• il y a 5 mois
Les tractations à tous les étages se poursuivent ce mardi 9 juillet deux jours après les résultats des législatives qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire à l'Assemblée nationale, où les députés de gauche, en quête d'un consensus au sein du Nouveau Front populaire pour gouverner, débarquent en force. Le sénateur de la Vendée et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, était l'invité de BFMTV ce mardi soir.

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Transcription
00:00On a eu deux informations qui nous sont parvenues aujourd'hui.
00:02Information du service politique de BFMTV, Alexis Cuvier, qui nous dit que cet après-midi les députés LR réélus se sont réunis
00:10et que l'idée d'un pacte législatif avec le gouvernement a été évoquée lors de ces échanges, en présence donc de ces députés.
00:17L'idée ce serait de proposer une dizaine de textes sur la sécurité, sur l'immigration, sans qu'il y ait de participation à un gouvernement.
00:24Et dans le même temps, on apprend que demain, il y a une réunion entre 30 et 40 députés élus avec l'étiquette Les Républicains
00:31qui vont se réunir pour désigner leur président de groupe en la personne de Laurent Wauquiez.
00:36Ce sont les mêmes, non mais ce sont les mêmes.
00:38Donc ce sont les mêmes, on est d'accord.
00:39Et sont-ils sur la même ligne que vous en ce qui concerne cette coalition dont on parle ce soir ?
00:44Ils sont absolument sur la ligne d'indépendance. Ils sont absolument sur une ligne d'autonomie.
00:50Mais on ne veut pas bloquer le pays. Que disent-ils ?
00:52Ils disent que si le gouvernement...
00:55Alors évidemment, le préalable pour nous, c'est de ne pas nommer un premier ministre de gauche,
00:59pour les raisons que je viens de vous expliciter rapidement parce que vous m'avez coupé.
01:02Mais simplement, nous, ce que l'on veut, c'est de ne pas bloquer le pays.
01:06On aura une boussole.
01:07Notre boussole, c'est nos convictions.
01:08La politique, c'est quand même les convictions.
01:10Mais c'est aussi l'intérêt supérieur de la nation.
01:13C'est-à-dire très concrètement que s'il y a des textes qui vont dans le sens de l'intérêt général,
01:18pourquoi est-ce qu'on ne les voterait pas ?
01:19Je vais au-delà.
01:20Nous ferons nous-mêmes des propositions.
01:22Par exemple, avec la loi immigration,
01:25qui a été censurée par le Conseil constitutionnel avec cet article des cavaliers législatifs.
01:30Mais on pourrait parfaitement concevoir qu'on remette sur le tapis ce texte-là
01:36à travers une proposition de loi et donc qu'on échapperait à l'article 45.
01:40Pardon, je ne veux pas faire...
01:41D'où le terme de pacte législatif, c'est ça ?
01:44Il n'y a pas de pacte ou d'accord.
01:46Simplement, on sera dans une attitude qui sera non plus d'opposition d'intérêt général.
01:54Une opposition d'intérêt général,
01:57c'est d'ailleurs ce que le Sénat a pratiqué très largement ces dernières années,
02:01où on amendait des textes, on rejetait les textes mauvais
02:04et on pouvait voter nos propres textes.

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