Pourquoi cet Euro 2024 m’a déçu ?

  • il y a 3 mois
Cela fait désormais quelques jours que l’Euro 2024 s’est terminé et je dois vous faire une petite confession : c’est loin d’être l’Euro ou même la compétition internationale qui m’a le plus enthousiasmé au cours de ces dernières années.

Dans cette vidéo, je tente de vous expliquer pourquoi. Il y a des raisons qui sont plus ou moins liées à ce qui fait que j’apprécie le football et en particulier un Euro, ou une Coupe du Monde, mais je pense qu’il y a également des thèmes assez universels sur lesquels tous les fans de foot sont amenés à réfléchir.

On parle donc contexte de la France durant l’Euro, niveau du football du nation et montée du jouerisme dans notre sport préféré.

00:00 Introduction
01:42 Un pays qui n’était pas au rythme de l’Euro 2024
04:26 Quelques équipes tournées autour de stars défaillantes
05:42 Le niveau du football de nation
08:46 L’impression que pas mal de joueurs étaient cramés
10:39 Le positif que j’en retire malgré tout
12:33 Vous aussi ou… ?

#euro2024 #equipedefrance #football

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Transcription
00:00Pourquoi cet Euro 2024 m'a déçu ? Salut tout le monde, c'est TMF et aujourd'hui on va parler de cet événement qui est peut-être déjà oublié,
00:07peut-être que la vidéo est avec un timing trop tardif, mais je me voyais mal ne pas vous faire un petit bilan concernant l'Euro 2024.
00:15Alors dans cette vidéo, vous allez avoir un petit peu de tout. Vous allez avoir des arguments qui, à mon sens, sont des arguments plutôt objectifs
00:21quand on va parler de niveau de certaines équipes, quand on va parler de la fatigue des joueurs.
00:27C'est des observations qui ne sont pas faites sur mon avis personnel, ce n'est pas simplement ma sensibilité qui fait que je vais avancer ces arguments.
00:34Mais à côté de ça, je vais également vous parler de choses qui sont un peu plus personnelles, qui correspondent un petit peu plus à ma vision du foot.
00:41Alors évidemment, je ne vais pas vous raconter ma vie, on s'en fout, mais je vais vous parler de points qui, pour moi, sont importants et qui, pour vous, sont peut-être totalement négligeables.
00:51C'est également une compétition qui a jugé à l'aune de son expérience. Je pense sincèrement que chaque compétition internationale est décevante pour certains
00:59et enthousiasmante pour d'autres. Selon que vous ayez 20 ans, 30 ans, 40 ans, 50 ans, vous n'allez évidemment pas vivre les Euros et les Coupes du Monde de la même manière.
01:09Vous n'aurez pas exactement le même échantillon de comparaison pour vous faire un avis. Donc forcément, plus que jamais, cette vidéo représente mon avis
01:18et j'entendrai parfaitement qu'on n'est pas le même. Je vais essayer néanmoins de vous expliquer pourquoi cet Euro m'a procuré, évidemment, de belles émotions,
01:25mais pourquoi ce n'est pas un Euro dont je me souviendrai très longtemps à côté de certains autres. Bref, installez-vous confortablement et bienvenue pour cette nouvelle vidéo
01:33TalkMyFootball.
01:34🎵 Musique de générique 🎵
01:43Alors on va commencer avec le contexte. Et vous voyez l'image d'illustration dans le sommaire et vous vous dites peut-être « Merde, il va se mettre à parler politique ».
01:49Je vous rassure, ce n'est pas le cas. Mais on va par contre parler de l'influence du contexte politique sur cet Euro 2024. Déjà, à titre personnel,
01:59le contexte politique, c'est quelque chose qui m'a particulièrement intéressé, mobilisé. Et forcément, j'avais beaucoup la tête à ça, ce qui fait que j'avais l'âme
02:07peut-être un petit peu moins légère qu'à l'habitude. Et ça m'a un petit peu éloigné de l'euphorie du football. Mais ça, à la limite, ça concerne que moi et certaines personnes.
02:16Mais ce n'est pas un argument universel. Par contre, un argument universel, c'est que ça a pris beaucoup de place médiatiquement. J'avais fait une vidéo avant le début de l'Euro
02:24pour parler des compétitions internationales. Et je vous disais qu'un des trucs qui était cool avec des Euros, des Coupes du monde, c'est qu'un pays se mettait à vivre
02:32au rythme du football, que finalement, beaucoup de personnes qui ne s'intéressaient normalement pas au foot allaient en parler, allaient suivre des matchs,
02:39et que toutes ces personnes qu'on peut qualifier de footiques, pour moi, ça faisait la force de grands événements. C'est ça qui fait que t'as vraiment l'impression
02:46qu'il se passe quelque chose. Et même si vous en aviez rien à faire du contexte politique français – et évidemment, mon propos est très français centré –,
02:55si vous viviez en France, vous n'avez pas pu passer à côté de ça. Là où, habituellement, on aurait beaucoup parlé de l'Euro 2024, on avait des sujets un petit peu plus réduits,
03:04parce que l'actualité brûlante, l'actualité plus importante, c'était évidemment le contexte politique. Et ça, déjà, ça a fait que j'ai pas eu l'impression que toute la France
03:12s'est mise au rythme du football. On dit parfois qu'on n'est pas un pays de foot. Moi, j'ai quand même l'impression que pour les grandes compétitions,
03:18on a un petit peu d'émulsion auprès du grand public. Là, c'était moins le cas. En plus du contexte politique, il y a un deuxième truc qui se passe en France.
03:28C'est les Jeux olympiques 2024. Ils vont bientôt commencer, au moment où j'enregistre la vidéo, si vous la regardez même au moment où elle est publiée.
03:35Et ça, forcément, ça prend également beaucoup de place. Et du coup, dans un journal généraliste où déjà la place du sportif était réduite, parce que la politique
03:43faisait beaucoup parler, dans cette place réduite, tu calais beaucoup les préparations aux Jeux olympiques 2024. Tout ça fait que, médiatiquement,
03:51en France, t'as pas eu une surprésence de l'euro 2024. Et moi, ça m'a empêché un petit peu de rentrer dedans. Je pense que le contexte est hyper important.
04:00De la même manière, lors de la Coupe du monde 2022, je vous avais dit qu'au-delà de tous les sujets – Coupe du monde, Qatar, sur lesquels on va parvenir –
04:07il y avait un truc qui, pour moi, m'avait un petit peu frustré. C'était le fait que ça se déroule en hiver, le fait que ça se déroule au milieu des saisons.
04:13Ça m'avait un petit peu sorti du lair. Bon, ben voilà. Dans une catégorie différente, on a un peu le même problème avec cet euro 2024, selon moi.
04:21Le deuxième point qui a davantage attrait au football, c'est que j'ai été un peu dégoûté des stars de cet euro 2024. Alors je vais prendre deux exemples,
04:29parce qu'ils sont relativement parlants et tout le monde aura la ref. C'est l'euro de Cristiano Ronaldo et de Kylian Mbappé.
04:35Cristiano Ronaldo, parce que difficile de faire plus star que lui, et Kylian Mbappé, parce que c'est une star française et que si vous regardez cette vidéo,
04:42il y a de grandes chances que vous soyez français. C'est deux joueurs qui ont raté leur euro. Donc déjà, c'est une petite déception à titre personnel,
04:50parce que je les attendais beaucoup. Mais en fait, c'est pas tant contre eux que je fais ce point que contre leurs équipes. J'ai vraiment l'impression que ça a été préjudiciable
04:57pour le Portugal, qui a pourtant une équipe absolument formidable, et pour l'équipe de France, qui, de toute façon, ne pensait que via Kylian Mbappé,
05:05d'après les plans de Dier Deschamps. Et ça, moi, ça m'a empêché de kiffer la compétition, de m'en rendre compte qu'il y avait des équipes que j'avais envie de voir.
05:11J'avais envie de voir l'équipe de France, j'avais envie de voir le Portugal, qui ont eu du mal à répondre à la faillite de leur star. Et finalement, ça m'a rappelé
05:19que le football contemporain, il est quand même vachement tourné autour des individualités. Alors évidemment, je vais pas découvrir avec cet euro 2024,
05:26mais j'en ai rarement eu une aussi belle illustration que la faillite d'une individualité peut être la faillite d'une équipe et que finalement, tu peux te retrouver
05:33un petit peu piégé de cette tendance au joueurisme. Et c'est quelque chose qui m'a empêché un peu de rentrer dedans. En plus, il y a un problème de niveau global
05:41pour moi au cours de cet euro. Je l'avais énormément dit à la Coupe du Monde 2022 et on m'avait traité de rabat-joie parce que la Coupe du Monde 2022
05:50était par contre une compétition où les matchs avaient des scénarios assez improbables. Du coup, tu avais du spectacle, des rebondissements.
05:56Et moi, je disais OK, mais en termes de jeu pur, la Coupe du Monde 2022, c'était quand même relativement faible. J'ai le même constat pour cet euro et j'ai vraiment
06:05l'impression qu'en fait, le niveau des sélections s'abaisse petit à petit. Alors, il y avait le timing en cours de saison qui expliquait pour la Coupe du Monde 2022.
06:14Il y a aussi le timing ici, on y reviendra, mais tu avais des joueurs fatigués. Mais surtout, j'ai vraiment l'impression que globalement, le niveau du football de nation
06:24est un peu en train de descendre. Tu n'avais pas une intensité qui est similaire à ce que tu peux voir en Ligue des champions. Et j'ai même l'impression que si on prend
06:32le gagnant de cet euro 2024, l'Espagne, qui est un formidable gagnant, très, très beau à voir jouer. Et franchement, ça me fait plaisir qu'ils aient été récompensés.
06:39Ça reste quand même pas une équipe qui, au cours des grandes années du football de nation, au début des années 2000, aurait réussi à lutter contre certains cadors.
06:47Alors il y a toujours eu des surprises au cours des euros. Mais là, l'Espagne n'est pas une surprise. C'est objectivement l'équipe la plus forte, je pense.
06:54Mais pour autant, c'est pas un rouleau compresseur. Un des points positifs quand même, c'est que je trouve qu'il y avait une certaine densité au sein de cette compétition.
07:01Avec l'élargissement de l'euro, c'était un truc qui me faisait peur. Mais la satisfaction du niveau est davantage venue de petites nations qui répondaient
07:08aux attentes, voire même au-delà des attentes, que de gros qui ont été décevants.
07:13Alors après, on va me dire que c'était un euro où les défenses étaient efficaces.
07:17Oui, mais pour autant, j'ai pas vu beaucoup de masterclass tactique au cours de ces rencontres.
07:22Là, c'est pareil. La comparaison avec la Ligue des Champions a fait plutôt mal. Moi, je suis habitué à suivre des rencontres de Coupe d'Europe où
07:28des équipes vont tenter des coups tactiques, tenter de surprendre leur adversaire dans des matchs à élimination directe.
07:34Ça vaut pour la Champions League, mais également pour l'Europa League, également pour la Conférence League.
07:39J'ai quand même beaucoup de matchs références que je peux vous sortir où j'ai été impressionné par la tactique des équipes.
07:45Sur cet euro, je trouve que c'est pas beaucoup le cas, en fait. Et vraiment, j'ai souffert du fait de me rendre compte que l'écart se creuse
07:51entre le football de nation et le football de club. Et vous l'avez compris, moi, ce qui fait la valeur du football de nation, c'est le contexte.
07:58Et là, il était pas vraiment présent. En plus, au-delà de ça, il y a des équipes que j'ai trouvées dramatiques.
08:04Quand tu regardes l'Italie, quand tu regardes la Croatie, on est bien loin de ce que l'Italie avait fait au cours du dernier euro.
08:12On est bien loin de ce qu'a fait la Croatie au cours de la Coupe du Monde 2018, par exemple. Et on pourrait même parler de 2022.
08:19T'as vraiment une descente en classe. Et même certaines autres grosses formations type l'Angleterre, je les ai trouvées quasiment
08:26durant l'intégralité de la compétition très décevantes en termes de niveau de jeu. OK, ils accèdent à la finale, mais franchement,
08:32c'était pas le kiff énorme. Et que dire de l'équipe de France ? Je pense que j'ai fait assez de vidéos là-dessus.
08:37Mais si on est français, il y a aussi des raisons de pas trop kiffer cet euro. C'est qu'on n'a pas franchement été envoûtés par nos bleus.
08:44J'ai envie de parler de la fatigue, qui est également liée à la question du niveau. Mais on a vu des joueurs qui étaient assez crevés.
08:49Alors paradoxalement, je vous ai mis Rodri en illustration sur le sommaire. Rodri, c'est pas un joueur qui a fait un mauvais euro,
08:55très loin de là. Mais pour le coup, c'est un joueur qui a beaucoup subi de fatigue au cours de cette saison, qui a beaucoup enchaîné
09:01de rencontres, qui en avait parlé également. Et je trouve que sur certains joueurs, ça s'est ressenti. Tu les voyais user sur le terrain.
09:07Et je trouve que c'est un sujet plus que jamais autour des footballeurs. Là, c'est un peu comme d'autres sujets que je vous ai évoqués.
09:13C'est pas la spécificité de cet euro 2024, c'est pas son exclusivité. Mais par contre, l'euro a été un assez grand révélateur de ça.
09:21Alors on va avoir une réforme de Ligue des Champions à partir de la saison prochaine, où on aura plus de matchs. On a également le cas
09:26pour la Coupe du monde des clubs. On ajoute toujours plus de matchs au calendrier des joueurs. Et la conséquence, on commence à l'avoir.
09:32C'est qu'on dit qu'abondance de biens ne nuit pas. Mais là, on parle pas de biens. On parle d'êtres humains qui sont sollicités pour faire les matchs.
09:40Et au bout d'un moment, les gens, ça fatigue. Et c'est pas parce que tu vas avoir plus de grandes rencontres que ça va être mieux pour le football,
09:46parce que tes grandes rencontres vont perdre en qualité. Et je trouve que c'est ça qu'on a peu à peu avec la fatigue. Et t'avais le grand argument
09:53post-Covid, on garde les cinq changements parce que ça permettra de reposer un peu plus les joueurs. C'est des conneries. C'est une mesure qui a été prise
10:00pour privilégier les gros clubs. Parce qu'évidemment, quand t'as un banc énorme, t'es content de pouvoir faire rentrer des stars ultra fraîches.
10:06Mais les joueurs que t'attends et les joueurs qui sont le plus fatigués, c'est des tituaires indiscutables en club, c'est des tituaires indiscutables en sélection.
10:13Ils bougent pas. De toute façon, ils veulent pas sortir. Leur coach veut pas les sortir. Donc évidemment, les mecs sont cramés.
10:21Bon, tout ça fait que j'ai pas trop kiffé cet Euro. Vous l'avez compris. J'ai vécu évidemment de grands moments. Ça a été une période super intéressante.
10:28J'étais vraiment content à titre personnel de vous en parler. Mais par rapport à d'autres Euros, même d'autres Coupes du Monde, c'était pas le kiff du siècle.
10:36J'apporterais quand même une nuance. J'ai mis au pluriel, parce qu'il y a plusieurs joueurs. J'avais envie de parler de Moussiala, de Bellingham et surtout de Yamal.
10:46Ces trois joueurs qui, pour moi, ont été à la hauteur de l'événement. Même si Bellingham, on pourrait en reparler, mais je le mets dans le marasme anglais.
10:52Moi, je vais surtout retourner. Je vais surtout repenser à son retourné et le fait qu'il ait quand même un petit peu marqué l'histoire avec sa sélection une nouvelle fois.
10:59Mais je trouve en fait que la jeune génération de promesses, de gros joueurs, elle, a été au rendez-vous. Moussiala a vraiment été impressionnante sur le début de la compétition.
11:09Bellingham a un geste iconique en sélection qui a été ajouté à son armoire à souvenirs avec cet Euro 2024.
11:17Yamal est vraiment le joueur chouchou de cet Euro 2024, le meilleur jeune joueur, mais vraiment le nom qui ressort de toutes les discussions.
11:27Et franchement, ça, j'ai trouvé ça cool. Faut vraiment être insensible au football ou à Madrid, j'imagine, pour pas être vraiment pris d'affection devant l'Euro que fait Yamal.
11:37C'est une sacrée performance et ça laisse un peu rêveur pour la suite de l'Euro. Et même de manière générale, je me dis que cet Euro 2024, il sera assez rapidement oublié de mon côté, peut-être également du vôtre.
11:47Par contre, il y a un truc que je n'oublierai pas. C'est de me dire que j'avais beaucoup dit que Moussiala était un des rares Allemands à la hauteur durant la Coupe du monde 2022.
11:55Je me rappellerai également beaucoup de cet Euro 2024. Ça a été un vrai patron malgré son jeune âge. Je me rappellerai également beaucoup d'un mec comme Yamal qui,
12:03du haut de ses 16 ans, 17 ans fêté pour la finale, si je dis pas de bêtises, est un des éléments clés de l'Espagne. Et franchement, je veux pas lui porter la poisse.
12:13Je veux pas trop m'avancer, mais je pense que Yamal va devenir un joueur qui va compter dans le football, qui sera présent dans les livres d'histoire, qu'on en reparlera dans 30 ans.
12:21Et je pense que justement, quand on en reparlera dans 30 ans, dans la grande légende de Yamal, il y aura cet Euro 2024. Ça, c'est le point qui m'a fait un peu plus kiffer.
12:30Donc voilà. J'avais envie de vous partager ça. Je sais pas. Peut-être que je suis un peu vieux, un peu blasé. Peut-être que, personnellement,
12:37j'ai pas trop réussi à me mettre dans les conditions de cet Euro. Mais avoir les retours que j'ai eus, les échanges que j'ai eus sur Twitter, c'est évidemment pas représentatif.
12:45Mais je pense pas être le seul. Donc je me suis dit « Vas-y, je vais lancer une bouteille à la mer ». C'est cette vidéo. Vous me répondrez ou pas en me disant si vous partagez ou pas
12:53ce sentiment, s'il y a des trucs qui vous ont enthousiasmé et que j'ai pas évoqué, s'il y a des trucs, au contraire, qui vous ont déçu aussi et que j'ai pas évoqué.
12:59Donc voilà. J'espère que la vidéo vous aura plu. C'était pas la vidéo de la joie de vivre, mais il en faut aussi. Salut !

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