Avec Cyrielle Stadler et Caroline Delage
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PersonnesTranscription
00:00Sud Radio Média, Thierry Guerrier, Gilles Gansman.
00:06Bonjour à toutes et à tous, ravis de vous retrouver ce matin pour Sud Radio Média.
00:10Dans quelques instants, on est fait avec Gilles Gansman.
00:12Et puis, dans 45 minutes, bonjour Gilles,
00:15eh bien, ce sera Mettez-vous d'accord avec nos quatre chroniqueurs.
00:18Mais d'abord, les médias et leurs atouts.
00:21Grâce à vous, Gilles, nous recevons ce matin celle qui va incarner l'info de M6 pour l'été.
00:27Cyriel Stadler, bonjour Cyriel.
00:29Bonjour Thierry, bonjour Gilles, bonjour à tous.
00:31Du terrain au plateau, on va voir ça.
00:36C'est une très jolie métamorphose et vous étiez déjà rentré dans le vice-duché.
00:39Thierry, est-ce que quand on fait l'été sur M6, on prend les vacances avant ou après ?
00:44On prend les vacances un peu avant et un peu après.
00:46Vous avez été où ?
00:47Là, j'ai été rejoindre mes parents en Corse.
00:50Donc, je peux rentrer dimanche.
00:51Ah, vous êtes corse ?
00:52Oui, Stadler, c'est un nom corse, c'est flammant.
00:55Mes parents habitent en Corse depuis dix ans.
00:58Est-ce qu'on est évidemment beaucoup plus médiatisé ?
01:01Comment on se prépare à la médiatisation ?
01:04Pour être honnête, je ne me prépare pas tellement à la médiatisation.
01:09Je me concentre surtout, là pour l'instant, sur les journaux et comment essayer de bien les incarner.
01:14C'est super parce que vous allez être encore plus spontanée avec nous
01:17si vous n'avez pas préparé spécifiquement l'interview.
01:19Tout à fait, complètement.
01:21C'est génial, bravo.
01:22Mais pourquoi avoir choisi alors cet invité ce matin, Gilles ?
01:27Parce qu'il y a des qualités particulières avant qu'on vienne au zapping ?
01:30Oui, parce que simplement, les visages de l'été...
01:34L'été, c'est là où on fait le plus d'audience, en tout cas sur les journaux.
01:38Les journaux d'été sont très regardés par les Français
01:41et les visages et les incarnations sont aussi regardés.
01:44Surtout que vous, vous allez être au 19h45.
01:47Donc, c'est juste avant de prendre l'apéro au camping et passer la soirée.
01:52On regarde les derniers news.
01:53Non, mais c'est vrai.
01:54Joker de Xavier Demoulin, le 19h45, c'est à l'ébrissime.
01:58Evidemment, d'M6.
01:59Vous ne m'en voudrez pas et vous ne me traiterez pas d'antiféministe
02:02si je dis que c'est un joli visage de l'été ?
02:04Ah non, pas du tout.
02:05Je prends ça comme un compliment.
02:07Alors, auparavant, Gilles, votre science des médias,
02:11c'est le zapping Sud Radio.
02:13Vous avez regardé ITV, la télé, hier soir pour nous.
02:17Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:21Evidemment, avec une élection sans gagnant ou presque,
02:24hier, c'était débat à gogo et invectif dans les médias.
02:28Oui, c'est moi qui ai gagné.
02:29Non, c'est moi.
02:30Eh, t'as pas vu ton score, hein ?
02:32Mais hier, sur BFM, ce qui a choqué, c'est Rokhaya Diallo
02:36qui a trouvé que sur la photo de la France Insoumise,
02:39la lumière était un peu trop blanche.
02:41Elle a sous-entendu que sur la photo des Insoumis,
02:44il y avait trop de blanc.
02:46Elle s'apprêtait à interpeller sur ce sujet Manuel Bompard,
02:49présent sur le plateau, mais furieux des propos de Rokhaya Diallo,
02:53l'avocat Charles Consigny ne lui en a pas laissé l'occasion
02:56d'en parler à Manuel Bompard.
02:58La première photo de famille du nouveau Front Populaire,
03:00qui à mon avis...
03:01Elle m'a un peu éblouie.
03:02Ouais, mais moi aussi.
03:03Donc, je suis d'accord avec vous.
03:05C'est pas une approche racialiste des choses,
03:07la photo m'a éblouie.
03:08Non, c'est une approche...
03:09Il y avait trop de blanc.
03:10Je peux répondre à rien, non ?
03:11Non, il n'y avait pas de personne non-blanche.
03:12Il y avait trop de blanc.
03:13C'est une nuance intéressante.
03:14Oui, c'est intéressant.
03:15Vous imaginez quelqu'un qui dirait qu'il y a trop de noir sur une photo ?
03:18Non, mais...
03:19Mais vous l'imaginez ?
03:20Vous savez ce que c'est la justice ?
03:23Mais c'est honteux d'entendre parler d'anti-racisme, c'est honteux.
03:27Mais c'est du racisme ce que vous faites.
03:28Oh, pauvre petit chien.
03:29Charles Consigny est victime de racisme anti-blanc.
03:32Absolument, absolument.
03:33De la part de Manuel Diallo.
03:34Il est absolument torturé par le racisme anti-blanc
03:36et que vous avez perdu l'opportunité.
03:38Oui, ça me choque un peu.
03:39Quand j'entends qu'une photo...
03:41Quand j'entends qu'une photo...
03:42Ok, laissez-le répondre.
03:44Excusez-moi, c'est un langage racialiste, raciste.
03:48Dire une photo, oui, dire une photo, ça m'éblouit.
03:51Je trouve ça très choquant, je suis désolé.
03:53Mais oui, c'est du racisme.
03:54Je vais terminer la phrase.
03:56Ce que je veux dire, c'est que c'est important que les personnes
03:58qui sont françaises et qui sont non-blanches soient représentées...
04:00Oui, c'est juriste qui vous...
04:03C'était sur quelle chaîne ?
04:05C'était sur BFM.
04:06C'est délirant.
04:07Vous voulez réagir là-dessus ?
04:10Je suis effaré qu'on puisse juger de la qualité d'un débat
04:14à l'aune du poids des couleurs.
04:16C'est absolument anti-républicain.
04:18Vous regardez les chaînes Info ?
04:20De temps en temps, oui.
04:21C'est quelque chose qui vous tenterait, d'aller sur une chaîne Info ?
04:24Pas pour l'instant.
04:25Vraiment, j'ai commencé ma carrière à M6.
04:29Je suis très attachée à la chaîne, donc pour l'instant...
04:32Mais est-ce que c'est pas frustrant d'être devant un fond vert
04:35et annoncer les news quand on est journaliste ?
04:39Vous avez peut-être envie de faire des interviews.
04:41Sur M6, vous avez reçu certains politiques.
04:43Mais est-ce que, justement, c'est une partie un peu congrue
04:47de l'Info qu'il y a sur M6 ?
04:50Présenter ? Présenter le journal ?
04:52Non, que vous n'ayez pas beaucoup d'invités
04:54ou de débats ou de choses comme ça.
04:56Est-ce que c'est pas un peu frustrant ?
04:58Non, parce que le 1945 est un journal.
05:02Donc certes, on a des invités,
05:04on fait des soirées électorales,
05:06on a des invités cinéma aussi.
05:08On a reçu notamment Pierre Ninet pour le conte de Montecristo.
05:13Donc non, nous avons des invités.
05:15Et puis on a de l'information, quand même,
05:18avec tous les formats qu'on a.
05:20On a des sujets, on a des chroniques.
05:22Et c'est justement ça, je pense, aussi,
05:24qui fait que les Français qui regardent M6
05:27aiment le journal.
05:29Et s'ils veulent aller voir du débat,
05:31ils peuvent aller sur une autre chaîne.
05:33Dans la tradition que j'ai bien connue
05:35des chaînes de télévision,
05:38les grandes chaînes de la TNT,
05:40ou du Herdien,
05:42ou les chaînes d'Infocontinu, par exemple,
05:45les présentatrices ou les présentateurs,
05:48pas uniquement de l'été,
05:50souvent des journaux,
05:52étaient souvent des gens un peu formatés
05:54dans ce sillon,
05:56sans forcément avoir du terrain.
05:58Ce qui est intéressant avec vous, Cyriel Stadler,
06:00c'est que vous, vous avez une carrière déjà très complète.
06:02D'abord, ça fait une quinzaine d'années que vous êtes à M6,
06:04même si vous êtes très jeune encore.
06:07Mais vous avez une carrière de terrain,
06:09une carrière de présentatrice en région,
06:11donc les régions c'est très très important,
06:13Bordeaux, Toulouse,
06:15et puis une carrière aussi de cadre,
06:17de patron, de chef,
06:19puisque les news, comme on dit,
06:21dans la rédaction nationale,
06:23vous les dirigez depuis un certain temps.
06:25Je suis chef de pôle,
06:27et j'ai dans mon équipe 7 personnes.
06:29Donc vous avez une vision complète
06:31de l'actualité,
06:33à travers les différentes données,
06:35de l'actualité,
06:37les différentes façons de la traiter,
06:39le terrain notamment, c'est fondamental.
06:41Qu'est-ce que vous avez préféré
06:43dans tout ça, au fond, aujourd'hui ?
06:45Quand j'étais petite,
06:47quand j'étais enfant, effectivement,
06:49je rêvais d'être
06:51grand reporter.
06:53J'ai fait énormément de terrain pour M6,
06:55mon premier terrain pour M6,
06:57mon premier terrain de guerre pour M6
06:59était le début de la guerre au Mali
07:01en 2013,
07:04avec l'opération Serval,
07:06et puis ensuite, j'ai continué à faire
07:08du terrain de guerre,
07:10la place Maïdan, en Ukraine,
07:12en 2014, j'ai été aussi
07:14sur la bataille de Mossoul,
07:16notamment,
07:18j'ai été au Nigeria, Boko Haram,
07:20en Libye, à la mort de...
07:22Votre souvenir le plus frappant, c'est quoi ?
07:24Ah, mon souvenir le plus frappant,
07:26c'est...
07:28c'est dur.
07:30Il y en a deux, en fait.
07:33On est sur la place Maïdan,
07:35le 20 février 2014,
07:37et on est au milieu,
07:39en Ukraine, à Kiev,
07:41quand il y a 50 morts.
07:43Et l'un des souvenirs les plus
07:45marquants aussi pour moi, qui est beaucoup plus souriant,
07:47c'est en Russie,
07:49je suis à Moscou, lorsque la France
07:51devient championne du monde,
07:53je n'avais jamais vu
07:55autant d'hommes pleurer au mètre carré.
07:59Beaucoup plus émouvant.
08:01On reprend le zapping.
08:03Dans cet avou, Dominique Regnier,
08:05vous savez qu'elle est prof à Sciences Po,
08:07époditeologue, doute vraiment
08:09sur le fait que le Front Populaire
08:11explose en plein vol face à la réalité.
08:13C'était hier, dans cet avou.
08:15Le nouveau Front Populaire est une idée ingénieuse,
08:17fabriquée dans la précipitation
08:19de la dissolution, donc ça c'était
08:21normal, que ça aille vite et que ce soit un peu improvisé.
08:23Maintenant, je la crois artificielle
08:25et j'imagine qu'elle ne tiendra pas
08:27sur des sujets comme la sécurité, l'immigration
08:30ou autre, ça ne marchera pas. Sur des sujets économiques
08:32ce sera compliqué et même
08:34si au centre il y a encore
08:36de beaux restes en quelque sorte,
08:38il n'y a pas assez pour avoir
08:40une majorité d'abord relativement
08:42solide, même relative
08:44et une doctrine pour développer un programme.
08:46Donc je pense que les Français vont faire
08:48une expérience, moi je crois
08:50qu'ils ne vont pas l'aimer et que ce sera
08:52une aubaine pour ceux qui sont restés en dehors.
08:54Evidemment, on reviendrait
08:56avec vos débatteurs Thierry sur ce
08:58sujet. Et notamment le programme
09:00économique. Et oui,
09:02c'est la rentrée pour Fanfan.
09:04Et oui, aujourd'hui François Hollande
09:06ira à l'Assemblée, je pense que ce sera
09:08couvert par M6, chercher son
09:10petit pack avec sa petite écharpe, sa cocarde
09:12et tout et tout, son petit sac.
09:14Mais un ancien président qui retourne à la députation,
09:16ce n'est pas une première.
09:18Il y avait déjà eu Valéry Giscard d'Estaing,
09:20écoutez cet archive.
09:22C'est au volant de sa célèbre 505
09:24verte immatriculée dans le Puy-de-Dôme que
09:27Valéry Giscard d'Estaing est entré côté présidence
09:29à l'Assemblée Nationale.
09:31C'est le président pas trop ému pour cette rentrée ?
09:33Ses impressions, voire ses confidences, Valéry Giscard d'Estaing
09:35les réservera en exclusivité à ses amis de l'opposition
09:37avec une primeuvre marquée pour Jacques Chirac.
09:39Dans l'hémicycle, le parlementaire
09:41Auvergnat a été installé à la droite de Jean-Claude Godin
09:43juste devant Raymond Barre.
09:45Le président Louis Mermaz adressera
09:47ses salutations au nouveau député
09:49qui sera ensuite chaleureusement applaudi
09:51par les parlementaires UDF et
09:53RPR réunis, un symbole que
09:55chacun voudrait, on s'en doute, beaucoup plus que le circonstant.
09:57C'est incroyable !
09:59C'est incroyable !
10:01Bravo de l'avoir ressorti,
10:03c'est pas mal.
10:05C'est grâce à Pierre Lescure dans cet avou
10:07hier qu'il l'a ressorti. Je ne suis pas sûr
10:09que François Hollande ait le même accueil
10:11que Valéry Giscard d'Estaing. Avec cette petite auto verte.
10:13Exactement.
10:15Mais quoi ? Thibaut Hinchep ?
10:17Vous connaissez Thibaut Hinchep ?
10:19Vous connaissez Thibaut Hinchep ?
10:21Un musclé comme ça...
10:23C'est le premier youtubeur de France.
10:25Il n'avait pas donné de consigne de vote
10:27sur l'élection. Heureusement,
10:29il vient de le faire après l'élection.
10:31C'est un peu tard.
10:33Mais il avait des raisons.
10:35Je vais boire un verre saveur larmes de
10:37fachos et seum de Thibaut.
10:39Voilà le type de message que j'ai reçu hier soir suite aux élections
10:41législatives. Beaucoup trop de personnes sont
10:43persuadées de savoir pour qui je vote. Maintenant que les élections
10:45sont terminées, je peux vous dire pour qui j'ai voté
10:47sans vous influencer. J'ai voté ensemble.
10:49En revanche, je ne me permettrai jamais de juger le vote
10:51de qui que ce soit. Vous êtes libres et responsables
10:53de vos votes. En tant que premier youtubeur de France,
10:55tout le monde voulait savoir pour qui j'allais voter.
10:57Et tout le monde souhaitait connaître ma consigne de vote.
10:59Mais je n'ai jamais rien dit car j'estime que je n'ai pas
11:01influencé le vote de qui que ce soit.
11:03C'est un influenceur.
11:05Il osait pas le dire.
11:07C'est un influenceur qui ne veut pas influencer. C'est un peu
11:09Taylor Swift à l'envers. Elle veut
11:11influencer le vote par rapport à
11:13Trump. C'était une forme de respect. C'est ça qu'il veut nous dire.
11:15Voilà. Vous êtes
11:17du même avis que le réalisateur John.
11:19Alors aujourd'hui, c'est
11:21l'anniversaire de, vous savez
11:23ou pas Sylvie,
11:25de Pierre Perret. Vous savez qu'il agit là ?
11:27Pierre Perret, vous connaissez ?
11:29Bien sûr que je connais Pierre Perret. Mais oui.
11:31Mais oui.
11:33Vous allez me dire ?
11:3590 ans.
11:37Ah oui, j'aurais dit 85. J'allais dire 86.
11:39Il fait de ses 90 ans.
11:41Et évidemment, suite à ce que je vous ai diffusé
11:43en premier son, on pouvait
11:45peut-être le lier à l'actualité.
11:47Je vous ai mis un extrait de Lili.
11:49On la trouvait plutôt jolie, Lili.
11:51Elle arrivait
11:53des Somalies, Lili.
11:55Dans un bateau plein
11:57d'émigrés, qui venaient tous de leur
11:59plein gré, vider les poubelles à Paris.
12:05Magnifique Pierre Perret. Alors
12:07Lili, c'est pas votre surnom,
12:09Siriel Stadler. Vous êtes donc
12:11le joker de l'été. Pour l'info, sur M6,
12:13on va retrouver dans quelques instants. Merci pour le zapping
12:15Gilles Gansman.
12:17Une petite pause de pub et puis on se retrouve sur Sud Radio
12:19pour Sud Radio Média.
12:21Dans un instant avec Siriel Stadler.
12:23Le sourire de l'été.
12:25Pour l'info, à la place de Xavier Demoulin,
12:27à 19h45 sur M6.
12:29Mais d'abord, la pub.
12:35Oui, on est avec Gilles Gansman,
12:37Thierry Guerrier, pour vous accueillir
12:39sur Sud Radio. Siriel Stadler,
12:41vous êtes le visage de l'info
12:43du 19h45 M6
12:45à la place de Xavier Demoulin, pendant l'été.
12:47De quand à quand d'ailleurs ? Vous allez être à l'antenne lundi 15 juillet,
12:49vous démarrez ? Lundi 15 juillet jusqu'au
12:51jeudi 15 août. Jusqu'au jeudi 15 août.
12:53Donc un mois pile. Grosse pression.
12:55Cinq semaines formidables.
12:57Mais qu'est-ce que c'est que... Comment vous
12:59définiriez la façon
13:01dont M6 conçoit l'information
13:03et ce journal, ce 20h
13:05qui est un quart d'heure avant 20h
13:07tous les jours. Comment vous définissez
13:09l'info ? Le 19h45,
13:11dans sa définition principale, on peut dire qu'il est
13:13principalement
13:15apporté de l'information la plus
13:17didactique, la plus simple,
13:19la plus transparente possible,
13:21pour toucher les Français,
13:23en particulier les plus jeunes,
13:25parce qu'on est le premier journal
13:27sur les moins de 50 ans, et je pense
13:29que c'est ça aussi que
13:31les Français aiment
13:33beaucoup et apprécient, c'est avoir
13:35un journal avec plusieurs formats
13:37différents, avec des sujets,
13:39des chroniques,
13:41on parlait de Thibault InShape
13:43tout à l'heure, on a
13:45l'actu des réseaux
13:47dans le 12h45 et
13:49dans le 19h45. C'est la détection des fake news,
13:51vous avez été les premiers à avoir un journal
13:53entre les fake news, les premiers à présenter
13:55debout aussi, c'est un petit détail de mise en scène.
13:57Les premiers à présenter debout, les premiers
13:59à avoir effectivement une chronique
14:01sur les infox tous les samedis soir.
14:03Voilà, et je pense que
14:05c'est pour tout ça, pour le fait que
14:07le journal fasse, donc certes
14:09il fait 27 minutes, mais
14:11quand il le regarde, ce qu'il ressort, c'est que
14:13les Français trouvent qu'il est concis, parce que
14:15ça va vite, il y a de l'information variée.
14:17Ça a dû vous faire sourire à M6,
14:19voire vous apporter
14:21une certaine satisfaction d'orgueil
14:23quand Gilles Boulot tout d'un coup
14:25s'est mis debout, et quand
14:27Lapix elle aussi s'est mise debout pour présenter le 20h.
14:29Parce qu'au fond, ils ont copié à ce moment-là
14:31le style que vous aviez initié, non ?
14:33Effectivement, quand le 19h45
14:35débute il y a 15 ans maintenant,
14:37ça fera 15 ans,
14:39c'est l'anniversaire du 1945
14:41au mois de septembre, le 1945 aura
14:4315 ans, à l'époque nous sommes les premiers
14:45à présenter debout. On appelait les
14:47fameux femmes et hommes troncs
14:49du journal.
14:51Et je voulais savoir, moi,
14:53la grosse actu qui va arriver au-delà
14:55de l'Assemblée, évidemment, et du Premier ministre
14:57en particulier le 18 juillet
14:59avec l'annonce de la
15:01présidence de l'Assemblée, il va y avoir
15:03les Jeux Olympiques, et donc France Télévisions
15:05va faire 24 sur 24
15:07les Jeux Olympiques.
15:09Est-ce que vous, dans l'idée, c'est d'avoir une
15:11compte-programmation de l'info,
15:13ou vous allez quand même couvrir les Jeux Olympiques ?
15:15Et de quelle façon ?
15:17Impossible de passer à côté des
15:19JO à Paris
15:212024, donc effectivement
15:23on ne diffuse pas, mais on aura
15:25effectivement
15:2710 minutes par jour consacrées aux
15:29JO avec plusieurs chroniques
15:31différentes sur l'aspect
15:33économique, on aura des duplex dans
15:35les fanzones, on aura
15:37des invités sportifs, donc oui,
15:39bien sûr, on sera présent sur les
15:41JO cet été. Donc c'est pas frustrant quand même ?
15:43C'est ça que vous nous annoncez, chaque jour vous aurez
15:4510 minutes dans le journal ? C'est ça, tout à fait,
15:47consacrées aux JO, et puis
15:49l'actualité sportive, effectivement
15:51aussi, ça va être
15:53l'Euro, avec la finale
15:55de l'Euro 10,
15:57visée sur M6.
15:59Vous serez sur place, vous partirez en Allemagne,
16:01ou pas, si jamais il y a la France ?
16:03Moi je commence le 15 juillet,
16:05donc moi ce que j'espère surtout, c'est que
16:07les Français gagnent ce soir, c'est que
16:09les Français arrivent en finale,
16:11c'est que les Français soient champions
16:13d'Europe, et que mon premier journal, mon premier
16:151945, ça soit une édition
16:17spéciale, avec les Français qui
16:19arrivent sur les champs, la liesse
16:21populaire, j'aimerais beaucoup ça.
16:23Premier titre du premier
16:251945, la victoire des Bleus, c'est ce que
16:27j'aimerais.
16:29Il faut passer l'étape ce soir.
16:31On va passer ce soir, face à l'Espagne,
16:33on va ensuite passer
16:35la finale, si on arrive, soit face
16:37à l'Angleterre, soit face aux Pays-Bas,
16:39et voilà.
16:41Thierry en parlait tout à l'heure, c'est pas la même chose
16:43d'être en Ukraine, sous les bombes,
16:45et d'être sur un plateau,
16:47sous la lumière, comment
16:49on vit, et comment on
16:51revient de terrain de guerre ?
16:53Nous on a reçu ici pas mal de femmes,
16:55vos consoeurs qui ont été sur l'Ukraine,
16:57il y a à chaque fois dans les
16:59interviews qu'on a faites avec Valérie,
17:01une blessure et un retour
17:03très compliqué,
17:05comme si on avait été sous drogue,
17:07et remonter,
17:09remonter un peu
17:11comme ça, et que ça mettait beaucoup de
17:13temps, c'est votre cas aussi ?
17:15Effectivement, il y a une adrénaline très particulière
17:17quand on part sur des terrains de guerre,
17:19adrénaline qui est due
17:21à notre travail, parce que
17:23on doit rendre des sujets
17:25plus directs,
17:27plus cette adrénaline
17:29est effectivement due à la dangerosité,
17:31quand on est sous les roquettes du Hamas,
17:33ou quand on est sous les bombes russes à Kiev,
17:35on travaille dans ce
17:37contexte-là, donc oui effectivement
17:39une adrénaline qui
17:41peine à redescendre, et quand on
17:43rentre, il faut repasser de la
17:45casquette de grand reporter,
17:47à la casquette de journaliste
17:49au bureau, à la casquette de mère de famille
17:51parfois,
17:53et tout ce qu'on voit sur le terrain,
17:55on a le filtre du
17:57travail, pour effectivement
17:59qu'on n'en devienne pas malade,
18:01mais on a de l'empathie aussi,
18:03et il y a des choses, il y a des rencontres,
18:05il y a des images qu'on
18:07n'oublie jamais. Vous avez encore des contacts justement,
18:09avec les gens que vous avez rencontrés à Kiev ?
18:11Je garde contact avec mon
18:13fixeur, Ivan.
18:15Le fixeur, il faut rappeler aux gens.
18:17Alors le fixeur, c'est notre...
18:19C'est notre guide,
18:21c'est notre guide plus plus,
18:23c'est notre guide chauffeur
18:25ukrainien qui est sur place.
18:27Souvent, et en l'occurrence
18:29c'est le cas de Ivan,
18:31qui à la base était cinéaste,
18:33vidéaste, et qui
18:35s'est transformé en fixeur.
18:37Donc oui, je garde contact.
18:39Idem pour notre fixeuse en Israël.
18:41Il continue à faire
18:43du fixing, donc à être...
18:45Non mais lui, de la situation,
18:47il vit quoi en ce moment ?
18:49Il vit quoi en ce moment ? Eh bien, il a du...
18:51Hier, on a vu qu'il y avait des hôpitaux
18:53qui avaient été bombardés.
18:55Les russes ont bombardé
18:57un hôpital pour enfants.
18:59Lui est à Kiev, et
19:01quand il va sur le terrain, dans l'Est,
19:03le terrain où ça se passe vraiment,
19:05où les Ukrainiens sont vraiment
19:07sous les bombes, il ressent un peu
19:09une différence et une espèce
19:11de schizophrénie entre
19:13ce que les gens peuvent vivre, en tout cas
19:15la jeunesse un peu
19:17fortunée à Kiev, qui a l'impression
19:19que la vie a presque
19:21repris complètement,
19:23et sur le terrain où les
19:25Ukrainiens de l'Est vivent
19:27sous les bombes. Et donc,
19:29il a l'impression vraiment, lui, d'être utile
19:31quand il va aider les journalistes.
19:33Il y a un décalage, en fait.
19:35Un décollage. Et c'est ça, la réalité
19:37de l'actualité. C'est-à-dire que, ce qui est
19:39vrai, comme vous venez de le dire, il y a 48
19:41heures, tout d'un coup, 34
19:43missiles sur le pays, dont des hôpitaux.
19:45Et là, à nouveau, on se dit,
19:47on croyait être revenus dans une certaine
19:49paisibilité toute relative,
19:51et puis en vérité, c'est la violence. Qu'est-ce que vous
19:53avez appris, en province,
19:55dans les régions,
19:57Bordeaux, Toulouse, pour M6,
19:59vous y étiez à la fois GRI et présentatrice ?
20:01J'y étais surtout GRI.
20:03J'ai commencé GRI...
20:05Alors, GRI pour nos éditeurs, mais journaliste reporter d'images.
20:07Voilà. Vous aviez la caméra
20:09et le micro. GRI, c'est journaliste
20:11reporter d'images, c'est caméraman.
20:13On fait tout.
20:15Aujourd'hui, les GRI font parfois tout. Ils font
20:17l'interview, ils écrivent...
20:19C'est ce qu'on appelle les GRI tricalifiés,
20:21parce qu'il y a trois qualifications, le tournage,
20:23l'écriture et le montage.
20:25Vrai journaliste complet.
20:27Je suis GRI,
20:29je suis tricalifiée aussi, et j'ai
20:31commencé en région.
20:33C'est la meilleure école, et je suis
20:35vraiment très très admirative de
20:37tous les journalistes en région,
20:39qui font énormément de routes,
20:41qui ont des contacts
20:43locaux sur place.
20:45Ils sont très implantés,
20:47et c'est déterminant. Ils sont très implantés,
20:49et ils font le journalisme au sens
20:51promis. Souvent, c'est la foire à la saucisse.
20:53Non, mais il ne faut pas avoir
20:55mépris. Je n'ai pas du mépris.
20:57D'abord, la foire à la pauvrise, ça peut être très sympa.
20:59Je m'insiste contrairement.
21:01Ils se creusent la tête pour essayer de trouver...
21:03Ce n'est pas non plus parfois des sujets passionnants.
21:05On n'est pas tous les jours à Matignon quand on est à Bordeaux.
21:07Je ne suis pas d'accord.
21:09Par exemple, Lille,
21:11ils doivent couvrir
21:13la politique.
21:15Hier, ils étaient à Béthune,
21:17par exemple. Lille, il y a aussi
21:19du fait d'hiver parfois.
21:21Par exemple, j'ai été très frappé par le fait
21:23que certains bureaux
21:25de France 3, régionaux,
21:27mais surtout, c'est beaucoup
21:29de bureaux d'M6 qui ont
21:31révélé de fait, en leur donnant la parole,
21:33la fragilité,
21:35pour rester poli,
21:37de nombre de candidats du
21:39Rassemblement national qui ne pouvaient pas
21:41sur les plateaux enchaîner plus de trois phrases,
21:43deux phrases souvent.
21:45Ça, c'est venu des bureaux d'M6 qui ont
21:47fait leur métier simplement en mettant une caméra,
21:49un micro, invités en plateau
21:51les candidats.
21:53C'est très important.
21:55Et pourquoi c'est possible ? C'est parce qu'ils sont
21:57à proximité, ils sont implantés,
21:59ils sont en région.
22:01Et certes, parfois, il y a des sujets,
22:03par exemple, beau temps, beaucoup plus léger.
22:05Oui, bien sûr.
22:07On l'aime tous, la société.
22:09C'est ça.
22:11Mais ils sont vraiment
22:13implantés parmi
22:15les Français et ils sont
22:17à leur contexte.
22:19Vous avez aimé ça.
22:21Ils sont en première ligne de l'information. C'est la meilleure école.
22:23Alors, j'ai une question primordiale,
22:25voire quasi
22:27la plus importante de cette interview.
22:29Comment vous serez habillée
22:31pour votre première ? Je ne sais pas du tout.
22:33Est-ce que ça, on se prend la tête ?
22:35Justement, on parlait au début avec Thierry,
22:37le fait que vous soyez
22:39debout. On a reçu ici
22:41pas mal de gens,
22:43entre autres, sur les chaussures,
22:45le choix des chaussures et autres
22:47qui sont très observées.
22:49Quand on est debout et qu'on est filmé debout. Par les téléspectateurs.
22:51Est-ce que vous avez choisi votre tenue ?
22:53Et est-ce que vous savez
22:55quelles chaussures vous avez portées ?
22:57J'ai fait un premier essayage
22:59hier. J'ai plusieurs
23:01choix de tenue. Je ferai un autre
23:03essayage avec le look complet.
23:05Mais honnêtement, pour l'instant,
23:07je ne suis pas tellement concentrée
23:09sur ça. Je suis vraiment concentrée.
23:11Là, je fais une semaine de training,
23:13d'entraînement,
23:15pour être
23:17le mieux possible.
23:19Pour décontracter.
23:21Parce qu'il y a une très
23:23forte pression quand on démarre.
23:25C'est une bonne question sur les chaussures.
23:27Parce qu'effectivement,
23:29nous faisons de la télé.
23:31Et je sais que ma mère, par exemple,
23:33j'ai toujours une remarque sur comment
23:35je suis habillée.
23:37Et que ce ne sera pas des baskets.
23:39Et moi, je voulais vous demander justement,
23:41puisque vous parlez de votre maman,
23:43qu'est-ce que vous lui dites quand vous partez en Ukraine
23:45ou en Israël ? Est-ce qu'on est tenté
23:47de dire adieu ou pas ?
23:49Bien sûr que non.
23:51Je ne lui dis pas adieu.
23:53Je lui dis au revoir.
23:55Je vous dis bonjour et au revoir.
23:57On sera tous à 19h45,
23:59le lundi 15 juillet,
24:01devant M6,
24:03le 19h45.
24:05La victoire de la France !
24:07Cyrielle Stadler
24:09est notre invitée à l'instant
24:11dans Sud Radio Média avec Gilles Gansman.
24:13Cyrielle Stadler, le sourire de l'été
24:15pour l'info. Elle va remplacer
24:17Xavier Demoulin pendant 5 semaines
24:19sur M6. On ne vous dit rien, mais on vous dit tout.
24:21Vous connaissez les règles,
24:23la superstition dans le métier.
24:25On est ravis de vous avoir accueillis.
24:27Les auditeurs de Sud Radio auront apprécié
24:29votre sourire qui passe à l'antenne.
24:31A tout de suite, on se retrouve sur Sud Radio pour la suite
24:33de Sud Radio Média avec Gilles Gansman.
24:45Sud Radio Média,
24:47mettez-vous d'accord dans quelques instants
24:49avec nos quatre chroniqueurs, mais avec Gilles Gansman,
24:51nous avons le grand plaisir
24:53d'accueillir une autre invitée ce matin.
24:55C'est Caroline Delage, journaliste,
24:57productrice. On va parler de foot féminin
24:59et d'un doc Amandine.
25:01Vous êtes la productrice
25:03de Haut Tableau, cette société de production
25:05Caroline Delage, et on va parler
25:07de ce documentaire. Gilles Gansman
25:09l'a vu, lui, en détail, et c'est
25:11passionnant. On va parler de foot féminin.
25:13Et oui, parce qu'en fait, ce n'est pas un portrait d'Amandine
25:15qu'on connaît tous. Non, non, on ne connaît pas tous
25:17Amandine. Il faut rappeler qui est Amandine Henry.
25:19Rappelons-le, Amandine Henry,
25:21grande footballeuse, ancienne... Une des meilleures
25:23joueuses du monde, ancienne capitaine de l'équipe
25:25de France, qui a tout gagné
25:27avec l'Olympique Lyonnais,
25:29et qui est partie, on la suit, dans un moment très
25:31particulier de sa carrière, à 34 ans,
25:33alors qu'elle aurait pu se reposer sur ses
25:35médailles, finalement, ben non, elle décide
25:37de se réinventer, de
25:39revenir à nouveau, au top,
25:41et pour ça, elle va le faire aux Etats-Unis,
25:43dans un très jeune club à Los Angeles
25:45qui a été fondé et financé par des
25:47femmes, dont Nathalie Portman.
25:49C'est un nouveau départ, en fait, pour revenir
25:51au top, pour revenir en bleu, avec
25:53l'objectif J.O. qui approche.
25:55Oui, c'est ça que l'histoire est
25:57assez incroyable, c'est qu'on la voit
25:59déjà avec son papa et son
26:01homme partir, vous la suivez
26:03vraiment dès l'aéroport, et on
26:05découvre que les Américains
26:07sont des fervents amateurs
26:09de football, de soccer,
26:11comme on dit là-bas. Mais féminins. Mais féminins.
26:13Les femmes sont meilleures que les hommes
26:15aux Etats-Unis. Exactement,
26:17et c'est même, vous l'avez dit,
26:19Nathalie Portman et d'autres
26:21américaines qui ont financé, il n'y a que
26:23des femmes qui dirigent le club,
26:25et alors là, elle découvre
26:27qu'on a la culture de la gagne
26:29en fait, là-bas. C'est pas de la charité,
26:31le foot féminin, c'est ce qu'elles disent, c'est vraiment
26:33une totale autre mentalité,
26:35et ça, dès le plus jeune âge, parce qu'à l'université,
26:37les filles font du foot, il y a
26:39un vrai championnat, presque professionnel,
26:41à l'université, qui est juste avant
26:43le stade pro, qui est retransmis
26:45à la télé, il y a 20 000 personnes
26:47dans les stades pour voir les matchs de foot féminin,
26:49donc c'est une culture tout autre,
26:51avec une ferveur incroyable,
26:53on investit dans le foot féminin,
26:55on investit dans les joueuses, c'est ce qu'elles disent,
26:57et c'est du sérieux, c'est un business.
26:59Est-ce qu'on peut considérer qu'aux Etats-Unis, finalement,
27:01les femmes, dans le sport,
27:03ont pris, sur le sport collectif,
27:05leur revanche sur les hommes, via le
27:07soccer, alors que les hommes écrasent
27:09tout dans le basket, écrasent tout dans
27:11le foot américain, le football américain,
27:13évidemment, dans
27:15tous les sports collectifs américains,
27:17le baseball en particulier,
27:19est-ce que c'est la façon dont elles ont
27:21pris leur revanche ? En tout cas, c'est là où elles s'expriment, c'est vrai,
27:23c'est le pays roi pour le
27:25foot féminin, les Etats-Unis, les femmes sont payées
27:27au moins autant que les hommes,
27:29elles sont championnes du monde, elles gagnent
27:31toutes les compétitions, elles sont bien meilleures que les
27:33hommes dans les compétitions internationales,
27:35et en plus, elles ont une façon
27:37très différente de jouer que
27:39ce qu'on a l'habitude en France et en Europe,
27:41très physique, très athlétique,
27:43et c'est ça aussi qu'Amandine est allée chercher.
27:45Et dans le doc, à un moment, on lui fait comprendre
27:47qu'un bon match, ce n'est pas simplement bien
27:49jouer, mais c'est surtout de gagner.
27:51Et nous, on peut dire,
27:53c'est vrai qu'on se dit des fois,
27:55les matchs sont ennuyeux, ou qu'il n'y a pas
27:57beaucoup de gestes techniques,
27:59là-bas, il faut les deux, il faut les gestes techniques
28:01et gagner, et elle,
28:03au départ, quand elle ne va pas être sélectionnée,
28:05ça va la miner, en fait.
28:07Elle arrive sur blessure,
28:09elle a été forfaite à la Coupe du Monde féminine sur blessure,
28:11donc une grosse déception. Elle a été écartée
28:13de l'équipe de France pendant au moins deux ans et demi,
28:15après avoir ouvert...
28:17D'autres sujets aussi, elle a été écartée pour des raisons
28:19polémiques. Exactement, parce qu'elle
28:21était capitaine de l'équipe de France, c'est elle
28:23qui a ouvert la parole
28:25contre la sélectionneuse, qui a dit des choses,
28:27et puis elle a été donc bannie
28:29de l'équipe de France pendant plus de deux ans,
28:31puis après, c'est Hervé Renard qui a pris la suite,
28:33elle est revenue en bleu, mais elle a été blessée à la Coupe du Monde.
28:35Donc, énième déception,
28:37et elle arrive aux Etats-Unis, blessée,
28:39elle se remet
28:41en forme, elle se remet au niveau,
28:43et il y a ce premier match où
28:45elle devrait jouer, et elle reste sur le
28:47banc de touche, et là, la déception est dingue.
28:49Dans ce Radio Média, le supplément Média,
28:51on est avec Caroline Delage, productrice
28:53donc de ce documentaire,
28:55ce doc, Amandine, sur la
28:57meilleure footballeuse du monde, Amandine Henry.
28:59Est-ce que c'est un documentaire,
29:01un doc biographique ?
29:03Est-ce que c'est une histoire
29:05du football américain,
29:07du soccer américain,
29:09du football féminin américain ?
29:11Ou est-ce que c'est un documentaire
29:13sur une expatriation ?
29:15C'est quoi, en fait, ce doc ?
29:17C'est une narration très particulière,
29:19et je salue le regard
29:21vraiment très joli de Chloé Garrel,
29:23la réalisatrice qui a fait ce film,
29:25et volontairement, ce n'est pas une journaliste sportive,
29:27Chloé Garrel, c'est une réalisatrice de documentaire,
29:29et on a voulu raconter
29:31une partie de son histoire,
29:33cette expatriation aux Etats-Unis.
29:35Ce n'est pas sa première, elle a déjà joué avec Portland,
29:37Amandine Henry, donc elle connaissait un peu
29:39les Etats-Unis, elle avait tout gagné avec Portland.
29:41Elle était championne des Etats-Unis.
29:43Oui, elle avait gagné le championnat
29:45et les playoffs, parce que là-bas,
29:47il n'y a qu'une seule ligue, mais les six
29:49meilleurs clubs du championnat disputent des playoffs,
29:51une sorte de championnat interne,
29:53et c'est encore plus prestigieux que de remporter le championnat américain.
29:55Donc, elle connaissait les Etats-Unis,
29:57et vraiment, c'est ces moments-là qu'on voulait raconter
29:59cette résilience, cette force
30:01de caractère, où est-ce qu'elle va puiser
30:03cette énergie, cette volonté
30:05pour revenir, malgré tout,
30:07à 34 ans.
30:09Elle joue tout le temps, Amandine, il n'y a que ça qui l'intéresse dans la vie,
30:11jouer, jouer, jouer, il n'y a que le foot qui la rend heureuse.
30:13Elle a commencé à 4 ans.
30:15Elle a commencé hyper jeune, elle ne jouait qu'avec des garçons.
30:17Oui, on voit des photos d'elle
30:19avec des équipes de garçons.
30:21Elle vient des Hauts-de-France, elle est ch'tie.
30:23Vous savez ce qui m'intéressait le plus dans le doc,
30:25c'était son mari, parce que
30:27dans ce coup, Karim,
30:29il est assez incroyable, parce qu'il est embarqué dans cette histoire,
30:31et d'habitude, c'est vrai que c'est souvent
30:33entre guillemets, la femme qui
30:35suit le mari. Là, c'est le mari
30:37qui arrive dans la ville,
30:39qui dédie sa vie. Au début,
30:41il a un passeport pour l'accompagner,
30:43il n'est pas sûr de pouvoir rester
30:45dans le pays. Et alors, lui,
30:47c'est aussi
30:49son soutien. C'est assez étonnant
30:51le rôle de... C'est fondamental
30:53pour Amandine, ses proches, son père,
30:55qui, depuis la France,
30:57se lève à 4h du matin pour la voir jouer à la télé,
30:59regarder tous ses matchs,
31:01elle l'appelle avant chaque match, après chaque match,
31:03elle lui parle tous les jours.
31:05Et la France, son père a un rôle
31:07absolument fondamental.
31:09Et Karim, son compagnon, qui est là
31:11à la fois, évidemment,
31:13son amoureux, mais son conseiller, son agent,
31:15son soutien, son fan numéro 1.
31:17Enfin, il fait tous les rôles.
31:19Qui la suit partout.
31:21C'est un doc étonnant qu'il faut regarder,
31:23évidemment, sur MyCanal, vous pouvez le voir
31:25cet après-midi ou ce week-end.
31:27C'est vraiment un travail étonnant.
31:29Comment vous l'avez contactée ?
31:31Parce qu'il y a déjà eu des docs sur Amandine.
31:33Comment vous lui avez
31:35vendu le projet ?
31:37Et comment elle a accepté de jouer le jeu,
31:39d'avoir une caméra presque tout le temps
31:41sur elle ? En fait, on l'a rencontrée
31:43avec Chloé Garel, parce qu'on
31:45avait fait une série magazine qui s'appelle Vite Tant Ça,
31:47que vous nous aviez reçues d'ailleurs, je crois,
31:49pour en parler, où on ramenait des personnalités dans leur
31:51ancienne école ou collège ou lycée pour
31:53parler de cette période charnière qu'est l'enfance,
31:55l'adolescence et la scolarité.
31:57Et donc, on avait fait un numéro avec Amandine Henry
31:59et Chloé avait noué un lien
32:01de confiance avec elle et avec son papa, déjà,
32:03parce qu'on avait besoin de la famille pour aller chercher
32:05des souvenirs, Madeleine de Proust, etc.
32:07Et donc, avec Yvon et Amandine
32:09et l'agent d'Amandine et même Karim,
32:11déjà, c'était noué cette relation et
32:13le lien s'est renforcé et
32:15je trouvais que c'était un personnage fascinant.
32:17Je trouve que c'est un rôle modèle. Elle est inspirante,
32:19Amandine, on a besoin de ces rôles modèles-là
32:21pour nos filles et pour nous tous, d'ailleurs.
32:23Et donc, j'ai dit à Chloé, je pense que ça mérite
32:25un documentaire et, voilà,
32:27avec le temps, le lien s'est créé.
32:29Sur un personnage pareil, c'est en effet
32:31ça, mais
32:33j'ai cru comprendre que le documentaire montre
32:35que l'intégration
32:37ne s'est pas passée facilement,
32:39alors même que pourtant, elle avait déjà été,
32:412016-2017, jouée à Portland.
32:43Elle arrive comme une star, Amandine.
32:45Racontez-nous un peu ce qu'on peut voir dans l'intégration.
32:47Elle a des résultats. La coach,
32:49qui est nouvelle quand elle arrive,
32:51parce que le club, il n'a que deux ans,
32:53il est en train de remporter des victoires,
32:55il y a un certain équilibre entre les joueuses
32:57et Amandine, elle arrive, elle a beau être une des meilleures joueuses du monde,
32:59la coach ne veut pas tout de suite
33:01perturber l'équilibre de l'équipe.
33:03Et donc, alors qu'Amandine est persuadée...
33:05Elle n'intègre pas tout de suite.
33:07Non, elle est persuadée qu'elle va rentrer,
33:09et elle ne rentre pas. Et là, c'est un des moments pour moi les plus forts
33:11de ce documentaire où on vit tellement
33:13sa déception, où l'équipe gagne pourtant
33:15le match, et Amandine, elle a une tête,
33:17elle quitte le stade
33:19sans dire un mot, complètement défaite,
33:21parce qu'il n'y a que le jouet qui l'intéresse
33:23dans la vie, et elle est tellement déçue.
33:25Petite question média, vous présentez
33:27le journal dans l'émission de
33:29William Lémercier. Ah oui, rien à voir.
33:31Je pars sur les médias sur C8.
33:33Cet après-midi, il y a l'audition de C8
33:35à l'Arcom, vous allez la regarder ?
33:37Je ne vais pas
33:39pouvoir la regarder malheureusement, parce que je suis en tournage
33:41sur un autre documentaire pour
33:43Canal+, mais je vais suivre
33:45ça. Vous pensez que C8 ou Cnews
33:47peut perdre
33:49leur licence ou pas ?
33:51Je pense que ça fait partie
33:53des possibles, puisque sinon il n'y aurait pas
33:55de process pour
33:57le renouvellement des fréquences et
33:59d'audition, donc c'est quelque chose qui est
34:01sérieux, je veux dire, ce n'est pas simplement
34:03pour la
34:05forme, mais
34:07je ne l'ai pas
34:09envisagé, en tout cas moi je suis sur C8
34:11tous les jours à l'antenne
34:13et l'émission William
34:15à midi continue
34:17la saison prochaine et
34:19avec moi, à l'info. Et je voulais savoir
34:21au tableau, est-ce que ça va reprendre ? Est-ce que vous aimeriez
34:23avoir Jean-Luc Mélenchon face à des enfants
34:25au tableau sur cette émission de C8
34:27où des enfants interviewent des hommes politiques, des sportifs
34:29ou des artistes ? Vous avez fait des coups
34:31avec ça, formidable ! Et c'est vendu
34:33dans le monde entier ! C'est dans 12 pays pour le
34:35moment, on a un casting
34:37génial.
34:39Est-ce que ça reviendra
34:41avant la prochaine présidentielle ?
34:43Pourquoi pas,
34:45je ne peux pas vous l'annoncer pour l'instant,
34:47mais pourquoi pas.
34:49Et pas forcément qu'avec des politiques d'ailleurs,
34:51je me suis rendu compte, d'ailleurs parce qu'à la base c'est vrai
34:53que c'est une émission politique, je l'ai créée pour ça,
34:55pour casser cette langue de bois
34:57et aller chercher les personnalités politiques
34:59différemment grâce aux enfants.
35:01Et quand ce n'est pas des politiques, je trouve qu'avec les sportifs
35:03c'est hyper intéressant aussi, parce que c'est
35:05aussi cette catégorie de personnalité qui a un discours,
35:07des éléments de langage,
35:09une maîtrise, un contrôle,
35:11et je trouve ça très intéressant avec des sportifs,
35:13donc j'aime bien cette voie-là aussi.
35:15Quelle évolution ont fait certains pays,
35:17où vous vous êtes dit, ah mais ça c'est une super idée ce qu'ils ont fait ?
35:19Alors il y a vraiment
35:21une harmonie, je veille à ce que le format
35:23soit givé d'ailleurs à chaque adaptation
35:25dans chaque pays. Vous êtes fly-in-producteur
35:27pour cet état. En tout cas je suis
35:29en conseil à la fois pour les aider à
35:31mettre en place ce travail avec les enfants
35:33qui est très particulier, et pour vérifier que le format
35:35est bien respecté.
35:37Il n'y a pas vraiment d'innovation, si ce n'est parfois dans des
35:39exercices pratiques,
35:41au-delà des questions, on a toujours
35:43des exercices pratiques, etc.,
35:45donc il y a eu quelques idées, des bonnes idées,
35:47mais il y a des pays qui sont 100% politiques,
35:49c'est-à-dire qu'avant un rendez-vous électoral, il faut passer
35:51au tableau, c'est le cas de la Finlande, qui a fait deux saisons
35:53en Finlande, pour les élections
35:55législatives, pour les élections présidentielles,
35:57et il y a des pays qui ne font pas du tout de politique,
35:59qui préfèrent recevoir des personnalités, c'est vraiment
36:01c'est selon, quoi.
36:03Aux Pays-Bas, il n'y avait pas eu de politique
36:05du tout, en Italie c'était un mixte,
36:07donc voilà, je laisse
36:09libre chaque production.
36:11Caroline Delage, vous êtes journaliste, vous êtes productrice,
36:13vous êtes présentatrice,
36:15vous êtes casteur,
36:17en quelque sorte, vous allez chercher
36:19aussi les gens, qu'est-ce que vous préférez
36:21dans toutes ces facettes du métier ?
36:23Moi, je produis
36:25ou je suis journaliste pour essayer d'avoir un impact
36:27sur la société, je ne produis que des contenus
36:29à impact, c'est ça qui m'intéresse, je ne produis pas
36:31pour produire. Et ça marche ?
36:33Oui, chacun à son niveau.
36:35Là, on est en train
36:37de faire un documentaire sur un hackathon
36:39qui est formidable.
36:41Ce sont des personnes en situation
36:43de handicap qui ont un problème concret
36:45et ils ont pendant deux jours une équipe d'ingénieurs,
36:47de codeurs, de développeurs, que de la tech
36:49qui sont à leur service,
36:51pour inventer et fabriquer un prototype
36:53qui va répondre à leurs problématiques.
36:55Et le groupe qui organise ça s'appelle
36:57TOM, ça veut dire Tikkun Olam
36:59Tikkun Olam c'est un
37:01principe biblique juif qui veut dire
37:03réparer le monde. Chacun son monde
37:05en fait, ça ne veut pas dire on va changer le monde, on va sauver le monde
37:07mais si chacun peut réparer
37:09un petit bout de son monde,
37:11je pense que ça aide à construire une société différente
37:13et c'est un peu un principe que j'applique à nos productions.
37:15Caroline Delage de
37:17Haut Tableau Productions
37:19qui produit ce doc Amandine
37:21sur Amandine Henry, la plus grande
37:23en tout cas la meilleure footballeuse du monde
37:25qui est française et qui joue aux Etats-Unis, on était ravis
37:27d'être avec Gilles Lanzmann
37:29sur MyCanal
37:31et certaines redis sur Canal+,
37:33cet été, mais avant tout sur
37:35MyCanal. Ravis de vous avoir
37:37accueilli, dans un instant ce sera Mettez-vous d'accord
37:39avec nos 4 chroniqueurs
37:41qu'on va retrouver tout de suite
37:43après la pub, c'est Sud Radio.