Violences dans la campagne: "Cette montée de l'éventuel péril du FN est responsable de ce climat de haine", déclare Bruno Belin, sénateur LR

  • il y a 3 mois
Plusieurs élus et militants ont été agressés pendant qu'ils faisaient campagne pour le second tour des législatives. Bruno Belin, sénateur apparenté LR de la Vienne était l'invité de l'Aprem info et a réagi à ces agressions.

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Transcription
00:00Cette montée de l'éventuel péril FN est évidemment responsable de ce climat de haine.
00:07Il reste 48 heures. Je crois qu'il faut que dans les 48 heures qui viennent,
00:11raison garder, continuer à expliquer les enjeux, continuer à faire de la pédagogie sur les programmes.
00:18C'est ça qui compte. C'est l'avenir de notre pays qui est en jeu dans les 48 heures qui viennent.
00:24Plutôt consacrer notre énergie à expliquer plutôt qu'à combattre tel que certains l'ont fait sur certaines circonscriptions.
00:33Faire de la pédagogie. Il est encore temps aujourd'hui de faire de la pédagogie.
00:36On sait que la campagne officielle cesse dans quelques heures.
00:39Ce sera demain, en fin de journée, demain soir. Aujourd'hui, la pédagogie, c'est encore nécessaire ?
00:45C'est plus nécessaire que jamais parce que vous savez très bien,
00:49il y a un certain nombre de campagnes électorales derrière moi, que des fois les gens choisissent au dernier moment, dans l'isoloir.
00:56Il faut expliquer les enjeux jusqu'à samedi, jusqu'à vendredi soir sur le temps officiel,
01:03autour de soi évidemment, dans nos sphères privées tant qu'on le pourra.
01:07C'est essentiel parce qu'il y a des vraies choses qui peuvent diviser.
01:12Regardez le soutien de Moscou qui apparaît aujourd'hui.
01:16C'est quand même quelque chose d'hallucinant.
01:19Et puis dans les programmes, il y a des choses aussi qui seraient contraires à l'intérêt de la France.
01:24Donc ça, il faut continuer à expliquer.
01:26Et puis expliquer ce qu'il pourrait rassembler demain un gouvernement de force républicaine.
01:30Les vrais enjeux parce que ça, on n'en parle pas.
01:32Les enjeux de santé, d'accès à la santé, des enjeux de l'école.
01:35Qu'est-ce que l'école demain ? Les enjeux de sécurité, de finance, d'équilibre des comptes sociaux.
01:41Tout ça, ce sont des sujets qui sont essentiels parce que c'est la vraie vie quotidienne
01:45qui doit reprendre et qui va reprendre lundi.
01:47– Et justement, est-ce que ces faits de violence,
01:49puisqu'on en parle parce que ce n'est pas évidemment anodin,
01:51a de nombreuses réactions, notamment du Premier ministre,
01:53on l'entendra dans quelques instants.
01:55Est-ce que ces faits de violence par endroits
01:57peuvent occulter finalement ce travail de pédagogie ?
02:01– Je crois qu'ils sont minoritaires.
02:03Et heureusement, je crois qu'ils sont minoritaires.
02:05Et donc, voilà, c'est normal que vous en parliez.
02:10C'est normal de les avoir évidemment en tête.
02:13Ils sont ultra minoritaires.
02:15Les 500 circonscriptions qui sont concernées par l'élection de dimanche,
02:19le débat a lieu, on l'a bien vu avec les désistements.
02:22On a bien vu qu'il y avait des vrais enjeux dont chacun avait la pleine conscience.
02:27Et il faut continuer, voilà.
02:29Et quels sont les enjeux de lundi pour la France ?
02:31Quels sont les enjeux d'accès à la santé, de sécurité, d'école,
02:34d'énergie, d'indépendance d'énergie ?
02:36Tous ces enjeux.
02:38Quelles propositions les uns et les autres peuvent faire
02:41pour que demain la France se projette à l'avenir ?

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