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00:00Je suis Mobio Kosokre Prosper, je suis le Secrétaire Général de la Chefferie d'Abidjan
00:18Adjamé. C'est à ce titre là que je prends la parole. Je prends la parole pour dénoncer
00:24certains comportements, pour démentir certains propos mensongers qui sont rependus partout
00:32sur les réseaux sociaux pour distraire le peuple, pour monter le peuple tchaman contre
00:39la chefferie d'Abidjan Adjamé. De quoi s'agit-il? Il nous revient de façon récurrente et nous
00:46le voyons aussi sur les réseaux, que l'on fait croire aux gens que les chefs tchamans ont reçu
00:554 milliards, 4 milliards de fois. Et c'est par rapport à ça qu'à ma qualité de Secrétaire
01:03Général de la Chefferie d'Abidjan Adjamé, j'ai décidé de prendre la parole pour dénoncer
01:08ce comportement pervers, malsain, que l'on véhicule pour nous distraire. Parce que nous
01:18avons été tués dans l'arbre. Nos maisons étaient détruites. L'accord que nous avons signé,
01:25qui était en voie de signature avec nos représentants tchamans, l'accord a été violé.
01:36Et nous avons été dits de constituer des commissions. Nous l'avons fait. Au niveau du
01:44village, nous avons délégué 10 personnes. Au niveau de la primature, encore 5 personnes.
01:52Nous avons élaboré des documents. Nous attendions à ce que le Premier Ministre donne l'ordre de
02:04faire quoi que ce soit. Nous citons, soit il est d'accord avec ce que nous avons fait,
02:10ou du moins, s'il y a des amendements, qu'il le fasse. Malheureusement, hélas, malheureusement,
02:14comme nous l'attendions la réponse du Premier Ministre, l'on vient mutement détruire nos
02:22maisons. Et même ce qui avait été dit, comme quoi ces maisons-là, les déstructions allaient
02:28se faire à 20 mètres. Aujourd'hui, après 20 mètres, on est revenu à 13 mètres. Aujourd'hui,
02:35nous on a détruit les maisons-là jusqu'à plus de 50 mètres. Et là, vous allez le constater. Alors,
02:41les esprits malais, ils ont agi comme ça, mais quand ils trouvent le malais plaisir de dire que
02:48les chefs tchamans d'Abidjan à Djamé ont reçu 4 milliards. Je vais vous présenter les documents.
02:53Il n'en est rien. Nagui Boa-Cherubin, chef du village d'Abidjan-Djamé, inspecteur en philosophie,
03:00que nous connaissons tous ici, nous l'avons choisi pour son intégrité, a toujours dit non. Moi-même,
03:06son collaborateur, les gens sont venus me voir. A l'effet de passer par moi pour convaincre,
03:12pour qu'il prenne la, il a refusé. Donc, à vous d'attendre, vous n'avez pas reçu? Rien.
03:19J'ai lu tout à l'heure un document, je vais vous montrer ce document du PQA. Et ce document dit
03:30qu'il y a un compte séquestre. Parce que j'aimerais que vous lisez bien ce document pour
03:36que je ne déforme pas ce qui est écrit. Mais sachez simplement qu'ici, personne n'a donné
03:45ses francs à qui que ce soit. Je peux mettre mon doigt même dans le feu pour ça. Je veux savoir
03:50le protocole, le document que vous avez formulé pour donner aux autorités. Le contenu. Non,
03:57le contenu, vous savez, nous sommes respectueux de certains engagements. Le premier ministre nous
04:03a dit, là j'ai dit son nom, Robert Begrim-Mambé, il nous a dit, en français comme en hébrié,
04:08restez la presse tranquille. Finissons d'abord avant de porter ça à la connaissance des indépendants.
04:18Maintenant que le PQA arrive, pour tout le respect que nous nous devons, le contenu,
04:25je ne vais pas vous le livrer, mais sachez simplement que nous avons élaboré un document
04:31avec ces émissaires. Et moi qui vous parle, j'étais le chef que le chef du village a désigné pour pouvoir piloter cette action-là sous la coupelle de son argent.
04:47Une question. Depuis le matin, nous avons visionné un peu ici, le village, comme aussi dans la mairie.
04:56Nous avons tenté des jeunes, c'était responsable du gouverneur. Et il sort de façon récurrente que cette opération n'est pas à la place du gouverneur.
05:11Bonne question. Dans quel pays sommes-nous ?
05:28Dans quel pays sommes-nous ? Nous sommes allés à l'école, nous avons fait l'université, nous avons eu des diplômes, nous sommes venus,
05:38et par la grâce de Dieu, nous occupons de grandes fonctions. Et voilà comment nous raisonnons.
05:44Ce n'est pas le ministre gouverneur, je suis d'accord, je n'ai pas de preuves que c'est lui.
05:49Mais nous l'avons vu ici plusieurs fois. C'est pourquoi nous disons que c'est lui.
05:53Maintenant, si ce n'est pas lui, c'est qui ? C'est qui ?
05:58Puisque nous avons échangé avec le premier ministre. Pour ça, je n'hésite pas à vous, voyez que je n'hésite pas, voyez que j'ai des témoins.
06:06Qui est passé contre le premier ministre pour casser les maisons à Abidjan, pour tuer nos parents, les étages de nos parents ?
06:13Qui a fait ça ? C'est ce que moi je voudrais savoir.
06:16Mais c'est d'accord avec vous. Mais qui a fait ? Qui ne respecte personne ici et qui passe lui-même bien, il casse tout.
06:21C'est ce que moi je voudrais savoir.
06:23Donc, la réponse à cette question, nous allons la reformuler autrement avec un point d'interrogation et puis chercher.
06:31Chercher celui qui a donné l'ordre.
06:35Et euh,
06:40il y a un document qui signifie par exemple les engagements de la chefferie d'Agambé Village.
06:48Engagement et obligation de la chefferie d'Agambé Village lors de la signature du protocole d'accord du le 24 juin deux-mille-vingt.
06:56Deuxième point, la chefferie d'Agambé Village s'engage à lever tous les obstacles liés à la construction d'un voie d'accès au quatrième pont et à l'échangeur de l'ingénieur.
07:07Deuxième point, la chefferie d'Agambé Village s'engage à lever tous les obstacles permettant la réalisation relative aux travaux de construction d'un voie d'accès au quatrième pont et de l'échangeur de l'ingénieur.
07:21La diligence porte notamment sur les études préliminaires techniques, la reconnaissance, l'identification des personnes affectées, l'évaluation des bâtiments impactés ainsi que toutes les opérations favorisant la réalisation des deux projets.
07:35La troisième point, la chefferie d'Agambé Village s'engage à l'obligation et désir des personnes ressources au sein de la communauté villageoise en vue d'assurer la sécurité de toutes les personnes agissant pour le compte de l'État pour ce projet lors de leur présence sur le territoire du village d'Agambé.
07:54Quatrième point, la chefferie d'Agambé Village s'engage à ne plus faire de pollution au démarrage du processus de construction des voies d'accès au quatrième pont d'Abidjan et de l'échangeur de l'ingénieur.
08:10Cinquième point, la chefferie d'Agambé Village s'engage à une obligation de résultat pour le respect de tous ses engagements et obligations.
08:18Sixième et dernier point, les engagements et obligations de la chefferie d'Agambé Village sont transmises d'office de génération en génération en cas de changement de chefferie jusqu'à la réalisation totale de chacune des dispositions par leurs foyers.
08:31Que reconnaissez-vous à ça?
08:32Je vous remercie. C'est bon de venir à la source. Mais en même temps, je voudrais vous dire, la question de votre confrère est bonne. Signé par qui, le gouvernement?
08:47Si c'est un protocole, donc il y a deux partis. Le parti, c'est qui? Un pays, on prend le pouvoir après cinq ans, après quinze ans, par exemple. Mais qui est un chef?
08:58Et qui a signé? Et comment a-t-il signé? Dans quelles conditions? Et pourquoi on se retrouve à une table et nous décidons de modifier ce document-là?
09:12Voilà autant de questions qu'il faut se poser. Je vous ai dit tout à l'heure que les deux plateaux appartiennent ici, aux gens d'ici. Je vous dis que c'est à nos plantations.
09:23Ce qui nous appartient, on ne peut pas nous le donner. Ce qui nous appartient, on ne peut pas nous le dire. Ici, il n'y a pas d'autoroute qui passe.
09:33Regardez le protocole même qui a été signé par le directeur de l'Ageru. Il n'y a pas d'autoroute ici. Si vous voulez, on va vous donner le protocole. Il n'y a pas d'autoroute ici.
09:43Maintenant que tout ça est écrit, c'est bon. On leur concerne ça. On dit, asseyons-nous et discutons.
09:53Maintenant, nous sommes en train de discuter. On a commencé à élaborer un papier. Ce papier-là, j'ai dit, modifié. Allez demander aux émissaires, aux premiers ministres.
10:02Dites qu'il y a un monsieur qui s'appelle Mobiok au secret prospère. Il est le secrétaire général de la chambre de la budgetation. Il dit que vous êtes assis pour élaborer un papier.
10:11Et dedans, c'est dit que le protocole doit être modifié. Mais pourquoi vous n'avez pas attendu la modification du protocole et vous vous êtes donné casser l'élection?
10:18C'est le problème qui est là. Est-ce que vous voyez? On doit réfléchir correctement. Si vous pensez que le protocole est correct, pourquoi on tombe d'accord sur le fait qu'il faut modifier?
10:29Mais pourquoi ceux qui viennent là, on tombe d'accord en disant oui. Et je vous dis qu'il y a un ancien ministre là. Par respect pour les gens, moi je ne vais pas citer trop de noms.
10:39Mais ce que j'ai dit là, tout le monde peut m'appeler. Moi je ne vais pas me cacher. Donc ce qui est dit dans le protocole là, c'est-à-dire c'est inacceptable et c'est pas normal.
10:53Mais attendez, on vient vous donner, vous voulez prendre 500 hectares, on dit bon, avec ou fouet. Mais le mieux était vénéré. On se soumettait à tout ce que le mieux a dit.
11:04Et d'abord, nous, c'est un très bon père, un très bon grand-père, un bon président de la République. Parce que quand les vieux sont partis vers lui, vous lui dites mais vous avez pris 400, il nous reste 100.
11:15Il a dit bon, ajoutez un peu. Et c'est ainsi qu'on est arrivés à 170 hectares. Donc là, il y a plus de choses. Donc le garantie que le mieux a pris avec nos parents, c'était de bétumer les deux plateaux.
11:35C'était de faire en sorte que ce soit un quartier où d'abord il y a l'eau, il y a l'électricité, etc. Mais pourquoi venir duper les populations et leur demander de venir signer encore un autre protocole où on dit si vous faites ça, on vous fait ça, si vous faites ça, on vous fait ça.
11:50Attendez, si l'État des Ports d'Ivoire veut construire une route, on a qu'à appeler les populations pour dire voilà le bien fondé pour lequel nous voulons construire une route. On n'a pas besoin de dire bon allez-y, vous faites ça, moi je vous donne ça. Vous faites ça, je vous donne ça. Vous ne trouvez pas que ça là aussi c'est un peu gauche ?
12:05Regardez, attendez. Voilà, il y a beaucoup d'interrogations, c'est-à-dire que ça suscite beaucoup d'interrogations. Moi je dis toujours, quand les gens parlent souvent, ils ne savent pas que ce qu'ils disent là-même là, ça suscite des interrogations et ça les contredit eux-mêmes. Et je vous le dis, ça n'engage que moi.
12:27Quand je parle à la village de Kouga, je sais que vous allez me mettre un peu partout, ça irait un peu partout, mais je prends mes responsabilités et je les dis. On ne peut pas nous dire, voici nous ne pouvons pas dire, voici on vous donne ça et en même temps vous exigez certaines choses pour pouvoir faire. Mais l'État des Ports d'Ivoire pourrait simplement venir et dire bon, on va faire une route ici. Voici comment on va vous recaser. Un point ça s'arrête là.
12:51Ça c'est une proposition parmi tant d'autres propositions. Mais on n'a pas brandi ça comme un chiffon rouge, voilà. Ils ont dit qu'ils ont fait ça, ils ont fait comme ça, tant qu'ils n'ont pas respecté l'anglais, mais c'est faux, c'est achi-faux. Et c'est pourquoi nous sommes tombés d'accord qu'il faut modifier cette route dont on parle, elle ne devrait pas passer ici. Cette route-là ne devrait pas passer.
13:15Mais ils le savent, le tracé initial. Mais nous ne sommes plus à ce stade-là. Nous ne sommes plus à ce stade puisque tout a été détruit. Mais la manière dont ça a été détruit, c'est ce qui est mauvais. Et moi ce qui m'intéresse, je vous l'ai dit tout à l'heure, j'ai pris mon document. Je vous l'ai dit tout à l'heure qu'il y a la promesse non tenue.
13:40Avant de venir, moi je suis un enseignant de formation, je suis un inspecteur. Donc avant de venir, moi j'ai préparé quelque chose, un brandi. Il y a la promesse non tenue. La mauvaise interprétation qu'on lui ont fait du protocole. Les allégations qui sont portées à l'encontre du chef du bloc d'Abidjan, comme quoi il a reçu quatre milliards.
14:04Et puis la preuve que je voulais donner à qui que ce soit, comme quoi cette somme-là se trouve là-bas, dans les mains là-bas. Et c'est pourquoi je vous ai parlé d'un document tout à l'heure. Je vous ai dit PTUA. C'est tout. Et ce document, je vous ai dit que je vais porter ça à votre connaissance.
14:21Est-ce que vous avez un appel à lancer?
14:51C'est ça le problème. L'homme a dirigé, l'homme a dirigé un pays, l'homme a dirigé l'État. Mais un jour ou à l'autre, tout ce qu'on fait, l'homme n'est peut-être pas capable de le faire.
15:14L'homme a dirigé, l'homme a dirigé un pays, l'homme a dirigé un État. Mais un jour ou à l'autre, tout ce qu'on fait, l'homme n'est peut-être pas capable de le faire. Il faut qu'Abidjan applaudisse des dix doigts le président Ouattara. Il faut qu'il pose un acte, un vrai, un acte fort. Nous sommes encore à l'écoute. Nous espérons qu'il va nous entendre. Nous espérons même qu'il nous entend et qu'il fera en sorte que vos larmes sèchent.
15:37Et puis hier à aujourd'hui, est-ce que vous vous sentez matériel ou humain?
16:07Je sais ce que j'ai dit. Mais allez voir, sur le terrain de la maison, les saisons sont allées à plus de cinquante mètres encore. C'est-à-dire, on a surpris des familles qui étaient à la maison, chez elles, les femmes sont venues casser les blanches. Elles ont tout perdu. Les femmes anciennes qui étaient là avaient des problèmes. Les bébés même sont là. Tout le monde est dans la détresse. Vous ne pouvez pas comprendre ça. Il y a un homme qui est mort de crise cardiaque.
16:37Quel nom est-il?
16:39Ansanoua
16:41Ansanoua
16:43Oui, mais ce n'est pas bon. Je ne dis pas qu'on a tiré sur lui, mais on a fait ceci et cela. Mais dans la foulée là, on a fait bouf, il est tombé.
16:51Merci.
16:53J'en ai fini.