Jeux olympiques, Xavier Bertrand futur Premier Ministre et chasse aux propriétaires de piscines

  • le mois dernier
Mettez vous d'accord avec Gaspard Gantzer, Directeur de la communication de François Hollande, Claudia Cohen, Journaliste au Figaro, Fanta Bérété, Membre Renaissance, suppléante de la Ministre Olivia Grégoire

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00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liédo.
00:00:05Il est 10h30 sur Sud Radio, bienvenue, je suis ravi de passer une partie de l'été avec vous.
00:00:10On va désormais passer au grand volet, nos grands débats.
00:00:13On attend vos appels au 0 826 300 300 et vos réactions notamment sur les réseaux sociaux de Sud Radio ainsi que sur l'application.
00:00:22Bonjour Gaspar Janzer.
00:00:23Bonjour.
00:00:23Vous êtes l'ancien conseiller communication de France 2 Hollande et vous avez désormais vos propres activités de communication.
00:00:29On vous voit dans tous les plus grands dossiers politiques.
00:00:31Merci beaucoup d'être à l'antenne de Sud Radio.
00:00:33Merci pour l'invitation.
00:00:34Bonjour Claudia Cohen.
00:00:35Bonjour.
00:00:35Vous êtes journaliste au service économie du Figaro et on va avoir besoin de vous notamment pour nous éclairer sur les nouvelles méthodes du fisc
00:00:43pour aller traquer les Français jusque dans leur piscine.
00:00:46On verra ça, ce sera l'un de nos derniers débats.
00:00:49Et bonjour Fanta Vérité.
00:00:50Bonjour.
00:00:51Merci beaucoup d'être avec nous.
00:00:52Vous êtes députée sortante, on va dire plutôt du côté macroniste de l'échec et politique.
00:00:55Tout à fait.
00:00:56Ce n'est pas une insulte.
00:00:58Je ne le prends pas comme une insulte.
00:01:00On va passer au premier thème et je veux vraiment avoir votre avis là-dessus.
00:01:04Ça fait des semaines, des jours, des mois qu'on parle, ça y est, de la folie des JO.
00:01:08On ne peut pas passer une journée sans passer devant un kiosque, sans regarder un JT, sans écouter la radio,
00:01:14sans qu'on vente les mérites sportifs, les athlètes, la réussite française, le nombre de médailles.
00:01:19Et j'ai l'impression qu'on vente un pays qui n'existe pas en réalité.
00:01:22C'est parce qu'on sait que les infrastructures en France, et d'ailleurs ça avait été l'un des propos de Florent Manoudou dans une émission,
00:01:28n'est pas forcément le pays qui a les meilleures infrastructures.
00:01:30On ne peut pas dire qu'on vente le sport, même à l'école, je ne crois pas que ce soit en faisant de l'élastique qu'on arrive champion olympique.
00:01:36On vente le mérite de ses athlètes, le sacrifice.
00:01:40Et on vente surtout le drapeau français, la marseillaise, la fierté de service de la France.
00:01:46Est-ce qu'on ne vit pas tout simplement dans une parenthèse en chantier avec Claudia Cohen du FIAO ?
00:01:51Non, je pense qu'on vente surtout la devise française, liberté, égalité, fraternité.
00:01:57Égalité d'abord parce que c'est la parfaite démonstration que tout le monde a ses chances.
00:02:02Vous pouvez être issu de n'importe quel milieu social.
00:02:05L'accès à la compétition se fait sur le mérite, sur le travail.
00:02:09Et je pense que pour une fois aussi, ça fait un peu de bien de voir ça,
00:02:13que les Français voient que les Jeux ne sont pas truqués cette fois,
00:02:17comme ça peut l'être sur certains autres pans de la société.
00:02:21Et puis aussi sur le pan de la fraternité, on voit une ferveur retrouvée.
00:02:29C'était ce qu'il fallait aux Français.
00:02:31Et en fait, je ne suis pas d'accord avec ces diagnostics.
00:02:33On exerce normalement ces valeurs.
00:02:35C'est plutôt que les Français ont besoin de croire ce qu'ils voient.
00:02:39On les connaît, les Français sont toujours défaitis jusqu'à ce qu'ils voient de leurs propres yeux.
00:02:44Et là, on le voit.
00:02:45Et les JO aussi, ça nous permet de nous comparer avec les autres pays.
00:02:49Ça fait quand même des mois, voire des années qu'on tape sur l'éducation française,
00:02:54qu'on tape sur l'éducation, vous le disiez Maxime, qui peut être prodiguée aux sportifs.
00:02:59On se rappelle même du coup de gueule du président de la République.
00:03:01Rappelez-vous qu'il avait convoqué les sportifs en leur disant
00:03:03« Bon, maintenant les cocos, vous êtes bien gentils, mais il va falloir bosser
00:03:05parce qu'on veut ramener des médailles. »
00:03:06Donc ça rejoint totalement ce que vous dites.
00:03:08Oui, ça rejoint.
00:03:09Mais là, on voit que par rapport aux autres pays, on brille
00:03:12et que la France n'est pas aussi mal emploi qu'on voulait nous le faire croire, franchement.
00:03:16Gaspard Ganser, sur ce sujet.
00:03:18Est-ce qu'on a une image totalement biaisée de la France,
00:03:20une parenthèse enchantée qui ne correspond en rien
00:03:22avec, au final, ce qu'on dit de notre beau pays au quotidien ?
00:03:25Non, mais notre pays n'est pas d'un seul bloc,
00:03:27et ce qui fait tout son charme et ce qu'on aime avec la France, c'est ses excès.
00:03:31L'excès dans la critique et le défaitisme tel qu'ils peuvent se déployer
00:03:36dans les semaines qui ont précédé les Jeux,
00:03:38qu'elle allait être une catastrophe,
00:03:40qu'elle allait pas réussir à se tenir dans les bonnes conditions,
00:03:43qu'elle allait pas pouvoir se baigner dans la Seine,
00:03:45qu'elle allait avoir des problèmes de sécurité, etc.
00:03:47Bon, après, pour la Seine, on va peut-être attendre,
00:03:48parce qu'il y a 2-3 athlètes qui...
00:03:50On a le temps de voir, on a le temps de voir,
00:03:52on a un produit épidémiologique qui se passe en quelques semaines.
00:03:54Et après, l'excès dans l'autre sens.
00:03:56C'est-à-dire que là, on est passé d'un excès à l'autre,
00:03:58c'est-à-dire aujourd'hui, on est dans l'excès d'autosatisfaction cocardiaire.
00:04:03J'adore le coq gaulois qui, d'un coup, d'un seul,
00:04:06lève la tête et commence à chanter au petit matin,
00:04:09et même du matin jusqu'au soir.
00:04:11Et vous verrez que dans 2 semaines, 3 semaines,
00:04:14ça nous semblera bien loin.
00:04:15Alors, à la fois, ça sera un bon souvenir
00:04:17avec une nostalgie très positive.
00:04:19Et en même temps, on passera à autre chose,
00:04:22parce que les Français ont du mal à se réjouir.
00:04:25Ils le font très bien, avec beaucoup d'intensité.
00:04:27Et quand c'est terminé, ils passent à autre chose.
00:04:29Fondamental, vous, qui avez été députée,
00:04:32qui avez été confrontée au pessimisme politique permanent,
00:04:36comment vous observez, tout d'un coup,
00:04:38cette fierté française, cet engouement français ?
00:04:40Moi, je trouve ça magique, réellement.
00:04:43Mais les Français sont toujours au rendez-vous,
00:04:46j'ai envie de dire, des grands événements,
00:04:48que ce soit la Coupe du Monde de football ou même de rugby.
00:04:52Quand le sport est là, les Français sont là, à l'unisson.
00:04:57Ces JO arrivent aussi après les JO de Tokyo,
00:05:00où nous étions complètement dans la Covid.
00:05:02Il y avait eu un doute sur le fait, d'ailleurs,
00:05:04qu'on puisse réaliser ces JO.
00:05:06Et les athlètes avaient été quasiment enfermés et à huis clos.
00:05:12Donc, on arrive aussi après la période 2020,
00:05:15où chacun est devenu, finalement, journaliste,
00:05:18est devenu conseiller sur Internet.
00:05:21Les images, là, sont TikTokables.
00:05:24Elles sont Instagramables.
00:05:26Donc, ça participe aussi à l'engouement,
00:05:29que vous soyez au bureau avec un double écran
00:05:32ou que vous soyez rue Lepic,
00:05:34comme ça s'est passé ce week-end.
00:05:36Finalement, vous participez aussi en ligne à cet engouement.
00:05:40Chacun peut voir les images.
00:05:42Donc, je pense qu'on est au rendez-vous.
00:05:43L'écran est magnifique.
00:05:45Les images de Paris sont sublimes.
00:05:47Ça fait longtemps qu'on n'en a pas vu de telles.
00:05:49Les champions sont au rendez-vous.
00:05:51Je pense effectivement que la parenthèse est juste magique.
00:05:55Je ne suis pas forcément d'accord avec le mot utopique.
00:05:58Je pense qu'on a juste envie de profiter un peu.
00:06:00Et ça fait du bien.
00:06:01Comment expliquez-vous, vous, qu'il y a une politique ?
00:06:04Quand on parle régulièrement du drapeau français,
00:06:06c'est quand il est ou arraché dans des rues,
00:06:08ou brûlé dans certaines manifestations.
00:06:10Quand on parle de la Marseillaise,
00:06:11c'est parce que certains la trouvent trop violente
00:06:13ou certains sportifs ne veulent pas la chanter.
00:06:15Et que tout d'un coup, on a l'impression
00:06:17qu'on redevient patriotique,
00:06:18alors qu'on sait malheureusement
00:06:19que ce n'est pas la tendance politique du pays.
00:06:22Pas beaucoup, en tout cas,
00:06:23où on nous donne cette sensation régulièrement.
00:06:24On a cette sensation régulièrement.
00:06:26Et l'un des exemples les plus forts,
00:06:28ce sont les images des forces de l'ordre.
00:06:30Les forces de l'ordre dans les rues de Paris et ailleurs,
00:06:33où finalement, il y a ce lien avec la population.
00:06:37Moi, je pense que l'événement est hors normes.
00:06:40Les Français se laissent aller.
00:06:43Et j'espère qu'on gardera un héritage
00:06:45de toute cette période.
00:06:47Parce que les forces de l'ordre
00:06:48ne sont pas forcément contre nous.
00:06:50Parce que le drapeau français,
00:06:52moi qui suis une enfant de la République,
00:06:55avec des parents qui sont venus de très loin,
00:06:58je suis fière de ce drapeau.
00:06:59Je suis fière de le voir dans les rues de Paris,
00:07:01sur les balcons.
00:07:03Et quant à la Marseillaise,
00:07:05depuis qu'on est petit, effectivement,
00:07:07on a ces couplets un petit peu difficiles,
00:07:10mais c'est notre histoire.
00:07:11C'est l'histoire de ce pays.
00:07:12Et voir tous ces Français,
00:07:15et même ces étrangers,
00:07:16parce que c'est ça, au fur et à mesure,
00:07:17il y a tellement de médailles
00:07:18qu'on a des étrangers aussi
00:07:19qui chantent certains couplets.
00:07:21C'est juste fantastique.
00:07:22Et j'ai envie de dire,
00:07:23le pessimiste dehors,
00:07:25pendant quelques jours,
00:07:26et j'espère qu'on aura les mêmes images
00:07:28pour les JOP,
00:07:29qui sont également importants,
00:07:31donc pour lesquelles j'espère
00:07:33que les Français vont continuer à vibrer,
00:07:35et que l'esprit patriotique durera jusque-là.
00:07:37Gaspard Gandzer,
00:07:38vous qui avez travaillé à l'Élysée
00:07:40sous le quinquennat de François Hollande,
00:07:42notamment pendant les attentats de 2015,
00:07:44où la France a quand même été
00:07:46largement insultée, mise à mal,
00:07:48comment vous vous interprétez
00:07:50ce soudain élan patriotique
00:07:52qui est quand même, j'ai l'impression,
00:07:54pas la norme en temps normal ?
00:07:55Ou alors je ne vis pas dans le même pays
00:07:57depuis 25 ans ?
00:07:58Je pense qu'on a en nous
00:08:00ce fervent patriotique
00:08:04qui reste toujours présent.
00:08:06Vous parliez des attentats,
00:08:07pendant les attentats,
00:08:08justement de Paris, de Saint-Denis,
00:08:10en janvier 2015,
00:08:11et après en novembre 2015,
00:08:13on avait aussi vu des grands moments
00:08:15patriotiques.
00:08:16Il y avait eu cette marche du 11 janvier,
00:08:18dans laquelle les gens avaient défilé
00:08:19au nom de liberté, égalité,
00:08:21fraternité, comme le disait
00:08:23Claudia tout à l'heure.
00:08:24Il y avait eu, après les attentats
00:08:25de novembre 2015,
00:08:26tous les Français qui avaient mis
00:08:28à leur fenêtre, à leur balcon,
00:08:30des drapeaux bleu, blanc, rouge.
00:08:31Les forces de l'ordre,
00:08:32vous en parliez tout à l'heure, Maxime,
00:08:33avaient été applaudies dans la rue,
00:08:35François en parlait aussi,
00:08:36avaient été applaudies dans la rue,
00:08:38parce que dans des moments de crise,
00:08:39ou dans des moments de joie,
00:08:40on retrouve cette ferveur patriotique.
00:08:43Mais ne nous voilons pas la face,
00:08:45après 2015, la politique
00:08:47a pu reprendre son droit.
00:08:49Mais comment expliquer
00:08:50que ce qui devrait être la norme,
00:08:51c'est-à-dire notre drapeau,
00:08:52notre hymne,
00:08:53ne nous fasse, on va dire,
00:08:55rêver qu'en période de crise,
00:08:57comme les attentats de 2015,
00:08:58ou comme dans les périodes
00:08:59de grande ferveur,
00:09:00comme pendant les JO ?
00:09:01Je ne pense pas qu'on l'abandonne
00:09:02en dehors de ces périodes
00:09:04particulières,
00:09:05on le garde pour nous,
00:09:06mais l'exaltation patriotique,
00:09:08elle se déploie dans des moments
00:09:10exceptionnels.
00:09:11On n'est pas aux États-Unis,
00:09:12dans lesquels, tous les matins,
00:09:13on vient planter un drapeau américain
00:09:15dans son jardin,
00:09:16et heureusement,
00:09:17je suis très content
00:09:18de ne pas être américain,
00:09:19et que mes enfants,
00:09:20ou que moi-même,
00:09:21quand j'étais enfant,
00:09:22on ne m'oblige pas à chanter
00:09:23l'hymne national tous les matins,
00:09:24avant d'aller prendre mon goûter.
00:09:26Je trouve que c'est un tout petit peu
00:09:28too much,
00:09:29on peut aussi faire d'autres choses,
00:09:30et avoir un autre rapport
00:09:31à la raison et à l'éducation.
00:09:33On le garde en nous,
00:09:34et de temps en temps,
00:09:35on l'exalte,
00:09:36et peut-être qu'on l'exalte aussi
00:09:38de façon particulièrement forte,
00:09:39parce que c'est exceptionnel.
00:09:40Jodia Cohen,
00:09:41comment vous interprétez-vous
00:09:42ce manque, on va dire,
00:09:43d'intérêt patriarquique
00:09:44le reste de l'année,
00:09:45et que ce ne soit exalté
00:09:46que dans les périodes de crise
00:09:47ou de ferveur ?
00:09:48Je pense que l'enthousiasme
00:09:49qu'on voit pendant les JO,
00:09:50ça souligne le défaitisme
00:09:52qui règne en France habituellement,
00:09:55que ce soit de la part de politiques,
00:09:57parfois,
00:09:58qui sont un peu bavards,
00:09:59et qui ont tendance
00:10:00à porter un discours
00:10:01très négatif,
00:10:02que ce soit de la part
00:10:03des médias aussi,
00:10:04il y a quand même
00:10:05un diagnostic à faire,
00:10:06parce que si on regarde
00:10:07la plupart des médias,
00:10:08que ce soit dans la presse,
00:10:09en télé,
00:10:10il y a eu énormément
00:10:11de critiques sur les JO,
00:10:12qui n'a pas alimenté
00:10:13un bon storytelling.
00:10:15Et puis ensuite,
00:10:16de la part de nos intellectuels,
00:10:18je trouve aussi,
00:10:19il y a une perte en France
00:10:21d'un discours des Lumières,
00:10:23d'un discours positif
00:10:24de la part des intellectuels.
00:10:25Et en fait,
00:10:26on a l'impression que
00:10:27dans le débat public,
00:10:28qui est quand même très occupé
00:10:29par finalement une minorité,
00:10:31je pense,
00:10:32de Français,
00:10:33on a un discours
00:10:34tout le temps négatif,
00:10:35et j'espère,
00:10:36après,
00:10:37comme vous l'appeliez,
00:10:38cette parenthèse à chanter,
00:10:39qu'on aura un peu de ça.
00:10:41Et puis,
00:10:42je pense aussi
00:10:43qu'avec les JO,
00:10:44on voit des valeurs
00:10:45d'humilité
00:10:46qui manquent beaucoup
00:10:47en France,
00:10:48qui sont moins montrées,
00:10:50ces valeurs d'humilité,
00:10:51que ce soit l'humilité
00:10:52dans la victoire,
00:10:53mais aussi dans la défaite.
00:10:54Parce que,
00:10:55quand on regarde
00:10:56les derniers événements
00:10:57politiques,
00:10:58je ne suis pas sûre
00:10:59qu'on puisse parler
00:11:00d'humilité dans la défaite.
00:11:01Et ça, ça fait du bien.
00:11:02Ça rejoindra notre
00:11:03deuxième sujet de débat,
00:11:04je crois.
00:11:05Ça fait du bien
00:11:06et c'est une vraie réalité.
00:11:07Et donc,
00:11:08je pense que,
00:11:09d'une certaine façon,
00:11:10le diagnostic qui était posé avant
00:11:11n'était peut-être pas le bon,
00:11:12et ça,
00:11:13il faut absolument
00:11:14qu'on le garde
00:11:15après les JO.
00:11:16On va aller au standard,
00:11:18accueillir Sabine,
00:11:19qui est avec nous,
00:11:20qui habite à Montpellier.
00:11:21Bonjour Sabine.
00:11:22Bonjour Maxime,
00:11:23bonjour tout le monde.
00:11:24Je suis ravi de vous accueillir.
00:11:25Qu'est-ce que vous pensez,
00:11:26vous,
00:11:27de cet élan patriotique
00:11:28qu'on ne voit pas au quotidien ?
00:11:29Est-ce que vous pensez
00:11:30que, on va dire,
00:11:31c'est le zoom des médias
00:11:32qui sait le mettre en valeur
00:11:34uniquement
00:11:35quand ça dégénère
00:11:36ou, au contraire,
00:11:37c'est quelque chose
00:11:38que les Français ont totalement en eux
00:11:39et on fait aussi un zoom
00:11:40quand ça va super
00:11:41comme là,
00:11:42actuellement,
00:11:43avec les JO ?
00:11:44Je pense qu'on avait besoin
00:11:45d'une bouffée d'air
00:11:46après tout ce qui s'est passé
00:11:47depuis plusieurs semaines.
00:11:48On ne va pas parler des élections
00:11:49parce que ça a été laborieux.
00:11:50On va en parler après, Sabine.
00:11:51On vous garde au standard.
00:11:52On avait vraiment,
00:11:53vraiment,
00:11:54vraiment besoin
00:11:55d'une bouffée d'air.
00:11:56Moi,
00:11:57je me régale tous les jours.
00:11:58Je regarde tout
00:11:59ce que je peux regarder.
00:12:00Ça me fait énormément de bien,
00:12:01ne serait-ce que dans la tête.
00:12:02Ça me fait énormément de bien,
00:12:03ça me fait énormément de bien,
00:12:04ne serait-ce que dans la tête.
00:12:05Vous êtes totalement
00:12:06happée par les JO ?
00:12:07Moi, je suis happée
00:12:08par les JO
00:12:09parce que, pour moi,
00:12:10c'est positif.
00:12:11Tout ce qui est positif
00:12:12et qui nous tire vers le haut,
00:12:13ça ne peut pas nous faire de mal.
00:12:14Je pense que les paralympiques
00:12:15vont être aussi formidables.
00:12:16Et bravo
00:12:17parce qu'on a assez critiqué
00:12:18l'ouverture des Jeux.
00:12:19Je trouve ça
00:12:20un petit peu lamentable.
00:12:21Je me suis régalée.
00:12:22Vous avez adoré
00:12:23la cérémonie, par exemple ?
00:12:24J'ai pris ça au second degré
00:12:25et, franchement,
00:12:26le second degré,
00:12:27c'est ce que la France
00:12:28nous montre à chaque fois.
00:12:30Donc, il faut arrêter
00:12:31de regarder sous la soutane
00:12:32et de faire comme si
00:12:33c'était passé l'horreur.
00:12:34Ça a été fabuleux.
00:12:35Ça a été fabuleux.
00:12:41Pour une fois
00:12:42que notre pays
00:12:43donne du positif
00:12:44au monde entier,
00:12:45et je dis bien au monde entier,
00:12:46nous profitons-en vraiment.
00:12:48Alléluia, quoi.
00:12:49Traînons ensemble,
00:12:50faisons la fête.
00:12:51Qu'est-ce que vous faites
00:12:52dans la vie, vous, Sabine,
00:12:53par exemple ?
00:12:54Moi, je suis fonctionnaire.
00:12:55Je suis au bureau, là.
00:12:56Et alors, au bureau,
00:12:57comment ça se passe ?
00:12:58Vous avez la télé en fond,
00:12:59vous avez la radio allumée en fond,
00:13:00vous vous retrouvez où c'est
00:13:01le soir quand vous rentrez ?
00:13:02Eurosport, Sud Radio en fond,
00:13:03comment ça se passe ?
00:13:04Racontez-nous.
00:13:05Sud Radio tous les soirs,
00:13:06oui, forcément,
00:13:07parce qu'avec les bouchons,
00:13:08j'ai le temps de vous écouter,
00:13:09mais alors en large
00:13:10et en travers.
00:13:11Vous êtes une femme de goût,
00:13:12Sabine.
00:13:13Non, non, je suis légio
00:13:14quand je peux le suivre,
00:13:15c'est-à-dire entre midi et deux
00:13:16à ma pause,
00:13:17ou le soir quand je rentre
00:13:18à la maison.
00:13:19Oui, vraiment, c'est frénétique.
00:13:20Tout le week-end,
00:13:21j'ai passé mon week-end
00:13:22devant les...
00:13:24Mais franchement,
00:13:25pour une fois que ça nous fait du bien,
00:13:26et les paralympiques
00:13:27nous feront aussi du bien,
00:13:28profitons-en,
00:13:29ça ne va pas durer.
00:13:30Donc profitons-en,
00:13:31c'est un mois,
00:13:32un mois et demi de bonheur, quoi.
00:13:33C'est l'été, il fait beau,
00:13:34on est heureux, quoi.
00:13:35Profitons-en.
00:13:36Donc votre message, Sabine,
00:13:37c'est profitons,
00:13:38engouffrons-nous
00:13:39dans ce shoot de bonheur
00:13:40avant septembre,
00:13:41avant qu'on parle du budget,
00:13:42de la crise,
00:13:43du Premier ministre, etc.
00:13:44C'est ça ?
00:13:45Ça reviendra assez vite,
00:13:46ne vous inquiétez pas.
00:13:47Merci beaucoup
00:13:48d'avoir été au Standard avec nous,
00:13:49Sabine,
00:13:50à Montpellier,
00:13:51ville absolument magnifique.
00:13:52D'ailleurs, on aura tout à l'heure
00:13:53au téléphone
00:13:54votre mère,
00:13:55Michaëlle Delafosse,
00:13:56parce que c'est de votre magnifique ville
00:13:57dont sont issus
00:13:58les prodiges du ping-pong,
00:13:59notamment les Frères Lebrun
00:14:00qui ont fait,
00:14:01mais alors,
00:14:02un petit massacre aux JO,
00:14:03dont un qui a récolté
00:14:04quand même
00:14:05la médaille de bronze.
00:14:06On se retrouve dans quelques instants
00:14:07sur Sud Radio
00:14:08pour se parler vrai.
00:14:09Ce sera la suite
00:14:10de nos débats
00:14:11avec ce thème,
00:14:12Xavier Bertrand,
00:14:13futur Premier ministre.
00:14:14Tout ça pour ça.
00:14:15Franchement,
00:14:16on se retrouve avec
00:14:17Gaspard Genzer,
00:14:18Claudia Cohen
00:14:20Les débats de l'été,
00:14:2110h-13h,
00:14:22Maxime Liédo.
00:14:23On est ensemble
00:14:24jusqu'à 13h.
00:14:25On est toujours en studio
00:14:26avec Gaspard Genzer
00:14:27qui était le directeur
00:14:28de la communication
00:14:29de François Hollande,
00:14:30Claudia Cohen,
00:14:31journaliste au Figaro,
00:14:32journaliste économie
00:14:33même au Figaro,
00:14:34et Fonta Béreté,
00:14:35membre Renaissance,
00:14:36députée sortante
00:14:37et on va plonger les mains
00:14:38dans le cambouis
00:14:39de la politique française.
00:14:40Parce que,
00:14:41depuis quelques jours,
00:14:42il y a eu une rumeur.
00:14:43Alors, attendez.
00:14:44Tout de suite,
00:14:45ne sautez pas sur votre téléphone
00:14:46pour nous appeler au Standard
00:14:47au 0800 26 300 300.
00:14:48On parle de
00:14:49Xavier Bertrand,
00:14:50Premier ministre.
00:14:51Alors, n'hurlez pas,
00:14:52ne nous appelez pas tout de suite
00:14:53en furie.
00:14:54Qu'est-ce qu'on pense
00:14:55autour de la table
00:14:56de cette hypothèse ?
00:14:57Parce qu'on a quand même
00:14:58connu une dissolution,
00:14:59des législatives anticipées,
00:15:00des résultats quand même inattendus,
00:15:01l'extrême droite
00:15:02qui a atteint
00:15:03des niveaux records
00:15:04pour éventuellement
00:15:05aller chercher
00:15:06Xavier Bertrand.
00:15:07Gaspard Genzer,
00:15:08qu'est-ce qu'on en pense ?
00:15:09C'est dur, quoi.
00:15:10Là, on sort des jeux,
00:15:11on est sur du Teddy Riner
00:15:12et du Léon Marchand
00:15:13et on arrive à
00:15:14Xavier Bertrand.
00:15:15Non, mais c'est un
00:15:16homme politique de valeur.
00:15:17Il a des qualités.
00:15:18Et à l'échelle
00:15:19de ce qu'est
00:15:20la classe politique
00:15:21à l'heure actuelle,
00:15:22il est plutôt
00:15:23dans le haut du panier.
00:15:24Il fait ce qu'il peut.
00:15:25Il a été plutôt
00:15:26un bon président de région
00:15:27d'ailleurs,
00:15:28dans les Hauts-de-France.
00:15:29Qui a reculé
00:15:30l'extrême droite.
00:15:31Oui, et puis là,
00:15:32il a battu deux fois
00:15:33l'extrême droite
00:15:34dans les Hauts-de-France.
00:15:35Il a de l'expérience politique.
00:15:36Donc, franchement,
00:15:37je n'ai rien contre lui
00:15:38à titre personnel,
00:15:39même plutôt de l'estime
00:15:40pour lui.
00:15:41Mais c'est vrai
00:15:42qu'après
00:15:43toute la séquence électorale
00:15:44qu'on a vécu,
00:15:45les élections européennes,
00:15:46ces élections électorales,
00:15:47comme le besoin de renouveau
00:15:48qui avait été exprimé
00:15:49par les électeurs
00:15:50en basculant
00:15:51les équilibres
00:15:52à l'Assemblée nationale,
00:15:53c'est vrai que revenir
00:15:54à un ancien ministre
00:15:55de Jacques Chirac,
00:15:56puisqu'il était
00:15:57ministre de Jacques Chirac,
00:15:58et de Nicolas Sarkozy,
00:15:59c'est-à-dire
00:16:0020 ans auparavant,
00:16:01ce n'est pas 20 ans après
00:16:02d'Alexandre Dumas,
00:16:03c'est 20 ans avant
00:16:04qu'on a devant nous.
00:16:05Bon, il sera peut-être
00:16:06un bon Premier ministre,
00:16:07mais c'est un peu
00:16:08l'inverse.
00:16:09C'est-à-dire qu'il y a
00:16:14même un côté,
00:16:15pour filer la métaphore
00:16:16télévisuelle cette fois,
00:16:17très camouloxe,
00:16:18c'est-à-dire qu'on va
00:16:19aller choisir
00:16:20un Premier ministre
00:16:21venu des Républicains
00:16:22qui ont,
00:16:23sauf erreur de ma part,
00:16:24moins de 50 députés,
00:16:25mais c'est tout
00:16:26sauf la lecture
00:16:27des dernières élections
00:16:28législatives.
00:16:29On est dans un déni
00:16:30et de réalité
00:16:31et en plus
00:16:32un déni démocratique.
00:16:33On est chez UNESCO.
00:16:34Vraiment,
00:16:35c'est dans l'absurdité.
00:16:36C'est-à-dire qu'on se demande
00:16:37ce qui se passe
00:16:38dans la tête
00:16:39d'Emmanuel Macron.
00:16:40Il se demande
00:16:41ce qui se passe
00:16:42dans la tête
00:16:43d'Emmanuel Macron.
00:16:44Il se dit,
00:16:45il y a une force politique
00:16:46qui est arrivée en tête
00:16:47de peu,
00:16:48le Nouveau Front Populaire.
00:16:49On ne prend pas
00:16:50un Premier ministre là.
00:16:51Il y a une force
00:16:52qui est arrivée
00:16:53en deuxième position
00:16:54qui est ensemble.
00:16:55On ne prend pas
00:16:56un Premier ministre là.
00:16:57Il y a une forme
00:16:58qui est arrivée
00:16:59en troisième position
00:17:00grâce au Groupe National.
00:17:01On va chercher
00:17:02un groupe parlementaire
00:17:03avec genre 40 députés.
00:17:04Le mec n'est même pas
00:17:05député lui-même
00:17:06et on va le mettre
00:17:07comme Premier ministre
00:17:08en se disant
00:17:09qu'il va réussir
00:17:10à rassembler autour de lui.
00:17:11Que Lucie Castex
00:17:12peut-être.
00:17:13C'est un débat
00:17:14qu'on peut se poser.
00:17:15C'est une question
00:17:16qu'on peut se poser.
00:17:17Il nous dit
00:17:18que ce n'est pas le cas.
00:17:19Ce n'est pas le cas
00:17:20d'ensemble non plus.
00:17:21Ce n'est pas le cas
00:17:22du Rassemblement National
00:17:23mais par contre
00:17:24le type qui représente
00:17:25une famille politique
00:17:26qui a 40 députés,
00:17:27il a plus de chances
00:17:28de rassembler les autres.
00:17:29Franchement,
00:17:30c'est absurde.
00:17:31Fanta Béreté,
00:17:32vous qui êtes
00:17:33ancienne députée,
00:17:34membre du Parti Présidentiel,
00:17:35comment vous analysez
00:17:36ou comment vous apercevez
00:17:37ce mirage
00:17:38nommé Xavier Bertrand
00:17:39qui visiblement
00:17:40est l'homme providentiel
00:17:41aujourd'hui,
00:17:42je parlais personnellement.
00:17:43En fait,
00:17:44la difficulté,
00:17:45c'est le portrait robot
00:17:46de la personne à trouver.
00:17:47Il faut quelqu'un
00:17:48qui ait envie déjà
00:17:49parce qu'il faut avoir
00:17:50envie de s'enclencher
00:17:51sur une période
00:17:52d'un an minimum.
00:17:53Il faut surtout avoir
00:17:54envie de monter
00:17:55dans le Titanic.
00:17:56Il faut être franc.
00:17:57Je ne suis pas
00:17:58complètement d'accord
00:17:59mais en tout cas,
00:18:00il faut avoir envie.
00:18:01Il faut quand même
00:18:02avoir de l'expérience
00:18:03parce que ça ne va
00:18:04pas être simple.
00:18:05La rentrée,
00:18:06vous le savez,
00:18:07en arrière-plan,
00:18:08c'est très difficile
00:18:09parce qu'il y a
00:18:11on entame avec
00:18:12le budget.
00:18:13Le budget sur lequel
00:18:14nous avons sorti
00:18:15pendant deux ans
00:18:16des 49.3.
00:18:17Donc là,
00:18:18il va falloir trouver
00:18:19déjà plus de 25 milliards.
00:18:20Ce n'est pas moi
00:18:21qui en parlera
00:18:22le mieux là-dessus.
00:18:23Et puis ensuite,
00:18:24à gauche,
00:18:25on n'y arrive pas.
00:18:26Enfin,
00:18:27moi je regardais
00:18:28donc je me disais
00:18:29écoutez,
00:18:30à gauche,
00:18:31on va trouver forcément
00:18:32quelqu'un
00:18:33mais que ce soit
00:18:34Marine Tondolier
00:18:35ou Madame Castex,
00:18:36plus finalement
00:18:37on les a écoutés,
00:18:38plus je me suis dit
00:18:40de cette coalition
00:18:41que nous pourrions trouver
00:18:42et en pensant
00:18:43à mes anciens camarades,
00:18:44je me suis dit
00:18:45mais jamais,
00:18:46jamais,
00:18:47ils ne formeront
00:18:48de deal
00:18:49avec ces personnes-là.
00:18:50Est-ce que votre réflexion
00:18:51n'est pas finalement
00:18:52très française ?
00:18:53C'est-à-dire l'idée,
00:18:54l'impossibilité
00:18:55de former une coalition,
00:18:56l'idée de dire
00:18:57mes anciens camarades
00:18:58ne pourront jamais
00:18:59accepter d'aller
00:19:00tendre la main
00:19:01pour aller chercher
00:19:02des gens
00:19:03qui ne pensent pas comme nous ?
00:19:04Je pense qu'on a essayé
00:19:05d'aller chercher
00:19:06des gens
00:19:07sur certains textes.
00:19:08On a essayé
00:19:09d'aller chercher
00:19:10des gens
00:19:11sur certains textes sociaux
00:19:12en étant
00:19:13à la commission
00:19:14des affaires étrangères
00:19:15et parfois
00:19:16ça a été difficile
00:19:17et moi je fais partie
00:19:18de cette nouvelle génération politique.
00:19:19Je n'ai pas
00:19:20un passé important
00:19:21dans cette question.
00:19:22Je me suis engagée
00:19:23parce que j'avais
00:19:24un certain nombre
00:19:25de convictions,
00:19:26parce que la cause sociale
00:19:27est importante,
00:19:28parce que je reste
00:19:29une libérale
00:19:30malgré tout
00:19:31et que finalement
00:19:32même si on a révolutionné
00:19:33un peu la chose politique
00:19:34en 2017,
00:19:35finalement je trouve
00:19:36que chacun
00:19:37a le pouvoir
00:19:38pour attirer
00:19:39les ficelles à l'ancienne
00:19:40et c'est peut-être
00:19:41ce qui nous amène
00:19:42effectivement ici
00:19:43et même dans ma propre
00:19:44famille politique,
00:19:45c'est-à-dire que
00:19:46chacun voulant
00:19:47le pouvoir,
00:19:48voulant être premier
00:19:49dans les sondages,
00:19:50a laissé un petit peu
00:19:51ce qu'il y a de plus beau
00:19:52en politique,
00:19:53c'est-à-dire finalement
00:19:54améliorer
00:19:55la vie
00:19:56des Français
00:19:57et ça c'est
00:19:58quelque chose
00:19:59qu'on a...
00:20:00Et la figure de Xavier Bertrand
00:20:01ne vous inspire pas
00:20:02ce sentiment,
00:20:03cette possibilité ?
00:20:04Je ne vais pas parler...
00:20:05Aujourd'hui,
00:20:06des noms sortent
00:20:07dans la presse,
00:20:08moi je ne suis pas
00:20:09au palais de l'Elysée,
00:20:10qu'on puisse sonder...
00:20:11Vous êtes membre
00:20:12de la majorité,
00:20:13c'est intéressant,
00:20:14on se parle de vrai ici.
00:20:15Voilà, exactement.
00:20:16Mais pour parler vrai,
00:20:17qu'on puisse sortir des noms
00:20:18et puis tester
00:20:19avec les journalistes,
00:20:20tester avec l'opinion,
00:20:21même si tout le monde
00:20:22est focus sur les G.I.O.,
00:20:23c'est important.
00:20:24C'est important,
00:20:25c'est de cette manière aussi
00:20:27que finalement,
00:20:28on va se dire
00:20:29est-ce que cette personne
00:20:30a une chance ?
00:20:31Parce que finalement,
00:20:32pour cette personne-là,
00:20:33il faut qu'elle soit consensuelle.
00:20:34Il faut qu'elle soit consensuelle.
00:20:35Donc, c'est un exercice
00:20:36très difficile
00:20:37et très périlleux.
00:20:38Donc, je pense que
00:20:39depuis une semaine,
00:20:40on entend ce nom
00:20:41qui résonne
00:20:42un peu de partout.
00:20:43L'idée, c'est de sonder,
00:20:44c'est ce qui est fait
00:20:45à l'heure actuelle.
00:20:46Et j'ai envie de vous dire,
00:20:47j'ai l'impression
00:20:48qu'il y a moins
00:20:49finalement de blocus
00:20:50qu'avec les précédents noms
00:20:52qu'on avait vus émerger
00:20:54du côté de la gauche.
00:20:56Et vous, Claudia Cohen,
00:20:57journaliste,
00:20:58économie au Figaro,
00:20:59qu'est-ce que vous pensez
00:21:00de Xavier Bertrand
00:21:01comme figure
00:21:02potentiellement paternelle
00:21:03pour rassembler
00:21:04les politiques françaises ?
00:21:05Moi, ce que je sais,
00:21:06c'est que Xavier Bertrand,
00:21:07ça fait plusieurs semaines
00:21:08qu'il essaye
00:21:09de draguer les patrons
00:21:10et les syndicats
00:21:11parce que c'est aussi
00:21:12des gens importants
00:21:13à conquérir.
00:21:14Ce que je sais aussi,
00:21:15c'est qu'il s'est mis
00:21:16quand même en opposition
00:21:18pas mal de fois
00:21:19ces dernières années
00:21:20contre Emmanuel Macron
00:21:21sur des grands dossiers sociaux
00:21:23qui sont très importants.
00:21:25On pense par exemple
00:21:26à Ascoval.
00:21:27Là, il y a tout ce qui est
00:21:28l'usine autour de la marque
00:21:30Le Biscuitier Lu, aussi,
00:21:31qui est un petit peu en péril.
00:21:33C'est un choix
00:21:34qui serait plutôt intelligent
00:21:36par Emmanuel Macron.
00:21:37Après,
00:21:38Xavier Bertrand à Matignon,
00:21:39c'est quand même,
00:21:41je pense,
00:21:42ça laissera une forme
00:21:43de colère
00:21:44et de goût amer
00:21:45pour les Français.
00:21:46Franchement,
00:21:47c'est ce que disait
00:21:48Gaspard Gandzer tout à l'heure.
00:21:49Est-ce que ce n'est pas
00:21:50le retour à la politique
00:21:51de 2007,
00:21:52à la vieille droite ?
00:21:53Alors que là,
00:21:54on a besoin d'un nouveau souffle.
00:21:55On se retrouve avec
00:21:56Xavier Bertrand.
00:21:57Oui, mais ce n'est même pas ça.
00:21:58Au-delà de toute l'analyse politique,
00:21:59c'est plus
00:22:00les Français se sont déplacés
00:22:01massivement
00:22:02pour aller voter
00:22:03avant l'été.
00:22:04Ils sont arrivés 4e.
00:22:05À un moment,
00:22:06il y a aussi un peu
00:22:07de cohérence à avoir
00:22:08sur le profil
00:22:09qu'on essaie de présenter.
00:22:11Quand vous regardez
00:22:12les sondages
00:22:13et les derniers IFOP
00:22:14qui ont été faits,
00:22:15Xavier Bertrand,
00:22:16je crois qu'il arrive
00:22:17à la 7e place
00:22:18dans les personnalités
00:22:19plébiscitées par les Français
00:22:20pour être Premier ministre.
00:22:21Donc, moi,
00:22:22je trouve ça compliqué.
00:22:23Après,
00:22:24Xavier Bertrand,
00:22:25ça fait 10 ans,
00:22:26plus de 10 ans,
00:22:27même 12 ans,
00:22:28qu'il se prépare
00:22:29pour être Premier ministre,
00:22:30pour être au poste de Présidence.
00:22:31C'est un nom
00:22:32qui sort du chapeau.
00:22:33Au dernier romaniment,
00:22:34il y avait dans la presse...
00:22:35C'est toujours
00:22:36la roue de secours,
00:22:37Xavier Bertrand.
00:22:38C'est horrible.
00:22:39C'est toujours la roue de secours
00:22:40qui est là.
00:22:41La question,
00:22:42c'est quel est son intérêt
00:22:43à y aller,
00:22:44à Xavier Bertrand ?
00:22:45Est-ce qu'on refuse
00:22:46une place en France
00:22:47de Premier ministre ?
00:22:48Je ne sais pas,
00:22:49à Gaspard Granzer ?
00:22:50Est-ce qu'on refuse ?
00:22:51Surtout,
00:22:52Xavier Bertrand,
00:22:53il n'est quand même
00:22:54pas au top
00:22:55de sa forme à droite.
00:22:56C'est vrai,
00:22:57il a essayé déjà
00:22:58à plusieurs reprises
00:22:59d'être conduit
00:23:00et personne ne mettait
00:23:01une pièce sur lui
00:23:02dans la perspective de 2027.
00:23:03Donc là,
00:23:04s'il va à Matignon,
00:23:05c'est vraiment une sorte
00:23:06de come-back
00:23:07invraisemblable
00:23:08digne des chaussures
00:23:09vintage Gazelle
00:23:10chez Adidas.
00:23:11On les voit revenir
00:23:12comme jamais.
00:23:13Et donc,
00:23:14je pense que,
00:23:15d'ailleurs,
00:23:16ça ne va pas faire plaisir
00:23:17à grand monde
00:23:18à droite
00:23:19parce qu'il y a
00:23:20la guerre
00:23:21avec Laurent Wauquiez.
00:23:22Laurent Wauquiez,
00:23:23je pense qu'il ne va pas
00:23:24être ravi de voir
00:23:25Xavier Bertrand
00:23:26débarquer à Matignon
00:23:27alors qu'il l'avait
00:23:28éliminé de la course.
00:23:29Et pareil,
00:23:30Édouard Philippe
00:23:31ou Gabriel Attal
00:23:32qui se voit à l'Élysée
00:23:33en 2027,
00:23:34ils ne vont pas tout faire
00:23:35pour aider Xavier Bertrand.
00:23:36Donc, je pense que
00:23:37Xavier Bertrand,
00:23:38c'est une personnalité
00:23:39de la droite.
00:23:40Il a encore une fois
00:23:41beaucoup de valeur
00:23:42et d'expérience.
00:23:43Il serait tout à fait capable
00:23:44d'être Premier ministre
00:23:45mais je pense qu'il ne bougera
00:23:46pas beaucoup de voix
00:23:47autour de lui.
00:23:48Pourquoi ?
00:23:49Parce que ni les Républicains
00:23:50ni les députés
00:23:51de la majorité présidentielle
00:23:52seront ravis
00:23:53de voir arriver
00:23:54ce rival à Matignon
00:23:55qui a quand même
00:23:56un poste de pouvoir.
00:23:57On va aller au standard
00:23:58de Zia Cohen.
00:23:59On est avec Christophe.
00:24:00Bonjour Christophe.
00:24:01Bonjour.
00:24:02Comment ça va ?
00:24:03Très bien.
00:24:04Je vous remercie.
00:24:05Bonjour à tous
00:24:06vos invités sur le plateau.
00:24:07Vous suivez attentivement
00:24:08le débat.
00:24:09Vous avez vu,
00:24:10on a sorti un nom
00:24:11qui vous a fait plaisir,
00:24:12je crois,
00:24:13c'est Xavier Bertrand.
00:24:14Est-ce qu'on y croit
00:24:15pour le poste
00:24:16de Premier ministre,
00:24:17Christophe ?
00:24:18Je ne sais pas
00:24:19si ça me fait plaisir.
00:24:20Moi, je trouve...
00:24:21Pour moi,
00:24:22c'est la politicaire
00:24:23de province
00:24:24qui a les dents longues.
00:24:25On parlait
00:24:26de marque de chaussure
00:24:27et c'est une vraie géox,
00:24:28en fait.
00:24:29C'est-à-dire,
00:24:30il est plan-plan,
00:24:31confortable,
00:24:32mais on ne ferait pas
00:24:33un marathon avec.
00:24:34Donc, moi,
00:24:35Xavier Bertrand,
00:24:36non, je ne le comprends
00:24:37pas très bien.
00:24:38Maintenant,
00:24:39la manœuvre du président
00:24:40de la République,
00:24:41elle est assez bonne.
00:24:42NFP,
00:24:43bon, avec les conflits
00:24:44et l'ombre de Mélenchon
00:24:45qui rappelle l'extrême-gauche,
00:24:46ça fait peur.
00:24:47Donc ça,
00:24:48il veut essayer
00:24:49de s'en sortir,
00:24:50je pense.
00:24:51Maintenant,
00:24:52un choix d'un Premier ministre
00:24:53plutôt techno,
00:24:54c'est-à-dire quelqu'un
00:24:55qui soit à la fois technique
00:24:56et social.
00:24:57Moi, j'avais deux noms
00:24:58qu'on n'entend pas du tout.
00:24:59A qui vous pensez alors,
00:25:00Christophe ?
00:25:01Christine Lagarde
00:25:02et Dominique Devillepin.
00:25:03Alors, attendez,
00:25:04Christophe,
00:25:05je vais aller un peu...
00:25:06Vous accusez
00:25:07Xavier Bertrand
00:25:08d'être un politicard
00:25:09de province
00:25:10qu'à les dents longues,
00:25:11mais vous nous ressortez
00:25:12Devillepin
00:25:13et Lagarde,
00:25:14on ne va pas se mentir,
00:25:15ce ne sont quand même pas
00:25:16des hommes politiques
00:25:17de la première fraîcheur.
00:25:18On parlait tout à l'heure,
00:25:19Fantin,
00:25:20qui était avec nous,
00:25:21de révolutionner
00:25:22un peu le genre.
00:25:23Ce n'est pas avec ça
00:25:24qu'on va faire la révolution.
00:25:25C'est vrai,
00:25:26mais si on cherche
00:25:27un premier ministre technique
00:25:28pour faire cette année,
00:25:29ce n'est pas mal,
00:25:30parce qu'on ne va pas
00:25:31refaire leur carrière.
00:25:32Dominique Devillepin
00:25:33et Christine Lagarde.
00:25:34Oui,
00:25:35Christine Lagarde,
00:25:36c'est quand même
00:25:37une économiste de pointe
00:25:38qui a été classée
00:25:39plusieurs fois
00:25:40à la ferme puissante du monde,
00:25:41qui a fait quand même
00:25:42quelques combats féministes,
00:25:43ce n'est pas mauvais.
00:25:44Maintenant,
00:25:45Devillepin,
00:25:46c'est vrai que c'est
00:25:47un gaulliste social.
00:25:48Donc,
00:25:49si le président
00:25:50n'a pas envie
00:25:51d'aller chercher quelqu'un
00:25:52sur le NFP
00:25:53ni évidemment sur le RN,
00:25:54c'est sûr que ce n'est pas
00:25:55le premier fraîcheur,
00:25:56mais ils ont quand même
00:25:57une autre allure
00:25:58que Xavier Bertrand.
00:25:59Mais attendez,
00:26:00ce que vous dit Christophe,
00:26:01d'un côté,
00:26:02c'est intéressant,
00:26:03parce que peut-être
00:26:04c'est un débat
00:26:05de journaleux
00:26:06et tant pis,
00:26:07on l'assume,
00:26:08mais nous,
00:26:09on va essayer de chercher
00:26:10des nouveaux noms,
00:26:11des nouveaux profils.
00:26:12Vous,
00:26:13ce que vous nous dites,
00:26:14c'est qu'avec la situation,
00:26:15avec en fait,
00:26:16on va se parler franchement,
00:26:17le bordel ambiant
00:26:18qui nous attend
00:26:19durant les deux prochaines années
00:26:20jusqu'en 2027,
00:26:21est-ce qu'on n'a pas besoin
00:26:22d'une figure rassurante
00:26:24et donc,
00:26:25tout engagement politique
00:26:28exclu,
00:26:29qui était pas mal.
00:26:30Bon,
00:26:31là,
00:26:32il est missionnaire,
00:26:33il s'en va,
00:26:34au revoir.
00:26:35Mais justement,
00:26:36sur cette transition,
00:26:37je pense que la France
00:26:38a besoin d'être rassurée,
00:26:39d'avoir quelque chose
00:26:40de bien assis.
00:26:41C'est vrai que ces deux noms,
00:26:42ma foi,
00:26:43il y avait du social,
00:26:44on se rapproche un petit peu
00:26:45de la gauche.
00:26:46C'est deux personnalités
00:26:47qui ne sont pas
00:26:48très engagées
00:26:49à droite pure et dure
00:26:50et qui sont très techniciens.
00:26:51Et vous,
00:26:52puisqu'on va faire avec vous
00:26:53un rétro-planning
00:26:54pour les prochaines semaines
00:26:55avant de reprendre
00:26:56le débat
00:26:57avec les mousquetaires
00:26:58en studio,
00:26:59quelles seraient pour vous
00:27:00les priorités
00:27:01avec des personnalités
00:27:02comme ça ?
00:27:03On prend Lagarde,
00:27:04on prend Dominique de Villepin,
00:27:05quels sont,
00:27:06allez,
00:27:07les 3-4 chantiers
00:27:08tout de suite
00:27:09que vous mettez en route ?
00:27:10L'économie.
00:27:11Tous les deux
00:27:12sont quand même
00:27:13assez calés là-dessus.
00:27:14L'économie,
00:27:15le social,
00:27:16pas mal aussi.
00:27:17Et bien,
00:27:18évidemment,
00:27:19le social,
00:27:20et bien,
00:27:21évidemment,
00:27:22le thème de la sécurité.
00:27:23Je ne suis pas des champions
00:27:24sur le thème de la sécurité
00:27:25mais je pense qu'avec
00:27:26l'expérience qu'ils ont,
00:27:27il n'y a pas de raison
00:27:28qu'ils ne s'y collent pas.
00:27:29Donc,
00:27:30avec des personnes expérimentées
00:27:31qui connaissent l'administration
00:27:32pour remettre
00:27:33très rapidement
00:27:34les chantiers en route,
00:27:35c'est ça Christophe ?
00:27:36Exactement.
00:27:37On va poursuivre le débat
00:27:38sur Sud Radio,
00:27:39on va se parler vrai,
00:27:40on revient avec
00:27:41Claudia Cohen,
00:27:42Fanta Berreté
00:27:43et puis évidemment
00:27:44Gaspard Ganzer
00:27:45et on se retrouve dans
00:27:46quelques instants
00:27:47sur Sud Radio.
00:27:48A tout de suite.
00:27:50Les débats de l'été,
00:27:5110h-13h,
00:27:52Maxime Liédo.
00:27:53On est ensemble
00:27:54jusqu'à 13h.
00:27:55Quel plaisir
00:27:56de passer une partie
00:27:57de l'été avec vous,
00:27:58nos mousquetaires
00:27:59pour les débats aujourd'hui,
00:28:00Gaspard Ganzer,
00:28:01directeur de la communication
00:28:02de François Hollande,
00:28:03Claudia Cohen,
00:28:04journaliste économique
00:28:05au Figaro
00:28:06et Fanta Berreté,
00:28:07ancienne députée
00:28:08et membre de la majorité
00:28:09présidentielle
00:28:10ou du moins,
00:28:11membre de Renaissance.
00:28:12On va poursuivre
00:28:13le débat sur lequel
00:28:14on est parti en pub
00:28:15et je vous avais coupé
00:28:16Claudia Cohen
00:28:17sur le profil
00:28:18qu'était Xavier Bertrand
00:28:19de devenir premier ministre.
00:28:20Moi, je pense qu'il y a erreur
00:28:21sur la fiche de poste.
00:28:22Quand on nous disait
00:28:23quelqu'un,
00:28:24si jamais il n'y a pas
00:28:25de majorité,
00:28:26quand il y avait
00:28:27une possibilité
00:28:28que le RN gagne
00:28:29dans les sondages,
00:28:30on nous disait
00:28:31s'il n'y a pas de majorité,
00:28:32on aura un gouvernement
00:28:33technique.
00:28:34Un gouvernement technique,
00:28:35ça veut dire quoi ?
00:28:36Ça veut dire un gouvernement
00:28:37qui peut faire le job
00:28:38et ça veut aussi dire,
00:28:39moi je l'entendais comme ça
00:28:40en tout cas,
00:28:41un premier ministre
00:28:42qui n'a pas forcément
00:28:43de grandes ambitions
00:28:44présidentielles
00:28:45pour 2027.
00:28:46Or,
00:28:47Xavier Bertrand,
00:28:48on sait évidemment,
00:28:49comme disait le Gaspard
00:28:50tout à l'heure,
00:28:51qu'il a de grandes ambitions
00:28:52présidentielles
00:28:53pour 2027.
00:28:54Et moi, je trouve ça compliqué
00:28:55de mettre quelqu'un
00:28:56qui à la fois
00:28:57termine quatrième
00:28:58aux élections
00:28:59et qui surtout
00:29:00a un agenda
00:29:01politique personnel.
00:29:02Fantal disait tout à l'heure,
00:29:03il y a une priorité
00:29:04sur le budget
00:29:05dans les textes à voter.
00:29:06Il faut savoir
00:29:07qu'on est déjà
00:29:08super en retard.
00:29:09Normalement,
00:29:10le budget,
00:29:11ça se négocie
00:29:12au cours de l'été,
00:29:13juillet, août
00:29:14et ensuite,
00:29:15en septembre,
00:29:16il y a des réunions
00:29:17au niveau
00:29:18de l'Union Européenne.
00:29:19Il y a quand même
00:29:20plus de 25 milliards d'euros
00:29:21d'économies à trouver.
00:29:22Et là, le budget,
00:29:23évidemment,
00:29:24il y a la trêve olympique,
00:29:25il n'y a personne
00:29:26pour gérer la question.
00:29:27On doit le présenter
00:29:28en octobre.
00:29:29Donc, la priorité,
00:29:30c'est de présenter
00:29:31un budget
00:29:32à peu près convenable
00:29:33et de trouver
00:29:34quelqu'un qui rassemble.
00:29:35Par contre,
00:29:36pour rejoindre
00:29:37ce que disait
00:29:38un peu Fanta
00:29:39tout à l'heure,
00:29:40là où il y a eu
00:29:41quand même aussi,
00:29:42je trouve,
00:29:43une erreur
00:29:44de la part du Nouveau Front Populaire,
00:29:45c'est qu'ils se sont montrés
00:29:46complètement fermés
00:29:47à l'idée
00:29:48d'essayer
00:29:49de trouver
00:29:50des alliances
00:29:51à droite, à gauche.
00:29:52Notre programme
00:29:53ou rien,
00:29:54sauf qu'en fait,
00:29:55malheureusement,
00:29:56il n'y a pas de majorité.
00:29:57Donc, à un moment,
00:29:58il fallait aussi
00:29:59peut-être faire un effort.
00:30:00Je suis assez d'accord,
00:30:03mais pas totalement,
00:30:04chère Claudia,
00:30:05parce que Lucie Castex
00:30:06a quand même laissé entendre
00:30:07dans ses dernières interviews
00:30:11qu'elle allait faire
00:30:13des propositions sur le fond
00:30:14après le 15 août,
00:30:15à priori,
00:30:16pour avoir une sorte
00:30:17de programme législatif
00:30:18pour les prochains mois,
00:30:19avec des mesures
00:30:20et des priorités
00:30:21qui pourraient rassembler
00:30:22au-delà du Nouveau Front Populaire.
00:30:24Et je pense qu'elle va proposer,
00:30:26avec les partis politiques
00:30:27qui la soutiennent,
00:30:28d'avoir quelques objets législatifs
00:30:30sur des sujets
00:30:31qui peuvent faire consensus
00:30:32pour pouvoir aller rassembler
00:30:34au-delà du Nouveau Front Populaire,
00:30:36peut-être avec des députés
00:30:37de ce groupe si important
00:30:38qui s'appelle Liott,
00:30:39qui est une forme
00:30:40de centre droit,
00:30:41peut-être aussi avec des députés
00:30:42venant de Renaissance,
00:30:44pour essayer de construire
00:30:45des majorités de projets.
00:30:46Il n'y a pas de raison
00:30:47que ce qu'a fait
00:30:48Gabriel Attal
00:30:49ou ce qu'a fait
00:30:50Elisabeth Bande par le passé,
00:30:51c'est-à-dire construire
00:30:52des majorités de projets
00:30:53qui ne pourraient pas fonctionner
00:30:54dans l'autre sens.
00:30:55Sauf que cette fois,
00:30:56la charge de la preuve
00:30:57sera inversée
00:30:58et ce sera la gauche,
00:30:59en l'occurrence
00:31:00une personnalité plutôt
00:31:01social-démocrate,
00:31:02qui proposera des choses
00:31:03qui pourront être votées
00:31:04par le centre ou le centre droit.
00:31:05Mais ça, je suis toujours frappé
00:31:06par ce que vous dites
00:31:07parce que j'ai l'impression
00:31:08qu'on passe nos semaines,
00:31:09mais alors,
00:31:10toutes années confondues,
00:31:11à construire des programmes
00:31:12sur lesquels on peut s'accorder
00:31:13ou des priorités
00:31:14sur lesquelles on doit s'accorder.
00:31:15Je vais me tourner vers vous,
00:31:16Fanta Béreté.
00:31:17Est-ce qu'au bout d'un moment,
00:31:18il n'y a pas tout simplement
00:31:19un consensus qui doit apparaître
00:31:20quand même
00:31:21beaucoup plus rapidement ?
00:31:22Est-ce qu'on est obligé
00:31:23de faire des rapports,
00:31:24des auditions ?
00:31:25Est-ce qu'on est obligé
00:31:26d'aller consulter en permanence ?
00:31:27Parce que quand même,
00:31:28il me semble que depuis 5-6 ans,
00:31:29le pays dans les médailles
00:31:30est sur-endetté,
00:31:31on manque de médecins,
00:31:32la santé est une priorité,
00:31:33le pouvoir d'achat aussi.
00:31:35Est-ce qu'on a besoin
00:31:36toujours comme ça
00:31:37de s'accorder ?
00:31:38Parce que je pense que
00:31:39si on appelle,
00:31:40et on le verra certainement
00:31:41au standard de Sud Radio,
00:31:42les Français qu'on va appeler,
00:31:43ils vont nous donner leur programme
00:31:44pour les prochains mois.
00:31:45Comment expliquez-vous
00:31:46qu'on prenne autant de temps
00:31:47si vous voulez ?
00:31:48Ça prend autant de temps
00:31:49parce que personne n'est premier
00:31:50tout simplement.
00:31:51Donc à partir de là,
00:31:52on est aussi dans un pays...
00:31:53Je crois qu'il y a
00:31:54un premier quand même.
00:31:55Oui.
00:31:56Il y a quand même un vainqueur.
00:31:57Vainqueur est un mot
00:31:58un peu fort
00:31:59quand on regarde
00:32:00ce qui se passe au JO.
00:32:01En fait,
00:32:02ce n'est pas
00:32:03vainqueur
00:32:04avec la médaille d'or.
00:32:05Il y a un vainqueur
00:32:06qui a gagné
00:32:07à un milliard de secondes.
00:32:08Donc même qu'on gagne
00:32:09à une seconde,
00:32:10on a la médaille d'or.
00:32:11Donc voilà,
00:32:12moi-même,
00:32:13je suis usée.
00:32:14En plus,
00:32:15je suis sortie de la machine.
00:32:16Donc j'étais scotché
00:32:17à mon smartphone
00:32:18en me disant
00:32:19qu'est-ce qui va se passer ?
00:32:20C'est hyper frustrant
00:32:21en fait pour tout le monde.
00:32:22Donc effectivement,
00:32:23on a cette parenthèse
00:32:24enchantée.
00:32:25Moi,
00:32:26je suis d'accord
00:32:27avec vous deux.
00:32:28C'est-à-dire que
00:32:29effectivement,
00:32:30on tablait sur
00:32:31ce gouvernement
00:32:32technique
00:32:33et je pense que
00:32:34c'est important
00:32:35et c'est vrai que
00:32:36quelqu'un qui a des grosses ambitions
00:32:37pour 2027,
00:32:38ça peut être compliqué.
00:32:39Mais répondez-nous sur la charte.
00:32:40J'aimerais sur les trois minutes
00:32:41qui nous restent
00:32:42qu'on s'accorde sur ça.
00:32:43Bon, sur la personnalité,
00:32:44on aura des avis divergents.
00:32:45On a compris,
00:32:46bon, pas trop d'ambition
00:32:47pour 2027.
00:32:48Un mec pas trop de droite,
00:32:49pas trop de gauche,
00:32:50bon,
00:32:51on a fait un peu
00:32:52le portrait photo
00:32:53de Fantomas.
00:32:54On se réjouit.
00:32:55Mais sur les priorités,
00:32:56moi, je pense que
00:32:57ceux qui nous écoutent
00:32:58sont dans leur voiture,
00:32:59sont en vacances.
00:33:00Ils disent,
00:33:01OK, j'ai mon loyer à payer.
00:33:02Les courses,
00:33:03c'est scandaleux.
00:33:04Je suis même peut-être
00:33:05obligé de me priver
00:33:06de viande, de poisson.
00:33:07Le tarif pour
00:33:08la cantine des enfants,
00:33:09je suis obligé
00:33:10de faire 10 bornes
00:33:11pour trouver un médecin
00:33:12et encore 10 bornes,
00:33:13je suis gentil.
00:33:14C'est quoi
00:33:15les quatre propositions
00:33:16phares concrètes,
00:33:17j'insiste sur ça,
00:33:18concrètes,
00:33:19sur lesquelles on bosse
00:33:20d'ici septembre.
00:33:21Juste un micro-point
00:33:22quand même sur ce sujet,
00:33:23parce qu'il y a
00:33:24quand même
00:33:25une divergence politique.
00:33:26Il y a quand même
00:33:27des vraies divergences politiques
00:33:28de fond entre les forces politiques
00:33:29qui sont arrivées
00:33:31et qui ont fait beaucoup de mal
00:33:32au-delà du fait
00:33:33qu'il n'y ait pas
00:33:34aucune force politique.
00:33:35Oui, bien sûr,
00:33:36sur le SMIC par exemple,
00:33:37on peut s'accorder
00:33:38sur hausse du pouvoir d'achat.
00:33:39Il y a quand même
00:33:40des vraies divergences.
00:33:41Le SMIC,
00:33:42le Nouveau Front Populaire,
00:33:43et pour l'augmenter tout de suite
00:33:44et beaucoup,
00:33:45ce n'est pas le cas
00:33:46des autres forces politiques.
00:33:47Non, mais quand on voit
00:33:48sur la fiscalité,
00:33:49il y a deux semaines,
00:33:50dans le journal JDD
00:33:51qui dit que c'est posé
00:33:52sur la table,
00:33:53on a un début de...
00:33:54Et l'autre sujet,
00:33:55il y a une grande divergence
00:33:56et Claudia Cohen
00:33:57parlait du budget de salaire,
00:33:58et là, il y a une énorme divergence
00:34:00entre la majorité sortante
00:34:02et la nouvelle force
00:34:05qui est arrivée en tête
00:34:06même de peu.
00:34:07En gros,
00:34:08le Nouveau Front Populaire
00:34:09veut retaxer
00:34:10le capital
00:34:11et les entreprises
00:34:12pendant que la majorité sortante
00:34:13refuse tout augmentant
00:34:14de la donation
00:34:15de la fiscalité
00:34:16des plus riches.
00:34:17Donc là, évidemment,
00:34:18ils ne vont pas se mettre d'accord.
00:34:19Bon, alors vous,
00:34:20Gaspard Gandia,
00:34:21admettons,
00:34:22vous êtes, demain,
00:34:23missionné
00:34:24pour nous faire
00:34:25un programme...
00:34:26C'est pour ça
00:34:27qu'on ne va pas...
00:34:28Pour vous,
00:34:29les 3-4 points importants
00:34:30sur lesquels
00:34:31on doit vraiment s'activer
00:34:32pour que les Français...
00:34:33J'entendais tout à l'heure
00:34:34Fanta nous dire
00:34:35qu'on a fait des choses
00:34:36pour le pouvoir d'achat.
00:34:37Peut-être,
00:34:38mais la vérité,
00:34:39c'est que les Français
00:34:40ne le voient pas concrètement
00:34:41et ne le voient pas rapidement.
00:34:42Alors, c'est quoi
00:34:43les quelques mesures
00:34:44que l'on prend ?
00:34:45Le pouvoir d'achat,
00:34:46c'est quand même un sujet
00:34:47sur les rémunérations
00:34:48les plus bases.
00:34:49Le SMIC,
00:34:50toujours la question de l'éducation.
00:34:51La majorité sortante
00:34:52a fait beaucoup de choses,
00:34:53mais il faut les poursuivre.
00:34:55Fanta,
00:34:56je suis assez d'accord.
00:34:57Après,
00:34:58ce n'est pas un tiercé,
00:34:59donc je ne sais pas
00:35:00dans quel sens
00:35:01il faut le prendre,
00:35:02mais la question des salaires
00:35:03est un vrai sujet,
00:35:04même si je ne suis pas d'accord
00:35:05avec la manière
00:35:06qui a été proposée
00:35:07par le Front Populaire.
00:35:08Logement,
00:35:09en fait,
00:35:10que ce soit
00:35:11dans nos grandes villes.
00:35:12Voilà.
00:35:13Éducation,
00:35:14on a fait énormément,
00:35:15mais on le voit.
00:35:16En fait,
00:35:17c'était le projet
00:35:18d'ailleurs d'Emmanuel Macron
00:35:19en 2017
00:35:20quand il divise
00:35:21l'économie
00:35:22entre les deux.
00:35:23En 2017,
00:35:24quand il divise
00:35:25les classes,
00:35:26etc.
00:35:27Mais il faut une génération
00:35:28pour voir ce qui va se passer.
00:35:29Vous parliez de cantine.
00:35:30La cantine à 1 euro,
00:35:31ça a été fait aussi.
00:35:32Ça a été fait
00:35:33avec l'aide de la gauche
00:35:34et la sécurité
00:35:35parce que nous le voyons.
00:35:36Paris est sécurisé
00:35:37à l'heure actuelle.
00:35:38Il y a beaucoup de questions.
00:35:39Je ne vais pas revenir là-dessus,
00:35:40mais on a voté des budgets.
00:35:42Il y a des recrutements en cours.
00:35:43Il faut que ça se stabilise
00:35:44et il faut que chacun
00:35:45se trouve en sécurité
00:35:46là où il vit.
00:35:47Et le mot de la fin,
00:35:48Claudia Cohen ?
00:35:49Je rajouterais juste la santé
00:35:50dans les priorités.
00:35:51Quand même,
00:35:52il y a des hôpitaux
00:35:53qui étaient quand même
00:35:54à déserter.
00:35:55On manque de pharmaciens
00:35:56aussi maintenant.
00:35:57On manque de pharmaciens,
00:35:58exactement.
00:35:59Il y a une très grosse
00:36:00crise économique
00:36:01en ce moment
00:36:02chez les pharmaciens.
00:36:03C'est très compliqué.
00:36:04Il y a beaucoup
00:36:05aussi de talents
00:36:06issus,
00:36:07de talents
00:36:08qui voulaient aller en médecine,
00:36:09qui voulaient aller
00:36:10dans les secteurs de santé
00:36:11qui s'en vont.
00:36:12Il y a aussi
00:36:13un problème
00:36:14franchement
00:36:15sur l'accession
00:36:16aux études
00:36:17pour devenir médecin,
00:36:18pour devenir chirurgien.
00:36:19La santé,
00:36:20priorité également.
00:36:21Santé,
00:36:22sécurité,
00:36:23on a dit également
00:36:24le logement, l'éducation
00:36:25et le pouvoir d'achat.
00:36:26Il suffit d'écouter
00:36:27Sud Radio tout simplement
00:36:28pour trouver le Premier ministre
00:36:29de demain.
00:36:30Je vous l'offre
00:36:31et ça me fait plaisir.
00:36:32On se retrouve dans quelques instants
00:36:33avec ce débat.
00:36:34Vous allez voir
00:36:35le fils que lui,
00:36:36contrairement visiblement
00:36:37au Président de la République
00:36:38pour trouver le nom
00:36:39du Premier ministre,
00:36:40ne manque pas d'imagination
00:36:41pour aller traquer les Français
00:36:42et les piscines.
00:36:43On vous en parle
00:36:44dans quelques instants.
00:36:45On est ensemble
00:36:46jusqu'à 13h.
00:36:47Je suis ravi de vous retrouver.
00:36:48On est toujours avec
00:36:49Claudia Cohen,
00:36:50sur les débats de l'été.
00:36:51Vous pouvez toujours
00:36:52nous joindre au standard
00:36:53au 0826 300 300
00:36:54et évidemment
00:36:55sur les réseaux sociaux
00:36:56et l'application
00:36:57de Sud Radio.
00:36:58Il faut absolument
00:36:59que je vous parle
00:37:00d'une histoire
00:37:01qu'on a trouvée
00:37:02dans la presse
00:37:03avec les équipes
00:37:04de Sud Radio
00:37:05et qui ne va pas manquer
00:37:06de vous faire réagir.
00:37:07C'est le fisc.
00:37:08Le fisc a visiblement
00:37:09redouble de créativité
00:37:10pour aller traquer
00:37:11les Français
00:37:12et pour leur soutirer
00:37:13de l'argent
00:37:14notamment via
00:37:15les piscines.
00:37:16Donc on utilise
00:37:17les drones,
00:37:18on utilise l'IA,
00:37:19on utilise les satellites.
00:37:20Bref, tous les moyens sont bons
00:37:21pour ensuite aller
00:37:22toquer aux portes des Français
00:37:23en leur disant
00:37:24vous êtes sûrs
00:37:25que vous avez vraiment
00:37:26déclaré votre piscine ?
00:37:27Nous on n'est pas sûrs
00:37:28donc on va vous prendre
00:37:29tant d'argent.
00:37:30Et je me tourne vers vous
00:37:31Claudia Cohen
00:37:32et je renvoie vraiment
00:37:33à vos articles
00:37:34que vous avez écrits
00:37:35sur le sujet dans le Figaro
00:37:36parce qu'ils sont passionnants.
00:37:37Vous, vous avez été
00:37:38au cœur du dispositif
00:37:39donc pour ceux
00:37:40qui découvrent un peu ça
00:37:41racontez-nous comment ça se passe.
00:37:42Oui, on a été à Bercy
00:37:43qui travaille avec la DGFIP
00:37:44c'est le service
00:37:45des finances publiques
00:37:46et en fait
00:37:47il y a
00:37:48dans un endroit
00:37:49caché en France
00:37:50une IA
00:37:51une intelligence artificielle
00:37:52qui est nourrie
00:37:53avec des algorithmes
00:37:54qui est nourrie
00:37:55avec évidemment
00:37:56toutes les données
00:37:57sur les Français
00:37:58leurs données fiscales
00:37:59et aussi
00:38:00plein d'images satellites
00:38:01qui sont concoctées
00:38:02à la fois
00:38:03par Google
00:38:04et par le cabinet de conseil
00:38:05Capgemini
00:38:06Donc le fils collabore
00:38:07avec Google
00:38:08pour aller repérer
00:38:09et fouiller
00:38:10dans les jardins français.
00:38:11Et avec Capgemini
00:38:12et en fait
00:38:13eux ils prodiguent
00:38:14des images aériennes.
00:38:15Donc ce qu'on fait
00:38:16c'est qu'on va scanner la France
00:38:17avec des avions
00:38:18avec des hélicoptères
00:38:19plutôt que des avions pardon
00:38:20et on va voir
00:38:21si jamais
00:38:22il y a des piscines
00:38:23à des endroits
00:38:24où en fait
00:38:25on nous a dit
00:38:26qu'il n'y avait pas de piscine.
00:38:27Alors parfois
00:38:28l'IA se trompe
00:38:29on va penser
00:38:30qu'une bâche de jardin
00:38:31est une piscine
00:38:32on va penser
00:38:33qu'une petite piscine gonflable
00:38:34est une vraie
00:38:35est une vraie installation
00:38:36et en fait
00:38:37rien que l'année dernière
00:38:38grâce à l'IA
00:38:39ou à cause de l'IA
00:38:40pour ceux qui se sont fait
00:38:41prendre évidemment
00:38:42il y a eu
00:38:43120 000
00:38:44il y a eu
00:38:45120 000
00:38:46piscines
00:38:47suspections de piscines
00:38:48frauduleuses
00:38:49en France
00:38:50alors il faut savoir
00:38:51Maxime
00:38:52120 000 piscines repérées
00:38:53ça peut être
00:38:5450 millions d'euros
00:38:55de recettes fiscales
00:38:56C'est colossal
00:38:57C'est colossal
00:38:58la fraude fiscale en France
00:38:59c'est évalué entre
00:39:0030 et 100
00:39:01milliards d'euros
00:39:02Non mais 50 millions
00:39:03juste pour des piscines
00:39:04c'est colossal
00:39:05Oui c'est colossal
00:39:06parce qu'en fait
00:39:07si vous n'avez pas déclaré
00:39:08votre piscine
00:39:09ensuite vous pouvez être
00:39:10rattrapé par la patrouille
00:39:11et ça peut être
00:39:12400 euros supplémentaires
00:39:13dans votre taxe foncière
00:39:14donc évidemment
00:39:15ça pose problème
00:39:16Mais c'est justement
00:39:17ce qui est intéressant
00:39:18quand on lit
00:39:19les témoignages de français
00:39:20c'est-à-dire qu'ils disent
00:39:21alors attendez
00:39:22c'est un enfer administratif
00:39:23juste pour construire
00:39:24une piscine
00:39:25moi j'ai attendu
00:39:26un certain âge
00:39:27avant de la faire construire
00:39:28dans ma petite baraque
00:39:29tranquillement
00:39:30je suis allé voir la mairie
00:39:31je suis allé voir les impôts
00:39:32j'ai contacté
00:39:33je ne sais combien
00:39:34d'organismes
00:39:35dont la France a le secret
00:39:36etc
00:39:37et en plus
00:39:38j'apprends un an
00:39:39deux ans
00:39:40trois ans après
00:39:41que je me fais rattraper
00:39:42par le fisc
00:39:43et que par mois
00:39:44c'est pas juste
00:39:45quelque chose de délirant
00:39:46mais vous savez
00:39:47c'est quoi le pire Maxime
00:39:48dans cette histoire
00:39:49c'est que ceux qui se font attraper
00:39:50c'est pas forcément de leur faute
00:39:51parce qu'en fait
00:39:52ils ont acheté une maison
00:39:53dans laquelle
00:39:54il y avait
00:39:55une piscine
00:39:56et en fait
00:39:57c'est les anciens propriétaires
00:39:58qui n'ont pas déclaré la piscine
00:39:59donc en fait
00:40:00c'est le notaire
00:40:01qui n'a pas fait de job
00:40:02et vous avez des situations
00:40:03des témoignages
00:40:04qu'on a recueillis
00:40:05et que d'autres médias ont recueillis
00:40:06où vous avez une dame
00:40:07qui achète une maison
00:40:08quand même à un certain prix
00:40:09et qui se rend compte
00:40:10que ça fait
00:40:11une génération d'avant
00:40:12que la piscine
00:40:13n'a pas été déclarée
00:40:14donc il se retrouve
00:40:15à payer la facture
00:40:16pour les autres
00:40:17à cause des notaires
00:40:18donc moi la solution
00:40:19ce serait
00:40:20faites payer les notaires
00:40:21qui ont mal fait leur job
00:40:22plutôt que les français
00:40:23On est d'accord sur ce sujet
00:40:24mais justement
00:40:25vous qui êtes journaliste économique
00:40:26est-ce que vous ne trouvez pas ça
00:40:27quand même très curieux
00:40:28tout d'un coup
00:40:29qu'on aille jusqu'à aller chercher
00:40:30avec de l'IA
00:40:31avec les images satellites
00:40:32etc
00:40:33potentiellement une piscine
00:40:34pas déclarée
00:40:35pour aller rattraper
00:40:36la taxe foncière
00:40:37ou c'est juste moi
00:40:38qui délire complètement
00:40:39sur ma façon de penser
00:40:40sur la nouveauté
00:40:41après les piscines
00:40:42c'est les abris de jardin
00:40:43les petites constructions
00:40:44que vous faites dans votre jardin
00:40:45pour vos enfants
00:40:46ou votre famille
00:40:47qui vont être
00:40:48traquées
00:40:49donc c'est clair
00:40:50qu'on ne va pas régler
00:40:51la question fiscale
00:40:52comme ça
00:40:53après
00:40:54si jamais
00:40:55on arrive à se servir
00:40:56de l'IA
00:40:57pour un peu plus
00:40:58de justice sociale
00:40:59et qu'avec l'IA
00:41:00on arrive à traquer
00:41:01les entreprises
00:41:02qui fraudent
00:41:03parce que quand même
00:41:04alors là plus
00:41:05une des histoires
00:41:06de fraude fiscale
00:41:07quand on a
00:41:08McDonald par exemple
00:41:09qui se fait choper
00:41:10en France
00:41:11pour la fraude fiscale
00:41:12c'est quand même
00:41:13plus d'un milliard
00:41:14d'euros
00:41:15qui tombent dans
00:41:16les caisses de l'État
00:41:17donc moi je dis
00:41:18concentrons
00:41:19les moyens de l'État
00:41:20et les moyens technologiques
00:41:21pour aller traquer
00:41:22ceux qui ont vraiment
00:41:23de l'argent
00:41:24plutôt qu'effectivement
00:41:25aller chercher
00:41:26ces Français
00:41:27On va être rejoint
00:41:28dans quelques instants
00:41:29par Xavier
00:41:30qui habite Bordeaux
00:41:31et qui en plus
00:41:32vous allez voir
00:41:33avocat fiscaliste
00:41:34donc qui va également
00:41:35passer un coup de gueule
00:41:36c'est pour ça
00:41:37n'hésitez pas
00:41:38à me dire
00:41:39ce que vous pensez
00:41:40de ce qui se passe
00:41:41avec ce qui est
00:41:42en train de se passer
00:41:43donc après
00:41:44il y a la question
00:41:45de ceux qui ont acheté
00:41:46sans savoir
00:41:47voilà donc il faudrait
00:41:48peut-être mettre
00:41:49un contrôle supplémentaire
00:41:50un de plus
00:41:51au moment de l'achat
00:41:52mais moi
00:41:53ça me fait penser
00:41:54vous savez
00:41:55à cette époque
00:41:56peut-être que vous êtes
00:41:57trop jeune
00:41:58mais où on payait
00:41:59la redevance télé
00:42:00et sur la redevance télé
00:42:01moi j'avais des amis
00:42:02qui me disaient
00:42:03qu'au niveau
00:42:04du formulaire
00:42:05des impôts sur le revenu
00:42:06qu'ils mettaient non
00:42:08exactement
00:42:09et donc il y avait
00:42:10des contrôles
00:42:11mais c'était
00:42:12soi-disant un monsieur
00:42:13qui passait
00:42:14une dame qui passait
00:42:15pour voir si vous aviez
00:42:16une télé
00:42:17à un moment
00:42:18dont vous n'aviez pas
00:42:19connaissance
00:42:20et moi ça m'a toujours
00:42:21fait hurler
00:42:22notamment quand j'étais
00:42:23étudiante et que je suis
00:42:24arrivée à Paris
00:42:25parce qu'en fait
00:42:26c'était un budget
00:42:27important
00:42:28et la justice sociale
00:42:29les français
00:42:30la demande
00:42:31qu'on soit de droite
00:42:32de gauche
00:42:33en fait c'est important
00:42:34et là c'est ce qu'on est
00:42:35en train de faire
00:42:37J'espère parce que
00:42:38franchement de ce que nous dit
00:42:39Claudia Cohen
00:42:40c'est quand même aberrant
00:42:41quand on connait le montant
00:42:42de la fraude sociale
00:42:43rappelez-le-nous
00:42:4450 000
00:42:45il n'y a pas d'évaluation
00:42:46très précise
00:42:47mais la Cour des comptes
00:42:48l'estime entre 30
00:42:49et 100 milliards d'euros
00:42:5030 et 100 milliards d'euros
00:42:51et là on va aller chercher
00:42:52dans les piscines
00:42:53des français
00:42:54qui vont aller
00:42:55faire 2-3 coulées
00:42:56en plein milieu
00:42:57de l'été
00:42:58vous j'ai pas l'impression
00:42:59que ça vous choque
00:43:00non non je trouve
00:43:01ça plutôt bien
00:43:02je trouve ça bien
00:43:03que Bercy
00:43:04le ministère des finances
00:43:05se muscle un peu
00:43:06en matière de lutte
00:43:07contre la fraude fiscale
00:43:08mais comme le disait
00:43:09fort bien
00:43:10Claudia Cohen
00:43:11je pense pas que ça soit là
00:43:12qu'il y ait le plus
00:43:13de fraude fiscale
00:43:14je pense que la fraude fiscale
00:43:15elle est plutôt du côté
00:43:16d'une partie des entreprises
00:43:17pas toutes les entreprises
00:43:18bien évidemment
00:43:19et notamment
00:43:20des grands groupes
00:43:21internationaux
00:43:22pas français
00:43:23pour la plupart d'entre eux
00:43:24qui optimisent
00:43:25on va dire
00:43:26au maximum
00:43:27leur fiscalité
00:43:28pour réveiller
00:43:29d'impôts en France
00:43:30et c'est là
00:43:31qu'on doit concentrer
00:43:32nos efforts
00:43:33alors ça dépend pas
00:43:34de la France d'ailleurs
00:43:35ça se déploie souvent
00:43:36à l'échelle
00:43:37de l'Union Européenne
00:43:38voire même
00:43:39à l'échelle
00:43:40du monde entier
00:43:41il y a beaucoup de travaux
00:43:42qui ont été réalisés
00:43:43dans le cadre
00:43:44d'une organisation internationale
00:43:45qui s'appelle l'OCDE
00:43:46sur ce sujet
00:43:47ça doit être ça
00:43:48la priorité
00:43:49après que Bercy
00:43:50fasse tout ce qu'il peut
00:43:51pour aller chercher
00:43:52des sommes
00:43:53relativement modestes
00:43:54pour nous
00:43:55plusieurs dizaines
00:43:56de millions d'euros
00:43:57c'est beaucoup d'argent
00:43:58mais à l'échelle
00:43:59du budget de l'Etat
00:44:00c'est vraiment pas grand chose
00:44:01oui
00:44:02mais il faudrait mesurer
00:44:03la productivité
00:44:04des services fiscaux
00:44:05moi je trouve ça très bien
00:44:06d'aller chercher
00:44:07ces millions d'euros
00:44:08mais est-ce qu'on dépense
00:44:09pas trop d'argent pour le faire ?
00:44:10c'est une bonne question
00:44:11mais j'aimerais
00:44:12qu'on file au standard
00:44:13parce qu'on va
00:44:14avoir une petite discussion
00:44:15avec Xavier
00:44:16bonjour Xavier
00:44:17bonjour Maxime
00:44:18vous allez bien ?
00:44:19ça va et vous ?
00:44:20très très bien
00:44:21je suis ravi de vous avoir
00:44:22au téléphone
00:44:23et juste avant
00:44:24qu'on rentre vraiment
00:44:25dans le coeur du débat
00:44:26vous êtes diplômé
00:44:27c'est ça ?
00:44:28vous avez un master
00:44:29en fiscalité c'est ça ?
00:44:30oui j'ai un master
00:44:31en droit fiscal des affaires
00:44:32je suis dans des cabines
00:44:33fiscalistes
00:44:34mais je suis enseignant
00:44:35désormais
00:44:36et puis avant
00:44:37j'ai été chef d'entreprise
00:44:38et je suis un militant
00:44:39de la gauche
00:44:40donc on peut
00:44:41alors justement
00:44:42comment on fait
00:44:43pour passer
00:44:44de vos différents métiers
00:44:45à enseignant ?
00:44:46juste là j'ai besoin
00:44:47d'un éclairage
00:44:48et je pense que même
00:44:49pour la discussion
00:44:50qui va suivre
00:44:51ça va nous intéresser
00:44:52et bien j'ai fermé
00:44:53mon entreprise
00:44:54juste à la sortie
00:44:55du Covid
00:44:56et j'ai découvert
00:44:57l'enseignement par hasard
00:44:58et j'ai trouvé ça passionnant
00:44:59ça fait 4 ans
00:45:00que j'exerce ce métier
00:45:01et vous enseignez en quoi ?
00:45:02en fac c'est ça ?
00:45:03ou dans les écoles ?
00:45:04au collège ?
00:45:05lycée ?
00:45:06j'enseigne en lycée
00:45:07pour des BTS
00:45:08ou bien des terminales
00:45:09des premières
00:45:10bon et bien
00:45:11merci d'être avec nous
00:45:12en tout cas Xavier
00:45:13qu'est-ce que vous pensez de ça ?
00:45:14du fisc
00:45:15qui se met à traquer
00:45:16avec tous les moyens technologiques
00:45:17qui de toute façon
00:45:18ne sont même pas fournis
00:45:19en grand nombre
00:45:20en France
00:45:21pour aller traquer
00:45:22on va dire
00:45:23la piscine
00:45:24qu'est-ce que vous en pensez vous ?
00:45:25moi je trouve ça
00:45:26un petit peu ridicule
00:45:27je pense que
00:45:28c'est surtout
00:45:30de la communication politique
00:45:31je pense pour dire
00:45:32voilà regardez
00:45:33on fait quelque chose
00:45:34contre
00:45:35on essaye d'agir
00:45:36contre la fraude fiscale
00:45:37mais en réalité
00:45:38c'est absurde
00:45:39puisque la fraude fiscale
00:45:40pour vous c'est un leurre
00:45:41c'est comme vous aviez Bertrand
00:45:42Premier ministre
00:45:43c'est ça ?
00:45:44complètement
00:45:45parce qu'en fait
00:45:46la réalité
00:45:47ce qu'il faut dire aux gens
00:45:48c'est des ordres de grandeur
00:45:49donc le redressement fiscal
00:45:50que permet de récupérer
00:45:51les piscines
00:45:52c'est 40 millions d'euros
00:45:53par an
00:45:54c'est 0,05%
00:45:55de la fraude fiscale
00:45:56totale estimée
00:45:57qui est de 100 milliards
00:45:58c'est 0,05%
00:45:59du budget de l'état
00:46:00donc 5 millièmes
00:46:01du budget de l'état
00:46:02c'est ridicule
00:46:03c'est inutile
00:46:04en fait
00:46:05c'est un peu
00:46:06ça traduit quoi ?
00:46:07ça traduit
00:46:08le fonctionnement
00:46:09des gens qui dirigent Bercy
00:46:10et l'état français
00:46:11globalement
00:46:12qui sont finalement
00:46:13forts avec les faibles
00:46:14et faibles avec les forts
00:46:15c'est exactement
00:46:16ce que disait
00:46:17ce que disait
00:46:18ce que disait Claudia
00:46:19tout à l'heure
00:46:20c'est à dire que
00:46:21plutôt que d'aller chercher
00:46:22les grandes entreprises
00:46:23on va aller taper
00:46:24celui qui a construit sa piscine
00:46:25ou qui a oublié
00:46:26de la déclarer au milieu
00:46:27du mont
00:46:28administratif français
00:46:29évidemment
00:46:30moi je vais vous dire
00:46:31quelque chose
00:46:32dont on peut parler
00:46:33dans les médias
00:46:34et qui est très important
00:46:35et là se situe le coeur
00:46:36de la fraude fiscale
00:46:37des grandes entreprises
00:46:38c'est dans les prix de transfert
00:46:39et je peux vous dire
00:46:40que si on investit
00:46:41des millions d'euros
00:46:42dans la fraude
00:46:43des prix de transfert
00:46:44c'est la meilleure technique
00:46:45d'optimisation fiscale
00:46:46qu'utilisent les multinationales
00:46:47pour échapper à l'impôt
00:46:48ils le font en grande quantité
00:46:50en France
00:46:51de manière tout à fait légale
00:46:52avec le conseil
00:46:53des banquiers
00:46:54des comptables
00:46:55et des avocats
00:46:56on a énormément
00:46:57d'argent à gagner
00:46:58mais par contre
00:46:59si on fait ça
00:47:00on s'attaque au fort
00:47:01on s'attaque au puissant
00:47:02on s'attaque à Jeff Bezos
00:47:03on s'attaque à Elon Musk
00:47:04on s'attaque au gros
00:47:05aux fameux GAFAM etc
00:47:06Xavier, restez avec nous
00:47:07Fanta veut échanger
00:47:08un peu avec vous
00:47:09Non mais c'est une réaction
00:47:10voilà exactement
00:47:11moi je pense que
00:47:12on peut tout faire
00:47:13en même temps
00:47:14c'est à dire que
00:47:15effectivement
00:47:16ces 50 millions
00:47:17concernant
00:47:18les piscines
00:47:1950 millions
00:47:20qui sont d'ailleurs
00:47:21orientés vers
00:47:22les collectivités
00:47:23locales
00:47:24donc c'est important
00:47:25parce que celle-ci
00:47:26ne cesse de nous dire
00:47:27qu'elle manque d'argent
00:47:28c'est important
00:47:29et le fait d'avoir
00:47:30un voisin
00:47:31qui a une piscine
00:47:32qui est non déclarée
00:47:33et qui ne paye pas
00:47:34ses taxes
00:47:35c'est important
00:47:36mais cela ne nous empêche pas
00:47:37de faire le travail
00:47:38par rapport
00:47:39aux grandes entreprises
00:47:40et il y a des exemples
00:47:41je ne les ai plus en tête
00:47:42mais de sanctions
00:47:43on a parlé de McDonald's
00:47:44mais il y a d'autres
00:47:45sociétés
00:47:46qui ont été
00:47:47donc rattrapées
00:47:48par le fisc
00:47:49l'embouteillage de Coca-Cola
00:47:50par exemple
00:47:51en France
00:47:52100 millions d'euros
00:47:53100 millions d'euros
00:47:54rattrapés par le fisc
00:47:55exactement
00:47:56et je pense que
00:47:57depuis quelques années
00:47:58on essaye de faire ce travail
00:47:59donc il y a plusieurs cellules
00:48:00qui le font
00:48:01il y a ce qui se passe
00:48:02à l'échelle nationale
00:48:03ce qui se passe
00:48:04à l'échelle européenne
00:48:05et Gaspard le disait
00:48:06tout à l'heure
00:48:07également au niveau mondial
00:48:08et la régulation
00:48:09au niveau mondial
00:48:10elle est quand même
00:48:11assez difficile
00:48:12même avec les moyens
00:48:13que nous avons
00:48:14parce qu'il y a aussi
00:48:15le côté diplomatique
00:48:16politique, géopolitique
00:48:17etc.
00:48:18donc je pense qu'en fait
00:48:19il y a une question
00:48:20de en même temps
00:48:21et la justice sociale
00:48:23le en même temps
00:48:24on n'y achèvera pas
00:48:25les enfants
00:48:26je vous annonce
00:48:28non mais c'est important
00:48:29pour chaque français
00:48:30et ça a été décrié
00:48:31et moi je me rappelle
00:48:32de cette période du Covid
00:48:33où en tant qu'élu local
00:48:34je recevais des courriers
00:48:35de délations
00:48:36d'un certain nombre de voisins
00:48:37effectivement
00:48:38qui disaient
00:48:39telle personne
00:48:40telle personne
00:48:41telle personne
00:48:42et en fait
00:48:43il y a aussi ce fait là
00:48:44c'est à dire qu'on est
00:48:45dans ce type de pays
00:48:46où les gens
00:48:47en fait ne sont pas tranquilles
00:48:48tant que chacun
00:48:49n'a pas payé son dû
00:48:50chacun n'a pas payé
00:48:51son dû
00:48:52vous avez une piscine
00:48:53la règle elle est simple
00:48:54vous payez une taxe
00:48:55et si vous ne la payez pas
00:48:56vous devez
00:48:57donc être attaqué
00:48:58par le fisc
00:48:59pour conclure
00:49:00Claudia
00:49:01et puis Gaspard
00:49:02oui
00:49:03effectivement
00:49:04je suis assez d'accord
00:49:05on peut quand même
00:49:06aussi tout faire
00:49:07en même temps
00:49:08ça permet aussi
00:49:09d'aller récupérer
00:49:10plus d'argent
00:49:11sur l'IFIP
00:49:12sur l'impôt
00:49:13sur la fortune immobilière
00:49:14il y a quelques exemples
00:49:15peut-être que Bercier
00:49:16est moins vocal là dessus
00:49:17mais ça existe
00:49:18et ce qu'il faut savoir aussi
00:49:19grande nouveauté
00:49:20cette année
00:49:21pour le gouvernement
00:49:22c'est que
00:49:23les agents
00:49:24auront le droit
00:49:25de créer
00:49:26des faux profils
00:49:27sur les réseaux sociaux
00:49:28donc sur Instagram
00:49:29sur Facebook
00:49:30etc.
00:49:31pour aller traquer
00:49:32parce qu'en fait
00:49:33aujourd'hui
00:49:34vous entendez Xavier
00:49:35ça ne va pas vous faire plaisir
00:49:36aujourd'hui vous avez
00:49:37dit tout
00:49:38je voudrais quand même
00:49:39dire un truc
00:49:40parce que pour prendre
00:49:41un peu de recul
00:49:42un peu de hauteur de vue
00:49:43sur cette histoire
00:49:44de taxation des piscines
00:49:45en fait je voudrais quand même
00:49:46dire que finalement
00:49:47ce qui irrigue
00:49:48ce qui structure
00:49:49la fiscalité mondiale
00:49:50c'est la baisse
00:49:51de la taxation
00:49:52du capital
00:49:53on sait qu'il y a 100 ans
00:49:54la crise majeure
00:49:55de l'économie mondiale
00:49:56qui a amené
00:49:57à la seconde guerre mondiale
00:49:58donc la crise de 29
00:49:59elle est liée à une baisse
00:50:00de la taxation du capital
00:50:01elle est liée à un affaissement
00:50:02de l'autorité fiscale
00:50:03des états
00:50:04on est en train de reproduire
00:50:05les mêmes erreurs
00:50:06qu'il y a 100 ans
00:50:07donc bah écoutez
00:50:08si on continue comme ça
00:50:09on sait où on va
00:50:10on va à un surendettement
00:50:11des états
00:50:12c'est exactement le cas
00:50:13et à une diminution
00:50:14des recettes fiscales
00:50:15c'est exactement le cas
00:50:16et donc
00:50:17à une paupérisation
00:50:18généralisée
00:50:19c'est exactement le cas
00:50:20alors voilà un peu
00:50:21la question qui est posée
00:50:22c'est est-ce qu'on taxe
00:50:23les gens qui ont les moyens
00:50:24ou est-ce qu'on continue
00:50:25à faire comme aujourd'hui ?
00:50:26Bon merci d'avoir été
00:50:27avec nous au Standard
00:50:28cher Xavier
00:50:29et de fait
00:50:30félicitations pour votre parcours
00:50:31parce que vous avez
00:50:32un parcours invraisemblable
00:50:33et merci de l'avoir partagé
00:50:34avec l'équipe
00:50:35des grands débats
00:50:36de l'été
00:50:37sur Sud Radio
00:50:38et avec nos éditeurs
00:50:39je vous remercie également
00:50:40vous les débatteurs du jour
00:50:41Gaspard Gandzer
00:50:42Claudia Cohen
00:50:43et Fanta Beret
00:50:44et merci beaucoup
00:50:45d'avoir été avec nous
00:50:46on se retrouve
00:50:47dans quelques instants
00:50:48évidemment
00:50:49à 11h30
00:50:50avec les coups de cœur
00:50:51et les coups de gueule
00:50:52de chacun
00:50:53à tout de suite !
00:50:54Radio
00:50:55Les débats de l'été
00:50:5610h-13h
00:50:57Maxime Liédo
00:50:58Vous êtes toujours
00:50:59sur Sud Radio
00:51:00vous pouvez évidemment
00:51:01toujours nous joindre au Standard
00:51:02et faire vos commentaires
00:51:03sur les réseaux sociaux
00:51:04et sur l'application
00:51:05de Sud Radio
00:51:06j'ai remercié évidemment
00:51:07nos débatteurs
00:51:08pour cette magnifique performance
00:51:09qu'ils ont livrée
00:51:10en aiguisant leur lame
00:51:11dans les débats politiques
00:51:12et économiques
00:51:13de ces derniers temps
00:51:14et il est grand temps
00:51:15qu'ils fassent
00:51:16leurs coups de cœur
00:51:17leurs coups de gueule
00:51:18et on attend évidemment
00:51:19vos réactions à vous
00:51:20pour réagir
00:51:21et pour on va dire
00:51:22continuer à ferrailler
00:51:23autour de cette table
00:51:24sur Sud Radio
00:51:25on commence par vous
00:51:26Claudia Cohen
00:51:27vous allez nous parler
00:51:28d'un chiffre
00:51:29qui concerne les Etats-Unis
00:51:30et qui est absolument
00:51:31stratosphérique
00:51:32c'est ça ?
00:51:33Oui c'est ça
00:51:34moi c'est un coup de gueule
00:51:35on est lundi
00:51:36on commence la semaine
00:51:37comme ça
00:51:38du coup
00:51:39le chiffre
00:51:40c'est 17 milliards de dollars
00:51:41c'est stratosphérique
00:51:42et ça va être
00:51:43la somme dépensée
00:51:44par Donald Trump
00:51:45et Kamala Harris
00:51:46aux Etats-Unis
00:51:47pour essayer
00:51:48d'influencer
00:51:49les électeurs américains
00:51:50on sait
00:51:51il y a l'élection
00:51:52présidentielle
00:51:53américaine
00:51:54cet automne
00:51:55qui arrive
00:51:56et là
00:51:57on voit
00:51:58toute la démesure
00:51:59financière
00:52:00des Etats-Unis
00:52:01se déployer
00:52:02ces 17 milliards
00:52:03ils sont utilisés
00:52:04seulement en publicité
00:52:05politique
00:52:06alors la publicité politique
00:52:07ça c'est le montant
00:52:08des factures de
00:52:09Gaspar Genzer
00:52:10normalement
00:52:11en France
00:52:12c'est 17 milliards
00:52:13c'est pas le même
00:52:14genre de grandeur
00:52:1517 euros
00:52:16c'est pas le même
00:52:17genre de grandeur
00:52:18et puis en fait
00:52:19aux Etats-Unis
00:52:20et surtout la publicité politique
00:52:21est interdite en France
00:52:22c'est interdit en France
00:52:23aux Etats-Unis
00:52:24c'est autorisé
00:52:25et en fait
00:52:26cette publicité
00:52:27vous la voyez
00:52:28à la télé
00:52:29vous la voyez
00:52:30sur Netflix
00:52:31vous la voyez même
00:52:32sur Spotify
00:52:33quand vous écoutez
00:52:34votre musique
00:52:35et puis évidemment
00:52:36vous la voyez
00:52:37sur les réseaux sociaux
00:52:38massivement
00:52:39moi c'est mon coup de gueule
00:52:40parce que c'est énormément
00:52:41d'argent quand même
00:52:42c'est assez élevé
00:52:4312%
00:52:44aux Etats-Unis
00:52:45toujours malgré
00:52:46le pays
00:52:47le plus puissant du monde
00:52:48et puis aussi mon coup de gueule
00:52:49c'est parce que
00:52:50ces 17 milliards
00:52:52ils sont dépensés
00:52:54pour utiliser
00:52:55des techniques
00:52:56qui sont assez douteuses
00:52:58autour de l'intelligence
00:53:00artificielle
00:53:01on sait
00:53:02qui peut être une bénédiction
00:53:03pour certains secteurs
00:53:04mais qui peut être incontrôlable
00:53:05pour d'autres
00:53:06et donc le résultat maxime
00:53:07c'est qu'à cause
00:53:08de l'intelligence artificielle
00:53:09les différents partis
00:53:11peuvent déployer
00:53:12des publicités
00:53:13qui sont tout simplement
00:53:14mensongères
00:53:15il y a eu quelques exemples
00:53:16assez récents
00:53:17où on fait dire
00:53:18à l'adversaire
00:53:19on fait dire par exemple
00:53:20à Kamala Harris
00:53:21des mots
00:53:22qu'elle n'a absolument pas dit
00:53:23et en fait c'est trompeur
00:53:24parce que si vous ne savez pas
00:53:25ce qu'elle a dit
00:53:26ça fausse le débat démocratique
00:53:27en réalité
00:53:28ça fausse complètement
00:53:29le débat démocratique
00:53:30et évidemment
00:53:31il n'y a aucune régulation
00:53:32encore sur l'usage
00:53:33de cette intelligence artificielle
00:53:34moi je trouve
00:53:35que c'est assez dommage
00:53:36et quand on sait
00:53:37que c'est une élection
00:53:38historique
00:53:39et que tout risque
00:53:40va être joué
00:53:41à la dernière minute
00:53:42notamment on le rappelle
00:53:43quand même
00:53:44dans des états pivot
00:53:45clés comme le Wisconsin
00:53:46la Pennsylvania
00:53:47l'Arizona
00:53:48la Géorgie
00:53:49je trouve ça dommage
00:53:50et c'est mon coup de gueule aussi
00:53:51parce que
00:53:52après tous les scandales
00:53:53qu'on a connus
00:53:54Cambridge Analytica
00:53:55notamment
00:53:56on pourrait penser
00:53:57que la démocratie
00:53:58et surtout
00:53:59ses électeurs
00:54:00soient un peu plus
00:54:01protégés
00:54:02dans la première puissance mondiale
00:54:03puis j'imagine
00:54:04qu'il y a aussi
00:54:05beaucoup de questions
00:54:06autour éventuellement
00:54:07de la protection
00:54:08des données
00:54:09est-ce qu'on va pouvoir
00:54:10utiliser ces pubs
00:54:11comme il se doit
00:54:12dans les différentes plateformes
00:54:13etc.
00:54:14En fait vous n'avez pas
00:54:15les mêmes réglementations
00:54:16en Europe
00:54:17et aux Etats-Unis
00:54:18autour des données personnelles
00:54:19donc je ne vais pas dire
00:54:20que c'est open bar
00:54:21aux Etats-Unis
00:54:22mais presque
00:54:23franchement
00:54:24donc les gens
00:54:25sont ciblés
00:54:26sans s'en rendre compte
00:54:27et ça fausse les débats
00:54:28On a bien de la chance
00:54:29d'être en France
00:54:30et même en Europe
00:54:31en Europe
00:54:32parce qu'il y a justement
00:54:33cette réglementation
00:54:34RGPD
00:54:35qui permet à chacun
00:54:36d'être propriétaire
00:54:37de ces données
00:54:38et on est bien en France
00:54:39aussi parce que ça fait
00:54:40de très nombreuses années
00:54:41près de 40 ans maintenant
00:54:42qu'il y a une régularation
00:54:43très stricte
00:54:44des dépenses de campagne
00:54:45avec des plafonds de campagne
00:54:46au niveau local
00:54:47et au niveau national
00:54:48je crois que l'ordre de grand air
00:54:49est quand même sidéant
00:54:50parce que Claudia nous disait
00:54:51que c'est 17 milliards d'euros
00:54:52en France
00:54:53je crois que la campagne présidentielle
00:54:54c'est 17 millions d'euros
00:54:55donc vous imaginez
00:54:56la différence d'échelle
00:54:57alors certes
00:54:58les Etats-Unis sont en pays
00:54:59beaucoup plus gros que la France
00:55:00mais on est vraiment bien en France
00:55:01et heureusement
00:55:02parce que sinon
00:55:03en plus ça crée
00:55:04des relations de dépendance
00:55:05au-delà de tous les problèmes
00:55:07par Claudia
00:55:08c'est-à-dire que
00:55:09quand le patron d'Amazon
00:55:10décide de soutenir un candidat
00:55:11quand celui de Tesla
00:55:12décide d'en soutenir un autre
00:55:13évidemment ça crée
00:55:14des dépendances pour la suite
00:55:15et des conflits d'intérêts potentiels
00:55:16mais est-ce que
00:55:17j'ai envie de prendre le contre-pied
00:55:18après vous avoir écouté
00:55:19Fanta
00:55:20est-ce que nous
00:55:21c'est pas quelque chose
00:55:22qu'on devrait justement
00:55:23instaurer en France
00:55:24c'est-à-dire
00:55:25assumer
00:55:26d'avoir de véritables
00:55:27campagnes politiques
00:55:28avec des candidats
00:55:29qui prennent vraiment
00:55:30les problèmes à bras le beau corps
00:55:31et qui communiquent
00:55:32avec tout ce qui est possible de faire
00:55:33vous Fanta
00:55:34quel est votre regard dessus ?
00:55:35Merci pour ce coup de gueule
00:55:37j'étais pas au courant du montant
00:55:39ce montant ça représente quand même
00:55:41le déficit annoncé en 2027
00:55:43de la sécurité sociale
00:55:44c'est un article
00:55:45je viens de lire ça dans le Figaro
00:55:47Figaro très bon journal
00:55:49il me disait encore
00:55:50que Claudia Cohen est en police
00:55:51et je suis d'autant plus
00:55:52je réponds à votre question
00:55:53juste après
00:55:54je suis d'autant plus d'accord
00:55:55qu'hier
00:55:56je sais pas si vous avez vu
00:55:57il y avait une intervention
00:55:58des athlètes américains
00:55:59qui au village olympique
00:56:01disaient que
00:56:02combien la France
00:56:03était un beau pays
00:56:04et qu'ils avaient accès
00:56:05pendant la quinzaine des Jeux
00:56:07aux soins dentaires gratuits
00:56:09à des radios etc.
00:56:11et vous disiez tout à l'heure
00:56:12ils profitaient du village olympique
00:56:14pour faire toute une batterie de soins
00:56:16en étant un athlète
00:56:17au village olympique
00:56:18vous pouvez bénéficier
00:56:19de soins gratuits
00:56:20et ça c'est important
00:56:21parce que c'est l'un des plus gros problèmes
00:56:23aux Etats-Unis
00:56:24c'est cet accès aux soins
00:56:26et on est dans la démesure
00:56:28pour gagner une élection
00:56:30avec effectivement
00:56:32je crois que quand
00:56:33Donald Musk dit
00:56:34qu'il soutient
00:56:35donc Donald Trump
00:56:36en fait il y a une dépendance
00:56:37et en fait
00:56:38le jeu n'est pas clair
00:56:40pour la plus grande démocratie
00:56:42normalement
00:56:44du monde
00:56:45donc je pense que
00:56:46notre système est vertueux
00:56:48je crois que
00:56:49par le passé
00:56:50nous avons eu quelques problèmes
00:56:51avec certains
00:56:53certains candidats
00:56:55mais la justice
00:56:56est là
00:56:57et fait son travail
00:56:58et je pense que nous devons
00:56:59nous réjouir
00:57:00d'avoir le RGPD
00:57:02pour protéger les données
00:57:03de nos concitoyens
00:57:04et nous réjouir
00:57:05de ne pas mettre
00:57:06autant d'argent
00:57:07parce que l'argent
00:57:08qui est enclenché
00:57:09dans les campagnes
00:57:10en plus électorales
00:57:11est de l'argent public
00:57:12finalement
00:57:13puisqu'il y a ces remboursements
00:57:14en France oui
00:57:15oui en France
00:57:16et ce sont nos impôts
00:57:17donc aller plus loin
00:57:18serait donc
00:57:19contre-productif
00:57:20et moi je suis plutôt
00:57:21contente du système
00:57:22que nous avons
00:57:23même s'il y aurait
00:57:24comme toujours
00:57:25quelques améliorations
00:57:26après peut-être que
00:57:27si le fisc trouve
00:57:28quelques piscines supplémentaires
00:57:29on pourrait injecter
00:57:30davantage d'argent
00:57:31dans les campagnes
00:57:32présidentielles
00:57:33mais trêve de plaisanteries
00:57:34vous parliez d'Elon Musk
00:57:35avec Donald Trump
00:57:36c'est quand même
00:57:3745 millions d'euros
00:57:38par mois
00:57:39juste pour soutenir
00:57:40le candidat
00:57:41ce qui est totalement colossal
00:57:42oui et le problème
00:57:43en fait
00:57:44sur la question de la dépendance
00:57:45c'est que ça ne permet pas
00:57:46à d'autres partis
00:57:47d'autres courants politiques
00:57:48d'émarger
00:57:49parce que vous avez vraiment
00:57:50des relations
00:57:51historiques financières
00:57:52entre le parti républicain
00:57:54et ses soutiens
00:57:55et le parti démocrate
00:57:56et ses soutiens
00:57:57et donc
00:57:58alors certains diront
00:57:59que du coup
00:58:00il y a un peu plus de désordre
00:58:01dans le pays
00:58:02parce qu'il y a un peu
00:58:03moins de bordel
00:58:04avec plein de partis politiques
00:58:05qui émergent
00:58:06mais on peut quand même
00:58:07regretter aussi
00:58:08cette forte dépendance
00:58:09et en parlant
00:58:10d'Elon Musk
00:58:11ou d'autres acteurs
00:58:12d'ailleurs
00:58:13en fait
00:58:14ces milliardaires tech
00:58:15aussi qui financent
00:58:16ces partis
00:58:17ils sont
00:58:18pour la plupart
00:58:19propriétaires
00:58:20d'outils d'influence
00:58:21absolument incroyables
00:58:23Elon Musk
00:58:24est propriétaire
00:58:25de X
00:58:26ex-Twitter
00:58:27évidemment
00:58:28et en fait lui
00:58:29quand il partage
00:58:30aussi
00:58:31le soutien
00:58:32au candidat Trump
00:58:33et je dirais
00:58:34la même chose évidemment
00:58:35pour des soutiens
00:58:36de Kamala Harris
00:58:37ça crée aussi
00:58:38un impact
00:58:39mais absolument
00:58:40énorme
00:58:41et j'ai l'impression
00:58:42quand même
00:58:43que dans ce jeu
00:58:44politique
00:58:45les citoyens
00:58:46ont un peu moins
00:58:47leur mot à dire
00:58:48là-bas
00:58:49Est-ce que vous
00:58:50une campagne
00:58:51où potentiellement
00:58:52qu'on puisse arriver
00:58:53à des règles comme ça
00:58:54ou à des choses
00:58:55comme ça en France
00:58:56est-ce que ça vous paraît
00:58:57outre le fait
00:58:58que ça puisse vous paraître
00:58:59peu souhaitable
00:59:00est-ce que ça vous paraît
00:59:01envisageable ?
00:59:02Vous qui connaissez ça
00:59:03et ce fonctionnement
00:59:04très bien
00:59:05Non ça ne pourra pas
00:59:06exister d'un point de vue légal
00:59:07en revanche
00:59:08en marge
00:59:09ça peut déjà commencer
00:59:10à se développer
00:59:11ce que disait tout à l'heure
00:59:12Claudia sur l'intelligence artificielle
00:59:13ça on va y être confronté
00:59:14on y est déjà certainement
00:59:15un peu confronté
00:59:16sur les réseaux sociaux
00:59:17parce que la régulation
00:59:18est très forte
00:59:19du côté médiatique
00:59:20en France
00:59:21il n'y a pas de publicité possible
00:59:22ni dans les journaux
00:59:23ni à la télé
00:59:24ni à la radio
00:59:25elle est très stricte aussi
00:59:26sur les dons
00:59:27qui sont faits
00:59:28sur les réseaux sociaux
00:59:29il y a quand même
00:59:30beaucoup de choses
00:59:31qui sont beaucoup moins claires
00:59:32déjà parce qu'il y a
00:59:33des puissances étrangères
00:59:34la Russie notamment
00:59:35qui interviennent
00:59:36dans le débat public
00:59:37sur les réseaux sociaux
00:59:38en poussant tel ou tel parti
00:59:39ou tel ou tel candidat
00:59:40on a pu le voir
00:59:41par le passé
00:59:42à travers des interventions étrangères
00:59:43même si le législateur
00:59:44s'est sigé et s'est jugé
00:59:45et puis par ailleurs
00:59:46il y a des nouvelles technologies
00:59:47qui permettent de faire
00:59:48des choses très inquiétantes
00:59:49le disait Claudia Cohen
00:59:50tout à l'heure
00:59:51synchronisation de la voix
00:59:52donc c'est là
00:59:53on peut vous faire dire
00:59:54des choses que vous n'avez pas dites
00:59:55détournement des images
00:59:56je pense que la France
00:59:57n'est pas prête à l'heure actuelle
00:59:58déjà avec l'IA
00:59:59on sait que c'est un pays
01:00:00et je ne crois pas dire
01:00:01une absurdité ici
01:00:02qui a quand même du mal
01:00:03à absorber
01:00:04à être à l'aise
01:00:05avec ces nouvelles technologies
01:00:06on a un temps de retard
01:00:07et je pense
01:00:08pour changer
01:00:09et ce n'est pas du tout
01:00:10la faute du gouvernement
01:00:11je pense que c'est la faute
01:00:12de toute la classe politique
01:00:13actuelle
01:00:14il faut vraiment
01:00:15qu'on saisisse le sujet
01:00:16très vite
01:00:17parce que l'élection présidentielle
01:00:18qui est élue en 2027
01:00:19ou avant
01:00:20elle va être totalement submergée
01:00:21par ce recours
01:00:22à l'intelligence artificielle
01:00:23il faut qu'on se prépare très vite
01:00:24il faut qu'on montre
01:00:25n'importe quoi
01:00:26dans la bouche
01:00:27ou sur le visage des candidats
01:00:28Gaspar Ganzer
01:00:29vous avez la parole
01:00:30vous allez la garder
01:00:31parce que vous
01:00:32vous voulez nous présenter
01:00:33un profil
01:00:34qui représente
01:00:35un espoir colossal
01:00:36pour la gauche
01:00:37et même pour le pays
01:00:38alors on parlait des Etats-Unis
01:00:39à l'instant
01:00:40avec Claudia Cohen
01:00:41mais en France
01:00:42il se trouve
01:00:43qu'on a un Obama
01:00:44on ne le sait pas
01:00:45mais c'est les Allemands
01:00:46qui nous l'ont dit
01:00:47puisque cette semaine
01:00:48j'ai vu dans la presse allemande
01:00:49que je ne lis pas tous les jours
01:00:50mais là je l'ai vu
01:00:51sur les réseaux sociaux
01:00:52que Die Welt
01:00:53c'est Karim Bouamrad
01:00:54qui est le maire de Saint-Ouen
01:00:56et qui joue aujourd'hui
01:00:57un rôle considérable
01:00:58dans les cadres des Jeux Olympiques
01:00:59parce que Saint-Ouen
01:01:00accueille le village olympique
01:01:01et ce qui est intéressant
01:01:02c'est évidemment
01:01:03la reconnaissance de ce talent
01:01:04incroyable
01:01:05qui est Karim Bouamrad
01:01:06c'est un très bon élu terrain
01:01:07mais surtout
01:01:08ce qu'il y a derrière
01:01:09ce qu'il y a derrière
01:01:10pour la gauche
01:01:11et pour la classe politique
01:01:12en général
01:01:13pour la gauche d'abord
01:01:14parce qu'il y a plein de nouvelles personnalités
01:01:15qui commencent à émerger
01:01:16on a parlé de Lucie Casté
01:01:17qui est candidate
01:01:18pour aller à Matignon
01:01:19on aurait pu parler aussi
01:01:20de Mathieu Annotin
01:01:21qui est le maire de Saint-Denis
01:01:22qui est aussi au cœur des JO
01:01:23et d'autres personnalités
01:01:24et je trouve ça bien
01:01:25que la gauche
01:01:26au-delà des classiques
01:01:27que l'on connaît déjà
01:01:28François Hollande
01:01:29pour qui j'ai beaucoup d'admiration
01:01:30et d'affection
01:01:31Bernard Cazeneuve
01:01:32Olivier Faure
01:01:33et tous les autres
01:01:34il y a une nouvelle génération
01:01:35qui commence à arriver
01:01:36à s'imposer
01:01:37ce qui témoigne d'un renouvellement
01:01:38des personnalités
01:01:39mais aussi des idées
01:01:40et que peut-être
01:01:41qu'à l'échelle
01:01:42de la classe politique entière
01:01:43et pas simplement qu'à gauche
01:01:44on voit arriver
01:01:45de nouvelles personnalités
01:01:46et ça c'est vivifiant
01:01:47j'ai envie de rester
01:01:49et de me dire
01:01:50qu'on n'est pas condamné
01:01:51simplement à voir revenir
01:01:52des Christine Lagarde
01:01:53dont on en parlait tout à l'heure
01:01:54des Michel Barnier
01:01:55des Xavier Delcamp
01:01:56on n'est pas obligé
01:01:57de vivre en permanence
01:01:58de la nostalgie
01:01:59d'un temps politique
01:02:00qui est aujourd'hui dépassé
01:02:01mais qu'on peut aussi
01:02:02avoir des gens plus jeunes
01:02:03ou moins jeunes
01:02:04d'ailleurs
01:02:05qui commencent à s'intéresser
01:02:06à la politique
01:02:07et Karim Bouamrad
01:02:08qui est un élu local
01:02:09comme plein d'autres élus locaux
01:02:10commencent à montrer
01:02:11qu'il est possible
01:02:12de faire de la politique autrement
01:02:13Fanta, la vérité
01:02:14semble totalement
01:02:15happée par votre coup de coeur
01:02:16Chagaspar
01:02:17Bien sûr
01:02:18bien sûr que je suis
01:02:19happée par ce coup de coeur
01:02:20c'est très bien
01:02:21en plus moi
01:02:22je viens de la gauche
01:02:23j'ai jamais été encartée
01:02:24mais voilà
01:02:25et le regret
01:02:26que j'ai toujours eu
01:02:27c'est de voir
01:02:29souvent tous ceux
01:02:30qui avaient fait
01:02:31les jeunes PS
01:02:32ne pas émerger en fait
01:02:33à Paris
01:02:34moi je suis élu local
01:02:35à Paris
01:02:36il y a des talents
01:02:37en fait
01:02:38au niveau du PS
01:02:39et c'est des gens
01:02:40à qui on n'a jamais donné
01:02:41une chance
01:02:42donc je trouve que
01:02:43finalement
01:02:44à l'ère aussi
01:02:45des réseaux sociaux
01:02:46où chacun
01:02:47peut être finalement
01:02:48son propre
01:02:49son propre
01:02:50journaliste
01:02:51faire émerger
01:02:52ce qu'il fait
01:02:53son bilan
01:02:54ses actions
01:02:55etc
01:02:56c'est très bien
01:02:57c'est ce qu'il nous faut
01:02:58on avait
01:02:59cette question
01:03:00du renouvellement
01:03:01de la classe politique
01:03:02en 2017
01:03:03et pour que cette classe
01:03:04soit renouvelée
01:03:05il faut que
01:03:06dans nos quartiers
01:03:07il faut que dans nos
01:03:08petites villes
01:03:09il faut que
01:03:10dans nos campagnes
01:03:11des gens s'engagent
01:03:12et pour qu'ils s'engagent
01:03:13il faut des projets
01:03:14donc là c'est
01:03:15il faut des projets
01:03:16qui permettent
01:03:17à ces visages
01:03:18de sortir
01:03:19mais c'est réellement
01:03:20important
01:03:21je pense que
01:03:22moi ma fille a 20 ans
01:03:23pour qu'elle
01:03:24continue
01:03:25à voter
01:03:26pour qu'elle ait
01:03:27envie de rester
01:03:28dans ce beau pays
01:03:29qu'est la France
01:03:30il faut qu'elle ait
01:03:31des politiques aussi
01:03:32qui lui ressemblent
01:03:33qui ressemblent
01:03:34à cette jeunesse
01:03:35parce que
01:03:36ce que nous disent
01:03:37les élections
01:03:38législatives
01:03:39et anticipées
01:03:40et les élections
01:03:41européennes
01:03:42c'est que
01:03:43les jeunes
01:03:44quand ils
01:03:45y vont
01:03:46ils y vont
01:03:47avec leur coeur
01:03:48ils y vont
01:03:49pour des enjeux
01:03:50qui sont
01:03:51ceux de 2050
01:03:52sur l'écologie
01:03:53etc
01:03:54et qu'ils ont besoin
01:03:55que leurs idées
01:03:56soient portées
01:03:57par des gens
01:03:58qui sont en capacité
01:03:59d'être disruptifs
01:04:00et de réinventer
01:04:01de nouveaux schémas
01:04:02au niveau
01:04:03écologique
01:04:04économique
01:04:05sociaux
01:04:06etc
01:04:07etc
01:04:08Claudia Cohen du Figaro
01:04:09qu'est-ce qu'on pense
01:04:10de la personne
01:04:11qu'on présente
01:04:12comme étant
01:04:14je suis assez d'accord
01:04:15avec tout ce qui a été dit
01:04:16il faudrait faire
01:04:17plus de dossiers
01:04:18dans les médias
01:04:19sur les nouvelles figures
01:04:20qui émergent
01:04:21et qui font vraiment
01:04:22pour les gens
01:04:23après la comparaison
01:04:24je la trouve assez
01:04:25forte aussi
01:04:26après bon
01:04:27évidemment
01:04:28dans la presse
01:04:29étrangère
01:04:30on aime bien
01:04:31simplifier
01:04:32voire caricaturer
01:04:33j'imagine
01:04:34ce qui se passe en France
01:04:35et donc on trouve
01:04:36des comparaisons
01:04:37avec certains critères
01:04:38mais je vais m'intéresser
01:04:39un peu plus
01:04:40à lui
01:04:41pour voir si
01:04:42il peut être comparé
01:04:43à Barack Obama
01:04:44oui
01:04:45c'est ça moi
01:04:46quand vous m'en avez parlé
01:04:47hier
01:04:48Gaspard au téléphone
01:04:49il y a quand même
01:04:50cette comparaison
01:04:51n'est-elle pas
01:04:52franchement
01:04:5310%
01:04:54comparé
01:04:55à l'Obama français
01:04:56c'est compliqué
01:04:57non quand même
01:04:58non mais c'est sûr
01:04:59et puis en plus
01:05:00il y a un côté
01:05:01très snob
01:05:02je me pince le nez
01:05:03en disant
01:05:04ah bon
01:05:05c'est un homme politique
01:05:06noir
01:05:07qui réussit
01:05:08on va le comparer
01:05:09à l'Obama français
01:05:10oui mais je trouve ça
01:05:11c'est un peu
01:05:12pour la même personne
01:05:13qui est Karine Moimrad
01:05:14il y a aussi
01:05:15la presse étrangère
01:05:16les Etats-Unis eux-mêmes
01:05:17ils n'avaient pas utilisé
01:05:18l'expression Obama
01:05:19mais déjà
01:05:20le New York Times
01:05:21avait fait un grand portrait
01:05:22de cet homme politique là
01:05:23mais pour aller dans le sens
01:05:24de ce qui a été dit
01:05:25par Fanta
01:05:26il y a quelques instants
01:05:27vraiment je crois
01:05:28qu'on a aussi besoin
01:05:29d'avoir une classe politique
01:05:30qui représente davantage
01:05:31les français
01:05:32pour mettre un peu
01:05:33les pieds dans le plat
01:05:34je trouve que
01:05:35à l'heure actuelle
01:05:36on a une classe politique
01:05:37très quand même encore
01:05:38aujourd'hui consanguine
01:05:39très blanche
01:05:40qui représente
01:05:41la diversité
01:05:42de la société française
01:05:43et c'est bien aussi
01:05:44qu'il y ait d'autres parcours
01:05:45d'autres couleurs
01:05:46d'autres religions
01:05:47qui soient représentées
01:05:48je ne parle pas de religion
01:05:49au sens actif
01:05:50on est une république laïque
01:05:51mais des origines culturelles
01:05:52plus variées
01:05:53aujourd'hui on a
01:05:54on a un parlement
01:05:55même s'il y a eu du ronnellement
01:05:56au cours des dernières années
01:05:57qui est très monolithique
01:05:58et monocolore
01:05:59même s'il y a des exceptions
01:06:00et je trouverais ça bien
01:06:01qu'on ait une classe politique
01:06:02qui représente davantage
01:06:03la France
01:06:04on s'est beaucoup intéressé
01:06:05aux Jeux Olympiques
01:06:06et on a tous célébré
01:06:07lors de la série
01:06:08Minute d'ouverture
01:06:09mais même pour l'ensemble des JO
01:06:10cette diversité française
01:06:11la diversité bien sûr
01:06:12mais moi j'aimerais
01:06:13que la diversité
01:06:14elle ne soit pas
01:06:15réservée au monde du sport
01:06:16et au monde de la culture
01:06:17et que dans le monde politique
01:06:18il y ait cette diversité aussi
01:06:19et bien vous lancez
01:06:20un nouveau débat
01:06:21qu'on va poursuivre
01:06:22dans quelques instants
01:06:23sur Sud Radio
01:06:24juste après cette petite pub
01:06:25à tout de suite
01:06:26Sud Radio
01:06:27les débats de l'été
01:06:2810h-13h
01:06:29Maxime Liédo
01:06:30toujours avec nos acolytes
01:06:31pour les grands débats de l'été
01:06:32on était en train de poursuivre
01:06:33le coup de coeur
01:06:34de Gaspard Gandzani
01:06:35qui est le président
01:06:36de l'association
01:06:37pour le coup de coeur
01:06:38de Gaspard Gandzani
01:06:39qui concernait
01:06:40Karim Bouamrane
01:06:41qui est le maire de Saint-Ouen
01:06:42et qui a eu droit
01:06:43à des éloges
01:06:44notamment dans le grand
01:06:45quotidien amant d'Ivelt
01:06:46et justement
01:06:47on se réjouissait
01:06:48autour de la table
01:06:49de la diversité
01:06:50qui faisait aussi son apparition
01:06:51en dehors des milieux
01:06:53un peu classiques
01:06:54comme le sport
01:06:55comme la culture
01:06:56etc.
01:06:57Vous j'imagine
01:06:58que ça vous concerne
01:06:59directement Fanta
01:07:00bien sûr
01:07:01avoir enfin en politique
01:07:02c'est-à-dire des gens
01:07:03non mais c'est vrai
01:07:04milieux sociaux différents
01:07:05études différentes
01:07:06profils différents
01:07:07Non mais c'est
01:07:08super important
01:07:09et d'ailleurs
01:07:10lors de ma première intervention
01:07:11dans l'hémicycle
01:07:12j'avais souligné
01:07:13à ma camarade
01:07:14donc Rachel Keke
01:07:15qui avait pris la parole
01:07:16le fait que
01:07:17Mélenchon pendant des années
01:07:18avait erré
01:07:19dans ses sphères politiques
01:07:20et n'avait jamais
01:07:21fait appel finalement
01:07:22à des gens
01:07:23qui me ressemblent
01:07:24c'est-à-dire
01:07:25des personnes
01:07:26issues de l'immigration
01:07:27première, deuxième génération
01:07:28et que finalement
01:07:29cette chose-là
01:07:30arrive en 2017
01:07:31excusez-moi de le dire
01:07:32mais avec l'arrivée
01:07:34de visages différents
01:07:35donc ça a été décrié
01:07:36parce qu'effectivement
01:07:37il y a eu des erreurs
01:07:38de commises
01:07:39mais il y a un apprentissage
01:07:40et aujourd'hui
01:07:41je pense que dans
01:07:42certaines écoles
01:07:43finalement
01:07:44on a aussi
01:07:45l'occasion
01:07:46de voir
01:07:47de jeunes gens
01:07:48qui ne s'interdisent plus
01:07:49le fait de passer
01:07:50ou de basculer
01:07:51dans la politique
01:07:52et on le voit
01:07:53au niveau des
01:07:54collaborateurs parlementaires
01:07:55à l'Assemblée nationale
01:07:56ou au Sénat
01:07:57où effectivement
01:07:58on a des jeunes
01:07:59excusez-moi de dire
01:08:00des jeunes
01:08:01qui sont
01:08:02des jeunes
01:08:03excusez-moi de le dire
01:08:04comme ça
01:08:05mais qui viennent
01:08:06des quartiers
01:08:07et qui ont des parcours
01:08:08académiques d'excellence
01:08:09et qui se disent
01:08:10en fait qu'ils ont
01:08:11une carte à jouer
01:08:12et ça je crois
01:08:13que c'est bénéfique
01:08:14maintenant j'aimerais
01:08:15aussi voir beaucoup
01:08:16plus de personnes
01:08:17qui arrivent
01:08:18de nos petites villes
01:08:19de nos villages
01:08:20parce qu'ils ont aussi
01:08:21des choses à dire
01:08:22effectivement
01:08:23on a encore
01:08:24beaucoup de gens
01:08:25qui viennent des grandes villes
01:08:26donc ce travail
01:08:27a été entamé
01:08:28je pense que nous
01:08:29devons continuer
01:08:30dans ce sens-là
01:08:31c'est le chemin
01:08:32qu'on peut faire
01:08:33et j'ai envie de vous dire
01:08:34pour être resté
01:08:35deux ans à l'Assemblée
01:08:36il n'y a rien
01:08:37de plus difficile
01:08:38que quand vous travaillez
01:08:39dans une grande entreprise
01:08:40effectivement il y a
01:08:41un certain nombre de règles
01:08:42mais on vous apprend
01:08:43à les respecter
01:08:44les personnels sont là
01:08:45pour vous accompagner
01:08:46vous avez votre groupe
01:08:47donc vous pouvez le faire
01:08:48et comme je le disais
01:08:49à Madame Keke
01:08:50qui était femme de ménage
01:08:51avant d'arriver à l'Assemblée
01:08:52qu'on aime, qu'on n'aime pas
01:08:53c'est pas le problème
01:08:54donc en fait
01:08:55elle a quand même existé
01:08:56elle a quand même
01:08:57porté la voix
01:08:58d'un certain nombre
01:08:59de français et de françaises
01:09:00et c'est important
01:09:01parce que l'Assemblée
01:09:02reste la maison du peuple
01:09:03et la politique
01:09:04est encore quelque chose
01:09:05qui est important
01:09:06pour chacun des français
01:09:07et chacun doit se sentir
01:09:08représenté.
01:09:09Est-ce que vous iriez
01:09:10vous par exemple
01:09:11et je vous pose la question
01:09:12à tous autour de la table
01:09:13à instaurer éventuellement
01:09:14une parité
01:09:15ou une mixité
01:09:16obligatoire
01:09:17dans les gouvernements
01:09:18à l'Assemblée nationale
01:09:19est-ce que vous pensez
01:09:20que justement
01:09:21pour arriver
01:09:22à cet idéal-là
01:09:23de représentativité
01:09:24il faudrait pousser
01:09:25les curseurs jusque-là
01:09:26comme on peut le voir
01:09:27aux Etats-Unis
01:09:28ou dans d'autres pays ?
01:09:29Moi j'étais très favorable
01:09:30à la parité
01:09:31femmes-hommes-hommes-femmes
01:09:32telle qu'elle a été mise en place
01:09:33à la fin des années 90
01:09:34à l'initiative
01:09:35de Jacques Chirac
01:09:36et de Lionel Jospin
01:09:37et à l'époque
01:09:38tout le monde était contre
01:09:39ou une grande partie
01:09:40des français étaient contre
01:09:41et finalement on s'est rendu compte
01:09:42que ça a fait beaucoup de bien
01:09:43la politique
01:09:44et bien aujourd'hui
01:09:45on a une Assemblée nationale
01:09:46qui n'est pas encore à parité
01:09:47mais qui a quand même
01:09:48beaucoup de progrès
01:09:49qui ont été faits
01:09:50notamment depuis 2017
01:09:51il faudra grâce d'ailleurs
01:09:52à la majorité sortante
01:09:53d'avoir permis
01:09:54d'accélérer les choses
01:09:55dans la matière
01:09:56en revanche je ne suis pas favorable
01:09:59à contraire
01:10:00au droit tel qu'on le représente
01:10:01en France
01:10:02à notre vidale de l'idéal américain
01:10:03mais en plus je pense
01:10:04que c'est mettre le doigt
01:10:05dans un engrenage terrible
01:10:06parce qu'après
01:10:07on fait ça pour tout
01:10:08et parfois on en retend compte
01:10:09sur la base de quels critères
01:10:10il n'y a pas de statistiques
01:10:11ethniques en France
01:10:12et je pense que c'est très bien
01:10:13en revanche
01:10:14en faire un sujet
01:10:15du débat politique
01:10:16ça je pense que c'est essentiel
01:10:17la question de la lutte
01:10:18contre les discriminations
01:10:19et de la promotion
01:10:20de la diversité
01:10:21elle a disparu
01:10:22il faut qu'elle revienne
01:10:23au premier plan
01:10:24Claudia Cohen sur ce sujet
01:10:25oui moi je suis assez d'accord
01:10:26avec Gaspard
01:10:27et je pense surtout
01:10:29que c'est le plus bas
01:10:30finalement
01:10:31l'accession de postes de pouvoir
01:10:33par des Français
01:10:35issus de minorités sociales
01:10:37c'est tout tel que vous voulez
01:10:39c'est quand même
01:10:40une question plutôt
01:10:41d'accès à l'éducation
01:10:42d'accès à l'égalité des chances
01:10:44pour réussir
01:10:45pour arriver
01:10:46dans des postes de pouvoir
01:10:48et c'est plutôt ça
01:10:49voilà c'est plutôt sur ça
01:10:51qu'il faut travailler
01:10:52et ce serait un enfer
01:10:53je pense
01:10:54d'essayer d'instaurer
01:10:55des quotas
01:10:56là dessus
01:10:57et ce serait trop compliqué
01:10:59certainement
01:11:00et voilà
01:11:01mais par contre
01:11:02en dessous
01:11:03ça se joue un peu plus
01:11:04bon merci Gaspard Janser
01:11:05pour ce coup de coeur
01:11:06parce qu'on a vu
01:11:07que ça avait provoqué
01:11:08un débat
01:11:09je me tourne vers vous
01:11:10maintenant en Santa Bérité
01:11:11c'est un coup de coeur
01:11:12vous aussi
01:11:13c'est sur le mental
01:11:14des JO
01:11:15c'est ça
01:11:16et des sportifs
01:11:17c'est plus exactement
01:11:18sur la santé mentale
01:11:19et le fait que
01:11:20les grands sportifs
01:11:21montrent l'exemple
01:11:22en fait finalement
01:11:23comme beaucoup
01:11:24j'ai été scotché
01:11:25par les performances
01:11:26de cette grande gymnaste
01:11:27qui s'appelle
01:11:28Simone Biles
01:11:29et elle est
01:11:30à son plus haut niveau
01:11:31après un abandon
01:11:32quand même
01:11:33qui a fait beaucoup de bruit
01:11:34au niveau des jeux
01:11:35de Tokyo
01:11:36donc elle a osé
01:11:37entamer un chemin
01:11:38difficile
01:11:39de reconstruction
01:11:40pour revenir
01:11:41plus forte
01:11:42elle a osé
01:11:43surtout briser
01:11:44un tabou
01:11:45parce que
01:11:46les grands sportifs
01:11:47tout comme
01:11:48toutes les personnes
01:11:49qui réussissent
01:11:50on se dit
01:11:51que tout va bien
01:11:52dans leur vie
01:11:53qu'au niveau mental
01:11:54ils sont au top
01:11:55etc.
01:11:56et quand on se rend compte
01:11:57qu'il y a un problème
01:11:58c'est parfois
01:11:59le début de la catastrophe
01:12:00et de la descente
01:12:01aux enfers
01:12:02et c'est ainsi
01:12:03qu'on apprend
01:12:04notamment dans l'IB
01:12:05aujourd'hui
01:12:06que même nos champions français
01:12:07sont coachés
01:12:08à commencer par
01:12:09Teddy Riner
01:12:10et il y a une vidéo
01:12:11qui circule actuellement
01:12:12de ce fameux
01:12:13Léon Marchand
01:12:14qu'on connait tous
01:12:15maintenant depuis
01:12:16une dizaine de jours
01:12:17et qui parle
01:12:18en fait de sa relation
01:12:19avec son psychologue
01:12:20Thomas Samut
01:12:21qui accompagne
01:12:22un certain nombre
01:12:23de grands sportifs français
01:12:25qui explique en fait
01:12:26le lien entre
01:12:27sa peur de mal faire
01:12:28pendant des années
01:12:29et finalement
01:12:30ses performances
01:12:31qui n'étaient pas
01:12:32au rendez-vous
01:12:33et il explique
01:12:34qu'à partir du moment
01:12:35où il a pris ce coach là
01:12:36pour l'accompagner
01:12:37quotidiennement
01:12:38sur le plaisir
01:12:39qu'il doit prendre
01:12:40dans sa discipline
01:12:41sur le fait que
01:12:42le fait de perdre
01:12:43n'était pas un problème
01:12:44et que ça fait partie
01:12:45de la vie
01:12:46des politiques
01:12:47il a pu
01:12:48finalement
01:12:49sortir
01:12:50de meilleurs scores
01:12:51de meilleures performances
01:12:52et ce sujet
01:12:53de santé mentale
01:12:54il est très important
01:12:55parce que
01:12:56depuis 2020
01:12:57on en entend
01:12:58beaucoup parler
01:12:59on en parle
01:13:00chez les femmes
01:13:01on en parle dans
01:13:02certaines entreprises
01:13:03également
01:13:04donc chacun de nous
01:13:05peut être concerné
01:13:06mais c'est vrai
01:13:07qu'il est difficile
01:13:08de pousser la porte
01:13:09soit d'un coach
01:13:10soit d'un psychologue
01:13:11et le fait qu'aujourd'hui
01:13:12sur les réseaux sociaux
01:13:13dans la presse
01:13:14on entend
01:13:15que ces dieux
01:13:16des Olympes
01:13:17ces sportifs
01:13:18en fait
01:13:19se font accompagner
01:13:20et se font accompagner
01:13:21je trouve que
01:13:22c'est vraiment
01:13:23génial
01:13:24parce que ça permet
01:13:25à moi
01:13:26Fonta Béreté
01:13:27à un médecin
01:13:29à quelqu'un
01:13:30qui travaille
01:13:31à la caisse
01:13:32d'un supermarché
01:13:33de se dire
01:13:34ce n'est pas anormal
01:13:35ce n'est pas un problème
01:13:36et je peux
01:13:37me faire accompagner
01:13:38pour progresser
01:13:39et pour me sentir mieux
01:13:40donc
01:13:41je leur tire mon chapeau
01:13:42parce que
01:13:43venir
01:13:44se présenter
01:13:45des faiblesses
01:13:46parce que c'est comme ça
01:13:47qu'on a considéré
01:13:48finalement tout ça
01:13:49pendant des années
01:13:50et dire moi aussi
01:13:51j'ai eu des difficultés
01:13:52à me relever
01:13:53face publique
01:13:54c'est quand même
01:13:55super chouette
01:13:56Gaspard Grandeur
01:13:57sur ce coup de coeur
01:13:58Oui je le partage
01:13:59totalement
01:14:00c'est vrai qu'à très haut niveau
01:14:01en sport
01:14:02comme dans d'autres domaines
01:14:03c'est le mental
01:14:04qui fait la différence
01:14:05la capacité
01:14:06à affronter
01:14:07la pression
01:14:08à la supporter
01:14:09à se relever
01:14:10de ses échecs
01:14:11et ce qu'a fait
01:14:12Sarimoun Maïd
01:14:13c'est vraiment
01:14:14exceptionnel
01:14:15de ce point de vue là
01:14:16et ça nous a inspiré
01:14:17plus largement
01:14:18on est une société
01:14:19extrêmement individualiste
01:14:20on parle parfois
01:14:21de la pratique
01:14:22d'être soi
01:14:23ou du culte de la performance
01:14:24et je pense que
01:14:25l'individu
01:14:26se retrouve seul
01:14:27face à une pression
01:14:28et beaucoup de choses
01:14:29qu'il doit affronter seul
01:14:30et le fait de se dire
01:14:31que l'on peut
01:14:32se faire accompagner
01:14:33se faire soigner
01:14:34évidemment
01:14:35dans des cadres
01:14:36connus et reconnus
01:14:37parce que je pense
01:14:38qu'il y a aussi
01:14:39un peu de charlatanisme
01:14:40dans le développement personnel
01:14:41je pense que c'est très bien
01:14:42donc oui
01:14:43mais dans une pratique
01:14:44encadrée
01:14:45Et Claudia Cohen
01:14:46vous
01:14:47et je rejoins
01:14:48ce que disait
01:14:49Gaspard Grandeur
01:14:50un très grand papier
01:14:51dans la tribune
01:14:52qui nous expliquait
01:14:53en plus de l'accompagnement
01:14:54la vie quotidienne
01:14:55des sportifs
01:14:56avec la douleur
01:14:57c'est-à-dire que
01:14:58c'est un tel rythme
01:14:59c'est un tel niveau
01:15:00c'est un tel entraînement
01:15:01que pour eux
01:15:02la douleur
01:15:03est vraiment
01:15:04une amie
01:15:05qui leur tient la main
01:15:06en permanence
01:15:07et ça rejoint
01:15:08un peu ce que vous disiez
01:15:09c'est-à-dire
01:15:10ne pas avoir honte
01:15:11de se faire accompagner
01:15:12Claudia Cohen
01:15:13on voit ça
01:15:14dans beaucoup de milieux
01:15:15peut-être même
01:15:16dans de grands milieux économiques
01:15:17que vous suivez régulièrement
01:15:18l'importance
01:15:19je parlais tout à l'heure
01:15:20de la vidéo de Léon Marchand
01:15:21sur Brut je crois
01:15:22il y a aussi
01:15:23un extraordinaire documentaire
01:15:24sur Arte
01:15:25à regarder
01:15:26qui date
01:15:27des derniers JO
01:15:28où il montre
01:15:29en fait
01:15:30comment cette santé mentale
01:15:31et la maîtrise
01:15:32de cette santé mentale
01:15:33est devenue
01:15:34une science
01:15:35au même titre
01:15:36que la science
01:15:37pour l'entraînement
01:15:38pour aller plus vite
01:15:39pour être plus fort
01:15:40dans le bassin
01:15:41c'est extrêmement important
01:15:42et c'est vrai
01:15:43qu'il y a quand même
01:15:44comme disait un peu Gaspard
01:15:45beaucoup de branding
01:15:46parfois
01:15:47pas très subtil
01:15:48autour du développement personnel
01:15:49il y a toujours
01:15:50ce discours
01:15:51de se dire
01:15:52si on va
01:15:53sur ces terrains
01:15:54c'est qu'on est un peu faible
01:15:55ou c'est qu'on suit
01:15:56aussi une espèce de mode
01:15:57on voit que
01:15:58ce n'est pas le cas
01:15:59et je dirais
01:16:00en plus de la santé mentale
01:16:01c'est la libération
01:16:02de la parole aussi
01:16:03finalement
01:16:04qui se passe
01:16:05dans le milieu du sport
01:16:06on parlait
01:16:07de la grande gymnaste
01:16:08américaine
01:16:09au-delà de la douleur
01:16:10au-delà de
01:16:11la santé mentale
01:16:12elle a aussi
01:16:13elle a été très vocale
01:16:14aussi
01:16:15sur l'agression
01:16:16qu'elle a pu subir
01:16:17par son ancien entraîneur
01:16:18et ça
01:16:19c'est une très bonne chose
01:16:20que ces exemples
01:16:21soient mis là
01:16:22et je pense
01:16:23que dans le monde
01:16:24de l'entreprise
01:16:25il manque cet accompagnement
01:16:26aussi
01:16:27des salariés
01:16:28peut-être
01:16:29peut-être au quotidien
01:16:30parce qu'il finit
01:16:31évidemment dans les grosses boîtes
01:16:32sur ce que peut-être
01:16:33une pression dans une entreprise
01:16:34sur la dose de stress ingérée
01:16:35etc.
01:16:36complètement
01:16:37parce que vous avez
01:16:38plein de salariés
01:16:39en fait
01:16:40qui sont en situation
01:16:41de burn-out
01:16:42mais qui n'osent pas le dire
01:16:43et en fait
01:16:44personne n'ose se parler
01:16:45et au final
01:16:46les salariés
01:16:47sont moins motivés
01:16:48voire extrêmement tristes
01:16:49et ça
01:16:50c'est un terrain
01:16:51sur lequel
01:16:52on doit travailler
01:16:53qu'on a pris à bras le corps
01:16:54quand même depuis la pandémie
01:16:55parce qu'on s'est rendu compte
01:16:56que quand même
01:16:57notamment chez les jeunes
01:16:58que c'était quand même important
01:16:59et qu'il faut aller plus loin
01:17:00moi je pense aussi
01:17:01dans le remboursement
01:17:02des frais
01:17:03en fait
01:17:04de suivi psychologique
01:17:05mais il y a aussi
01:17:06il y a encore beaucoup
01:17:07à faire
01:17:08parce que
01:17:09ne partons pas aller dans le sens
01:17:10de ce qui vient d'être dit
01:17:11on a quand même
01:17:12une psychiatrie en France
01:17:13qui ne se porte pas bien
01:17:14qui s'est appauvrie
01:17:15il y a moins de moyens
01:17:16dans les hôpitaux
01:17:17mais aussi
01:17:18chez les médecins de ville
01:17:19et formons le vœu
01:17:20faisons le souhait
01:17:21que cet exemple particulier
01:17:22ce beau coup de cœur
01:17:23de Fanta Béreté
01:17:24nous conduise aussi
01:17:25à réfléchir
01:17:26sur la manière
01:17:27d'améliorer les choses
01:17:28de façon structurelle
01:17:29parce que c'est des questions
01:17:30de santé publique
01:17:31qui sont déterminantes
01:17:32Oui et puis
01:17:33je pose le sujet
01:17:34un peu pour conclure
01:17:35au milieu de la table
01:17:36il y a aussi
01:17:37je ne sais pas
01:17:38ce que vous en pensez
01:17:39avec cette nouvelle génération
01:17:40de sportifs
01:17:41que ce soit
01:17:42nos plongistes extraordinaires
01:17:43que ce soit
01:17:45Léon Marchand
01:17:46que ce soit même
01:17:47Teddy Riner
01:17:48qui est devenu
01:17:49presque un visage quotidien
01:17:50des français
01:17:51on se retrouve avec presque
01:17:52et ça va faire plaisir
01:17:53à Gaspard Ganser
01:17:54l'éloge de quelqu'un
01:17:55de normal
01:17:56c'est-à-dire que oui
01:17:57il y a des aptitudes
01:17:58extraordinaires
01:17:59mais on voit
01:18:00de par leur accompagnement
01:18:01de par leur parcours
01:18:02qu'en fait
01:18:03on a des sportifs
01:18:04qui s'entraînent
01:18:05mais avec une impression
01:18:06de familiarité
01:18:07qui est pour nos spectateurs
01:18:08formidable
01:18:09Je vous remercie en tout cas
01:18:10d'avoir été avec moi
01:18:11durant cette heure de débat
01:18:12Claudia Cohen
01:18:13Signez-moi au Figaro
01:18:14Gaspard Ganser
01:18:15ancien conseiller
01:18:16Communications de France
01:18:17au Hollande
01:18:18et Fanta Beretter
01:18:19députée sortante
01:18:20et membre de Renaissance
01:18:21c'était un plaisir
01:18:22de vous avoir autour de la table
01:18:23on se retrouve dans quelques secondes
01:18:24avec le caméra

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