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[#Exclusif] Référendum : Franck Ondo Methogo se défend sur son appel à voter Oui

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00:00Bien, merci. Je voudrais d'abord vous remercier, Gabo Media Time, pour l'invitation et l'honneur que vous aviez fait à mon endroit en m'invitant, n'est-ce pas, à partager vos images et vos sons à travers votre média.
00:16La question que vous venez de me poser est pertinente et d'actualité. En effet, depuis quelques semaines, certaines personnes font des déclarations pour, n'est-ce pas, appeler au vote du oui.
00:42Alors, moi, j'estime que c'est une position réaliste, tant bien même que certains autres compatriotes ne s'inscrivent pas dans cette logique, en estimant que la Constitution n'étant pas connue, qu'il serait inopportun de demander aux populations de voter pour le oui ou pour le non.
01:05Alors, ce que je dirais, c'est que pourquoi moi, en tant que porte-parole de l'Association Ensemble pour la Restauration, nous avons, il y a une semaine, par la voix de notre président, monsieur Léandre Zuey, appelé les populations à voter effectivement pour le oui lors du référendum à venir.
01:27Pourquoi je souscris en tant que citoyen d'abord, mais également en tant que membre de cette association ? Nous souscrivons parce qu'appeler au vote de la Constitution n'est pas forcément lié à la Constitution elle-même.
01:45Le vote ou l'appel au vote du oui peut également venir de la confiance que le peuple gabonais a placée en son président.
01:55A la suite des événements du 30 août 2023, et surtout lors de la déclaration du 3 septembre, du 4 septembre 2023, le président de la Transition, président de la République, au cours de cette investiture, a promis au peuple gabonais de mettre en place une Constitution qui assure la stabilité des institutions.
02:23Une stabilité, une Constitution au sein de laquelle toutes les populations vont se reconnaître.
02:30A la suite de cette déclaration, le président de la République a invité le peuple gabonais à un dialogue national inclusif.
02:41Au cours de ce dialogue national inclusif, le peuple gabonais, à travers ses différentes couches sociales, a réagi, a contribué pendant pratiquement un mois. On a ajouté un deuxième mois.
02:55Nous avons enregistré 37 000 contributions des compatriotes gabonais qui voulaient bien voir cette Constitution agréer à leurs attentes.
03:06Cette Constitution a été élaborée par un comité constitué de Gabonais. Pourquoi est-ce que nous nous acceptons, nous invitons le peuple gabonais à voter le oui ?
03:17Nous invitons le peuple gabonais à voter le oui sur la base, je le disais, de la confiance que nous avons placée en notre président.
03:25Depuis qu'il est arrivé à la tête de l'État, il a posé un certain nombre d'actes qui font qu'aujourd'hui, le peuple gabonais tout entier accepte de le suivre.
03:36En dépit de quelques inquiétudes, qu'il ne faut pas faire ceci, il ne faut pas faire cela, la grande majorité a tissé une alliance forte avec le président de la République.
03:49Au cours de son investiture, il a déclaré qu'il va organiser des élections crédibles et transparentes pour un retour à l'ordre constitutionnel.
03:58Il a dit qu'il va mettre en place une Constitution qui assuse la stabilité des institutions.
04:06Depuis qu'il est là, nous voyons un ensemble de réalisations qui nous mettent en confiance et il a réussi à restaurer la dignité des Gabonais.
04:16Au vu de tout cela, et la parole du chef étant une parole sacrée, on ne peut pas attendre que la Constitution soit là, puisqu'il nous a démontré que c'est un homme de parole.
04:28Donc, s'il a dit qu'il va nous mettre en place une Constitution, mais ce n'est même pas lui qui la met, c'est nous-mêmes, peuples gabonais, qui avons contribué à cette Constitution.
04:38Pourquoi ce que nous avons mis en place, nous allons nous-mêmes encore aller à l'encontre ?
04:43Cette Constitution et la parole du président mettent le peuple en confiance et c'est sur la base de cette confiance-là que nous appelons au peuple gabonais de voter le oui.
04:59On s'accadre avec ce que je viens de dire tout à l'heure, parce qu'on n'a pas, pour le moment, besoin de connaître le texte, puisque nous connaissons déjà qui a fait le texte.
05:10Celui qui a fait le texte, c'est le peuple gabonais et c'est ce peuple gabonais qui attend que le texte soit passé au vote pour qu'il choisisse ce que lui-même il a mis dedans.
05:20Donc, le texte, c'est le peuple gabonais qui l'a initié. Ce n'est pas le président de la transition, c'est nous-mêmes, population du Gabon, qui l'avons initié à travers le dialogue national inclusif.
05:31Nous avons initié ce texte. Donc, dire aujourd'hui qu'on attend que le texte nous décline son contenu, oui, quelque part, ils ont un peu raison, mais ce n'est pas fondamental.
05:44On peut effectivement anticiper sur la base de la confiance qui s'est instaurée entre le président de la transition, entre le CTRI et le peuple gabonais.
05:53Si votre père vous dit « accompagnez-moi en blouse », vous savez que c'est votre papa, il ne peut pas aller vous égorger. Donc, vous le suivez sans savoir où est-ce que vous allez.
06:04Mais c'est pour ça que je disais tout à l'heure que ce n'est pas le président de la transition, ce n'est pas le président de la République qui a initié la constitution.
06:11Il a promis la mise en place d'une constitution qui garantisse la stabilité des institutions.
06:18Ensuite, il nous a passé le relais, nous, peuple gabonais, pour que nous-mêmes nous contribuions à la venue de cette constitution.
06:26Mais il y a un autre élément important que vous venez de souligner.
06:29Ces gens qui parlent, mais nous savons qu'il y en a qui sillonnent les quartiers pour demander à ceux que l'on vote le non, pour qu'on n'en parle pas.
06:37Les gens sont en train de sillonner les quartiers pour demander aux populations de ne pas voter la constitution.
06:43Eux, ils sont partisans du non. Est-ce qu'il faut les laisser ?
06:46Ce sont ces perfides trompeurs qu'il faut effectivement mettre à l'échec.
06:49Et c'est ce que nous sommes en train de faire en demandant aux populations de ne pas se laisser induire en erreur.
06:55Le président de la transition a démontré à suffisance combien il aime son peuple, combien il peut aller loin avec ce peuple.
07:03Pourquoi vous venez dire aujourd'hui qu'il ne faut pas voter le oui, il faut voter le non ? Sur la base de quoi ?
07:10Le bien qu'il a fait mérite en retour qu'on fasse exactement le bien qu'il attend de nous.
07:17Et ce bien ne viendra qu'avec le oui lors du référendum prochain.
07:21Je termine en disant que la constitution, c'est le peuple gabonais qui l'a conçue.
07:27Parce que cette constitution est née des contributions de l'ensemble des couches de la nation gabonaise.
07:33Et ce sont ces contributions que d'autres gabonais réunis autour d'un comité ont mis en branle pour sortir ce qui, aujourd'hui, va constituer la constitution du Gabon de demain.
07:47Attendons donc de voir avant de critiquer.
07:49Mais pour l'instant, ce qui est important, c'est de s'aligner des verres au président de la transition.
07:54Et on ne peut pas dire qu'on soutient quelqu'un en même temps qu'on met du doute sur sa parole.
08:00On nous apprend que la parole du président est sacrée.
08:03Lorsque vous dites que vous soutenez le président de la transition, vous devriez être derrière lui.
08:09Et être derrière lui, c'est de soutenir ses idées, et parmi lesquelles, celle de faire voter le oui lors du référendum prochain.
08:20Je ne fais pas partie de ce comité.
08:22Et il serait très malvenu pour moi de me prononcer sur un sujet dont je ne maîtrise pas les contours.
08:29Mais ce qui est sûr, c'est que moi, Franck Ndomé Togo, je suis au service du président de la transition.
08:34Madame Murielle Minkwe, ministre en charge de la réforme des institutions, qui a présidé ce comité,
08:41aux côtés des autres compatriotes, sont également au service du président de la transition.
08:46Mais avant tout, ils sont au service de la nation, puisqu'il s'agit de la constitution de la République.
08:52Donc, ils ont fait ce travail, et ce travail a été remis, acquis de droit.
08:58Nous attendons que, le moment venu, le président décline l'affaire de route par rapport à la suite.
09:07Alors, ceux qui disent ça n'ont pas parcouru le chronogramme de la transition.
09:12Le chronogramme de la transition a décliné un certain nombre d'activités.
09:17C'est une chronologie qu'il faut respecter, et ils sont en train de la respecter.
09:21Mais le référendum va avoir lieu avant la fin de cette année, et c'est ce que le président a déclaré.
09:29Qu'il y ait constituante, qu'il n'y ait pas constituante, mais ce qui est important,
09:33c'est que nous ayons dans nos mains la constitution qui va faire le Gabon de demain,
09:38et que le référendum puisse avoir lieu dans les délais requis par le président de la République,
09:42notamment la fin de cette année.
09:44Les Gabonais ne devraient pas être partagés entre votés oui et votés non.
09:48Il y a une alliance qui est créée, qui est née, entre les Gabonais et le président de la transition.
09:54Une alliance qui est née entre les Gabonais et le CTRI, à la suite des événements du 30 août dernier.
10:01Cette alliance doit les amener à respecter les consignes données par le comité
10:07pour la transition et la restauration des institutions.
10:09Il n'y a pas à changer. Nous avons fait équipe depuis le 30 août.
10:13Nous devons continuer ensemble pour que demain le Gabon soit ce que nous souhaitons,
10:18et que ce que nous avons vécu par le passé soit remis au calendre grec.
10:24Maintenant, pour la suite, les Gabonais doivent tous comprendre que le oui, c'est le oui à la continuité,
10:34c'est le oui à la continuité, le oui à ce qui est positif.
10:39Le non n'a jamais été une bonne chose. Le non nous conduit toujours à une chaise vide,
10:45alors que la politique de la chaise vide ne paye pas.
10:48La constitution, un pays ne peut pas vivre sans constitution.
10:51Pourquoi voteriez-vous le non ? Pourquoi ? Puisqu'il nous faut une constitution.
10:56Donc, ceux qui disent qu'il faut voter le non, veulent créer une situation de blocage
11:01pour que le pays soit ingouvernable. Ils ont peut-être des souvenirs de ce qu'ils ont perdu par le passé,
11:07des privilèges et autres. Non ! Nous voulons un Gabon nouveau.
11:11Et ce Gabon nouveau n'est inscrit que dans un seul et unique document.
11:15C'est la constitution qui sera soumise au peuple Gabonais.
11:18Dire aujourd'hui aux Gabonais de ne pas voter le oui, c'est dire que le Gabon ne doit pas avoir de constitution.
11:24Et si le Gabon n'a pas de constitution, on continue comment ?
11:27Il y a-t-il un État sur Terre qui n'a pas de texte fondamental ? Il n'y en a pas.
11:32Donc, c'est la constitution qui fonde l'État et il n'y a pas d'État sans constitution.
11:37Le retour à l'ordre constitutionnel voudrait bien que nous ne passions pas le vote du oui lors du prochain référendum.

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