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00:00Sud Radio, 19h-20h, Christophe Méliand, en direct du festival Off d'Avignon.
00:07Désolé les amis, je suis un petit peu en retard, j'étais à la grande parade pour l'ouverture du festival, vous le savez.
00:16Cet après-midi, plus de 1000 artistes ont déambulé dans les rues d'Avignon, une foule en délire, des gens qui applaudissaient.
00:24Je viens de dernier, donc je vais rejoindre d'ici quelques instants le Théâtre des Vents, où le studio Sud Radio est installé, sur la terrasse.
00:34J'arrive dans quelques instants, j'arrive dans quelques instants.
00:38Dépêche-toi Christophe, sinon tu vas perdre ton émission, là, dépêche !
00:41Je vais perdre quoi ? Oulala, il faut que je me dépêche, oh mon Dieu !
00:44Mine-toi !
00:45J'ai pas le temps, monsieur, j'ai pas le temps, j'ai pas le temps, j'ai pas le temps, j'ai pas le temps !
00:48Allez !
00:49J'ai fait vite, j'ai fait rapidité.
00:51Ça va, t'es pas trop essoufflé ?
00:52Un petit peu, j'en peux plus.
00:54Tu as un petit Pâcalo pour te désaltérer ?
00:56J'ai beaucoup mieux.
00:57Le Pâcalo c'est trop bon, le Pâcalo c'est trop bon, le Pâcalo c'est trop bon.
01:07Elle est sympa cette chanson, non ?
01:09Très sympa.
01:10Le Pâcalo c'est trop bon, on l'a écrite hier après-midi, je vous assure.
01:14C'est le tube de l'été.
01:15Le tube de l'été, bonsoir et bienvenue sur Sud Radio, je suis ravi d'être avec vous, vous le savez.
01:20Nous sommes ici sur la terrasse du Théâtre des Vents jusqu'au 22 juillet tous les soirs,
01:26promis pendant 60 minutes du rire, de la découverte, de l'humeur, de la bonne humeur
01:32et surtout des invités qui nous ont donné beaucoup de joie quand on a été découvrir sur scène.
01:38Et ce soir, ils seront 4, 4 artistes formidables que j'ai eu l'occasion de découvrir il y a quelques semaines.
01:44Aujourd'hui, on a Victoria Panasio et notre amie Thomas Jetté.
01:48Bonsoir.
01:49Comment ça va ?
01:50Ça va, super.
01:51Et j'ai une bonne nouvelle également, bonne nouvelle, Nicolas Lacroix, grande star belge,
01:56viendra nous rejoindre d'ici quelques minutes sur l'antenne de Sud Radio.
02:03Pour vous expliquer un petit peu, le festival démarre officiellement demain.
02:07Nicolas est en train de régler les petits derniers détails de son spectacle,
02:11donc il reviendra nous retrouver d'ici quelques minutes.
02:14On va démarrer tous les 3, si ça vous va.
02:17Ça te va ?
02:18Vous n'avez pas le choix.
02:19Ça me va très bien.
02:20Victoria, jeune femme.
02:22Oui.
02:23Il faut répondre à cette question, c'est la carte d'identité.
02:25Oui.
02:26Ok.
02:27À l'âge ?
02:2830.
02:29Très récemment.
02:30Très récemment.
02:31Comment s'appelle le spectacle ?
02:32Reste simple.
02:33Oui, je voulais que tu nous le dises.
02:35Pourquoi rester simple finalement ?
02:37Moi, j'étais un peu passionnée des grands n***** et tout.
02:40Ça m'a toujours fascinée, les Céline, les Beyoncé, sauf qu'en fait, on n'a pas de budget.
02:46Donc j'ai proposé un show à l'américaine avec un budget de Kermesse.
02:49Ça, c'est la baseline.
02:50Ce que je vous propose, c'est d'écouter un petit bout de son spectacle.
02:53Je me suis dit, Victoria, reste simple.
02:56Fais quelque chose de plus sobre, de plus intimiste,
02:59dans une petite salle, avec des petits gens.
03:02Bonsoir.
03:06T'es égoïste Stéphanie en fait, je crois que tu réalises pas.
03:08Tu commences toutes tes phrases par « c'est marrant »,
03:10mais après c'est jamais marrant.
03:13Bon, tu veux boire quoi ?
03:14Piou !
03:15C'est une 16-64, on est en 1430.
03:19Moi, si j'étais un homme, je serais payée plus.
03:25Excusez-moi, mais c'est votre enfant qui crie dans WeGo depuis deux heures ?
03:31C'est l'enfant ?
03:34Les vrais défauts pour moi, c'est comme les hémorroïdes
03:37ou les places pour la tournée d'adieu de Michel Sardou.
03:40Quand on en a, mieux vaut le garder pour soi.
03:43Moi, dès qu'on me pose la moindre question de calcul,
03:45je ne dis pas si c'est l'émotion, la panique ou les deux,
03:50mais j'entends le vent dans ma tête.
03:53Six fois vite.
03:58Déjà, je vais te demander de patienter parce que j'ai pas assez de doigts.
04:05Ça s'applaudit.
04:08Victoria Pianasso.
04:13J'adore, il y a Marie-Antoinette qui passe.
04:15C'est formidable.
04:17Jusqu'au 21 juillet, 15h30.
04:19Oui, c'est ça, 15h30 tous les jours, relâche les lundis.
04:22Et ça se passe ?
04:23Ça se passe bien, c'est cool.
04:25C'est vraiment une ambiance qu'on adore parce qu'on retrouve les copains,
04:29on s'amuse, c'est comme une grande colo.
04:33On adore, mais on bosse quand même.
04:35C'est à la Comédie d'Avignon.
04:37Très très beau théâtre, pas très loin d'ici en fait.
04:41Non, c'est rue des Lys, donc c'est agréable, vous serez bien assis et à la clim.
04:45Je sais comment parler à mon public.
04:48Ça a démarré comment pour toi, Victoria ?
04:50Le spectacle vivant.
04:52Alors moi, j'ai fait une école de commerce, donc pas du tout par cette voie-là.
04:56Et ensuite, je me suis tournée vers une école qui fait spécialiser dans le one, dans le seul en scène.
05:03Où ça ?
05:04J'ai fait ça, l'école du one man show.
05:05À Paris ?
05:06À Paris, c'est ça.
05:07Et j'ai fait ça deux ans, à parallèle de mon boulot.
05:10Donc j'avais pas trop lâché.
05:12Et ensuite, je me suis concentrée, j'ai tout lâché, quitté mon boulot et tout.
05:16Et j'ai écrit mon spectacle, et je fais ça vraiment depuis trois ans.
05:19Et la bascule, elle est facile à faire ?
05:21Ou on se dit à un moment donné, j'ai peut-être fait une bêtise ?
05:25Cette bascule-là, je veux dire de tout lâcher.
05:27Non, c'est pas facile.
05:29C'est pour ça que moi je l'ai fait en plusieurs étapes.
05:31Donc d'abord une école, parce que me lâcher toute seule dans le vide, j'avais peur.
05:34Et comme ça, t'es entourée, t'as des professeurs.
05:37Alors c'est très… les écoles, il y a plein de débats.
05:39Non, t'es pas obligée de faire une école, tu peux te lancer toute seule, totalement.
05:42Mais moi, j'avais besoin d'être entourée un peu, d'avoir d'autres copains de classe,
05:46commencer à me placer, placer ma voix, placer mon regard sur une scène.
05:49Je savais rien faire.
05:51Et après, te lancer dans ce métier-là, tu commences, t'écris, tu vas tester.
05:56Tu prends des bides.
05:58Tu prends des énormes fours, des moments de tunnelos solo.
06:02Mais après, t'y vas et c'est top.
06:05Et après, tu fais le festival d'Avignon.
06:07Et mon premier, c'était l'année dernière.
06:09C'était une super expérience.
06:11Même si c'est, je pense, le truc le plus dur professionnellement qu'on fait.
06:13C'est dur, pourquoi justement ?
06:15Parce que toutes les personnes qui nous écoutent, c'est important.
06:17Ici, comme je le dis, il y a plus de 1 600 spectacles.
06:20C'est quand même incroyable.
06:22Il y a beaucoup forcément de spectateurs.
06:24L'année dernière, plus de 1 900 000 spectateurs.
06:26Mais finalement, il faut faire le choix.
06:28Comment vous faites alors ? Comment tu fais Victoria ?
06:29Face à la concurrence, en tout cas, moi, c'est ce que j'ai ressenti.
06:32C'est-à-dire que tu dois te démarquer face à la concurrence.
06:34Il faut aussi comprendre que nous, on est en one.
06:37On est en seul en scène.
06:39Donc pour flyer, tu dois flyer ta propre gueule, ta propre personne.
06:42Et t'as une façon de flyer ?
06:44Moi, du coup, je me mets en peignoir avec une serviette sur la tête
06:47comme si je sortais de ma douche.
06:49Vraiment à Dominique Strauss-Kahn.
06:51Je me suis dit que ça allait marquer les esprits.
06:53Et ça marche au moins ?
06:55Ça marche.
06:57Les salles sont pleines à rabe en rein.
07:00Alors que de pervers.
07:02Non, c'est-à-dire que les gens se retournent sur le costume.
07:05Parce qu'en étant seule dans la rue, habillée en civile, j'aurais eu plus de mal, je pense.
07:09Mais en tout cas, là, les gens se retournent.
07:11Et j'essaye d'avoir une phrase pour attraper les gens.
07:15Donc c'est un show à l'américaine avec un budget de kermesse.
07:17Que les gens se marrent, que les gens se retournent.
07:19Que ça crée un peu un contact.
07:21Et voilà, donc ça, ça marche bien en tout cas.
07:24Et après, c'est essayer de les convaincre de venir.
07:26Ça se passe, on le rappelle, jusqu'au 21 juillet, à 15h30.
07:31À la comédie d'Avignon.
07:33À côté de toi, Thomas Jetté.
07:35Bonjour Thomas aussi.
07:37On t'en est découvert il y a deux ans au festival d'Avignon.
07:40L'an dernier.
07:42Ça passe tellement vite.
07:44Remets-moi dans le droit chemin, merci beaucoup.
07:46Thomas, toulousain.
07:48Tu viens de la Seine, toi aussi.
07:51Comment t'as basculé ?
07:53Moi, c'est pas loin de la bascule de Victorin.
07:56C'est pas une école de commerce.
07:58J'ai fait des études dans le marketing et dans le management.
08:00J'ai été diplômé en master.
08:02Je suis monté de Toulouse à Paris pour faire un stage de fin d'études dans un cabinet de conseil.
08:05Et là, six mois devant un ordinateur à faire des PowerPoint.
08:08Ça a été un peu compliqué pour moi.
08:11Et j'ai découvert Paris, les Comédie Club, l'État, tout ça.
08:13Je me suis dit, mais en fait, je veux faire ça.
08:15Et donc, je vais faire ça.
08:17Donc, je me suis formé.
08:19J'ai fait deux ans au cours Florent et un an à l'Académie d'Humour, notamment.
08:21Une formation professionnelle liée au métier de l'humour qui m'a beaucoup, beaucoup apporté.
08:24D'accord, OK.
08:26Ce que je vous propose, c'est qu'on va marquer une petite pause.
08:28Voilà, parce qu'il faut gagner un petit peu d'argent.
08:30C'est normal.
08:32Et on se retrouve juste après, justement, en découvrir un petit peu ce que tu fais sur scène.
08:35Avec plaisir.
08:37D'accord, à tout de suite.
08:46Merci d'être avec nous sur Sud Radio.
08:48Vous le savez, jusqu'au 22 juillet, on ne bougera pas de cette terrasse du Théâtre des Vents.
08:52On est si heureux de recevoir chaque soir, jusqu'à 20h, un maximum d'artistes qu'on a été voir soit en région, soit à Paris, soit au festival.
09:03Puisqu'on découvre ensemble, bien sûr, les nouveaux spectacles, puisque le festival démarre demain, demain, demain.
09:10Et ce soir avec nous, nous avons Victoria Pianasso et Thomas Jetté.
09:14Qu'on peut applaudir.
09:16Merci, merci.
09:18Thomas, on parlait un petit peu de ta bascule commerce scène.
09:23Tu bascules également de Toulouse à Paris, le grand écart.
09:27Thomas Jetté, c'est ceci.
09:30Je suis dyslexique et en CM1, il y a une prof qui m'a mis moins de 32 sur 20 en dictée.
09:34C'était entouré en gros, en rouge, avec trois i à l'envers à côté.
09:38Cette prof, elle n'arrivait pas à comprendre qu'avec mon cerveau dyslexique, chaque lettre peut être une autre.
09:43Vous me dites M, je vois un W, un N.
09:45A, je vois un O, un E.
09:47Je vois un P.
09:48Heureusement qu'aujourd'hui, on est beaucoup aidé par les ambassadeurs de la dyslexie.
09:51Ce qui nous aide à nous faire comprendre du grand public.
09:54Les rappeurs.
09:57Quand j'ai entendu le rappeur Naps chanter le J, c'est le S.
10:03Le J, c'est le S.
10:06Pour la suite, il faudra aller te découvrir sur scène.
10:09Effectivement.
10:10Vous êtes les bienvenus à l'Albatros Théâtre.
10:13A midi 40.
10:14Tous les jours, à partir de demain.
10:16Tu m'as l'air un petit peu fatigué, raté.
10:19Un peu déjà.
10:21Pourtant, je ne fais que la générale aujourd'hui.
10:22Mais c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de choses à gérer.
10:23Je sors de la parade.
10:25Moi, j'y étais.
10:26On s'est vu.
10:28Je t'ai vu devant, derrière, au milieu.
10:30Tu n'as pas arrêté de courir.
10:31Franchement, c'était impressionnant.
10:33C'était formidable cette parade.
10:34Formidable.
10:35Beaucoup d'engouement.
10:36On voit les gens arriver.
10:37C'est vrai que ce matin, il n'y avait encore pas grand monde.
10:40Mais j'ai l'impression que l'effervescence est en train d'arriver.
10:43Ça arrive.
10:44Entre hier et aujourd'hui, les gens commencent à arriver.
10:46Comme ça commence demain.
10:48On croise de plus en plus de gens.
10:50Je le rappelle, si vous êtes dans la région avignonnaise,
10:53ou même si vous avez décidé, au dernier moment,
10:56de venir passer 2-3 jours pour découvrir et vous changer les idées,
11:00c'est peut-être le moment.
11:02Venez.
11:03C'est peut-être le dernier.
11:05Venez, c'est probablement le dernier festival.
11:07Non, pas du tout.
11:09Bien au contraire, on a besoin de rire.
11:10On a besoin de se divertir.
11:11On a besoin de découvrir des jeunes talents.
11:14Puisque c'est aussi une façon, comme je le disais, de changer les idées.
11:20Et justement, Thomas, tu parles de dyslexie aussi dans ton spectacle.
11:26Ce qui est rassurant, c'est que moi aussi, je suis dyslexique.
11:29Donc, on est frères tous les deux.
11:31Frères de sang ou frères de dyslexie.
11:33Frères d'orthophonie.
11:34Exactement, d'orthophonie.
11:35Oui, il m'en faudrait un.
11:36Finalement, on arrive à faire plein de choses.
11:38Je pense, comme je disais dans le spectacle, qu'on développe une intelligence différente.
11:42Avec notre dyslexie, on a pas mal galéré à l'école.
11:44Et je pense que c'est ça aussi qui m'a fait réfléchir à ce que je voulais faire vraiment.
11:47Et je pense que j'ai une manière de réfléchir un peu différente des gens qui étaient premiers de la classe.
11:52Et c'est très bien.
11:54Je pense qu'il y a pas mal d'artistes qui sont dyslexiques.
11:57Et c'est cool.
11:58Ça permet, encore une fois, de développer des choses, je pense, différemment.
12:01Et puis le spectacle, ce n'est pas que sur ça, bien évidemment.
12:04Tu parles de plein de choses.
12:05Bien sûr, je joue sur la dyslexie.
12:06Je parle aussi de famille, d'amour, de Toulouse, de rugby et mes racines.
12:10Et je relie tout ça avec la sensibilité de l'artichaut.
12:13Et si les personnes, malheureusement, n'arrivent pas un petit peu à voir le visage de Thomas qui nous suit sur les réseaux,
12:22Victorien, on peut le dire, il ressemble à des artistes français les plus connus.
12:28J'ai troqué mes cliquets, mes clashs.
12:31Tu peux nous en faire quelques-unes ?
12:32Mais t'es où ? Pas là !
12:34Voilà !
12:37Je sors mon nouvel album.
12:38Rendez-vous à Mulhouse à la rentrée, à Strasbourg en octobre.
12:42Victorien dans le spectacle.
12:44Toi aussi, tu chantes.
12:46Formidablement bien.
12:47Merci, c'est gentil.
12:49C'est sincère.
12:50Très belle voix.
12:51Et justement, ce que je propose aux éditeurs, c'est d'écouter quelques secondes de ce moment magique du spectacle.
12:58Tout de suite, maintenant ?
12:59Oui, tout de suite, maintenant.
13:01Mon réalisateur me dit, c'était pas calé.
13:03Ce qu'on va faire, puisqu'on est en direct, de toute façon, il n'y a pas de difficulté.
13:05C'est du live !
13:07Bienvenue en live, les techos que vous foutez au bout du fil.
13:11Ce qu'on va faire plutôt, on va se détendre.
13:14Et on va jouer tout de suite.
13:16Plus que dans le spectacle, justement, tu reprends une chanson de Dianthèle,
13:21qui s'appelle « Si j'étais un homme ».
13:24Et on va voir si tous les deux, vous connaissez bien les chanteuses québécoises.
13:30Les Québecs, je fais très mal.
13:32Ouais, on va voir. C'est un blind test.
13:34Ok, vas-y, blind test.
13:36Les Québécois ?
13:37Québécoises.
13:38Que Québec ?
13:39Que Québec, parce que Dianthèle est québécoise.
13:42Donc, premier extrait.
13:43Vas-y.
13:47Linda Lumet.
13:49On vérifie.
13:55Une chanteuse québécoise.
14:02C'est ça.
14:03Bonne réponse, Victoria.
14:04Bravo.
14:05Bravo.
14:06Un point.
14:07Il va falloir très vite.
14:08Je m'auto-applaudis.
14:09La chanson française, je pense qu'on peut passer des heures.
14:11Mais là, québécoise, vous me posez une colle, quand même.
14:13Mais c'est normal.
14:15Vous aussi, chez vous, vous avez le droit de réfléchir, de jouer.
14:18Jouer avec nous ?
14:19Oui, ils peuvent jouer avec nous à distance.
14:20C'est ça qui est formidable avec la radio.
14:22Deuxième extrait.
14:27Rock voisine.
14:29Rock voisine.
14:42Victoria Pianasso.
14:45On a le droit de demander du Joker ?
14:47À moi, finalement, parce que j'ai des réponses.
14:50C'était Diane Dufresne.
14:51Ah, Diane Dufresne.
14:53Oui, de Starmania.
14:54Exactement.
14:55Oui, c'était la spotlight dans Starmania.
14:59Zéro point pour toi, Thomas.
15:01Oui, c'est bien ça.
15:02Thomas, je t'écrase.
15:03Allez, troisième extrait.
15:04Un point de plus.
15:06C'est Indion.
15:07Non, Lara Fabian.
15:09Écoutez.
15:11Isabelle Boulot, s'il vous plaît.
15:12C'est lui, Boulot.
15:13J'allais le dire, j'allais le dire.
15:14S'il y avait une chance de se trouver, c'était celle-là.
15:16Parle-moi, bien sûr.
15:18On salue Eric Dupond-Boretti, son mari.
15:21Ah oui.
15:23Tu bosses pour Public ?
15:25Je ne sais plus comment t'aimer, comment te garder.
15:31Parle-moi.
15:33Bonne réponse de Victoria.
15:34Je me suis essoufflé.
15:352-0.
15:36Hit Machine 2002.
15:37Je suis désolé, Thomas, mais il va falloir faire quelque chose.
15:39Mais t'es moi du Claude Nougaron.
15:40C'est sur la compil'.
15:42C'est sur la compil'.
15:43Allez, dernier extrait.
15:45Céline Dion.
15:48On l'écoute.
15:51Céline et Jean-Jacques.
15:52Céline et Jean-Jacques.
15:53Céline !
15:57Céline, c'est là, toi.
16:03Oh, t'es à des vents.
16:05Ouais.
16:07Bon, ben voilà.
16:08Je crois que le résultat...
16:09Deux partout, c'est une égalité flambante.
16:12Non, mais tu sais qu'on a notre réalisateur qui compte les points.
16:15Je suis intransigeant.
16:17Ouais, intransigeant.
16:18Max ?
16:20Victoria a gagné deux.
16:22Merci, Max.
16:23Tu m'as donné un problème.
16:24Merci, Max.
16:25J'adore ce prénom en plus.
16:26Super.
16:27Il est libre, Max.
16:28Y'a rien à gagner.
16:29Ah ben, comme d'hab'.
16:30Ça, c'est ma vie.
16:31Ça, c'est ma vie.
16:32Quelques bonbons.
16:33Voilà.
16:34Je vais aller gratter un petit ticket.
16:35Un petit banco.
16:36Au revoir.
16:37Justement, Thomas, quand tu me disais tout à l'heure que tu participais à la parade,
16:38comment on prépare un Avignon, justement ?
16:41Quand on est un jeune artiste, tout seul, avec son couteau, comment ça se passe ?
16:48Beaucoup de couteaux, effectivement.
16:50Surtout un couteau.
16:51C'est vrai que, franchement, j'ai essayé de me préparer un peu physiquement.
16:54Comme vous pouvez le voir, ça a porté ses fruits.
16:56Mais c'est vrai que t'es un petit peu maigri, quand même.
16:59J'ai un peu maigri, mais je pense que j'aurais pu aller un peu plus au sport.
17:02Mais ça se prépare aussi un peu mentalement.
17:04Je sais pas comment tu fais, Victoria, mais en tout cas, j'essaye de...
17:07Vu ce que je lui ai affronté l'an dernier, je sais que c'est un mois très, très chargé.
17:11Je me mets un peu en condition.
17:12Et puis, il faut, en fait, ne jamais lâcher.
17:15Tous les jours, flyer le matin, le soir, jouer le midi, pour mon cas.
17:19C'est un peu de préparation mentale, quand même.
17:21Je me prépare à affronter un bon morceau avant d'aller aux vacances.
17:25Donc, t'as complètement arrêté le rugby ?
17:27Alors, je continue à jouer le rugby.
17:29Je continue à jouer le rugby, ouais.
17:31Dans une équipe de Paris, ouais.
17:33Les Crocodiles.
17:35Et je crois qu'on a un petit extrait, justement, quand tu nous parles du rugby.
17:39Ah, c'est possible.
17:40Moi, faut savoir que je suis né dans la plus belle ville de France.
17:42Toulouse, dans le sud-ouest.
17:44Et quand tu grandis dans la culture toulousaine,
17:46très souvent, tu joues au rugby.
17:54Je sais pas trop comment prendre ces rires.
17:56J'ai de la chance parce que mon tout premier entraînement de rugby s'est très, très bien passé
17:59quand j'avais 5 ans, avec Germinal, mon coach.
18:07Dis-moi, mon petit lézard.
18:11T'es sûr que tu veux te mettre au rugby ?
18:13Non, parce que t'es petit, petit, petit, petit.
18:15On t'a confondu avec un plo, tout à l'heure.
18:19J'ai tellement eu peur que j'ai dit aux copains de ne pas te plaquer.
18:21Mais bon, à chaque coup de vent, tu te plaques tout seul.
18:24On devrait vendre. Je ne peux pas te faire rentrer.
18:26Sinon, c'est la mort subite.
18:27Et je ne te parle pas des tirs au but, mais du décès de la personne, mon petit lézard.
18:34Tu restes là, tu rentres pas sur le terrain et tu comptes les pâquerettes autour de toi.
18:38Mon premier entraînement s'est très, très bien passé.
18:41Évidemment, j'ai fini par me blesser.
18:43En comptant les pâquerettes, ça allait très vite.
18:46Il y a eu un coup de vent, les pétales sont allées dans mon oeil.
18:48Bam, coujonc, t'es vide pendant plein de jours.
18:53L'extrait du spectacle de Thomas Jeté qui se joue,
18:56je vous le rappelle, jusqu'au 19 juillet à l'Albatros Théâtre.
19:00Midi 40.
19:01Midi 40. Pas trop compliqué cet horaire non plus.
19:03Et franchement, ça va.
19:04Ça fait un peu entre deux horaires, donc les gens sont plutôt dispo.
19:07Oui.
19:08C'est la pause déjeuner, quoi.
19:09Mais pour toi, justement, plutôt dans ce sens-là,
19:12c'est-à-dire que généralement, on joue son spectacle le soir.
19:15C'est vrai que la particularité d'Avignon,
19:17tu peux jouer ton spectacle à 10h du matin, à midi, à 22h,
19:21c'est pas les mêmes émotions.
19:23J'avoue que du coup, je trouve que ça me coupe bien la journée.
19:25Le matin, je fly, je joue, je fais la sieste, je refly le soir.
19:28Tu siestes ?
19:29Oui, je sieste après le spectacle tout le temps.
19:31Toulousaine.
19:32Toulousaine, oui.
19:33Et donc non, je trouve que ça me coupe bien la journée.
19:35Ça va, vraiment ça va.
19:36En fait, c'est un jour sans fin, Avignon, finalement.
19:39C'est exactement ça.
19:40Sans fin.
19:41Un jour de 20 jours.
19:42F-A-I-M et F-I-N, les deux.
19:44T'es bourré, toi.
19:45C'est bon, je te fais pas la blague, dyslexie.
19:48De ce soir, Victoria Pianasso.
19:50La comédie d'Avignon, c'est jusqu'au 21 juillet à 15h30.
19:54Et notre ami Tom Ajeté, à l'Albatros Théâtre,
19:57jusqu'au 19 juillet à midi.
20:00On va pousser un qui chante, c'est mon père.
20:02Dans quelques instants, on aura l'occasion de recevoir également
20:05notre ami...
20:07Oui, c'est gentil.
20:08Jérémy Bourges et Marie Beyette pour notre partenariat avec la scène indépendante.
20:15Et comme vous l'entendez derrière nous, il y a des rafales de vent.
20:18C'est le Mistral.
20:19Mais c'est pas grave.
20:20C'est le Mistral gagnant.
20:21Et c'est Sud Radio.
20:23C'est normal.
20:24A tout de suite.
20:26Non, je ne t'en veux pas.
20:39Jusqu'au 22 juillet, on ne bougera pas de ce trottoir.
20:43Parce qu'on ne va pas non plus raconter des cracks à l'antenne.
20:46On est sur un petit bout de trottoir, mais c'est formidable.
20:48On a transformé ça en petite terrasse.
20:50Il y a plein de gens qui passent, qui nous saluent
20:53et qui nous demandent de venir à nous justement pour parler de leur spectacle.
20:58Parce qu'Avignon, c'est 1660 spectacles cette année.
21:01C'est incroyable.
21:02Les gens qui commencent à arriver petit à petit.
21:04Et surtout, quand on pense à Avignon,
21:07dans l'imaginaire des gens qui n'ont pas mis les pieds une fois de leur vie à Avignon,
21:12c'est ces affiches.
21:14Et pour nous en parler, aujourd'hui, on a Jérémy Bourges.
21:17Bonjour Jérémy.
21:18Bonjour.
21:19Comment ça va ?
21:20Ça va super bien.
21:21Jérémy, tu es trésorier de l'association AFSC qui coordonne le festival Off d'Avignon.
21:27Je suis représentant des compagnies dans cette association
21:31qui est constituée de théâtres et de compagnies qui font le festival d'Avignon.
21:34Et je suis également délégué à l'éco-responsabilité autour du festival.
21:39Oui, parce que ça a beaucoup changé.
21:41J'ai la chance de faire le festival depuis une vingtaine d'années.
21:44C'est vrai qu'il y a une vingtaine d'années, on pouvait mettre nos affiches,
21:46on prenait nos échelles, on montait.
21:48On avait mis l'affiche, on la mettait un petit peu n'importe où.
21:50Aujourd'hui, ça a un petit peu changé quand même.
21:52On ne peut pas faire l'économie de la réflexion, de notre impact
21:55et de notre responsabilité en termes environnementaux
21:57quand on est un festival qui a cette envergure en fait.
22:00Donc c'est une réflexion qui a lieu depuis plusieurs années.
22:02Et parmi les questions d'éco-responsabilité,
22:04il y a la mobilité dont Marie va nous parler dans quelques minutes.
22:07Il y a aussi cet affichage qui est assez symbolique.
22:09Parce que les Jeux Olympiques ont pour symbole la flamme et les cinq anneaux.
22:12Le festival Off a pour symbole la parade et les affiches dans toute la rue
22:17qui sont aussi symboliques du festival INN par dérivé.
22:20La ville entre en festival début juillet.
22:22Ça veut dire que la circulation est bloquée.
22:24Ça veut dire qu'un arrêté municipal dérogatoire
22:27autorise l'affichage dans l'espace public.
22:30C'est là que vraiment le festival peut commencer.
22:32On peut prendre des photos et c'est parti pour les journaux de la France entière.
22:35Oui et encore, je le dis mais il y a encore quelques années,
22:38on pouvait, comme je le dis, imprimer énormément d'affiches.
22:41Cette année, c'est très réglementé.
22:43C'est 150 affiches par spectacle et pas une de plus.
22:47On a été confronté à un vrai défi qui est
22:49si on veut faire en sorte que l'affichage soit un peu plus égalitaire et un peu plus responsable,
22:53comment on fait pour, entre guillemets, se fliquer ?
22:56Ce qu'on a décidé à partir de maintenant,
22:58c'est de fixer des règles qu'on essaie de respecter.
23:01Ces règles, c'est un, on ne touche pas aux arbres et aux platanes parce qu'ils sont sensibles.
23:04Deux, on ne gêne pas la signalisation.
23:06Trois, notamment, on respecte des affiches de 40 par 60
23:09en papier recyclé, écoresponsable.
23:11Et on n'en fait pas plus de 150.
23:13Comment vérifier qu'il n'y a pas plus de 150 ?
23:15On ne peut pas les compter partout dans toute la ville.
23:17Donc en fait, ce qu'on fait, c'est qu'il y a deux possibilités.
23:19Soit les compagnies passent par un service mutualisé,
23:21organisé par AFSC, le Festival of Davignon,
23:23dans lequel on leur donne à un coût minimal 150 affiches
23:27dans les critères de coresponsabilité qui sont désignés par la mairie.
23:31Et à ce moment-là, on sait qu'il y a 150 affiches.
23:33Soit elles le font par elles-mêmes.
23:34Elles nous donnent une facture et on leur donne 150 petits stickers
23:36qu'elles peuvent mettre sur leurs affiches
23:38qui nous permet d'être sûrs qu'il n'y a que 150 affiches dans la nature et pas plus.
23:41Et à partir de là, la municipalité est responsable de la verbalisation.
23:44Est-ce que des associations, des compagnies, des producteurs
23:47étaient un petit peu énervés en disant
23:49que sur ce qu'on affiche, c'est peu ?
23:51Ou finalement, tout le monde se dit
23:53« Ah, ce n'est pas si mal que ça ! »
23:54Alors comme partout, on a une immense diversité des points de vue
23:58et des milieux au sein du off.
24:00Je te dirais qu'il y en a quelques-uns qui effectivement disaient
24:02« Oh, c'était mieux avant ! »
24:03À l'époque où on pouvait monter à 8 mètres de haut
24:05et faire des immendes banderoles.
24:07Mais je pense que la plupart commencent à dire
24:08« On est en 2024, l'écoresponsabilité et l'affichage environnemental,
24:11il n'a pas le même impact. »
24:13Encore une fois, les affiches, c'est le folklore
24:15mais ce n'est pas ça qui remplit les salles.
24:16Non, ce n'est pas ça qui remplit les salles.
24:18Mais ça reste quand même très chouette d'arriver à Avignon.
24:22Quand tu sors de la gare et que tu commences à voir
24:24ces premières affiches,
24:26ça fait quand même partie de ce festival.
24:30C'est important.
24:31Mais de trouver l'équilibre, ça n'a pas été facile.
24:33Mais je crois que cette année, c'est plutôt réussi.
24:35Bien sûr.
24:36Et pour terminer, il y a aussi une petite notion derrière ça.
24:38C'est que selon nous, l'affichage représente
24:40l'ultra-concurrence entre les compagnies
24:41qu'on aimerait réduire un petit peu.
24:42Ce n'est pas complètement bête.
24:44C'est même plutôt intelligent.
24:45Marie, comment ça va ?
24:47Bonjour, ça va et toi ?
24:48Très très bien.
24:49Marie est un petit peu l'échecotte.
24:51Elle adore parler derrière un micro.
24:53Ça va le faire.
24:54Marie, tu fais partie de la scène indépendante.
24:57Tout à fait.
24:58Chargée de plein de choses.
25:00Chargée de musique et d'humour.
25:02Je m'occupe de tous les adhérents chez nous
25:03qui sont dans la musique et l'humour.
25:04Et aussi, je m'occupe de la transition écologique.
25:07Et justement, tu parlais de remplir les salles.
25:09Aujourd'hui, qu'est-ce qui permet au spectacle
25:11de vivre ?
25:12C'est notamment le public.
25:13En transition écologique, on dit beaucoup
25:15que ce qui a de l'impact carbone,
25:17c'est le public, la mobilité des publics,
25:19des artistes et des oeuvres.
25:21Toutefois, le spectacle ne vit pas sans public.
25:23Donc, à la scène indépendante,
25:25on porte une mesure qui est importante pour nous
25:27pour inciter le public à se déplacer
25:29de manière éco-responsable.
25:31C'est de pouvoir rendre les transports collectifs
25:33gratuits grâce aux tickets de spectacle.
25:36C'est-à-dire ?
25:37C'est-à-dire que je vais aller voir
25:39un spectacle de théâtre,
25:40je vais aller voir un concert.
25:41Avec mon ticket, je peux aller prendre le bus,
25:43je peux aller prendre le métro, gratuitement.
25:45Mais ça, ça existe déjà ?
25:46Non, c'est ce qu'on veut porter.
25:47C'est un souhait ?
25:48Exactement, c'est ce qu'on porte auprès du ministère.
25:50Mais c'est vrai que la scène indépendante
25:52joue ce rôle chaque année auprès des producteurs.
25:54Et c'est vrai que c'est une association
25:56qui fait du bien et qui vraiment
25:58aide les producteurs, aide les artistes,
26:00aide toutes les personnes vraiment
26:02qui sont dans le milieu artistique.
26:05Tout à fait.
26:06Vous faites un travail incroyable tout au long de l'année.
26:08Ça, je tenais à le souligner.
26:10C'est hyper important.
26:11Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour ce festival ?
26:13Le moins d'emmerdements possible.
26:16Et encore plus d'affiches.
26:18Non !
26:20Le bon nombre, que ce soit
26:22équitable et harmonieux.
26:24Je pense que c'est bien.
26:25De la joie.
26:26De la joie.
26:27On en a besoin.
26:28On va en retrouver dans quelques instants
26:30justement sur l'antenne de Sud Radio
26:32avec nos invités.
26:33Ils sont au nombre de trois.
26:36Thomas Jeté et Nicolas Lacroix
26:38qui viennent de me retrouver.
26:40Merci mille fois Jérémy d'être venu.
26:42Merci Marie.
26:43Et je vous souhaite une belle soirée.
26:45Bon festival surtout.
26:46A tout de suite.
26:47Le Festival d'Avignon.
26:49Merci de nous avoir rejoints sur Sud Radio.
26:51Vous le savez, on ne bougera pas
26:54de cet endroit qui est formidable.
26:56La terrasse du Théâtre des Vents
26:58jusqu'au 22 juillet pour vous faire vivre
27:00de l'intérieur justement.
27:01Beaucoup mieux qu'une coloscopie.
27:03N'en doutez pas une seule seconde.
27:05Nous allons recevoir tous les soirs
27:07des invités que j'aime profondément.
27:09Que je connais un petit peu, un peu moins.
27:11Mais ce n'est pas très grave.
27:12C'est un petit peu comme vous
27:13quand vous venez ici au Festival d'Avignon.
27:17Vous franchissez des portes
27:19et par moments vous ne savez pas ce que vous allez voir.
27:21Et c'est la magie de ce festival.
27:23Il vient d'arriver.
27:25Il vient de nous rejoindre Nicolas Lacroix.
27:27Essoufflé.
27:29Nicolas Lacroix.
27:31Grande star belge.
27:33Mais si.
27:34Je ne dirais pas ça.
27:35Mais si.
27:36Merci.
27:37Nicolas Lacroix, c'est...
27:39Alors, pour expliquer un petit peu
27:41aux éditeurs, il y a encore 20 minutes
27:43et tu es sur scène puisque toi tu démarres demain.
27:45C'est ça. Et donc j'avais un filage.
27:47Un filage. On peut expliquer un petit peu aux éditeurs ?
27:49Bien sûr. C'est une répétition
27:51sans personne.
27:53Seul, sans rire.
27:55C'est assez gênant mais c'est chouette. Il faut le faire.
27:57Est-ce que ça te gêne justement de répéter
27:59sans personne ?
28:01Non, parce que je connais les personnes.
28:03Enfin, ici c'est un régisseur que je connais pas
28:05qui est du Paris. Mais non, ça prend.
28:07Mais oui, c'est toujours un petit peu gênant.
28:09Je n'ose jamais faire les phrases complètes.
28:11Je fais là, hop, là on voit la musique.
28:13Une italienne quoi.
28:15C'est ça. Une italienne. Tout à fait.
28:17Comment s'est passé ton arrivée ?
28:19Super. Je suis venu en voiture.
28:21Je veux tout savoir. Même les auditeurs veulent tout savoir de toi.
28:23On a mis 7h30.
28:25Ce qui est fou, c'est un record.
28:27C'est 8h, 9h. Parfois on va jusqu'à 10h.
28:29On peut tirer jusqu'à 12h.
28:31Je peux tout expliquer.
28:33On s'arrête à chaque fois à des stations.
28:35Tu rencontres des gens.
28:37J'adore ça. On s'arrête à chaque fois pour acheter des trucs
28:39dont on n'a pas besoin.
28:41Les aires d'autoroutes.
28:43Le petit café.
28:45Juste un bridou.
28:47C'est en 1ère Avignon, Nicolas ?
28:49En non-touriste.
28:51Oui, on en parlera dans quelques instants.
28:53Ne bougez pas, on revient juste après la pub.
28:57Ça s'applaudit.
28:59Merci beaucoup.
29:01Bravo.
29:03Merci d'être avec nous tous les soirs jusqu'au 22 juillet.
29:05On se donne rendez-vous ici sur la terrasse du Théâtre Lévent
29:07avec de formidables invités.
29:09Ils sont doués. Ils sont forts.
29:11Ils nous donnent tellement de joie
29:13et d'émotion.
29:15Et le petit dernier à nous rejoindre autour de la table.
29:17Tout va bien.
29:19Oui, 27 ans.
29:21C'est vrai que ça fait
29:23quelques années qu'on se connaît.
29:25C'est vrai.
29:27C'est vrai, on a un petit passif.
29:29On va pas s'allonger.
29:31Un drôle de soirée.
29:33Je me souviens de cette porte qui était fermée.
29:35Oui, c'est ça.
29:37Non, je t'en prie.
29:39Nicolas Lacroix,
29:41tu démarres demain au Théâtre Le Paris.
29:43Oui.
29:45À partir de 15h30, tous les jours.
29:47Un spectacle qui dure 1h, 1h10.
29:49À 18h10.
29:51C'est presque ça.
29:53Mais moi, je m'y perds.
29:55Je suis désolé, il y a trop d'horaires.
29:57Mais ce qui est sûr, c'est que c'est au Paris,
29:59à partir de demain, jusqu'à la fin du festival.
30:01Ce que je te propose, et ce que je vous propose,
30:03c'est d'écouter un extrait.
30:05Souvenez-vous de Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Victor Hugo,
30:07qui aujourd'hui sont devenus
30:09Weshden, Kinvey, Ayana Kamoura.
30:11A l'allure, où ça va, cette histoire ?
30:13Vous imaginez les dictées
30:15dans 10 ans ?
30:17Ouvrez vos tablettes,
30:19page 23.
30:21Pour faire une dictée,
30:23la mythe de l'auteur,
30:25Ayana Kamoura,
30:27avec un K,
30:29comme
30:31Caprice.
30:33Dictée.
30:35Parle sur moi,
30:37ya R
30:39à la ligne.
30:43Okachanabibi, virguleux.
30:45Tu détes ça.
30:47Point dans ta gueule,
30:49si tu continues à parler, Booba Junior.
30:53Qu'est-ce qu'il y a, Dylan ?
30:55Qu'est-ce que ça veut dire, la Pouky dans le sas ?
30:57Eh bien, une Pouky, c'est une balance.
30:59C'est quelqu'un qui colporte des rumeurs.
31:01Un petit peu comme Virginie,
31:03qui aurait été se plaindre la semaine dernière à la direction,
31:05comme quoi je l'aurais touchée.
31:07Virginie, non. Je n'ai jamais touché le petit Mathieu.
31:09Virginie, ni Mathieu.
31:11De l'auteur Weshden,
31:13tu parles avec une
31:15Anissa, virgule,
31:17et je m'appelle Weshden. Point.
31:19Tu prends tes caleçons sales
31:23et tu hors
31:25de ma vue.
31:27C'est un truc que personne sait de France, non ?
31:29Le mec ne lave pas ses fringues
31:31et tout le monde sort fouette après.
31:33Elle est belle, la jeune.
31:37C'est la récré, les enfants.
31:39Allez, on va tous chasser les Pokémon dans la cour.
31:43Sauf Mathieu et Virginie.
31:45Je dois vous toucher. Un mot.
31:51La croix.
31:53Trop gentil.
31:55Au pari 18 en 10.
31:57Ça me fait rire d'entendre ça, parce que comme on l'a beaucoup changé,
31:59ça me rappelle des choses.
32:01Mais il change tout le temps très fort.
32:03C'est-à-dire que ça te rappelle des choses ?
32:05On le change beaucoup, beaucoup.
32:07J'ai l'impression que je suis un éternel insatisfait
32:09et je le sais, mais du coup j'ai toujours envie
32:11de le changer, tout le temps.
32:13Là, ça a encore changé.
32:15Avec le metteur en scène que tu as, Nicolas Vidal.
32:17On le connaît bien.
32:19Qui a fait de sublimes mises en scène de spectacle.
32:21C'est vrai qu'il doit être un petit peu dur.
32:23Comment il est avec toi, justement, Nicolas ?
32:25Non, ça je ne peux pas dire. Tu n'as pas le droit.
32:27Notre première soirée du travail.
32:31Il est très gentil.
32:33Il est très à l'écoute.
32:35Je trouve que tout ce qu'il dit est pertinent.
32:37Et c'est bien, quand même.
32:39Du coup, on matche bien ensemble.
32:41Je ne dis pas ça parce qu'il est derrière.
32:43Je ne l'ai pas vu.
32:45On est quatre autour de la table.
32:47Vous, en tant qu'humoriste, est-ce que vous allez vous voir mutuellement ?
32:49Est-ce que vous allez découvrir
32:51les spectacles des uns et des autres ?
32:53Non, jamais.
32:55Qu'est-ce que c'est que cette question ?
32:57On n'est pas là pour découvrir les autres.
32:59Si on peut s'écraser au blind test, c'est tout ça.
33:01Le Belge est énervé d'avant-hier.
33:03Ah non !
33:05Vous êtes les premiers à m'en parler.
33:07Je savais que ça arriverait.
33:09C'est arrivé.
33:11Ici, on va se voir.
33:13Franchement, si on peut aller se soutenir.
33:15Est-ce que c'est important pour vous
33:17de ne pas aller piquer des vannes,
33:19mais d'aller puiser
33:21chez les autres ?
33:23Comment ça se passe quand vous allez voir les autres ?
33:25C'est pour les encourager ?
33:27Ou pas du tout ?
33:29Pour se rassurer.
33:31Il y a un truc pour se soutenir, je pense.
33:33Oui, c'est ça.
33:35Si on connaît la personne, on le soutient.
33:37C'est génial d'aller voir des spectacles
33:39pour juste s'ouvrir à d'autres choses.
33:41Il y a tellement de choses qui t'inspirent.
33:43Et parfois, voir des choses complètement différentes.
33:45C'est cool aussi.
33:47A Avignon, tu as des choses
33:49tellement variées.
33:51Tu vois du clown, de la danse,
33:53de la musique, des choses dans la rue.
33:55C'est très riche.
33:57C'est pour ça qu'on incite toutes les personnes
33:59qui nous écoutent à venir dans ce festival.
34:01Au festival d'Avignon.
34:03Il y a vraiment
34:05des spectacles incroyables.
34:07Nicolas, tu as un parcours
34:09atypique.
34:11Toi aussi.
34:13On se connaît un petit peu.
34:15Je t'ai vu et je t'ai découvert.
34:17Tiens, si je te lance cette chanson.
34:19Bah oui.
34:21Je la sentais bien.
34:23C'est bête.
34:25Elle n'a rien fait pour ça.
34:29Elle n'est pas vraiment belle.
34:31Cette chanson, ce n'est pas
34:33parce que tu es un spécialiste du karaoké.
34:35Aussi.
34:37C'est simplement parce que tu as démarré
34:39avec les frères Taloche.
34:41Oui, c'est vrai. En production de spectacles.
34:43J'ai travaillé 5 ans avec eux.
34:45Du coup,
34:47le festival d'Avignon, je l'ai fait avec eux.
34:49En tractant, en flyant.
34:51Du flying.
34:53Partout dans les rues.
34:55Le fait de le faire moi-même cette année,
34:57pour la première fois, c'est étrange.
34:59Mais chouette.
35:01Quand tu étais assistant de prod,
35:03c'est ce qui t'a donné envie
35:05à un moment donné de te dire, moi aussi, je peux le faire.
35:07Je savais que je voulais faire ça depuis que je suis tout petit.
35:09Du coup, je me plaisais très bien là-dedans.
35:11Tant que ça touchait au spectacle,
35:13je me suis toujours ressenti très très bien
35:15dans une salle de spectacle.
35:17J'aimais beaucoup ce boulot aussi,
35:19qui m'a appris énormément sur le métier,
35:21sur plein de choses.
35:23Les méfiances, les bonheurs.
35:25Aujourd'hui,
35:27et depuis le confinement,
35:29ça a explosé sur les réseaux sociaux.
35:31À un moment donné,
35:33vous l'avez vécu aussi, Thomas et Victoria,
35:35en étant fermier,
35:37t'as décidé de créer des vidéos
35:39qui ont enflammé la Belgique,
35:41et le reste de l'Europe.
35:43Oui, mais bon, quand même.
35:45Plus de 2 millions d'abonnés sur TikTok,
35:47plus de 1 million d'abonnés sur Instagram.
35:49Est-ce que ça a changé
35:51beaucoup de choses pour toi ?
35:53Oui, je suis là.
35:55S'il n'avait pas été là...
35:57Regarde Thomas, je ne pense pas qu'il ait 2 millions d'abonnés.
35:59Cherche bien.
36:01Figure-toi qu'ils sont bien cachés.
36:03Les héros sont très bien cachés.
36:05Quand je dis que je suis là,
36:07c'est parce que peut-être que je ne l'aurais pas fait sinon.
36:09D'accord, ça a été vraiment un booster.
36:11Je voulais voir
36:13si je pouvais faire rire les gens à distance
36:15avant de peut-être me vautrer
36:17sur des planches.
36:19Je me suis dit que je suis un peu plus légitime
36:21à essayer de faire ce que je veux faire depuis que je suis tout petit.
36:23Ça a été le déclencheur.
36:25Si tu avais à qualifier
36:27ton humour,
36:29ta façon d'être sur scène,
36:31tu pourrais te définir comment ?
36:33Un peu old school.
36:35Ancienne école.
36:37J'aime bien. J'ai des personnages.
36:39J'aime bouger.
36:41C'est ce que j'ai aimé chez toi quand je t'ai découvert sur scène
36:43il y a quelques mois.
36:45C'est vrai que tu crampes aussi des personnages.
36:47Tu es un peu foufou. On peut le dire.
36:49Un peu barré.
36:51Mais un gentil barré.
36:53Barré gentiment.
36:55Je prends.
36:57C'est un petit peu ce qu'on ressent.
36:59Deuxième extrait.
37:01Elle a quand même un bras incompréhensible
37:03et parle de cette chanteuse.
37:05D'ailleurs, il n'y a pas qu'elle aujourd'hui.
37:07La moto fait brim brim brim brim
37:09La moto fait brim brim brim brim
37:13Le canard fait coin à coin
37:15La vache fait meuh meuh
37:19Ou est-ce qu'elle sort cette magnifique phrase ?
37:23Elles sont sales
37:25Et tu hors de ma vue
37:27Bien sûr.
37:29Qui ne connait pas ici ce soir le verbe
37:31hors-tire ?
37:35Je hors, tu hors, il hors
37:37de nous. Hortons.
37:39Vous apprenez vite.
37:41Et alors on termine avec le Graal.
37:43Ma préférée. La crème de la crème.
37:45Ayanna Kamoura
37:47qui dans une de ses chansons dit
37:49Je crois que c'est
37:51l'heure ding dong
37:53Je crois que c'est
37:55l'heure ding dong
37:59C'est imagé.
38:01Vous vous imaginez si on parlait comme ça dans la vie de tous les jours ?
38:03Je crois que c'est cuit
38:05ting ting. Je crois que c'est bouché
38:07tnut nut. Je crois que c'est un chien
38:09waf waf. Je crois que c'est un chat miaou miaou. Je crois qu'elle fait
38:11pimpon. J'ai la chiasse prout prout.
38:13Et ça va bien ?
38:17Toujours en direct du Festival
38:19d'Avignon avec mes invités ce soir
38:21Victoria Pianasso
38:23Thomas Jeté
38:25et dans le vent
38:27Nicolas Lacroix
38:29demain qui démarre
38:31son spectacle au Théâtre du Paris
38:33mais il est l'heure pour l'instant d'accueillir
38:35notre chroniqueuse du jour
38:37Sud Radio
38:39en direct du Festival of
38:41Avignon, la minute jeune pépite
38:43avec la scène indépendante
38:45la minute jeune pépite
38:47la minute jeune pépite
38:49Charlotte Boisselier
38:51bonsoir. C'est ta
38:53première chronique. Absolument.
38:55Et c'est à toi. Allez c'est parti.
38:57Mon Avignon à moi est fort
38:59je continue mon rêve je revois des potes
39:01des moins potes mais ici la joie règne
39:03je joue mon one les jours impaires au Théâtre
39:05des Vents. Franchement c'est vraiment vraiment
39:07cool surtout quand il y a plein de gens.
39:09Lancé par Coralie Lascaux, chouchouté par
39:11Hélo Dippou, sans oublier mon Miche et Chris
39:13Dream Team malgré la crise. Au fait je vous
39:15ai pas dit je joue à 17h20 entre le goûter
39:17et l'apéro. Viens tu verras c'est bien
39:19Au début du Festival t'as la journée
39:21affichage. Là je peux te dire que ma technique a besoin
39:23d'un ajustage. Tu veux en mettre
39:25le plus possible pour être repéré. Au final
39:27t'es tellement à l'ouest que tu te fais piétiner
39:29Pendant mon Avignon à moi je
39:31tracte, je joue, je tracte, je joue
39:33c'est la guerre pour remplir du coup
39:35on boit des coups. Le tractage c'est un
39:37délire faut être en full confiance. Tu dis
39:39aux gens que tu vas les faire rire et en fait c'est la gênance
39:41ils disent pourquoi ils viendraient vous voir alors
39:43qu'il y en a plein d'autres. Tu essaies de trouver un bête
39:45de truc et à chaque fois tu te vautres
39:47Mon Avignon à moi est vraiment cool, je vois
39:49des spectacles, des rues, il fait beau et en plus je vis
39:51ma passion. Parfois c'est quand même un
39:53peu les boules, je suis moins canon que sur mon affiche
39:55faut vraiment que je fasse attention
39:57Mon Avignon à moi est vraiment cool, je fais
39:59des rencontres, je m'éclate, on est en full
40:01émotion. Parfois c'est quand même un peu
40:03les boules, le reste des sièges vivent dans ma salle
40:05va falloir se bouger le fion, va falloir
40:07se bouger le fion, va falloir
40:09se bouger le fion
40:11Bravo Charlotte Boisselier
40:13Merci
40:15Génial, jolie. Voilà, Charlotte
40:17qu'on retrouve au théâtre des vents
40:19en face sous les jours
40:21non, impaires. Jours impaires
40:23à 17h20
40:25Mes amis, il va falloir se quitter
40:27Oh non, quel tristeur
40:29Sud Radio en direct du festival
40:31OFF d'Avignon
40:33La Minute Calibre
40:35Ouh
40:37Non, je me dis que
40:39dans ces moments un petit peu tendus, un petit peu
40:41hostiles, c'était le moment de
40:43se faire plaisir entre nous et justement
40:45d'apporter un petit peu de bonheur peut-être à des amis
40:47qu'on a autour de nous
40:49et c'est l'occasion peut-être
40:51de parler de spectacles d'amis
40:53Nicolas. J'ai pas d'amis mais je vais aller en conseiller
40:57Oh la tristesse du gars
40:59Non, je peux vous conseiller Laura Calu
41:01au Paris, ou Manon Lepam
41:03compatriote belge. J'en ai dit deux, pardon
41:05Non, c'est bien
41:07Deux spectacles pour Nicolas Lacroix
41:09Charlotte. Moi je repose
41:11William Pilet au Théâtre des Vents aussi à 16h
41:13et Thibaut Agoston
41:15moi aussi j'en dis deux, je suis une malade. Je vais aller les voir aussi
41:17à 17h20, les Jours impaires
41:19au Théâtre des Vents aussi. Et Victoria ?
41:21Moi ? Waouh !
41:23A vous les studios. Il y a toujours le ministère
41:25Moi je vous conseille, moi je vais être
41:27dingue, je vais en dire trois. Je vais vous dire
41:29Thibaut Bua à la Marelle des Teinturiers
41:31Je vais vous dire Pierre Emono
41:33à la Tâche d'encre et Amandine Lourdel
41:35au Théâtre des Vents. Allez les voir tous les trois, c'est vraiment top
41:37Moi je vais respecter la consigne
41:39Je vais dire un spectacle Marc Ouger
41:41Toulousain, 18h15
41:43à la Comédie d'Avignon
41:45C'est formidable. Merci beaucoup d'avoir été
41:47nos deuxièmes
41:49invités, enfin un peu plus
41:51puisqu'hier on n'était que deux
41:53Je vous donne rendez-vous demain sur l'antenne
41:55de Sud Radio. On va simplement rappeler
41:57que Victoria joue
41:59à la Comédie d'Avignon jusqu'au 21 juillet
42:0115h30. Notre ami Thomas
42:03j'étais à l'Albatros
42:05à 12h40 et Nicolas
42:07Lacroix à 18h10
42:09au Théâtre Le Paris
42:11Je tiens à remercier également
42:13toutes les équipes de Sud Radio, notre réalisateur
42:15qui est à Paris et puis
42:17Nils, Manu et toute l'équipe. Merci
42:19mille fois et merci aussi à la scène indépendante
42:21à demain. Merci à toi