La boLa boite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).suite à Jeux est l'émission olympique de Sport en France en direct du Club France (médaillés, Vip, coulisses, résultats, programmes, coups de cœur, coups de griffe). Rendez-vous tous les soirs pour un moment fun et sportif ! (Avec l'influenceur Kemar).su
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00:00Salut à toutes et à tous, on est au Club France de la Villette, c'est la boîte à
00:28jeu, votre rendez-vous quotidien durant tous les Jeux Olympiques de Paris.
00:32Aujourd'hui, émission spéciale athlétisme avec la coureuse de 800 mètres Anaïs Bourgoin,
00:38la stippleuse Alice Finaud, la discobol Mélina Roubert-Michon et le sprinter néo-retraité
00:43Christophe Lemaitre.
00:44On va recevoir également les cavaliers de l'équipe de France du saut d'obstacle
00:48par équipe qui ont décroché une magnifique médaille de bronze.
00:52Les cavaliers français ont décroché le bronze en saut d'obstacle par équipe, ils
01:02vont succéder sur ce plateau, on commence avec Olivier Perrault, ça va Olivier ?
01:06Oui, bonjour, ça va.
01:07Olivier, quel est le premier mot qui te vient quand tu regardes cette médaille de bronze
01:10?
01:11Très heureux.
01:12Elle est belle en tout cas.
01:13Et puis aussi, on peut quand même raconter la petite histoire, c'est qu'au début tu
01:16étais remplaçant dans cette équipe, il y a eu Kevin Staudt qui a déclaré forfait,
01:21donc remplacé, aux pieds levés, comment on passe justement d'un statut de réserviste
01:25à titulaire ?
01:26Tu étais prêt ?
01:27Oui, dans ma tête j'étais prêt, déjà parce que je devais aussi courir l'individuel,
01:31donc sportivement ma jument était prête et moi j'étais prêt, voilà, on est rentré
01:35en compétition on va dire 4 jours plus tôt et tout s'est bien passé.
01:42Oui, tout s'est très bien passé même parce qu'il y a cette performance XXL en saut
01:46d'obstacle où tu livres ce parcours parfait, aucune erreur.
01:50Qu'est-ce que t'as ressenti toi durant ce parcours ? Tu peux nous décrire un peu ?
01:53J'étais vraiment très concentré, très heureux de rentrer dans cette piste, je me
01:58sentais très soutenu par ce public, voilà, c'est sûr que c'était un parcours pour
02:03moi le plus important de ma carrière, finale par équipe en France, dans ce château de
02:09Versailles, je sais que ça n'allait pas se repasser une deuxième fois dans ma vie,
02:14donc c'est vraiment un parcours que je ne voulais absolument pas louper et ma jument
02:19je l'ai senti parfaite à la détente et vraiment très heureux d'avoir fait ce
02:24sans faute.
02:25Justement, ta jument Dora Hideguili, est-ce que tu peux nous en parler un peu et puis
02:28également nous décrire la relation que tu entretiens avec elle Olivier ?
02:32Oui, alors Dora c'est une jument qui est née à la maison donc on se connaît par
02:35cœur, je l'ai vu naître, on a passé toutes les étapes ensemble, c'est moi qui l'ai
02:41démarré en compétition et petit à petit, année par année, on a franchi toutes les
02:46étapes jusqu'à arriver à ces Jeux Olympiques, donc c'est incroyable.
02:50Quand tu décroches une médaille de bronze avec elle, avec ta jument, est-ce que ça
02:54renforce encore plus les liens qui sont déjà très forts entre vous ?
02:57Bien sûr, bien sûr, c'est sûr que ça va me marquer à vie, c'est un passage inoubliable
03:04et très très satisfait de cette médaille.
03:09Médaille de bronze évidemment, acquise avec Julien Epaillard et Simon Delestre, qu'est-ce
03:13qui fait la force de cette équipe Olivier ?
03:15Déjà c'est des grands cavaliers avec plus d'expérience que moi, ça c'est sûr, ça
03:21m'a aussi aidé, on est aussi trois copains, Kévin était aussi resté pour nous soutenir,
03:28c'était aussi un très bon conseiller, il m'a aussi beaucoup aidé, c'était vraiment
03:31une équipe, c'est vraiment une belle médaille d'équipe, c'est sûr.
03:35Et puis ce parcours, ce cadre, le château de Versailles, c'est un rêve pour un cavalier ?
03:41Ah oui, c'est quelque chose de fantastique, Versailles c'est sûr, avec les chevaux et
03:46tout dans ce jardin, avec le château en fond, c'était un événement parfait pour tout
03:54le monde.
03:55Et puis les Jeux Olympiques plus globalement, on parle d'équitation, est-ce que tu suis
03:59d'autres épreuves, est-ce que tu as eu l'occasion de discuter avec d'autres athlètes de l'équipe
04:02de France ?
04:03Alors nous on n'était pas au village, on était à côté du château pour être justement
04:07près de nos chevaux, mais oui bien sûr, le soir on regardait les autres sports, c'est
04:13sûr qu'on a tout suivi.
04:15Merci beaucoup Olivier en tout cas, je te laisse profiter encore et encore de cette
04:20belle médaille de bronze avec tes coéquipiers.
04:22Merci.
04:23Merci beaucoup.
04:24Il est médaillé de bronze en saut d'obstacle par équipe, le cavalier Simon Delestre est
04:29avec nous en plateau, ça va Simon ?
04:31Très bien, merci.
04:32Tu es ici avec cette belle médaille de bronze, ton histoire avec les Jeux n'a pas été
04:36simple Simon, c'est déjà tes quatrièmes Jeux, il y a eu une reine cassée à Londres,
04:40un cheval blessé la veille de l'épreuve à Rio, une édition aussi compliquée à Tokyo,
04:45est-ce que finalement cette médaille, ce n'est pas la médaille de la résilience
04:48pour toi Simon ?
04:49Si si, enfin il était temps qu'elle arrive comme tu dis, après j'avais une histoire
04:55un peu surprenante je dirais avec les Jeux depuis quand même 3 éditions précédentes
05:01et enfin c'est passé, c'était la dernière médaille qui me manquait au niveau d'un
05:07grand championnat et voilà j'ai réussi à l'attraper.
05:10Simon tu avais fait en sorte en plus pour ces Jeux d'avoir 3 chevaux présélectionnés,
05:14tu as fait ton choix, tu avais opté pour la Mellusina, est-ce que tu peux nous parler
05:17un peu de ce cheval, nous décrire la relation que tu entretiens avec ce cheval ?
05:21La Mellusina c'est un cheval qu'on a acheté à 3 ans, il a 11 aujourd'hui, ça fait 8
05:26ans que je l'ai, c'est un cheval que je prépare depuis toujours, il a connu quasiment
05:31qu'un seul cavalier qui est moi, c'est un cheval qui est extrêmement sensible mais
05:36qui en fait sa qualité première aujourd'hui et c'est ses premiers championnats, il a 11
05:42ans, il est encore très jeune à ce niveau là, il a fait vraiment des Jeux incroyables
05:47et je pense que pour la suite c'est vraiment beaucoup de données, de paramètres techniques
05:52que j'ai pu emmagasiner parce que ces parcours-là on les croise qu'une fois de temps en temps
05:57et de savoir qu'il n'a pas de soucis particuliers à sauter ce genre d'événement, c'est bien
06:06de pouvoir le savoir.
06:07Justement parlons de ce parcours Simon, le cadre était magnifique, le château de Versailles
06:12c'est un rêve pour tout cavalier mais par contre il était extrêmement difficile ce
06:15parcours, en plus tu as ouvert le parcours, comment tu l'as vécu ?
06:19Je dois dire que les chefs de piste ont fait un travail remarquable tout au long des Jeux,
06:25après que ce soit Grégory Baudot ou Santiago Varela c'est les deux meilleurs, quand on
06:30associe les deux ça donne quand même quelque chose d'incroyable, c'était très difficile
06:35mais quand même dosé pour un paquet de casse, un paquet de mauvaises fautes, on a vu que
06:41des fautes délicates, tous les obstacles sont tombés mais le parcours était tellement
06:46réfléchi, chaque obstacle était pensé, pourquoi là, pourquoi ci, pourquoi un pot
06:50de fleurs là, le design des obstacles, on a eu un design nouveau chaque jour, des obstacles
06:57qu'on ne sautait pas, qu'on n'a jamais sauté parce qu'ils ont été faits pour les Jeux,
07:00donc tout ça ça donne des petites fautes à droite à gauche qui sont difficiles à
07:04éviter aussi.
07:05Tu en as fait énormément des compétitions dans ta carrière Simon, est-ce que celle-ci
07:09sur ces Jeux de Paris c'était vraiment le Graal en termes d'ambiance, en termes d'aboutissement
07:14personnel ?
07:15Déjà pour nous Français les Jeux à Paris c'est incroyable, après les crains de Versailles
07:20et l'organisation qui a été faite autour, c'est quelque chose de, franchement c'était
07:24réussi à 100%, que ce soit pour le bien-être des chevaux, des cavaliers, les pistes de
07:28détente, la qualité des sols, les box, les camions, tout, tout, tout, il n'y avait rien
07:35qui n'était pas à 100% et je pense que vraiment c'est les plus beaux Jeux que j'ai vus.
07:40Et quand tu es sur ton cheval et que tu es sur le parcours, est-ce que tu arrives quand
07:43même à te connecter avec le public, à ressentir ce qu'ils te transmettent ou alors tu es tellement
07:48dans ta bulle que c'est un peu compliqué ?
07:51Le public transmet, après effectivement une fois que la cloche a sonné c'est terminé
07:55mais quand tu rentres en piste et que tu entends cette ferveur et ce mouvement de foule et
08:00de bruit et tout ce public qui te porte et qui est derrière toi, franchement c'est sûr
08:05que ça te met un coup de boost.
08:06Après une fois qu'on démarre le parcours, non on est hermétique.
08:10Cette médaille tu l'as décrochée avec Julien Epayard et puis Olivier Perrault, est-ce que
08:13tu peux me parler un peu de tes deux coéquipiers ?
08:15Déjà c'est des coéquipiers mais avant tout des amis que je connais depuis des années
08:20et des années.
08:21Julien, on faisait déjà les jeunes cavaliers ensemble, les juniors, il y a de ça malheureusement
08:2625 ans.
08:27J'avais un an.
08:30Un ami de longue date et Olivier je le connais aussi depuis toujours et on était vraiment
08:39enchanté de pouvoir partager cette médaille en plus d'une équipe et une bande de copains.
08:44Juste pour terminer, Simon, si tu devais retenir une seule chose de ces Jeux, une image, quelque
08:49chose qui s'est passé de fort que tu as envie de retenir ?
08:51Une image, une entrée en piste où tu as tout le public qui t'entoure et en face
08:56le château de Versailles, il n'y a pas de description.
09:00C'est magnifique et cette médaille de bronze elle est magnifique aussi.
09:02Merci beaucoup Simon.
09:03Merci.
09:04Je te dis à bientôt.
09:05A bientôt.
09:06Depuis le début de cette quinzaine olympique, Nathan Lingvois vous fait découvrir le Club
09:10France de la Villette.
09:11Si vous pensez avoir tout vu, détrompez-vous, Nathan vous surprendra toujours.
09:20Aujourd'hui, Lucien, je suis curieux de découvrir un stand qui m'intrigue depuis le premier
09:24jour ici au Club France.
09:25Au milieu de toutes ces animations sportives diverses et variées, il y a un stand qui
09:29dénote.
09:30C'est ce château de la série dérivée de Game of Thrones, House of the Dragon.
09:34Alors c'est parti, venez avec moi, on va enfourcher un dragon.
09:37Je suis avec Romane qui travaille sur le stand House of the Dragon.
09:39Bonjour Romane.
09:41Qu'est-ce que vous faites ici ? Qu'est-ce que vous proposez aux gens ?
09:42Alors ici, c'est un stand assez particulier dans le contexte des Jeux Olympiques parce
09:47qu'on travaille avec Max qui est partenaire des Jeux et ici on propose un simulateur de
09:52vol de dragon.
09:53Donc c'est une petite attraction qui est réservée aux adultes et qui permet justement
09:57de chevaucher un dragon pendant 15 secondes.
09:59Donc il y a un fond vert, il y a deux décors au choix, un décor de jour et un décor de
10:02nuit en fonction de la team qu'on choisit, team black ou team green pour ceux qui connaissent
10:06la série.
10:07Donc il y a en moyenne un passage par minute, le matin c'est plus calme, l'après-midi
10:12il y a beaucoup plus de monde donc on enchaîne beaucoup.
10:14Quand les gens ressortent de là, ils ont le sourire, ils sont contents ?
10:17Oui, franchement ils ont le sourire, on voit que des sourires en fait, toute la journée
10:20c'est que des sourires.
10:21Donc c'est trop bien, enfin ce stand il est vraiment chouette.
10:24Et toi t'es plutôt team green ou team black ?
10:26Team black.
10:27Team black ?
10:28C'est comme la majorité des personnes qui regardent la série, en gros c'est les gentils.
10:30Ok d'accord.
10:31Je vais aller tester tout ça, je vais aller voir ce que ça donne et puis voir si je suis
10:34décoiffé parce que j'ai vu qu'il y avait de l'air qui sortait.
10:36Oui il y a du ventilateur, les gens sont assez surpris mais ça fait du bien, franchement
10:39on a eu des grosses chaleurs là, les gens sont très contents aussi.
10:41C'est le bon plan en fait, il faut venir ici, faire un petit coup d'air.
10:44C'est ça exactement.
10:45C'est chaud là, on va monter à dos de dragon, ça va être exceptionnel, exceptionnel.
10:49C'est parti.
10:50C'est bon, j'ai enfourché un dragon, que voulez-vous ?
11:11Voilà Lucien, je t'invite à venir découvrir l'enfourchage de dragon, c'est pas impossible
11:16que ça apparaisse aux Jeux Olympiques dans quelques années.
11:18Alors viens ici tester au stand House of the Dragons, d'ici là je vous donne rendez-vous
11:21demain pour une nouvelle boîte à secret.
11:28On a le plaisir de recevoir sur ce plateau la porte-drapeau de la délégation française,
11:32elle vient de disputer ses 7e Jeux Olympiques, la discobol Mélina Robert-Michon est avec
11:37nous, ça va Mélina ?
11:38Oui ça va.
11:39Mélina, quand tu as disputé tes premiers Jeux en 2000 à Sydney, j'avais 2 ans.
11:43Il y a des adeptes qui étaient pas nus.
11:45Est-ce que tu as un souvenir marquant des Jeux, quelque chose vraiment que tu retiens
11:49de tous ces Jeux Olympiques que tu as disputés ?
11:51C'est un événement à part et je pense que c'est pour ça que je suis encore là, parce
11:56que je crois que je suis une droguée des Jeux en fait.
11:59D'accord.
12:00Évidemment, tu as été porte-drapeau avec Florent Manoudou, je suppose que c'était
12:03un moment fort, tu en as vécu des choses dans ta carrière, mais là ça devait être
12:06peut-être même au-dessus de tout.
12:08Qu'est-ce que ça implique d'être porte-drapeau de la délégation française pendant les Jeux ?
12:11Est-ce que tu donnes des conseils aux autres athlètes qui disputent les Jeux pour la
12:14première fois ? Est-ce que tu vas voir des épreuves ?
12:16Oui, c'est d'être disponible déjà pour les athlètes, d'échanger avec eux.
12:20On a eu l'occasion de le faire sur la cérémonie d'ouverture, sur le village, de les encourager,
12:24d'aller aussi réconforter quand ça ne se passe pas bien.
12:27C'est vrai que quand on gagne des médailles, il y a toujours plein de monde et tant mieux,
12:29il faut en profiter.
12:30Mais quand ça ne se passe pas bien, il faut aussi être là parce qu'on sait que ça
12:34peut être très très dur.
12:35C'est des athlètes qui sont tout autant méritants, donc j'aime aussi aller voir
12:38pour qui ça s'est un peu moins bien passé.
12:41C'est un des moments les plus forts de ta carrière, ce rôle de porte-drapeau que tu
12:44as pu avoir ?
12:45Oui, forcément, c'est quelque chose de très fort.
12:46En plus, on a la chance de vivre ça en France, donc je pense que c'est encore plus fort
12:50que si ça avait été n'importe où ailleurs, de pouvoir vivre cette cérémonie d'ouverture
12:53avec tout le public français, des gens qui ont le sourire, qui sont contents d'être
12:57là, ça fait du bien.
12:58Mélina, à l'heure où on se parle, il y en aura d'autres encore, mais 48 médailles
13:01pour l'équipe de France, c'est le record absolu.
13:03Je suppose que c'est aussi une immense fierté pour toi qui es porte-drapeau, de voir que
13:07les Français sont au rendez-vous ?
13:08Oui, forcément, et puis dès le début, on n'a pas eu besoin de les motiver, ils étaient
13:12chauds, dès le début, c'est parti vraiment en fanfare, donc j'espère que ça va continuer
13:16comme ça, et puis surtout, ça fait plaisir de voir que, on sait en tant qu'athlète,
13:20tous les efforts que ça demande, tout l'investissement, et de se dire que toutes ces gens-là sont
13:24récompensés, ça fait du bien.
13:25Et c'est incroyable, puisqu'on est en train de vivre à Paris avec ces Jeux, il y a un
13:28engouement dingue, une ferveur incroyable.
13:30Ce qui est important aussi avec les Jeux Olympiques, c'est l'héritage.
13:32Est-ce que tu penses, toi, qu'il y aura un avant et un après Jeux Olympiques de Paris
13:37pour le sport français, en termes de licenciés, de financement, de structure ?
13:40Mais je pense, en termes de société, on voit qu'au début, il y avait beaucoup de
13:44sceptiques, de dire que le sport, c'est encore un truc, et que finalement, petit à petit,
13:48on a grignoté sur le grand public, et que maintenant, les gens, tous ceux qui voulaient
13:52partir et surtout pas être à Paris, ils n'ont qu'une envie, c'est d'être là et d'avoir
13:54des places pour aller voir toutes les disciplines, des trucs improbables, donc forcément, je
13:59pense qu'il y aura un avant et un après, et ça fait du bien de se dire que cette petite
14:03bulle de bonheur, de plaisir, si elle pouvait durer encore un petit peu, si ça pouvait
14:08permettre de nous faire évoluer sur la société, de remettre aussi le sport un peu au centre
14:12des préoccupations, de se rendre compte que le sport, il a cette capacité à rassembler
14:15les gens, à faire un peu oublier le quotidien qui est parfois un petit peu compliqué, et
14:20puis surtout, de changer des vies, de changer des vies de gamins, moi je sais que ma vie
14:24aurait été complètement différente si je n'avais pas fait du sport, et j'ai envie
14:28que ça change la vie de plein de monde, un petit gamin, il va permettre de rencontrer
14:34des gens, de voyager, de vivre des trucs exceptionnels, donc il faut, je trouve que le sport n'a pas
14:39encore sa place assez forte en France.
14:42Myléna, tu le sais mieux que quiconque, dans une carrière de sportive de haut niveau,
14:45il y a des hauts, des bas, tu as connu des moments de joie, de doute, si tu devais remercier
14:50à l'heure actuelle une personne en particulier qui a toujours créé en toi, dans ta carrière,
14:55dans ta vie ?
14:56La personne, c'est celle qui m'a fait découvrir le sport, il y a eu mon prof de PS qui m'a
15:00orientée, surtout qui m'a présenté un entraîneur de club qui lui a lourdement insisté pour
15:04que je vienne faire de l'athlée, ce que je n'avais pas forcément envie, il a insisté,
15:08il est revenu, il a appelé mes parents, et je me dis, ce mec-là, il a changé ma vie,
15:12et pour ça, je ne le remercierai jamais assez.
15:14Tu n'auras pas encore 50 ans à LA, on pourrait te retrouver là-bas, non Myléna ?
15:17Déjà, on va digérer cela, mais c'est vrai que 4 ans, ça me paraît long, mais on verra,
15:23je vous dis, je suis droguée, donc peut-être que oui.
15:26En tout cas, félicitations Myléna pour ta carrière et la grande championne que tu es,
15:29merci à toi.
15:30Merci à vous.
15:31A bientôt.
15:32A bientôt.
15:33C'est ce qu'on appelle être renversant.
15:35Après une phase de poule décevante, les basketteurs français ont brillé hier face
15:39au Canada en quart de finale, une victoire 82-73.
15:43Un match héroïque qui a régalé les nombreux supporters présents.
15:56Il fallait qu'ils fassent le match qu'ils n'avaient pas fait devant les poules, et ils l'ont fait,
16:00ils l'ont sorti, c'est juste extraordinaire.
16:03De toute façon, ils n'avaient pas le choix, s'ils voulaient continuer la compétition à domicile,
16:06il fallait le gagner, et ils l'ont gagné avec la manière, donc c'est top.
16:09Et puis l'ambiance dans cette aréna qui est juste extraordinaire.
16:13On avait une tribune derrière nous qui était debout du début jusqu'à la fin.
16:16Waouh, c'est beau.
16:17Incroyable.
16:18It was amazing, wonderful.
16:20Allez le France ! Allez le France !
16:23Allez le France, la médaille d'or elle est pour nous.
16:25On fait un match, ce match, c'est une finale.
16:29On va jouer la finale à Bercy les gars.
16:31On va la jouer.
16:32On va les gagner.
16:44Génial les gars, merci beaucoup.
16:46Merci Izia.
16:47Merci, merci, merci mille fois.
16:49Izia, et puis Evan, on ne l'a pas vu du match, il nous sort les shoots qu'il faut,
16:54le 3 points qui tue le match.
16:56Super ambiance, la salle est vraiment top pour ça, ça résonne vraiment.
17:00Il y a vraiment une chaude ambiance, ça motive pour participer.
17:05C'était un super match, c'est la première fois que j'allais voir un match de basket de ma vie.
17:08Très heureux que ce soit pour voir l'équipe de France gagner.
17:10Demi-finale, on va regarder après contre qui on tombe.
17:13Demi-finale ma gueule ! On est là les Français !
17:17C'était vraiment une super expérience, merci la France.
17:19Franchement c'était top, parce qu'on se voyait perdre de 20 points.
17:22Ils ont mis de l'intensité directe, et là ils ont vraiment joué comme des hommes.
17:26Avec une rotation serrée, on n'a pas joué à 12, donc ça fait du bien.
17:29Et ils ont sorti les triples, c'est comme ça qu'on les bat.
17:31Cordier sort sa boîte aujourd'hui au meilleur moment.
17:34Il est hyper agressif dès le début, il met dedans.
17:36Et Girshen, moi qui suis de Rouen, ça fait plaisir aussi de le voir jouer comme ça.
17:41Il a joué dessous, il les a impactés.
17:43Franchement les deux, ils ont été au top.
17:44Factor X, génial.
17:48Elle a terminé quatrième du 3000 mètres steeple hier, après une course fantastique.
17:55Alice Finaud est avec nous en plateau.
17:57Ça va Alice ?
17:58Bonjour, ça va très bien, merci.
18:00Alice, tu nous as bluffé hier.
18:01Une course incroyable, tu passes sous les 9 minutes.
18:04Evidemment tu pulvérises ton record personnel.
18:06Tu bats aussi le record d'Europe, 8'58'67.
18:09Finalement tu fais quatrième.
18:11Souvent quand on a des athlètes qui font quatrième, ils sont déçus sur le plateau.
18:14C'est un peu la médaille en chocolat.
18:16Mais toi cette course, c'est une course rêvée, le scénario parfait.
18:19Oui bien sûr.
18:20D'ailleurs c'est parce que vous êtes capable de valoriser la performance que c'est en athlétisme.
18:25Ce n'est pas anodin de passer sous la barre des 9 minutes.
18:29Il y en a très peu qui l'ont fait.
18:31Pour moi c'était un objectif, je le sentais accessible.
18:34Mais il fallait réunir beaucoup de choses.
18:37Je savais que le 6 août au Stade de France, on allait avoir le contexte rêvé.
18:42Tu le sentais justement toi en amont de la course ?
18:45Tu te réveilles le matin, tu sentais que tu allais faire quelque chose de grand ?
18:49Non, ce matin-là non.
18:51Je suis fatiguée.
18:53Je tiens par rapport à la nervosité mais pas par rapport au jus.
18:58Et je me disais, ça va être dur quand même.
19:02Et puis au moment de la course, les heures d'avant, je commence à me remobiliser,
19:08à revisualiser tout ce qui allait se passer.
19:10Et là, c'est là où l'énergie remonte.
19:12Je pense que le corps se protège pour ne pas dépenser l'énergie trop en amont
19:17et faire monter le jus jusqu'en c'est nécessaire.
19:21C'est comme si le corps savait, il connaissait son papier de musique.
19:26Tu avais inscrit un message aussi sur ta main.
19:29Je le suis noté, n'oublie pas d'être toi-même et fais-le.
19:31Tu es atypique et tu n'as pas de limites.
19:33Ça, tu t'en sers.
19:34C'est quelque chose que tu fais souvent avant les courses ?
19:36Tu regardes juste avant le départ, en amont, comment ça se passe ?
19:39Non, je ne l'ai jamais fait.
19:40D'accord.
19:41Et j'ai aussi écrit, joue ta propre partition.
19:45Voilà, c'est parce que je voulais être connectée à moi-même.
19:48Et beaucoup m'avaient écrit en pensant dur comme fer,
19:52en croyant dur comme fer à la médaille.
19:54Et en fait, ce n'était pas un objectif que je m'étais marquée.
19:56Pour moi, la médaille, ce serait un bonus.
19:58Mais j'étais venue chercher ma meilleure version.
20:00Et puis ce supplément d'âme, la course extraordinaire.
20:05Et je ne peux pas imaginer une médaille
20:10quand sur le papier, il y a 4, 5, 6 filles meilleures que moi.
20:14Donc, il fallait que moi, je sois ma meilleure version
20:17et que quelques-unes d'entre elles ne soient pas en forme ce jour-là.
20:20Et donc là, j'aurais pu monter sur la boîte.
20:22Donc, c'est trop de variables que je ne contrôle pas.
20:25Et donc moi, j'étais venue chercher cette meilleure version de moi-même.
20:31Et je ne voulais pas me concentrer sur les attentes des autres,
20:35qui était cette médaille,
20:37et qui ne correspondait pas à ce que je venais chercher.
20:39Et donc c'est pour ça que je me suis dit,
20:41joue ta propre partition,
20:43ce que j'ai échangé avec ma préparatrice mentale.
20:45Et elle m'a dit, voilà, sois toi-même, fais ce que tu as l'habitude de faire.
20:48Et c'est vrai que c'est des hashtags
20:50que j'ai l'habitude de mettre sur mon Instagram.
20:52C'est,
20:57Et en fait, j'en ai fait une phrase où je me suis dit,
21:00n'oublie pas,
21:06Oui, c'est vrai que je l'ai fait en français.
21:08Mais en anglais, ça fait mieux quand même.
21:10Alice, tu en as vécu aussi des émotions récemment.
21:12Tu as fait championne d'Europe à Rome en juin.
21:14Là, est-ce que cette course, c'est vraiment le summum ?
21:17C'est la course où tu as pris le plus de plaisir,
21:19où tu as réussi à mieux t'exprimer finalement,
21:21de toute ta carrière ?
21:22C'est là où, jusqu'à maintenant, je me suis mieux exprimée.
21:26Pour être honnête, on est assez fort avec mon coach
21:28pour marquer un objectif à un moment clé.
21:33C'est surtout sur les grands championnats, en fait,
21:35que j'arrive à me transcender,
21:36pas forcément dans les meetings.
21:37Les meetings, pour moi, c'est des moments
21:38où je viens faire des réglages,
21:39où je viens voir où j'en suis, je valide,
21:41j'assimile et puis hop,
21:42je me reprojette vers quelque chose d'autre derrière.
21:44Et c'est toujours les grands championnats
21:45où on se transcende.
21:46Et au niveau du plan d'entraînement,
21:47il arrive à me faire monter en puissance.
21:49Et où, moi, mentalement,
21:53je m'engage vraiment dans cet événement.
21:55L'année dernière, de la même manière,
21:57à Budapest, j'ai fait la course de ma vie.
21:59Et on s'était dit,
22:01la deuxième course de ta vie,
22:03ce sera à Paris 2024.
22:04Et donc, on a tout mis en place
22:05pour converger sur là.
22:07Et puis après, forcément,
22:08tu passes la ligne d'arrivée,
22:09il y a ce tour d'honneur,
22:10et puis cette demande en mariage,
22:11ton compagnon.
22:12Finalement, votre histoire,
22:13elle est liée à Paris,
22:14elle est liée aux Jeux Olympiques,
22:15c'est ça ?
22:16Oui, c'est quelque chose de fort.
22:18Ça a été une préparation très forte.
22:20En fait, mes Jeux Olympiques,
22:22ils ont commencé déjà il y a un an,
22:23après Budapest.
22:24On s'est dit, maintenant,
22:25on va profiter de la préparation
22:26pour les Jeux Olympiques.
22:27La Fédération et l'Agence nationale du sport
22:30nous a mis dans des conditions incroyables.
22:32Et puis, on a fait beaucoup de stages,
22:33on avait des moyens,
22:34on avait des gens de la Fédération
22:36qui nous ont épaulés, guidés, etc.
22:39Et donc, cette marche vers les Jeux,
22:41on y est depuis un moment.
22:43Et puis, on en a profité.
22:44Et puis, voilà, on s'est dit que...
22:45Enfin, c'est moi qui me suis dit,
22:47je vais faire de ce moment, en fait,
22:48un moment qui allait être inoubliable
22:51au moment de la performance,
22:52mais au niveau...
22:53Mais c'était une concrétisation aussi
22:55de tout cet investissement
22:57qu'on avait mis en couple
22:58depuis plus d'un an.
23:01Oui, c'est vrai que l'athlétisme,
23:02c'est un sport individuel,
23:03mais cette médaille,
23:04elle est pour beaucoup de monde.
23:05On le voit, d'ailleurs,
23:06à la sortie du Stade de France,
23:07avec ta famille, tes amis,
23:08le COP, Alice Finault, finalement.
23:10C'était ça.
23:11Oui, ils sont venus vraiment très nombreux.
23:14Ils étaient déjà nombreux à Rome.
23:16Et puis, au vu de la performance,
23:18il y en a qui ont regretté
23:19de ne pas avoir été là.
23:20Et ils sont venus encore plus nombreux à Paris
23:23pour faire vibrer les tribunes,
23:25pour se lever avec moi dans ce dernier tour.
23:27Ils adorent tous.
23:28Et en fait, c'est un échange.
23:31Je sais qu'ils vibrent avec moi
23:32et moi, j'ai envie de les faire se lever.
23:34Et je sais que toujours,
23:35ce dernier tour,
23:36ça remplit tout le monde d'illusions.
23:39En tout cas, Alice,
23:40tu as fait vibrer la France entière.
23:41Donc, merci à toi.
23:42Et puis, profite bien de ces Jeux olympiques,
23:45de la suite et bonne continuation.
23:47Merci beaucoup.
23:48Merci beaucoup.
23:49Comme tous les jours,
23:50depuis le début de ces Jeux olympiques,
23:52Kemar teste des disciplines insolites.
23:54Aujourd'hui, place au ragball,
23:56un sport collectif de raquettes.
23:58Ça vous intrigue ?
23:59Eh bien, regardez ces images.
24:09Je ne comprends rien du tout.
24:12Je ne comprends pas.
24:14Je ne comprends pas.
24:17Bonjour, monsieur.
24:18Bonjour, Marc.
24:19Ça va bien ?
24:20Ça va, oui.
24:21Vous chantez Laurent, c'est ça ?
24:22C'est ça, Laurent, oui.
24:23Alors, comment on joue au ragball ?
24:24Parce que là, je ne suis pas sûr de comprendre.
24:25Bon, écoute, c'est très simple.
24:26Oui.
24:27Donc, c'est un sport collectif de raquettes.
24:29Ah.
24:30OK ?
24:31Donc, sur le terrain,
24:32c'est des équipes de 6.
24:33Sur le terrain, c'est 3 contre 3.
24:34Oui.
24:35Donc, il y a une bagne de raquettes.
24:36Le but, c'est de faire rebondir la balle.
24:38Ça, c'est bon.
24:39Ça s'appelle le dribble.
24:40Eh bien, parfait.
24:41Voilà.
24:42Et après, on se fait des passes.
24:43OK.
24:49Ah non !
24:50Ça commence bien.
24:51Ah, mon cher Laurent.
24:52D'où vient le ragball ?
24:54Donc, le ragball, ça vient d'un ami qui l'a créé,
24:56qui s'appelle Chris Oven.
24:57C'est un artiste peintre.
24:58Et il a eu l'idée, un jour,
25:00de créer un sport collectif avec des raquettes
25:02puisqu'il avait observé qu'il n'avait pas de sport collectif à raquettes
25:05aujourd'hui dans le monde du sport.
25:07Suite à ça, il a tout de suite été dans son atelier.
25:09Il est parti faire un prototype
25:11qui pesait 40 kilos à l'époque,
25:13avec un morceau de hamac,
25:15un cercle de bois,
25:16un grideau de douche,
25:17enfin, vraiment bricoleur.
25:19Voilà.
25:20Il a fait n'importe quoi, le Chris.
25:21Et il a tout de suite voulu tester ce prototype
25:23directement dans une école.
25:25Et il a vu l'adhésion des enfants avec ce prototype.
25:28Donc, il s'est dit, je continue à développer le sport,
25:30sinon, je vais arrêter.
25:31Moi, je suis un grand enfant et j'adore déjà le ragball,
25:33vous le savez.
25:34Tu dois faire une passe.
25:35Parce que c'est un sport collectif.
25:36Donc, on fait une passe, on contrôle.
25:38Voilà.
25:39Et après, tu tires.
25:40Ah là là !
25:41Échec !
25:42Échec cuisant, c'est pas possible, ça.
25:43Un point ici.
25:44Ah, quand même !
25:45Et deux points ici.
25:46Ah, j'aurais mis dix points, là.
25:47Il va falloir changer les règles.
25:48Dix points pour ça.
25:49Je comprends.
25:50Alors, ça pourrait faire trois points
25:52si on tire de son camp adverse.
25:53La défense, elle est...
25:54Juste en protection.
25:55En opposition.
25:56Juste en protection.
25:57On n'a pas le droit de rentrer la balle dans l'adversaire.
25:59Ça non plus, OK.
26:00Voilà.
26:01Et pourquoi tu le fais, Fred, alors ?
26:04Donc là, tu passes.
26:05Tu me fais une passe.
26:06Petite feinte.
26:07Voilà, tu me fais une passe.
26:09Ah, c'est un point !
26:10Bravo.
26:11Tu aurais pu l'intercepter.
26:12Oui, oui.
26:13C'est ta première, je te laisse le point.
26:14Ah, c'est ça, oui.
26:16Voilà.
26:17Ah, j'avais le soleil dans les yeux, aussi.
26:20Voilà.
26:21Allez.
26:24Bravo.
26:25On m'intéresse beaucoup.
26:26Où est-ce que je peux m'inspirer ?
26:27Où est-ce que je peux m'inspirer ?
26:31Pas mal.
26:36Oh, les mecs !
26:37Bravo, bravo.
26:38Esprit du fair play, tu l'as, bien sûr.
26:40Bravo.
26:41Bien joué à eux.
26:42C'est un sport français.
26:43Vous êtes dans combien de pays, actuellement ?
26:44Donc, aujourd'hui, on est en France.
26:46Depuis, on a, on va dire, officiellement lancé, même si ça a été créé en 2017,
26:50la Fédération Internationale, on va dire qu'on a officiellement lancé le sport en 2021.
26:55Et on va dire, en trois ans, on est en France, bien sûr, dans 70 communes.
27:00Donc, on est très content.
27:02On est au Maroc, actuellement, où ça se pratique.
27:06Et on a un rendez-vous avec la Fédération des Sports Scolaires en octobre-novembre.
27:12Et on est dans les universités en Turquie.
27:14Donc, avec, il y a beaucoup de pays qui sont en demande et qu'on doit aller,
27:19à qui on doit aller rendre visite pour présenter.
27:21Allez, Marc.
27:22Hop, et voilà !
27:24Au rugby, on ne frappe pas la balle, on la passe.
27:27C'est ça, le foot.
27:28Le rugby, pardon.
27:35Elle vient de disputer ses premiers Jeux Olympiques, la coureuse de 800 m.
27:39Anaïs Bourgoin est avec nous.
27:40Ça va, Anaïs ?
27:41Oui, super.
27:42Et toi ?
27:43On t'avait déjà reçu sur le plateau de sport en France,
27:45avant que tu sois qualifiée officiellement pour les Jeux de Paris.
27:48Les Championnats de France n'étaient pas encore passés.
27:50Tu m'en parlais déjà avec des étoiles dans les yeux.
27:53Là, tu sors de ces Jeux, c'était un rêve éveillé pour toi.
27:56Oui, franchement, c'était génial.
27:58Déjà, de faire les Jeux Olympiques, c'était déjà fou.
28:01Mais le fait que ce soit à Paris, c'était encore plus fou.
28:04C'est vrai que tout le monde en parlait, les Jeux à Paris, les Jeux à Paris.
28:08Mais quand on y est, on se rend vraiment compte que c'est quelque chose de grand.
28:12Que le public crie ton nom avant ta course, ça n'arrive pas souvent.
28:17Et ça n'arrivera peut-être plus jamais pour moi.
28:20Donc, c'était génial.
28:22Le public m'a portée tout le long des championnats.
28:24Raconte-moi comment ça se passe pour une athlète qui découvre pour la première fois les Jeux.
28:28On est un peu perdue, on s'en prend plein la vue.
28:31Oui, c'est beaucoup de stress.
28:33De base, je suis quand même stressée avant les courses.
28:38Mais d'avoir été à ce point-là stressée, je ne m'imaginais pas ça.
28:43J'étais sous pression complètement.
28:46J'ai clairement craqué à l'échauffement.
28:49C'est-à-dire ? Tu te fous en larmes ?
28:51Oui, j'ai pleuré à l'échauffement.
28:53J'étais trop sous pression.
28:55J'avais ma musique.
28:57Et des fois, quand je mettais ma musique sur pause ou que j'étais trop loin de mon téléphone,
29:00du coup, je n'entendais plus la musique, mais j'entendais le stade hurler.
29:04Je me disais, comment je vais faire pour courir dans ce stade ?
29:07Comment je vais faire pour m'exprimer ?
29:09Je ne voulais surtout pas sortir en série.
29:11Je voulais vraiment aller chercher quelque chose de grand.
29:13Et franchement, le staff de la FEDE, ils ont été top avec moi.
29:18Ils m'ont quand même beaucoup aidée.
29:20Et puis, Renel m'a beaucoup aidée aussi parce que j'ai craqué aussi le midi.
29:25J'ai l'impression d'avoir passé la journée à presque pleurer.
29:30Je n'arrivais pas à manger.
29:33Elle m'a quand même beaucoup aidée, beaucoup rassurée,
29:36vu qu'elle avait quand même l'expérience d'avoir fait deux fois les Jeux.
29:40Et puis finalement, je fais mon échauffement, ça va.
29:44Je rentre en chambre d'appel.
29:46Et là, je commence déjà à me sentir un petit peu mieux.
29:49Pourtant, la chambre d'appel, c'est quand même un moment assez angoissant aussi.
29:52C'est très simple.
29:53Mais en fait, je pense que j'étais tellement stressée.
29:55Il y a un moment où je me suis dit, c'est bon, tu y es.
29:57Et puis, on est sous le stade.
29:59Et puis, avant de rentrer dans le stade, tu as une espèce de rideau.
30:01Et tu vois un petit peu le stade.
30:03Et là, j'ai vu, je me suis dit, c'est grandiose.
30:06Et puis en fait, quand je suis rentrée dans le stade,
30:08parce que quand tu rentres souvent dans le stade, tu fais une ligne.
30:10Et en fait, à partir du moment où les gens ont vu du bleu,
30:12ils se sont mis à hurler.
30:14Je me suis dit, c'est génial.
30:16Et en fait, le fait de rentrer dans le stade, ça m'a apaisée.
30:20Et en fait, je me suis dit, je sais pourquoi je suis là.
30:23J'ai envie de rendre tout le monde fier.
30:25Et ça m'a trop aidée.
30:26Et tu as super bien couru.
30:27Finalement, tu n'as pas beaucoup de regrets à avoir.
30:29Tu accèdes aux demi-finales, alors que tu remportes avant une course de repêchage.
30:33Tu n'accèdes pas aux finales.
30:34Mais quand même, tu as montré ce que tu valais.
30:36Et franchement, il n'y a pas de regrets à Naïs.
30:38Non, je n'ai aucun regret.
30:39Je repars des Jeux avec un record personnel, une demi-finale,
30:44les minima pour les Mondes de Tokyo l'année prochaine.
30:48C'est juste incroyable.
30:51Donc, c'est cool.
30:52Et puis, je pense que dans toutes mes courses, j'ai pris des risques.
30:55C'est ce que je voulais faire.
30:56À la fin de chaque cours, je ne peux pas me dire, j'aurais dû faire ça.
31:00Non, j'ai vraiment laissé mes tripes sur la piste.
31:03Tu parlais de Renelle Lamotte, qui est la numéro 1 française sur 800 m.
31:06Tu partageais la chambre avec elle.
31:08Elle t'a énormément aidée avant même la compétition.
31:12Tu la connaissais très bien avant, Renelle ?
31:14Ou c'est vraiment une relation qui est née de ces Jeux Olympiques de Paris ?
31:16Oui, on se connaissait.
31:18Je savais forcément qui c'était.
31:19Ça fait 10 ans que c'est la meilleure française.
31:23Franchement, on était en stage en Afrique du Sud ensemble,
31:26mais pas forcément dans le même stage.
31:27On ne s'est jamais entrés ensemble.
31:28On ne se parlait pas tant que ça.
31:29Et là, on s'est retrouvés dans la même chambre au pré-camp à l'INSEP.
31:32C'est inexplicable.
31:35J'ai vraiment eu un coup de cœur pour Renelle.
31:39On s'est vraiment bien trouvés.
31:41On a tellement rigolé pendant ces championnats malgré la pression.
31:44On s'est tellement apporté.
31:46Je me dis en vrai, à la limite, je n'ai plus envie de faire des championnats sans elle.
31:52C'est fou.
31:53C'est vrai que vivre quelque chose d'aussi fort avec quelqu'un,
31:57je pense que ça crée quand même des liens.
32:00Vous avez bien rigolé.
32:01Vous nous avez fait bien rigoler aussi.
32:03Allez voir l'Instagram de Renelle et même de toi maintenant.
32:06Elle t'a pas mal affichée aussi quand même.
32:08C'était assez drôle.
32:10Franchement, c'était trop marrant.
32:11En fait, c'était vraiment comme ça.
32:13À peine on se réveillait, on rigolait déjà.
32:16On a rigolé tout le temps, tout le temps, tout le temps.
32:18Mais ça t'a permis de t'apaiser aussi.
32:19Toi, tu dis que tu étais très stressée.
32:21Renelle a plus d'habitude.
32:22C'était ses troisièmes Jeux Olympiques quand même.
32:24Elle t'a donné deux, trois conseils pour appréhender au mieux cet événement ?
32:27Oui, quand même.
32:28Après, elle m'a quand même dit que je savais faire.
32:32Après, on parle beaucoup aussi de l'entraînement.
32:34Elle me dit, tu as vu ce que tu as fait à l'entraînement.
32:36C'était tes premiers championnats d'Europe et tu as réussi à répondre.
32:39Ça veut dire que ça va aller.
32:41Et franchement, ça a marché.
32:43C'est cool.
32:45C'est génial.
32:46Oui, puis des courses comme ça, des Jeux Olympiques,
32:48ça permet aussi de voir le fossé.
32:50Ce qui te manque par rapport à la concurrence,
32:52tu as pu pointer ça ?
32:54Malheureusement, je pense que si j'avais été en demi-finale comme les autres,
32:59j'aurais pu savoir.
33:01Là, le problème, c'est que je n'arrive pas à me dire ce que...
33:06En fait, je suis vraiment dans le questionnement de me dire
33:08qu'est-ce que j'aurais fait si je n'avais pas fait les repêchages
33:11et que j'aurais pu vraiment y aller parce que j'avais vraiment la dalle.
33:15J'avais vraiment la dalle.
33:16Je ne dis pas que je serais passée en finale,
33:18mais au moins, j'aurais pu avoir les armes comme les autres
33:21et me battre jusqu'au bout.
33:23Peut-être que j'aurais été un peu plus proche de la tête.
33:25Je ne sais pas.
33:26En tout cas, des événements comme ça,
33:28quand tu cours dans un stade de France en feu,
33:30ça ne te donne qu'envie de revivre ces moments
33:32et de te requalifier après pour les Jeux qui vont venir dans quatre ans.
33:35Franchement, oui.
33:36Et puis, ça donne de belles perspectives.
33:39Je me dis, là, j'ai fait demi-finaliste,
33:41mais maintenant, j'ai envie d'aller en finale.
33:44Et puis, tu as envie de faire des médailles.
33:46Tu te dis, en fait, c'est possible, en fait.
33:49C'est possible, pourquoi pas ?
33:51À Tokyo, pourquoi pas ?
33:55Je pense que maintenant, je me dis que j'ai le droit de rêver de ces médailles-là.
33:59Oui, puis je pense qu'on en avait discuté ensemble,
34:01mais tu me disais que c'était très, très dur,
34:03l'entraînement sur 800 mètres.
34:05Ce sont des séances où tu vomis à chaque fois.
34:07C'est hyper intense.
34:08Là, de disputer des courses comme ça, des Jeux olympiques,
34:11ça te redonne un peu de plaisir, d'amour encore plus pour cette discipline.
34:15Oui, c'est ce qu'on disait avec Renel.
34:17On est vraiment des amoureuses du 800 mètres.
34:20C'est vraiment une discipline de malade.
34:24C'est fou, en fait.
34:25Tu as huit filles sur la ligne de départ qui vont courir dans le même couloir
34:29et qui veulent arriver en premier et qui vont souffrir comme des malades.
34:33C'est fou.
34:35Et pourtant, ce qui est bien, c'est vrai qu'il y a quand même un aspect tactique,
34:38ce qui veut dire quand même que sur le 800 mètres,
34:41ce n'est pas comme un 400 où tu es dans ton couloir
34:43et ce sera la plus rapide qui va gagner.
34:45Là, tout peut se jouer.
34:47Si tu es plus forte, mais que tu es enfermée, tant pis pour toi.
34:50Et ça, c'est génial.
34:52Un mot aussi sur la performance de Renel.
34:54C'était la première fois qu'elle se qualifiait pour la ligne finale.
34:57On sait qu'à Rio et à Tokyo, ce n'était pas forcément très bien passé.
35:01Là, elle fait cinquième.
35:02C'est quand même un bon résultat.
35:03On a discuté avec elle après.
35:04Elle était satisfaite de ses Jeux olympiques ?
35:06Oui, franchement, je trouve ça vraiment incroyable ce qu'elle a fait.
35:11Je l'ai dit, sur le championnat, je l'ai trouvée tranchante,
35:14alors qu'il y a un mois et demi, elle n'était même pas sûre d'aller aux Jeux.
35:17C'est vrai qu'elle sort un gros lourd.
35:19J'ai trouvé impressionnante.
35:21Elle était quand même plutôt sereine.
35:23J'avais l'impression qu'elle était bien dans ce championnat.
35:27Et oui, forcément, le fait d'aller de faire cinquième aux Jeux.
35:31Alors forcément, oui, elle est contente parce qu'une finale olympique,
35:35c'est sa première finale olympique.
35:36Elle avait fait une finale mondiale.
35:39Après, forcément, quand tu es à ça de ta médaille, c'est dur.
35:44C'est dur de se dire, purée, j'étais à ça et je ne l'ai pas fait.
35:49Mais franchement, moi, je lui dis, tu es cinquième au monde.
35:52Ça veut dire qu'il n'y a que quatre filles qui courent plus vite que toi dans le monde.
35:56Il faut répondre présent aux Jeux olympiques.
35:58Franchement, ce qu'elle a fait, c'est remarquable.
36:00Et franchement, je crois que c'est depuis 1964
36:04qu'aucune Française avait fait ce résultat-là aux Jeux olympiques.
36:09C'est énorme. Je ne sais pas si vous en avez discuté toutes les deux,
36:12mais j'ai l'impression aussi, Renelle, souvent sur ses compétitions,
36:15on pouvait être assez stressé, avoir certains blocages, même psychologiques.
36:19J'ai l'impression que toi aussi, tu l'as apaisé pendant cette compétition.
36:23C'était un peu des deux côtés finalement.
36:24Oui, c'est vrai. C'est vrai que c'est ce qu'elle m'a dit,
36:27que j'ai fait beaucoup de bien dans ce championnat
36:29parce qu'en vrai, on parlait quand même de la compète,
36:33mais c'était toujours...
36:35Je trouvais que c'était sain.
36:37Et puis vu qu'on rigolait beaucoup, ça lui a fait du bien.
36:39Elle avait l'habitude aussi de...
36:40En vrai, depuis dix ans, elle est un peu toute seule sur 800,
36:43donc elle a l'habitude de faire ses championnats toute seule.
36:45Et là, je pense que c'est une force de se dire,
36:47on est plusieurs Françaises.
36:48Puis là, on était trois Françaises à être aux Jeux.
36:50Ce n'est pas rien. Ça donne la force.
36:53Je pense qu'on s'est vraiment tiré vers le haut.
36:56C'est vrai que c'est super aussi pour la discipline
36:58parce que c'est une concurrence énorme et très saine.
37:01Oui, clairement.
37:02Moi, je sais qu'à la fin, je ne passe pas en demi,
37:05mais quand je l'entends crier et que je sais qu'elle passe en finale,
37:08ça m'a énormément touchée.
37:10Je me suis dit, c'est bon, elle l'a fait.
37:13Ça fait dix ans qu'elle attend ça.
37:15Franchement, c'est une fille qui travaille énormément.
37:19Elle n'a pas peur de la douleur. Elle y va.
37:21C'est juste mérité.
37:23On sait que pourtant, dans l'athlée,
37:25tout ce n'est pas au mérite, sinon ça se saurait.
37:28Et là, le fait qu'elle aille en finale aux Jeux,
37:31c'est incroyable.
37:33Franchement, même si j'avais été dans les tribunes,
37:35moi, c'est comme si j'étais dans les tribunes.
37:37Je vois une Française aller en finale.
37:39C'est incroyable.
37:41On ne peut que être content.
37:42Et toi, Anaïs, alors la suite,
37:44parce que ça donne de belles perspectives aussi.
37:47Je suppose que tu vises des médailles,
37:49tu visais au Mondiaux, peut-être aussi des chronos.
37:51Oui, forcément. J'ai envie de descendre mes chronos.
37:55Ça descend petit à petit.
37:57J'ai fait une 58.4.
37:59Je me dis, maintenant, j'ai envie de courir une 57.
38:02Tu penses que tu vaux quoi, actuellement,
38:04à ton plein potentiel, j'ai envie de dire ?
38:06Je pense que je dois valoir une 57,
38:08soit un gros une 57,
38:11ou une 57.5.
38:13Mais en vrai, je ne me mets pas à la limite chronométrique.
38:15Je me dis, là, je pense que peut-être que je dois valoir ça
38:17par rapport à ce que je fais.
38:19Mais en vrai, je ne sais pas, sur une course parfaite,
38:21sur une course où, je ne sais pas pourquoi,
38:23ça accélère comme une ouf et ça tient.
38:25En fait, tu vas faire un chrono de fou.
38:27C'est ça qui est génial.
38:29Pas de limite.
38:31Et là, tu restes un peu au village olympique.
38:33Tu te fais kiffer un peu.
38:35Oui, c'est ça. On va rester un petit peu au village.
38:37Hier, on a bien profité aussi avec nos proches.
38:40Ce soir, encore, il y a nos proches aussi
38:42qui vont venir ici.
38:44Ça fait du bien, franchement,
38:46de redescendre en pression,
38:48parce que c'est trop de pression.
38:50J'ai l'impression que c'est de la pression depuis un an.
38:52En tout cas, ça me fait hyper plaisir
38:54de te voir comme ça, souriante et tout,
38:56parce que je sais que c'était quelque chose d'ultra important pour toi.
38:58Et là, de te voir aussi souriante,
39:00aussi épanouie d'avoir vécu
39:02ces Jeux olympiques, ça fait vraiment plaisir, Anaïs.
39:04Oui, franchement, c'était vraiment
39:06une expérience que je n'oublierai jamais.
39:08Super. Anaïs, je te remercie
39:10d'être passée sur le plateau.
39:12Continue à bien fêter tout ça.
39:14Oui, ça marche. Merci.
39:16Salut Anaïs.
39:18Il y a huit ans,
39:20il avait créé la sensation
39:22aux Jeux olympiques de Rio
39:24en décrochant une magnifique médaille de bronze
39:26sur 200 mètres.
39:28Christophe Lemaitre est avec nous.
39:30Ça va, Christophe ?
39:32Ça va nickel, merci.
39:34Alors j'ai envie de te poser une première question.
39:36Forcément, comment se passe la vie d'un jeune retraité, Christophe ?
39:38Pour le moment, ça se passe bien.
39:40Je n'ai pas le temps de m'ennuyer
39:42entre ma vie de famille,
39:44encore les entraînements,
39:46j'ai encore des compétitions prévues au mois d'août
39:48parce que je vais finir ma saison sur la piste
39:50et pas encore sur une énième blessure.
39:52Je m'entraîne encore.
39:54Aussi, la préparation de la reconversion,
39:56évidemment.
39:58Là, je n'ai pas le temps
40:00de m'ennuyer, on va dire.
40:02Là, c'est les Jeux de Paris. Est-ce que ça te manque
40:04les grandes compétitions ?
40:06On sent la ferveur, l'engouement
40:08pour ces Jeux olympiques.
40:10Oui, il y a une bonne ambiance.
40:12C'est vrai que j'aurais voulu vivre ces Jeux
40:14avec l'athlète et sentir cette ambiance-là.
40:16Après, je me sens quand même
40:18assez serein
40:20par rapport à ça.
40:22Je n'ai pas une sensation de manque
40:24ou de tristesse
40:26même de ne pas faire ces Jeux-là, de ne pas les vivre
40:28parce que, quoi qu'il en soit,
40:30j'ai pris cette décision
40:32d'arrêter de façon assez naturelle, finalement.
40:34Et j'ai déjà
40:36assez vite passé
40:38à autre chose. Tu les suis à fond quand même,
40:40ces Jeux, l'athlétisme évidemment, mais aussi d'autres sports ?
40:42Oui, totalement.
40:44Tous les soirs, je regarde, dès que je peux,
40:46les Jeux.
40:48Je suis évidemment tous les sports
40:50et tous les exploits que font
40:52nos Bleus, la star de ces Jeux, pour l'instant.
40:54Est-ce que c'est difficile ?
40:56Il n'y a pas trop de suspense, mais bon.
40:58Oui, c'est vrai que
41:00sans me tromper,
41:02je pense que beaucoup de gens sont d'accord avec moi
41:04en disant les remarchands, forcément,
41:06avec ces exploits.
41:08Même s'il y en a eu d'autres,
41:10bien sûr, avec ce qu'a fait Edirne au judo,
41:12avec sa médaille en individuel,
41:14mais aussi avec le...
41:16Par équipe, également.
41:18Mais c'est vrai que les remarchands, un peu,
41:20dominent pour le moment ces Jeux olympiques
41:22du côté Bleu. Je pense que
41:24ça fait partie des athlètes
41:26de ces Jeux olympiques tout court.
41:28Christophe, tu as une vraie histoire avec les Jeux. J'en ai parlé en introduction
41:30avec cette médaille de bronze sur 200 mètres
41:32en 2016. Ton meilleur souvenir
41:34des Jeux, les Jeux que tu as faits
41:36ou même d'autres Jeux dans l'histoire,
41:38est-ce que tu as un souvenir marquant, une édition
41:40marquante ?
41:42Si on prend en termes de performance, forcément,
41:44ce sera les Jeux de Rio. Même en termes
41:46d'émotion, parce qu'il y a toute une
41:48histoire derrière cette médaille. Le fait que
41:50ça vient récompenser des
41:52années de travail, de patience
41:54après des blessures, des contre-performances.
41:56L'attente aussi
41:58qu'il y a eu à l'arrivée
42:00d'afficher
42:02le résultat qui confère
42:04vraiment que je sois
42:06troisième. Mais c'est vrai qu'en termes
42:08d'ambiance, j'ai préféré les Jeux de Londres
42:10parce que
42:12le stade était toujours plein à 24
42:14que ce soit du matin, des qualifications
42:16au soir. C'est vrai que niveau ambiance
42:18il y avait vraiment quelque chose d'incroyable.
42:20Christophe, si tu devais donner
42:22un conseil à des jeunes athlètes
42:24qui disputeraient leur premier
42:26Jeux Olympiques, ce serait lequel ?
42:28Je pense que
42:30avant tout, c'est de profiter du
42:32moment présent. C'est de ne pas
42:34se poser de questions,
42:36c'est de foncer tout simplement.
42:38C'est un peu comme au sprint.
42:40Mon coach me disait souvent
42:42de poser le cerveau quand tu étais dans le bloc
42:44et de te donner à fond. Là, c'est pareil.
42:46Le travail est fait.
42:48Si vous avez bien travaillé,
42:50il n'y a aucune raison que ça ne se passe mal.
42:52Profitez, donnez-vous à fond
42:54et ça ne peut que bien se passer après.
42:56Christophe, tu es aussi là pour parler de l'équipe
42:58de France, d'athlétisme. Il y a eu les championnats
43:00d'Europe à Rome qui ont été très très bons
43:02et beaucoup de bonnes performances de médailles.
43:04Les Jeux Olympiques à la maison,
43:06on sait que ça transcende aussi.
43:08Qu'est-ce qu'on peut espérer de cette équipe
43:10de France, Christophe ?
43:12Des médailles, ça va peut-être être compliqué,
43:14mais qu'en penses-tu ?
43:16L'athlétisme n'est pas une
43:18grande nation pour voyager de médailles.
43:20Ça a toujours été le cas.
43:22On gère entre 1 et 3 médailles.
43:24Quand on fait 3 médailles, c'est déjà très bien.
43:26Il y a eu des éditions où on a eu plus.
43:28Rio, 6 médailles.
43:30Après aux championnats du monde, Paris 2003,
43:32forcément plein de médailles aussi.
43:34Il y a eu des éditions où on a cartonné,
43:36mais c'est très rare. C'est vraiment
43:381 ou 3 médailles et je pense que c'est
43:40quelque chose qu'on peut viser.
43:42Justement, tu parles de Paris 2003. Est-ce que tu penses
43:44qu'on peut avoir un effet Paris 2003
43:46sur ces Jeux Olympiques 2024 ?
43:48Ça dépendra
43:50des résultats aussi. Il y a l'engouement
43:52aux Jeux Olympiques, bien sûr,
43:54mais il faut bien oublier que dans les Jeux Olympiques, il y a toutes
43:56les autres disciplines également.
43:58Si on veut que l'athlétisme profite
44:00aussi vraiment de cet
44:02engouement Paris 2024,
44:04il faut qu'il y ait
44:06des performances, que nos athlètes soient
44:08au rendez-vous.
44:10Si c'est le cas, on peut peut-être
44:12espérer avoir un engouement derrière.
44:14Hier, Christophe, tu étais au Stade de France.
44:16C'est toi qui as lancé la soirée.
44:18Ça devait être quelque chose comme moment.
44:20Ça devait être assez unique.
44:22Oui, franchement, c'est incroyable.
44:24Je jouais vraiment des Jeux, mais d'une différente manière.
44:26J'ai porté la flamme
44:28dans mon département de naissance.
44:30Ensuite, j'interviens pour
44:32ouvrir la session. C'est vrai que je vis
44:34des Jeux. Je vis
44:36ces Jeux-là, mais de manière totalement différente.
44:38C'est une très belle expérience et je suis
44:40content de pouvoir la vivre.
44:42Tu as eu l'occasion d'assister en direct
44:44à cette finale du 100 mètres.
44:46Noah Lyce, l'Américain, qui décroche le titre
44:48à rien. Je crois que ça se joue à 5 millièmes
44:50de secondes. Franchement,
44:52c'était une finale hyper serrée.
44:54Qu'est-ce que tu en as pensé ?
44:56Tu étais le premier spectateur et expert de la discipline.
44:58C'est exactement comme je l'imaginais.
45:00Il n'y avait pas de réel favori
45:02qui se décrochait.
45:04Moi, je voyais Noah Lyce
45:06gagner s'il prenait un bon départ
45:08et s'il
45:10était dans le paquet au départ.
45:12Après, je savais que
45:14sa qualité de finisseur allait
45:16faire le reste. C'est exactement ce qui s'est passé.
45:18Il a fini très fort.
45:20Alors que le Jamaïcain, qui était
45:22en tête tout le long, Thompson,
45:24comme je l'ai vu, il me semble
45:26un peu plus crispé à la fin.
45:28Il avait une attitude un peu plus robotique.
45:30Il ne casse pas vraiment. Surtout qu'il a tant de réactions
45:32semblables à Noah Lyce qu'ils font
45:34partie des derniers en temps de réaction.
45:36Je pense que la médaille s'est jouée
45:38à tous ces petits détails qui font que
45:40Noah Lyce
45:42a pu profiter de ça pour avoir cette médaille.
45:44C'est exactement comme je l'imaginais.
45:46Quelque chose de très serré où Noah Lyce
45:48allait faire parler de sa qualité de finisseur pour s'imposer.
45:50Et puis Marcel Jacobs aussi, l'Italien,
45:52tenant du titre, qui finit seulement 5e.
45:54Je ne sais pas si on peut vraiment parler de déception.
45:56On s'y attendait peut-être un peu.
45:58Ça a été compliqué pour lui après Tokyo. Il y a eu beaucoup de blessures.
46:00Peut-être aussi une petite déprime.
46:02Tu l'attendais à ce niveau-là ?
46:04Finalement, Marcel Jacobs n'est pas forcément plus haut.
46:06Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il fait 5e en 9,85.
46:08Je ne sais pas
46:10si on se rend compte que
46:12en étant 9,85, on n'est pas sur le podium.
46:14C'est ça qu'il faut se rendre compte de la densité
46:16qu'il y a. Moi, normalement,
46:18je pense que pour prendre n'importe quelle édition des jeux,
46:20tu fais 9,85, tu es sur la boîte.
46:22Justement, Christophe, est-ce que tu penses
46:24que le niveau du sprint mondial a progressé ?
46:26Il y a peut-être moins d'individualité
46:28comme Usain Bolt, mais peut-être
46:30plus d'homogénéité finalement ?
46:32Totalement. C'est vraiment très dense, très homogène.
46:34On ne voit que des
46:36chronos en dessous de 10. C'est incroyable.
46:38Donc oui, il n'y a peut-être pas
46:40forcément des très gros
46:42chronos qu'on a pu le vivre. Bon, Bolt,
46:44bien sûr, mais avec Asafa Powell, Tyson Gay,
46:46Gatlin,
46:48par contre, c'est
46:50beaucoup plus dense.
46:52C'est très difficile
46:54de se détacher du paquet. Il faut être vraiment
46:56solide aussi mentalement
46:58si on veut espérer
47:00décrocher la médaille.
47:02On sait qu'il est encore meilleur sur 200m.
47:04Est-ce que tu penses qu'il va le faire ?
47:06Je pense que oui. Le 200m, c'est vraiment
47:08sa discipline.
47:10Il aura beaucoup plus de marge
47:12que sur le 100m.
47:14Oui, ça va être compliqué.
47:16Il faut voir comment va se débrouiller André De Grasse,
47:18qui était
47:20le champion olympique, si je ne dis pas de bêtises,
47:22sur 200m à Tokyo.
47:24Donc, ça va être
47:26compliqué vraiment d'aller chercher sur 200m.
47:28Qu'est-ce que ça change globalement ?
47:30Alors oui, évidemment, il y a 100m en plus dans un 200m
47:32par rapport au 100m, c'est d'accord. Mais qu'est-ce que ça
47:34change dans la manière de courir, Christophe ?
47:36Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ?
47:38Ce n'est pas
47:40pareil. Il y a le côté
47:44forcément le virage à négocier,
47:46être capable de produire
47:48de la vitesse dans ce virage-là.
47:50Donc, il y a un côté un peu plus
47:52technique et aussi capable
47:54de maintenir sa vitesse le plus longtemps
47:56possible. C'est vraiment ce que j'appelle
47:58le phénomène d'endurance vitesse, c'est être capable
48:00de ralentir
48:02au plus possible
48:04l'effet de décélération qui va
48:06venir forcément parce qu'on ne peut pas garder sa vitesse max
48:08aussi longtemps.
48:10Donc, c'est être capable de résister à la fatigue
48:12pour continuer à garder sa vitesse max
48:14le plus longtemps possible
48:16et rester solide.
48:18C'est vraiment une vraie course
48:20de sprinter.
48:22Peut-être un mot aussi sur Ryan Zezé,
48:24qui a un nouveau statut à assumer. Il a fait 19,90
48:26quand même en juin dernier. C'est la
48:28deuxième meilleure performance
48:30française derrière la tienne avec tes 19,80
48:32en 2011. Est-ce que tu penses
48:34qu'il peut viser quelque chose, Ryan Zezé,
48:36pour ces Jeux Olympiques ? Peut-être une qualification
48:38en finale ? De toute façon, je pense
48:40que vu la densité, il faudra qu'il réitère ce genre de
48:42chrono en finale. Vu
48:44la densité qu'il y a eu sur 100 mètres,
48:46on va retrouver forcément
48:48les mêmes américains
48:50sur 200 également.
48:52Donc oui, il faudra vraiment
48:54viser ce genre de chrono, je pense,
48:56pour
48:58viser une finale. Maintenant, le but
49:00c'est vraiment de confirmer
49:02ces chronos-là. Parce qu'il a fait déjà de gros chronos
49:04avant, mais il n'a jamais vraiment confirmé en championnat.
49:06Donc le vrai cap à franchir pour lui,
49:08c'est vraiment de confirmer ce genre de chrono en championnat.
49:10Tu seras là pour la finale du 200 mètres ? Tu seras au
49:12Stade de France pour y assister, Christophe ?
49:14Je ne pense pas, parce que j'aurai
49:16une famille aussi.
49:18Mais dans tous les cas, je suivrai
49:20ça, quoi qu'il en soit. Super. Merci
49:22beaucoup, Christophe. Je te souhaite une
49:24bonne continuation. N'hésite pas à revenir nous voir
49:26ici à Sport en France. Pas de souci, merci. Merci à toi.
49:33Le Club France de la Villette, vous commencez
49:35à le connaître par cœur. Mais est-ce que
49:37vous connaissez le Parc des Champions ?
49:39Un concept inédit aux Jeux Olympiques.
49:41On retrouve notre reporter Fabien Lourm
49:43au Trocadéro. Il vous explique tout.
49:45Bonjour à tous et bienvenue
49:47au Trocadéro, au Parc des Champions. L'endroit
49:49où les athlètes de toutes les nationalités viennent célébrer
49:51chaque jour leur médaille, avec des visiteurs
49:53venus du monde entier. L'objectif ici
49:55est simple, prendre le maximum de plaisir
49:57dans la joie et la bonne humeur.
49:59La preuve en est, derrière elles sont max,
50:01des dizaines de DJ sets sont proposés depuis
50:03le début de ces Jeux Olympiques, mais également
50:05des compétitions de déguisements internationaux,
50:07des retransmissions sur écran géant de toutes
50:09les compétitions. L'ambiance est juste dingue.
50:11Regardez derrière moi.
50:13Vous ne connaissez pas l'ambiance des studios ?
50:15J'ai découvert sur Paris, c'est superbe.
50:17Le lieu magnifique, le cadre avec la Tour Eiffel.
50:19Une danse incroyable.
50:23Moi, ça me gêne presque.
50:25Non mais c'est incroyable.
50:27J'ai été très stressée, plus que ma course
50:29je pense, parce que c'est quelque chose d'impressionnant
50:31quand même, être devant tout le monde comme ça.
50:33Au final, les gens nous mettent vite à l'aise
50:35quand même, parce que je ne pensais pas
50:37qu'il y aurait autant de gens qui crient comme ça.
50:39C'est incroyable.
50:41Tous ces gens, 12-13 000 personnes, c'est énorme.
50:43Vraiment, c'est énorme.
50:45Et puis partager tout ça avec les Français, c'est fou.
50:47Franchement, c'est ouf d'avoir organisé
50:49ce petit événement pour les médaillés.
50:51Ça fait trop plaisir, dans le plus bel endroit
50:53du monde, donc incroyable.
50:55Ça fait trop du bien de vivre un événement comme ça
50:57à la maison. Je pense que pour tout le monde,
50:59ça peut faire que du bien. Créer plein de vocations
51:01sportives, j'espère. En tout cas, quand on voit
51:03tous les sourires sur les visages,
51:05c'est déjà une réussite pour moi là-dessus.
51:07Quelle scène incroyable
51:09et quel moment magique qu'on vit à Paris.
51:31C'était incroyable. C'était électrique.
51:33L'énergie du public.
51:35On pouvait dire que les gens étaient très heureux d'être ici.
51:37Tous les Français
51:39ont été si soutenus
51:41de ces Jeux. Et tu entends
51:43des nouvelles sur les médias. Oh, ils ne veulent pas
51:45présenter l'Olympique. Tout le monde part.
51:47Mais tout le monde que j'ai interagi
51:49n'a eu que des sourires
51:51et de la dignité amicale.
51:53C'était un Olympique incroyable.
51:55Je vais le rappeler pour la reste de ma vie.
51:57Comment était-ce? C'était
51:59incroyable. Je n'étais pas sûre
52:01qu'ils me donneraient autant d'amour
52:03et d'excitement là-bas.
52:05Mais quand je suis allée là-bas, les applaudissements ont commencé.
52:07Tout s'est passé. Je me suis juste nourrie.
52:09J'ai eu du plaisir.
52:11Cette énergie était incroyable.
52:13C'est incroyable. C'est un rêve.
52:15L'ambiance, le public
52:17est incroyable. De folie. On est arrivés.
52:19On supporte tout le monde. On supporte tout le monde.
52:21On est fiers d'être Français. Ça fait
52:23du bien, putain, en ce moment surtout.
52:25La boîte à Jeux s'est bientôt terminée.
52:27Avant ça, comme d'habitude, je vous donne le programme
52:29de demain, ce jeudi 8 août.
52:31Le voici, il s'affiche devant vos yeux.
52:33On aura de la natation en eau libre.
52:35Du foot également. L'Egypte et le Maroc s'affrontent
52:37pour le bronze. En hockey sur gazon,
52:39l'Allemagne défie les Pays-Bas en finale.
52:41Et pour finir, une grosse soirée
52:43d'athlétisme avec les finales de la longueur
52:45du 200 m et du 110 m haies.
52:47Les Français
52:49à suivre demain y sont encore nombreux.
52:51Les grimpeuses Oriane Berton et Zélia Avezou
52:53disputeront leur demi-finale à 10h.
52:55Quasiment dans le même temps,
52:57Oriana Lasrac-Klaas débutera son heptathlon.
52:59A midi 39, on retrouvera
53:01Bassama Ouem pour les quarts de finale de la vitesse.
53:03Le grimpeur de 39 ans
53:05qui va tout donner pour ses derniers Jeux olympiques.
53:07Vu que c'est ma dernière compétition,
53:09j'aborde cette compétition
53:11comme je le disais, comme un privilège.
53:13Je profite de chaque instant, de chaque moment,
53:15de chaque moment avec le staff,
53:17de chaque moment avec mes partenaires d'entraînement,
53:19avec mes jeunes,
53:21avec ma famille.
53:23C'est un événement
53:25que je vis vraiment très bien.
53:27Il va falloir que je fasse mieux
53:29parce que le record du monde
53:31est beaucoup plus bas.
53:33Il est à 4'70, un truc comme ça.
53:35Là, il y a une nouvelle génération
53:37de grimpeurs qui va très vite.
53:39Après Tokyo, je me suis blessé.
53:41J'ai eu 6 mois d'arrêt.
53:43Aujourd'hui, je viens avec mes armes.
53:45Je viens avec tout ce que j'ai pu donner
53:47jusqu'à présent pour pouvoir
53:49venir sur cette épreuve en l'étant le plus près possible.
53:51Je vais me donner à fond.
53:53On verra le résultat à la fin.
53:55Mon objectif, c'est juste de terminer au plus haut de mon niveau.
53:57Après, je n'aborde pas les compétitions
53:59en me disant que je veux battre un tel
54:01ou je veux battre tel record ou ainsi de suite.
54:03Ce que je veux, c'est juste grimper
54:05à mon max.
54:07Quand on représente sa nation,
54:09on cherche à faire le mieux pour la nation,
54:11pour les personnes qui nous entourent.
54:13Si on peut ramener une médaille, c'est mieux.
54:15Et si on n'en ramène pas,
54:17au moins se donner à son max
54:19pour pouvoir repartir sans se dire
54:21qu'on a échoué.
54:23Je vais avoir bientôt 40 ans.
54:25Ça fait 10 ans qu'on me dit ça.
54:27Ça fait 10 ans que je progresse.
54:29Cette notion,
54:31cette question de l'âge,
54:33je ne la prends pas en compte
54:35parce qu'en fait, quand on est dedans,
54:37quand on s'entraîne, on s'entraîne pour progresser.
54:39Quand on veut vraiment progresser, on progresse.
54:41Là, j'ai l'occasion de participer
54:43à l'événement du siècle français.
54:45C'est vraiment incroyable.
54:47On enchaînera à 15h avec l'entrée en liste
54:49de Dorat Chakouneté en haltérophilie.
54:51Desporco également,
54:53avec à la clé une place en finale.
54:55Les filles du Hand affronteront la Suède
54:57et les garçons du basket l'Allemagne.
54:59Et enfin, à 22h34 précisément,
55:01la grande finale du boxeur Bilal Benhamma.
55:03Et justement, parlons plus en détail
55:05de Bilal Benhamma. On vous donne
55:07quelques raisons de croire absolument
55:09en une médaille du boxeur français.
55:11Tout d'abord, il est vice-champion du monde et d'Europe
55:13et pourrait devenir le premier français
55:15champion olympique de boxe dans sa catégorie
55:17en moins de 51kg.
55:19Et puis surtout, il pourrait rendre fier son père,
55:21ancien international algérien
55:23qui a toujours rêvé de faire les Jeux olympiques.
55:25Avant de se quitter, le tableau des médailles
55:27de ce mercredi 7 août à 19h.
55:29La France est toujours en 4ème position.
55:3148 médailles au total,
55:3319 en bronze, 16 en argent
55:35et 13 en or.
55:37Le podium est composé de l'Australie 3ème,
55:39la Chine 2ème et les Etats-Unis
55:41en 1ère position avec 24 médailles d'or.
55:43La boîte à jeux s'est déjà terminée
55:45mais comme d'habitude, on se retrouve demain
55:47à 22h sur Sport en France
55:49pour une nouvelle émission
55:51avec toujours plus de médailles françaises.
55:53Bonne soirée à toutes et à tous !