Mobilisation des habitants de deux quartiers de Bobigny pour l’amélioration de leur cadre de vie et de la prise en compte des enjeux de l’économie circulaire autour de chez eux. La démarche Ma Communauté Circulaire (MCC) mobilise les expertises complémentaires de Terravox et d'e-graine sur les volets humains et techniques de la vie locale.
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NewsTranscription
00:00Montage sympathique.
00:12Normalement vous devez voir mon écran.
00:15Est-ce que c'est bon pour vous ?
00:24Eh bien, Aurore et Laura, bienvenue
00:27dans ce retour d'expérience.
00:30Une expérience qui est menée, coordonnée
00:33par deux structures complémentaires et un peu cousines.
00:36On va vous expliquer pourquoi.
00:38L'association IGREN Ile-de-France
00:40ou le mouvement IGREN plus largement
00:42et puis l'entreprise ESUS Terravox.
00:45Donc on est deux organisations
00:48de l'économie sociale et solidaire.
00:51Moi je suis Sébastien, je suis le directeur
00:53de IGREN Ile-de-France.
00:55Alors IGREN en deux mots, je ne sais pas si vous connaissez.
00:58C'est un mouvement d'éducation populaire
01:01qui se donne pour mission
01:04d'accompagner les territoires, leurs acteurs,
01:07les habitants, dans un avenir
01:10à la fois solidaire et responsable.
01:13En gros aujourd'hui le mouvement c'est
01:16une association cœur de réseau qui est basée à Bordeaux
01:19et puis huit associations régionales qui rayonnent
01:22sur tout le territoire national.
01:25En fait c'est 100 professionnels en tout,
01:28200 bénévoles actifs, une cinquantaine de dirigeants bénévoles
01:31et on est réunis ensemble pour accompagner
01:34les changements individuels et collectifs à travers l'éducation populaire
01:37pour favoriser les choix éclairés en réponse
01:40aux enjeux que connaissent les territoires.
01:43Alors en Ile-de-France on est, pour l'association que je dirige,
01:46on est une vingtaine de salariés
01:49et dans cette ambition territoriale et locale
01:52on est répartis sur trois antennes.
01:55Une antenne Grand Paris
01:58qui est basée à Paris mais qui rayonne sur tout le nord
02:01de l'Ile-de-France, une antenne Nord-Ouest
02:04qui comme son nom l'indique rayonne plutôt sur
02:07le nord et l'ouest de l'Ile-de-France
02:10et une antenne Sud-Est qui est basée à Évry, donc ça c'est
02:13la région parisienne, qui rayonne plutôt sur le sud
02:16et l'est de la région.
02:19Notre enjeu à nous
02:22c'est à la fois de...
02:25Alors on a une entrée, on a un peu
02:28une activité tête de gondole qui est celle de la sensibilisation
02:31de l'éducation à l'environnement au développement durable.
02:34Donc on a une grosse activité aujourd'hui
02:37en direction des publics jeunes. On travaille beaucoup
02:40avec les jeunes partout où ils se trouvent.
02:44Donc dans les écoles évidemment, dans les centres de loisirs,
02:47dans les équipements d'animation locale.
02:50Mais notre ambition nous porte à aller beaucoup plus loin
02:53parce qu'on touche les jeunes principalement mais on accompagne aussi
02:56les collectivités territoriales dans la réponse
02:59endogène aux problématiques locales et c'est un petit peu
03:02ce qu'on va vous présenter aujourd'hui
03:05aux côtés de Terravox. Un dernier mot
03:08sur le mouvement Y, c'est un mouvement qui s'inscrit
03:11pleinement dans l'économie sociale et solidaire,
03:14à la fois dans ses statuts mais aussi dans ses façons d'entreprendre.
03:17Et donc je pense que
03:20Rémi vous en dira un petit peu plus mais Terravox est
03:23issu du mouvement Y, historiquement.
03:26On a repéré avec notre expertise
03:29des territoires une problématique forte
03:32autour de la gestion des déchets et de l'économie circulaire.
03:35Ce n'est pas le cœur du métier d'Y et donc
03:38Terravox a contribué à la création
03:41d'une entreprise sociale à Greysus qui s'appelle Terravox
03:44qui s'est spécialisée sur ces questions-là.
03:47Je vais laisser du coup Rémi présenter Terravox
03:50plus largement.
03:53Merci, donc Rémi Lévesque, moi je suis le directeur des opérations de Terravox.
03:56Alors très rapidement parce qu'on n'a pas beaucoup de temps,
03:59nous notre ambition à Terravox, ce qui nous fait
04:02vivre tous les jours, c'est d'essayer d'accompagner les collectivités
04:05et les bailleurs vers une meilleure gestion
04:08des ressources locales, en tout cas trouver toutes les solutions
04:11qui permettent que localement les habitants d'un territoire
04:14puissent mieux gérer leurs ressources et dans ressources on inclut
04:17les déchets parce que l'objectif étant de réduire au maximum
04:20les déchets pour en transformer en ressources et on accompagne
04:23à la fois sur les thématiques déchets, économie circulaire
04:26mais aussi sur les thématiques de l'eau, économie d'eau et d'énergie.
04:29Et ça on est principalement
04:32déployé aujourd'hui sur l'île de France, c'est le retour
04:35qu'on va vous faire le jour à travers les communautés circulaires
04:38et on a aussi des implantations en France.
04:41Voilà tout, je n'en dirai pas plus, ce n'est pas spécialement l'objet
04:44aujourd'hui. Donc voilà, merci d'être présents,
04:47l'objectif c'est de vous faire un retour d'expérience sur
04:50ce qu'on appelle les MCC, vous allez le voir tout au long de la présentation
04:53qui est l'acronyme de ma communauté circulaire et notamment
04:56en s'appuyant sur ce que nous avons pu faire à Bondy, Bobigny
04:59et Trappes qui sont trois villes d'île de France.
05:05Seb, je te rends la main peut-être sur le constat partagé.
05:08Oui, je voudrais encore dire qu'en fait on a tous
05:11une approche de la gestion des déchets,
05:14personnel et puis peut-être plus collectif.
05:17En fait, on est sur un enjeu
05:20qui mélange deux types
05:23de thématiques, celles qui concernent le hard,
05:26les infrastructures, le bâti
05:29et puis celles aussi qui concernent
05:32le social, l'humain et c'est un petit peu l'objet des MCC,
05:35on va le dire de façon un peu vite, mais c'est vrai que c'est une démarche qui répond
05:38à ces deux enjeux, à la fois les enjeux de gestion des déchets
05:41mais aussi des enjeux
05:44de cohésion sociale sur le territoire.
05:47Cette approche de gestion des déchets prend
05:50une tournure un petit peu singulière, particulière
05:53dans les quartiers d'habitat social parce que
05:56c'est aussi une thématique
05:59sur laquelle ou à travers laquelle s'expriment pas mal
06:02de dégradations et d'incivilités. En tout cas, les gouvernances
06:05locales, les services, les bailleurs sont
06:08confrontés à un certain nombre de problématiques en lien avec la gestion
06:11des déchets qui s'expriment comme ça, à travers des dégradations
06:14et des incivilités et ce qui nous
06:17rassemble fortement avec Terravox au-delà de notre histoire commune
06:20c'est cette conviction profonde, c'est que ces enjeux
06:23et ces défis environnementaux, dès lors
06:26qu'on les adresse collectivement, c'est un formidable levier
06:29à la fois de cohésion sociale et dynamique locale
06:32sur les territoires.
06:35Merci Sébastien.
06:38Qu'est-ce qu'une MCC au final ?
06:41On va justement essayer de chercher à combiner des objectifs
06:44qui lient la gestion des déchets et les problématiques de cohésion sociale
06:47puisqu'on est convaincu que c'est lié, comme on vient de l'expliquer,
06:50à travers trois objectifs.
06:53Le premier, c'est de chercher à baisser d'un point de vue objectif
06:56significativement le volume des déchets par habitant
06:59et notamment le volume des OMR
07:02et surtout d'avoir
07:05une meilleure qualité de tri
07:08et de gestion des déchets. On va chercher aussi
07:11à favoriser l'inclusivité et le lien social
07:15en cherchant à créer du lien à travers ce sujet-là
07:18entre les habitants.
07:23Et on sait que si on arrive à mieux gérer les déchets,
07:26on a moins de dépôts sauvages, on a moins d'incivilité
07:29et donc du coup, in fine, le cadre de vie
07:32doit s'améliorer.
07:35Et pour ça, il est clair qu'il faut impliquer
07:38l'ensemble des parties prenantes locales
07:41pour rendre ces parties prenantes autonomes
07:44et quand on dit partie prenante, ça va de l'habitant
07:47jusqu'à l'association, la mairie, la collectivité, l'ensemble des strates
07:50qui contribuent directement ou indirectement à ce sujet.
08:02Je vais te laisser présenter les trois phases
08:05mais c'est ça qui est un petit peu original.
08:08Je pense qu'il y a beaucoup d'originalité dans la démarche
08:11mais c'est qu'à la fois la démarche est extrêmement modélisée, cadrée
08:14avec différentes phases que Rémi va vous présenter à l'instant
08:17et à la fois, dans sa mise en œuvre, on est vraiment
08:20sur quelque chose de très granulaire,
08:23de très en phase avec les particularités,
08:26les singularités, les contextes de chaque territoire.
08:29C'est ça qui est aussi intéressant dans la démarche.
08:32Vas-y, je t'en prie Rémi, sur les trois phases.
08:35Vous allez voir toutes les actions
08:38qu'on va vous présenter.
08:41La première étape, c'est qu'on va chercher à écouter et à mobiliser
08:44parce qu'on sait que sinon on va apparaître hors sol
08:47et on va avoir du mal à engager les parties prenantes
08:50comme je le disais précédemment.
08:53La première grande phase, c'est l'écoute et la mobilisation
08:56à travers deux choses qui vont être le fait de diagnostiquer
08:59et de chercher à commencer à sensibiliser
09:02les habitants notamment aux thématiques
09:05de la gestion des déchets et de l'économie circulaire.
09:08On va dans une deuxième phase aussi commencer
09:11à chercher à faire ensemble,
09:14à transmettre des savoirs, à transmettre des compétences
09:17pour qu'ils aient une meilleure compréhension de toutes les thématiques
09:20autour de l'économie circulaire et de la gestion des déchets,
09:23le tri, le compostage, comment on recycle mieux
09:26et vous verrez les différentes modalités d'intervention.
09:29Notre objectif, ce sont des programmes qui durent trois ans,
09:32notre objectif n'est pas de rester, c'est-à-dire que tout au long
09:35de ces trois années on va chercher progressivement à mettre en capacité
09:38les parties prenantes pour qu'à la fin nous on puisse se retirer
09:41et qu'il y ait une dynamique qui s'instaure dans le temps
09:44pour continuer à améliorer et traiter les problèmes
09:47qui se révèlent.
09:50Et ça c'est la troisième phase où on va chercher à engager
09:53vraiment dans la durée.
09:59La première phase, c'est une phase de diagnostic
10:02qu'on a mis au point avec Terrabox,
10:05où là on va vraiment essayer de comprendre
10:08qu'est-ce qui amène à un constat où on se rend compte
10:11que la gestion des déchets n'est pas optimale,
10:14qu'il y a trop de dépôts sauvages, qu'il y a des jets de déchets
10:17par les fenêtres, qu'il y a de l'insalubrité, qu'il y a des dégradations.
10:20Donc là on mène à ce que nous on appelle un diagnostic,
10:23on va chercher justement à essayer de comprendre la situation
10:26et c'est un mélange de différents outils,
10:29à la fois des outils d'analyse objectifs et quantis
10:32basés sur des études, sur la mise à disposition de moyens,
10:35mais aussi de l'enquête,
10:38en allant interviewer les habitants,
10:41l'ensemble des parties prenantes, les gardiens, les bailleurs,
10:44les services de collecte, ainsi de suite.
10:47Donc c'est tout ça qui nous permet à la fin de voir clairement
10:50quelles sont les problématiques, sachant qu'on retrouve assez régulièrement
10:53les mêmes, notamment des infrastructures parfois
10:56qui ne sont pas forcément adaptées, avec des problèmes d'ergonomie
10:59ou même parfois simplement ce n'est pas fonctionnel.
11:02On a un état du parc immobilier qui est souvent
11:05qui peut être dégradé pour diverses raisons.
11:08On a forcément un problème de propreté
11:11parce qu'il y a souvent le concept de la vitre cassée.
11:14Dès qu'il y a quelqu'un qui a déposé un premier sac de déchets,
11:17les autres se disent que finalement ils ne peuvent pas faire pareil.
11:21Souvent en plus, on n'a pas de tissu local relais,
11:24c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'amicales de locataires,
11:27il n'y a pas vraiment d'assaut de quartier qui permet de faire vivre
11:30le quartier et de porter un certain nombre d'actions.
11:33Et en plus, on a des problèmes de communication
11:36parce qu'il n'y a pas ces relais, où entre bailleurs,
11:39habitants, collecteurs, mairies, agglomérations,
11:42tout ça, ça ne se parle pas très bien
11:45et du coup les problèmes durent et perdurent dans le parc.
11:49Donc ça, c'est la phase de diagnostic.
11:52Une fois qu'on a fait cette phase-là, en parallèle,
11:55et là je vais peut-être te laisser la parole Sébastien,
11:58il y a toute une phase où on amorce déjà cette mobilisation locale.
12:03Oui, c'est ça.
12:06La démarche, à son démarrage, il faut la faire connaître
12:09et il faut trouver des points d'appui sur le territoire.
12:12On va voir collectivement tous les partenaires institutionnels
12:15du territoire, donc évidemment la collectivité,
12:18les bailleurs, les acteurs de l'animation sociale et locale
12:21et puis les associations d'habitants.
12:24Le retour d'expérience qu'on peut vous faire,
12:27c'est que, en fait, ça c'est du haut de notre expertise un petit peu,
12:30c'est que d'un territoire à l'autre,
12:33les dynamiques sont très différentes.
12:36On a des territoires sur lesquels les dynamiques sont plutôt
12:39à la coopération, les acteurs se connectent,
12:42c'est beaucoup plus facile de mobiliser.
12:45D'autres territoires sur lesquels on se rend compte
12:48qu'au-delà des divergences politiques,
12:51d'un niveau de compétence à l'autre, d'un niveau de collectivité à l'autre,
12:54parfois il y a très peu d'associations,
12:57le tissu associatif est un peu dormant.
13:00Au sein même des collectivités, parfois,
13:03les services ont du mal à communiquer, etc.
13:06Donc tout notre enjeu, c'est de communiquer largement
13:09à travers des actions de communication partout où ça nous est possible.
13:12Donc on est dans les faits de quartier,
13:15en pied d'immeuble, dans les espaces publics,
13:18on essaie d'intervenir à la GUSP,
13:21on va faire du porte-à-porte,
13:24on va rentrer dans les associations partout
13:27où on peut communiquer, parler,
13:30et partout où, en fait, on va être les bienvenus.
13:33Donc c'est quand même, là, sur cette phase,
13:36une phase d'arpentage du territoire
13:39qui est assez intense quand même,
13:42qui permet à un moment de donner de l'info,
13:45mais au-delà de donner de l'info, c'est de réussir à travers les enjeux
13:48qui sont écrits et les constats qu'on pose,
13:51de mobiliser, de déclencher l'action et l'action collective, l'action commune.
13:54Ce qui est important aussi, notre retour d'expérience,
13:57c'est qu'à ce moment-là, on est au tout début,
14:00donc c'est clé de commencer à essayer de générer de l'action
14:03et de faire bouger les lignes.
14:06On sait aussi que ça nous permet d'identifier des structures-relais
14:09parce qu'on sait que pour le succès d'une MCC,
14:12il va falloir qu'on ait une association,
14:15ou en tout cas une structure très locale au présentement des habitants
14:18qui va pouvoir faire le relais des actions
14:21et qui va permettre que ça perdure dans le temps.
14:24Donc ce qui nous permet dès le départ de savoir,
14:27est-ce qu'il y a cet acteur-là ?
14:31Soit il n'existe pas et à ce moment-là, il faut qu'on se pose la question
14:34de comment on le fait émerger ou renaître
14:37quand c'est par exemple des amicales de locataires qui ont disparu,
14:40mais il suffit juste d'essayer de les réamorcer.
14:46En parallèle de ça, vous voyez en tout petit,
14:49mais c'est aussi vous dire qu'une fois qu'on a fait le diagnostic,
14:52qu'on a posé ce diagnostic avec les différentes parties prenantes,
14:55on va co-construire un plan d'action.
14:58Alors pas forcément tout de suite sur les trois années,
15:01même si les grandes lignes sont là, parce qu'on cherche toujours
15:04à rester dans les objectifs et dans les trois phases que j'ai expliquées
15:07sur l'écoute, le faire ensemble et transmettre,
15:10mais on va essayer de dire quelles sont les meilleures choses à faire.
15:13Ce qui est important, c'est que vu qu'on a déjà commencé
15:16un peu à mobiliser, on n'a pas mobilisé ou fait des activités terrain
15:19pour se dire que ça répond forcément à notre objectif,
15:22mais c'était déjà de se faire connaître.
15:25À partir de là, on va commencer à structurer les actions
15:28avec l'ensemble des parties prenantes qu'on aura pu mettre
15:31autour de la table et qui vont permettre de valider ce plan d'action
15:34ensemble, même si ce premier plan d'action,
15:37qui est en première année, c'est nous qui l'amenons
15:40par rapport au diagnostic qu'on a pu faire,
15:43même si au final, il est co-construit tous ensemble.
15:51Juste à donner un titre d'exemple, parce que là, c'était très macro,
15:54on va aussi pouvoir avoir une démarche
15:57qui va être centrée parfois en fonction du sujet ou d'apprenti
16:00qu'on a identifié. Donc là, je mettais un exemple d'outils qu'on utilise
16:03notamment sur le jet de déchets par les fenêtres parce que c'est
16:06un sujet qu'on retrouve assez régulièrement.
16:09On a cherché aussi à modéliser qu'est-ce qu'allait faire dans le temps
16:12qu'on allait pouvoir traiter durablement ce sujet-là.
16:15Vous voyez qu'on fonctionne par cercle concentrique
16:18d'action et on sait très bien qu'au centre de tout ça,
16:21il y a l'infrastructure. Donc on sait très bien que dans notre
16:24plan d'action, il va falloir qu'on adresse l'infrastructure
16:27si on constate qu'elle n'est pas fonctionnelle
16:30parce qu'elle est à l'origine de beaucoup de choses,
16:33qu'une fois qu'on sait que l'infrastructure,
16:36ce point soit est fonctionnel ou soit on va le traiter,
16:39on sait qu'il faut qu'on aille sensibiliser les gens
16:42à s'en servir et à s'en servir correctement.
16:45On sait qu'on a une dimension après, une fois qu'on a fait
16:48ce travail-là, on est sûr qu'on a informé les gens
16:51qu'il faut réfléchir à cette logique de sanction,
16:54même si elle est toujours un peu compliquée à mettre en œuvre.
16:57Et la dernière phase, une fois qu'on est sûr que les gens
17:00sont sensibilisés, ils savent ce qu'ils ont à faire,
17:03on a corrigé les dérives, entre guillemets,
17:06il faut qu'ils se l'approprient et notamment c'est des démarches
17:09d'appropriation des communs qui auraient pu être polluées
17:12par des déchets par FNED, donc ça peut être des transformations
17:15de bandes de terrain, d'espaces verts qui vont être transformés
17:18dans du jardin partagé, ou tout besoin qui rejoint
17:21par contre le besoin des habitants.
17:24L'idée n'est pas de coller bêtement des trucs tout fait,
17:27mais il faut vraiment qu'à chaque fois aussi ces projets
17:30soient à l'origine exprimés par les habitants.
17:33C'est pour ça que c'est le dernier cercle et le plus éloigné,
17:36celui qu'on voit plus apparaître dans le temps
17:39et pas qu'on va activer tout de suite.
17:43Dans les autres actions, je te laisse la main Sébastien
17:46pour présenter aussi ces actions d'apprendre à faire ensemble.
17:49Oui, rapidement, on est vraiment sur le cœur
17:52de métiers d'IGREN avec ses pédagogies actives,
17:56on a une chaîne de l'engagement qui passe de l'information
18:02à la sensibilisation par la réflexion collective
18:05et puis l'action collective, donc on a à la fois
18:09des formats préexistants, mais aussi on est en capacité
18:13de proposer des déroulés pédagogiques
18:17qui correspondent à chacun des enjeux.
18:20Donc en fait, en fonction des territoires,
18:23en fonction aussi des dynamiques locales,
18:25des ressources sur lesquelles on peut s'appuyer,
18:27on a plusieurs formats qui ont émergé dans le cadre de CMCC,
18:31donc des parcours habitants par exemple,
18:33là il s'agit vraiment de sensibiliser autour
18:35de ce qu'est l'économie circulaire,
18:37on en parle beaucoup, mais finalement,
18:39on ne sait pas toujours de quelle réalité ça recouvre,
18:42et puis dès lors qu'on a bien appréhendé le sujet,
18:44vous allez voir que sur les différentes actions
18:47que je vous présentais, on est toujours sur le même schéma,
18:49une fois que le sujet est identifié, appréhendé,
18:53c'est une réflexion collective sur les réponses
18:55qu'on peut apporter, donc concrètement,
18:57avec les habitants, ça peut donner lieu
19:00à la création de mobiliers par exemple,
19:03qui vont répondre à ces enjeux,
19:05à la fois de gestion de traits de déchets,
19:08mais aussi de sensibilisation à ce que sont
19:12les défis environnementaux,
19:16et puis comment est-ce que concrètement,
19:18au-delà de la gestion des déchets,
19:20on peut améliorer le cadre de vie.
19:22Voilà, donc ça c'est des parcours habitants,
19:24donc on est sur plusieurs séances,
19:26des parcours scolaires aussi avec les publics jeunes,
19:28au sein des écoles, avec l'éducation nationale,
19:30en partenariat avec l'académie,
19:33mais aussi dans les centres de loisirs,
19:35concrètement, les déchets textiles,
19:37qu'est-ce que c'est, à partir de quand
19:38est-ce qu'on peut dire, considérer
19:40qu'un morceau, un vêtement devient un déchet,
19:43et qu'est-ce qu'on peut en faire derrière.
19:45Donc voilà, c'est toujours cette même approche
19:48où on identifie, on circonscrit bien
19:51la thématique, le sujet, puis ensuite
19:53on réfléchit à la façon dont on peut
19:55faire des choses ensemble.
19:59Des actions aussi en direction des publics jeunes,
20:02la transition aujourd'hui, on en parle beaucoup,
20:05elle suscite pas mal de fantasmes,
20:08et d'ailleurs, dans les quartiers,
20:10on s'en est rendu compte, des réactions
20:12plutôt négatives, parfois de rejets,
20:14en fait il s'agit plutôt d'objectiver
20:16ce que c'est que la transition,
20:18quelles sont les opportunités de métier
20:20qu'on peut générer,
20:22et donc ça donne lieu
20:24à des rallies qui consistent à la fois
20:26à des visites de professionnels
20:30en lien qui agissent à la transition,
20:32et puis à la création de salons,
20:34des métiers, où on va
20:36demander à différentes structures
20:39qui oeuvrent pour la transition
20:41de venir, d'intervenir,
20:43et de présenter leurs activités.
20:48Je reviens, je prends la main juste,
20:50il y a un autre type d'action, parce que là
20:52effectivement, on va directement,
20:54on essaie d'adresser toutes les typologies
20:56de parties prenantes, les habitants
20:58sont bien sûr clés,
21:00mais à travers nos formations
21:02typiquement de formation de gardiens,
21:04là on va adresser la strat
21:06d'ailleurs,
21:08qui est clé, et souvent
21:10on a des gardiens qui n'ont pas forcément
21:12une bonne maîtrise de la thématique des déchets,
21:14même si c'est quand même
21:16une grosse partie de leur quotidien,
21:18mais on se rend compte qu'on a besoin de les former,
21:20qu'il y a un besoin là-dessus, de vraiment leur expliquer
21:22la nature d'un déchet,
21:24les différentes modéologies de traitement,
21:26de manière aussi, à la fois pour eux,
21:28pour leur quotidien, parce que ça fait partie
21:30de ce qu'ils ont à faire, mais aussi de les mettre
21:32en capacité à nouveau, de répondre
21:34correctement aux gens,
21:36aux habitants, pour pouvoir les
21:38orienter, et aussi les mettre en capacité
21:40de les engager, donc c'est pas simplement de leur dire
21:42c'est quoi la règle, c'est aussi de leur dire
21:44quand vous êtes face à quelqu'un qui doute et qui hésite,
21:46quelle doit être votre posture
21:48pour les amener à s'engager.
21:50Donc on fait ce travail-là aussi
21:52avec les gardiens, qui deviennent du coup
21:54un relais de nos propres actions.
21:56Oui, ce qui est intéressant, juste
21:58par rapport à la formation
22:00gardien,
22:02sur le retour d'expérience,
22:04c'est que, en fait,
22:06cette nouvelle approche là
22:08du métier, ça renouvelle aussi
22:10la perception
22:12que les professionnels se font d'eux-mêmes
22:14et de l'utilité de leur métier.
22:16Là, il y a quelque chose qui enclenche
22:18une nouvelle
22:20auto-perception, en soi, et qui
22:22a des incidences sur l'identité
22:24professionnelle. C'est assez intéressant.
22:28Dans les autres actions
22:30qu'on fait justement dans cette période,
22:32on a parlé des habitants, des jeunes,
22:34on a parlé
22:36des écoles, on a parlé des gardiens,
22:38on va encore plus loin dans cette mise en capacité
22:40à travers des chantiers
22:42où on implique les jeunes. Alors, ça peut être
22:44des jeunes, mais ça peut être aussi des adultes.
22:46Mais généralement, on fait plutôt ça avec
22:48des jeunes, où là, justement, on va
22:50chercher à mener
22:52des projets conjointement
22:54avec ces jeunes pour les impliquer
22:56et sur des choses qui vont nous permettre
22:58d'adresser la problématique des déchets.
23:00Donc, on va chercher notamment à faire
23:02des zones encombrantes temporaires,
23:04on va mettre des nudges,
23:06on va retransformer certains locaux
23:08poubelles qui n'étaient pas forcément adaptés
23:10ou même certains dispositifs
23:12de déchets qui étaient
23:14inopérants ou pas clairs. Souvent, on a
23:16des choses assez simples, des
23:18problématiques de codes couleur
23:20qui ne sont pas très claires, donc on va venir repeindre
23:22avec les jeunes
23:24les dispositifs. Mais là,
23:26ce qui est intéressant, c'est que
23:28on implique et en plus,
23:30on préfigure certains usages futurs
23:32parce que souvent,
23:34ce sont des quartiers où il y a des enrues
23:36ou il y a des projets d'enrues
23:38et ça permet aussi de montrer
23:40qu'en sensibilisant, mais en
23:42combinant certaines actions, on arrive
23:44à changer les habitudes des gens.
23:46Quand on se met à faire simplement des nudges
23:48au sol, on constate
23:50et on définit une zone où on explique
23:52clairement que s'il doit y avoir des dépôts
23:54ou des encombrances, c'est uniquement cette zone-là
23:56que les gens le suivent.
23:58Et donc, il y a une réduction réelle
24:00des dépôts sauvages.
24:04Je te laisse la main, Sébastien,
24:06ou je parle des groupes interacteurs ?
24:08Le groupe interacteur,
24:10c'est hyper intéressant,
24:12ce n'est pas du tout un groupe de pilotage,
24:14les opérateurs face aux financeurs.
24:16C'est plutôt,
24:18dès lors que
24:20les actions ont commencé,
24:22dès lors qu'elles commencent à porter
24:24leurs fruits aussi sur les territoires,
24:26c'est de rassembler l'ensemble des parties
24:28prenantes de la démarche.
24:30Donc, on a affaire à
24:32une diversité
24:34de professionnels,
24:36les collectivités, les bailleurs, les opérateurs.
24:38Et puis, on commence
24:40à déplier un petit peu,
24:42il y a le diagnostic
24:44qui est plutôt opéré par Teravox,
24:46mais on objective un peu les situations.
24:48Et puis, par rapport,
24:50on part évidemment de cet enjeu de gestion des déchets
24:52pour aller sur des choses beaucoup plus larges,
24:54l'économie circulaire par exemple.
24:56Et c'est vraiment
24:58le groupe d'appui,
25:00le groupe interacteur qui devient le groupe d'appui
25:02en prévision de la pérennité
25:04de la démarche.
25:06Dès lors que les MCC,
25:08qui sont aujourd'hui sur un gabarit
25:10pendant quelques années,
25:12trois ans,
25:14pour pouvoir
25:16continuer à faire
25:18vivre cette démarche. Et donc, on aborde
25:20avec cette diversité d'acteurs, une diversité
25:22de sujets aussi. Et donc, on part de la question
25:24de la gestion et du
25:26tri des déchets pour aborder des enjeux
25:28locaux beaucoup plus larges
25:30et de
25:32témoignages d'acteurs.
25:34Ce n'est pas une instance,
25:36mais en tout cas, c'est un espace
25:38à la fois de travail, mais aussi de rencontres,
25:40parce qu'on a affaire là à des acteurs qui
25:42partagent des territoires, des publics et des enjeux,
25:44mais qui par ailleurs avaient très peu
25:46l'occasion de se rencontrer
25:48et de discuter ensemble. Donc, c'est vraiment
25:50un format intéressant
25:52et c'est un des formats
25:54qui est proposé par
25:56la démarche.
25:58C'est un mot complémentaire par rapport à ça ?
26:00Non, c'est exactement ça.
26:02C'est l'outil
26:04qui va faire que la démarche va
26:06s'organiser dans le temps et qui va
26:08maintenir ce dialogue et
26:10qui va pouvoir justement continuer
26:12à bâtir des plans d'action
26:14au fur et à mesure que les problématiques
26:16se présentent ou bien qu'elles n'aient pas été traitées
26:18durant les trois années.
26:22Donc, en tout cas, ce qu'il faut dire,
26:24c'est que, je pense que c'était,
26:26j'espère que c'était déjà clair dans le discours avant,
26:28c'est que ça ne fonctionne qu'à partir du moment où on arrive
26:30à impliquer vraiment toutes les strates de parties
26:32prenantes localement,
26:34la ville et vraiment tout
26:36dans le tissu associatif,
26:38ceux qui collectent,
26:40l'agglomération, la ville,
26:42ça c'est vraiment le fonctionnement
26:44clé quand on arrive à mettre
26:46tout cet ensemble en mouvement.
26:48Tout ça pour
26:50quel résultat ? Tiens, je te laisse
26:52la main.
26:54Oui, c'est un peu ce que j'évoquais dans le cadre du
26:56groupe InterActiveur, c'est que bon, il y a déjà
26:58et c'est un parti pris
27:00qui est le nôtre, qui est partagé
27:02dans ce combo
27:04TerraVox
27:06YL, c'est qu'on est
27:08sur du temps long, donc on prend le temps,
27:10on va vers les gens,
27:12donc il y a du lien de confiance entre
27:14nous, opérateurs, et puis la diversité des parties
27:16prenantes, mais c'est vrai qu'on regarde des formats
27:18et des espaces qu'on suscite
27:20et que la démarche suscite,
27:22il y a aussi
27:24une dynamique de coopération qui s'instaure
27:26sur les territoires, alors ce n'est pas forcément
27:28objectivé, on est sur de l'humain, de l'inter-humain,
27:30c'est compliqué, mais en tout cas
27:32c'est ce qu'on peut nous constater
27:34à travers les verbatims qu'on collecte
27:36dans le cadre de la démarche,
27:38et puis plus largement,
27:40on sent
27:42une mobilisation des acteurs sur
27:44des thématiques de gestion
27:46des déchets, donc des thématiques qui s'ancrent
27:48là sur le territoire,
27:50mais qui débordent largement ce
27:52cadre-là, puisque
27:54on aborde et on approche
27:56plus vastement
27:58l'économie circulaire,
28:00comment les déchets deviennent ressources et comment
28:02est-ce que finalement
28:04on réussit
28:06là sur un micro-territoire
28:08ou sur un territoire à l'échelle d'un quartier
28:10etc. à créer
28:12des dynamiques et des circuits
28:14vertueux, et puis
28:16là on s'est rendu compte, on a parlé
28:18de la formation des gardiens,
28:20mais sur
28:22les acteurs de l'animation locale
28:24c'est un petit peu la même chose, c'est-à-dire qu'on sort
28:26de l'éducation populaire
28:28d'après-guerre et on se rend bien compte que
28:30ces enjeux environnementaux sont des
28:32enjeux qui sont
28:34transversaux aujourd'hui et qui
28:36impactent tout le monde, donc on forme
28:38aussi les acteurs de l'animation
28:40locale, je pense aux animateurs,
28:42aux éducateurs,
28:44aux personnels des
28:46centres sociaux et des
28:48associations de jeunesse,
28:50et puis on a même été
28:52sur certains territoires jusqu'à être
28:54mandaté pour sensibiliser
28:56les commerçants aussi
28:58du territoire, et puis
29:00on se rend bien compte sur
29:02le calendrier événementiel
29:04local, par exemple lors
29:06des clean-up day etc, que
29:08sur les territoires sur lesquels
29:10les MCC
29:12ont eu lieu, c'est des
29:14moments forts du territoire
29:16qui mobilisent très largement,
29:18bien plus largement que les années précédentes.
29:20Voilà.
29:22Et donc aussi d'un point de vue quantique,
29:24qu'est-ce que ça donne ?
29:26Globalement, en moyenne, sur nos expériences,
29:28on voit qu'on a réussi quand même à faire
29:30participer un millier de personnes
29:32aux différentes actions,
29:34quand on cumule sur ces trois années
29:36l'ensemble des choses qui peuvent être,
29:38des différents outils qu'ont pu être
29:40mis en place.
29:42Au début de la troisième année
29:44du programme, ce
29:46côté « j'engage dans la durée », il est opérationnel,
29:48c'est-à-dire qu'on a des groupes-projets,
29:50des groupes interacteurs qui sont opérationnels
29:52et qui maintenant se saisissent,
29:54c'est-à-dire ils sont autonomes, c'est eux qui définissent les ordres
29:56du jour, c'est eux qui définissent les priorités
29:58à traiter. Donc ça,
30:00ça fonctionne bien. Et en plus,
30:02on a, à travers ces trois années,
30:04on a réussi à mettre
30:06en place un certain nombre de catalogues de
30:08solutions sur l'étagère,
30:10qui vont pouvoir être activées
30:12par les différentes parties prenantes.
30:14J'en cite quelques-unes, mais voyez,
30:16on a des éco-locaux,
30:18donc les éco-locaux, ce qu'on appelle en fait,
30:20c'est le fait de transformer les locaux encombrants
30:22dans une espèce de micro-déchèterie,
30:24ressourcerie qui cumule et qui
30:26permet de mieux adresser les flux,
30:28d'éviter qu'il y ait des dépôts un peu à droite, à gauche,
30:30et en plus de vraiment circulariser
30:32très localement
30:34la matière. On fait
30:36du modeling social, c'est-à-dire qu'on explique
30:38justement comment les habitants, par leur pratique,
30:40peuvent être des
30:42modèles pour les autres habitants. Ça, ça marche
30:44bien, notamment quand il y a des problématiques
30:46de mauvaise utilisation des systèmes,
30:48au contraire de gérer le déchet par les fenêtres,
30:50et on va jusqu'à des
30:52visites type, notamment des
30:54visites conseil chez les foyers jeteurs,
30:56mais ça pourrait être des visites conseil sur
30:58comment faire des économies d'eau et d'énergie,
31:00et les nudge. Donc voilà, l'avantage
31:02aussi, c'est qu'on a, on outille
31:04aussi de cette
31:06manière-là
31:08ces groupes de travail, que ce soit
31:10groupe projet ou groupe interacteur.
31:14Voilà, je vous remercie
31:16pour votre attention. Je ne sais pas si Sébastien avait
31:18quelque chose d'autre à rajouter sur la partie quanti,
31:20et on place
31:22avec un peu de retard aux questions,
31:24si vous avez des questions, bien sûr.
31:32Cette question, pour moi, ou juste peut-être
31:34comment vous êtes intervenu auprès des
31:36commerçants,
31:38quelle a été votre approche pour pouvoir
31:40sensibiliser les commerçants ? C'est vrai que
31:42c'est pas simple.
31:46Alors, je suis très embêté,
31:48parce que je vais être très honnête
31:50avec vous. Moi, je suis en poste depuis
31:52quelques mois seulement, et c'est
31:54une démarche qui
31:56a eu lieu avant que j'arrive,
31:58donc je ne vais pas avoir,
32:00donc ce sont des
32:02collectes d'éléments de la part
32:04de mon équipe, je ne vais pas avoir d'éléments complémentaires
32:06sur cette
32:08histoire. Peut-être que Rémi,
32:10je peux donner un
32:12exemple. Alors, typiquement,
32:14on a quand même,
32:16souvent, les quartiers, les MCC,
32:18c'est quand même des quartiers,
32:20et en plus, quand on dit quartier, bon, parfois,
32:22ça peut être
32:24étendu géographiquement
32:26de manière un peu tarabiscotée,
32:28parce qu'il peut y avoir une nationale qui passe un peu
32:30au milieu, donc qui coupe
32:32le quartier en deux, avec
32:34parfois une rue commerçante,
32:36et en fait, souvent,
32:38on a les problématiques, notamment, de dépôts
32:40sauvages, bon, très vite,
32:42on est face à la problématique
32:44où les habitants, à travers l'enquête
32:46et notamment le diagnostic, on sait qu'il est
32:48utile, ils nous disent, oui, mais en fait, ça,
32:50nous, on sait, ce ne sont pas les habitants
32:52qui déposent, c'est
32:54le restaurant rapide
32:56qui est en face.
32:58Voilà, donc c'est des choses très
33:00pragmatiques, très congrènes, et on sait très bien, du coup,
33:02quand on va avoir cette phase de sensibilisation,
33:04eh bien, on sait qu'on va
33:06adresser, bien sûr, les habitants,
33:08mais on va aller voir les commerçants,
33:10et on va, justement, leur faire
33:12prendre conscience aussi que,
33:14et aussi essayer de comprendre pourquoi ils le font,
33:16c'est-à-dire, est-ce que c'est parce qu'ils sont
33:18mal dotés, est-ce que
33:20parce qu'ils ont pris cette habitude-là,
33:22mais ils n'ont jamais cherché à la remettre en question,
33:24de manière à les amener
33:26à se dire, et essayer de voir
33:28qu'est-ce qui leur permettrait de
33:30changer leur habitude. Typiquement,
33:32est-ce que c'est une dotation, typiquement,
33:34de matériel qui n'est pas adapté,
33:36est-ce qu'ils n'ont pas la place, pourquoi ils n'ont pas la place,
33:38bien sûr qu'on n'a pas de solution
33:40miracle si, tout de même, physiquement,
33:42ils ne font pas les mètres carrés, bien sûr,
33:44mais, par contre, souvent,
33:46ils ont du turnover dans le personnel,
33:48donc c'est quand même
33:50hyper utile de leur rappeler les règles,
33:52qu'ils soient aussi en capacité de réexpliquer leurs règles
33:54à leurs collaborateurs, leur dire,
33:56attention, voilà, il y a des bacs,
33:58et donc, on travaille
34:00aussi sur tout ce qui est affichage,
34:02à travers les nudges aussi,
34:04et de reclarifier chacun des bacs
34:06en cherchant
34:08à être plus explicite, parce que
34:10c'est sûr que, nous,
34:12dans le diagnostic, et je vous l'ai dit,
34:14la partie infra, elle est clé,
34:16bon, souvent,
34:18ce n'est pas des choses hyper techniques,
34:20on se rend compte souvent que,
34:22bon, parce qu'il y a cette strat,
34:24cette multiplicité d'acteurs entre
34:26celui qui produit le dispositif,
34:28celui qui l'installe, celui qui l'utilise,
34:30la mairie, la collectivité,
34:32l'agglo, en fait, souvent, on se retrouve
34:34avec des bacs qui n'ont pas la bonne couleur,
34:36pas la bonne taille,
34:38il n'y a aucun affichage, donc si vous n'êtes pas
34:40vous-même expert de la collecte de déchets,
34:42en fait, vous ne savez pas
34:44quoi correspond à quoi, donc il y a
34:46tout ce travail, parfois très basique,
34:48qui va être de
34:50remettre un affichage sur
34:52les bacs pour que ce soit beaucoup plus clair
34:54de ce bac, à quoi il sert et à qui il sert,
34:56ça peut être aussi du nudge au sol et du
34:58marquage au sol pour redélimiter chacune
35:00des zones, c'est tout ça, c'est la combinaison
35:02de toutes ces actions qui va nous permettre d'engager
35:04même les commerçants
35:06dans l'action.
35:08Merci.
35:14Laura, vous avez une question peut-être ?
35:16Non, pas de question pour moi,
35:18c'était très bien, merci.
35:20Merci.