Dominique Langlois (Interbev) : « La demande croissante de l’Asie et du maghreb offre d’importantes opportunités pour les éleveurs français »

  • il y a 2 mois
Viande bovine

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00:00En quoi l'export, aujourd'hui, est un débouché d'avenir pour la viande française, pour les jeunes bovins, notamment ?
00:14Écoutez, d'abord, il faut peut-être donner un peu une explication. Le monde bouge, a bougé depuis un an.
00:20Baisse des exportations de l'Amérique du Sud, baisse des exportations australiennes, baisse des exportations américaines,
00:26explosion de la demande asiatique, explosion des pays du Moyen-Orient avec le printemps arabe.
00:32Donc une demande de viande est considérable. Effectivement, nous avons des atouts en France, en particulier avec les jeunes bovins,
00:38puisque c'est une viande qui n'est pratiquement pas consommée en France, qui convient parfaitement sur ces marchés.
00:43Nous avons l'exemple de la Turquie depuis novembre, où nous réalisons des volumes très importants.
00:47Donc nous avons devant nous des marchés en formidable expansion. Et je crois que là, nous avons des atouts pour la filière
00:52considérables à relever, qui permettront d'avoir des prix plus rémunérateurs pour les éleveurs et surtout d'une activité industrielle plus importante.
01:01Le printemps arabe aussi fait bouger les choses. Est-ce qu'il y a des débouchés qui peuvent s'ouvrir à ce niveau-là du côté des pays arabes ?
01:10Tout à fait. Les pays arabes... Traditionnellement, d'ailleurs, la France était exportatrice jusqu'en 1990 sur ces pays.
01:14Bon, il y a eu des problèmes de suppression des institutions, les crises de la vache folle.
01:18Mais l'ouverture de ces pays à l'extérieur, au monde extérieur, font qu'effectivement, ces populations souhaitent consommer, et en particulier consommer du bœuf.
01:25Donc là aussi, nous avons des opportunités très importantes.
01:28En termes de prix, pour les consommateurs français, est-ce que ça peut avoir un impact, ce développement de ces nouveaux débouchés ?
01:35Indirectement, oui, parce que forcément que si une demande est beaucoup plus importante sur le marché export,
01:40l'ensemble des prix sont tirés par le haut. Mais on n'est pas sous les mêmes catégories.
01:43Le jeûne de bovin n'est pas consommé en France, donc l'impact doit être limité, et ramené à la portion, ça reste quelques centimes.
01:51On va rester sur des exportations essentiellement d'animaux vivants et de carcasses.
01:56Est-ce que la viande peut être exportée ? Est-ce qu'on peut trouver des débouchés de viande ?
02:03Alors, il y a tous les débouchés. Il y a les pays qui importent des animaux vivants,
02:07des pays qui importent de la viande, en carcasse ou en muscle.
02:09Nous, bien sûr, en tant qu'industriels, nous souhaitons exporter le plus possible en viande ou en carcasse,
02:14mais certains pays n'achèteront pas de viande, donc il y a de la place pour les deux marchés.
02:18À nous de bien y répondre, et de le faire avec l'intelligence, avec l'ensemble des maillots de la filière.
02:24C'est ce à quoi s'emploie l'interprofession bovine.
02:27Le GIE Export est là aussi pour trouver de nouveaux débouchés. Est-ce qu'il peut remplir cette mission ?
02:34C'est son rôle, et j'espère que dans les semaines qui viennent, il pourra démontrer son efficacité.
02:39Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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