Les tractations à tous les étages se poursuivent ce mardi 9 juillet deux jours après les résultats des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée nationale, où les députés de gauche, en quête d'un consensus au sein du Nouveau Front populaire pour gouverner, débarquent en force. Le sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, était l'invité de BFMTV ce mardi soir.
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00:00Xavier Bertrand va dans le même sens que l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, est-ce que vous aussi vous y êtes favorable, Bruno Retailleau ?
00:07Non je n'y suis pas favorable, j'ai eu une très longue réunion de groupe ce matin au Sénat qui a duré deux heures et demie
00:13où j'ai posé des questions pour savoir si l'on devait faire un accord avec une coalition etc.
00:19et la très très grande majorité des sénateurs ont dit non.
00:22Pourquoi ? Pour plusieurs raisons.
00:24La première raison c'est que nos candidats et nous avec eux, derrière eux, à côté d'eux, nous avons mené une campagne sur une ligne qui était claire.
00:33Une ligne d'indépendance, d'autonomie.
00:35Nous avons d'ailleurs refusé de façon très très nette, très très claire, l'embardée très personnelle d'Eric Ciotti vis-à-vis du Rassemblement National.
00:43Et nous avons proclamé cette volonté d'indépendance.
00:46Cette indépendance elle vaut vis-à-vis du Rassemblement National, elle vaut aussi vis-à-vis du pouvoir.
00:52Je veux ajouter par ailleurs que je pense qu'Edouard Philippe connaît l'arithmétique, y compris démocratique,
01:00et qu'un bloc à 220 n'atteint pas la majorité absolue de 289.
01:06Non, mais sauf qu'Emmanuel Macron va choisir la plus grande force, la plus grande coalition.
01:11Et en l'occurrence 220 est plus importante que le Nouveau Front Populaire à 182.
01:15Le Front Populaire, j'écoutais Mme Taudelier qui était il y a quelques instants ici, sont-ils vraiment unis ?
01:22Ils n'arrivent pas à donner un nom de Premier ministre et ils sont associés avec un parti, LFI, qui pour moi est en dehors du champ républicain.