Augustodunum 2024

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00:00Elle est mise en place par quelques professionnels et essentiellement par des bénévoles qui sont à la fois au contrôle, à l'accueil, qui montent ces décors avec les professionnels et qui jouent également.
00:14Donc ce sont plus de 300 bénévoles que compose l'association Aux Sous-du-Dôme. On peut les applaudir énormément.
00:30Nous sommes en l'an de grâce 1470 dans la bonne ville de Beaune en Bourgogne à l'Hôtel-Dieu.
00:48Une splendide hôpitale civile créée 25 ans plus tôt par Nicolas Rollin, chancelier de Bourgogne, et son épouse Guigone de Salat.
01:04Doucement mes filles, aidez-moi à l'allonger. La voilà si fragile notre Guigone, notre fondatrice tant aimée. Et dire qu'hier encore, elle siégeait au conseil de l'hôpital, jugeant et décidant de tout, avec son maintien toujours si haltier, sous son hennin bien empesé.
01:26Hier, en effet, sur sa haute chaire, Guigone de Salat, veuve de Nicolas Rollin, dame d'Autumn et d'Aunier, a présidé le conseil de l'Hôtel-Dieu, ici, dans cette belle ville de Beaune.
01:42Avec sagesse et autorité, elle en a contrôlé les finances et les derniers travaux.
01:49Oui, j'étais présent, je l'ai vu. Elle a bien regardé la galerie de bois sur le jardin, et inspecté attentivement le cuvrier restauré sur la cour. Elle avait l'œil vif et frais. Comme toujours, tous autour d'elle lui manifestèrent une grande révérence et un grand respect.
02:11Demain, ce sera la Noël, la soixante-septième Noël de ma vie. Me voici à nouveau fêter la nativité de notre Seigneur, en l'absence de Nicolas, mon époux bien-aimé.
02:23Celette m'a mon doux ami laissé. Celette suis, dolente et affligée. Celette suis, en longueur malheureuse. Celette suis, plus que nul perdu. Celette suis, sans ami demeuré.
02:54Mes chères compagnes, je suis bien lasse ce tantôt, comme écrasée par les années. La tâche, si légère autrefois, de gérer cette maison de baune me paraît bien fatigante aujourd'hui.
03:10Grâce à Dieu, Philippote, Rolin, ma belle-sœur, Antoinette, ma sœur, et bien souvent mes filles, vous toutes me secondez et me soutenez si gaiement et si efficacement.
03:25Nous nous sentons si bien avec vous, Guigone. Nous avons trouvé le sens de notre vie à vos côtés dans cet hôpital.
03:35Quel établissement splendide que cet hôtel Dieu ! Au temps de sa réalisation, vous étiez étroitement associé à Nicolas, discutant de tout avec lui.
03:49Comme les deux doigts de la main. Depuis que je vis ici, après la mort de Nicolas, je ressens chaque jour combien la révérente mère et nos sœurs sont des anges de douceur et de dévouement, aux petits soins pour nos pauvres et tous nos malades que nous envoie le ciel.
04:09Mes chers amis, que m'arrive-t-il ? On dirait que le rêve m'envahit. Une torpeur me berce. Laissez-moi, laissez-moi seule sur cette couche de repos. Je revois ma vie passée.
04:35Oui, je me revois. J'ai vingt ans. Le chancelier de Bourgogne, noble homme, châtelain d'Autumn, Nicolas Rollin, m'a remarqué.
04:51Vous êtes, damoiselle de Salins, d'une grâce exquise, une étoile de douceur. J'en refougis sans déplaisir. Je m'en vais demander votre main à mon cousin, comte de Châlons, prince d'Orange, chez lequel je séjourne présentement.
05:15Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourgognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
05:46Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
06:00Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
06:30Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
06:54Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
07:24Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
07:54Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbognes et bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
08:24Le quartier du châtel fut en fête début août. Des bannières croisées aux armes des époux, bourbons flamboyaient partout. Trompettes et ministrelles entonnaient de beaux airs et fanfares sonnantes à chaque carrefour pour célébrer leurs jeunes amours résonnaient pleinement de moult tambours.
08:48Je me souviens, ma sœur, des réceptions que vous organisiez en prélude aux pas d'armes et tournois. Ce furent autant de fêtes éclatantes, rivalisant de splendeur autour du pavillon du cadre. Superbes tentes d'apparat décorées de tapisseries et d'oriflames.
09:06Les joutes entre notre fils Antoine et ses compagnons, Adolphe de Clèves, Corneille, Bâtard de Bourgogne et Jacques de Villiers sont encore très présentes à ma mémoire.
09:36La même année, pour comble de malheur, ce furent les écorcheurs qui nous fondirent dessus une fois encore.
10:04Affreuses énergumènes, sans foi ni loi, qui mirent toute la région à feu et à sang.
10:34Le lieu choisi fut d'abord Autun, ville chérie de Nicolas Rollin, puis ce fut Beaune qui l'emporta, pour des raisons pratiques, en vérité.
10:54Une très large part de notre fortune fut consacrée à cette édification, pour le salut de notre âme à tous les deux.
11:02Sa sainteté le pape vous associa, vous, Guigone, à votre noble époux Nicolas, pour mener à bien cette fondation.
11:12J'y consacrais toutes mes forces et mon énergie. Comme l'a dit la grande Christine de Pisan, il faut tâcher de se surpasser toujours. Cette occupation doit durer autant que la vie.
11:27Cher époux, je m'en vais remonter la ruelle et me rafraîchir sous le porche accueillant de notre si chère cathédrale Saint-Lazare. J'ai besoin de me recueillir et de me rapprocher de notre Seigneur.
11:40J'ai besoin de me recueillir et de me rapprocher de notre Seigneur.
12:10Vertus, nous reprendrons tous les deux la lecture du texte saint et nous méditerons sur le jugement dernier.
12:28Ce jour du Seigneur correspond au jour où la terre disparaît et où les hommes sont jugés. Puis je vis un grand trône blanc et celui qui y était assis. La terre et le ciel s'enfuirent de devant sa face et leur place ne se retrouva plus.
12:50Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie et les morts furent jugés selon leurs oeuvres d'après ce qui était écrit dans les livres.
13:14Je sais que de cette écriture-là viendront mes sculptures, le grand trône blanc et le sauveur, l'archange Michel aussi qui pèse les âmes des défunts. Il me faudra une trentaine de blocs de pierre pour réaliser ce portail, j'imagine. Et puis aussi quatre anges avec leurs trompettes qui soutiennent la mandorle du Christ.
13:37Et non pas les sept anges de l'apocalypse alors. N'oublie pas le soleil et la lune. En haut pour la lumière divine et le comptage du temps. Nous lirons aussi l'évangile de Matthieu.
13:52Et puis aussi sculpte bien le grand Saint-Pierre avec sa clé qui ouvre ou qui ferme le portail des cieux, l'enfer, le paradis, les élus et les damnés et la très sainte mère de Dieu qui bénit la scène.
14:23Vous avez su m'insuffler l'ambition et l'envie de faire mieux que tout ce que nous connaissons en Bourgogne.
14:30Gislebert, tu as reçu mission de créer ici à Autun une église pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui arrivent de Vézelay. Nous voulons un sanctuaire encore plus beau et plus somptueux que celui de la Madeleine de Vézelay.
14:53Comme Dieu me l'a fait trouver, loué soit celui qui sauver me le veuille, car son soutien, chaque jour je l'ai éprouvé. Et certes, le doux m'aime bien.
15:12Je suis le Dieu Janus, homme et main patrie. Mais je suis partout et serai avec toi où que tu seras. Je vois l'avenir mais aussi le passé. Le lavant du soleil mais aussi son couchant.
15:36Je suis le seuil de la morte, de toutes les mortes. Je suis le portail, le portail de Janus, le portail du temps. On le traverse comme on traverse le temps.
15:53Je suis le passage, le passage initial, l'introducteur du fidèle auprès des autres dieux. Mais au début de l'année, c'est à moi que reviennent les premiers sacrifices sur les autels des dieux.
16:23Comme dans tout l'empire romain et tant que durera la paix d'Auguste, oui, ma chère âme.
16:53Renard, veillez sur eux.
17:02Que les îles donnent le départ pour un tour de chauffe.
17:24Le départ est donné.
17:33Le départ est donné.
17:44Aurait-on perdu Atjoustouk ? A-t-il un retard au départ ? C'est très mauvais pour lui. Jamais il ne parviendra à gagner les marchés du Capitole, celui-ci. Je sais bien qu'il vient du pays des sables chauds.
18:34C'est remarquable qu'ici, le terrain est particulier. C'est un terrain tel qu'on le trouve en Pays-Bien, avec des monts, des vallons, puis une ligne droite telle qu'il est retrouvée à Rome.
18:49Caillus à Caillus, c'est permis de dépasser de manière tout à fait facile un tolix qui cherche la vitesse.
19:11Caillus à Caillus, c'est vraiment venu par un train d'enfer. L'aspinat est couverte de mains de maîtres par Caillus à Caillus alors que notre tolix est relégué.
19:34C'est gagné Caillus ! Tu l'as fort bien mérité. Vive Atroule, vive Atroule ! Vive Atroule !
20:04Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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