Christian Prouteau : «Dans un corps électoral, on a les ultras d’une manière générale aux extrêmes»

  • il y a 3 mois
30 000 policiers et gendarmes sont mobilisés pour ce jour de second tour des élections. Christian Prouteau, fondateur du GIGN, réagit : «Dans un corps électoral, on a les ultras d’une manière générale aux extrêmes». 

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Transcription
00:00Il faut quand même se dire qu'un corps électoral, c'est important, et que dans ce corps électoral, vous avez les ultras, en particulier, ou plutôt...
00:08On va me dire que peut-être c'est pas toujours vrai, mais d'une manière générale, au niveau des extrêmes. Parce que plus vous êtes persuadés que ce que vous défendez
00:16comme avis, comme idée est la meilleure, plus vous avez tendance à pouvoir penser que plutôt que de faire un échange verbal, on peut faire un échange à coup de pied.
00:26Donc on a, aux extrêmes, la possibilité de vouloir manifester son mécontentement, et toujours à peu près dans la même proportion. C'est la même chose au niveau
00:37des zones humides, quand il s'agit de dire qu'il faut sauver les grenouilles, ou quand c'est pour les bassines, parce qu'on trouve que l'eau doit s'infiltrer et non pas être retenue.
00:49Donc il y a ces ultras qui, souvent, sont les mêmes que par rapport aux zones humides et tout, parce qu'ils participent au collage. Ils font partie des militants extrêmes
01:02de certains partis qui portent le même nom et qui profitent soit des collages... Ça a toujours existé. Mais effectivement, là, ça peut peut-être se déclencher.
01:15Moi, j'ai plutôt été agréablement surpris la semaine dernière. Je trouvais que c'était plutôt calme. Je suis pas persuadé que la mobilisation va pouvoir se faire
01:26d'une manière de désordre. Il va y avoir des manifestations sûrement dites entre guillemets « spontanées » pour manifester sa désapprobation ou son approbation
01:38suivant le camp qui sera devant ou qui sera pas devant alors qu'il l'espérait.
01:42Oui.

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