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BFMTV met en place un nouveau numéro de l’émission spéciale “l’Assemblée BFM” présentée par Benjamin Duhamel ce mercredi soir. Au lendemain du discours de politique générale du Premier ministre, BFMTV réunit des représentants des principales formations politiques du pays pour débattre sur l’avenir du gouvernement de François Bayrou. 

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Transcription
00:00Moi, je considère qu'il y a un hold-up démocratique qui s'est maintenu.
00:03C'est la raison pour laquelle nous ne souhaitions pas discuter avec ce gouvernement.
00:07Pourquoi ? Parce que je rappelle quand même que le point de départ,
00:09c'est des élections en juillet où le camp de M. Macron a perdu les élections.
00:14Et pas qu'un peu.
00:16Ils ont été ensuite censurés.
00:18Ils ont essayé malgré tout de maintenir une politique
00:21et un gouvernement qui représentait leur camp, qui était minoritaire.
00:24Ça ne pouvait pas fonctionner.
00:25Ça n'a pas fonctionné. M. Barnier a été censuré.
00:27Et là, Robollod, qu'est-ce qu'il fait ?
00:29Il fait la même chose.
00:30C'est-à-dire qu'il remet un gouvernement composé de macronistes,
00:34quelques républicains, pour appliquer la même politique économique.
00:37Parce qu'il faut bien comprendre que si M. Macron a voulu faire ça,
00:40c'est qu'il ne veut pas lâcher sa politique économique.
00:43Il l'a dit et redit sur les retraites,
00:46sur des politiques d'offres et de compétitivité et d'austérité.
00:49Donc ça, c'est le cadre.
00:50Et avec, en plus, il ne pouvait pas mieux faire.
00:53C'est-à-dire qu'à la fois, il mettait ces éléments-là
00:55et à côté, il mettait M. Retailleau, M. Darmanin,
00:58pour montrer qu'ils ont fait utiliser une même politique sécuritaire.
01:00– Pardon, mais on peut refaire ce passé-là ?
01:02– Donc à partir de là, je vais vous répondre.
01:04– Ce qui s'est passé, c'est le nouveau groupe populaire
01:05qui s'est divisé ces derniers jours.
01:07– Vous me demandez comment convaincre.
01:08Mais j'ai compris que je n'allais pas convaincre mon voisin.
01:10Mais convaincre ceux qui ne seraient pas assez convaincus.
01:13Eh bien, moi, ce que je dis, c'est qu'on ne peut pas les laisser faire.
01:16On ne peut pas supporter pendant trois ans encore, dans ce pays,
01:19une politique, en réalité, qui fait non seulement le malheur de notre pays,
01:23mais qui, en plus, je l'ai dit, est antidémocratique.
01:24Donc, il faut les censurer.
01:26Et pour les censurer, il n'y a qu'un moyen.
01:28C'est qu'arithmétiquement, il faut qu'on soit suffisamment pour les censurer.
01:32Donc, ça équivaut déjà à ce que tout le NFP, à un moment donné, censure.
01:36Ça équivaut aussi, je le dis sans problème,
01:37à ce qu'à un moment donné, tous les opposants qui ont été élus
01:40pour s'opposer à ce gouvernement, le censurent.
01:43Donc, ça commence par le fait que le 16, on s'assure au moins,
01:45puisque le Ration nationale, pour l'instant,
01:48a le projet de laisser ce gouvernement en vie.
01:52Ça consiste à faire qu'on soit tous ensemble.
01:55Tous ensemble pour censurer ce gouvernement.
01:57– Ceux qui ne censureront pas, c'est quoi ?
01:59C'est des traîtres ? C'est pas des opposants ?
02:00– Mon objectif, aujourd'hui, là, on n'est pas demain,
02:04on verra ce que je dirai si ce n'est pas le cas.
02:05Mon objectif, c'est de faire en sorte que le Parti socialiste
02:08rejoigne la motion de censure qui a été déposée par des insoumis,
02:12des écologistes, quasiment tout le groupe GDR et communiste.
02:15Je dis ça parce qu'on nous a dit qu'on était isolés.
02:17Vous voyez que, manifestement, ce n'est pas tellement ça.
02:19– Qui a dit ça, Éric Coquerel ?
02:20– J'ai vu des journalistes le dire.
02:22J'ai vu certains…
02:24– Qui a dit ça, Éric Coquerel ?
02:25Mais des responsables politiques du Parti socialiste ?
02:27– Par exemple, M. Roussel l'a dit, je l'ai vu.
02:29Il s'avère que…
02:30– Et des responsables du Parti socialiste ?
02:32– Je note simplement.
02:33Peut-être qu'ils l'ont dit, mais ça montre que ce n'est pas le cas.
02:35Donc, moi, mon objectif, ce soir, comprenez-moi,
02:38ce n'est pas d'entretenir une polémique avec ceux qui, à mon avis,
02:41sont peut-être en train de revenir, ce que j'estime, à la raison.
02:44Je comprends que ça puisse vous choquer,
02:45mais ce que j'estime à la raison, pourquoi ?
02:47Parce qu'hier, la déclaration générale de M. Bayrou
02:50a montré que nous avions raison, qu'il n'y avait rien à espérer.
02:53C'est bien, comme je le dis depuis une semaine,
02:55le budget en pire que celui de M. Barnic se prépare,
02:58et c'est bien le fait qu'on continue de faire circuler la parole.

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