Les sportifs qui parlent de politique et la récompense de l'or aux JO

  • il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Daniel Sangouma, Jean-Luc Crétier, Pascal Eouzan, Muriel Hermine, Audrey Pietro Rodrigues, Antoine Mazère

Retrouvez Les Vraies Voix avec Christine Bouillot du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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• Les Vraies Voix

##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-08##

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News
Transcription
00:00:0017h-19h, Christine Bouillaud.
00:00:02Allez hop hop hop, c'est parti pour les vraies voix des JO sur Sud Radio ce soir,
00:00:07l'avant-dernière, les JO de Paris, comme vous les avez vécues jusqu'ici,
00:00:10comme nulle part ailleurs, avec toujours nos vraies voix exceptionnelles.
00:00:14Chaque soir, les membres du collectif des championnes et champions français,
00:00:17je vais vous présenter le plateau dans une poignée de secondes.
00:00:21Plateau exceptionnel encore ce soir, il y a du lourd comme on dit.
00:00:24Au programme, tout à l'heure à 17h30, on parlera de cette petite phrase.
00:00:28J'ai 2-3 mots à dire à Emmanuel Macron, c'est ainsi que s'exprime l'athlète français de demi-fond,
00:00:34Hugo Hey, qui ne cache pas ses opinions et sa volonté d'intervenir dans le débat politique.
00:00:38Alors, petite question, les sportifs sont-ils des citoyens comme les autres ?
00:00:43Doivent-ils donner leur avis sur la politique ? Est-ce que cela vous choque ou pas ?
00:00:47Eh bien, vous nous le dites et on en débat également avec nos vraies voix des JO dans un instant.
00:00:51Comme le dit le père Thierry Henry, vous savez, le coach de l'équipe de France de football,
00:00:56de l'équipe de France olympique, est-ce qu'il suffit de visualiser la médaille d'or pour l'atteindre ?
00:01:01Avec nos vraies voix des JO, les membres de ce collectif de championnes et champions français,
00:01:06nous tenterons de comprendre cette mécanique de précision qui est un athlète de haut niveau,
00:01:10des années d'entraînement pour une simple médaille,
00:01:13cette pyramide de travail, de doute, de blessure, d'échec, le goût de l'effort et de la douleur.
00:01:18Alors, comment être là le jour J à l'heure H ?
00:01:21Eh bien, c'est un retour d'expérience unique auquel vous allez avoir droit tout à l'heure à partir de 18h30, 18h40.
00:01:28Nous aurons également dans un instant le tout nouveau médaillé d'argent de boxe,
00:01:34Sophia Noumia qui a échoué d'un cheveu hier soir à décrocher cette médaille d'or.
00:01:39Il doit passer, voire en tous les cas, nous passer un petit coup de fil dans un instant.
00:01:44Nos vrais voix du soir, et on va les saluer comme il se doit, à ma gauche sur le ring, côté bleu, Pascal Ehousan.
00:01:53Bonsoir Pascal. Bonsoir Christine.
00:01:55Alors, président du collectif de championnes et champions français quadruple,
00:01:58champion du monde de tumbling également avec nous,
00:02:02le champion olympique de descente aux JO de Nagano, c'est Jean-Luc Réthier.
00:02:06Bonsoir Jean-Luc. Bonsoir Christine, bonsoir tout le monde.
00:02:09Comment ça va ? Très bien, chaudement.
00:02:13Je crois que pour tout le monde, c'est effectivement la même chose.
00:02:16Également avec nous ce soir, et on est ravis de la recevoir, Murielle Hermine.
00:02:20Bonsoir Murielle. Bonsoir à tous.
00:02:23Star de la natation synchronisée, je ne savais plus comment vous présenter, chère Murielle.
00:02:27La première dame de la natation synchronisée, la première à faire parler de ce sport, avec brio.
00:02:33Avec brio, qui a ouvert des voies pour des générations de nageuses synchronisées.
00:02:41On ne dit plus nage synchronisé d'ailleurs, on dit natation artistique.
00:02:45Absolument, on parlera de la compétition qui a eu lieu.
00:02:49Et puis Daniel Sangouma qui va nous rejoindre dans un instant, médaillé de bronze aux JO de Séoul.
00:02:55On parle d'athlétisme évidemment.
00:02:57Toujours là avec un oeil sur les résultats, les compétitions, il ne rate rien.
00:03:01C'est Antoine Mazère. Bonsoir Christine.
00:03:03Vous êtes le mitraillette qui lit des résultats.
00:03:06Ça ne se passe pas tout à fait comme elles veulent les françaises.
00:03:09Je ne suis pas bien là, je vous le dis tout de suite.
00:03:11On suit bien sûr en fil rouge la demi-finale qui oppose la France à la Suède.
00:03:15C'est la mi-temps, actuellement la France est menée 12 à 10.
00:03:18Mais on peut suivre également, il y a pas mal de compétitions qui se passent en ce moment.
00:03:21Il y a le cyclisme sur piste, Benjamin Thomas sur l'Opium.
00:03:24Dernière épreuve à 19h27, Mathilde Gros, un gros chance de médaille sur le Kérin.
00:03:27Finale prévue autour de 19h.
00:03:29La voile également avec Lauriane Nolo qui est en finale du kite foil.
00:03:32Et on attendra bien sûr dans une demi-heure la demi-finale entre la France et l'Allemagne du côté de Bercy.
00:03:37Les coéquipiers de Victor Wembanyama sont attendus au tournant face au champion du monde allemand.
00:03:42Pascal ?
00:03:43Je veux rendre un petit hommage à mon copain Jean-Luc parce que je suis absolument fan de la descente.
00:03:47Il faut savoir qu'on a un point commun, c'est qu'on prend des risques quand on fait notre pratique.
00:03:50Il faut quand même savoir parce qu'il est très timide et très discret.
00:03:53Mais la descente, c'est l'épreuve reine des Jeux Olympiques d'hiver.
00:03:56C'est le Usain Bolt du ski.
00:03:59Je pense qu'ils ont un cerveau différent.
00:04:01Pour la petite histoire, j'ai appris à skier avec le papa d'un certain Antoine Deneria.
00:04:05Et un jour, j'ai pu assister à un entraînement de son fils.
00:04:09Je ne sais pas comment on fait pour s'élancer sur les pistes, même quand on aime ça.
00:04:15Le vertige jamais, Jean-Luc Réti, en fait, chez les descendeurs ?
00:04:20Écoutez, je pense que le plaisir passe au-dessus du risque qu'on prend.
00:04:25Et puis l'adrénaline est tellement puissante qu'on demande une chose, c'est de recommencer.
00:04:29On en parlera tout à l'heure.
00:04:31J'ai eu l'occasion de skier derrière Luc Alphand et devant Garlin Chichery.
00:04:35L'un, c'était le champion du monde de freeride et l'autre, on le connaît tous.
00:04:39Ils ont une facilité à faire du ski.
00:04:41En fait, on a l'impression qu'ils sont tirés comme Patrice par un bateau.
00:04:44À chaque fois dans les virages, ils accélèrent.
00:04:46Quand nous, on tremble.
00:04:48Oui, c'est des sports à haut risque, quand même, pour le souligner aussi.
00:04:53On a notre auditeur et on va tout de suite filer en Auvergne.
00:04:56On va trouver Didier. Bonjour Didier.
00:04:59Ecoutez, bonjour à vous et bonsoir à toute l'équipe.
00:05:02Une équipe effectivement prestigieuse ce soir.
00:05:05Il y a du lourd, comme on dit dans notre jargon.
00:05:07Il y a du lourd, absolument.
00:05:09Quelle émotion Didier tient avec tous ces médaillés olympiques ?
00:05:12Jean-Luc Chrétier, Muriel Hermine, Daniel Songouin, Pascal peut-être que vous l'avez vu.
00:05:16Pas médaillé olympique, malheureusement.
00:05:19Oui, parce qu'en plus ça correspond un peu à ma génération.
00:05:22Donc, c'est effectivement toujours agréable de les entendre.
00:05:26Et puis surtout se souvenir des moments qui nous ont fait vivre.
00:05:29Comme d'ailleurs on vit depuis une quinzaine maintenant.
00:05:32C'est exceptionnel.
00:05:35Exceptionnel à plus d'un titre, mais c'est vraiment exceptionnel.
00:05:38Vous avez l'air d'être plutôt estomaqué parce que cette Olympiade nous a offert.
00:05:44Mais je crois comme des millions de Français, au même et au-delà.
00:05:48Il y a qu'à voir l'engouement dans les fanzones,
00:05:51l'engouement autour où se déroulent les épreuves.
00:05:56Et puis je crois l'engouement des Français et plus globalement.
00:05:58Parce qu'il y en a été, pour quelques raisons, un peu comme tout le monde.
00:06:03J'avais écouté les craintes qui pouvaient s'exprimer,
00:06:07les inquiétudes légitimes, très légitimes,
00:06:10qui étaient soulevées dans toute la dernière phase de préparation de ces Jeux.
00:06:16Et puis là vraiment, même le temps qui est au rendez-vous, c'est exceptionnel.
00:06:22Même le soir de la cérémonie, le temps qu'il y a été, la pluie qui a bonifié,
00:06:29il a rendu ce truc-là exceptionnel.
00:06:31Franchement, c'est une belle quinzaine.
00:06:34Une belle quinzaine. C'est pas fini, c'est jusqu'à dimanche.
00:06:37Attention, on n'est pas au bout du bout de nos surprises.
00:06:40Alors ça, c'est le nombre de médailles en plus remportées par les Français.
00:06:44Là, on atteint des sommets.
00:06:47Je crois qu'on est à 51, à part à ce moment.
00:06:50Attendez, je me tourne vers mon juge arbitre, Antoine Mazère,
00:06:53qui tout de suite va nous donner la réponse.
00:06:54Exactement, 51 médailles.
00:06:56Et on en aura forcément plus ce soir.
00:06:58On est déjà en boxe.
00:07:00Et on devrait être dans le top 5 des nations qui sont les plus médaillées.
00:07:05On est quatrième pour l'instant.
00:07:06Et tout ça grâce à nos athlètes.
00:07:08Moi j'ai pronostiqué 57 ou 58.
00:07:11Oui, j'ai le chiffre.
00:07:14Et puis vous aviez un petit coup de canif, un petit coup de gueule sur ce qui s'est passé.
00:07:19Alors on ne va pas retourner le couteau dans la plaie pour moi qui adore le handball.
00:07:22C'est l'échec des Bleus hier en handball.
00:07:24Qu'est-ce que vous vouliez dire, Didier ?
00:07:27Oui, parce que cette équipe nous a tellement fait rêver.
00:07:30Il y a quand même des stars là-dedans impressionnantes, incroyables.
00:07:34Et que dans une équipe pareille, à six secondes de la fin du match,
00:07:38il n'y ait pas une stratégie presque spontanée et naturelle
00:07:45sans qu'elle soit travaillée 20 fois au entraînement de garder la balle.
00:07:51Six secondes !
00:07:52Vous avez été handballeur, Didier ?
00:07:54Ils avaient la médaille.
00:07:55Non, mais j'ai pratiqué longtemps des sports collectifs comme le rugby, le foot et un peu le handball.
00:08:01Et c'est incroyable.
00:08:04Comme quoi le sport reste le sport.
00:08:07Et tant que le sifflet final n'a pas retenti, tout est possible.
00:08:12La preuve.
00:08:13C'est incroyable qu'il n'ait pas le réflexe de se faire trois passes, ça suffisait.
00:08:19Trois passes jusqu'au gardien, à leur gardien, ça suffisait.
00:08:23Surtout en plus les stars qui étaient sur le terrain.
00:08:26Ce n'est pas des nouveaux.
00:08:30Il y avait quelques joueurs d'une expérience incroyable,
00:08:34des joueurs qui nous ont montré pendant des années leur capacité.
00:08:40C'est peut-être la fin d'un.
00:08:42Le sport reste le sport.
00:08:43Exactement.
00:08:44Et puis peut-être, le handball, une page doit se tourner.
00:08:48On laisse la place aux autres.
00:08:50La fille qui trouve des excuses de bidon.
00:08:52Moi je pensais comme vous pour la passe au gardien, mais il paraît que s'ils font ça,
00:08:56ils ne sont pas en prison mais ils prennent une pénalité.
00:08:59La règle c'est que le gardien peut sortir.
00:09:02Il y a quand même sept autres joueurs.
00:09:04Non, tout le monde est fautif dans l'histoire.
00:09:07Tout le monde peut faire tourner la balle et ce n'est pas DKM qui fait l'erreur.
00:09:10Mais c'est tous les autres qui ne se rendent pas disponibles.
00:09:12Mais pour la règle, c'est le placement des autres joueurs.
00:09:16Tout le monde attendait.
00:09:18Exactement.
00:09:20C'est du moins de 11.
00:09:22Jean-Luc.
00:09:23Christine, si je peux me permettre.
00:09:24Allez-y.
00:09:25Je pense que le dernier joueur, comme tu viens de le dire,
00:09:29personne sur les six autres ne s'est rendu disponible.
00:09:32Il a quand même une lourde charge.
00:09:34Hier, je l'ai écouté après le match.
00:09:36Il l'a pris vraiment pour lui alors qu'il n'y est pour rien.
00:09:38Si les autres s'étaient déplacés sur le terrain
00:09:41et ils auraient fait tourner la balle pendant six secondes,
00:09:43on aurait gagné.
00:09:44Alors, pour la règle du gardien, je suis tout à fait d'accord, Jean-Luc.
00:09:46C'est que le gardien a le droit de sortir de sa zone sans la balle en main.
00:09:49Il devient joueur de champ et donc on peut lui faire la passe.
00:09:52Il n'y a pas de faute.
00:09:53Donc, le gardien aurait pu aussi sortir de sa zone.
00:09:56Là, vous faites la passe en arrière.
00:09:57Vous jouez la passe à 10 et les six secondes sont écoulées.
00:09:59Mais personne n'avait la lucidité, je pense que c'est ce qui a manqué à ce moment-là,
00:10:03de penser aux conséquences.
00:10:05C'est un scénario tellement improbable
00:10:07que personne n'a imaginé.
00:10:08La pression peut-être.
00:10:09Exactement.
00:10:10Didier, est-ce qu'on va un tout petit peu bouleverser
00:10:13notre organisation d'émission ce soir ?
00:10:15Tout à l'heure, à l'heure du quiz,
00:10:17nous aurons Sophia Oumia qui a décroché la médaille d'argent en boxe hier soir.
00:10:21Et du coup, on a décidé d'avancer un tout petit peu
00:10:23d'ici une petite quinzaine de minutes
00:10:25notre quiz international préparé par Antoine Mazère.
00:10:29Donc, tenez-vous prêts et on choisira l'équipe avec qui vous voulez être.
00:10:33Très bien.
00:10:34D'accord ?
00:10:35Pas de soucis.
00:10:36Donc, je vous rappelle, Jean-Luc Rétier, Muriel Hermine,
00:10:38Daniel Sangouma qui vient d'arriver.
00:10:39Bonsoir Daniel.
00:10:40Bonsoir.
00:10:41Et Pascal Ehousan.
00:10:42Voilà, ça sera l'équipe studio, l'équipe pas studio.
00:10:46Donc, ça sera à vous de choisir, Didier, dans un instant.
00:10:51Ok ?
00:10:52Oui, très bien.
00:10:53Allez, à tout de suite.
00:10:54Dans un instant, les trois mots des JO.
00:10:57Et puis, surtout, on va retrouver tout de suite,
00:10:59parce que j'ai failli l'oublier,
00:11:01ce jeune homme qui se balade dans tous les sites olympiques,
00:11:03c'est Clément Harion,
00:11:04qui a choisi The Place To Be à Paris ce soir,
00:11:07parce que, mon cher Clément, vous êtes au Club France.
00:11:10Exactement.
00:11:11Je suis sur la partie extérieure, face à cet écran géant du Club France,
00:11:15sous un soleil de plomb.
00:11:16Et on va célébrer deux champions dans quelques instants, Christine.
00:11:20Djamilia Boudou, médaille de bronze en boxe hier,
00:11:22et Sofia Noumia, qui va arriver sur la scène dans 2-3 minutes, il me semble.
00:11:27Cet écran géant magnifique.
00:11:29On est tous devant le handball ici, évidemment.
00:11:31Ça chante, ça supporte nos bleus.
00:11:33C'est comme si on était à Pierre-Maurois pour le handball.
00:11:36Ce Club France, victime de son succès.
00:11:38Il n'y avait déjà plus de place à 15h30, pour vous donner une idée,
00:11:42devant l'écran géant où on célèbre les médailles de nos champions en français.
00:11:46Vous avez dû voir déjà quelques images.
00:11:48Et on a vu tout à l'heure, Sirian Ravet, médaillé de bronze,
00:11:51hier soir en taekwondo, moins 58 kg.
00:11:53Il a eu le droit à sa haie d'honneur.
00:11:55Tout sourire, le jeune Lyonnais.
00:11:57Et puis, il y avait aussi une animation,
00:11:59Canicross, au site prévu,
00:12:00mais les chiens ont un petit peu chaud, Christine.
00:12:02Finalement, ça a été annulé.
00:12:04Voilà, on va suivre, évidemment, la deuxième mi-temps.
00:12:07C'était une discipline olympique.
00:12:09Canicross, pourquoi pas ?
00:12:11Pourquoi pas ?
00:12:12On va suivre, évidemment, la deuxième mi-temps du hand.
00:12:14Derrière, on a enchaîné avec le basket.
00:12:16Il y aura Louise Marayal en finale du 400 m L.
00:12:19La finale de Bilal Benhami, aussi en boxe.
00:12:21Gros programme, ici, au Club France.
00:12:23C'est toujours une ambiance très bon enfant.
00:12:25Et c'est plein, en tout cas, le Club France, ce soir.
00:12:28Carton bleu pour Clément, c'est Louise Maraval.
00:12:30Et Louise Mariaval sera en finale du 400 m L.
00:12:33Petit carton bleu, quand même.
00:12:35C'est le Canicross qui l'a perturbé, la chaleur, surtout.
00:12:38Clément, vous restez, bien sûr, avec nous,
00:12:41et on suivra l'ambiance tout au long de l'émission.
00:12:43Le Club France fait partie, effectivement, des lieux phares
00:12:46et qui ont aussi participé, on peut dire ce qu'on en veut,
00:12:49à la réussite de la fête populaire qui était la nôtre.
00:12:51Dans un instant, vos trois mots d'égo, mon cher Antoine, sont ce soir ?
00:12:55Cérémonie, place et Bob.
00:12:57Cérémonie, place et Bob.
00:12:59D'accord, j'avais bien entendu.
00:13:00Allez, on se retrouve pour savoir pourquoi dans un instant.
00:13:02A tout de suite.
00:13:10Et toujours en compagnie avec nos vrais voix des JO,
00:13:12ce soir, Jean-Luc Réthier, champion olympique de descente,
00:13:14et Muriel Hermine, star de la natation artistique,
00:13:18maintenant, il faut dire, Daniel Sangouma, médaillé de bronze,
00:13:20au jeu également.
00:13:21Et Pascale Housan, président du collectif des champions et des champions,
00:13:24et quadruple champion du monde de tumbling.
00:13:26Alors, dans un instant, il va y avoir notre quiz.
00:13:29Mais on n'a pas entendu Muriel et Jean-Luc aussi,
00:13:32parce que ça fait un petit moment qu'on vous avait eu dans cette émission,
00:13:36dans les vrais voix, vous, les vrais voix des JO.
00:13:40Petit retour en arrière de la quinzaine qu'on vient de vivre.
00:13:44On est quasiment à la fin, même si ce n'est pas terminé.
00:13:46Jean-Luc, qu'est-ce que vous ressentez de ce qu'on a vécu tous ?
00:13:54Très honnêtement, un peu à l'image de ce que vient de dire le monsieur,
00:13:57c'est des très beaux Jeux Olympiques.
00:13:59En tout cas, c'est des Jeux Olympiques qui ont été, sportivement parlant,
00:14:03à la hauteur de ce qu'on attend, c'est-à-dire honnêtes.
00:14:07Jusqu'à présent, ils ont eu une valeur qui est vraiment très forte,
00:14:12puisqu'ils déroulent à la maison.
00:14:14Ça, je pense que c'est un plus indéniable pour les Français.
00:14:18Et puis, le décor avec le beau temps tous les jours,
00:14:22hormis la cérémonie d'ouverture, c'est quand même quelque chose de magique.
00:14:25Le décor qui est planté, on a quand même une belle capitale.
00:14:28C'est dommage qu'à l'extérieur de la capitale, on n'ait pas le même ressenti.
00:14:33Mais bon, on va dire télévisuellement parlant, ça donne vraiment des images extraordinaires.
00:14:39Et Muriel, vous, comment vous les percevez de là où vous êtes ?
00:14:44Je suis donc assez loin de Paris.
00:14:47Pour moi, ces Jeux sont sportivement, effectivement, je te rejoins, assez exceptionnels.
00:14:53Je trouve que les sportifs donnent un sentiment à la fois de force,
00:14:59d'humilité et de sensibilité qui sublime l'effort physique.
00:15:05En plus, on a de très belles médailles.
00:15:08Je pense que c'est une magnifique année pour le sport français.
00:15:14Je n'ai absolument pas du tout adhéré à la cérémonie d'ouverture.
00:15:19Pour tout ce qui a déjà été dit, je ne reviendrai pas dessus.
00:15:22Moi non plus.
00:15:23On est de très, très, très nombreux sportifs à ne surtout pas cautionner
00:15:28tout ce qui a pu être mis dans cette cérémonie d'ouverture.
00:15:31Maintenant qu'on est rentré vraiment dans les épreuves où les athlètes donnent le meilleur d'eux,
00:15:37ils ont préparé pendant quatre ans ces Jeux,
00:15:40on sent toute la fébrilité de la jeunesse, de la performance, de la beauté du sport
00:15:48à travers les épreuves qu'on voit chaque jour.
00:15:51C'est juste sublime.
00:15:53On va revenir sur les athlètes en eux-mêmes tout à l'heure avec notre débat.
00:15:58Mais on est avec vous, mon cher Antoine Mazer,
00:16:01pour parler des trois mots des JO que vous nous avez trouvés dans l'actualité presque insolite.
00:16:06Mais ça en dit long aussi, certaines fois.
00:16:08On a parlé de la cérémonie d'ouverture, maintenant on va parler de la cérémonie de clôture.
00:16:11Parce que c'est vrai qu'à l'approche de cette cérémonie de clôture,
00:16:13Thierry Roboul, le directeur exécutif de Paris 2024, a dit que si tout se passe bien,
00:16:17on va s'éclater alors qu'ils sont en pleine répétition du final des JO du côté du Stade de France.
00:16:23Il y aura une grosse séquence de plus de 15 minutes entièrement concoctée par Los Angeles
00:16:27pour la passation, vous savez c'est obligatoire,
00:16:29Los Angeles qui accueillera les prochains JO en 2028.
00:16:32Ils vont récupérer le Stade de France entièrement dans la nuit de samedi à dimanche.
00:16:35Ce sera une course contre la monte, promet Thierry Roboul,
00:16:38pour monter une scène en 12 heures alors qu'en temps normal il faudrait 10 jours
00:16:41pour monter une scène comme ça.
00:16:43Thierry Roboul promet également un chouette moment.
00:16:45C'est l'idée d'avoir été capable dans un moment difficile d'être tous unis.
00:16:49Votre deuxième mot, parce que j'ai oublié déjà.
00:16:51C'est le mot place, parce que c'est vrai qu'on va parler de handball,
00:16:55plus de 1200 places disponibles à la revente pour la finale de handball masculine
00:16:59après la défaite des Bleus hier.
00:17:01Les supporters des Bleus n'ont pas tardé à revendre leurs billets qu'ils avaient achetés pour la finale.
00:17:05Pour rappel, la finale aura lieu dimanche à 13h30 au Stade Pierre-Montroy de l'Huile
00:17:09et affichée complète depuis plusieurs semaines voire plusieurs mois.
00:17:12De nombreuses places sont proposées à moins de 100 euros et trouvent rapidement preneur.
00:17:16Si vous voulez aller voir la finale de vente, malheureusement, sans l'équipe de France.
00:17:19Et votre dernier mot, parce que celui-là j'avais retenu, c'est Bob.
00:17:21Le Bob des JO de Décathlon.
00:17:23Jusqu'à 500 euros sur les plateformes de revente comme Vited.
00:17:26C'est Bob des volontaires, c'est pour les volontaires.
00:17:28Les Jeux Olympiques 2024 se vendent à des prix d'or.
00:17:30Les objets fournis gratuitement aux bénévoles des Jeux Olympiques de Paris 2024
00:17:34se vendent à des prix forts.
00:17:36Un engouement porté par la performance des sportifs en équipe de France
00:17:39mais aussi par les choix de Décathlon, la marque française
00:17:42qui les a créés en collaboration avec le comité d'organisation.
00:17:45Par exemple, la banane qui a été donnée aux bénévoles vaut jusqu'à 310 euros,
00:17:49le t-shirt jusqu'à 110 euros
00:17:51et les chaussettes entre 20 et 100 euros, les deux paires.
00:17:54C'est assez monstrueux.
00:17:55Une petite anecdote de nos confrères de TF1 à Grenoble.
00:17:58Un vendeur exige 105 euros un t-shirt volontaire 13 heures après la mise en ligne.
00:18:035 personnes ont signalé leur intérêt pour l'annonce.
00:18:05Interrogée également par Le Parisien, la directrice de la marque de Décathlon
00:18:08explique que l'engouement est tel que certains se les font voler
00:18:11et qu'elle reçoit des témoignages jusqu'à dans sa boîte mail et Linkedin aussi.
00:18:15D'accord.
00:18:16Et en sachant qu'ils ont signé un contrat des volontaires,
00:18:18normalement pendant un mois, jusqu'à la fin des Jeux Paralympiques,
00:18:20ils ne devaient pas s'engager à les vendre.
00:18:22Ils ne doivent pas les porter en dehors de la France.
00:18:24Maintenant ils sont volontaires, donc peut-être qu'il faut renflouer leur logement.
00:18:28Vous imaginez celui qui a fait signer et dédicacer sa tenue par Lyon Marchand ?
00:18:32Oui.
00:18:34Moi, perso, je la garde.
00:18:39Moi, perso, je garde l'objet collector.
00:18:41Mais chers Vrais Voix, nous allons retrouver Didier,
00:18:43parce qu'on l'heure tourne et nous avons donc un petit quiz à réaliser tous ensemble.
00:18:47Et donc Didier, depuis l'Auvergne, qui nous écoute et qui est avec nos Vrais Voix DGO ce soir.
00:18:53Didier, alors entre Jean-Luc...
00:18:55Je vais choisir deux personnes.
00:18:56Vous pouvez choisir deux Vrais Voix.
00:18:58Vous avez cet honneur-là, Didier.
00:19:00Soit Jean-Luc Requet...
00:19:01J'avais Muriel, c'est ça, dans les choix possibles ?
00:19:04Oui, alors il y a Muriel, il y a Jean-Luc, il y a Daniel et il y a Pascal.
00:19:08En sachant, Didier, que ceux qui ne sont pas sur le plateau, ils ont un peu de temps de latence en réponse.
00:19:12Alors, vous avez choisi Muriel.
00:19:14C'est-à-dire, il faut un plan B, c'est ça ?
00:19:18Alors déjà, votre équipe, il y a Muriel et vous avez droit, pas à un remplaçant, mais à un autre titulaire.
00:19:24Et bien Jean-Luc, très bien.
00:19:25Et bien Jean-Luc, Muriel, Didier, vous êtes face à Daniel et Pascal.
00:19:31Et je vous rappelle les règles.
00:19:32On rappelle les règles.
00:19:33Très importantes.
00:19:34Vous coupez les micros sur le plateau.
00:19:37Non, je vais poser des questions.
00:19:39Il faut absolument donner son prénom.
00:19:41Pas la réponse, mais son prénom avant de répondre à la question.
00:19:43On vous donnera la parole pour éviter que tout le monde donne la réponse au même moment
00:19:46et qu'on sache qui a parlé.
00:19:47On donne bien son prénom et une fois que son prénom est donné, vous donnez la réponse.
00:19:50Si la réponse est bonne, ça fait un point.
00:19:52Si la réponse est mauvaise, c'est la balle à l'autre équipe.
00:19:54On vous donnera bien sûr la parole.
00:19:55Vous avez cinq secondes pour répondre.
00:19:57Et jusqu'à temps de trouver la bonne réponse.
00:19:59Il faut trois réponses.
00:20:00Trois bonnes réponses pour gagner ce quiz.
00:20:02Est-ce que tout le monde est prêt ?
00:20:03Prêt.
00:20:04Vous êtes prêts ?
00:20:05À vos marques.
00:20:06Allez, c'est parti.
00:20:07Première question.
00:20:08On donne bien son prénom avant de répondre.
00:20:09Derrière la France, quelles sont les nationalités qui ont acheté le plus de billets ?
00:20:14Il y a deux pays ex-aequo qui ont acheté le plus de billets pour ces Jeux Olympiques.
00:20:18Pascal.
00:20:19Etats-Unis, Chine.
00:20:21Non.
00:20:22Non.
00:20:23C'est deux pays.
00:20:24Mais il y en a un qui est bon.
00:20:25Jean-Luc.
00:20:26Hollande.
00:20:27Hollande, Etats-Unis.
00:20:28Non.
00:20:29Les Etats-Unis, c'est une bonne réponse.
00:20:30Il y a un deuxième pays.
00:20:31Daniel.
00:20:32Etats-Unis, Angleterre.
00:20:33C'est une bonne réponse.
00:20:34Bravo.
00:20:371-0 pour la team.
00:20:38Les champions qui détestent perdre.
00:20:42Toujours pareil.
00:20:43Attention, ça va être très vite.
00:20:44Deuxième question.
00:20:45Dans quelle discipline peut-on retrouver la Française actuellement bien placée pour une médaille ?
00:20:49Céline Boutier.
00:20:50Daniel.
00:20:51Daniel.
00:20:52Golf.
00:20:53C'est une bonne réponse.
00:20:55Ça va très, très vite pour le sprinter Daniel Senghor.
00:20:59Et pourtant, normalement, Jean-Luc, il est performant en vitesse.
00:21:020.
00:21:03Attention, là aussi, ça va être très vite.
00:21:05Elle était en tête hier.
00:21:06C'est ce qu'il m'a mis dedans.
00:21:07Elle était en tête au premier jour.
00:21:08Troisième question.
00:21:09Contre qui jouera la France en finale de football demain soir ?
00:21:14Contre quelle équipe ?
00:21:15Daniel.
00:21:16Daniel.
00:21:17Faut répondre.
00:21:182, 3, 1, 4.
00:21:20Balle à l'autre équipe.
00:21:22Vous avez la main.
00:21:23Jean-Luc Didier.
00:21:24Contre qui joue l'équipe de France de football demain en finale des Jeux ?
00:21:27Muriel aussi.
00:21:28Espagne ?
00:21:29Oui.
00:21:30C'est une bonne réponse.
00:21:31France-Espagne.
00:21:32À 18h demain, l'équipe entraînée par Thierry Henry.
00:21:362 ans.
00:21:37Attention peut-être à la remontada.
00:21:38Attention à la montada.
00:21:39Ça va aller très, très vite.
00:21:40On en a parlé tout à l'heure avec Clément Rayon.
00:21:41On va voir si vous avez suivi, écouté l'antenne.
00:21:43Dans quelle discipline le Français syrien ravé a été médaillé de bronze grâce au forfait de son adversaire ?
00:21:49Daniel.
00:21:50Taekwondo.
00:21:51C'est une bonne réponse.
00:21:52Daniel, qu'est-ce qui t'arrive ?
00:21:53Je suis chaud là.
00:21:58Victoire de Daniel Sangouma et Pascale Houson.
00:22:01On peut peut-être faire la dernière question.
00:22:03Qui compte double.
00:22:04Qui compte double si vous voulez.
00:22:05Cette fois-ci, c'est une citation.
00:22:07Qui a dit, enfin pas qui a dit, mais on aurait pu la boire, elle était claire.
00:22:11De quoi parlait la bitéroise Océane Cassignol ?
00:22:14Je sais, je sais.
00:22:15Daniel.
00:22:16L'eau de Paris.
00:22:18C'est quoi l'eau de Paris ?
00:22:19L'eau du robinet.
00:22:20Jean-Luc.
00:22:21C'est une bonne réponse.
00:22:22Jean-Luc.
00:22:23L'eau de la Seine.
00:22:24Oui, c'est une bonne réponse.
00:22:25Alors, c'était une question qui compte double.
00:22:28On aurait pu la boire.
00:22:29Je l'ai bu d'ailleurs plusieurs fois.
00:22:30On voyait à peu près dans l'eau.
00:22:32Je l'ai déjà fait dans les eaux du Japon.
00:22:33On ne voyait même pas son épaule.
00:22:34Elle était très bonne.
00:22:35Et on peut faire une question contre triple.
00:22:37La nageuse.
00:22:38Donc, c'est un match nul.
00:22:40Didier.
00:22:41Bravo Didier.
00:22:42C'est très bien.
00:22:44Belle performance.
00:22:45Merci aux excellentes réponses.
00:22:49Demain, je vous annonce un quiz spécial.
00:22:51Pas un quiz spécial Gio.
00:22:53Demain, un quiz spécial breakdance.
00:22:55Je ne suis pas là moi.
00:22:56C'est pour ça.
00:22:57On l'a fait exprès.
00:22:58Un quiz spécial breakdance.
00:23:00Commencez à réviser.
00:23:01Voilà, c'est ça.
00:23:02Didier, on vous souhaite de passer un bel été.
00:23:05Et surtout, de profiter encore de ces exploits des sportifs.
00:23:08En tout genre.
00:23:09Du côté de l'Auvergne.
00:23:10Absolument.
00:23:11Jusqu'à Tahiti.
00:23:12Et oui, jusqu'à Tahiti.
00:23:13Parce qu'on ne peut pas oublier la médaille de Tahiti non plus.
00:23:15Deux médailles.
00:23:16Deux médailles.
00:23:17Garçons, filles.
00:23:18La réunion.
00:23:19Oui, ça fait deux médailles.
00:23:20Deux médailles.
00:23:21Absolument.
00:23:22On va se régaler.
00:23:23Il y a les Jeux paralympiques aussi qui arrivent.
00:23:24On vous embrasse Didier.
00:23:25Merci beaucoup d'être fidèle à Sud Radio.
00:23:27Merci à vous.
00:23:28Et puis, à bientôt peut-être.
00:23:29Au revoir.
00:23:30A bientôt.
00:23:31Merci Didier.
00:23:32Dans un instant, sur Sud Radio, les vraies voix des GIO continuent.
00:23:33On se retrouve avec nos vraies voix ce soir.
00:23:35On va parler des prises de parole des athlètes.
00:23:38Est-ce que c'est quelque chose qui rentre aujourd'hui dans l'ordre des choses ?
00:23:41Ou c'est quelque chose qui vous choque ou pas ?
00:23:43En tous les cas, on en sera avec Jean-Luc Chrétier, Muriel Hermine, Daniel Sangoumin, Pascal Ehousan et Antoine Mazère
00:23:49pour évoquer les propos qui ont été tenus par cet athlète français et qui font couler beaucoup d'encre.
00:23:54En tous les cas, qui font réagir.
00:23:55Allez, à tout de suite sur Sud Radio.
00:23:57On se retrouve pour les vraies voix des GIO.
00:23:59Sud Radio.
00:24:00Sud Radio.
00:24:01Parlons.
00:24:02Sud Radio.
00:24:0317h, 19h.
00:24:04Christine Bouillaud.
00:24:05Les vraies voix des GIO ce soir avec nos vraies voix exceptionnelles.
00:24:08Les GIO, membres du collectif des championnes et des champions français.
00:24:13Autour de cette table ce soir, nous avons l'honneur d'avoir Jean-Luc Chrétier, champion olympique de descente.
00:24:18Muriel Hermine, star de la natation artistique, championne d'Europe de natation synchronisée.
00:24:24Daniel Sangoumin, médaillé de bronze au GIO de Séoul.
00:24:28Pascal Ehousan, président du collectif des championnes et des champions français.
00:24:32Quadruple champion du monde de tumbling quand même.
00:24:35Antoine Mazère, on va faire un petit point médaille.
00:24:38Une nouvelle médaille pour l'équipe de France.
00:24:41C'est pour Lauriane Nolo en kitesurf qui se console avec la médaille d'argent.
00:24:45C'est une très belle médaille.
00:24:47Elle visait l'or, c'est une petite déception pour elle,
00:24:49mais au détriment de la britannique Eleanor Aldridge qui prend l'or.
00:24:53La française se console avec l'argent.
00:24:55Elle peut regretter sa petite chute quand même lors de la dernière course
00:24:57où elle avait terminé à la quatrième place.
00:24:59Mais quand même, ça serait une très belle médaille d'argent.
00:25:01La 52ème médaille pour l'équipe de France en attendant ce soir,
00:25:04avec notamment en boxe et peut-être avec le handball aussi
00:25:08parce qu'on suit ce match de l'équipe de France qui défie les suédoises.
00:25:12Et pour l'instant, l'équipe de France qui est toujours derrière au score 17 à 15.
00:25:1641ème minute de jeu et il reste un petit peu moins de 20 minutes à jouer.
00:25:20Et les françaises qui sont toujours derrière ces suédoises.
00:25:23On suit bien sûr ce match-là.
00:25:24Et les coéquipières de Tamara Vacek qui espérait malheureusement un nouveau but.
00:25:27Plus trois pour l'instant pour la Suède.
00:25:29C'est compliqué pour l'équipe de France.
00:25:30Oui, c'est compliqué effectivement.
00:25:32Mais surtout, elles ne sont pas habituées à devoir courir après le score.
00:25:34Donc on va voir quelle va être la réaction dans le dernier quart d'heure.
00:25:40Voilà, c'est étonnant.
00:25:42On ne s'attendait pas à ça pour les handballeuses françaises
00:25:45qui ont raté beaucoup de tirs au début de la première mi-temps.
00:25:48Beaucoup d'immanquables.
00:25:49Sans doute, le doute s'est installé dans les têtes des unes et des autres.
00:25:53Affaire à suivre.
00:25:55Alors, mes chers Vrévoix, on va ouvrir le débat avec la déclaration de l'athlète,
00:25:59le coureur de demi-fond, Hugo Hey, qui a dit
00:26:01j'ai deux, trois mots à dire à Emmanuel Macron,
00:26:04le coureur français de demi-fond,
00:26:06qui ne cache pas ses opinions et sa volonté surtout d'intervenir dans le débat politique.
00:26:10Et il a surtout recadré Emmanuel Macron en lui disant
00:26:13ce ne sont pas ses jeux, ce sont les jeux des athlètes.
00:26:16Donc ces prises de position très tranchées qu'il a données dans la presse.
00:26:20Est-ce que c'est quelque chose qui vous étonne ?
00:26:22Est-ce que c'est un peu nouveau ?
00:26:25Et est-ce que ça fait aussi partie, on va dire, de la personnalité ?
00:26:29Finalement, un athlète est un sportif, surtout un citoyen comme les autres.
00:26:33Alors, je commence mon tour de table avec, à ma gauche, Pascal Léozan.
00:26:36T'es sûr ?
00:26:37Ouais.
00:26:38Bon, d'accord.
00:26:39Déjà, moi, ce que je voudrais dire, c'est que nous aussi,
00:26:41on a deux, trois mots à lui dire, à M. Macron,
00:26:43sur nos sujets, les sujets qu'on défend avec le collectif.
00:26:47Après, pour ça, des sportifs qui ont fait de la politique,
00:26:50il y en a eu plusieurs,
00:26:53David, Douillet, Roxana Maracena, Laura Flessel, etc.
00:26:57Donc, c'est quand même assez commun, je dirais.
00:27:01Il n'y a rien d'extraordinaire.
00:27:02Alors, après, on le fait quand ?
00:27:04Est-ce qu'on le fait pendant la carrière ou après ?
00:27:06Alors, nous, on est bien placés pour le dire,
00:27:09parce que, comme maintenant, on est des vieux, des anciens,
00:27:12finalement, notre parole, elle est un peu moins écoutée,
00:27:14à moins qu'on se rassemble à plus de 600.
00:27:16Mais, des fois, un champion qui est en pleine activité,
00:27:19comme Teddy Riner, comme Léon Marchand,
00:27:21si demain, ils se mettent tous à parler
00:27:23en soulevant des problèmes politiques,
00:27:25moi, je n'y vois pas trop d'inconvénients,
00:27:27dans la mesure où ça ne les gêne pas dans leur carrière.
00:27:29Parce qu'il faut aussi, d'abord, faire des résultats.
00:27:32C'est ça, la priorité.
00:27:33C'est d'abord de faire ces Jeux Olympiques.
00:27:35Et puis, après, une fois qu'on a le palmarès,
00:27:37on peut peut-être soulever ou défendre des causes aussi,
00:27:40pas que de la politique, mais des associations, etc.
00:27:42Oui, c'est de ce côté-là que ça se joue.
00:27:44Jean-Luc Rétier, déjà, quand il dit aussi
00:27:48les Jeux, dans la même interview,
00:27:50cet athlète dit que ce sont les Jeux des athlètes
00:27:52et pas ceux d'Emmanuel Macron.
00:27:56Il y a beaucoup d'athlètes qui,
00:27:57même s'ils ne le déclarent pas de manière formelle,
00:28:00rejoignent cet avis-là.
00:28:03Oui, en fait, on va dire les gouvernants,
00:28:06c'est ceux qui donnent la ligne de conduite
00:28:09et ceux qui donnent les lignes budgétaires
00:28:11pour que les athlètes puissent s'exprimer.
00:28:13Après, on entend beaucoup de choses,
00:28:16surtout sur les réseaux.
00:28:18Moi, je pense qu'il a un peu raison, quelque part,
00:28:22parce qu'il faut quand même arrêter.
00:28:25On voit à la télé que des hommes politiques,
00:28:27quasiment de partout,
00:28:29alors que c'est des Jeux olympiques
00:28:32qui se déroulent en France,
00:28:34et certains sports qui n'ont, on va dire,
00:28:37qu'une visibilité tous les quatre ans,
00:28:39on ne les voit même pas cette année
00:28:41parce qu'ils prennent la place de beaucoup d'autres.
00:28:45Et ce que je trouve pureprenant,
00:28:48c'est que, encore une fois,
00:28:52on tire la couverture.
00:28:54Ces hommes politiques tirent la couverture à eux.
00:28:56Vous vous souvenez, Christine,
00:28:57la première émission que nous avons faite ensemble ?
00:28:59Oui.
00:29:00Juste avant le démarrage des Jeux,
00:29:02il me semble que nos dirigeants
00:29:04avaient mis un peu la zizanie en France.
00:29:07Je me souviens très bien d'une phrase
00:29:09qui était sortie en disant
00:29:11que si ça avait été des sportifs à la tête du pays,
00:29:13ça aurait été beaucoup plus calme
00:29:15et les sportifs auraient pu s'exprimer
00:29:17et en tout cas se préparer correctement
00:29:19pour préparer les Jeux.
00:29:20Il y a eu un message de Gilles Simon,
00:29:22à un moment donné,
00:29:23qui a répondu justement sur ces polémiques-là.
00:29:25Enfin, en tous les cas, ce ne sont pas des polémiques,
00:29:27mais en disant, devant le succès des Jeux
00:29:29et la réussite de nos athlètes,
00:29:31il a dit que le sport rassemble,
00:29:33le politique divise.
00:29:35Est-ce que c'est aussi simple que ça ?
00:29:37Finalement, on s'aperçoit que c'est
00:29:39à un moment, une parenthèse dorée,
00:29:41ces JO.
00:29:43Finalement, l'athlète a aussi le droit
00:29:45de revendiquer sa liberté d'expression.
00:29:47Muriel Hermine ?
00:29:49Oui, bien sûr, je suis tout à fait d'accord.
00:29:51Je dirais deux choses.
00:29:52Ce qu'il fait un athlète,
00:29:53c'est 70% l'athlète lui-même,
00:29:55son travail,
00:29:57ses années consacrées au sport,
00:29:59mais c'est aussi l'encadrement.
00:30:01C'est aussi les moyens qui lui sont donnés,
00:30:03les gens qui croient en lui.
00:30:05C'est aussi, je dirais, les moyens financiers
00:30:07et humains qui sont mis autour de lui
00:30:09pour lui permettre de performer.
00:30:11Je pense qu'à travers le discours
00:30:13d'Hugo,
00:30:15là, il s'agit d'un président dont les
00:30:17trois quarts des Français ne veulent plus.
00:30:19Cet homme fait comme si tout allait bien,
00:30:21comme si la France roulait
00:30:23et que finalement, il pouvait se présenter
00:30:25aussi heureux que les champions
00:30:27à venir les embrasser, les papouiller, etc.
00:30:29Alors qu'on sait tous
00:30:31que dès
00:30:33que les Jeux vont se terminer,
00:30:35tous les soucis vont revenir en pleine
00:30:37figure et je pense que c'est là
00:30:39la discorde, c'est là où il y a
00:30:41un dysfonctionnement. On aurait un président
00:30:43emblématique,
00:30:45je dirais, qui colle avec
00:30:47les idéaux dont le sport
00:30:49se nourrit,
00:30:51que le sport porte, je dirais
00:30:53qu'il n'aurait même pas eu besoin de dire ce type
00:30:55de choses. Là,
00:30:57ça dysfonctionne et il a raison
00:30:59parce que notre président ne correspond
00:31:01pas aux valeurs que le sport véhicule.
00:31:03Pascal, vous voulez rajouter ?
00:31:05Oui, je trouve,
00:31:07c'est vrai que beaucoup de gens disent
00:31:09que quand on fait du sport, on ne doit pas parler politique.
00:31:11Déjà, je voudrais souligner une chose, c'est que pour parler politique,
00:31:13quand on fait du sport, il faut être extrêmement courageux
00:31:15parce que ça ne peut pas plaire
00:31:17à certains dirigeants de fédérations
00:31:19et on peut risquer sa sélection.
00:31:21Ça peut écourter les carrières.
00:31:23Et en même temps, la réflexion que je me fais
00:31:25c'est qu'on dit que les sportifs
00:31:27ne doivent pas parler de politique,
00:31:29que la politique ne se gêne pas à eux pour parler de sport
00:31:31et parfois à notre place.
00:31:33C'est très souvent le cas.
00:31:35Dès qu'un sportif donne un message,
00:31:37enfin, Daniel, on en a des exemples
00:31:39plein les placards,
00:31:41comme on pourrait dire, de sportifs
00:31:43qui prennent position, qui donnent un avis
00:31:45ou qui ne donnent pas d'avis, c'est-à-dire
00:31:47qu'ils sont silencieux pour X raisons
00:31:49et ça leur est reproché. Donc, c'est quand même
00:31:51assez schizophrénique cette position
00:31:53du sportif vis-à-vis du débat public.
00:31:55Tout à fait.
00:31:57Par rapport à ça, je voulais revenir sur
00:31:59ce qui s'était produit
00:32:01juste avant les Jeux,
00:32:03lors des élections
00:32:05où les joueurs
00:32:07de l'équipe de France de foot avaient pris position.
00:32:13On avait dit tout et rien
00:32:15là-dessus, en disant pour quelles raisons,
00:32:17pourquoi pas, etc.
00:32:19Donc, aujourd'hui, le sportif
00:32:21encore plus,
00:32:23peut-être demain,
00:32:25il est parti prenant de la société
00:32:27et il a le droit aussi
00:32:29d'exprimer ses idées.
00:32:31Donc, moi, je ne vois pas pourquoi
00:32:33Hugo ne pourrait pas le faire.
00:32:35Il l'a fait avec ses idées
00:32:37et, a priori,
00:32:39il n'est pas très pour le monsieur qui est en face,
00:32:41le Président.
00:32:43Donc, moi, je crois que ça se respecte autant
00:32:45que les débats qu'on peut voir parfois,
00:32:47notamment sur les bancs de l'Assemblée,
00:32:49où on entend des vertes et des pas mûrs
00:32:51avec des noms d'oiseaux,
00:32:53et même des fois, on en vient aux mains.
00:32:55Donc, pour moi, il a
00:32:57toute sa légitimité à s'exprimer
00:32:59par rapport à une problématique qu'il ressent
00:33:01et que nous aussi, on nous ressent tous
00:33:03à travers notre problème de retraite, par exemple.
00:33:05Finalement, il est critiqué
00:33:07ou critiquable, soi-disant, parce qu'il ne va pas
00:33:09dans le sens du vent actuel ?
00:33:11Ah non, il n'est pas critiqué ou critiquable.
00:33:13Est-ce que c'est courageux ou pas ? Est-ce que c'est son rôle ou pas ?
00:33:15Oui, c'est courageux.
00:33:17Et justement, sur ce sujet-là, parce que c'est Jean-Luc
00:33:19et Muriel qui l'évoquaient,
00:33:21Jean-Luc, vous dites
00:33:23prendre position quand on est en plein
00:33:25exercice de sa carrière, c'est un risque.
00:33:27Mais
00:33:29c'est quelque chose
00:33:31qui peut coûter cher.
00:33:33C'est démocratique, mais c'est un risque.
00:33:35Parce que ça peut coûter cher,
00:33:37ça peut coûter, je ne sais pas,
00:33:39personnellement, pour l'athlète,
00:33:41ça peut générer
00:33:43plein de problématiques,
00:33:45jusqu'à peut-être lui faire
00:33:47abandonner
00:33:49sa carrière sportive et basculer dans le monde
00:33:53dans la vie courante, on va dire.
00:33:55Ça coûte d'autant plus cher que la notoriété
00:33:57est faible. Parce que si Mbappé
00:33:59prend posture sur quelque chose,
00:34:01là on va l'écouter et puis on ne peut pas trop le toucher,
00:34:03Mbappé, ça sera comme Léon Marchand
00:34:05ou Teddy Riner. Par contre, quelqu'un comme lui
00:34:07qui est un peu moins en vitrine,
00:34:09pour lui, ça peut être plus compliqué,
00:34:11effectivement. Oui, en même temps, celui qui a
00:34:13une grosse communauté, on parlait des communautés
00:34:15dans cette émission disant qu'il est sportif,
00:34:17qui ont des grosses communautés
00:34:19et donc qui ont du poids.
00:34:21Leurs mots ont du poids et du sens,
00:34:23et ça se respecte. Comme le CCCA ?
00:34:25Exactement. Mais en tout cas,
00:34:27là je réagis,
00:34:29mais nous, c'est tout ce qu'on attend, finalement,
00:34:31nous, le collectif des champions et des champions français,
00:34:33parce que pour l'instant, on s'est mouillés,
00:34:35mais on est des anciens. Et nous, ce qu'on veut,
00:34:37c'est que les jeunes nous rejoignent aussi
00:34:39dans le combat qui est un combat généraliste.
00:34:41Le statut est universel pour le sportif de haut niveau.
00:34:43Le sportif de haut niveau, il concerne tout le monde,
00:34:45c'est une préparation d'avant et d'après.
00:34:47De toute façon, il y aura un héritage.
00:34:49Moi, je crois qu'il faut qu'on encourage plutôt ça, nous, en prise de parole.
00:34:51Est-ce que, justement, Muriel Hermine,
00:34:53compte tenu du succès, compte tenu
00:34:55des attentes, finalement,
00:34:57qui ont été suscitées, où on a dit
00:34:59effectivement que ces Jeux allaient être une catastrophe,
00:35:01que rien n'allait marcher,
00:35:03etc., etc., on a surtout fait
00:35:05du geo-bashing,
00:35:07est-ce que, du coup, pour les politiques
00:35:09au sens large,
00:35:11les attentes des messages et les attentes
00:35:13du monde du sport, mais je prends le sport d'en haut
00:35:15et le sport d'en bas, vont être tellement
00:35:17fortes qu'il ne va pas falloir se tromper,
00:35:19j'imagine ?
00:35:21Je pense que, de toute façon, c'est le
00:35:23nombre de médailles qui
00:35:25va effacer
00:35:27les
00:35:29petites pensées misquines
00:35:31de départ, qui est, il y a plein de choses
00:35:33qui n'iront pas et, de toute façon,
00:35:35ce qu'on va faire, ce n'est pas bon.
00:35:37Le français est quand même d'un tempérament
00:35:39plutôt pessimiste à la base.
00:35:41Mais pas ses sportifs.
00:35:43Ah non, mais non,
00:35:45il faut bien comprendre que les sportifs
00:35:47vivent en marge.
00:35:49On vit dans une espèce de bulle
00:35:51qui nous permet
00:35:53d'être protégés quelque part,
00:35:55de cet état d'esprit général qu'il peut y avoir
00:35:57dans la société française.
00:35:59Donc, le sportif,
00:36:01tant que son épreuve n'est pas terminée,
00:36:03il baigne dans cette
00:36:05bulle de protection.
00:36:07C'est après, quand on termine notre carrière,
00:36:09qu'on arrive dans la vraie vie, la réalité,
00:36:11qu'on prend conscience
00:36:13que notre vie de sportif, ce n'est pas du tout
00:36:15la vie de tout un chacun.
00:36:17Et c'est là où on se retrouve
00:36:19à 55 ans,
00:36:21Pascal en parle très bien, avec des
00:36:23athlètes qui ne peuvent pas
00:36:25prendre leur retraite avant l'âge de 70 ans
00:36:27parce qu'ils n'ont pas assez cotisé,
00:36:29ils ont donné trop d'années au sport,
00:36:31donc à leur pays, pour gagner des médailles.
00:36:33Il y a tout un tas
00:36:35de choses complètement
00:36:37marquées d'un point qu'on n'imagine même pas.
00:36:39Donc, moi, je pense que
00:36:41le public français s'est laissé
00:36:43embarquer dans ses jeux, a découvert
00:36:45des nouvelles disciplines
00:36:47que jamais, jamais, personne n'aurait
00:36:49regardé en France. Et je crois
00:36:51que dans ce tourbillon de positivité,
00:36:53il en sortira de toute façon
00:36:55pour les athlètes quelque chose de vraiment fantastique.
00:36:57Gagner dans son pays,
00:36:59c'est merveilleux. Il ne faut jamais
00:37:01l'oublier.
00:37:03J'ai envie de repasser un message.
00:37:05C'est vrai qu'à notre époque, il n'y avait pas d'organisation
00:37:07qui représentait tous les sports,
00:37:09IVRT, Paralympique, etc.
00:37:11Le collectif des champions français, on est les grands frères
00:37:13et les grandes sœurs et on est là pour défendre tous ces
00:37:15sportifs. Peut-être qu'aujourd'hui,
00:37:17il sera plus facile pour eux
00:37:19de libérer la parole, de dire ce qu'ils pensent
00:37:21parce qu'on est derrière et on surveille.
00:37:23Bravo Paul Zidane !
00:37:25Bravo !
00:37:27Ça, c'est Jean-Luc Rétier, pour ceux qui nous
00:37:29écoutent. Antoine, on peut
00:37:31faire... Pardonnez-moi, mais on suit en même temps,
00:37:33on ne s'en cache pas. Dans notre studio,
00:37:35on a un double écran, il y a un double
00:37:37match et on suit deux
00:37:39matchs importants, les filles handball.
00:37:41On commence à monter en tension avec
00:37:43ce match de handball. Il reste moins de dix minutes
00:37:45à jouer. L'équipe de France est toujours
00:37:47derrière au score face aux Suédoises.
00:37:4922-19 pour la Suède, mais l'équipe de France
00:37:51qui est quand même un petit peu revenue, qui est un petit peu mieux quand même.
00:37:53Et ce but pour l'équipe de France,
00:37:55c'est Tamara Hachek qui vient marquer comme
00:37:57un symbole ce but. 22-20.
00:37:59L'équipe de France qui a seulement deux buts de retard,
00:38:01Christine, et qui va devoir pendant
00:38:03les neuf dernières minutes pousser, pousser, pousser.
00:38:05On suit également le basket
00:38:07avec l'équipe de France en demi-finale. Là aussi
00:38:09qui suit, qui s'affronte,
00:38:11qui affronte cette équipe allemande
00:38:13du côté d'Aubercy. C'est un petit début de match
00:38:15compliqué pour les Français
00:38:17en basket qui étaient menés 16-9
00:38:19et qui doivent
00:38:21réagir maintenant pour l'équipe de France
00:38:23emmenée par Victor Wembenema.
00:38:25Bon, on espère que
00:38:27les Sporco vont être à la hauteur
00:38:29qu'on avait dit qu'on était très fort en Sporco.
00:38:31Pour l'instant, il n'y a que le Volet qui est qualifié pour la finale.
00:38:33Et ça revient pour la France.
00:38:3516-18 pour les Allemands, ça revient pour la France.
00:38:37Et Handball ? Et Handball, toujours 22-20
00:38:39et les Françaises qui vont avoir une possession importante.
00:38:41Euh, ouais.
00:38:43Je ne suis pas bien.
00:38:4510 minutes, il reste 10 minutes.
00:38:47Avec tous les buts qu'elles ont loupés au début du match,
00:38:49on devrait avoir 5 points d'avantage.
00:38:51Ouais, je sais.
00:38:53Elles étaient complètement bloquées, pigées.
00:38:55Et après, Christine, on sait
00:38:57tous que le premier titre, on est challenger.
00:38:59Après, le conserver, c'est quand même plus difficile des fois.
00:39:01Donc là, tous les autres, ils ont faim.
00:39:03On n'est plus challenger.
00:39:05On est les hommes à abattre ou les femmes à abattre.
00:39:07Ça vous est arrivé, vous, d'être l'homme ou la femme à abattre
00:39:09parce que vous étiez devant tout le monde ?
00:39:11Jean-Luc ?
00:39:13Je mets des guillemets, attention.
00:39:15Je mets de gros, gros guillemets.
00:39:17Bien sûr.
00:39:19À partir du moment où vous êtes
00:39:21dans la ligne de mire de tous les adversaires,
00:39:23tout devient plus compliqué.
00:39:25Quand vous regardez un niveau
00:39:27qui correspond à vos antécédents sportifs,
00:39:29c'est pas simple.
00:39:31C'est un gros travail mental à faire.
00:39:33Et là, moi,
00:39:35je regardais le début du match,
00:39:37on avait l'impression qu'elles avaient
00:39:39un goal en face d'elle
00:39:41et elles tiraient en permanence sur le goal.
00:39:43Ce qui est différent, c'est
00:39:45qu'on passe de rien à perdre
00:39:47à tout à perdre.
00:39:49Quand vous êtes le challenger,
00:39:51vous avez tout à gagner.
00:39:53Quand vous êtes devenu le premier,
00:39:55vous avez tout à perdre.
00:39:57On en parlera tout à l'heure.
00:39:59Vous savez quoi ?
00:40:01On est obligés de s'arrêter.
00:40:03On a une petite pause à faire
00:40:05et on se retrouve juste après
00:40:07avec nos vraies voix des JO.
00:40:09Ce soir, Jean-Luc Réthier,
00:40:11Méliane Hermine,
00:40:13Daniel Sangoumin,
00:40:15Antoine Mazère
00:40:17qui va nous faire un point
00:40:19dans un instant sur les deux matchs
00:40:21Christine Bouillaud.
00:40:23Et on est en compagnie de nos vraies voix des JO.
00:40:25Ce soir, Jean-Luc Réthier, Muriel Hermine,
00:40:27Daniel Sangoumin, Pascal Ehousan,
00:40:29les membres du collectif des champions et des champions français.
00:40:31Alors évidemment, on a un oeil sur nos matchs
00:40:33en cours, mais surtout
00:40:35les dernières minutes du match
00:40:37de cette demi-finale de hand féminin.
00:40:39Et mon cher Antoine,
00:40:41vous me redonnez des couleurs.
00:40:43C'est pas vous.
00:40:45Oui, on suivait l'équipe de France qui était
00:40:47à deux marques de cette équipe de Suède
00:40:49et est revenue à égaliser
00:40:51face à la Suède. Il reste 5 minutes à jouer
00:40:53même un petit peu plus de 5 minutes 30
00:40:55à jouer dans ce match. C'est tendu, c'est stressant.
00:40:57Mais l'équipe de France est revenue.
00:40:59Déjà, elle a fait le plus dur. Maintenant, il va falloir aller
00:41:01tout donner dans les 5 dernières minutes pour aller chercher
00:41:03cet exploit. Mais c'est vrai que
00:41:05cet exploit, ils peuvent aller
00:41:07chercher les françaises, mais surtout remercier pour l'instant
00:41:09la gardienne remplaçante
00:41:11Atta Boussako qui
00:41:13maintenant va devoir se présenter
00:41:15pour arrêter peut-être ce
00:41:17penalty. Malheureusement, la Suède
00:41:19qui vient de marquer ce but. 23-22.
00:41:21Possession à venir pour l'équipe de France.
00:41:23Mais déjà, on retrouve un petit peu de sourire parce que la France
00:41:25revient à hauteur
00:41:27de cette équipe de Suède.
00:41:29Il y a un peu de temps. Il reste encore 5 bonnes minutes
00:41:31et elles ont l'habitude. C'est bon le sport, non ?
00:41:33Ah ouais. Ouais, c'est cool.
00:41:35Que d'émotions. Et on suit
00:41:37également l'équipe de France de basketball
00:41:3955 secondes à jouer
00:41:41maintenant dans ce premier quartan. Début de match
00:41:43compliqué, cauchemardesque pour les français
00:41:45qui se rebiffent un petit peu, qui se refont
00:41:47la cerise. 23 pour les allemands, 18
00:41:49pour la France. Mais on sait, un match
00:41:51de basket, c'est très très long. On rappelle que
00:41:53l'équipe de France qui défie les champions du
00:41:55monde allemand actuellement du côté de
00:41:57Bercy dans une ambiance exceptionnelle
00:41:59du côté de l'Est parisien.
00:42:01Ah, ces deux temps forts
00:42:03très importants. Surtout
00:42:05du côté du handball parce qu'on sent
00:42:07Christine, Daniel, Pascal
00:42:09que depuis quelques minutes, on est montés en tension.
00:42:11Je ne sais pas. Daniel, il fait des grands gestes. Il fait un 2 avec ses doigts.
00:42:13Je ne sais pas ce que ça veut dire.
00:42:15Il y a deux minutes, il y a une faute flagrante
00:42:17sur la joueuse française.
00:42:19Oui, oui.
00:42:21Alors qu'elle n'a pas touché.
00:42:23Jean-Luc, vous disiez
00:42:25il n'y a que le sport pour ces émotions-là.
00:42:27Ah, alors
00:42:29on met l'hydrogandie
00:42:31qui met un missile.
00:42:33Qui permet à l'équipe de France de revenir à 23 partout.
00:42:354 minutes à jouer dans ces matchs.
00:42:37Et il reste 4 minutes à jouer.
00:42:39On respire.
00:42:41Non, pas encore Jean-Luc.
00:42:43Je crois que Christine avait trop d'attentes jusqu'à la fin.
00:42:45Oui, c'est difficile.
00:42:47On y met des matchs pendant les émissions. Comment voulez-vous qu'on s'en sorte ?
00:42:49Appelez-moi le CIO
00:42:51qu'on décale tout ça.
00:42:53Alors, on parlait des émotions.
00:42:55Hier, il y avait un match plein d'émotions.
00:42:57C'est le volet.
00:42:59Les voleilleurs masculins. Je ne sais pas si vous avez vu le match.
00:43:01C'était quelque chose d'absolument incroyable.
00:43:03Énorme.
00:43:053-0 face aux champions du monde en titre d'Italie.
00:43:07Avec quelque chose d'important.
00:43:09Et toujours les françaises qui récupèrent la balle.
00:43:11Le but qui a été refusé juste à l'instant sur un marché.
00:43:13Il va falloir mettre les barbelés.
00:43:15La possession est rendue à cette équipe de Suède.
00:43:17Moins de 4 minutes à jouer toujours.
00:43:19La Suède qui mène 23-22 face à l'équipe de France.
00:43:21Et la possession, elle est à venir pour l'équipe de Suède.
00:43:23Alors, on nous dit aussi que Sofia Numia
00:43:25va arriver dans un instant sur Sud Radio.
00:43:27Il est toujours pris au Club France.
00:43:29C'est ce que me dit Clément Arion.
00:43:31Il est en train d'être célébré
00:43:33pour sa médaille d'argent.
00:43:35C'était cette médaille d'or qu'il rêvait d'avoir.
00:43:37Et on l'aura tout à l'heure dans un instant.
00:43:39Et la belle défense de l'équipe de France
00:43:41qui récupère la balle.
00:43:43Une belle possession.
00:43:45Et c'est fait.
00:43:47L'égalisation de l'équipe de France à 3 minutes de la fin de ce match.
00:43:4923 partout. Quelle défense mais surtout quel arrêt.
00:43:51Une nouvelle fois de Sacco la gardienne française
00:43:53qui permet pour l'instant l'équipe de France de rester en vie.
00:43:55Quel match elle nous sort la gardienne française.
00:43:57Est-ce qu'il y en a un de vous qui aurait fait un sport-co ?
00:43:59Parce que vous êtes tous autour de la table
00:44:01sur des sports individuels.
00:44:03Est-ce qu'il y avait un sport-co qui vous aurait plu ?
00:44:05Jean-Luc par exemple.
00:44:07Ou Emuriel.
00:44:09Est-ce que vous auriez pu faire un sport-co ?
00:44:11Moi j'aurais bien fait du handball.
00:44:13Je me permets de répondre en premier.
00:44:15Vas-y Jean-Luc.
00:44:17Je laisse les honneurs aux dames.
00:44:19J'ai fait du rugby
00:44:21par passion
00:44:23à l'entraînement
00:44:25en équipe.
00:44:27Et sinon j'ai joué au handball quand j'étais
00:44:29beaucoup plus jeune.
00:44:31Au tout début de ma carrière.
00:44:33La force de la natation artistique
00:44:35ou de la natation synchronisée
00:44:37c'est que c'est un sport à la fois individuel
00:44:39et d'équipe.
00:44:41Quand j'ai excellé
00:44:43dans les deux domaines, c'est-à-dire que j'étais
00:44:45le leader de l'équipe de France, je faisais toute la partie
00:44:47individuelle, solo,
00:44:49duo, c'est déjà plus de l'individuel.
00:44:51On est quand même
00:44:53huit nageuses à s'entraîner
00:44:55cinq heures par jour pour sortir
00:44:57une performance de cinq minutes.
00:44:59La partie
00:45:01sportive est très importante
00:45:03chez nous.
00:45:05Moi j'aurais aimé être Michel Platini,
00:45:07numéro 10 au football.
00:45:09Carrément, Michel Platini.
00:45:11Je veux faire des passes.
00:45:13Zinedine Zidane.
00:45:15Je voulais faire des passes,
00:45:17super belles passes pour que le mec gagne.
00:45:19Mais faire la passe de 35 mètres qui tombe dans les pieds.
00:45:21Daniel ?
00:45:23J'ai commencé par le foot
00:45:25mais j'ai pas du tout aimé l'esprit,
00:45:27l'état d'esprit, les jugements de valeur.
00:45:29C'est pour ça que j'ai choisi l'athlétisme
00:45:31centimètre, chronomètre.
00:45:33Mais,
00:45:35dans le relais, vous avez vu qu'on n'est pas tout seul.
00:45:37Vous avez été bon en plus.
00:45:39C'est quoi les jugements de valeur dont tu parles ?
00:45:41C'est quand on
00:45:43prend pas l'esprit sportif, enfin on prend pas
00:45:45les considérations sportives mais autre chose,
00:45:47pour sélectionner ou ne pas sélectionner quelqu'un.
00:45:49Alors je vous cache pas que je ne regarde
00:45:51pas la télé, j'attends qu'Antoine Mazère me fasse un petit débrief.
00:45:53Et toi t'aurais bien aimé faire un sport individuel ?
00:45:55J'aurais pas pu. Pourquoi ?
00:45:57Parce que c'est plus sympa le sport-co.
00:45:59La gymnastique.
00:46:05Si alors j'ai fait du sport-co, vous allez vous marrer.
00:46:07J'ai fait un sport individuel,
00:46:09j'ai commencé ma carrière en patinage
00:46:11artistique. Alors si vous retrouvez
00:46:13une photo de moi en patinage
00:46:15artistique, vous êtes très fort. Mais j'ai commencé
00:46:17par là, j'étais assez doué
00:46:19mais j'ai pas continué.
00:46:21Pour te permettre,
00:46:23le sport individuel est pratiqué en équipe ?
00:46:25Oui, toujours.
00:46:27Faut pas oublier. Après,
00:46:29il y a des sensations qui sont
00:46:31complexes de gagner ensemble et de perdre
00:46:33ensemble. On l'a vu hier soir avec les Français.
00:46:35Et nos Françaises en balle, mon cher Antoine,
00:46:37où en sont-elles ? J'ose pas regarder la télé.
00:46:39Il reste une minute à jouer. Temps mort déposé
00:46:41par cette équipe de France,
00:46:43par l'équipe suédoise. C'est l'équipe suédoise qui demande
00:46:45le temps mort. Un match irrespirable
00:46:47du côté de l'île du stade
00:46:49Pierre-Montbrand. Une minute à tenir.
00:46:5124 partout entre la Suède et l'équipe de France.
00:46:53Possession à venir pour l'équipe de Suède.
00:46:55Il faudra vraiment mettre les barbelés pour aller chercher
00:46:57cette dernière possession et permettre peut-être
00:46:59à l'équipe de France d'aller rejoindre
00:47:01une nouvelle finale olympique pour les filles
00:47:03de l'équipe de France d'Olivier Krambels
00:47:05et pouvoir aller chercher l'Olympe
00:47:07du côté de Paris. 58-54.
00:47:09C'est le chronomètre qui est affiché.
00:47:11Les Suédoises qui ont pris le ballon vont devoir
00:47:13attaquer. Maintenant, il faut attaquer, il faut frapper.
00:47:15Le but marqué par la Suède
00:47:17à 59 secondes maintenant de la fin de ce match.
00:47:19Il faut absolument déclencher quelque chose.
00:47:21On a vu depuis cette fin de match
00:47:23Nocandy qui nous fait une fin de match
00:47:25complètement folle du côté de l'équipe de France.
00:47:27Pourquoi pas aller la chercher ? Pourquoi pas
00:47:29aller trouver une solution pour l'équipe
00:47:31de France ? Peut-être qu'elle peut trouver
00:47:33les clés ou alors des joueuses d'expérience. Estelle Mzeniko
00:47:35ou Tamara Horacek sont également
00:47:37de la partition sur le terrain au flip.
00:47:39Egalement qui se plaint d'un coup. Il reste moins
00:47:41de 40 secondes maintenant
00:47:43à tenir. Est-ce qu'un temps mort va être demandé
00:47:45par Olivier Krambels, temps mort demandé par l'équipe de France ?
00:47:47Oui, normal. Il s'en reste moins
00:47:49d'une minute et donc là il remet tout le monde
00:47:51tout le monde d'équerre et
00:47:53il ramène le calme parce que comme il reste moins d'une minute
00:47:55il faut trouver une solution, il faut lancer
00:47:57quelqu'un. Il faut trouver une tactique, peut-être une stratégie.
00:47:59En tous les cas, il faut expliquer que ça va se
00:48:01jouer. Il va falloir expliquer.
00:48:03Il va se jouer à 6 secondes. Non, ça ne se jouera pas
00:48:05à 6 secondes, on ne l'espère pas, mais c'est étonnant
00:48:07qu'elle ait déjoué.
00:48:09On est preneur à 6 secondes.
00:48:11On est preneur à 6 secondes.
00:48:13On est preneur à 6 secondes. Et c'est Tamara Horacek
00:48:15qui prend la parole au milieu des joueuses
00:48:17d'expérience comme ça dans des moments clés.
00:48:19On se rappelle malheureusement d'hier
00:48:21de ce dernier temps mort fatal à l'équipe
00:48:23de France, mais là il reste un petit peu plus de temps
00:48:25et la possession, elle sera pour l'équipe de France
00:48:27à venir avec cette
00:48:29dernière action pour aller égaliser
00:48:31l'équipe de France qui est menée d'un point
00:48:3325 à 24 par l'équipe
00:48:35de Suède qui là aussi réalise
00:48:37une sacrée performance. Il va falloir
00:48:39tout donner dans cette dernière
00:48:41action peut-être pour pouvoir faire
00:48:43exulter ces 26 000 spectateurs
00:48:45du côté de Pierre Moroy
00:48:47et on passe en mode
00:48:49direct, 59 minutes
00:48:51et 17 secondes.
00:48:53On va avoir cette dernière possession peut-être
00:48:55pour l'équipe de France. Allez, il faut déclencher quelque chose
00:48:57par exemple avec Nocandi. La balle,
00:48:59les Françaises qui se font la possession, il va falloir enterrer quelque chose !
00:49:01Une faute
00:49:03du côté de la Suède, mais on va revenir à une possession
00:49:05pour l'équipe de France. 30 secondes à jouer encore.
00:49:07Il faut absolument marquer pour revenir au score du côté
00:49:09de l'équipe de France. 25 pour la Suède, 24
00:49:11pour les Françaises d'Olivier Krumbles.
00:49:13Allez, avec maintenant Tamar Wacek qui retrouve peut-être
00:49:15avec Flip pour Nocandi.
00:49:17Elles sont bien prises, elles sont bien...
00:49:19Il faut marquer, c'est marqué !
00:49:21L'égalisation de Tamar Wacek à 15
00:49:23secondes de la fin de ce match. Il faut maintenant mettre les barbelés
00:49:25en défense. Attention parce que la Suède va peut-être
00:49:27tenter le tout pour le tout.
00:49:29On va attendre peut-être pour les prolongations.
00:49:314, 3, 2, 1...
00:49:33C'est terminé !
00:49:3525 partout entre l'équipe
00:49:37de France et la Suède et on va avoir le droit à des
00:49:39prolongations. Mais quelle fin de match encore une nouvelle
00:49:41fois irrespirable. On va faire une pause sur Suède Radio.
00:49:43Oui, on va faire une petite pause avec ce match nul
00:49:45et ses prolongations qui se profilent donc pour le
00:49:47handball féminin.
00:49:49On préfère
00:49:51que ce soit ça.
00:49:53Il y a Antoine qui vient de nous faire une perte.
00:49:55Il n'en peut plus. En tous les cas,
00:49:57on va remercier dans nos
00:49:59vraies voix Muriel. Merci, merci
00:50:01beaucoup Muriel d'être passé nous voir
00:50:03et évidemment... Bisous à tous !
00:50:05Bisous et Muriel
00:50:07et Hermine qui étaient notre vraie voix
00:50:09des JO jusqu'à maintenant. On va retrouver
00:50:11aussi une autre grande vraie voix
00:50:13qui va nous retrouver, qui était
00:50:15aussi responsable du site olympique
00:50:17de Vert sur Marne où se sont
00:50:19disputés pas mal de disciplines
00:50:21et puis on suivra bien sûr d'un oeil cette prolongation
00:50:23entre l'équipe de France
00:50:25et la Suède en handball féminin qui se joue
00:50:27du côté de Lille. C'est un
00:50:29stade en fusion avec un
00:50:3126 000 spectateurs. On va faire l'info.
00:50:33Puis on aura Sofia Oumia également au téléphone
00:50:35qui est vice-champion olympique
00:50:37de boxe. A tout de suite !
00:50:39Les vraies voix Sud Radio, 17h
00:50:4119h, Christine Bouillaud.
00:50:43Et on est toujours en compagnie des vraies
00:50:45voix Sud Radio, des vraies voix
00:50:47des JO, surtout les membres
00:50:49du collectif des championnes et des champions
00:50:51français. Ce soir autour de la table
00:50:53Jean-Luc Chrétier, champion olympique de descente
00:50:55Daniel Sangouma, médaille de bronze
00:50:57au jeu de Séoul. Pascal Louzan,
00:50:59quadruple champion du monde de tumbling, président
00:51:01de ce collectif des championnes
00:51:03et des champions français. Et puis nous accueillons
00:51:05également une autre nouvelle
00:51:07vraie voix. C'est Audrey
00:51:09Prieto-Rodriguez. Bonsoir Audrey !
00:51:11Bonsoir, vous m'entendez bien ?
00:51:13Oui, on vous entend très très bien.
00:51:15Merci beaucoup d'être avec nous pour cette
00:51:17deuxième heure championne du monde de lutte.
00:51:19Mais également, vous étiez la
00:51:21grande chef
00:51:23du site olympique
00:51:25de Vers-sur-Marne, c'est bien ça ?
00:51:27C'est ça, directrice
00:51:29exactement du stade olympique
00:51:31et de l'île de loisirs de Torcy. Tout est fini là-bas ?
00:51:33Non, pas encore.
00:51:35Nous avons encore quelques épreuves et puis nous avons le
00:51:37para aussi qui va enchaîner.
00:51:39On va en parler avec vous dans un instant mais
00:51:41si vous le voulez bien, petit clin d'œil rapide
00:51:43de score, un point score avec vous
00:51:45Antoine Mazère sur le handball féminin.
00:51:47On suit cette prolongation qui a été arrachée à la
00:51:49dernière seconde quasiment par Tamara Oracek.
00:51:51Une statue pour Tamara Oracek qui permet l'équipe de
00:51:53France de rester en vie. On va partir sur
00:51:55deux fois cinq minutes pour cette prolongation
00:51:57et toujours 25 partout entre
00:51:59l'équipe de Suède et l'équipe de France. Mais un pénalty
00:52:01pour Tamara Oracek qui se présente face à
00:52:03la gardienne. Pour prendre l'avantage c'est fait
00:52:0526-25 donc les bleus qui vont faire la course
00:52:07en tête au moins pendant cette prochaine
00:52:09minute. Et quelqu'un qui
00:52:11va sans doute rejoindre
00:52:13le... qui va rejoindre
00:52:15effectivement le collectif
00:52:17en tous les cas l'univers, votre
00:52:19univers des Olympiens
00:52:21mes chers vrais voix des JO et on est ravis
00:52:23de l'accueillir. C'est l'homme qui
00:52:25a effectivement embrasé hier
00:52:27Roland Garros avec son combat
00:52:29et qui a obtenu la médaille d'argent. Je vous demande
00:52:31d'accueillir comme il se doit et d'applaudir Sofiane
00:52:33Sofiane Oumia qui est avec nous
00:52:35Bravo
00:52:37Bonsoir Sofiane
00:52:39Bonjour, ça va ?
00:52:41Ça va, ça va, super
00:52:43C'est super d'être redescendue. Alors
00:52:45pour tout vous dire, j'étais dans les tribunes
00:52:47Sofiane et bon
00:52:49on a tout donné
00:52:51et on était déchirés
00:52:53un peu comme sans doute dans vos sentiments
00:52:55vous aussi hier soir avec
00:52:57cette médaille d'argent parce que c'était pas la couleur
00:52:59que vous espériez décrocher
00:53:01ici au jeu de Paris. Est-ce que
00:53:03depuis vous avez retrouvé le sourire
00:53:05la joie qui est caractéristique
00:53:07de ce que vous êtes Sofiane ?
00:53:09Oui, oui, j'essaye tous les jours
00:53:11d'un peu plus...
00:53:13d'essayer de gérer, d'apprendre
00:53:15à aimer cette médaille d'argent comme je dis
00:53:17et voilà c'est vrai
00:53:19qu'avec le parcours lors de l'Olympiade
00:53:21le parcours depuis des
00:53:23années maintenant en équipe
00:53:25je me dis que
00:53:27je peux être fier, fier de mon parcours
00:53:29et fier de l'an que j'ai.
00:53:31Tu m'étonnes que tu peux être fier.
00:53:33Alors autour de la table il n'y a que des médailles
00:53:35olympiques de cette émission, je vous le dis
00:53:37Sofiane, je rappelle, Jean-Luc Crétier,
00:53:39Daniel Sangouma, Pascal Ehouzan, Audrey
00:53:41Prieto de Rodríguez
00:53:43ils ont un palmarès aussi long
00:53:45voire aussi conséquent
00:53:47que le vôtre
00:53:49là vous êtes redescendue un tout petit
00:53:51peu, je crois que vous êtes au
00:53:53Club France ce soir, est-ce que
00:53:55vous pouvez nous décrire cette ambiance
00:53:57que vous avez certainement dû découvrir
00:53:59vous aussi ?
00:54:01C'est une ambiance incroyable, le public
00:54:03était ouf, il nous rend
00:54:05superbement bien
00:54:07et franchement
00:54:09j'arrive pas à m'en lasser parce que
00:54:11c'est des moments incroyables
00:54:13que nous vivons
00:54:15et que voilà aujourd'hui
00:54:17on va dire le public nous rend bien
00:54:19et puis ça fait plaisir de voir toute cette union
00:54:21autour de notre sport et autour
00:54:23du sport en général aussi
00:54:25Qu'est-ce qui a manqué
00:54:27dans ce combat hier soir ?
00:54:29Sur le premier round, on vous a senti
00:54:31j'allais pas dire sur la réserve parce que
00:54:33c'est pas le cas, mais on a senti
00:54:35que c'était un peu là que ça s'est joué
00:54:37Ouais, peut-être comme je dis
00:54:39sur le
00:54:43la pressure de combat
00:54:45comment j'ai abordé le combat
00:54:47je sais pas, c'est un tout
00:54:49et voilà, ça s'est pas
00:54:51passé comme j'aurais
00:54:53imaginé, après c'était un combat
00:54:55engagé des deux côtés, donc ça aurait pu
00:54:57que je conduise de mon côté comme du sien
00:54:59C'est une médaille d'argent
00:55:01le public
00:55:03a scandé aussi votre nom longuement
00:55:05l'ambiance était absolument
00:55:07incroyable pour un combat de boxe
00:55:09dans ce cocon
00:55:11ou en tous les cas ce chaudron qui était devenu
00:55:13Roland Garros, le court Philippe Chatrier
00:55:15et Sofiane
00:55:17et franchement c'était tout au long de la compétition
00:55:19comme je dis depuis
00:55:21le départ, que ce soit
00:55:23à Villepinte ou
00:55:25ici
00:55:27à Roland, franchement
00:55:29l'ambiance a été ouf, a été dingue
00:55:31et franchement merci
00:55:33au public français de nous avoir
00:55:35fait vibrer, nous on a essayé de le rendre
00:55:37à notre manière, en essayant de donner le
00:55:39maximum
00:55:41Et je crois que c'est ce que vous avez fait
00:55:43Ouais, c'est ce qu'on a essayé de faire
00:55:45Vous attendez deux petites secondes avec nous
00:55:47parce qu'on suit en même temps d'un oeil ce qui se passe
00:55:49sur le parquet du stade de
00:55:51Lille à Pierre-Morin, le stade avec
00:55:53les handballeuses françaises qui tentent de décrocher leur
00:55:55place en finale de ce tournoi olympique
00:55:57Antoine. Encore 15 secondes à jouer dans cette
00:55:59première partie de prolongation, l'équipe de France
00:56:01qui mène 28-26
00:56:03plus 2 pour les coéquipiers
00:56:05de Tamara Hachek qui réalisent pour l'instant
00:56:07une première mi-temps de prolongation très solide
00:56:09il faut confirmer ça parce qu'il reste encore une deuxième mi-temps
00:56:11Alors on est avec vous Sofiane Oumiach
00:56:13vice-champion olympique de boxe
00:56:15des moins de 63,5 kg
00:56:17Parlez-nous aussi de cette folie
00:56:19pour le camp français finalement
00:56:21certains disent que c'est parti
00:56:23très très vite au niveau des résultats
00:56:25et ça nous a donné aussi, nous, l'envie
00:56:27ceux qui allaient rentrer plus tard dans la compétition
00:56:29de se surpasser. Est-ce que c'est vraiment ça aussi
00:56:31qui a fonctionné ? Oui, oui, forcément
00:56:33parce que au fur et à mesure
00:56:35de la compétition, nous on se donnait
00:56:37on voyait les collègues
00:56:39aller de l'avant et puis remporter des combats
00:56:41donc ça nous poussait, ça nous transcendait
00:56:43à aller de l'avant et à faire mieux
00:56:45et puis voilà, aujourd'hui
00:56:47ça donne, on va dire, deux médailles
00:56:49pour l'instant. Maintenant, il est temps
00:56:51de finir le travail.
00:56:53Pascal et Ouzan, une question pour vous Sofiane
00:56:55Oui, excusez-moi, peut-être que je
00:56:57dirais une bêtise, mais le dernier match que vous avez
00:56:59fait en finale à Roland-Garros
00:57:01c'était le seul match que vous avez fait à Roland ?
00:57:03Oui, oui, j'ai pas combattu
00:57:05c'est mon premier combat à Roland-Garros
00:57:07Et ça, du coup, c'est pas ça qui vous aurait peut-être impressionné
00:57:09Non, parce que j'ai l'habitude
00:57:11de combattre. Comme je l'ai dit, j'ai boxé
00:57:13à
00:57:15à Rio, tout le monde était contre moi
00:57:17Donc
00:57:19c'est les aléas
00:57:21on va dire, du truc, mais
00:57:23non, c'est pas une pression en plus, au contraire
00:57:25Alors, on a juste, on fait
00:57:27toute petite parenthèse, un résultat du score
00:57:29Une question pour Sofiane
00:57:31Oui, Sofiane, parce que c'est vrai, ça ce qu'on pourra pas vous enlever
00:57:33c'est que vous avez le plus beau palmarès, on va dire
00:57:35pour la boxe, pour un Olympien, après cette
00:57:37deuxième place du côté de Rio
00:57:39et cette deuxième place, hier soir, du côté
00:57:41de Paris, j'imagine que ça, ça reste quand même une
00:57:43fierté pour vous, d'avoir ces
00:57:45deux médailles olympiques, aucun autre
00:57:47athlète a fait ça, et trois titres mondiaux
00:57:49C'est sûr, mais
00:57:51comme je dis, la couleur
00:57:53c'est pas celle que j'aurais aimé
00:57:55c'est pas celle que je voulais, mais
00:57:57voilà, pour faire avec
00:57:59ce qu'on a, avec
00:58:01ce qu'on peut, mais voilà
00:58:03honnêtement, j'ai tout donné, j'ai essayé de
00:58:05me donner au maximum
00:58:07ça s'est pas passé comme
00:58:09je l'aurais espéré, mais voilà
00:58:11faut que j'apprenne à savourer
00:58:13et à m'échapper à ça
00:58:15Si ça peut vous aider, Sofiane, quand on
00:58:17vieillit plus tard, ce dont on
00:58:19se souvient le plus, c'est le parcours, du début
00:58:21jusqu'à la fin, et c'est pas forcément
00:58:23et les plus belles médailles sont pas forcément
00:58:25celles qu'on croit, moi j'ai eu deux titres
00:58:27mondiaux où je suis fier, mais j'ai eu
00:58:29un accident grave, j'ai fait une médaille de bronze derrière
00:58:31pour moi c'est ma plus belle médaille
00:58:33Voilà
00:58:35Sofiane, dans 4 ans, dans 4 ans, on le sera en or
00:58:37C'est bon, 4 ans, on verra d'ici
00:58:41Et c'est Jean-Luc Crétier qui vous le dit
00:58:43champion olympique de descente en heure
00:58:45Est-ce qu'il y aura Los Angeles ?
00:58:47Est-ce que justement c'est un objectif
00:58:49le 2028 pour vous, Sofiane ?
00:58:51Non, honnêtement là, c'est trop
00:58:53c'est trop
00:58:55c'est trop tôt
00:58:57pour le dire, et puis comme je dis
00:58:59une Olympiade
00:59:01c'est vraiment dur
00:59:03c'est compliqué, que ce soit
00:59:05émotionnellement, physiquement
00:59:07et puis comme je dis aujourd'hui, je suis père
00:59:09de famille
00:59:11ça change
00:59:13partir en stage, en tournoi
00:59:15ou à l'étranger
00:59:17ça demande, ça demande beaucoup
00:59:19Et alors, Jean-Luc Crétier
00:59:21que voulez-vous faire ?
00:59:23Quand j'ai été champion
00:59:25olympique en 98
00:59:27j'étais père de famille
00:59:29d'un garçon qui avait 9 ans
00:59:31et en fait
00:59:33ça apporte énormément de
00:59:35bon c'est vrai qu'on le connait pas forcément
00:59:37mais ça apporte énormément de bonheur
00:59:39et de soutien par rapport à une carrière sportive
00:59:41Pourquoi ? Parce que
00:59:43je vais m'expliquer, quand tu rentres
00:59:45à la maison, t'es à 100%
00:59:47pour la famille, pour les enfants
00:59:49et quand tu pars
00:59:51tu sais que
00:59:53tout le monde est au petit soin
00:59:55avec ta descendance
00:59:57ta femme, tes parents
00:59:59tes beaux-parents et ça, ça apporte
01:00:01énormément
01:00:03donc digère cette médaille d'argent
01:00:05si je peux me permettre, prends un peu de vacances
01:00:07et puis on reparle de tout ça dans un mois
01:00:09Ouais
01:00:11Qu'est-ce que je viens de faire là ?
01:00:13Le coaching XXL, Sofiane
01:00:15pour la suite de la carrière quand même
01:00:17je veux pas dire, mais c'est en plus un papa
01:00:19qui parle à un autre papa, donc je trouve ça
01:00:21absolument génial
01:00:23Sofiane, dernière chose
01:00:25ça va être quoi l'accueil à Toulouse ?
01:00:27Parce qu'il y avait quelques Toulousains
01:00:29dans la tribune qui criaient
01:00:31Toulousain, Toulousain et des maillots du stade Toulousain
01:00:33aussi qui traînaient par là, mais ça va être quoi
01:00:35le retour à la maison ?
01:00:37Honnêtement, je sais pas, je verrai
01:00:39Je verrai, je suis pas encore
01:00:41mais vraiment, la seule chose que
01:00:43j'aimerais c'est retrouver mes enfants parce que
01:00:45je les ai pas vus beaucoup
01:00:47Je les ai vus 10 minutes, je crois qu'ils sont venus en victime
01:00:49des finales, ils ont dû repartir
01:00:51Ils m'ont dit, papa, mais tu viens pas avec nous ?
01:00:53Non
01:00:55La seule hâte c'est
01:00:57de rentrer auprès des mères
01:00:59Ce soir vous allez voir le copain ?
01:01:01Bilal
01:01:03Pour finir en beauté exactement
01:01:05La médaille d'or que vous avez pas eue
01:01:07c'est celle de vos enfants
01:01:09Oui, ça je l'ai dit tous les jours
01:01:11C'est exceptionnel
01:01:13Il vient rien donner que ça
01:01:15Bilal
01:01:17concourt ce soir dans les moins de
01:01:1951 kilos
01:01:21Il est pas tout à fait favori
01:01:23mais à la limite tout est possible pour lui
01:01:25Oui, oui, vraiment
01:01:27C'est une finale, une finale olympique
01:01:29Tout peut se passer
01:01:31On a pu le voir et on le voit tous les jours
01:01:33Donc voilà, il peut le faire
01:01:35et j'espère qu'il va le faire
01:01:37J'espère qu'il va le faire
01:01:39Merci beaucoup, on vous félicite encore tous
01:01:41chaleureusement, Sofiane
01:01:43Bravo, bravo
01:01:45Et ce tournoi de boxe, c'était effectivement
01:01:47très spectaculaire
01:01:49Bonne fin de JO
01:01:51On croise les doigts pour Bilal Menama
01:01:53ce soir, qui est assuré d'une médaille
01:01:55On espère qu'elle sera pour lui
01:01:57aussi la plus belle des couleurs
01:01:59Et à très bientôt, Sofiane
01:02:01certainement du côté de Toulouse
01:02:03le retour à la maison
01:02:05et profitez bien aussi de cette pause estivale
01:02:07pour récupérer et la suite également
01:02:09Soyez heureux
01:02:11A bientôt
01:02:13Petit détour par l'île
01:02:15Pardonnez-moi, mais on est obligés de suivre
01:02:17C'est trop décousu cette émission en fait
01:02:19C'est à cause du hand féminin
01:02:21C'est à cause des filles encore
01:02:23Ça sent bon là maintenant pour l'équipe de France
01:02:25et cette finale olympique
01:02:27qui devrait sourire maintenant au fil d'Olivier Krembels
01:02:29Il reste 3 minutes à jouer, plus 4
01:02:31maintenant pour l'équipe de France
01:02:3326 à 30, 27 maintenant
01:02:35avec ce but pour l'équipe de Suède
01:02:37mais l'équipe de Suède qui a pris 2 fois 2 minutes
01:02:39les joueuses qui ont été plus
01:02:41indisciplinées du côté de la Suède
01:02:43et les françaises maintenant
01:02:45ça fait la différence dans cette prolongation
01:02:47il faut tenir, il faut gérer surtout
01:02:49cet avantage de plus 3
01:02:5167.15 affichés au
01:02:53chronomètre, il faut aller jusqu'à 70
01:02:55et l'équipe de France qui mène 30
01:02:57à 27, on va encore stresser jusqu'au bout
01:02:59mais quand même on peut respirer un petit peu
01:03:01On peut respirer un tout petit peu mais une française
01:03:03vient de prendre 2 minutes aussi donc c'est les françaises
01:03:05qui dans moins de 30 secondes vont se retrouver
01:03:07en infériorité numérique
01:03:09et effectivement ça pourrait être dangereux
01:03:11mais il faudrait marquer sur cette
01:03:13possession avec les françaises maintenant
01:03:15qui ont la balle, elles sont en train de proposer quelque chose
01:03:17attention elle va se faire intercepter, le ballon qui va
01:03:19rester du côté de l'équipe de France mais
01:03:21le temps pour l'instant qui tourne, la montre qui tourne
01:03:23en faveur des filles et des coéquipières
01:03:25de Estelle & Zeminko
01:03:27Voilà on va suivre ça ces dernières secondes
01:03:29dans un instant évidemment avec vous
01:03:31mes chers Vrévoix, on s'arrête un court instant, on se retrouve
01:03:33juste après la pause pour vivre
01:03:35ces dernières secondes
01:03:37de cette demi-finale de hand féminin
01:03:39ce tournoi olympique où les françaises tentent d'arracher
01:03:41leurs qualifications et on vient également
01:03:43avec vous mes chers Vrévoix, Jean-Luc Crétier
01:03:45Daniel Sangoumin, Pascal Ehousan
01:03:47Audrey Prieto-Rodriguez
01:03:49et vous Antoine Mazère pour le fil rouge
01:03:51la priorité évidemment au direct
01:03:53tout de suite. Crétier, Daniel
01:03:55Sangoumin, Pascal Ehousan
01:03:57Audrey Prieto-Rodriguez, les membres
01:03:59du collectif des championnes et champions français
01:04:01avec ses palmarès XXL
01:04:03évidemment alors c'est
01:04:05toujours priorité au direct parce qu'il reste
01:04:07moins d'une minute pour l'équipe
01:04:09de France de handball pour visiblement
01:04:11accrocher sa qualification
01:04:13pour la finale des Jeux
01:04:15olympiques, Antoine
01:04:1750 secondes à tenir maintenant pour les
01:04:19françaises mais avec 3 buts d'avance ça semble
01:04:21bon, ça semble sentir bon
01:04:23pour les filles, les françaises
01:04:25qui devraient rejoindre cette finale olympique
01:04:27quel exploit, quelle performance surtout
01:04:29après avoir quasiment fait la course
01:04:31derrière au score pendant tout le match
01:04:33elles sont revenues à 10 secondes de la fin de ce match
01:04:35et en prolongation, elles ont fait
01:04:37la différence pour l'instant pour pouvoir
01:04:39se permettre le droit
01:04:41de rêver d'un titre
01:04:43olympique qui serait vraiment
01:04:45magnifique parce que cette génération
01:04:47elle est pétrie de talent et notamment cette gardienne
01:04:49Atabou Sakho
01:04:51qui a réalisé
01:04:53Atadou Sakho
01:04:55je ne veux pas dire de bêtises, qui a réalisé un match
01:04:57assez exceptionnel permettant à l'équipe
01:04:59de France de croire
01:05:01en ses chances de finale mais il faut encore
01:05:03tenir 50 secondes maintenant pour les françaises
01:05:0531 pour la France
01:05:0728 pour la Suède
01:05:09et attention, ne pas encaisser ce but
01:05:11peut-être sur pénalty et laisser
01:05:13les suédoises revenir à moins d'eux
01:05:15attention, il faut faire l'arrêt, elle est exceptionnelle
01:05:17elle est monstrueuse, une statue pour Sakho
01:05:19parce que là, elle réalise
01:05:21un match sur ce pénalty, l'arrêt
01:05:23et il reste 30 secondes à jouer
01:05:25l'équipe de France qui va donc
01:05:27s'offrir une finale olympique
01:05:29à Paris, pas à Paris
01:05:31ça sera à Lille mais ça sera
01:05:33les Jeux de Paris et ça sera
01:05:35vraiment magnifique
01:05:37quelle sensation
01:05:39les françaises, quel retour surtout
01:05:41et elles affronteront, on le saura
01:05:43un peu plus tard dans la soirée, la Norvège ou le Danemark
01:05:45elle joue les dernières secondes, elle a passé à 10 comme on dit
01:05:47comme on aurait dû faire avec Garçon hier soir
01:05:49donc c'est une effectivement très belle
01:05:51très belle qualification
01:05:537 secondes à tenir, 5, 4, 3
01:05:552, 1
01:05:57et l'équipe de France est en finale
01:05:59des Jeux Olympiques de Handball
01:06:01quel exploit, bravo les filles
01:06:03maintenant il faut aller chercher le titre
01:06:05et ça sera pas facile, ça sera soit face
01:06:07à la Norvège, soit face au Danemark
01:06:09je parie un petit France-Norvège
01:06:11de derrière les Fagots comme on dit
01:06:13bon j'y serai, donc je raconterai
01:06:1531-28
01:06:17j'y serai, je serai derrière
01:06:19bon voilà, ça c'est fait, c'est bien fait, donc on revient
01:06:21à la vie courante, tout va bien
01:06:23ça va mieux moi
01:06:25Daniel il a perdu 2 kilos, il a pas arrêté de bouger pendant tout le match
01:06:27il y a encore le basket, on va suivre
01:06:29on peut discuter et surtout saluer
01:06:31notre vraie voix qui nous a rejoint
01:06:33c'est une première pour Audrey
01:06:35Audrey on vous retrouve
01:06:37le palmarès aussi
01:06:39championne du monde de lutte
01:06:41messieurs, mesdames
01:06:43et donc vous êtes la directrice du site
01:06:45de Vers sur Marne, où il y a encore des compétitions
01:06:47on a bien compris, vous dites
01:06:49tout s'est bien passé, mais moi je voulais savoir
01:06:51certainement vous n'aviez aucun doute
01:06:53sur ce fait que ça se passerait bien
01:06:55mais est-ce que ça a dépassé vos espérances ?
01:06:57alors
01:06:59dépasser nos espérances, peut-être pas
01:07:01effectivement, je le vis
01:07:03beaucoup en coulisses, mais le plus important
01:07:05c'est les spectateurs et les personnes
01:07:07qui viennent sur le site
01:07:09ça a été des moments assez tendus avec les équipes
01:07:11de Paris 2024
01:07:13on était quand même très tendus
01:07:15très anxieux, très stressés, parce qu'on voulait que ça se passe
01:07:17le mieux possible
01:07:19il y a, vous savez
01:07:21nous sommes tous athlètes, nous sommes tous exigeants
01:07:23donc au-delà de nos espérances, non
01:07:25on aurait aimé être encore plus exigeants
01:07:27mais ça s'est très bien passé
01:07:29les spectateurs ont adoré, le site
01:07:31était splendide, il est splendide
01:07:33parce qu'il faut venir encore le voir
01:07:35et voilà
01:07:37tout le monde était ravi, on a eu de très bons retours
01:07:39positifs, et c'est le plus important
01:07:41c'est clair que ça a été effectivement
01:07:43Pascal, un commentaire ?
01:07:45alors moi j'ai eu des échos, Audrey, que les soirées
01:07:47d'après-match
01:07:49à Vers, c'est super sympa, apparemment
01:07:51il y a un vrai échange entre les champions
01:07:53les spectateurs, les collègues
01:07:55c'est des super tuff
01:07:57le site
01:07:59le site se pète énormément
01:08:01il y a énormément aussi de fan zones
01:08:03aux alentours
01:08:05mais de vraies fan zones ?
01:08:07il y a la
01:08:09fan zone de la fédération de kayak
01:08:11qui est en collaboration
01:08:13avec la ville de Torcy, la ville de Vers-sur-Marne
01:08:15etc, avec le club
01:08:17de Torcy, de Cadoué Kayak
01:08:19donc il y a vraiment un échange et un partage
01:08:21avec les collectivités
01:08:23et également les clubs et les associations locales
01:08:25donc ce qui fait que ça crée une émulation
01:08:27une ferveur, et puis le public
01:08:29le site se prête énormément, on n'est pas du tout dans Paris
01:08:31donc il y a beaucoup de verdure
01:08:33c'est très loisir, c'est très famille
01:08:35il y a des pique-niques
01:08:37le lieu se prête vraiment
01:08:39à un côté familial et à un côté effectivement
01:08:41partage
01:08:43commun entre les athlètes
01:08:45et la fête
01:08:47en fait c'était juste une
01:08:49remarque, j'ai la
01:08:51présidente de la ligue réunionnaise
01:08:53de kayak, qui est présente sur place
01:08:55depuis le début, qui est dans les
01:08:57membres de la fédération, et qui m'a dit
01:08:59énormément de bien de cette zone
01:09:01énormément de bien des compétitions
01:09:03énormément de bien du public
01:09:05qui a poussé nos athlètes
01:09:07du début à la fin, un peu comme partout
01:09:09peut-être que pour les kayakistes
01:09:11c'était pas quelque chose d'aussi habituel
01:09:13mais en tout cas
01:09:15elle en était ravie, elle est sortie
01:09:17de là avec la banane, enfin elle est toujours là-bas
01:09:19mais elle a une banane extraordinaire, donc elle va nous ramener
01:09:21des bananes à la réunion, donc c'est exceptionnel
01:09:23Je suis complètement
01:09:25d'accord, c'est
01:09:27vraiment un ressenti sur le site
01:09:29qui est différent
01:09:31et voilà, je pense que c'est
01:09:33le lieu, je pense que c'est
01:09:35tout ce qu'il y a autour
01:09:37et puis les volontaires aussi, je pense qu'il y a
01:09:39beaucoup de la part des équipes de Paris
01:09:412024 et des volontaires qui jouent un rôle
01:09:43beaucoup plus important qu'on le pense
01:09:45Quand on va sur le site
01:09:47de Vert, les volontaires
01:09:49c'est juste extraordinaire
01:09:51ils nous mettent la pêche
01:09:53c'est dingue
01:09:55ça nous met dans l'ambiance
01:09:57que ce soit pour les athlètes, que ce soit pour
01:09:59les ligues, les comités
01:10:01voilà, donc je comprends
01:10:03vraiment cette ferveur
01:10:05qu'il y a autour de ce site
01:10:07et puis je pense que pour des
01:10:09épreuves comme le canoë kayak et l'aviron
01:10:11c'est pas commun de se retrouver à la maison
01:10:13de se retrouver
01:10:15à Paris, donc derrière tout ça
01:10:17ça joue en fait
01:10:19On est plus habitué à d'autres plans d'eau
01:10:21C'est des bons vivants les kayaks
01:10:23ça veut dire quoi ça ?
01:10:25Alors là vous avez lâché un truc, j'en ai cru
01:10:27il va falloir sortir
01:10:29les dossiers
01:10:33Tout ce qui reste au kayak reste au kayak
01:10:35Daniel
01:10:37Elle m'avait même dit qu'elle était étonnée
01:10:39dès le premier jour de compétition,
01:10:41enfin les épreuves du matin
01:10:43il y avait déjà du monde, beaucoup de monde
01:10:45et qui scandait
01:10:47l'équipe de France, qui encourageait
01:10:49l'équipe de France, elle me disait
01:10:51mais on n'a jamais vu ça, c'est pas possible
01:10:53c'est extraordinaire, donc déjà le public
01:10:55lui il avait adhéré au fait
01:10:57de venir soutenir
01:10:59les équipes et il avait donné le ton
01:11:01et ça je crois que ça a été ensuite
01:11:03une vraie vague pour l'ensemble des équipes de France
01:11:05qui sont passées par là. Audrey est-ce que c'était
01:11:07un public essentiellement français ou pas du tout ?
01:11:09Oui, il y avait
01:11:11une majorité de français
01:11:13il y avait beaucoup d'anglais
01:11:15il y avait beaucoup d'australiens aussi
01:11:17parce que quand vous regardez la composition
01:11:19des athlètes dans les épreuves
01:11:21il y avait un petit peu
01:11:23toutes ces nations qui étaient présentes mais surtout
01:11:25dès 7h du matin, dès l'arrivée
01:11:27des premiers spectateurs, l'ambiance
01:11:29était déjà là. Et ce qui est important aussi
01:11:31à comprendre dans la configuration du site, ce qui est
01:11:33très très beau, c'est que
01:11:35quand vous arrivez au stade nautique olympique
01:11:37vous avez déjà le siège de la fédération
01:11:39des sports de pagaies et de la fédération
01:11:41de kayak, on appelle le FFCK
01:11:43maintenant ça s'appelle la fédération des
01:11:45sports de pagaies. Son siège est
01:11:47tout récent et juste avant l'entrée
01:11:49du stade nautique, il y a tous les athlètes en photo
01:11:51mais gigantesques
01:11:53c'est des vrais stars et donc ça donne déjà
01:11:55l'ambiance. Quand on arrive, on est déjà
01:11:57dedans au rond-point déjà de
01:11:59Vers-sur-Marne. Donc vous voyez, alors là quand
01:12:01vous rentrez après dans le stade, c'est parti
01:12:03et le site est tellement gigantesque, il est tellement beau
01:12:05que tout de suite, on a le temps
01:12:07de mettre l'ambiance et on a le temps de chanter.
01:12:09Pascal ?
01:12:11Moi je vais lui faire un peu de pub à Audrey parce que
01:12:13je sais qu'en plus le poste elle l'a pris il n'y a pas
01:12:15si longtemps que ça. Il faut savoir que
01:12:17l'équipement de canoe et kayak
01:12:19c'est un équipement qui a coûté assez cher
01:12:21je crois que c'était autour de 70 millions d'euros
01:12:23et qu'il va falloir l'amortir. Simplement ce que je
01:12:25veux dire c'est que l'année dernière, avec
01:12:27la dragesse Ile-de-France, on a fait l'initiation
01:12:29on a fait la descente, la descente olympique
01:12:31c'est possible
01:12:33pour tout le monde, bien évidemment on le fait moins vite
01:12:35et on est beaucoup moins
01:12:37banqueux, mais c'est extrêmement plaisant
01:12:39c'est une superbe activité qu'on peut faire en groupe
01:12:41donc j'invite tout le monde
01:12:43en loisir et c'est vraiment
01:12:45on passe une super belle journée.
01:12:47En plus les kayakistes vont faire la fête
01:12:49donc les entreprises, les comités d'entreprise
01:12:51allez vers sur main vous initiez
01:12:53à cette activité qui est prodigieuse.
01:12:55Merci Pascal.
01:12:57Le boulanger en face de la gare
01:12:59il a explosé d'après le reportage.
01:13:03Je m'imagine.
01:13:05Audrey,
01:13:07il va falloir faire vivre
01:13:09mais pour l'instant il y a encore des jours de compétition
01:13:11est-ce qu'il reste des places ?
01:13:13Comment ça se passe ?
01:13:15Il y a encore quelques places pour le Para
01:13:17je vous invite vraiment à venir voir le Para
01:13:19parce que ça va être splendide
01:13:21c'est particulier
01:13:23c'est vraiment à part.
01:13:25Déjà, les Jeux Paralympiques
01:13:27c'est déjà extraordinaire sur tous les sites
01:13:29mais là vers sur main
01:13:31je vous invite à venir, il y a encore des places.
01:13:33Et vous ?
01:13:35Je vous invite à la fan zone
01:13:37du Canerie Kayak.
01:13:39Par contre là j'ai parlé mais je pense que
01:13:41le collectif on pourrait faire l'initiation
01:13:43et faire la course entre nous, ça serait peut-être drôle.
01:13:45En pagaie ?
01:13:47C'est une super bonne idée.
01:13:49La descente en rafting.
01:13:51Tout ce que j'aime.
01:13:53Tu vas venir avec nous.
01:13:55Et puis,
01:13:57comme le disait Pascal, il y a la partie au vive
01:13:59c'est-à-dire que c'est rapide
01:14:01et puis il y a la partie au calme
01:14:03où là on peut faire des sorties bateau, voile...
01:14:05Tranquille, pédalo.
01:14:07Voilà, c'est plus tranquille.
01:14:09Une lutteuse dans l'eau c'est pas très à l'aise
01:14:11donc moi je préfère là où ça bouge pas trop
01:14:13où je vais pas trop dans l'eau.
01:14:15Et il y a aussi la partie où tu bois à moitié du bassin
01:14:17c'est quand il va tout seul
01:14:19et que tu dois faire toute la descente sans rien.
01:14:21Alors on parle de la partie nage
01:14:23mais il avait été question à un moment donné
01:14:25de transférer les épreuves
01:14:27de nage, de marathon
01:14:29sur le plan d'eau vers vous
01:14:31pour des problèmes de...
01:14:33Potabilité.
01:14:35De pollution, je cherchais le mot.
01:14:37Et ça aurait été comment
01:14:39parce que là il aurait fallu tout modifier ?
01:14:41Alors oui,
01:14:43il aurait fallu tout modifier mais on était prêts
01:14:45puisque les équipes étaient
01:14:47préparées depuis l'annonce
01:14:49dans la conférence de presse par Tony Estanguet
01:14:51du plan B.C. sur Vers-sur-Marne.
01:14:53Donc les équipes de Paris Nuit 24
01:14:55et nos équipes à nous
01:14:57se sont préparées à accueillir cette épreuve
01:14:59au cas où.
01:15:01De toute façon à Vers-sur-Marne
01:15:03le bassin a des tests de potabilité
01:15:05assez réguliers
01:15:07donc on était prêts.
01:15:09C'est super. Alors vous restez avec nous
01:15:11Jean-Luc Rettier, Daniel Sangoubin
01:15:13Antoine Mazère, Pascal Ehousan
01:15:15et vous Audrey Prieto-Rodriguez
01:15:17parce qu'on va faire une petite pause.
01:15:19Je me tourne vers mon technicien
01:15:21parce qu'on fait l'émission un petit peu
01:15:23décousue compte tenu de l'actualité sportive
01:15:25on rappelle l'information de cette fin d'après-midi
01:15:27c'est la qualification
01:15:29de l'équipe de France qui ira défendre
01:15:31son titre olympique dimanche
01:15:33non c'est samedi sur les coups
01:15:35de 15h à Lille et on attend de savoir
01:15:37si ce sera contre la Norvège
01:15:39ou contre le Danemark.
01:15:41Voilà on se retrouve dans un instant avec les
01:15:43vrais voix des JO. A tout de suite.
01:15:45Avec les vrais voix des JO ce soir encore
01:15:47à un plateau exceptionnel avec les membres
01:15:49du collectif des championnes et des champions français
01:15:51c'est Jean-Luc Réthier champion olympique
01:15:53de descente, Daniel Sangouma
01:15:55aux Jeux de Séoul, Pascal Ehousan
01:15:57cadrupe champion du monde de tumbling
01:15:59président de ce collectif, c'est le grand chef
01:16:01Audrey Prieto-Rodriguez
01:16:03qui est champion du monde de lutte
01:16:05mais on l'a entendu il y a quelques instants
01:16:07sur Sud Radio et qui est également la directrice
01:16:09du site olympique de Vers-sur-Marne
01:16:11où se sont déroulées depuis le début
01:16:13toutes les compétitions de ce que l'on appelle
01:16:15les catégories au vif
01:16:17le kayak, le cross kayak
01:16:19Audrey, ça a fait un carton
01:16:21au niveau des jeunes, au niveau du public
01:16:23et du spectacle et j'imagine qu'en vrai
01:16:25ça a dû être également quelque chose d'assez
01:16:27spectaculaire à vivre
01:16:29Surtout dans la mise en place
01:16:31la logistique et l'organisation, je peux vous dire
01:16:33que nous on a des équipes sur place
01:16:35qui sont extraordinaires, qui sont
01:16:37remplies de compétences
01:16:39de talents, de technicité
01:16:41et de légitimité. Là dessus, toutes les équipes
01:16:43de la fédération de kayak et
01:16:45les équipes de récréa
01:16:47puisqu'il faut savoir que nous on a
01:16:49des équipes qui s'occupent
01:16:51que ce soit de la maintenance comme de la logistique
01:16:53et du bassin et les équipes
01:16:55de Paris 2024 ont travaillé
01:16:57en étroite collaboration pour que ce soit
01:16:59extraordinaire et effectivement, nous on
01:17:01a plus vu du côté préparation
01:17:03que sur le
01:17:05in vivo, comme on dit, sur le
01:17:07direct, mais
01:17:09les retours qu'on a eu sont extraordinaires, c'était
01:17:11magique. Daniel ?
01:17:13Alors, je vais faire une petite aparté
01:17:15nous on a eu la chance à La Réunion
01:17:17d'avoir un centre de kayak
01:17:19préparation olympique
01:17:21et donc ça a servi de base arrière
01:17:23pour les équipes de France pour venir s'entraîner
01:17:25notamment durant l'hiver
01:17:27il ne fait pas très très chaud ici
01:17:29et donc toutes les équipes de France
01:17:31d'eau vive sont venues à La Réunion
01:17:33pendant plusieurs hivers maintenant
01:17:35préparer les Jeux et donc on a
01:17:37vu aussi l'installation du kayak
01:17:39comment on appelle ça là ?
01:17:41Crosse !
01:17:43Et donc on a
01:17:45été émerveillés par
01:17:47cette nouvelle activité
01:17:49on se demandait bien ce que ça allait être cette histoire
01:17:51d'espèce de toboggan qu'il faut sauter
01:17:53dans le vide comme ça
01:17:55mais il y a eu une manche
01:17:57de qualification olympique qui a eu lieu
01:17:59à La Réunion et on a assisté
01:18:01à cette démonstration de kayak
01:18:03crosse, ça a été super
01:18:05et c'est vraiment, je pense,
01:18:07c'est ce qui va donner un peu le côté fun aussi, peut-être
01:18:09pour l'avenir du kayak
01:18:11On va dire
01:18:13Audrey, est-ce que du coup
01:18:15du côté du public ou le retour des dirigeants
01:18:17que vous avez pu croiser
01:18:19ils se disent, parce que
01:18:21somme toute
01:18:23la discipline, c'est pas donné à
01:18:25tout le monde d'aller faire du kayak
01:18:27quand on habite
01:18:29loin d'un cours d'eau
01:18:31c'est le défi aussi j'imagine
01:18:33pour ces fédérations et le site va peut-être
01:18:35s'y prêter plus que
01:18:37jamais ?
01:18:39Pour en revenir au kayak
01:18:41crosse, cette pente est
01:18:43tellement impressionnante qu'elle soit remontée
01:18:45ou redescendue et c'est vrai qu'à
01:18:47chaque fois qu'il y avait des visites, que ce soit des collèges
01:18:49des lycées ou les enfants voir les séminaires
01:18:51c'est un vrai mystère
01:18:53cette pente, donc c'est vrai que
01:18:55il faut jouer là-dessus
01:18:57C'est de la descente
01:18:59C'est de la descente
01:19:01On va mettre Christine en haut, on va la pousser
01:19:03Attendez
01:19:05avant de m'y mettre, il va falloir courir vite
01:19:07Il va falloir me passer
01:19:09sur le corps, attention
01:19:11Maintenant que je connais la directrice
01:19:13je peux vous dire que ça ne va pas se passer comme ça
01:19:15Vous n'allez pas la jeter de la pente comme ça
01:19:17On te jettera avec
01:19:19Mais dites alors
01:19:21On est au défi
01:19:23Audrey
01:19:25est-ce que vous avez vous pu essayer ?
01:19:27Est-ce qu'ils vous ont fait faire une petite démonstration
01:19:29parce qu'il faut tester le produit qu'on
01:19:31vend quelque part ?
01:19:33Bien sûr, impensable
01:19:35Et encore moins
01:19:37dans un bateau
01:19:39où je ne sais même pas comment j'arrive à rentrer dedans
01:19:41sans me retourner
01:19:43J'avais juste oublié qu'Audrey
01:19:45est championne de lutte, donc personne ne va pouvoir
01:19:47la mettre dedans
01:19:49En plus, vous avez intérêt à courir très vite
01:19:51Allez, on fait un petit point match
01:19:53parce que ça se précise
01:19:55aussi en tous les cas, les choses bougent
01:19:57du côté du parquet de Bercy pour nos basketteurs français
01:19:59Troisième carton, 8 minutes à jouer
01:20:01encore dans ce troisième carton
01:20:03L'équipe de France est repassée devant
01:20:053 points à l'instant de Nicolas Batum
01:20:07l'expérimenté
01:20:09qui permet à l'équipe de France de mener
01:20:1136 à 35
01:20:13Mais peut-être l'égalisation ? Non, ils butent encore une fois
01:20:15les Allemands qui sont beaucoup moins réussis
01:20:17Il faut en profiter pour les hommes de Vincent Collet
01:20:19parce que c'est peut-être le tournant du match
01:20:21Troisième carton, l'équipe de France est mieux
01:20:23et beaucoup mieux
01:20:25et les coéquipiers de Victor Wembanyama arrivent à trouver des solutions
01:20:27dans la défense allemande
01:20:29L'équipe de France qui joue une place en finale olympique
01:20:31Le dingue de Yabouzélé
01:20:33qui permet à l'équipe de France de mener 38 à 5
01:20:35Ils sont déchaînés
01:20:37aux Français du côté de Bercy
01:20:39C'est marrant parce que l'image avec ce parquet on dirait
01:20:41un jeu vidéo, pardonnez-moi
01:20:43On joue avec des jeux vidéo
01:20:45On dirait un peu le jeu de NBA
01:20:47NBA 2K
01:20:49Qui tient les manettes alors ?
01:20:51C'est Vincent Collet
01:20:53qui tient ça
01:20:55avec son équipe
01:20:57On souhaite que les Français rejoignent les autres
01:20:59les copains du volet
01:21:01les filles du handball et les filles du basket
01:21:03on l'espère pour elles
01:21:05qui vont rejoindre le dernier carré
01:21:07de la dernière marche de ce tournoi
01:21:09olympique
01:21:11On est dans le troisième carton
01:21:13Troisième carton
01:21:15Il reste 7 minutes 40 à tenir
01:21:17et l'équipe de France
01:21:1940 partout, égalisation de l'Allemagne
01:21:21mais on est bien
01:21:23On va essayer de joindre Clément Arion
01:21:25qui lui doit être perdu dans la foule
01:21:27du stade du club France
01:21:29parce qu'on essaie de le joindre
01:21:31pour voir un peu quelle est la température
01:21:33après cette qualification des Françaises
01:21:35ça a dû exulter du côté du stade
01:21:37pour pouvoir
01:21:39revenir
01:21:41On va dans un instant
01:21:43faire le débat
01:21:45avec vous, en tous les cas on va revenir
01:21:47sur cette petite phrase
01:21:49On l'a noté ce matin en préparant cette émission
01:21:51avec Antoine sur les mots de Thierry Henry
01:21:53le coach de l'équipe de France
01:21:55aux Olympiques de football
01:21:57il dit on a visualisé la médaille d'or
01:21:59autrement dit c'est notre objectif suprême
01:22:01encore faut-il se fixer
01:22:03cet objectif, est-ce qu'il suffit
01:22:05simplement de visualiser une médaille d'or
01:22:07pour l'atteindre ? La réponse est éminemment non
01:22:09mais il y a toutes les questions derrière
01:22:11sur la préparation que vous avez connue
01:22:13vous les vrais voix des JO pour arriver
01:22:15à des titres de champion du monde
01:22:17de champion d'Europe, des titres olympiques
01:22:19tout ça c'est important
01:22:21on va essayer de comprendre
01:22:23la mécanique que vous avez aussi
01:22:25de votre côté. Antoine
01:22:27le côté pile et le côté face me dit-on
01:22:29dans l'oreillette, on peut faire
01:22:31un petit côté pile et un petit côté face
01:22:33le temps de retrouver notre cher Clément Arrian
01:22:35On va parler de la garde républicaine
01:22:37qui a encore fait parler d'elle
01:22:39qui a encore fait parler d'elle hier
01:22:41après avoir collaboré avec Aya Nakamura
01:22:43lors de la CME d'ouverture des JO de Paris 2024
01:22:45la garde républicaine
01:22:47française revient cette fois-ci
01:22:49avec la reprise de cette chanson
01:22:51On dirait une fanfare
01:22:53mais c'est la garde républicaine
01:22:55tout à l'heure Julien
01:22:57notre réalisateur me disait
01:22:59c'est la banda que je croise au stade
01:23:01tous les week-ends
01:23:03c'était bien devant le sacré coeur
01:23:05à Montmartre un lieu magnifique
01:23:07pour le plus grand bonheur des touristes
01:23:09cette garde républicaine qui ça y est
01:23:11fait parler d'elle et qui anime
01:23:13ses JO
01:23:15Autre pile qu'autre face ?
01:23:17Cette fois-ci c'était plus une frayeur
01:23:19c'est hier soir pour le voleilleur
01:23:21de l'équipe de France Antoine Brizard
01:23:23alors qu'est-ce qui lui est arrivé ?
01:23:25c'était avant le match
01:23:27quelques minutes avant le coup d'envoi
01:23:29le passeur des bleus s'est fait une peur
01:23:31parce qu'avant de rentrer sur le terrain
01:23:33il fallait se recoiffer
01:23:35donc son pot de gel qui était en fin de vie
01:23:37ne voulait pas s'ouvrir
01:23:39résultat le passeur français s'est ouvert un doigt
01:23:41l'index au niveau de la main droite
01:23:43il raconte une vraie belle entaille
01:23:45il dit même j'ai flippé un peu
01:23:47je ne me voyais même pas jouer
01:23:49et au final il a réussi à jouer brillamment
01:23:51il a permis aussi à l'équipe de France
01:23:53de participer à ce succès contre l'Italie
01:23:55victoire 3-0 pour se qualifier en finale olympique
01:23:57la coupe de cheveux
01:23:59vous aviez des trucs fétiches pour vos cheveux tous ?
01:24:01moi je me les coupais, je me les rasais
01:24:03parce que je ne voulais pas les avoir dans les yeux
01:24:05la question qui tue
01:24:07parce qu'en acrobatie quand tu fais des saltos
01:24:09si tu as les cheveux un peu longs ça tape dans les yeux
01:24:11il faut s'imaginer quand même qu'on prend 3 jeux au démarrage
01:24:13donc un petit cheveu ça peut te faire mal à l'oeil
01:24:15et nous sous le casque on ne les voit pas
01:24:17c'est ça
01:24:19comme quoi il n'y a pas que des filles
01:24:21qui ont des problèmes avec leurs cheveux
01:24:23et qui ont des fixos
01:24:25et surtout il a les cheveux longs
01:24:27il a une couette
01:24:29il y a des coupes de cheveux sur ce tournoi olympique
01:24:31chez les athlètes
01:24:33absolument spectaculaire
01:24:35c'est un vrai sujet d'image
01:24:37petit côté pile
01:24:39mais surtout petit point sur le basket
01:24:41l'équipe de France qui mène
01:24:4345 à 42
01:24:45ils sont déchaînés 12 à 9 dans ce 3ème carton
01:24:47il reste 6 minutes à jouer
01:24:49on sent que le match devient un peu plus haché
01:24:51parce que forcément chaque possession est importante
01:24:53et l'équipe de France qui fait la course
01:24:55en tête maintenant mais seulement 3 points d'avance
01:24:57et on le sait au basket 3 points c'est tout
01:24:59mais à la fois 3 points c'est rien
01:25:01et voilà l'égalisation de l'équipe
01:25:03allemande à 3 points également
01:25:05en feu
01:25:07ce numéro 7 allemand
01:25:093 points une nouvelle fois 45-45
01:25:11et la France qui va avoir une nouvelle possession à venir
01:25:13c'est important
01:25:15Antoine il nous fait du zazie
01:25:171 point c'est tout 1 point c'est rien
01:25:19ou Fabien Galtier
01:25:21après la défaite face à l'Afrique du Sud
01:25:231 point c'est tout 1 point c'est rien
01:25:25le philosophe Fabien Galtier
01:25:27c'est méchant
01:25:29on s'arrête un court instant
01:25:31ou pas ? qu'est-ce qu'on fait la régie ?
01:25:33on fait une petite pause bien sûr
01:25:35et on va ouvrir notre dernier débat
01:25:37on va essayer d'avoir notre ami Clément Arion
01:25:39qui est noyé dans la foule visiblement
01:25:41les abonnés absents
01:25:43on va réussir à la joindre dans un instant
01:25:45et on se retrouve avec vous mes chers vrais voix
01:25:47ce soir sur Sud Radio
01:25:49Daniel Sangouma, Pascal Ehousan, Jean-Luc Crétier
01:25:51on était tout à l'heure avec Muriel Hermine
01:25:53mais on est aussi avec Audrey Prieto-Rodriguez
01:25:55nouvelle vrais voix
01:25:57ce soir on est ravis de l'accueillir
01:25:59ancienne championne du monde de lutte
01:26:01et c'est la grande chef
01:26:03si vous allez du côté du bassin olympique
01:26:05pour les épreuves de canoë qui ont encore lieu tout au long du week-end
01:26:07tout ce qui est nage en eau vive
01:26:09tout ça du côté de Vers-sur-Marne
01:26:11et bien c'est elle la chef et vous pouvez arriver en disant
01:26:13je la connais puisqu'elle était dans les vrais voix sur Sud Radio
01:26:15allez à tout de suite
01:26:17les vrais voix Sud Radio
01:26:1917h-19h Christine Bouillaud
01:26:21et en compagnie de nos vrais voix des JO
01:26:23ce soir les membres du collectif
01:26:25des champions et des champions français
01:26:27Daniel Sangouma, Pascal Ehousan, Jean-Luc Crétier
01:26:29Audrey Prieto-Rodriguez
01:26:31Antoine Mazère, on a toujours un oeil sur ce match de basket
01:26:33mais je voulais revenir avec vous
01:26:35sur la petite phrase
01:26:37en tous les cas ce qu'a expliqué ce matin
01:26:39dans les colonnes je crois de l'équipe
01:26:41ou je ne sais plus dans quel journal je l'ai lu
01:26:43le coach de l'équipe de France de football
01:26:45l'équipe de France Olympique Thierry Henry
01:26:47qui a eu autant de mal à constituer son équipe
01:26:49ça c'est un vrai sujet, est-ce que le foot
01:26:51est un sport olympique ? C'est un autre sujet
01:26:53il dit on a visualisé la médaille d'or
01:26:55pour l'atteindre
01:26:57alors ça c'est ce qu'on dit quand on est dans le dernier carré évidemment
01:26:59mais moi j'avais envie
01:27:01de vous entendre et que nos auditeurs en profitent aussi
01:27:03sur la mécanique de précision
01:27:05qu'un athlète de haut niveau pour justement
01:27:07réussir sa performance
01:27:09à travers cette
01:27:11on va dire visualisation, c'est un objectif
01:27:13mais tout ce qui se passe avant, est-ce que tout ça
01:27:15ça fait partie de cette pyramide de travail
01:27:17de doute, les blessures, les échecs
01:27:19les efforts, la douleur
01:27:21qu'on est capable d'accepter
01:27:23alors président vous êtes à côté de moi du collectif
01:27:25des champions et des champions français
01:27:27est-ce que la visualisation de cette médaille d'or
01:27:29est un facteur déterminant
01:27:31quand on décide de se lancer
01:27:33dans une aventure olympique
01:27:35quand on devient athlète de très haut niveau
01:27:37oui enfin pour moi de toute manière
01:27:39je suis complètement d'accord avec ça
01:27:41je crois que d'abord pour avoir une médaille il faut l'arriver
01:27:43pour l'obtenir, c'est d'abord un rêve
01:27:45il ne faut pas avoir peur
01:27:47alors moi en l'occurrence quand je suis passé
01:27:49alors quand j'étais gymnaste pendant 10 ans
01:27:51j'étais pas un bon gymnaste, j'avais pas un profil pour être en équipe de France
01:27:53parce que j'étais très faible aux arçons et aux barres parallèles
01:27:55donc à l'époque il fallait faire les six aigres
01:27:57quand j'ai découvert le tumbling
01:27:59tout seul en gymnastique
01:28:01j'ai tout de suite compris que je pouvais être champion
01:28:03j'ai regardé le champion du monde en titre, en vidéo
01:28:05et je lui ai dit il a fait champion du monde combien de fois
01:28:07lui deux, bah je serais trois fois
01:28:09donc je suis passé pour un prétentieux parce que je démarrais l'activité
01:28:11oui c'est une question que j'allais vous poser
01:28:13parce que ça fait pas un peu sûr de lui
01:28:15quand vous avez trouvé votre chemin
01:28:17et quand vous êtes persuadé que vous êtes fait pour ça
01:28:19je pense qu'à un moment donné il faut s'affirmer
01:28:21et puis encore une fois si vous n'imaginez pas
01:28:23d'être premier vous pouvez pas l'être
01:28:25c'est rarissime d'arriver à une compète en disant
01:28:27je vais faire partie des six et je vais être champion
01:28:29il faut d'abord dire je vais être champion pour faire partie des six
01:28:31et puis à la rigueur au pire on est deux, trois
01:28:33mais si on n'a pas imaginé
01:28:35parce qu'il y a la pression qui vient avec
01:28:37à un moment donné le dernier passage
01:28:39la dernière série quand le titre et la médaille
01:28:41elle est au bout il faut l'avoir imaginée
01:28:43pour essayer de la gagner parce que sinon ça fait peur
01:28:45ça fait peur
01:28:47et je pense que Jean-Luc
01:28:49peut-être pas mais c'est la course
01:28:51lui il doit imaginer la course parfaite
01:28:53qu'est-ce qu'on visualise Jean-Luc Réthier
01:28:55quand on est en haut de la piste pour décrocher
01:28:57la médaille d'or à Naguénon ?
01:28:59Par rapport à votre technique
01:29:01vous essayez de
01:29:03visualiser
01:29:05pour un passage délicat notamment
01:29:07la meilleure possibilité que vous avez
01:29:09de vous exprimer pour aller le plus vite en bas
01:29:11après la médaille
01:29:13c'est une résultante
01:29:15derrière vous avez un savoir-faire
01:29:17vous avez des phases d'entraînement
01:29:19qui vous permettent d'améliorer vos lacunes
01:29:21et derrière vous avez toujours
01:29:23ce point de mire
01:29:25qui est la résultante, qui est la médaille
01:29:27qui est la médaille, qui est un titre de champion du monde
01:29:29qui est aux champions d'Europe
01:29:31c'est vraiment
01:29:33comment dire
01:29:35les deux sont indissociables
01:29:37si je puis dire
01:29:39vous avez des phases de doute
01:29:41où vous vous dites il faut que je reprenne
01:29:43à zéro pour arriver
01:29:45à la résultante
01:29:47et puis vous avez des phases où vous êtes
01:29:49véritablement très
01:29:51très fort et vous vous dites
01:29:53la résultante elle est là devant et il faut que j'aille
01:29:55la chercher
01:29:57les deux sont
01:29:59indissociables pour moi
01:30:01c'est ce rêve qui met toute la programmation en place
01:30:03alors j'ai posé la question à Audrey
01:30:05parce que de l'affirmer, parce qu'elle disait
01:30:07ça peut paraître prétentieux
01:30:09mais est-ce que ça permet aussi
01:30:11de poser des mots sur une ambition ?
01:30:13c'est surtout très
01:30:15tabou en fait, c'est surtout très français
01:30:17en plus ça dépend
01:30:19encore plus des disciplines
01:30:21ça dépend aussi de la mentalité et de l'état d'esprit de la discipline
01:30:23mais être ambitieux
01:30:25c'est peut-être pas seulement
01:30:27dans les actes mais aussi c'est dans ce qu'on visualise
01:30:29dans ce qu'on ambitionne
01:30:31dans ce qu'on parle et moi je suis pas du tout
01:30:33ça me choque pas
01:30:35pour moi être ambitieux c'est pas
01:30:37c'est pas mal
01:30:39c'est pas avoir la grosse tête
01:30:41voilà
01:30:43je pense qu'il le faut
01:30:45je pense qu'il faut aussi dédramatiser
01:30:47un petit peu quand un athlète de haut niveau
01:30:49est dans la performance de haut niveau
01:30:51à un moment donné il doit plus que se visualiser
01:30:53donc voilà il faut aussi changer un peu les mentalités
01:30:55je pense
01:30:57c'est typique de nous
01:30:59ça paraît tout de suite grosse tête alors que pas du tout
01:31:01c'est sportif
01:31:03c'est ça
01:31:05on est ambitieux, on a la rage
01:31:07et des fois ça peut peut-être paraître hautain
01:31:09mais c'est pas du tout
01:31:11c'est qu'on a besoin de ça pour avancer
01:31:13c'est tellement dur
01:31:15on a besoin de ça pour avancer
01:31:17donc si on se dit pas dans la tête
01:31:19quand je suis arrivée en équipe de France
01:31:21et que je voyais ces grandes championnes
01:31:23qui étaient pour moi des rôles modèles
01:31:25c'était des exemples
01:31:27quand je suis arrivée j'étais la serpillère des championnes
01:31:29c'est moi qui lavais le tapis
01:31:31elle me faisait des allers-retours
01:31:33mais quand je repartais
01:31:35mon rêve c'était pas de devenir une serpillère
01:31:37mon rêve c'était d'être à leur place
01:31:39donc moi dans ma tête
01:31:41je me le disais et je le disais aux entraîneurs
01:31:43et je le disais aussi autour de moi
01:31:45et c'était surtout pas hautain
01:31:47c'est que c'était des exemples pour moi
01:31:49et quand on me disait
01:31:51tu veux être quoi ? moi je veux être elle en fait
01:31:53je veux devenir titulaire
01:31:55je ne veux pas rester sur le banc de touches
01:31:57et ça peut paraître hautain aussi
01:31:59mais si j'avais pas cet objectif
01:32:01je pense que j'aurais pas réussi à visualiser
01:32:03et ce qu'il veut dire derrière
01:32:05tout le travail
01:32:07alors pour être championne je vais faire comme elle
01:32:09sauf que je vais le faire deux fois plus
01:32:11et après quand on va dans les pays étrangers
01:32:13on a d'autres exemples
01:32:15on a les championnes russes
01:32:17on a les suédoises, les japonaises
01:32:19et là on se dit ok je vais prendre ça
01:32:21on est des éponges
01:32:23je vais prendre, je vais prendre, je vais prendre
01:32:25et je le ferai deux fois plus
01:32:27ce qui passe effectivement en France
01:32:29pour peut-être un peu
01:32:31de latitude hautaine
01:32:33ou de
01:32:35quelque chose d'un peu
01:32:37je me la pète entre guillemets
01:32:39effectivement
01:32:41à l'étranger notamment
01:32:43moi je l'ai vécu
01:32:45dans le pays du show
01:32:47et de la persuasion
01:32:49l'auto-persuasion qu'il y a des Etats-Unis
01:32:51j'ai voulu voir ce que ça voulait dire
01:32:53d'être au contact
01:32:55des américains pour voir s'ils avaient vraiment quelque chose de plus que nous
01:32:57mais en fait ce plus là c'est ça
01:32:59c'est cette confiance, c'est cette visualisation
01:33:01qu'ils font en permanence
01:33:03c'est l'intériorisation qu'ils font
01:33:05de leur discipline, c'est vraiment l'appropriation
01:33:07d'eux-mêmes
01:33:09dans leur
01:33:11dans l'exécution de leurs gestes
01:33:13dans l'exécution de leur discipline
01:33:15et ça, ça a été vraiment une découverte pour moi
01:33:17parce que
01:33:19quand j'étais à l'INSEP
01:33:21et qu'on me parlait de préparation mentale
01:33:23etc
01:33:25ça me parlait pas trop quoi
01:33:27j'avais plus peur qu'on s'accapare mon cerveau
01:33:29entre guillemets, qu'autre chose
01:33:31or c'était pas ça du tout
01:33:33moi j'avais rencontré Cory Tarpenning
01:33:35un sauteur à la perche américain
01:33:37et dans toutes ses séances
01:33:39après ses séances il me disait
01:33:41tu sais quand je rentre à la maison, je me pose deux minutes
01:33:43je prends mon petit cahier
01:33:45et je note tout ce que j'ai fait dans la journée
01:33:47pour arriver à mes entraînements
01:33:49etc
01:33:51et donc je comprenais pas
01:33:53sur le coup pourquoi il me racontait tout ça
01:33:55mais en fait c'était son guide
01:33:57on a cette sauteuse en hauteur
01:33:59australienne qui fait deuxième au jeu
01:34:01de Paris, qui après chaque saut
01:34:03chaque saut
01:34:05elle prend son calepin et elle note
01:34:07c'est un carnet intime
01:34:09elle note à la fois des sensations sportives
01:34:11mais aussi des choses plus spirituelles
01:34:13ce qui passe par la tête etc
01:34:15la bible aussi
01:34:17tout ça pour dire que
01:34:19cette préparation
01:34:21ou cette visualisation mentale
01:34:23c'est primordial aujourd'hui
01:34:25si on fait pas ça, on passe à côté de quelque chose c'est évident
01:34:27Pascal
01:34:29selon les cultures
01:34:31pour te rejoindre
01:34:33au Japon
01:34:35les filles juste à l'échauffement
01:34:37elles s'échauffaient en scandant
01:34:39je sais pas ce que c'était
01:34:41mais c'était des chansons
01:34:43à l'échauffement
01:34:45pendant qu'elles couraient
01:34:47et nous les français on avait tendance à se cacher
01:34:49on était très discret
01:34:51fallait pas bouger, faut pas parler trop fort
01:34:53nous on est discret, on est un peu chic
01:34:55je sais pas comment expliquer
01:34:57mais on avait toujours peur
01:34:59d'être démonstratif
01:35:01les américains
01:35:03dès le debriefing
01:35:05c'est des phrases percutantes
01:35:07des phrases qui rentrent dans ton cerveau
01:35:09qui restent
01:35:11mais c'est des phrases de confiance, de détermination
01:35:13c'est incroyable
01:35:15et nous c'est ça
01:35:17mais ça ne suffit pas non plus
01:35:19parce qu'il y a tout le travail qui est derrière
01:35:21c'est évident
01:35:23là on parle de médaille
01:35:25juste pour anecdote
01:35:27après mon deuxième titre de champion du monde
01:35:2915 jours après j'ai un accident grave
01:35:31je me pète le bassin, les deux jambes, le fémur net
01:35:33le genou explosé
01:35:35mon chirurgien en Allemagne de l'Est
01:35:37il me dit vous savez vous
01:35:39le sport pour vous c'est fini
01:35:41et moi je lui ai dit non attendez
01:35:43je vais revenir
01:35:45je savais même pas si j'avais les deux genoux pétés
01:35:47ou pas
01:35:49et ça si j'avais pas eu cette croyance je serais jamais revenu
01:35:51et donc je pense que l'objectif de la médaille
01:35:53c'est la même chose
01:35:55vous n'êtes même pas les seuls à y croire
01:35:57vous avez beaucoup de détracteurs
01:35:59tu ne vas pas y arriver
01:36:01et en fait quand on y croit jusqu'au bout
01:36:03c'est comme ça que ça arrive
01:36:05et pour revenir sur les américains
01:36:07parce que je crois qu'ils sont pareils partout dans tous les sports
01:36:09les américains ils vous respectent
01:36:11quand vous êtes plus prétentieux
01:36:13ils vous regardent en vous disant je vais te la faire à l'envers
01:36:15et quand vous le regardez en disant non c'est moi qui vais te la faire à l'envers
01:36:17c'est là qu'ils commencent à vous respecter
01:36:19pourtant ils nous trouvent prétentieux
01:36:21je fais juste une aparté
01:36:23Antoine Mazère on en est où du basket ?
01:36:25c'est la fin du 3ème carton
01:36:27l'équipe de France qui mène de 6 points
01:36:29face au champion du monde allemand
01:36:31demi-finale du tournoi olympique de basket
01:36:3356 à 50
01:36:35on leur a mis 23-17
01:36:37dans ce 3ème carton
01:36:39les bleus qui ont fait la différence
01:36:41et qui vont devoir tenir pour ce dernier carton
01:36:43et espérer aller décrocher une finale olympique
01:36:45contre sûrement Team USA
01:36:47ça serait la finale de rêve
01:36:49ça serait magique
01:36:51si on pouvait les battre
01:36:53ça va être dur déjà à finir le match face aux allemands
01:36:55parce que Denis Schroder est en train de faire aussi
01:36:57un gros match 15 points
01:36:59pour le joueur allemand
01:37:01mais en face ils avaient coordonné 14 points
01:37:03Gerson Yabusele 15 points
01:37:05ils sont en train de pour l'instant porter
01:37:07l'équipe de France, c'est Evan Fournier
01:37:09il est rentré il y a quelques minutes pour tenir sur cette fin de match
01:37:11lui aussi il peut apporter son expérience
01:37:13lui qui a quand même on le rappelle
01:37:15fait un énorme quart de finale
01:37:17face au Canada
01:37:19tout l'équipe, tout ce groupe
01:37:21pas de polémique pour Evan Fournier qui est bien présent
01:37:23ça serait formidable
01:37:25que cette finale olympique
01:37:27puisse être
01:37:29disputée par l'équipe de France
01:37:31ça serait surtout un changement
01:37:33complet de physiognomie
01:37:35entre la préparation qui a été complètement loupée
01:37:37aucune victoire
01:37:39une phase de poule un peu plus douteuse
01:37:41avec des polémiques par médias interposés
01:37:43et depuis ce match face au Canada
01:37:45il y a deux jours, cette victoire
01:37:47au Canada qui était favori pour la finale
01:37:49ça a tout changé pour les hommes de Vincent Collet
01:37:51qui là sont en train pour l'instant de s'offrir
01:37:53un sacré client
01:37:55les champions du monde allant en titre
01:37:57mais seulement 6 points d'avance
01:37:59Petite question, ils n'ont pas les Français
01:38:01la même couleur, à peu près la même tenue
01:38:03que la première Dream Team américaine ?
01:38:05Non pas tout à fait
01:38:07C'était pas comme ça leur tenue ?
01:38:09Non pas tout à fait
01:38:11Il y avait des étoiles
01:38:13sur la première Dream Team, là il manque des étoiles
01:38:15Mais ça n'empêche pas nos Français de rêver
01:38:17elles vont venir, elles vont arriver
01:38:19Exactement, et en plus ils jouent vraiment
01:38:21super des contracts
01:38:23c'est vraiment plaisant à regarder
01:38:25Excusez-moi
01:38:27Quand on est fan de sport
01:38:29on est fan de sport jusqu'au bout
01:38:31Il faut se dire une chose
01:38:33sur ce que vient de dire
01:38:35Antoine
01:38:37c'est que
01:38:39et on en a la preuve ici, la préparation
01:38:41ça reste la préparation
01:38:43ils n'ont pas de temps sur la comète avec une préparation
01:38:45bien faite ou mal faite
01:38:47bien entendu c'est plus agréable quand c'est bien fait
01:38:49mais c'est pas pour autant qu'en gagnant tous les matchs de préparation
01:38:51qu'on gagne un championnat
01:38:53et loin de là
01:38:55C'est bien souvent le contraire
01:38:57C'est exactement ce que j'allais dire Jean-Luc
01:38:59c'est que souvent quand ça se passe pas mal bien en préparation
01:39:01On ne veut pas se glisser déjà en préparation
01:39:03on ne prend peut-être pas tous les risques
01:39:05Mais c'est toujours l'histoire de la confiance
01:39:07alors la confiance quand on fait un sport individuel
01:39:09c'est une chose mais c'est sans doute
01:39:11un peu plus complexe
01:39:13à instiller dans un collectif
01:39:15il faut que tout le monde soit au diapason
01:39:17et que personne ne doute
01:39:19c'est la réflexion
01:39:21quand Thierry Henry dit
01:39:23on a visualisé la médaille d'or
01:39:25c'est la question que je m'étais posé
01:39:27est-ce que c'est lui qui l'a visualisé en tant qu'entraîneur
01:39:29je pense que c'est toute l'équipe qui doit la visualiser ensemble
01:39:31il l'a visualisé
01:39:33et ensuite il a expliqué au reste du groupe
01:39:35enfin ses joueurs
01:39:37qu'il y avait la possibilité d'aller chercher la médaille
01:39:39de leur rentrer dans l'esprit
01:39:41que cette médaille d'or était tout à fait à leur portée
01:39:43en tous les cas c'était parmi les objectifs
01:39:45comme il est ambitieux
01:39:47il transmet cette ambition
01:39:49c'est ce qu'on disait avec Audrey, Jean-Luc, Daniel et Pascal
01:39:51c'est de transmettre
01:39:53cette ambition
01:39:55c'est le fameux I have a dream
01:39:57mes chers vrais vous on arrive au terme
01:39:59de cette émission
01:40:01on peut continuer
01:40:03jusqu'au bout de la nuit
01:40:05moi je vous embrasse
01:40:07à ceux qui ne reviendront pas demain
01:40:09pour la der des ders
01:40:11il y en a qui partent en vacances ce soir
01:40:13et bien tant mieux
01:40:15mais ça va être un gros week-end encore
01:40:17de sport, de médailles, une cérémonie de clôture aussi
01:40:19que l'on annonce
01:40:21spectaculaire
01:40:23à voir, à voir
01:40:25Jean-Luc Rétier, à bientôt
01:40:27merci Christine, moi j'avais un petit message
01:40:29à vous passer, j'ai que des retours
01:40:31super sympas par rapport à l'émission
01:40:33et bien moi c'était un immense bonheur
01:40:35c'est une grande nouveauté
01:40:37de nous faire intervenir
01:40:39à tour de rôle
01:40:41c'est très intéressant
01:40:43même quand on est dans la voiture qu'on ne peut pas être à votre micro
01:40:45c'est un régal de vous écouter, merci beaucoup
01:40:47en tous les cas nous on a eu un immense plaisir
01:40:49à vous avoir, c'est pas terminé
01:40:51on réfléchit pour continuer

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