• il y a 3 mois
Mettez vous d'accord avec Jean Philippe Dugoin Clément, Christophe Seltzer, Noémie Halioua

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-08-12##

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Transcription
00:00:00SUDRADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liédo.
00:00:05Vous êtes toujours sur SUDRADIO et c'est le moment où vous vous ruez sur votre téléphone pour composer le 0 826 300 300
00:00:12parce qu'on ouvre les portes du grand débat de l'été qui sont en direct encore toute la semaine.
00:00:16On ne vous lâche pas des grandes vacances et aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir les trois mousquetaires.
00:00:20Jean-Philippe Duguan-Clément, bonjour.
00:00:22Bonjour.
00:00:22Maire UDI de Méncy, vice-président de la région Île-de-France.
00:00:27Christophe Selzer, directeur d'une think-tank libérale Génération Libre.
00:00:30Bonjour.
00:00:30Bonjour.
00:00:31Merci beaucoup d'être avec nous, Noémie Aoulia, journaliste et essayiste.
00:00:35Merci beaucoup d'être avec nous, vous êtes une habituée des micros de SUDRADIO.
00:00:40Avant, bien sûr, qu'on vous entende chacun pour vos coups de cœur et vos coups de gueule,
00:00:45je vais vous faire un petit sommaire quand même de ce qui nous attend tout au long de cette petite heure et demie.
00:00:49Déjà, évidemment, les échanges avec les auditeurs et même via l'application de SUDRADIO,
00:00:52les réseaux sociaux de SUDRADIO, notamment Twitter et toujours au standard 0 826 300 300.
00:00:58On va s'interroger sur la trêve politique en fin d'émission, à savoir combien de temps encore ça va durer.
00:01:03Je vous ferai écouter un petit extrait de la porte-parole du gouvernement qui est au micro de SUDRADIO ce matin.
00:01:08Bon, vous verrez, je ne suis pas sûr que ça dure plus que quelques...
00:01:11Que ça dure encore quelques heures ou alors ce sera vraiment le grand grand grand maximum, ce sera un record même.
00:01:16Et puis on va évoquer l'héritage de ces Jeux Olympiques.
00:01:19Qu'est-ce qu'on veut garder d'un point de vue sécuritaire, d'un point de vue économique,
00:01:22d'un point de vue des valeurs ? Le président donne notamment une interview dans l'équipe.
00:01:25Vous verrez, il y a quelques phrases sympathiques autour de la table.
00:01:29On va commencer les coups de cœur, les coups de gueule.
00:01:31Christophe Selzer, tiens, votre coup de cœur ou votre coup de gueule aujourd'hui, c'est sur Anne Hidalgo.
00:01:37On lui doit ses JO et c'est la première fois qu'il y a un coup de cœur.
00:01:40Décidément, je vous écoute exactement parmi les innombrables images qui me restent en tête de ces 15 jours.
00:01:49Il y a cette image d'Anne Hidalgo hier qui saisit le drapeau olympique, le figure voltée et le pass à la maire de Los Angeles.
00:02:00Et je revoyais il y a quelques jours un documentaire, je crois de France Télévisions,
00:02:05mais qui rappelle très bien l'importance d'Anne Hidalgo dans ses JO en fait,
00:02:09puisqu'elle était auprès de la Noé sur la candidature perdue par la France en 2012.
00:02:15François Hollande avait beaucoup poussé, il faut se rappeler, entre 2012 et 2014.
00:02:20C'est Anne Hidalgo qui a pris la décision de repartir.
00:02:23Je pense qu'elle ne doit pas être, je ne suis pas dans le secret des yeux, mais pour rien,
00:02:27dans les grands choix qui ont été faits, de prendre la Seine, de prendre ces grands endroits iconiques de Paris.
00:02:35Donc je pense vraiment qu'on lui doit largement ses JO et on l'a beaucoup trop bâché, beaucoup trop facilement.
00:02:44Noémie, Aoulia, qu'est-ce que vous pensez de ça ? Est-ce qu'on lui doit vraiment ses JO ?
00:02:47Parce qu'il me semble quand même qu'au tout début, elle n'était pas la première emballée.
00:02:51En fait, ses JO ont été une réussite.
00:02:56Et donc, il y a beaucoup de personnes qui vont vouloir capitaliser sur cette réussite.
00:03:00Il y a Anne Hidalgo, bien sûr, la maire de Paris de façon évidente, mais ce n'est pas la seule.
00:03:05Il y a Gérald Darmanin aussi, vous avez Emmanuel Macron qui explique que c'est grâce à lui
00:03:08que la cérémonie d'ouverture s'est déroulée sur la Seine,
00:03:11même si tous les experts sécuritaires considéraient que la Seine ne pouvait pas être sécurisée et donc il y avait un danger.
00:03:16Donc chacun va essayer, si vous voulez, de récupérer la couverture pour dire que c'est grâce à lui que ça s'est bien passé.
00:03:22Ce qui compte, c'est que, objectivement, ça a été une réussite
00:03:25et que, évidemment, c'est une association de différentes forces qui se sont coalisées et qui ont permis cette réussite.
00:03:32Ce n'est pas uniquement Anne Hidalgo, il y a de nombreuses personnes qui ont travaillé.
00:03:36C'est la réussite d'un collectif.
00:03:38La chose sur laquelle vous avez raison, c'est que, dès le départ, Anne Hidalgo était assez favorable et enthousiaste à cette idée,
00:03:44alors même que d'autres craignaient.
00:03:47Mais il faut aussi rappeler François Hollande, il faut aussi rappeler le Game Changer de Macron
00:03:51qui venait d'être élu en 2017, qui a probablement été aussi décisif.
00:03:57Donc, de toute façon, c'est une réussite collective.
00:03:59Mais on a tellement bâché Anne Hidalgo que je voulais quelques mots lui en donner aujourd'hui.
00:04:03Vous avez raison Noémie Allioua, c'est quand même que, mine de rien, la grande vainqueur, c'est elle.
00:04:09Parce qu'elle se vante, ça y est, maintenant, partout, de dire que la droite a été ridicule.
00:04:12Même à Paris, elle règne en reine parce que, mine de rien, ça a été un grand succès.
00:04:15Et peut-être qu'il ne faut pas avoir aussi la mémoire très courte.
00:04:18Souvenez-vous que, quelques jours avant les Jeux Olympiques, on se rendait compte aussi qu'il y avait une forme d'impréparation.
00:04:24Souvenez-vous que, dans Paris, on a mis tout d'un coup des grillages un petit peu partout.
00:04:27Ce n'était pas prévu.
00:04:28Il y a eu des QR codes qui ont été imposés.
00:04:30Il y a des gens qui les ont demandés et qui ne les ont jamais eus.
00:04:32Il y a eu des restaurants qui ont dû fermer leurs portes du jour au lendemain alors même qu'ils n'avaient pas été prévenus.
00:04:37Et tout ça, si vous voulez, évidemment, ça a été vu à la dernière minute et ça aurait pu être anticipé.
00:04:41Donc, il y a eu des quoi qu'il ne faut pas non plus les oublier.
00:04:44Maintenant, évidemment, c'est quoi que paraissent extrêmement dérisoires au regard des plaisirs qu'on a eus ces dernières semaines.
00:04:50Jean-Philippe Duguan-Clément.
00:04:51Oui, on est dans une période post-GO et tout s'est bien passé.
00:04:54Ce qui n'était pas forcément garanti à l'avance.
00:04:57Il y a eu suffisamment effectivement de bashing en amont.
00:05:00Et quand on a ça, chacun, ce qui est normal, essaye un peu de tirer les marrons du feu,
00:05:04essaye de prendre sa part de lumière.
00:05:07Quand vous êtes maire de Paris, quand vous êtes ministre de l'Intérieur, président de la République, président de région.
00:05:12Oui, chacun a fait tout d'un coup quelque chose d'extraordinaire.
00:05:14La réalité pour moi des fêtes de Suisse, c'est que tout le monde a travaillé ensemble.
00:05:19C'est que ce qui fait que ça a marché, que ça a réussi, c'est comme une équipe.
00:05:22Vous ne gagnez pas une médaille d'or en basket, en hand, en volet.
00:05:27Si vous êtes tout seul à être bon dans une équipe, c'est parce qu'il y a un collectif qui joue.
00:05:32Après, la lumière, les médias, ce qui est toujours un petit peu injuste,
00:05:36ou pas d'ailleurs, peut mettre un peu plus la focale ou la lumière sur l'un ou sur l'autre.
00:05:40Mais quand quelque chose se passe bien, c'est qu'il y a une équipe qui joue ensemble.
00:05:43Ce qui pour moi est à retenir, et il doit vraiment y avoir un héritage des JO,
00:05:47c'est que politiquement dans ce pays, on est encore capable de produire des choses,
00:05:51de porter des projets, de bouger des montagnes d'une certaine manière.
00:05:55C'est vraiment politique que certains essayent à ce point même d'aller se tirer la couverture.
00:05:59C'est pas une erreur, c'est humain, c'est normal.
00:06:03Quand quelque chose se passe bien, tout le monde cherche à tirer la couverture,
00:06:07et quand quelque chose se passe mal, tout le monde cherche une victime expiatoire en tapant dessus.
00:06:11D'ailleurs, on voit que tous ceux qui ont fait du bashing à l'extrême gauche comme à l'extrême droite
00:06:14ont disparu des micros, se cachent et attendent que la séquence soit passée
00:06:18pour pouvoir ressortir la machine à dégueuler.
00:06:20C'est un vrai métier.
00:06:22Cher Jean-Philippe Dugoin-Clément, vous faites la transition parfaite.
00:06:25C'est un coup de gueule, chère Noémie, contre l'extrême gauche,
00:06:28que vous avez trouvée extrêmement rabat-joie sur les JO,
00:06:31et je crois qu'on en a encore eu quelques exemples ce week-end.
00:06:33On va les appeler les rabat-joie des JO.
00:06:35Il y a ceux qui rouspétaient avant les JO, globalement, d'ailleurs j'en faisais partie,
00:06:39parce qu'il y avait des craintes, notamment liées à la sécurité.
00:06:42J'ai parlé tout à l'heure de la cérémonie d'ouverture,
00:06:45mais il y avait beaucoup de craintes.
00:06:46Des experts sécuritaires expliquaient qu'il était impossible de sécuriser les abords de la Seine
00:06:50et qu'Emmanuel Macron prenait un risque immense en maintenant absolument ce plan-là,
00:06:55parce qu'il y avait aussi un plan B, justement, au cas où il y aurait des menaces concrètes.
00:07:00Donc, avant les JO, il était raisonnable de s'inquiéter et d'avoir des craintes.
00:07:05Mais lorsqu'on a vu que ça se passait bien,
00:07:07il y en a qui ont continué encore à faire du geo-bashing,
00:07:10et c'est ça qui est peut-être, je pense, mon coup de gueule.
00:07:13C'est surtout ces politiques, j'en citais quelques-uns,
00:07:16qui ont continué, si vous voulez, à ne pas supporter de voir la France qui allait bien.
00:07:19Et la France qui s'est bien sentie ces dernières semaines.
00:07:22Vous avez notamment la députée de la France insoumise, Arcelia Soudé,
00:07:26qui a jugé que la France était islamophobe parce que, dans la charte olympique,
00:07:29il y avait cette idée que la laïcité doit être respectée
00:07:35et donc que les femmes ne doivent pas porter le voile.
00:07:39Vous avez Nathalie Arthaud, qui est porte-parole de la lutte ouvrière,
00:07:42qui, elle, s'est aussi énervée sur Twitter du chauvinisme français.
00:07:47Elle s'est énervée, je cite, du cocorico et de la marseillaise.
00:07:50Donc ça, c'est insupportable pour certaines personnes.
00:07:52Vous avez aussi Aurélien Saint-Aul, également député de la France insoumise,
00:07:56qui, lui, a regretté aussi, dans des tweets,
00:07:58que la France et les Français se montrent patriotes.
00:08:01Et on pourrait quand même multiplier les exemples de certains politiques,
00:08:05notamment à l'ultra-gauche, gauche radicale, extrême-gauche,
00:08:08qui n'ont pas supporté ce moment de flottement,
00:08:11cette parenthèse enchantée dans laquelle nous avons été ces dernières semaines.
00:08:14Parce qu'ils voudraient que la France et les Français s'auto-flagellent,
00:08:17du matin au soir.
00:08:18Parce qu'ils voudraient que cet élan de patriotisme n'existe pas.
00:08:21Ils se sont trompés, on est contents.
00:08:23Et ils devraient arrêter d'être rabat-joie.
00:08:25Ils se trompent, je pense.
00:08:27Vous êtes d'accord, autour de la table, sur cette extrême-gauche,
00:08:29qui, pendant cette période un peu enchantée,
00:08:31a décidé de mettre des bâtons dans les roues de ceux qui vivaient ce moment pleinement ?
00:08:36Là, vous venez de nous donner une belle brochette, quand même.
00:08:39Quand on prend la série.
00:08:43L'extrême-gauche est, d'une manière générale, une partie de la gauche.
00:08:46Parce que, y compris la gauche non-extrême,
00:08:48aujourd'hui ne vit pas sans l'extrême-gauche.
00:08:50C'est toute l'ambiguïté du nouveau Front Populaire.
00:08:53C'est que les sociodémocrates sont aujourd'hui totalement phagocytés par l'extrême-gauche.
00:08:57Ils sont incapables de s'émanciper de l'extrême-gauche.
00:09:00Mais on a aujourd'hui, malheureusement, toute une partie du pays
00:09:03qui rêvait que les Jeux Olympiques soient un flop.
00:09:06Que les Jeux Olympiques soient un fiasco.
00:09:08Pour des raisons différentes.
00:09:09Certains sur des logiques de risque sécuritaire.
00:09:12D'autres sur des logiques de bordélisation du pays.
00:09:15Et attendaient la fin des JO pour pouvoir faire leur beurre
00:09:20sur l'échec de ce qui était quelque chose attendu et préparé depuis des années.
00:09:24Dans une espèce de bashing permanent.
00:09:26Dans une espèce de contrition permanente.
00:09:29Ben non, les JO ont été une réussite.
00:09:31Les Français sont fiers de leur pays.
00:09:32Les Français sont fiers de leurs athlètes.
00:09:34Les Français sont fiers d'avoir montré au monde entier ce que ce pays peut faire.
00:09:37Et c'est le plus beau débras d'honneur qui peut être fait.
00:09:40À tous ceux qui ne rêvent que d'une chose.
00:09:41C'est de voir la France se casser la figure pour pouvoir accéder au pouvoir.
00:09:44Avant de vous donner la parole Christophe Selzer,
00:09:46je reviens en effet sur ce que vous disiez.
00:09:48C'est-à-dire qu'il y a quand même eu le groupe
00:09:50qui est dirigé par Mathilde Panot, toujours à l'Assemblée Nationale.
00:09:52On le rappelle, qui a voulu lancer une commission d'enquête populaire
00:09:55avant les JO afin de mesurer les implications sociales, économiques et écologiques de l'événement.
00:10:00Pour être sûr de le basher avant même que ça n'ait lieu.
00:10:03Christophe Selzer.
00:10:04Quelque part, il partage aussi, j'imagine, la préoccupation de Noémie.
00:10:11Puisqu'il y avait des raisons de s'inquiéter en amont.
00:10:16En aval, il y a aussi des raisons de s'inquiéter.
00:10:19C'est-à-dire que moi je suis très curieux de voir comment est-ce qu'on a utilisé les dispositifs
00:10:23d'intelligence artificielle pour les caméras augmentées, etc.
00:10:27Donc il y a de vrais sujets aussi.
00:10:29Vous, l'idée d'une potentielle commission, ça ne vous interpelle pas plus que ça ?
00:10:33Là, évidemment, c'est très politiquement joué par eux.
00:10:36Mais je veux dire, il y a un sujet en termes de bilan à tout point de vue à tenir.
00:10:40Et les extrêmes, évidemment, capitalisent toujours sur ce qui va mal.
00:10:44Donc eux-mêmes vont très mal aujourd'hui.
00:10:46Parce que globalement, ça s'est très bien passé.
00:10:48Après, ils jouent aussi leur rôle de garde-fous sur un certain nombre de sujets.
00:10:52Et l'extrême-gauche, malheureusement, très souvent pour des raisons électoralistes,
00:10:56mais dans le fond, de façon intellectuelle valable,
00:10:59pose des vrais sujets sur la laïcité, sur comment est-ce qu'on traite le voile en France,
00:11:03sur les dispositifs de surveillance généralisée,
00:11:06sur la pauvreté dans les centres-villes.
00:11:10Mais ça reste des vraies questions.
00:11:12Oui, alors on reviendra beaucoup plus largement sur la question de la trêve olympique.
00:11:15Mais on voit bien finalement que cette trêve olympique n'a jamais vraiment eu lieu.
00:11:18Parce qu'en fait, lorsque ces députés de la France insoumise et autres de la gauche radicale
00:11:24s'opposent aux Jeux olympiques, en fait, ils s'opposent à Emmanuel Macron.
00:11:27Et ils font encore de la politique, ce qui est un petit peu dommage.
00:11:30Parce que justement, c'est peut-être un moment qui aurait permis une forme de concorde.
00:11:34Et le fait de voir les Français heureux aurait dû permettre même aux politiques les plus récalcitrants
00:11:39de se joindre à cette grande fête populaire qui a eu lieu ces dernières semaines.
00:11:42Ça aurait été le moment, peut-être justement, de poser un drapeau blanc
00:11:45et de dire, nous voyons les Français heureux.
00:11:47Vous avez vu tous ces témoignages de Parisiens qui étaient tristes d'avoir quitté la capitale
00:11:51au moment des Jeux olympiques.
00:11:52C'est peut-être aussi pour ça que c'était si agréable.
00:11:54Un certain nombre de Parisiens se sont dit, la capitale va être envahie par des touristes
00:12:00et ça va être infernal, nous quittons notre ville.
00:12:03Et ils ont été tristes de rater ce moment des fusions populaires.
00:12:06Donc ça a été un grand moment et c'est vraiment dommage qu'il y ait des politiques
00:12:09qui fassent encore de la politique et qu'ils ne soient pas capables de se joindre
00:12:12à nos compatriotes pour ce moment de joie qui est si rare dans notre pays.
00:12:16Camarades auditeurs, le ton est donné, vous avez le programme.
00:12:19On se retrouve dans quelques instants sur Sud Radio 0 826 300 300.
00:12:23Je rappelle que c'est le numéro du standard que vous pouvez composer pour vous joindre
00:12:28à nous discuter, échanger ou même vous pousser un coup de gueule, un coup de cœur.
00:12:32C'est avec plaisir, je rappelle, la tabée des mousquetaires.
00:12:34Christophe Selzer, directeur du Think Tank Libéral Génération Libre.
00:12:37Noémie Allioua, journaliste et séiste.
00:12:39Et Jean-Philippe Duguin-Clément, maire UDI.
00:12:41A tout de suite sur Sud Radio.
00:12:42Sud Radio, les débats de l'été.
00:12:4510h-13h.
00:12:46Maxime Liédo.
00:12:47Vous êtes bien sur Sud Radio évidemment.
00:12:49On ne vous quitte pas durant tout l'été.
00:12:51Peu importe où vous nous écoutez, sur la plage, durant vos vacances, sur la route,
00:12:56avec vos enfants, avec vos amis, peu importe.
00:12:58Vous allez pouvoir continuer à vous énerver en nous entendant autour de la table.
00:13:01Avoir participé 0 826 300 300.
00:13:05Et c'est à vous que je vais donner la parole, Jean-Philippe Duguin-Clément,
00:13:07pour terminer ce tour de table des coups de cœur et des coups de gueule.
00:13:10Vous, c'est un coup de cœur, ça fait du bien.
00:13:11On est lundi, les gens ne sont pas encore extrêmement énervés.
00:13:14Plus de coups de cœur que de coups de gueule.
00:13:15Sur le Marathon pour tous qui a eu lieu ce week-end.
00:13:17Oui, et pas uniquement parce que j'ai eu la chance de pouvoir y participer.
00:13:21Et vous avez fini Rassolano.
00:13:23Je l'ai fini.
00:13:24Difficilement.
00:13:25J'ai les jambes un peu raides, mais je l'ai fini.
00:13:28Non, parce que c'est encore une initiative de ces Jeux Olympiques
00:13:31et c'était, je crois, un moment extrêmement fort de participation populaire, d'engouement populaire.
00:13:36Le Marathon pour tous, ça ne s'était jamais fait dans l'histoire des Jeux Olympiques.
00:13:39Ça a été le fait d'intercaler entre le Marathon Hommes et le Marathon Femmes
00:13:43qui avait lieu le samedi et le dimanche matin,
00:13:45sur le même parcours qui a été d'ailleurs un des parcours les plus difficiles de l'histoire des Marathons
00:13:50parce que beaucoup de montées en continu, là où en général les dénivelés sont plutôt répartis sur les 42 kilomètres.
00:13:57Ça a été le fait de participer à monsieur et madame tout le monde,
00:14:01de pouvoir participer aux Jeux Olympiques sur le même parcours et dans les mêmes conditions que les athlètes.
00:14:06Et donc ces 40 048 coureurs et coureuses, à parité,
00:14:11moitié hommes, moitié femmes qui ont pu faire cette course,
00:14:14la moitié 20 024 sur un 10 kilomètres, l'autre moitié sur le 42 kilomètres 200.
00:14:21Donc c'était un moyen d'ouvrir les portes des Jeux Olympiques à des compétiteurs
00:14:26et puis d'avoir des moments de partage exceptionnels,
00:14:29parce que c'était aussi des sportifs, ne participant pas aux Jeux Olympiques,
00:14:34mais comme Mauresmo, Pires ou d'autres, Gatien, qui ont participé à ce Marathon.
00:14:41Et ça a été un moment extrêmement fort.
00:14:43Moi, j'étais très surpris d'un point de vue émulation populaire.
00:14:47À deux heures, deux heures et demie du matin, dans les rues de Paris,
00:14:51dans les rues d'Issy-les-Moulineaux, Viroflet, Versailles, Meudon,
00:14:55toutes les communes traversées, il y avait des dizaines de milliers de personnes,
00:15:00des jeunes, des personnes plus âgées, des enfants,
00:15:03qui étaient tout le long des 42 kilomètres à encourager les gens.
00:15:08Et c'est un moment extrêmement fort, j'ai trouvé,
00:15:11où on a le sentiment que le pays se rassemble, que le pays se réunit, que le pays porte.
00:15:16Et je peux vous dire que quand vous courez et que vous commencez à tirer la langue dans les 30 kilomètres,
00:15:20c'est aussi quelque chose qui vous porte.
00:15:22Donc c'était un très très beau moment, une très belle initiative.
00:15:25Et j'espère que ce marathon pour tous pourra être repris, reproduit,
00:15:29de la même manière ou avec des variantes, mais sur les Olympiades suivantes.
00:15:33C'est-à-dire de faire participer les gens à ce qui est quelque chose
00:15:38qui au fond est réservé à une élite.
00:15:41Quand on est un sportif, on fait partie d'une élite, on est préparé à ça,
00:15:44et là c'est ouvrir les portes.
00:15:45Et vous parliez de la ferveur, on comprend aussi nos sportifs français,
00:15:48le fait aussi de jouer à domicile quand ils sortaient, un peu émus,
00:15:51de dire on a été porté par les encouragements, par les cris dans les stades,
00:15:54dans les différentes salles.
00:15:55Qu'est-ce que vous retenez aussi de ces images ?
00:15:59Moi je suis allé à deux ou trois épreuves,
00:16:02j'étais à la cérémonie d'ouverture,
00:16:04je me suis pas mal baladé dans les rues aussi,
00:16:06je me suis retrouvé à regarder les dernières minutes de match
00:16:09en bord de brasserie, en communiquant,
00:16:13avec tout simplement des gens en terrasse.
00:16:17Donc il y avait effectivement une ambiance très particulière
00:16:21que tout le monde a bien décrite.
00:16:23Et qui revient à faire du collectif,
00:16:25mais indépendamment du politique justement,
00:16:28et je crois qu'on en a besoin,
00:16:29et c'était un très beau moment.
00:16:31Noémie Allioua justement sur ces belles images.
00:16:33Oui, et puis même pour rebondir sur ce qui était dit sur le marathon,
00:16:36ce qui est intéressant c'est évidemment le fait
00:16:38que Monsieur Tout-le-Monde puisse parcourir un marathon
00:16:41dans les mêmes conditions que les athlètes,
00:16:43ça donne aussi une idée du niveau de professionnalisme des athlètes,
00:16:47parce que nous on les regarde souvent à la télévision,
00:16:49on les regarde dans les bars, etc.
00:16:51Et ça nous paraît extrêmement évident,
00:16:53on regarde ça, mais ça paraît extrêmement simple,
00:16:56et en fait quand on se confronte, ne serait-ce qu'un tout petit peu,
00:16:58à cette réalité-là, on se rend bien compte
00:17:01que c'est professionnel,
00:17:03et que ça demande un travail monumental en fait.
00:17:05Le travail qu'ont accompli les athlètes,
00:17:07et c'est pour ça aussi qu'on les soutient,
00:17:09et qu'ils ont eu besoin tout au cours de ces Jeux Olympiques
00:17:11du soutien, de la ferveur de la foule, du public.
00:17:14Ils le disent, ça leur donne la force,
00:17:16mais en se confrontant un petit peu à leurs difficultés,
00:17:19on se rend compte aussi de leur niveau.
00:17:22Et puis même, il y avait cette idée de conditions réelles,
00:17:25qu'est-ce que c'est d'être encouragé, qu'est-ce que c'est d'être sur le terrain,
00:17:27d'avoir comme ça, j'imagine,
00:17:29Jean-Philippe Duhouin-Clément, cette ambiance,
00:17:31d'être au cœur d'une épreuve sportive,
00:17:33qui n'est pas donnée à tout le monde.
00:17:34C'est quelque chose d'absolument extraordinaire.
00:17:36Vous, comment vous l'avez vécu, racontez-nous.
00:17:37C'est quelque chose qui vous porte,
00:17:39quand vous êtes à l'intérieur de Paris,
00:17:41sur les 8, 10, 12 premiers kilomètres,
00:17:43il y a une foule en continu
00:17:45qui encourage, qui appuie, qui pousse,
00:17:48y compris quand vous sortez de Paris,
00:17:50il y a quand même des grandes distances,
00:17:53quand vous traversez Boulogne,
00:17:56quand vous passez sur Ville d'Avray, Versailles,
00:18:00où la foule est un peu plus distante,
00:18:02mais il n'y a pas d'endroit où il n'y ait personne.
00:18:05Et les gens vous encouragent,
00:18:07vous portent, vous poussent,
00:18:09et véritablement, vous comprenez là-dessus
00:18:11l'importance pour nos sportifs de jouer à domicile.
00:18:13On a beaucoup dit que dans les choses
00:18:15qui ont fait que la France a battu ses records de médailles,
00:18:17il y a le fait d'avoir un peu plus de sportifs engagés
00:18:19quand vous êtes le pays hôte,
00:18:21mais aussi le fait de jouer à domicile,
00:18:23c'est des choses qui portent,
00:18:25il y a vraiment une ferveur,
00:18:27il y a une envie des gens de vous accompagner,
00:18:29et moi ce qui m'a extrêmement surpris,
00:18:32c'est pas qu'il y ait du monde à Paris
00:18:34entre 21h et 23h, 23h30,
00:18:38qui était l'heure du début du démarrage
00:18:40du marathon et du 10 kilomètres,
00:18:43c'est le fait qu'encore à 1h, 2h du matin,
00:18:46quand vous êtes en dehors de Paris,
00:18:48à Issy-les-Moulineaux, à Meudon,
00:18:50vous avez du monde.
00:18:52Les gens étaient là, quels que soient les âges,
00:18:55quels que soient, vous aviez des sportifs,
00:18:57des pas sportifs qui étaient là,
00:18:59et qui encourageaient les gens,
00:19:01ils disaient vous êtes au bout de la côte,
00:19:03vous allez passer, ça descend tout droit jusqu'à Versailles,
00:19:06en plus vous aviez les prénoms sur les dos,
00:19:08alors je disais allez, vas-y Marcel, avance !
00:19:13Il y a un accompagnement où vous vous sentez porté,
00:19:17et je peux vous dire que c'est quelque chose qui aide,
00:19:19et le marathon, comme tout ce qui est sport d'endurance,
00:19:22c'est quelque chose où vous luttez contre vous-même,
00:19:25parce que vous êtes tout seul,
00:19:27et il y a des moments où vous vous dites,
00:19:28mais qu'est-ce que c'est que ça ?
00:19:29Pourquoi est-ce que je continue ?
00:19:30Qu'est-ce que je m'enquiquine ?
00:19:32Et ça fait partie de ce qui vous conduit à faire.
00:19:35Et sur ce que vous disiez, c'est vrai que c'est absolument fou,
00:19:38quand on mesure le niveau de performance sportive des gagnants,
00:19:41enfin c'est un peu plus de 2h, je crois,
00:19:432h06 ou 2h08 sur le gagnant homme,
00:19:45un peu plus sur le gagnant femme,
00:19:47sous la chaleur,
00:19:49parce que le marathon pour tous a été organisé de nuit
00:19:51pour qu'il fasse un peu moins chaud,
00:19:53les marathonniers couraient le matin,
00:19:55on était sur un week-end de canicule,
00:19:57il faisait encore 24-25 degrés à 10h du soir sur les départs,
00:20:02samedi matin et dimanche matin,
00:20:05il y a eu quand même des chaleurs extrêmement fortes pour les athlètes,
00:20:08enfin on mesure le niveau de préparation.
00:20:11Pour revenir à des choses encore plus pragmatiques,
00:20:13la ferveur du sport, la performance,
00:20:15l'idée qu'on se rend compte aussi du niveau de professionnalisme de nos athlètes,
00:20:18mais là on est aussi en train de faire la promotion du sport,
00:20:21et bon, on sait qu'il y a un problème de santé publique
00:20:25qui sont liés à tout un tas de maladies,
00:20:27qui sont liées à des maladies cardiovasculaires,
00:20:30à l'obésité, etc.,
00:20:32et le sport pourrait être une réponse à ça,
00:20:34donc il y a des publicités qui nous disent manger 5 fruits et légumes par jour,
00:20:37mais ça c'est aussi des publicités implicites
00:20:40pour l'idée de faire plus d'activités physiques,
00:20:43il y a des gens qui vont se dire, je vais aller courir un petit peu,
00:20:45alors qu'ils n'ont pas l'habitude de le faire,
00:20:47parce qu'ils ont vu les images du marathon pour tous,
00:20:50et donc tout ça, encore une fois,
00:20:52on parlait des retombées,
00:20:54mais il y a aussi des retombées en termes de niveau de santé publique.
00:20:58Oui, puis vous l'avez dit, c'était de vraies images sur le dépassement de soin,
00:21:02on a beaucoup parlé ici de l'échange notamment entre Teddy Riner
00:21:05et son adversaire japonais qui se sentait presque honteux de retourner au pays.
00:21:10Petit tour de table, puisque vous nous avez lancé sur un sujet extraordinaire,
00:21:13Jean-Philippe Dumas Clément,
00:21:15et cette ode au marathon pour tous.
00:21:17Quelle est l'image que vous retenez chacun autour de la table de ces JO,
00:21:20où vous avez vu des valeurs que vous pensiez oubliées,
00:21:23où ça vous a totalement émus,
00:21:25où vous vous êtes dit, mais en fait la France est invincible,
00:21:27chacun autour de la table,
00:21:29quelle a été cette image clé pour vous, Christophe Seltzer ?
00:21:32J'ai plus son nom de famille, mais Lisa,
00:21:35c'est une femme qui a remporté la médaille de bronze au tir à l'arc,
00:21:41et qui ne s'y attendait pas du tout,
00:21:43qui a eu une chance incroyable.
00:21:46Lisa Barbelin, athlète olympique.
00:21:48Voilà, Lisa Barbelin, puisqu'elle allait être éliminée,
00:21:53il ne restait plus qu'un tir pour son adversaire,
00:21:55qui n'avait que 7 à faire ou 6 je crois,
00:21:58donc bien loin du 10,
00:21:59et parce que le vent se venait de se lever,
00:22:01la flèche est arrivée sur 5,
00:22:03et ça lui a permis d'avoir encore une chance de tirer,
00:22:05et de se retrouver sur la petite finale.
00:22:07Et en même temps, dans ce qu'elle racontait derrière,
00:22:12tout le travail que ça représente,
00:22:15d'arriver là, toute la préparation,
00:22:18en même temps, une part de chance, une part d'effort,
00:22:21et une réussite, même si c'est du bronze,
00:22:24et je pense que c'est trois belles valeurs en même temps.
00:22:29Jean-Philippe Dugon-Clément,
00:22:30l'image que vous retenez de ces deux semaines ?
00:22:33Moi j'ai beaucoup aimé une image qu'on a beaucoup vu à la télé,
00:22:36c'est la finale du beach volley entre les Brésiliennes et les Canadiennes.
00:22:40Vous êtes en finale des JO,
00:22:42c'est une vite préparation,
00:22:44ça fait 10 ans, 15 ans que vous bossez pour un objectif,
00:22:48et vous avez les joueuses qui commencent à s'engueuler,
00:22:50parce qu'il y a un niveau d'engagement,
00:22:52un niveau de stress, un niveau de pression qui est extrêmement fort,
00:22:55et le DJ qui est là, mais imagine, de John Lennon,
00:22:58qui est repris par le public,
00:23:00et en fait elle se calme, elle se marre,
00:23:02et c'est la capacité sur quelque chose,
00:23:07ou d'une certaine manière vous jouez votre vie,
00:23:09quand vous êtes en finale des JO,
00:23:11c'est l'engagement d'une vie à ce moment-là,
00:23:14et c'est la capacité à redescendre,
00:23:16à prendre du recul,
00:23:17et à se dire, quoi qu'il se passe,
00:23:19ce n'est pas la fin du monde.
00:23:20Et honnêtement, si on était capable de le faire des fois en politique,
00:23:23ou dans la vie courante, ça ne fait pas de mal.
00:23:24On va y revenir.
00:23:25Noémie Allioual, l'image que vous retenez ?
00:23:27Alors l'image que je retiens,
00:23:28c'est une image qui a eu lieu au cours de la cérémonie d'ouverture,
00:23:31c'était quand Taya Nakamura,
00:23:33elle a chanté avec la Guerre républicaine.
00:23:36Je trouvais que c'était un moment extrêmement fort de réconciliation.
00:23:39On parle souvent d'une société fracturée, archipélisée,
00:23:43d'une France éclatée, fracturée,
00:23:45avec des îlots, la France communautarisée, etc.
00:23:49Et là on avait quelque chose vraiment de l'ordre de la mixité,
00:23:52mais de la belle mixité,
00:23:54d'une idée de deux Frances qui peuvent paraître irréconciliables,
00:23:57et qui à un moment donné chantent ensemble, se retrouvent.
00:24:00Et en plus, on les a vues, il y avait du plaisir de part et d'autre.
00:24:04C'est un moment que j'ai trouvé vraiment très fort,
00:24:06du point de vue du symbole.
00:24:08C'est ce fameux vivre ensemble dont on dit qu'il n'existe plus,
00:24:10et peut-être qu'on a raison d'une certaine façon.
00:24:12Mais en tout cas, à ce moment-là de la cérémonie d'ouverture,
00:24:15sur ces quelques minutes-là, ça a existé,
00:24:17et ça a fait du bien, je pense, à énormément de gens.
00:24:19Vous avez sans doute...
00:24:20J'abonde complètement.
00:24:21Oui, c'est vrai.
00:24:22C'était vraiment une jolie surprise,
00:24:23et objectivement, ça fait partie quand même des quelques scènes
00:24:25sur lesquelles les gens ou les plus râleurs
00:24:28n'ont pas réussi à se focaliser durant la cérémonie d'ouverture.
00:24:32En parlant de cérémonie, il y en a eu une hier,
00:24:34c'était la clôture.
00:24:35On va faire un petit tour de table
00:24:36pour savoir ce que tout le monde en a pensé,
00:24:38parce que je vous préviens,
00:24:39elle a été beaucoup plus soft que celle de l'ouverture,
00:24:41beaucoup moins polémique.
00:24:43Mais en tout cas, on attend aussi votre avis au 0826-300-300,
00:24:46et puis la suite du programme, la trêve politique.
00:24:48Jusqu'à quand ?
00:24:49C'est dans quelques instants sur cede Radio.
00:24:53Sud Radio.
00:24:54Les débats de l'été.
00:24:5510h-13h.
00:24:56Maxime Liédo.
00:24:58Petit détail technique,
00:24:59alors que je rappelais que nous sommes en compagnie
00:25:01d'une bande de mousquetaires extraordinaires
00:25:02pour les grands débats de l'été en direct,
00:25:04jusqu'à midi sur Sud Radio.
00:25:06Je rappelle le standard 0826-300-300
00:25:09pour venir dialoguer avec nous, échanger,
00:25:11passer vos coups de gueule, vos coups de cœur,
00:25:13vos désaccords ou vos accords.
00:25:14Ça peut arriver qu'il y ait des gens qui soient d'accord
00:25:16avec des mousquetaires autour de la table.
00:25:18Nous sommes avec Noémie Allioua, journaliste et essayiste.
00:25:21Merci d'être avec nous, chère Noémie.
00:25:22Un plaisir.
00:25:23Nous sommes avec Christophe Selzer.
00:25:24Bonjour, merci d'être avec nous.
00:25:25Directeur du think-tank libéral Génération Libre.
00:25:27Et puis nous sommes avec Jean-Philippe Dubois-Clément.
00:25:30Rebonjour, mon cher Jean-Philippe.
00:25:31Merci d'être avec nous.
00:25:32Maire UDI de Maincy et vice-président de la région Île-de-France.
00:25:36Il y a eu une cérémonie de clôture hier soir
00:25:39et elle était beaucoup moins polémique que la dernière.
00:25:43Il n'y a pas eu d'éloge de la drag queen
00:25:45que certains pouvaient juger démesurée.
00:25:47Il n'y a pas eu de décapitation.
00:25:49Il n'y a pas eu de contre-temps historique absolument honteux.
00:25:53Qu'est-ce que vous en avez pensé autour de la table, vous,
00:25:55de cette cérémonie de clôture qui venait sublimer,
00:25:57ou pas peut-être, ces deux semaines de sport,
00:25:59Jean-Philippe Dubois-Clément, pour commencer ?
00:26:01C'est une belle cérémonie.
00:26:02Après, beaucoup plus classique que la cérémonie d'ouverture.
00:26:05Et c'est vrai que quand vous avez pendant des semaines,
00:26:08pendant 15 jours, tout qui est hors norme,
00:26:11vous revenez sur quelque chose d'un peu plus classique.
00:26:14Déjà, c'est dans un lieu fermé, c'est dans un stade.
00:26:16Ce qui est généralement le cas des cérémonies ouverture et fermeture.
00:26:19Là où la cérémonie d'ouverture, en dehors des polémiques,
00:26:22le pari exceptionnel, c'était d'utiliser cette ville-monte qu'est Paris,
00:26:26d'utiliser la Seine, d'utiliser des points différents en termes de décors.
00:26:31Il n'y a pas eu de polémique.
00:26:33Donc peut-être qu'après les polémiques...
00:26:35Est-ce qu'une cérémonie sans polémique en France,
00:26:37c'est une polémique réunie ?
00:26:38C'est compliqué.
00:26:39Il n'y a pas eu de polémique comme à la cérémonie d'ouverture.
00:26:42Et d'une certaine manière, on revient vers quelque chose d'un peu plus courant.
00:26:48On revient vers la vie habituelle des gens.
00:26:51Et puis, ça montre peut-être que les gens vont pouvoir revenir à l'habitude de râler.
00:26:57Si, c'est peut-être la fin de la bulle des JO.
00:27:00Mais en tout cas, c'était une belle cérémonie,
00:27:02mais plus classique que ce qu'on a pu avoir avant.
00:27:05Christophe Salzer ?
00:27:06Oui, ça a fait redescendre tranquillement et peut-être un peu brutalement
00:27:10parce qu'effectivement, c'était pas complètement à la hauteur
00:27:13de l'ensemble des effets waouh depuis la cérémonie d'ouverture.
00:27:17Mais comme quoi, peut-être que c'est très bien les drag queens en fait.
00:27:21Moi, j'ai adoré cette séquence de la cérémonie d'ouverture.
00:27:24Vous voyez, c'est plus triste sans diversité.
00:27:28Noémie Allioua ?
00:27:29Oui, c'est d'ailleurs beaucoup rêvé de voir Philippe Catherine débarquer
00:27:33habillée en bleu dans le plus simple appareil.
00:27:35Ça ne s'est pas fait.
00:27:36Certains étaient déçus.
00:27:39Forcément que cette cérémonie, elle allait faire pâle figure à côté
00:27:43de celle de la cérémonie d'ouverture parce que, vous l'avez très bien dit,
00:27:48cette cérémonie de clôture a été faite dans un stade
00:27:51et donc dans un périmètre relativement restreint.
00:27:54Et forcément que c'était moins flamboyant de le faire au Stade de France.
00:27:59Mais il y a eu des moments de grâce.
00:28:01J'en retiens un, c'est la Marseillaise qui a été orchestrée
00:28:04par un orchestre symphonique.
00:28:07C'était une beauté absolue.
00:28:08Je ne connaissais pas cette chef d'orchestre.
00:28:10Elle s'appelle Zaya Ziwani et elle a orchestré ça d'une main de maître.
00:28:16Il y a eu d'autres moments de grâce, mais c'est vrai que ce moment-là,
00:28:19c'était d'une grande beauté.
00:28:21Avec un orchestre qu'elle a monté elle-même en Seine-Saint-Denis.
00:28:25En plus, très belle histoire.
00:28:27Finalement, ça a été assez consensuel et il y a quand même eu de belles images.
00:28:32On a eu le droit à Tom Cruise,
00:28:33on a eu le droit à de la programmation artistique sensationnelle.
00:28:36On a eu Angèle, on a eu Iseult.
00:28:38Si on veut chercher la petite polémique et la petite bête,
00:28:39puisqu'on adore faire ça autour de cette table,
00:28:41il y a eu quand même toute la polémique autour de Tom Cruise.
00:28:43On le rappelle, Tom Cruise qui est une grande figure de la scientologie,
00:28:47qui est réputée comme étant une secte qui détruit la vie de centaines,
00:28:52voire de milliers, de millions de personnes.
00:28:55Est-ce que c'était la bonne personne pour participer à cette cérémonie ?
00:29:02Il y a eu quelques débats là-dessus.
00:29:04J'ai écouté hier quelques experts de cette secte qui nous expliquaient
00:29:10qu'elle fait des ravages.
00:29:12Et donc, choisir l'un de ces représentants affichés,
00:29:15l'une de ces têtes d'affiches,
00:29:17c'est donner et faire la promotion de cette secte qui est dangereuse
00:29:21et qui, encore une fois, détruit la vie de beaucoup de personnes.
00:29:25C'est vrai, mais Tom Cruise, c'est en même temps Mission Impossible.
00:29:30C'est, d'une certaine manière, se jeter du toit du stade.
00:29:35Ça correspond aussi au type de rôle joué.
00:29:37Et je rappelle qu'aux Etats-Unis, et les prochains Jeux Olympiques
00:29:40se tiennent aux Etats-Unis,
00:29:42la scientologie n'est pas considérée comme une secte.
00:29:44Contrairement à ce qui est le cas en France,
00:29:46c'est une église comme il y en a d'autres.
00:29:48Donc, le regard américain est un peu différent sur Tom Cruise,
00:29:52sur la scientologie, sur ce sujet-là.
00:29:54Et je ne sais pas dans quelle mesure.
00:29:55En fait, on peut le regarder uniquement avec nos yeux de Français
00:29:58par rapport à un événement qui est mondial
00:30:00et où il y a cette forme de passation de relais.
00:30:02Moi, j'ai préféré les Red Hot Chili Peppers,
00:30:04mais chacun ses goûts.
00:30:06Quand j'ai vu la cérémonie d'hier soir,
00:30:08j'ai eu envie de me dire, ou je me suis posé la question,
00:30:10est-ce qu'on n'avait pas été en réalité totalement absurde
00:30:13même d'en faire autant des quais sur la cérémonie d'ouverture
00:30:16de Splendor, certaines choses.
00:30:18Parce que les images qui ont pu choquer certaines personnes
00:30:20ont peut-être été totalement adorées par d'autres.
00:30:23Certaines choses qui ont fait polémique
00:30:25étaient peut-être une manière de provoquer ce qui est le rôle premier.
00:30:27Et quand j'ai vu ça hier soir,
00:30:29je me suis dit, mais on a été tellement grotesques
00:30:31pendant une semaine.
00:30:33La première des JO a s'arraché sur cette cérémonie d'ouverture.
00:30:35Avoir des polémiques peut-être là où plein de gens n'en avaient pas.
00:30:37Ça a été regardé par la moitié de la France.
00:30:39C'est, je crois, la plus belle.
00:30:41Enfin, c'est pas je crois, je suis sûr, c'est 28 millions de personnes.
00:30:43C'est la plus belle audience dans l'histoire de la télévision.
00:30:46Et finalement, hier, bon, c'est normal qu'après
00:30:48on ait pu trouver ça, on va dire, un peu moins
00:30:50spectaculaire, un peu plus tranquille.
00:30:52Mais est-ce que c'est tout simplement pas le but
00:30:54des cérémonies d'ouverture, de clôture
00:30:57et juste un pays, quand même, avec des travers
00:30:59pour râler, que hier on l'a trouvée trop chiante,
00:31:01que la cérémonie d'ouverture on l'a trouvée trop polémique ?
00:31:03Qu'est-ce que vous en pensez autour de la table ?
00:31:05Est-ce que ça n'a pas été une erreur, quand même,
00:31:07un peu franco-française que de trouver
00:31:09cette cérémonie d'ouverture scandaleuse, etc. ?
00:31:11Noémie Elioir.
00:31:13Non, mais c'est le propre de la France de se déchirer pour des détails.
00:31:15Parce que tout est symbole en France.
00:31:17Et c'est vrai que quand vous allez un petit peu à l'étranger,
00:31:19quand vous allez même, peu importe le pays
00:31:21dans lequel vous allez, moi j'ai vécu dans plusieurs autres pays,
00:31:23et c'est vrai que c'est des choses qui me manquaient,
00:31:25justement, cette idée qu'à partir d'un détail...
00:31:27Mais vous n'avez pas trouvé ça grotesque, finalement ?
00:31:29Non, parce que intellectuellement,
00:31:31c'est enrichissant. Ce sont des points de vue
00:31:33qui s'affrontent, Philippe Catherine, pas Philippe Catherine,
00:31:35Marie-Antoinette Bécapité,
00:31:37pas Marie-Antoinette Bécapité...
00:31:39Oui, mais tout est symbole, et donc tout est prétexte
00:31:41pour mettre des vrais sujets
00:31:43sur la table, et pour les confronter, et pour sortir
00:31:45des arguments. C'est la grandeur de la France,
00:31:47cette idée du débat.
00:31:49Et ça vous a vraiment manqué à l'étranger ?
00:31:51Oui, ça me manquait beaucoup. Justement, c'est cette idée...
00:31:53Vous êtes revenue en France, et vous vous dites
00:31:55enfin des polémiques.
00:31:57Des polémiques sur des choses qui peuvent paraître extrêmement dérisoires
00:31:59et superficielles et périphériques,
00:32:01mais qui ne le sont pas, parce qu'à partir
00:32:03encore une fois de ces détails qui sont
00:32:05et qui peuvent paraître minuscules, on réussit souvent
00:32:07à élever le débat
00:32:09et à trouver des sujets de fond qui méritent
00:32:11d'être débattus et qui sont intéressants.
00:32:13Pour vous, la cérémonie d'ouverture a rempli ce rôle de polémique
00:32:15en apparence un peu puérile, alors qu'il y avait
00:32:17de vrais débats de fond. Mais bien sûr que oui, vous avez vu
00:32:19tous les débats autour de... Est-ce qu'il fallait
00:32:21mettre en avant la terreur ou non ? Est-ce que la France
00:32:23a commencé à partir de la terreur ?
00:32:25Est-ce qu'on n'aurait pas pu parler de la France d'avant ?
00:32:27Quel rôle la Révolution dans la...
00:32:29Quel rôle a eu la Révolution
00:32:31dans l'histoire de France, etc.
00:32:33Il y a eu des débats passionnants qui ont été
00:32:35mis sur la table. Les historiens entre eux,
00:32:37Patrick Boucheron, qui a notamment inspiré
00:32:39justement idéologiquement cette cérémonie d'ouverture.
00:32:41Qui a totalement travaillé même pour la cérémonie, bien sûr.
00:32:43Les autres historiens qui lui répondaient que non, ce n'était pas ça la France.
00:32:45Qu'est-ce que la France ? Je trouve que ce sont
00:32:47des sujets qui sont passionnants.
00:32:49Autour de la table, qu'est-ce qu'on en pense ?
00:32:51Complètement d'accord. Derrière la
00:32:53scène de la... Pas scène,
00:32:55mais reprise de la scène quand même,
00:32:57il y a une question de la laïcité.
00:32:59Et c'est une vraie question,
00:33:01notamment en France, qui quelque part...
00:33:03Même de caricatures, de droits à la religion, à l'insolence...
00:33:05Donc en fait, ça fait remonter à la surface
00:33:07tous les sujets. Et dans le fond, intellectuellement,
00:33:09c'est un sujet tout à fait valable.
00:33:11Ou la question de l'acceptation sociale,
00:33:13de l'homosexualité, de la transidentité, etc.
00:33:15Pareil, c'est des vrais sujets de fond,
00:33:17et qui restent encore des vrais sujets.
00:33:19Donc voilà, oui, on a ce
00:33:21travers-là, et on a surtout beaucoup
00:33:23de commentateurs qui montent en épingle
00:33:25des polémiques, mais c'est vrai que c'est aussi
00:33:27quelque chose de très français,
00:33:29et qui... Oui, qui grandit
00:33:31notre pays. On est capables de faire de la politique
00:33:33tous à notre niveau, à tout
00:33:35commenter. Jean-Philippe Dugoin-Clément.
00:33:37En fait, on dit que dans un pays, les Français adorent ça.
00:33:39Les Français adorent débattre, adorent
00:33:41polémiquer. C'est pour ça qu'on est en direct,
00:33:43encadés sur, des fois,
00:33:45des choses qui peuvent paraître secondaires, et puis qui,
00:33:47on sait pas pourquoi, tel sujet va devenir
00:33:49totalement prégnant, alors que
00:33:51c'est pas l'essentiel
00:33:53des choses. Mais
00:33:55c'est très caractéristique de ce pays,
00:33:57et au fond, je trouve que c'est surtout caractéristique
00:33:59d'une liberté de penser. C'est une liberté
00:34:01de parole, une liberté de s'exprimer.
00:34:03On a la chance d'être
00:34:05très certainement l'un des
00:34:07pays, si ce n'est le pays, où il y a le plus
00:34:09de liberté de penser,
00:34:11de liberté philosophique, de liberté
00:34:13d'expression, de liberté politique.
00:34:15Et c'est aussi l'exercice de cette
00:34:17liberté. On peut être
00:34:19pro
00:34:21Ayanna Kamoura
00:34:23ou anti Ayanna Kamoura dans ce pays.
00:34:25On peut être pro Philippe Catherine
00:34:27et drag queen ou anti
00:34:29dans ce pays. Et
00:34:31l'un comme l'autre peuvent s'expliquer,
00:34:33peuvent se défendre, et on est encore dans
00:34:35un pays où les gens ont le droit de le dire, ont le
00:34:37droit de parler, ont le droit de s'engueuler,
00:34:39ont le droit d'avoir des points de vue différents.
00:34:41Et pour autant, malgré leurs points de vue différents,
00:34:43des gens qui sont capables de se rassembler
00:34:45et de porter des choses ensemble. Et c'est ce qui fait
00:34:47le pays, c'est ce qui fait la France.
00:34:49Oui, je vous rejoins complètement. Vous avez dit le mot principal, c'est le mot
00:34:51liberté. On a la chance d'être dans un pays
00:34:53où nous sommes libres.
00:34:55Le blasphème est autorisé,
00:34:57etc. Il faut imaginer le monde dans lequel
00:34:59on vit. Dans la plupart des pays du monde,
00:35:01si vous blasphémez,
00:35:03vous allez en prison, voire vous perdez la vie.
00:35:05Donc c'est cette chance aussi
00:35:07de la liberté française qui nous permet de débattre
00:35:09sur tout, de pouvoir s'opposer,
00:35:11quitte à ce qu'il y ait des violences
00:35:13verbales, il ne faut pas le nier, mais
00:35:15on a le choix et on peut le faire.
00:35:17Et dans beaucoup de pays du monde, vous ne pouvez pas
00:35:19vous exprimer librement. Donc nous avons cette
00:35:21chance et on fait bien de s'en servir.
00:35:23Le mot a été lâché, c'est celui de
00:35:25liberté. Ce sera certainement celui qui
00:35:27va être au cœur de notre prochaine discussion.
00:35:29Ça y est, on vient de sortir de deux semaines
00:35:31de JO, d'euphorie, de joie,
00:35:33de compétition, de sport,
00:35:35avec des images qu'on ne croyait pas
00:35:37forcément apercevoir à nouveau un jour ensemble.
00:35:39Des gens heureux de porter
00:35:41un drapeau français, des gens qui chantaient la Marseillaise.
00:35:43Pas une grande habitude en France.
00:35:45C'est bien pour ça, ça a été étonnant. Donc la question est très simple
00:35:47et on vous attend au 0826 300
00:35:49300 également sur l'application Sud Radio
00:35:51et via nos réseaux sociaux. Quel héritage
00:35:53on va réussir à tirer
00:35:55de ces JO, d'un point de vue sécuritaire,
00:35:57d'un point de vue des valeurs, d'un point de vue patriotique
00:35:59et peut-être même d'un point de vue politique.
00:36:01Je vous attends à tout de suite sur Sud Radio.
00:36:03Les débats de l'été
00:36:0510h-13h, Maxime Liédo.
00:36:07Et le numéro qui est indispensable
00:36:09pour venir dialoguer avec nous
00:36:11et évidemment je vous encourage à venir le faire
00:36:13c'est au 0826 300
00:36:15300, vous avez également l'application Sud Radio
00:36:17ou même tout simplement les réseaux sociaux
00:36:19vous savez qui est autour de la table ce matin.
00:36:21Jean-Philippe Duboin-Clément, maire UDU de Maine-Sy,
00:36:23vice-président de la région Île-de-France, Christophe Selzer,
00:36:25directeur du think-tank libéral
00:36:27Génération Libre et Noémie Allioua,
00:36:29journaliste et séisme. Donc dès que vous avez
00:36:31quelque chose qui vient vous agresser un peu l'oreille
00:36:33une parole poil à gratter ou au contraire
00:36:35quelque chose, une parole salutaire que vous attendiez
00:36:37depuis tellement longtemps, ça ne m'étonnerait pas que
00:36:39vous la trouviez sur Sud Radio, on se parle le vrai
00:36:41et on va vraiment entrer dans les débats
00:36:43très politiques bien sûr
00:36:45mais aussi très polémiques, se pose
00:36:47quand même la question, Emmanuel Macron parle dans l'équipe
00:36:49ce matin, il dit qu'il va mettre plus d'argent
00:36:51sur le sport, il dit que le contexte
00:36:53politique n'a finalement pas tellement
00:36:55eu de conséquence sur l'ambiance
00:36:57dans lequel le pays a réussi à se plonger
00:36:59mais il y a la question de l'héritage
00:37:01en sport, en économie,
00:37:03d'un point de vue sécuritaire notamment
00:37:05moi c'est ce qui me frappe, le nombre de personnes
00:37:07qui étaient satisfaites de se balader
00:37:09en voyant des policiers à tous les coins de rue
00:37:11des barrières, je n'irai pas jusque
00:37:13au fait que le QR code était
00:37:15devenu quelque chose qu'on appréciait
00:37:17mais des gens ont dit finalement
00:37:19on s'y habitue, est-ce que ça, ça doit faire partie des choses
00:37:21qu'on doit garder pour nous Christophe Selzer ?
00:37:23Les QR code ne m'ont pas tellement choqué
00:37:25en fait, alors je dis ça
00:37:27c'est un peu contre-intuitif avec
00:37:29tout ce qu'on défend au moment
00:37:31des libertés, enfin pardon
00:37:33du déconfinement et du Covid
00:37:35on avait avec Génération du Montagne Observatoire
00:37:37des libertés pour s'assurer qu'on retrouverait
00:37:39tout, on a à peu près tout retrouvé d'ailleurs
00:37:41là quelque part c'est pas
00:37:43tant le système du QR code en tant
00:37:45que tel qui m'a dérangé, ni même
00:37:47l'utilisation de l'intelligence artificielle
00:37:49mais c'est
00:37:51comment dire, c'est le fait que
00:37:53mais en raison de choses qu'on a passées il y a longtemps
00:37:55après le Bataclan, après
00:37:57les grands attentats terroristes qu'on a rentrés
00:37:59dans le droit commun, c'est des enquêtes administratives
00:38:01sans passage devant le juge
00:38:03qui ont fait que, moi je suis quelques
00:38:05avocats pénalistes
00:38:07sur X, enseignement Twitter
00:38:09qui expliquent qu'il y a des gens qui n'ont pas pu accéder
00:38:11à certaines cérémonies
00:38:13parce qu'ils avaient fait trois tweets
00:38:15contre les méga bassines, donc ça
00:38:17ça m'inquiète vraiment, ce qui m'inquiète aussi
00:38:19c'est l'utilisation effectivement de l'intelligence artificielle
00:38:21donc on l'a fait
00:38:23avec des caméras augmentées
00:38:25donc c'était pas des identifications de personnes
00:38:27à la volée, encore heureux
00:38:29d'ailleurs c'est des gardes fous qui avaient été mis
00:38:31pour cette loi spéciale votée
00:38:33il y a un peu plus d'un an, et qui continuera
00:38:35d'ailleurs à être expérimentée jusqu'à
00:38:37mars 2025 je crois
00:38:39mais on met effectivement un premier pas
00:38:41dans la porte
00:38:43en commençant à utiliser de l'intelligence artificielle
00:38:45pour la sécurité publique
00:38:47après tout ce qui est barrière, en amont
00:38:49ça c'est des choses qu'on va regarder absolument
00:38:51qu'on va essayer de mesurer
00:38:53dont on rendra compte
00:38:55l'an prochain
00:38:57donc là, un vrai point de vigilance
00:38:59mais les QR codes, les barrières 5 jours en amont
00:39:01de la cérémonie d'ouverture, pour une cérémonie
00:39:03enfin pour un événement aussi
00:39:05extraordinaire et au risque
00:39:07compte tenu de la demande de toute façon
00:39:09des populations occidentales de sécurité
00:39:11ça ne me paraissait pas
00:39:13complètement hors de mesure
00:39:15donc vigilance, alerte sur tout ce qu'on a pu voir en termes de sécurité
00:39:17exactement, les caméras augmentées
00:39:19l'utilisation de l'intelligence artificielle
00:39:21il reste dans un continuum
00:39:23notamment des femmes qui disaient
00:39:25moi ça faisait très longtemps que je n'étais pas sorti un peu tard
00:39:27le soir dans Paris où je me sentais beaucoup plus en sécurité
00:39:29que d'habitude, est-ce qu'on peut lui opposer tous les arguments
00:39:31que vous venez d'évoquer, la caméra augmentée
00:39:33l'utilisation de l'intelligence artificielle
00:39:35parce qu'il y a aussi malheureusement
00:39:37des choses très concrètes
00:39:39tout simplement, c'est parce qu'on a énormément de policiers
00:39:41dans les rues de Paris, donc après c'est un choix politique
00:39:43quelque part
00:39:45police, défense, justice, c'est les fonctions régaliennes
00:39:47de l'état, simultanément
00:39:49c'est ce qui pèse le moins dans les dépenses publiques en France
00:39:51parce qu'on est un état pro-finance considérable
00:39:53c'est des choix politiques
00:39:55est-ce qu'on veut mettre plus d'argent pour mettre plus de policiers
00:39:57pourquoi pas, mais je préfère limite encore ça
00:39:59est-ce qu'on généralise des dispositifs
00:40:01par reconnaissance faciale où tout le monde devient suspect
00:40:03avec derrière
00:40:05des outils, des fichiers
00:40:07qui peuvent être piratés, qui sont centralisés
00:40:09qui peuvent être utilisés à d'autres fins
00:40:11par d'autres gouvernements à l'avenir
00:40:13là ça m'inquiète, je préfère encore qu'on mette plus de policiers
00:40:15c'est-à-dire assurer davantage
00:40:17effectivement les fonctions régaliennes
00:40:19quitte peut-être à penser autrement
00:40:21d'autres fonctions de l'état
00:40:23qui ne relèvent pas de l'état nécessairement
00:40:27Quel héritage pour la sécurité, j'aimerais que vous réagissiez
00:40:29autour de la table à cette petite phrase
00:40:31prononcée par Gérald Darmanin, c'était hier
00:40:33aux abords du stade de France
00:40:35Ce que je peux vous dire d'abord, c'est l'extrême mobilisation
00:40:37des préfets, je remercie monsieur le préfet de la région
00:40:39Île-de-France, monsieur le préfet de police, ensemble du préfet
00:40:41de département, de la police et de la gendarmerie
00:40:43qui ont pris beaucoup sur leurs vacances
00:40:45puisque nous avons refusé 100%
00:40:47des congés des policiers et des gendarmes
00:40:49pour pouvoir avoir cette masse
00:40:51de policiers et de gendarmes présents
00:40:53partout sur le territoire national
00:40:55pour les Jeux Olympiques, mais aussi en dehors des sites
00:40:57olympiques, puisque les Français on peut partir en vacances
00:40:59dans leur lieu touristique habituel
00:41:01sans avoir moins de sécurité
00:41:03Et Gérald Darmanin
00:41:05poursuit en disant, en réalité la France
00:41:07est un très grand pays de sécurité
00:41:09est-ce que vous, en tant que citoyen
00:41:11ça peut être des phrases qui vous interpellent
00:41:13ou justement, vous faites partie des gens
00:41:15qui sont dans une demande de sécurité permanente
00:41:17et c'est plutôt rassurant, Noemi Allioua
00:41:19Lui c'est monsieur sécurité du gouvernement
00:41:21donc on ne peut pas vraiment s'étonner qu'il voit
00:41:23la politique à travers ce prisme là
00:41:25ce qui est intéressant
00:41:27c'est de voir que
00:41:29ça marche en fait, il a expliqué
00:41:31qu'il y a eu un déploiement
00:41:33très important
00:41:35de sécurité dans notre pays
00:41:37notamment dans la capitale, 30 000 gendarmes et policiers
00:41:39qui ont été mobilisés pour sécuriser
00:41:41les Jeux Olympiques
00:41:43et on s'est rendu compte, il l'a dit Gérald Darmanin
00:41:45qu'il y a eu une chute très importante
00:41:47du taux de délinquance
00:41:49dans Paris et même en Ile-de-France plus largement
00:41:51donc qu'est-ce que ça veut dire tout simplement ?
00:41:53ça veut dire que quand on met les moyens en termes de sécurité
00:41:55la vie devient quand même beaucoup plus simple
00:41:57ça veut dire qu'on sait ce qui peut fonctionner
00:41:59ces Jeux Olympiques nous ont montré
00:42:01que lorsque les moyens étaient déployés
00:42:03de façon assez importante
00:42:05dans ces questions là
00:42:07ça fonctionnait
00:42:09donc ça veut dire que maintenant les Parisiens et les Français
00:42:11plus généralement vont demander exactement
00:42:13que les mêmes moyens soient mis à disposition
00:42:15pour leur sécurité
00:42:17on ne peut pas passer
00:42:19d'un moment où il y a une chute de la délinquance
00:42:21à un retour à la délinquance
00:42:23quand on sait que maintenant ce qu'il faut faire pour la faire baisser
00:42:25parce qu'effectivement
00:42:27pouvoir sortir le soir quand on est une femme ou même quand on est un homme
00:42:29sans se poser la question de savoir
00:42:31est-ce que j'ai le budget pour prendre
00:42:33un chauffeur pour me ramener ensuite
00:42:35est-ce que j'ai une bombe lacrymogène
00:42:37dans mon sac ?
00:42:39Toutes ces questions malheureusement qu'on doit se poser
00:42:41quand on habite un certain quartier
00:42:43et bien oui aujourd'hui les Français vont demander
00:42:45est-ce que cette sécurité qui a été mise en place
00:42:47et qui a fonctionné continue après
00:42:49les Jeux Olympiques. Et puis on a vu des images
00:42:51très surprenantes, on ne peut pas dire que les liens
00:42:53ou le rapport comme on dit police-population
00:42:55ces derniers mois voire ces dernières années
00:42:57a été formidablement vendu, il y a eu les gilets jaunes
00:42:59on a eu des manifestations de policiers
00:43:01et de pompiers sur lesquels les pompiers
00:43:03se faisaient gazer, on a eu des images vraiment
00:43:05terribles. Vous d'un point de vue sécuritaire
00:43:07ou même d'un point de vue on va dire policier
00:43:09qu'est-ce que vous en pensez Jean-Philippe Duboin Clément ? Quel héritage
00:43:11vous pensez qu'on va réussir à attraper, à conserver
00:43:13de tout ça ? Déjà ça a permis
00:43:15de remontrer qu'on est dans un pays
00:43:17où la très grande majorité des gens
00:43:19soutient leurs forces de l'ordre, la très
00:43:21grande majorité des Français soutient leurs
00:43:23policiers, leurs gendarmes, leurs policiers municipaux
00:43:25leurs pompiers soutiennent
00:43:27toutes celles et ceux qui les protègent. Première
00:43:29chose. Deuxième chose
00:43:31si on parle
00:43:33d'héritage des jeux sur le sujet
00:43:35on a montré qu'effectivement
00:43:37on est dans un pays où parfois
00:43:39il peut y avoir des sentiments d'insécurité
00:43:41on est dans un pays où on peut parfaitement
00:43:43créer un sentiment de sécurité totale
00:43:45ce qui a été fait dans Paris et autour
00:43:47de Paris pendant les Jeux Olympiques
00:43:49ça n'est pas aujourd'hui si on se
00:43:51dit les choses honnêtement quelque chose
00:43:53de reproductible. Pour pouvoir arriver
00:43:55à avoir une telle mobilisation de forces de l'ordre c'est les
00:43:57congés de l'ensemble des policiers
00:43:59gendarmes, etc. qui ont été bloqués
00:44:01pendant toutes les périodes
00:44:03des JO avec des congés qui ont dû
00:44:05être éclusés au mois de juin et qui vont l'être jusqu'à
00:44:07la fin de l'année. Ça a été
00:44:09énormément de forces
00:44:11de gendarmes et de policiers qui ont été
00:44:13rapatriés des régions en Ile-de-France
00:44:15ou autour des sites
00:44:17des JO avec des hébergements
00:44:19temporaires qui ont été mis en place. C'est-à-dire que c'est
00:44:21un effort particulier qui a été produit
00:44:23par le pays pour permettre
00:44:25ce niveau de sécurisation.
00:44:27Alors, moi je crois que ce qui est
00:44:29ce qu'on peut retirer de ça
00:44:31ce ne sera pas de dire que le niveau de sécurisation
00:44:33des JO pourra être tenu
00:44:35en temps normal tout le temps.
00:44:37Certes on rêverait.
00:44:39Oui mais après c'est quel coût ? Déjà on va se poser la question
00:44:41dans quelques mois du coût des JO parce que
00:44:43c'est la seule chose sur laquelle on aura peut-être des
00:44:45interrogations, c'est combien ça a coûté tout ça
00:44:47en bout de course. Mais c'est
00:44:49quelque chose qui, en l'état actuel
00:44:51hors choix politique majeur par rapport
00:44:53à ce qu'ils sont les boucliers sociaux
00:44:55de dépenses publiques, est-ce qu'on fait des vases
00:44:57communicants ? L'argent miraculeux
00:44:59ça n'existe pas, c'est pas forcément
00:45:01quelque chose de reproductible. Mais
00:45:03la réalité c'est que ça a montré que les français
00:45:05aiment leur police, veulent
00:45:07plus de sécurité et ça pose
00:45:09la question effectivement des doctrines
00:45:11de maintien de l'ordre, des déploiements de maintien de l'ordre
00:45:13et malgré tout de l'usage de la vidéo
00:45:15de l'usage de l'intelligence artificielle
00:45:17tout ne peut pas être fait n'importe comment
00:45:19je vous rejoins, mais on a aussi
00:45:21des possibilités d'améliorer les choses
00:45:23de gagner en sécurité de manière intelligente
00:45:25en respectant les droits fondamentaux des gens
00:45:27Christophe Selzer, directeur du think tank libéral
00:45:29Génération Libre, est-ce que vous, quand vous entendez Gérald Darmanin
00:45:31qui dit en fait nous sommes un très grand pays de sécurité
00:45:33est-ce que ça ne vient pas, on va dire, affronter
00:45:35cette grande image qui est
00:45:37que nous sommes un grand pays de liberté et de droit
00:45:39avant d'être un pays de sécurité ? C'est un discours qu'on a quand même
00:45:41beaucoup entendu peut-être qu'on a
00:45:43laissé instaurer dans la société
00:45:45Encore une fois, il est dans
00:45:47son rôle, mais
00:45:49il est là pour défendre la sécurité
00:45:51Mais ce qui moi, effectivement
00:45:53me perturbe, c'est que d'abord
00:45:55on a mis des moyens colossaux
00:45:57c'est hors normes, ça va difficilement
00:45:59être reproductible sauf à faire d'autres choses
00:46:01ça a été très bien dit par vous
00:46:05On était quasiment
00:46:07un policier pour je ne sais pas
00:46:09quelques 20-30 habitants, je sais que probablement
00:46:11le ratio a été fait, mais c'est incroyable
00:46:13Sauf à vouloir ça
00:46:15il faut accepter
00:46:17qu'il n'y a pas de risque zéro
00:46:19absolu et même
00:46:21en dépit de tout ce qu'on a mis comme moyens
00:46:23on n'était pas à l'abri
00:46:25d'un énorme attentat qui n'aurait pas été
00:46:27déjoué parce qu'on ne peut pas tout déjouer
00:46:29et qu'on a des attentats islamistes, y compris
00:46:31chez les talibans en Afghanistan
00:46:33qu'on en a en Russie, de toute façon on n'aura
00:46:35jamais ce risque zéro
00:46:37Là je pars sur des gros
00:46:39risques, après sur le
00:46:41quotidien du fonctionnement de la police
00:46:43ou de la justice, effectivement, il y a énormément
00:46:45de choses à améliorer, peut-être davantage
00:46:47de moyens ou de meilleures allocations de moyens
00:46:49peut-être qu'on n'a pas besoin de mettre
00:46:51la police sur les drogues et sur le cannabis
00:46:53peut-être qu'on peut d'ailleurs
00:46:55gagner du temps en faisant comme ça
00:46:57je pense qu'il faut aussi améliorer la justice
00:46:59mais il faut faire tout ça dans le cadre de l'état de droit
00:47:01il y a quand même une inquiétude
00:47:03alors vigilance sur ce qui vient d'être fait
00:47:05mais encore une fois on a eu des cas
00:47:07sur la tendance de ces prochaines années
00:47:09en ce moment même
00:47:11on a signé la résidence avant une
00:47:13manifestation, avant un événement
00:47:15on a interdit des accès sans passage devant le juge administratif
00:47:17on a interdit des accès sans passage
00:47:19et tout ça en effet parce qu'on a voté
00:47:21des lois en 2017 suite au Bataclan
00:47:23si je suis un peu schématique
00:47:25on a déjà restreint les libertés fondamentales
00:47:27les libertés publiques
00:47:29Il ne faudrait pas en gros qu'à chaque événement, même à chaque traumatisme
00:47:31on prenne l'habitude comme ça
00:47:33on prenne des réflexes
00:47:35Il va falloir voir le bilan
00:47:37j'espère que ça n'a pas été utilisé
00:47:39de façon un peu cachée pour faire de l'identification
00:47:41d'individus à la volée
00:47:43le fait de justifier des caméras
00:47:45augmentées partout
00:47:47pour verbaliser en direct le piéton qui a mal traversé
00:47:49c'est quelque chose que technologiquement
00:47:51on est déjà en capacité de faire en Chine
00:47:53qu'on pourrait faire en France
00:47:55alors pourquoi pas, mais c'est une vraie question à se poser
00:47:57et moi je ne suis pas favorable
00:47:59Fin des Jeux Olympiques
00:48:01de quelle société souhaitez-vous hériter ?
00:48:03Vous n'arrêtez pas de nous appeler au standard 0826 300 300
00:48:05on va les rejoindre juste après
00:48:07une courte pause
00:48:09Arnaud Devagne qui a été frappé par le patriotisme
00:48:11je pense qu'on est quelques-uns également à le penser
00:48:13autour de la table et André dans l'autre égaron
00:48:15qui a été prof de sport et même sportif
00:48:17de haut niveau et lui il espère, mais il espère
00:48:19à tout prix qu'on va mettre le fameux
00:48:21pognon de dingue sur le sport, on en a déjà parlé
00:48:23sur Sud Radio, à tout de suite !
00:48:25Sud Radio, les débats de l'été
00:48:2710h-13h, Maxime Liédo
00:48:29Et on est ensemble jusqu'à midi
00:48:31vous nous appelez 0800 26 300 300
00:48:33sur l'application Sud Radio
00:48:35et même sur les réseaux sociaux
00:48:37vous nous interpellez, on est avec Arnaud Devagne
00:48:39Bonjour !
00:48:41Bonjour Sud Radio !
00:48:43Merci beaucoup d'être avec nous
00:48:45heureux de vous accueillir au standard, vous vous avez été
00:48:47frappé par le patriotisme pendant
00:48:49ces JO, frappé !
00:48:51Oui parce que si vous voulez
00:48:53on se rend compte que les Français ont besoin
00:48:55de faire nation et donc
00:48:57ces jeux olympiques
00:48:59on sent bien que derrière le drapeau
00:49:01tricolore on sent tout le peuple
00:49:03français derrière ses athlètes
00:49:05par-delà les disciplines, les couleurs de peau
00:49:07donc faire nation c'est ça
00:49:09et c'est pas
00:49:11une société orwellienne avec des caméras
00:49:13partout, parce qu'il ne faut pas
00:49:15oublier que pendant que les JO se déroulaient
00:49:17à Paris, tous les éléments
00:49:19perturbateurs entre guillemets
00:49:21étaient exfiltrés en province
00:49:23donc on comprend que ce soit calme
00:49:25et tranquille
00:49:27avec un policier et un gendarme
00:49:29tous les 100 mètres vous voyez
00:49:31Donc vous en réalité vous espérez
00:49:33quoi de l'héritage, qu'est-ce que vous
00:49:35espérez qu'on retienne de ces deux semaines
00:49:37d'euphorie, de joie, vous nous dites quoi
00:49:39finalement, la sécurité
00:49:41on a mis les éléments perturbateurs
00:49:43en région, attention au retour de bâton
00:49:45ou justement vous vous dites, mais pitié, qu'on garde un peu
00:49:47cet élan patriotique, qu'on arrive à en faire
00:49:49notre quotidien ?
00:49:51Oui c'est ça, faire nation c'est ça
00:49:53comme ça a toujours été
00:49:55on a quand même près de 1000 ans d'histoire
00:49:57ça mérite d'être mis en valeur
00:49:59de façon à ce que
00:50:01tout le monde se retrouve derrière notre belle histoire
00:50:03notre beau roman national
00:50:05Camarade Arnaud, il y a Jean-Philippe
00:50:07Duboin Clément qui veut dialoguer avec vous
00:50:09Je suis assez d'accord avec ce que vous dites Arnaud
00:50:11on a eu une vague de patriotisme heureux
00:50:13et positif, souvent on est dans un pays
00:50:15où on a le patriotisme
00:50:17triste ou rofrogné
00:50:19on parle de ce qui
00:50:21va pas, de ce qui faut pas, de ce qui
00:50:23devrait faire pour qu'on puisse faire nation
00:50:25qu'on puisse faire pays ensemble
00:50:27et là pendant 15 jours, on a eu le sentiment
00:50:29qu'on était capable de vivre ensemble
00:50:31avec des objectifs communs
00:50:33avec de belles choses à partager
00:50:35c'était extrêmement positif
00:50:37et moi je crois à ce qui est heureux plus qu'à ce qui est triste
00:50:39clairement je vous suis
00:50:41Arnaud
00:50:43je vous suis
00:50:45c'est pas la société orwellienne
00:50:47avec des caméras partout
00:50:49qui va rééquilibrer
00:50:51notre histoire
00:50:53et vous trouvez que ça a été un peu récupéré politiquement
00:50:55le patriotisme qu'on a
00:50:57aperçu pendant les JO ?
00:50:59non, ça a pas été récupéré politiquement
00:51:01ça devrait couvrir
00:51:03la totalité du paysage politique
00:51:05ça devrait mettre tout le monde d'accord
00:51:07contrairement à ce que pouvait dire
00:51:09Noemi Alioua
00:51:11que certains politiques s'indignent éventuellement de certaines choses
00:51:13vous avez peut-être pas trouvé ça normal
00:51:15vous non plus
00:51:17oui, il y a de l'anti-france
00:51:19au niveau politique
00:51:21qui sont avec des belles écharpes tricolores
00:51:23mais qui...
00:51:25ça a pu vous choquer ça par exemple ?
00:51:27ça me choque
00:51:31c'est une solidarité
00:51:33derrière le drapeau
00:51:35le drapeau tricolore il est autorisé
00:51:37sur un maillot d'athlète
00:51:39mais il est pas autorisé dans la rue, expliquez-moi pourquoi ?
00:51:41vous faites
00:51:43l'éloge du patriotisme
00:51:45Arnaud merci de nous avoir appelé sur Sud Radio
00:51:47et merci de nous écouter en plein milieu du mois d'août
00:51:49et de participer comme ça à nos débats
00:51:51Arnaud a raison
00:51:53l'élan du patriotisme on doit le retrouver maintenant partout
00:51:55vous savez le seul jour dans l'année
00:51:57où on a le droit de mettre la France dans ce pays c'est le 14 juillet
00:51:59le 14 juillet vous avez le droit
00:52:01de sortir les drapeaux, de chanter la Marseillaise
00:52:03de dire merci à l'armée
00:52:05à nos soldats qui se battent pour nous à l'étranger
00:52:07c'est le seul jour
00:52:09et c'est vrai que les autres jours on a l'impression
00:52:11qu'il y a une forme de
00:52:13honte nationale avec
00:52:15des partis politiques
00:52:17qui voudraient que ce patriotisme
00:52:19n'existe pas donc je rejoins complètement le témoignage
00:52:21de notre auditeur
00:52:23ça fait du bien
00:52:25ça rassemble un pays, une nation
00:52:27peu importe d'ailleurs
00:52:29les racines des gens
00:52:31c'est ça qui est beau dans l'idéal républicain français
00:52:33c'est cette idée que peu importe au fond
00:52:35nos racines biologiques
00:52:37nous sommes français
00:52:39à partir du moment où nous l'avons décidé
00:52:41il y a une beauté là-dedans
00:52:43et justement
00:52:45il faut être en capacité de la célébrer en permanence
00:52:47et de se rassembler là-dessus
00:52:49qu'avait dit le camarade Arnaud au téléphone
00:52:51sauf à rentrer en guerre
00:52:53contre un ennemi commun
00:52:55c'est très compliqué de faire nation
00:52:57de trouver quelque chose
00:52:59et le sport c'est une occasion en or
00:53:01et ces JO ont été une occasion en or
00:53:03un peu comme la coupe du monde de 98
00:53:05je me rappelle je devais avoir 6 ou 7 ans
00:53:07c'est des moments incroyables
00:53:09on se rappelle d'une ferveur
00:53:11donc ça permet de faire nation
00:53:13sans se trouver un ennemi commun
00:53:15à tort ou à raison d'ailleurs
00:53:17sans chercher à imposer
00:53:19une partie globale politique ou culturelle
00:53:21ou religieuse
00:53:23en fait c'est une nation qui fait nation par le sport
00:53:25et c'est super
00:53:27mais je pense que ça montre aussi en creux en France
00:53:29la difficulté à extérioriser
00:53:31à verbaliser
00:53:33un certain nombre d'identités
00:53:35c'est vrai sur le drapeau français
00:53:37on peut même être très gêné de mettre son drapeau français
00:53:39à la fenêtre parce qu'on va être assimilé
00:53:41à l'extrême droite
00:53:43mais c'est vrai aussi sur la religion
00:53:45je pense que ça a aussi un bon angle
00:53:47pour appréhender la question du voile
00:53:49mais on a un problème avec l'extériorisation
00:53:51des identités en France
00:53:53contrairement à beaucoup d'autres pays du monde
00:53:55aux Etats-Unis
00:53:57n'importe qui va sortir le drapeau américain
00:53:59c'est même devant chaque petite maison
00:54:01nous on va acheter la baguette le matin
00:54:03eux ils mettent sur leur fenêtre leur drapeau américain
00:54:05ça ne pose aucun problème
00:54:07c'est dommage qu'on ne puisse pas le sortir facilement
00:54:09mais de la même façon
00:54:11on a aussi raison de dire
00:54:13c'est dommage de diaboliser le voile
00:54:15de diaboliser la kippa
00:54:17il y a un vrai sujet là-dessus
00:54:19je pense qu'en France
00:54:21alors même qu'on parle de tout
00:54:23qu'on est un pays très libre
00:54:25il y a une forme d'inhibition généralisée
00:54:27dans l'espace public
00:54:29on essaie d'avoir une neutralité
00:54:31une égalité qui est un peu dommage
00:54:33Jean-Philippe Duboin Clément sur cette question
00:54:35vous en tant que politique
00:54:37vice-président de la région Île-de-France
00:54:39cette question du patriotisme j'imagine qu'elle est souvent au coeur de votre action
00:54:41la question du drapeau
00:54:43on est dans un des pays au monde
00:54:45où il y a le plus de recul par rapport
00:54:47à l'utilisation du drapeau
00:54:49vous allez aux Etats-Unis
00:54:51en Angleterre, en Italie
00:54:53en Allemagne, dans la plupart des pays du monde
00:54:55vous avez les drapeaux devant tous les bâtiments officiels
00:54:57beaucoup de gens ont les drapeaux
00:54:59chez eux. En France effectivement
00:55:01vous êtes souvent taxé d'être
00:55:03ultra-nationaliste
00:55:05sur des gens qui sortent le drapeau
00:55:07c'est pas considéré comme ça à l'étranger
00:55:09on est dans un pays où on a parfois
00:55:11une forme de
00:55:13on n'assume pas ce qu'on est
00:55:15on a parfois un peu honte de ce qu'on est
00:55:17on est un des plus grands pays au monde
00:55:19on est un des pays qui avons le plus fait pour la liberté
00:55:21dans le monde
00:55:23pour des valeurs humanistes
00:55:25dans le monde et en fait ça on a du mal
00:55:27à l'assumer
00:55:29on a du mal à assumer ce qu'on est aujourd'hui
00:55:31et puis une chose qui est extrêmement vraie
00:55:33qui a été dit avant et qui me faisait
00:55:35un peu bouillir
00:55:37on est dans un pays aujourd'hui qui est malade
00:55:39de ne pas se projeter
00:55:41en fait on se construit contre aujourd'hui
00:55:43avant d'imaginer des solutions
00:55:45c'est très vrai mais même dans les entreprises
00:55:47quand vous avez une nouvelle idée
00:55:49on vous explique d'abord pourquoi c'est pas possible
00:55:51avant de se dire qu'on va le faire
00:55:53et on est dans un pays où aujourd'hui
00:55:55bien souvent on va faire
00:55:57en réaction
00:55:59par réaction, par refus
00:56:01et on n'est pas capable aujourd'hui
00:56:03je pense que c'est ce dont crève ce pays
00:56:05de se fixer des grands objectifs qui rassemblent
00:56:07plutôt que de dire on veut pas ça
00:56:09on veut pas ci, on veut pas
00:56:11telle réforme sociale
00:56:13telle réforme sécuritaire, tel rapport
00:56:15à la religion, tel rapport
00:56:17à la société, tel rapport à l'aide
00:56:19sociale qui peut être apporté
00:56:21on n'est pas capable aujourd'hui de se fixer
00:56:23des grands objectifs positifs pour dire
00:56:25ensemble on avance vers quelque chose
00:56:27on se construit par opposition
00:56:29et je pense que si demain
00:56:31on arrive à sortir le pays de cette espèce de
00:56:33morosité ambiante, ce sera parce qu'on arrivera
00:56:35à construire avec des objectifs
00:56:37peu importe les objectifs, mais à construire sur du
00:56:39positif, sur une envie
00:56:41de dire on va reconstruire, on va faire
00:56:43des choses ensemble, parce qu'on a envie de le faire
00:56:45je pense que le camarade André
00:56:47qui nous appelle du Lot-et-Garène va être d'abord
00:56:49d'accord avec vous Jean-Philippe, bonjour André
00:56:51bonjour
00:56:53vous vous êtes prof de sport
00:56:55et justement
00:56:57vous espérez
00:56:59réellement qu'on arrive
00:57:01à avoir cet héritage justement
00:57:03de nations sportives
00:57:05oui alors c'est autre chose, sur la sécurité
00:57:07sur tout ça je suis d'accord, moi je suis
00:57:09trinational, je suis
00:57:11fils et petit-fils d'immigrés
00:57:13alors si vous voulez, j'ai 87 ans
00:57:15je suis pas tout jeune
00:57:17j'ai pratiqué
00:57:19la lutte pendant 22 ans
00:57:21j'étais d'ailleurs international
00:57:23FGT et autres
00:57:25j'étais finaliste au championnat de France de lutte
00:57:27en basket j'étais cadre
00:57:29technique de la fédération pendant
00:57:3120 ans en Picardie
00:57:33et si vous voulez, ce qui m'intéresse
00:57:35je suis époustouflé
00:57:37voire émerveillé
00:57:39par la tenue de nos sportifs
00:57:41je vais pas parler des conditions de sécurité
00:57:43tout ça, c'est pas mon truc
00:57:45dans l'attitude vous voulez dire, dans la tenue, dans l'attitude
00:57:47qu'ont nos sportifs ?
00:57:49oui, pas que dans l'attitude
00:57:51dans les efforts, dans tout ça, faut savoir ce que c'est
00:57:53qu'un athlète, faut savoir ce qu'il a donné
00:57:55depuis qu'il était jeune
00:57:57mais surtout, ce que je voudrais dire c'est que
00:57:59en 1960
00:58:01nous avons eu une dérouille
00:58:03d'enfer à Rome
00:58:05le général de Vaulle a mis en place
00:58:07il avait poussé un coup de gueule en disant
00:58:09il n'y a pas de raison que la France soit au top
00:58:11niveau, enfin il avait pas dit au top niveau
00:58:13je vous rassure, mais il avait dit soit au sommet
00:58:15dans le domaine technologique, dans le domaine de la politique
00:58:17soit visionnaire et qu'en sport
00:58:19nous nous fassions humilier, donc il avait
00:58:21construit des milliers de stades, des milliers de piscines
00:58:23etc, c'est à ça que vous pensez
00:58:25il avait mis en place
00:58:27des cadres techniques extraordinaires
00:58:29que nous n'avons plus maintenant
00:58:31enfin on les a, mais ils sont tellement étatisés
00:58:33qu'ils en deviennent
00:58:35ils sont devenus des cadres
00:58:37rentables, et ça
00:58:39si vous voulez, ça ne favorise pas
00:58:41la liberté, ça ne favorise pas
00:58:43un type comme Collet par exemple
00:58:45je l'ai eu comme espoir
00:58:47alors ça vous dit que je le connais bien
00:58:49j'ai joué de son club
00:58:51et si vous voulez
00:58:53c'est quelqu'un qui est né
00:58:55qui a grandi avec les clubs
00:58:57ce qu'il y a aujourd'hui
00:58:59et c'est ce que je vous ai dit ce matin
00:59:01c'est l'impact
00:59:03que vont avoir
00:59:05les résultats
00:59:07de nos sportifs
00:59:09sur la formation
00:59:11vous espérez qu'on mette de l'argent
00:59:13pour justement
00:59:15qu'on arrive à accompagner les talents
00:59:17ou même dans les infrastructures ou les cadres
00:59:19les cadres par les fédérations ont reçu
00:59:21beaucoup d'argent, sans même maintenant
00:59:23je dis bien, ont reçu beaucoup d'argent
00:59:25la fédération de basket que je connais très bien
00:59:27est passée avec monsieur Minini
00:59:29de 23 millions
00:59:31à
00:59:3348 millions actuellement
00:59:35c'est dire simplement
00:59:37alors maintenant, je vais même dire autre chose
00:59:39je veux parler
00:59:41il faut que ça soit
00:59:43disséqué, que ça soit donné
00:59:45dans les clubs ruraux
00:59:47qu'un stage de petit
00:59:49pour s'occuper des gamins
00:59:51ou s'occuper des filles
00:59:53dans les clubs
00:59:55ne soit pas à 800 euros la semaine
00:59:57par exemple
00:59:59et qu'on rende ça vraiment accessible
01:00:01oui exactement
01:00:03je veux qu'on prenne conscience de ça
01:00:05et je suis naturellement époustouflé
01:00:07émerveillé par les résultats des sportifs
01:00:09parce que beaucoup
01:00:11ont fait beaucoup d'efforts
01:00:13pour arriver au stade
01:00:15où ils en sont
01:00:17et puis surtout nos meilleurs éléments
01:00:19je connais bien l'INS
01:00:21je connais bien l'ANSEP
01:00:23mais si vous voulez, les meilleurs athlètes sont obligés de partir
01:00:25ils vont aux Etats-Unis
01:00:27ils vont en Libye
01:00:29et on en a parlé beaucoup sur Sud Radio ces derniers jours
01:00:31merci beaucoup André pour votre témoignage
01:00:33non seulement de connaisseurs
01:00:35mais également votre témoignage émouvant
01:00:37Noemi a lu assez fou cette passion
01:00:39même après un certain âge, après avoir entraîné les plus grands
01:00:41de dire mais on arrive encore à être émerveillé
01:00:43c'est sublime
01:00:45et cette capacité aussi de se soucier de sa jeunesse
01:00:47c'est ça aussi qui était dit dans ce témoignage
01:00:49et je trouve ça très important, il va falloir accompagner toute cette jeunesse
01:00:51qui aujourd'hui rêve de faire du sport
01:00:53vous savez le nombre de jeunes qui en regardant
01:00:55Léon Marchand se sont dit j'aimerais faire de la natation
01:00:57et effectivement
01:00:59il va falloir les aider, leur proposer
01:01:01des solutions pour que ce soit moins cher demain
01:01:03pour tous ces jeunes qui vont vouloir nager
01:01:05parce qu'ils ont vu Léon Marchand avec des étoiles dans les yeux
01:01:07et qu'ils aimeraient être demain
01:01:09eux-mêmes ces médaillés olympiques
01:01:11donc il va falloir accompagner cette jeunesse et leur donner
01:01:13la capacité, la possibilité eux aussi
01:01:15de réaliser leurs rêves
01:01:17parce que tout ce qui s'est passé au cours des Jeux Olympiques
01:01:19et ces victoires qu'a eu la France
01:01:21et bien
01:01:23ça va être des rêves aussi pour toute la jeunesse de demain
01:01:25Jean-Philippe Duguan Clément
01:01:27le témoignage de ce message est extraordinaire
01:01:29c'est extraordinaire parce que
01:01:31à 89 ans il a toujours la foi, l'envie
01:01:33comme il devait l'avoir à 15, à 20
01:01:35ou à 30
01:01:37et moi je crois que le sport
01:01:39comme la culture c'est des écoles de vie
01:01:41c'est des choses qui permettent d'aller
01:01:43de pousser certains à l'élite mais qui permettent
01:01:45de donner un cadre à l'ensemble
01:01:47des gens, qui permettent
01:01:49de donner aussi
01:01:51des cadres de vie d'un point de vue
01:01:53sanitaire et c'est quelque chose
01:01:55d'extraordinaire. Christophe Salzer le mot de la fin
01:01:57avant qu'on fasse une pause et qu'on passe
01:01:59à notre dernier sujet sur la trêve politique
01:02:01Je vais faire le libéral de service mais je ne sais pas si ça a l'état
01:02:03de mettre plus d'argent dans le sport
01:02:05ou de le dire comme ça
01:02:07juste pour qu'on réfléchisse de deux mots
01:02:09mais enfin
01:02:11ça a été un vrai débat, il y a eu les primes
01:02:13aux athlètes, la fiscalisation, il y a eu tous ces débats
01:02:15Dès qu'on pense que quelque chose est bien
01:02:17c'est forcément à l'état de mettre plus d'argent
01:02:19mais l'argent c'est notre argent à tous
01:02:21et ce n'est pas forcément à l'état, ça peut être aux collectivités
01:02:23c'est tout simplement aux gens qui choisissent
01:02:25de mettre plus d'argent dans le sport plutôt que
01:02:27dans la musique. On n'est pas obligé toujours
01:02:29de tout faire reposer sur l'état parce que je pense
01:02:31que c'est quand même un de nos grands problèmes
01:02:33C'est ce que disait le camarade André quand il nous a appelé
01:02:35au Standard, il nous disait et en plus maintenant
01:02:37il y a le problème de la rentabilité
01:02:39c'est-à-dire que les quelques personnes privées
01:02:41qui mettent de l'argent dans le sport, ils n'acceptent
01:02:43pas que très vite, à une échelle très courte
01:02:45la piscine ne soit pas rentable, que le club sportif
01:02:47soit pas rentable, or malheureusement
01:02:49c'est parfois un peu le lot qu'on doit supporter
01:02:51pour que justement
01:02:53la France se transforme en une nation de sport
01:02:55et on le verra. Dans quelques instants sur Sud Radio
01:02:57le débat que vous attendez qui est très politique
01:02:59Emmanuel Macron reçoit toute une flopée
01:03:01de personnes, les organisateurs, les politiques
01:03:03les ministres, les sportifs
01:03:05pour faire un peu le bilan des Jeux Olympiques
01:03:07un bilan très politique, jusqu'à quand ?
01:03:09ça c'est ce qu'on va vous poser comme question au Standard
01:03:110 826 300 300 et dans quelques instants
01:03:13sur Sud Radio
01:03:15Sud Radio, les débats de l'été
01:03:1710h-13h, Maxime Liédo
01:03:19Et les débats se poursuivent
01:03:21en coulisses, on a encore une dizaine de minutes
01:03:23avec vous pour les grands débats de l'été autour de la table
01:03:25Jean-Philippe Douan-Clément, maire UDU de
01:03:27Mancini, merci beaucoup, vice-président aussi de la région
01:03:29Île-de-France, Christophe Selzer, directeur du
01:03:31think-tank libéral Génération Libre
01:03:33et Noemi Alioa, journaliste
01:03:35J'aimerais qu'on parle avec vous du sujet
01:03:37qui de toute façon est en lames de fond
01:03:39et on va pas se mentir, c'est un peu l'éléphant au milieu
01:03:41du magasin de porcelaine, on prie pour que
01:03:43rien ne soit cassé, mais ça risque d'être beaucoup plus
01:03:45brutal que prévu, c'est évidemment la politique
01:03:47qu'Emmanuel Macron donne à un entretien
01:03:49dans l'équipe, il nous le dit, je pense qu'on est
01:03:51devenus de manière irréversible une nation de sport
01:03:53j'espère qu'on va avoir dans les prochains
01:03:55mois, on va dire, un non-gouvent, les français
01:03:57et les françaises étaient au rendez-vous, il y a eu
01:03:59cet effet de nation, on va dire
01:04:01qui permet de croire que tout est possible
01:04:03Vous, autour de la table, si on doit parler
01:04:05un peu politique, est-ce que vous croyez
01:04:07que la trêve peut durer ?
01:04:09Moi je pense déjà qu'il n'y a pas eu de trêve
01:04:11Il n'y a pas eu de trêve
01:04:13Il y a eu une trêve d'un point de vue
01:04:15occupation des médias, mais entre
01:04:17la sursaturation des Jeux Olympiques
01:04:19le mois d'août, les vacances, c'est quelque chose
01:04:21qui est normal, on voit qu'il y a eu
01:04:23une pseudo-première ministre du nouveau
01:04:25Front Populaire qui a passé son été
01:04:27plutôt qu'à prendre des vacances
01:04:29et à mettre des tongs, à faire campagne
01:04:31On a des impétrants
01:04:33à droite ou au centre droit
01:04:35qui passent leur été au coup de fil
01:04:37à gauche, à droite
01:04:39pour essayer eux-mêmes de...
01:04:41La trêve politique, elle n'a pas eu lieu, y compris
01:04:43le président de la République lui-même
01:04:45quand il fait ses allers-retours entre
01:04:47les sites olympiques et Brégançon
01:04:49avec l'utilisation de l'image
01:04:51la participation
01:04:53aux remises de médailles, on voit qu'il n'y a pas
01:04:55de trêve politique, il n'y a pas d'agression
01:04:57il n'y a pas d'agressivité
01:04:59Le bruit politique a été plus faible
01:05:01mais il n'y a pas eu de trêve politique
01:05:03Maintenant, ce sur quoi on va rentrer
01:05:05c'est qu'on va revenir
01:05:07politiquement à la réalité
01:05:09qui est de dire qu'on n'a pas de gouvernement
01:05:11puisque c'est un gouvernement qui n'est plus de plein exercice
01:05:13qui assure les affaires courantes depuis maintenant
01:05:15un mois et qui va encore
01:05:17continuer à le faire, on n'a pas de budget
01:05:19le 1er octobre prochain
01:05:21c'est-à-dire dans un mois et demi
01:05:23le budget de la France doit être présenté
01:05:25au Parlement, donc on n'a pas de budget
01:05:27on n'a pas de gouvernement
01:05:29il n'y a pas de majorité à l'Assemblée
01:05:31et donc, comment
01:05:33est-ce qu'on va affronter ça ?
01:05:35Le Président de la République va rentrer dans une phase de consultation
01:05:37la semaine prochaine pour essayer
01:05:39de proposer
01:05:41des solutions aux partis politiques et au Parlement
01:05:43mais tout ça
01:05:45on voit que c'est extrêmement ténu et qu'on va
01:05:47rentrer dans le dur dans les semaines qui viennent
01:05:49Christophe Zelzer
01:05:51Oui, c'est vraiment une situation
01:05:53compliquée parce que les parlementaires
01:05:55eux-mêmes
01:05:57de fait n'arrivent pas à se mettre d'accord
01:05:59les partis politiques n'arrivent pas à se mettre d'accord
01:06:01pour imposer un non avec une majorité
01:06:03à l'Assemblée
01:06:05le Président a beau jeu de renvoyer
01:06:07la responsabilité aux députés élus
01:06:09mais en même temps, la Ve République
01:06:11étant très souple, en réalité
01:06:13ce choix-là, pour le coup, lui appartient
01:06:15il lui appartient vraiment
01:06:17et il lui appartient aussi de trouver
01:06:19des solutions, j'allais dire
01:06:21inimaginées, c'est-à-dire d'aller chercher
01:06:23une femme ou un homme politique
01:06:25ou pas politique d'ailleurs, en le chargeant
01:06:27de nommer un gouvernement
01:06:29en réalité, Macron a beaucoup plus de pouvoir
01:06:31de créativité, j'allais dire
01:06:33Vous pensez même qu'il peut laisser traîner pendant de longues
01:06:35semaines jusqu'à pouvoir justement profiter
01:06:37de cette vague un peu...
01:06:39À la Ve République étant souple, il y a le problème du budget
01:06:41de comment on fait passer le budget, mais effectivement
01:06:43Budget 1er octobre, c'est ça ?
01:06:45C'est un de mes grands combats
01:06:47de génération libre, on a quand même un vrai problème
01:06:49de dispersion du pouvoir
01:06:51de séparation des pouvoirs exécutifs et législatifs
01:06:53on est dans une forme de flou constitutionnel
01:06:55qui permet en fait
01:06:57au Président de la République de faire un peu ce qu'il veut
01:06:59Voilà, exactement, après démocratiquement
01:07:01je pense que ça urge
01:07:03quand même de nommer un nouveau gouvernement
01:07:05parce que quelles que soient les bonnes ou mauvaises raisons
01:07:07de cette dissolution, moins que jamais
01:07:09ce que beaucoup de gens
01:07:11continuent à appeler la majorité présidentielle
01:07:13qui n'en est plus une,
01:07:15vraiment n'en est plus une
01:07:17donc il me semble absolument urgent de nommer
01:07:19un Premier Ministre
01:07:21et c'est au Président de s'en occuper
01:07:23jusqu'à temps qu'on change peut-être les règles du jeu
01:07:25et notamment les modes de scrutin
01:07:27pour arriver à une culture vraiment parlementaire
01:07:29mais on ne va pas l'inventer du jour au lendemain
01:07:31la culture parlementaire
01:07:33dont on rêve et qu'on regarde chez nos voisins
01:07:35elle existe parce que le mode de scrutin
01:07:37est très différent. Noemi Allioua, justement
01:07:39sur la trêve politique, est-ce que déjà
01:07:41elle va durer
01:07:43ou comment vous voyez-vous l'emploi du temps du Président de la République
01:07:45dans les prochaines semaines ? Ecoutez, le Président de la République
01:07:47comme d'habitude, ça reste un fin tacticien
01:07:49puisque, souvenez-vous, juste
01:07:51avant les Jeux Olympiques, le Nouveau Front Populaire
01:07:53s'est entendu sur le nom de
01:07:55Lucie Casté, dont un certain nombre d'élus
01:07:57d'ailleurs du Nouveau Front Populaire ne connaissaient même pas
01:07:59le nom, mais ils se sont entendus sur ce nom
01:08:01pour instaurer un rapport de force
01:08:03pour dire au Président de la République
01:08:05nous considérons qu'aujourd'hui nous sommes
01:08:07l'alliance de parties la plus importante
01:08:09et la plus susceptible de former une coalition
01:08:11et donc nous nous sommes entendus sur un nom
01:08:13Monsieur le Président de la République, maintenant vous devez nommer
01:08:15Lucie Casté, c'était juste avant les Jeux Olympiques
01:08:17Emmanuel Macron, qu'est-ce qu'il a fait ? Il a dit
01:08:19trêve olympique, nous verrons ça plus tard
01:08:21donc évidemment qu'il a très bien joué d'un point de vue
01:08:23politique sur cette question
01:08:25et qu'est-ce qu'on a vu depuis ?
01:08:27Effectivement une trêve politique qui n'a pas vraiment
01:08:29été une trêve politique puisqu'on a vu
01:08:31cette fameuse Lucie Casté
01:08:33qui a fait campagne, alors ça c'est étonnant
01:08:35à quel moment est-ce qu'on peut faire campagne
01:08:37pour être Premier Ministre selon l'article 8
01:08:39de la Constitution ? C'est le Président de la République
01:08:41qui nomme le Premier Ministre
01:08:43il nomme le Premier Ministre
01:08:45donc c'est une prérogative qui lui revient
01:08:47personne ne peut être élu, ne peut faire campagne
01:08:49au trait du public, pour s'improviser Premier Ministre
01:08:51c'est le Président de la République qui va choisir
01:08:53le nom de celui
01:08:55qui va être le chef du gouvernement
01:08:57de demain, avec toujours ce
01:08:59problème, à savoir que
01:09:01un certain nombre de coalitions
01:09:03on le sait, ne tiendront pas sur le temps parce qu'il y aura
01:09:05des motions de censure très rapidement
01:09:07au sein de l'Assemblée Nationale qui vont les faire tomber
01:09:09ces gouvernements, donc
01:09:11un certain nombre d'élus ont déjà fait savoir des parlementaires
01:09:13qu'ils voteraient la motion de censure
01:09:15si le gouvernement impliquait
01:09:17des personnes de la France Insoumise
01:09:19ou des personnes du Rassemblement National
01:09:21donc effectivement la seule coalition
01:09:23qui pourrait peut-être demain
01:09:25se mettre en place et se maintenir sur le long terme
01:09:27c'est ce que j'appelle une coalition du centre
01:09:29mou, avec des macronistes
01:09:31avec ensemble
01:09:33avec quelques élus
01:09:35du Parti Socialiste qui auraient sauté
01:09:37du bateau du nouveau Front Populaire
01:09:39C'est la seule solution qu'on voit sur le long terme
01:09:41pour qu'il y ait une stabilité
01:09:43dans notre pays, sachant qu'il ne peut pas
01:09:45y avoir de dissolution avant un an
01:09:47On attend en tout cas une potentielle décision
01:09:49potentiellement de la part, comme vous le rappeliez
01:09:51du Président de la République, on est avec
01:09:53Guy de Toulon qui nous appelle au 0826
01:09:55300 300, bonjour Guy
01:09:57Bonjour
01:09:59Comment est-ce que
01:10:01vous voyez les prochaines semaines
01:10:03pour le Président Emmanuel Macron après les allers-retours
01:10:05Elysée-sur-Mer, les Jeux Olympiques
01:10:07Comment vous analysez la situation Guy ?
01:10:09C'est un grand jongleur
01:10:11Il est parti nous faire un tour
01:10:13de pirouette il y a quelque temps
01:10:15à la Nouvelle-Calédonie
01:10:17où il n'a absolument rien réglé et comme à chaque fois
01:10:19il fait des tours de pirouette, il endort tout le monde
01:10:21et là il endort tout le monde
01:10:23Ce qu'il nous faudrait, c'est un homme
01:10:25qui nous faudrait pour être
01:10:27dirigé ce gouvernement
01:10:29il nous faudrait un homme d'abord de terrain
01:10:31pas un homme politique
01:10:33pas un homme qui a fait toutes les
01:10:35écoles parce que vous preniez n'importe
01:10:37lequel, ils ont tous fait, ils ont tous
01:10:39la même formation, il n'y en a aucun
01:10:41d'entre eux qui a fait quelque chose de sa vie
01:10:43c'est tout des politiques
01:10:45politiques politiques
01:10:47donc il nous faudrait quelqu'un qui sache ce que c'est que travailler
01:10:49déjà, ça réglerait
01:10:51beaucoup de problèmes
01:10:53et puis bon avoir
01:10:55peut-être là
01:10:57s'ils nous remettent encore des vieux
01:10:59vixis du style
01:11:01du style comment il s'appelle
01:11:03à droite
01:11:05dans le nord
01:11:07Xavier Bertrand
01:11:09mais c'est un gars
01:11:11on en a ras le bol de voir des gens comme ça
01:11:13on en entend parler depuis des années
01:11:15mettons des théâtres plus neutres
01:11:17mettons des gens plus jeunes
01:11:19un peu de fraîcheur dans les choix
01:11:21pourtant je vais vous dire, je ne suis pas jeune
01:11:23je ne suis pas jeune et je vais vous dire
01:11:25il y aurait besoin de rafraîchir, c'est devenu un boulot
01:11:27la vie politique, vous faites un mandat, deux mandats
01:11:29dans n'importe quel domaine
01:11:31quelques rires en studio
01:11:33c'est bon, c'est bon
01:11:35il y a ras le bol de tous ces gens
01:11:37il y a 45 ans que je vote, c'est toujours les mêmes figures
01:11:39qui sont là
01:11:41il y a un ras le bol
01:11:43Jean-Philippe Dubois Clément
01:11:45juste en clin d'oeil
01:11:47rappelez quand Emmanuel Macron a été élu
01:11:49il n'était pas connu, il était jeune
01:11:51il sortait entre guillemets de la classe politique classique
01:11:53donc des fois
01:11:55voilà
01:11:57Guy nous dit clairement
01:11:59il y a des noms qui sortent du chapeau
01:12:01c'est clairement pas ce qui correspond à l'aspiration
01:12:03plus ou moins politique du pays
01:12:05donc il va laisser traîner
01:12:07c'est des tours de pirouette en plus
01:12:09là dessus vous avez raison
01:12:11il y a un message très clair qui a été donné par les français
01:12:13au cours des deux dernières élections
01:12:15les élections européennes et les élections législatives
01:12:17c'est la volonté de rompre avec la politique d'Emmanuel Macron
01:12:19c'est quand même ça le message principal
01:12:21qu'on peut retenir de ces deux élections
01:12:23c'est ça que les français ont voulu dire
01:12:25en même temps la politique d'Emmanuel Macron
01:12:27je ne sais pas ce que c'est
01:12:29dans le fond personne ne sait ce que c'est
01:12:31vous considérez qu'il n'est pas libéral j'imagine
01:12:33je parle souvent sur le centrisme
01:12:35mais moi-même ayant des idées
01:12:37qui par nature
01:12:39ont un temps à déboucher au centre
01:12:41j'en peux plus d'Emmanuel Macron
01:12:43je suis à peu près comme tous les français
01:12:45et en fait les camouflets successifs
01:12:47c'est à dire maintenant on en est à trois élections législatives
01:12:49de nationales et une européenne
01:12:51étaient pour Emmanuel Macron
01:12:53mais n'étaient même pas contre les idées du centre
01:12:55en réalité à chaque fois
01:12:57on donne un mandat forfaitaire le valet à une personne à l'Elysée
01:12:59vous voulez dire que c'est le personnage d'Emmanuel Macron
01:13:01qui est rejeté et non sa politique
01:13:03oui et donc moi ce que je conteste c'est ce système
01:13:05les gilets jaunes étaient quand même je pense un rejet
01:13:07un peu de la politique d'Emmanuel Macron
01:13:09on a vu quand même quelques idées
01:13:11dans un contexte qui était profondément différent
01:13:13en 2018
01:13:15mais dans ce cas là
01:13:17on pourrait considérer que la droite républicaine
01:13:19porte une partie du projet
01:13:21d'Emmanuel Macron et que les français
01:13:23auraient pu se répertorier
01:13:25sur ce type de profil là
01:13:27or ils ne l'ont pas fait
01:13:29ils ont voté pour des parties plus extrêmes
01:13:31ça veut dire que c'est aussi un rejet
01:13:33de sa politique et de son gouvernement
01:13:35la fin de la trêve politique
01:13:37vous l'avez compris autour de la table
01:13:39on craint que cela nous arrive beaucoup plus vite
01:13:41sur la tronche que prévu
01:13:43merci de nous avoir appelé au 0826 300 300
01:13:45je remercie également les mousquetaires
01:13:47qui étaient présents autour de la table ce matin
01:13:49pour débattre en ma compagnie
01:13:51merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:13:53je rappelle que vous êtes maire UDI de Maine
01:13:55vice-président de la région Île-de-France
01:13:57Christophe Selzer
01:13:59je rappelle votre think tank libéral
01:14:01Génération Libre dont vous êtes le directeur
01:14:03et dont les travaux sont en consultation
01:14:05sur le site
01:14:07Génération Libre
01:14:09Noémie Elioa
01:14:11merci beaucoup
01:14:13on peut souvent vous lire
01:14:15ou dans le JDD
01:14:17merci beaucoup d'avoir été avec nous
01:14:19on se retrouve dans quelques instants avec le camarade Clément Arion
01:14:21vous le connaissez, c'est lui qui vous avait
01:14:23vivre ses JO en direct sur Sud Radio
01:14:25et il revient pour les JO dans tous leurs états
01:14:27qui se poursuivent encore cette semaine
01:14:29à tout de suite sur Sud Radio

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