Avec Franck Papazian et Cécile de Ménibus
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NewsTranscription
00:00Le 10h30, Sud Radio Média, Valérie Expert.
00:04Et oui, je suis seule ce matin, car Gilles se repose, il a vécu une traversée de la
00:11Manche périlleuse, il était à Londres et il a mis plus de 11h pour rallier Londres
00:17à Paris, donc péripétie qui fait que ce matin, il se repose, ça arrive parfois, mais
00:27il nous racontera peut-être cette aventure, demain, notre invité aujourd'hui, Franck
00:31Papazian, bonjour, merci d'être avec nous ce matin, on attend Cécile de Mélibus, qu'on
00:36connaît bien puisqu'elle collabore avec vous à ce nouveau média, le Média, puisque
00:42vous, Franck Papazian, vous avez racheté cette Bible bien connue, le Wouzou, c'est
00:49passé dans le langage commun, vous avez racheté le Wouzou et vous avez décidé d'en faire
00:56un média avec Cécile comme directrice éditoriale, on va en parler dans un instant, donc le
01:01zapping ce matin est assuré par John Rakotosafie, qui est notre réalisateur et qui montre tous
01:09les matins les sons avec Gilles de ce zapping, donc on a travaillé, mais je vous ai demandé
01:15de le présenter ce matin, alors oui, en tout cas, on va essayer de prendre la place de
01:18Gilles Gonzman, ce sera forcément moins bien, ça sera différent, on va dire, pas moins
01:23bien, différent, vous avez raison, allez, le zapping !
01:30On va forcément parler des Jeux Paralympiques qui se sont terminés, mais avant ça, eh bien
01:33on revient sur cette déclaration qui s'est faite ce week-end, c'était dans ses lebdos,
01:39avec la fondation, l'abbé Pierre, qui, après les révélations à nouveau sur le comportement
01:43de son fondateur, eh bien a décidé d'envisager un changement de nom, en tout cas c'est ce
01:49qu'a annoncé Tarek Daher, le directeur général d'Emmaüs France.
01:53Nous allons soumettre à tous nos adhérents, aux 300 groupes Emmaüs, avant la fin de l'année,
01:58une décision qui consiste à retirer de la marque Emmaüs la mention fondateur Abbé
02:03Pierre.
02:04Aujourd'hui, quand vous vous appelez Emmaüs et que vous êtes un groupe Emmaüs, il y
02:07a écrit Emmaüs, fondateur Abbé Pierre.
02:08C'est lui qui l'a fondé ?
02:09C'est un collecte, c'est lui qui est à l'impulsion et à l'initiative, Emmaüs France est né
02:13en 85.
02:14Donc en fait, ce sont des débats compliqués, il nous semble, dans la même logique que
02:18celle que vient de décrire Christophe, que nous le devons là aussi par souci de cohérence
02:23par rapport à ce combat-là.
02:24Il faut préciser que l'Abbé Pierre a été visé par 17 nouvelles accusations de violences
02:30sexuelles, on va en reparler évidemment nous dans l'émission Média.
02:33Bonjour Cécile, de Minibus, qu'est-ce qu'il se passe ?
02:35Vous êtes du soir, vous êtes du matin, bloquée à mon parking pour partir de chez
02:40moi et bloquée en bas d'ici, je ne pensais pas qu'il y avait autant de voitures qui
02:44rentraient dans ce parking à 10h du matin.
02:45Je ne sais pas s'il y a beaucoup, beaucoup de monde le matin, on a peut-être un mauvais
02:50sort sur les transports à la radio.
02:53On continue John, avec autre actualité dramatique ce week-end à Grenoble.
02:59Actualité très, très douloureuse dont on a parlé ce matin, notamment chez Jean-Jacques
03:04Bourdin, avec cet employé municipal qui a été tué ce week-end et le maire de Grenoble,
03:10Éric Piolle, a réagi, c'était évidemment sur toutes les chaînes d'infos.
03:13Évidemment que la colère, elle est énorme et que cette diffusion des armes dans la société
03:21française génère des accidents dramatiques comme celui-là et la mort.
03:28Personne n'est à l'abri d'une balle perdue et c'est notre peur quotidienne dans les
03:32règlements de comptes.
03:33Il n'y a évidemment personne de mérite de mourir, y compris pour le trafic de drogue,
03:39il faut que la justice passe.
03:41Mais c'est notre peur.
03:43Vous avez vu ailleurs en France qu'il y a eu parfois, dans ces règlements de comptes,
03:48des balles perdues.
03:49Voilà, des balles perdues, il dit c'est un accident de la route, moi ça m'a choqué
03:53cette Cécile, vous l'avez entendu.
03:56J'ai tweeté ce matin, pour moi, en disant accident dramatique, on est dans un assassinat
04:02et balle perdue, on n'est pas dans ce cas-là, il y a une jeune femme qui est morte dans
04:06son appartement dans le cadre d'une fusillade, c'est une balle perdue, mais ce n'est pas
04:10le cas.
04:11Là, ce n'est pas le cas, il y a eu une volonté de tuer, très clairement.
04:14Oui, à bout portant deux balles, ça me semble être un assassinat.
04:18Franck Papazian, vous suivez l'actualité, vous êtes un accro à l'actualité ?
04:22Oui, matin au soir, effectivement, aujourd'hui, on a les moyens sur le portable de tout suivre,
04:28d'écouter la radio, de regarder la télé, effectivement.
04:31Mais vous êtes sans arrêt sur votre portable ?
04:33On essaye, on travaille quand même, mais je suis très très au fait de l'actualité,
04:38effectivement.
04:39Vous avez racheté CB News, le magazine CB News, et le magazine Stratégie également.
04:45Et le journal du Luxe.
04:46Et le journal du Luxe.
04:47Et donc le Wouzou.
04:48Et le Wouzou, donc ça fait de vous un homme de médias.
04:52On continue l'actualité, évidemment, John.
04:54Quelque chose d'un petit peu plus positif, même s'il y a beaucoup, beaucoup de personnes
04:57qui sont tristes, tristes après la fin des Jeux de Paris 2024.
05:01Ça s'est conclu hier soir sur France 2, avec cette cérémonie de clôture qui se passait
05:06du côté du Stade de France.
05:07Alors, la semaine dernière, on avait Mathieu Larteau qui était avec nous dans Sud Radio
05:11Média.
05:12Là, c'est Laurent Luyat, l'autre visage des grands événements sportifs sur France
05:16Télévisions, qui a exprimé son émotion à la télévision.
05:19Moi, je suis ému aussi parce qu'on a vécu un été incroyable depuis Roland-Garros,
05:27le Tour de France, les JO et les Jeux Paralympiques.
05:30Ça n'a été que des émotions et ça a été tellement de joie.
05:33Voilà, donc je voulais vous remercier tous.
05:36C'est un peu la fin d'une aventure incroyable.
05:39Je fais depuis longtemps ce métier, mais là, ce qu'on a vécu, c'est énormissime.
05:43Merci à tous et merci à vous.
05:48L'émotion, il est au bord des larmes et on voit toute cette équipe à qui on peut rendre
05:55hommage, de France Télévisions, du service des sports qui a été sur le pont.
05:58Vous avez suivi Franck Papazian.
06:00On l'a suivi du début à la fin, effectivement.
06:02Même si au début, on était un peu un peu sceptique, on s'est vite rendu compte que
06:08ces Jeux étaient formidables, que c'était important pour la France et bravo effectivement
06:12aux équipes de France Télévisions.
06:13Vous faisiez partie des gna gna gna, pas complètement, mais un peu, un peu, pas complètement, mais
06:19un peu.
06:20Puis, j'ai vite été emporté, embarqué par l'impatient, cette incroyable ambiance
06:24et cette incroyable Cécile, vous aussi.
06:27Moi, je vais vous dire, hier, j'étais toute seule à la maison, dans mon salon et à la
06:32Marseillaise avec ce trompettiste, je me suis levée toute seule dans mon salon, mais levée
06:36pour forcément tous ces athlètes, levée pour l'organisation, levée pour la fierté
06:41nationale.
06:42Qu'est-ce que ça va nous apporter ? Et c'est vrai qu'en écoutant Laurent Luillat, j'ai
06:46moi, j'ai regardé mes yeux, j'ai eu une émotion et puis Mathieu Larteau, idole absolu
06:53en fait.
06:54Il était génial quand on l'a eu la semaine dernière.
06:56Toujours les Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques également.
07:00On parle déjà de l'héritage que pourraient avoir ces Jeux de Paris 2024.
07:04Alors, est-ce que, par exemple, ça va aider à la vision du handicap ? Est-ce que ça
07:09va changer des choses ? Alors, il y a l'humoriste Artus, dont on a beaucoup, beaucoup parlé
07:14forcément ces derniers temps, grâce à son film.
07:15Un petit truc en plus qui était dans l'émission de France Télévisions, Quel jeu ? Voilà,
07:21avec Léa Salamé.
07:22Et c'était l'occasion d'écouter un petit sketch qu'il a fait sur les réseaux sociaux
07:26avec un athlète paralympique qui est nain et ensuite d'expliquer pourquoi il pense
07:31qu'il faut tout simplement rire du handicap.
07:33Alors Artus, ça va ? Ça va et toi ? Ça va, nickel, nickel ! Attends, tu tiens le téléphone
07:39très proche.
07:40Tends le bras.
07:41Je suis tendu là.
07:42Pourquoi ? C'est comme les bras ne sont pas très grands et pour le coup, la tête, des
07:48fois, tu vois, on la voit bien quoi.
07:50Ouais, mais attends, mes petits bras, ils sont très maxilos, moi.
07:53En fait, ne pas les vanner, c'est les mettre dans une case.
07:55Si on les considère comme tout le monde, on a le droit de les vanner et je pense qu'aujourd'hui,
07:59on est arrivé un peu à un ras-le-bol de ce truc de, attention, il y a plein de sujets
08:02sur lesquels on n'a pas le droit d'aller et je pense que tout le monde, maintenant,
08:04a envie d'aller sur tous les sujets et de rire de nos différences.
08:07Et les mecs te remercient aujourd'hui.
08:09Ceux qui peuvent, oui, ceux qui parlent, les autres, non, mais oui.
08:13Évidemment.
08:14Repousser les lignes, moi, je trouve ça formidable.
08:17Avec la complicité de tous ceux qui sont moqués, je trouve ça formidable.
08:22Bien sûr.
08:23Je ne sais pas si vous l'avez vu, la ministre des Sports, dans quel jeu, elle a un peu masqué
08:27quand l'humoriste, dont le nom m'échappe pour l'instant, Paul de Saint-Cernin, a fait
08:33la blague en disant, mais vous, vous faites un peu partie aussi des Jeux paralympiques
08:37puisque les membres du gouvernement vont être amputés d'ici quelques temps.
08:42Elle a eu un petit sourire crispé.
08:44Un peu d'humour ne fait pas de mal.
08:46Non.
08:47John ?
08:48On termine en musique, forcément, avec la cérémonie de clôture qui s'est passée
08:51du côté du Stade de France.
08:53Il y avait tous les artistes électros marquants, quasiment tous, puisqu'il manquait par exemple
08:57David Guetta, qui n'était pas là hier soir.
08:59Mais il y avait une grande partie des grands artistes.
09:01Incompréhensibles, d'ailleurs.
09:02Apparemment.
09:03Alors, ils auraient expliqué que c'est parce qu'il y avait des problèmes d'emploi du
09:06temps, qu'ils jouaient en Allemagne en même temps.
09:09Je pense que s'il avait été présent, oui, c'est un peu incompréhensible.
09:14Un peu bizarre.
09:15Donc, plein d'artistes électros comme Jean-Michel Jarre, comme Martin Solveig.
09:20Nous, on a décidé plutôt de vous jouer Santa, qui a repris celui à qui on pense
09:26forcément quand on pense au Stade de France, Johnny Hallyday, « Vivre pour le meilleur ».
09:29Elle avait la voix pour chanter cette chanson.
09:52C'était dingue.
09:53Franchement, c'était dingue.
09:54Ça donne des frissons.
09:55Comme Amadou Mariam.
09:56C'était dingue.
09:57C'était incroyable, cette reprise.
09:58Vous avez regardé, Franck Papazian, cette cérémonie hier soir ?
10:03Oui, totalement éblouissante.
10:04Je pense qu'effectivement, pour répondre à la question précédente, les JO et les
10:10JO paralympiques vont être un formidable tremplin pour l'intégration.
10:14Effectivement.
10:15On l'espère.
10:16C'est sûr.
10:17C'est certain.
10:18Effectivement, on l'espère.
10:19Et on espère que, comme l'a annoncé Valérie Pécresse, les stations de métro seront
10:25mises aux normes pour les personnes en situation de handicap.
10:28On se retrouve dans un instant pour parler du…
10:30Bravo John !
10:31Oui, bravo John.
10:32En musique, vous êtes meilleur que Gilles.
10:34On ne va pas lui dire, mais bravo pour votre choix musical.
10:38On embrasse Gilles.
10:39Oui, on embrasse Gilles.
10:40On pense à lui.
10:41Et merci à vous.
10:42Et bravo pour ce zapping.
10:43On se retrouve, nous, dans un instant pour parler du « Who's Who » que vous venez
10:47de racheter, Franck Papazian, et vous avez appelé évidemment Cécile Dominibus à vos
10:53côtés.
10:54Oui, évidemment.
10:55Pour prendre la direction éditoriale du « Who's Who » Média.
10:59A tout de suite.
11:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Sud Radio Média, les invités du jour.
11:09Les invités du jour, ce matin, Cécile Dominibus, on va commencer par vous.
11:14Tout le monde vous connaît, bien évidemment, sur Sud Radio, on vous retrouve dans les
11:17vraies voix.
11:18Oui, avec Philippe David.
11:19Avec Philippe David, évidemment, et vous avez une nouvelle casquette, directrice éditoriale
11:24du « Who's Who » Média, Nouveau Média, et Franck Papazian, vous êtes entrepreneur
11:28dans les médias, vous avez racheté CB News, Stratégie, le journal du luxe, et désormais
11:34le « Who's Who » après le départ, le décès, d'Antoine Hébrard qui était son fondateur,
11:41qui était un homme, je disais, absolument charmant, élégant, et donc, à son décès
11:46brutal l'année dernière, vous avez repris ce monument, c'est un bottin, est-ce qu'on
11:53peut appeler ça un bottin mondain, comment vous le qualifiez ?
11:55C'est l'annuaire des personnalités qui compte en France.
11:58Il y en a 20 000 aujourd'hui, il y en a 500 qui rentrent et 500 qui sortent tous les ans,
12:05donc ça a brassé effectivement des générations de décideurs et de personnalités qu'on fait
12:10bouger la France.
12:11Oui, oui, et c'est ce livre rouge qui…
12:15Bible.
12:16Bible, voilà, on peut appeler ça une Bible.
12:18Comment ça s'est fait ce rachat ? Vous connaissiez Antoine Hébrard avant ?
12:22Je connaissais Antoine Hébrard, on avait pas mal échangé, il avait envie de passer
12:28la main, et donc on avait pas mal échangé ensemble, et puis il m'avait confié une
12:33mission au moment de la transmission, « Franck, le Wouzou est une belle endormie, réveillez-la ! »
12:40Et donc c'est la mission que je me suis fixée, avec une très belle équipe, et puis on a
12:46tout de suite envisagé de mettre en place une stratégie sur l'événementiel et les
12:51médias pour faire du Wouzou une véritable marque, une plateforme d'influence et de
12:57networking.
12:58On a la chance, parce que c'est une marque aujourd'hui qui est installée, qui a une
13:02très très belle image, et donc on a rapidement décidé de monter un média, de créer des
13:08événements, des dîners mensuels, les Wouzou d'or, un prix littéraire, parce que le Wouzou
13:14en réalité c'est…
13:15Bien sûr, c'est une multitude de personnalités, et c'est l'excellence.
13:19Il y a 20 000 personnes, 20 000 excellents, mais il y en a beaucoup d'autres qui mériteraient
13:24d'être dans le Wouzou, et avec Cécile, avec Laurence, avec toute l'équipe, on a
13:30décidé de se jeter à corps perdu dans cette bataille, qui est la bataille pour l'excellence
13:35à la française.
13:36Alors, Cécile, vous avez rejoint cette aventure, c'est un vrai défi de lancer un nouveau
13:42média, alors racontez-nous un petit peu votre rôle, et ce que sera ce nouveau média ?
13:45Alors, l'aventure elle a commencé quand Franck est venu me chercher en juin, pendant
13:51un déjeuner où je n'ai pas tout de suite compris ce qu'il me demandait et la taille
13:57de la tâche, et je me suis dit, en fait, à Sud Radio, toute ma vie j'ai parlé des
14:04territoires, des talents, c'est ce qu'on fait et c'est ce qu'on a consolidé aujourd'hui
14:09à Sud Radio, de parler de toute cette excellence, de ces gens à qui on donne la parole, un
14:15éclairage sur les talents, et je me suis dit, effectivement, il y a une légitimité
14:19de rentrer et de continuer, on l'a fait au quotidien, et puis de le faire au nom du
14:26WouzWouz, parce que le WouzWouz c'est tellement de talents sur tellement de métiers différents,
14:30tellement d'expertise, tellement de territoires, et cet éclairage finalement de ces talents,
14:35et on le dit toujours avec Franck, qui passent sous les radars en fait, c'est-à-dire qu'effectivement
14:39ils sont dans le WouzWouz, mais nous on les rallume, et quand Franck a fait son édito,
14:47il a mis rallumer la lumière, la flamme, et c'est ça en fait, c'est de leur donner
14:53vie, de pouvoir les faire parler, de pouvoir les identifier, de pouvoir créer des portraits
14:58un peu différenciants, alors on a une ligne éditoriale qui est forcément l'excellence
15:03à la française, mais aussi le rayonnement international, et c'est ça qui est intéressant,
15:08c'est qu'aujourd'hui les statuts et les talents se projettent à l'international et donnent
15:13une image de la France plutôt positive, on l'a vu avec les JO, alors forcément dans
15:18les premières newsletters il y a quand même pas mal de JO et de talents qui sont mis en
15:24exergue, et beaucoup d'artisanat aussi, parce que ça on l'a vu aussi dans les JO, et c'est
15:29l'intérêt, donc ça va être décliné en grands entretiens, tel que Yelbrun-Pivet qui
15:35ouvre ce bal si j'ai envie de dire, avec des interviews filmées, avec des mini-questions,
15:42avec des portraits, avec des articles, beaucoup de contributions extérieures aussi, ça c'est
15:48intéressant, par exemple de professeurs de médecine qui m'ont dit moi je n'écris que
15:54dans les magazines scientifiques, j'aimerais aussi vulgariser la santé, donc voilà, on
16:00a créé un écosystème hyper intéressant.
16:02Qui est dans le Wouzou, et comment on y entre et comment on en sort ?
16:06On est repérés, donc on a une équipe de biographes qui tous les jours repère, source
16:14effectivement les talents, donc il faut s'être fait remarquer pendant un ou deux ou trois
16:22ans, confirmer effectivement votre niveau d'excellence pour être sollicité pour entrer
16:28dans le Wouzou, ça peut être un sportif, ça peut être un médecin, ça peut être
16:31un scientifique, ça peut être un acteur, ça peut être un artiste, ça peut être
16:34un journaliste, ça peut être un homme politique, un entrepreneur, un chef d'entreprise, voilà,
16:41toutes ces catégories qui font l'industrie et l'économie de la France, donc ils sont
16:46repérés et puis ils sont contactés pour qu'ils rentrent dans le Wouzou.
16:49Donc on ne paye pas pour y être, c'est-à-dire qu'ils vous appellent et vous dites, non,
16:55on ne paye pas pour rentrer et en plus, l'idée, c'est qu'il faut vraiment être à la hauteur
17:02effectivement du niveau d'excellence, sinon ça n'a plus de sens, sinon ça n'a pas de
17:07sens.
17:08Et ceux qui en sortent ? C'est compliqué d'en faire sortir 5 ans, non ?
17:12C'est compliqué, j'ai voulu savoir comment on s'adressait à ceux qu'on faisait sortir
17:17en fait et j'avais demandé à Antoine qu'il montre la lettre qu'il faisait pour faire
17:22sortir les gens.
17:23En fait, c'était assez clair, à partir du moment où vous n'avez plus d'activité depuis
17:28quelques années déjà, en fait, vous ne faites plus partie de cet écosystème, donc
17:33on vous demande de sortir, mais on vous demande de sortir très élégamment, aussi élégamment
17:38que vous avez demandé de rentrer en fait dans le Wouzou et malgré tout, vous avez fait
17:43partie du Wouzou pendant de nombreuses années et donc...
17:46Mais qu'on comprenne bien que ce n'est pas un dictionnaire de personnalité, c'est vraiment
17:51les gens qui font aujourd'hui l'actualité, le rayonnement de la France et qui sont...
17:57C'est une Bible vivante.
17:58Oui, c'est une Bible vivante.
17:59Active.
18:00Ce qui fait l'entrée et la sortie, c'est le mouvement en fait, tant que vous êtes en
18:02mouvement et tant que vous générez des choses, voilà, après c'est pas parce que vous sortez
18:07du Wouzou qu'on tire un trait sur votre passé, c'est-à-dire que ça reste un moment figé
18:13dans votre vie de se dire qu'on est rentré dans le Wouzou.
18:15Oui, qu'on y est rentré.
18:17Alors, ce média, racontez-nous un petit peu, vous nous avez donné un petit peu les grandes
18:21lignes, comment on s'y abonne ou comment, qui peut y accéder ?
18:24C'est totalement gratuit, vous pouvez le consulter à partir de ce soir puisqu'on va lancer définitivement
18:31le...
18:32On va faire officialiser le lancement ce soir et vous pouvez vous abonner aussi à une newsletter
18:36quotidienne puisqu'on aura à peu près entre, aux alentours de 8 articles, 9 articles quotidiens
18:43avec des vidéos, avec des infos, avec cette colonne vertébrale de l'excellence à la
18:48française.
18:49J'en profite quand même pour dire que Valérie Expert et que Gilles Ganzemann réalisent
18:52des scores d'audience extrêmement puissants.
18:55Et donc, il y a une excellence dans cette émission.
19:00Il y a une excellence, évidemment.
19:02Votre intérêt pour les médias, Franck Papazian, il vient d'où ? Parce que vous avez créé
19:06un groupe scolaire privé et puis, il y a quoi, une quinzaine d'années, vous êtes...
19:1222 ans, j'ai créé Media School.
19:15Avant de créer Media School, j'étais dans l'univers des médias et de la publicité
19:21et j'ai lancé ce groupe d'enseignement en créant des écoles de communication, le CS,
19:27des écoles de journalisme, des écoles du digital, des écoles de web, des écoles de
19:32prod, de marketing sportif, de marketing du luxe, donc évidemment toujours autour de
19:35cet écosystème.
19:37Et puis, parce que j'étais un passionné des médias, moi, quand j'avais 15 ans, je
19:42mettais tout mon argent de poche pour acheter Le Monde, Libération, Le Figaro, tous les
19:46jours parce qu'il n'y avait pas de réseaux sociaux, il n'y avait pas de chaînes d'infos.
19:50Et Pif magazine de CB, il ne le dit pas.
19:52Et donc, j'étais un fervent, j'aimais l'info et donc, effectivement, j'ai racheté CB
19:59News en 2017, Stratégie en 2018, Le Journal du Luxe en 2019 pour en faire un groupe de
20:06médias d'influence, en fait, un média d'influence très leader sur leur communauté.
20:10Et puis, lorsque j'ai eu cette discussion avec Antoine Arnault, qui avait envie de passer
20:15la main.
20:16Antoine Hébra, Antoine Arnault, c'est ce soir, peut-être que j'aurai une discussion
20:21avec lui aussi, mais c'est ce soir.
20:23Et donc, avec Antoine Hébra, il a accepté de me transmettre, en fait, le Ouzou.
20:29En fait, c'est un formidable écosystème d'influence, vraiment très, très puissant
20:33sur ces communautés.
20:34Qui existe à l'étranger ou pas?
20:37Oui, alors ce sont des, c'est une marque totalement indépendante, multi, multilocale.
20:43Le premier Ouzou a été créé en Angleterre, le deuxième aux Etats-Unis et Fierté, le
20:49troisième en France, en 1953, il y a 71 ans.
20:53Et donc, on peut l'acheter.
20:54Il coûte assez cher.
20:55On peut l'acheter.
20:56On peut l'acheter.
20:57Il faut avoir un véritable intérêt à l'acheter, soit parce qu'on est dedans, soit parce qu'on
21:00est un professionnel du réseau, c'est un outil de travail, c'est un outil de fierté
21:07également.
21:08Quand on rentre dans le Ouzou, on a envie d'acheter le Ouzou et puis on est curieux,
21:13on regarde qui y a dedans.
21:14Bien sûr, il y a les dates de naissance, alors j'ai lu qu'Arielle Dombas, c'est vrai cette
21:19histoire ou pas?
21:20C'est vrai cette histoire.
21:21Elle n'a pas pu être inscrite dans le Ouzou parce qu'elle voulait que sa date de naissance
21:26ne figure pas.
21:27C'était bien avant que j'arrive.
21:28C'était une des histoires du Ouzou qu'on m'a raconté.
21:30Qu'est-ce qu'il y a eu comme histoire?
21:32En fait, il y a pas mal d'histoires.
21:34Quand je suis arrivé, les équipes qui sont la mémoire du Ouzou m'ont raconté que pas
21:38mal de personnalités voulaient tricher, voulaient tricher sur leur âge, voulaient tricher sur
21:43les diplômes.
21:44Tout ça est vérifié, évidemment, mais ils voulaient tricher également sur leur lieu
21:49de naissance.
21:50C'est-à-dire que quand on est à Malakoff, on dit qu'on est né à Paris et puis quand
21:53on est à Ventre, on dit qu'on est né à New-York.
21:58Il faut vérifier tout ça, donc on a des équipes hyper rigoureuses qui ont leurs canaux
22:05de vérification et tout ça est remis en place.
22:08Un auditeur nous dit « Encore pointé les élites, j'en tombe à genoux, je vomis,
22:13ça me dégoûte ».
22:14Justement, c'est un petit peu différent, c'est pas un carnet mondain de gens chics
22:23et d'entre-soi et c'est justement ce que vous voulez en faire et ce rayonnement de
22:29la France et de l'excellence que vous expliquez.
22:31Alors, les gens me connaissent bien, ils savent très bien que moi j'adore aller chercher
22:36ces talents.
22:37D'abord, il y a une case qui s'appelle « Who's next ? », c'est-à-dire que toutes les petites
22:39pépites aujourd'hui qui n'ont pas encore atteint leur maturité professionnelle, on
22:45a envie de leur donner, de leur tendre la main.
22:47Encore une fois, la première interview que j'ai faite, c'est une luthière aujourd'hui
22:52en France.
22:53Elle est dans le Wouzou, ça n'est pas une élite, c'est juste une personnalité incroyable
22:58qui a une expertise assez incroyable.
23:01Et l'intérêt de ce média, c'est d'inspirer en fait, c'est donner la possibilité d'abord
23:06de connaître des métiers qu'on ne connaît pas, parce que ça c'est important aussi,
23:09et d'aller rencontrer des personnes puisqu'on n'a pas la possibilité toujours de le faire
23:14et d'aller sur place et de les découvrir avec effectivement des parcours et de se dire
23:18qu'il y a plein de gens dans le Wouzou qui n'ont pas fait d'études et qui ont travaillé
23:23et qui tout à coup ont découvert un métier parfois à 35 ou 40 ans et qui sont devenus
23:28des experts en tout cas dans des métiers d'art, dans des métiers de la communication,
23:32de la radio.
23:33En fait, c'est montrer que finalement, une élite, on n'a pas tous le même parcours.
23:39Moi j'aime pas trop ce mot élite.
23:40Et le mot d'élite, je réponds à notre auditeur, ne signifie pas grand-chose.
23:45Je pense à quelqu'un comme Christine Ferber, moi je connais bien la gastronomie, qui est
23:49une femme qui fait des confitures à côté de Colmar, qui est connue mondialement, qui
23:53exporte au Japon.
23:54C'est une personnalité incroyable.
23:56Ce n'est pas une élite, c'est quelqu'un qui se distingue par son talent, par ce qu'elle
24:01a pu faire, par son travail.
24:03Et je pense que c'est important dans la société aujourd'hui où souvent on met en avant l'échec
24:09de montrer la réussite en réalité, de montrer en fait toutes celles et tous ceux qui réussissent
24:14à Paris ou en région.
24:16C'est ça l'ambition du WUZU et c'est ça l'ambition du WUZU Le Média, c'est de montrer.
24:21Montrer non seulement pour inspirer, mais montrer aussi pour montrer qu'on réussit
24:26en France et qu'on réussit dans plein de domaines en France.
24:29Lorsqu'on a une bonne idée, lorsqu'on a l'intelligence, lorsqu'on a réussi à rassembler
24:33des compétences, on réussit.
24:35Et aussi parce que le WUZU doit inspirer des exemples.
24:40On doit créer des modèles, on doit créer des exemples pour qu'en fait ça soit accessible
24:45au plus grand nombre.
24:46Et c'est pour ça que le Média est gratuit, parce qu'il doit être accessible au plus
24:50grand nombre.
24:51Et puis, on a envie de faire rentrer les jeunes dans le WUZU.
24:53Oui, c'est ce que j'allais vous dire, les start-upers, les autres, la tech, oui.
24:57Par définition, les jeunes ne sont pas dans le WUZU, par définition, puisqu'il faut avoir
25:02prouvé.
25:03Mais nous, on a envie de repérer les talents, on a envie de repérer les talents, de faire
25:07des paris sur des talents et de mettre en contact les jeunes talents avec ceux qui ont
25:12réussi, ceux qui ont déjà l'expérience.
25:14Ça servira aux uns et aux autres en réalité.
25:17Et donc, en réalité, je l'ai dit dans un de mes textes, les membres du WUZU ont également
25:24une responsabilité.
25:26Ils ont réussi, mais maintenant, ils doivent aider les autres à grandir, ils doivent aider
25:31les autres à réussir.
25:32Donc, effectivement, le mot élite a une connotation péjorative, mais les élites ont aussi une
25:38responsabilité devant le pays, parce que justement, ce sont des élites.
25:42Vous êtes en train de bien la réveiller, la belle endormie du WUZU, effectivement,
25:46qu'il y avait une image un petit peu poussiéreuse, enfin poussiéreuse, je rends encore une fois
25:50hommage à Antoine Ébrard, mais il y avait besoin de transformer ce qu'était ce WUZU,
25:58c'est-à-dire cette espèce d'annuaire de personnalité et d'en faire un média en mouvement.
26:07Et utile, utile pour ceux qui sont dedans, utile également pour ceux qui pourraient
26:13rentrer dedans et qui prennent des initiatives.
26:16Cécile, donc à partir de ce soir ou demain matin, on pourra accéder sur le WUZU, le média ?
26:22Exactement, et vous aurez accès, vous avez la possibilité d'ores et déjà de vous,
26:26moi j'ai envoyé plein de choses à pas mal de gens, très vite de vous inscrire à la
26:31newsletter qui va tomber gratuitement, et vous aurez ici la possibilité, et en tout
26:35cas j'annonce que vous puissiez aussi proposer des talents, que vous puissiez aussi apporter
26:41un éclairage, que vous fassiez remonter des informations qu'on puisse traiter dans les
26:45meilleurs délais.
26:46Merci à vous, merci à tous les deux, merci Cécile, et loin de Mélibus, et merci Franck
26:52Papazian, vous rendez grâce Cécile ! Et bravo, bravo, bravo pour cette belle émission
26:57Valérie Expert.
26:58Merci à vous, et on se retrouve nous dans un instant pour parler d'un doc absolument
27:03incroyable à voir sur TF1+.
27:05A tout de suite.
27:06A tout de suite.
27:15Le Supplément Média avec Stéphane Boucher, bonjour Stéphane Boucher, vous êtes réalisateur.
27:22Je conseille vraiment à nos auditeurs d'aller voir le replay d'Affaires Criminelles, les
27:30viols de Mazan, cette affaire hors normes, cette histoire, ce procès qui est en train
27:36de se tenir, qui va durer quatre mois, cette femme Gisèle Pellicot qui a été endormie
27:44chimiquement par son mari et livrée à des prédateurs sexuels, une affaire qui dépasse
27:51l'entendement.
27:52Dites-nous un petit peu comment vous, vous êtes intéressé à cette affaire dès le
27:59départ en fait ?
28:00Oui, en fait, c'est le fruit d'une réflexion avec le groupe TF1 pour l'émission, le magazine
28:06Chronique Criminel qui est diffusé sur TFX le samedi soir, et en fait, cette histoire,
28:12il y a eu l'affaire des viols de Mazan, c'est un peu le premier volet, et il y a aussi l'histoire
28:16d'une autre affaire qui est en cours, à notre instruction à Nanterre, sur des cold
28:21case, comme on dit, des affaires qui étaient restées non élucidées, et donc on a voulu
28:26monter un sujet entier sur le volet Mazan, donc des viols, qui fait l'actualité aujourd'hui,
28:30et le volet des cold case qui sera un peu la suite de l'affaire Pellicot.
28:34Oui, parce qu'on voit qu'aujourd'hui, certaines femmes, c'était le cas hier ou avant-hier,
28:42certaines femmes ou compagnes de certains de ces hommes qui sont venus violer Cécile Pellicot,
28:52s'interrogent aujourd'hui sur ce qui a pu leur arriver à elle aussi, donc ça risque d'être
29:02une affaire en cascade.
29:05C'est une affaire à tiroir, avec beaucoup, beaucoup de tiroir, parce que comme on a arrêté
29:10une cinquantaine de personnes dans cette affaire qui sont jugées actuellement, ça a donné lieu à
29:15l'ouverture d'autres enquêtes, parce qu'on a découvert dans les ordinateurs des autres co-accusés
29:20que Dominique Pellicot, certaines choses, donc il y a notamment un qui a mis à exécution le même
29:27stratagème, donc il a fait un petit peu des émules Dominique Pellicot, et c'est vrai que c'est une
29:35affaire avec beaucoup de tiroir, on ne sait pas à l'heure qu'il est, vers combien d'autres histoires
29:42on pourrait, enfin en tout cas la justice pourrait enquêter aujourd'hui, donc c'est une affaire un
29:47peu vertigineuse.
29:48Oui, c'est vertigineux et le doc est vraiment passionnant et intéressant, parce que vous
29:53reprenez la genèse de l'histoire, et on a beau avoir compris un petit peu les contours, c'est
30:00raconté de façon extrêmement précise, et il y a des choses quand même qui étonnent, et moi c'est
30:06ce qui m'a aussi surpris dans votre doc, c'est que lui, interpellé après avoir filmé sous les
30:14jupes de jeunes femmes dans un magasin, il y a une perquisition qui est faite, mais il se passe deux
30:20mois entre le moment où la perquisition est faite et où on découvre et où on annonce à sa femme
30:26ce qui a été trouvé dans les vidéos et sur les ordinateurs.
30:32Voilà, et dans ces deux mois on a réalisé, en tout cas la police a établi, qu'il avait
30:37continué à faire venir des hommes, au moins trois, chez lui, sachant qu'il allait sans doute
30:43être arrêté, c'était une certitude, donc c'est une sorte de fuite en avant sans fin,
30:46qui le la conduit jusqu'aux assises, enfin aux assises à la cour criminelle du Vaucluse aujourd'hui.
30:52Oui, à la cour criminelle. Quand on aborde une affaire comme celle-là,
30:55vous qui avez l'habitude de réaliser des documents, on n'a pas un hall-cœur dans ce qu'on entend,
31:04dans ce qu'on découvre de cette affaire. Disons que j'ai traité beaucoup d'affaires,
31:09notamment des histoires de tueurs en série très très lourdes, mais celle-là, disons qu'elle a
31:13une dimension un peu hors norme et en fait à chaque fois qu'on se penche sur l'affaire,
31:19il y a d'autres choses qui sortent et donc on ne sait pas jusqu'où va nous mener, en tout cas
31:23la justice ira dans ce dossier qui est vraiment tentaculaire. Il y a une enquête, une instruction
31:31qui est en cours à Nanterre au pôle des Cold Case, des affaires non élucidées à Nanterre,
31:36et qui a donné lieu aussi à des investigations tous azimuts qui sont toujours en cours et donc
31:41il y aura dans un avenir qui est assez proche, j'imagine, un deuxième procès Pélico qui portera
31:47sur des faits qui pourraient lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité parce qu'on
31:53parle du viol et du meurtre d'une jeune fille, notamment en 1991. Oui c'est ça, c'est que ça
32:00risque d'ouvrir d'autres portes. Cette femme est particulièrement digne, particulièrement
32:08courageuse aussi, même si ça ne signifie pas que celles qui ne parlent pas ne sont pas courageuses,
32:16mais c'est vrai que la volonté d'avoir ce procès, que ce procès se tienne en public,
32:23est assez aussi inouïe dans la procédure. Parce qu'il aurait suffi qu'elle fasse la demande au
32:31début de l'audience du huis clos et personne n'aurait pu assister à part les avocats et les
32:35accusés à l'audience. Donc elle a fait le choix que l'audience soit publique, c'est déjà une
32:39preuve de courage d'affronter ces violeurs présumés face à elle, les caméras de télévision et tout
32:46ça. Donc c'est quand même un moment, au niveau d'un procès criminel, on parle de procès hors
32:52normes, on est en plein dedans. Oui, il y a la personnalité du mari qui pose question un peu
32:57souvent comme ces affaires, vous qui avez l'habitude de traiter d'affaires criminelles, un homme
33:02ordinaire, un homme normal, un couple normal en apparence. Ça fait écho un petit peu à l'affaire
33:08du Grêlé, cet ancien policier qui était un tueur en série et qu'on a mis des années à chercher,
33:13François Vérove. En fait, il y a une sorte de parallèle, c'est quelqu'un qui était absolument
33:17pélico, qui était absolument insoupçonnable pendant des années. Il était agent immobilier,
33:22il a été commercial. Avant son arrestation, c'était un paisible retraité sans histoire,
33:28sans que le terme soit galvaudé, vraiment sans histoire. Et en fait, on a découvert en tirant la
33:33pelote un nombre effroyable de viols sur sa femme et d'autres affaires plus anciennes. Il y a des
33:40investigations qui sont toujours en cours sur son cas. On n'est peut-être pas au bout de nos
33:44surprises. Non, et puis le fait qu'il ait donné des modes d'emploi aussi à certains d'entre eux va
33:49peut-être révéler d'autres affaires, d'autres histoires où des femmes ont été... Parce que
33:56c'est aussi, d'une certaine manière, le procès de la soumission chimique de ces femmes qui sont
34:01endormies à l'heure insue. Et puis sa fille mène un combat contre la soumission chimique, sa fille
34:09Caroline qui est au procès. Elle a monté une association et elle se bat vraiment contre
34:14ce fléau parce que c'est quelque chose qui est assez méconnu. Mais l'affaire Pélico a permis un peu
34:19de mettre tout ça sur la place publique. Sur le procès en lui-même, quatre mois,
34:27ces hommes qui viennent masquer, qui baissent la tête, qui ne veulent pas qu'on voit leur
34:33visage et qui ont parfois des excuses totalement loufoques du genre c'est pas moi c'était mon
34:39sosie. Là aussi c'est incroyable. Chacun a sa ligne de défense, mais vu les éléments et puis comme
34:48on a des preuves, là on n'est pas sur des déclarations des uns. Il y a des preuves par
34:52l'image parce que Pélico a enregistré, filmé tout. C'est vrai que ça risque, à l'arrivée,
34:58ce procès risque de se chiffrer en dizaines et dizaines d'années de réclusion criminelle
35:02pour les accuser. Après, est-ce qu'il y en a qui seront épargnés ou pas ? Je ne sais pas,
35:07mais en tout cas, l'enjeu est quand même terrible et c'est peut-être le procès d'assises le plus
35:12retentissant qu'il y a eu ces dernières décennies. Enfin, d'assises de cours criminels.
35:17Oui, ce ne sont pas les assises, il faut peut-être expliquer.
35:19Oui, parce qu'en fait, un procès d'assises aurait pu être jugé aux assises, mais en fait,
35:27comme les cours criminels ont permis de désengorger un peu les assises, en plus il a fallu
35:32mobiliser pendant quatre mois un jury populaire et là c'est des magistrats professionnels qui
35:36jugent et pour un tel dossier, je pense que c'est préférable.
35:39Oui, en tout cas, c'est un document qui vous permet de comprendre vraiment la genèse de cette
35:46histoire. Il y a des récits qui sont très précis sur la façon dont les choses se sont passées.
35:52C'est à voir en replay sur TFX, les viols de Mazan dans le cadre d'affaires criminelles.
35:59Merci Stéphane Boucher d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
36:03Je vous en prie, merci beaucoup.
36:03Merci à vous, à bientôt, au revoir.