Travail du sol
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00:00Bonjour et bienvenue à tous pour ce nouveau reportage de l'Internet Web TV, nous sommes
00:10sur le plateau télé au CIMA et ensemble nous allons parler travail du sol. Je suis
00:14en compagnie de Pierre-Arnaud Noiret, directeur responsable commercial France pour Gridplanes.
00:20Pierre-Arnaud, bonjour. Bonjour. Alors sur le stand de Gridplanes, on voit qu'une stratégie
00:26est mise en avant, le vertical tillage, qu'est-ce que c'est ? On a essayé d'introduire cette
00:33nouvelle thématique qui est le vertical tillage. L'idée étant, comme le dit très bien la
00:39brochure, de faire tomber les barrières pour augmenter les rendements. Donc essayer de
00:43faire en sorte qu'on travaille notre sol le plus verticalement possible afin que la plante
00:49n'ait pas de limites dans son développement. Essayer d'avoir une profondeur d'enracinement
00:54maximale pour que les racines puissent vraiment exploiter le potentiel du sol. Alors dans
00:59ce contexte, est-ce qu'il y a un intérêt agronomique à combiner dents et disques sur
01:03les outils de travail du sol ? Alors l'idée évidemment étant de combiner les outils
01:09pour la partie agronomique, c'est-à-dire d'éviter agronomiquement le mélange du sol,
01:14d'éviter d'aller travailler avec une dent à 25 cm qui va avoir tendance à bouleverser
01:19mais plutôt choisir des outils capables d'une part de travailler en profondeur sans bouleverser
01:24la structure, c'est-à-dire je m'arrête finalement à lever le sol et à le reposer, et avoir
01:30en surface des outils à disques qui vont nous travailler les 5-10 premiers centimètres
01:35de terre pour faire le lit de semences, mais sans pour autant mélanger l'ensemble de la
01:40structure du sol. A côté de cet intérêt agronomique, est-ce qu'il y a aussi un intérêt
01:46ou un facteur favorable d'un point de vue économique ou logistique ? Alors je dirais
01:50même qu'avant la partie agronomique, l'intérêt économique est encore plus important, on
01:55sait qu'aujourd'hui les marchés ne sont pas toujours évidents, l'objectif c'est d'essayer
02:00de faire en sorte que ça nous coûte le moins cher possible à implanter une culture, on
02:05va dire que le premier argent pas dépensé, les premiers sous non dépensés sont les
02:09premiers gagnés, et justement dans ces techniques là, l'intérêt il est que plutôt que de
02:14passer en conventionnel sur du labour rotatif où on est souvent à des coûts de 120-130
02:20euros de l'hectare pour des débits de chantier de moins de 2 hectares à l'heure, de l'autre
02:25côté on va passer sur des coûts entre 50 et 60 euros de l'hectare pour le double de
02:31débit de chantier. Donc ça permet non seulement d'intervenir beaucoup plus vite, mais ça
02:36permet également à certains de nos clients qui ont des exploitations de 3-400 hectares
02:41de pouvoir gérer leur exploitation tout seul sans avoir un ou deux chauffeurs pour
02:46conduire les différents tracteurs.
02:47Pierre-Arnaud Noiret, merci beaucoup. Je vous invite à retrouver toutes les autres
02:52interviews et les nouveautés dans le domaine du travail du sol dans notre dossier spécial
02:55CIMA sur Ternet.fr. Merci, à bientôt.
02:58Merci.