• il y a 6 mois
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-05-27##

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Transcription
00:00:00 - C'est lundi, on vous souhaite la bienvenue et quel plaisir de vous retrouver avec Philippe David.
00:00:11 Ça va mon Philippe ? - Ça va très bien Cécile et vous ?
00:00:14 - Oui écoutez très bien. Une petite anecdote ? Non rien du tout ?
00:00:16 - Ah oui alors si je vous la fais, Philippe Billiger va me traiter de menteur
00:00:20 ou alors au pire appeler les urgences en disant que je suis devenu fou.
00:00:23 Samedi après-midi j'ai écouté sur Sud Radio la finale de Coupe d'Europe Toulouse-Leinster avec ce match à l'temps
00:00:31 et pour une fois, contre une équipe irlandaise donc un peu anglo-saxonne
00:00:35 et avec un arbitre anglo-saxon pendant 1h80 et 20, pendant 100 minutes
00:00:41 je n'ai pas dit une seule fois du mal de l'arbitre.
00:00:43 - Mais qu'est-ce qui se passe ? - Et Philippe Billiger qui dit que je suis d'un chauvinisme total,
00:00:47 que je suis toujours contre les arbitres, et bien la preuve que quand ils sont bons je ne dis rien Philippe Billiger.
00:00:52 - J'ai été moi aussi très chauvin, j'ai eu peur à un moment donné, mais quelle formidable équipe Toulouse.
00:00:59 - Non mais vous n'avez rien dit contre l'arbitre parce qu'on a gagné en fait.
00:01:02 - Ah non mais même quand il avait un carton rouge et un toulousain, Arnold pour le dire,
00:01:06 c'était mérité et j'ai trouvé M. Carley excellent et donc continuez.
00:01:10 On nous aura arbitrés comme ça en Coupe du Monde, je ne parlerai plus de France-Afrique du Sud.
00:01:13 - En fait il y a des vrais goûts qui font à la hauteur de la formidable équipe de Toulouse.
00:01:18 - Voilà. - Bah oui c'est ça.
00:01:19 - Normal on est en rougé noir.
00:01:21 - On vous souhaite la bienvenue, ce numéro de téléphone 0826 300 300.
00:01:28 Allez le sommaire de cette émission à 17h30, le grand débat du jour,
00:01:31 les partenaires sociaux dénoncent déjà le nouveau durcissement des règles d'indemnisation
00:01:35 annoncées par le Premier ministre ce samedi, l'objectif de Gabriel Attal,
00:01:39 ramener 90 000 personnes à l'emploi en économisant 3,6 milliards d'euros Philippe.
00:01:45 - Alors parlons vrai, est-ce que les principaux responsables du chômage ce sont les chômeurs ?
00:01:49 Est-ce qu'en contrepartie on ne doit pas octroyer aux salariés une baisse des cotisations chômage,
00:01:54 les droits baissant pour ceux-ci en cas de perte d'emploi ?
00:01:57 Est-ce que la difficulté des seniors à retrouver un emploi est suffisamment prise en compte dans cette réforme ?
00:02:02 Et à cette question, pour relancer l'emploi, réduire les indemnités chômage est-ce la bonne solution ?
00:02:06 Vous dites non à 85%, vous voulez réagir "elle ne chôme jamais" au standard de Sud Radio,
00:02:12 on prendra vos appels au 0826 300 300.
00:02:16 - Notre invité pour en parler, Victoire Bech, sera avec nous, membre de la direction nationale de la CGT chômeurs et précaires.
00:02:21 Et puis à 18h30, le coup de projecteur des vrais voies, un Marocain de 27 ans a blessé 4 personnes au couteau hier après-midi,
00:02:29 dont 2 en urgence absolue dans le métro de Lyon.
00:02:31 Sa garde à vue a été momentanément levée pour être transférée en psychiatrie, déjà hospitalisée à plusieurs reprises.
00:02:36 Il était sous le coup d'une OQTF depuis 2022.
00:02:40 - Alors parlons vrai, est-ce que ce énième crime commis par un individu sous OQTF ne démontre pas l'impuissance de l'État ?
00:02:45 Quelle solution ? Passer un accord avec un État tiers, comme le Royaume-Uni avec le Rwanda,
00:02:50 pour expulser les étrangers indésirables ou dangereux ?
00:02:53 Faut-il mettre la pression aux pays d'origine, qui devraient récupérer leurs ressortissants ?
00:02:57 Et à cette question, sommes-nous dans l'impasse pour faire respecter les OQTF ?
00:03:01 Vous dites oui à 79%, vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300 ?
00:03:07 - C'est avec François-Noël Buffet que nous débattrons, président de la commission des lois du Sénat,
00:03:11 qui a présidé la commission mix paritaire sur le projet de loi immigration.
00:03:14 Vous souhaitez la bienvenue ? C'est les vraies voix, c'est lundi, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:03:18 - Les vraies voix Sud Radio.
00:03:20 - Et ce soir autour de la table, trois patrons du CAC 40, tous en chemise blanche.
00:03:25 - C'est ça, vous êtes vrais !
00:03:27 - J'ai l'impression qu'on est au bord de Danone, je sais pas ce qui se passe.
00:03:31 - Non mais c'est amusant, y'a les bleus et les blancs. Les bleus qui animent et les blancs qui chroniquent.
00:03:35 - Y'a les cols bleus et les cols blancs. - C'est ça.
00:03:38 - Qu'est-ce qui se passe ? - Nous sommes plus que les ouvriers.
00:03:40 - Autant Philippe Bilger qui est avec nous qu'on est ravis d'accueillir, c'est normal.
00:03:44 La classe habituelle. - Virginale.
00:03:46 - Voilà, virginale.
00:03:48 - Mais quand même, l'élément perturbateur c'est Tom Conan.
00:03:52 - Ah oui. - Mais Tom, vous avez un entretien ?
00:03:55 - En fait même pas, mais je me suis dit, ma mère m'a dit "mets une chemise, c'est mieux".
00:03:59 Et effectivement, je trouve que ça fait plus classe.
00:04:01 - Eh ben vous remercierez votre maman, elle a très bon goût.
00:04:03 - Elle est bien.
00:04:04 - Je me fais une remarque, les vraies voix ne seraient-elles pas en train de se BHLiser ?
00:04:08 - Je ne sais pas. - Il y en aurait pire finalement.
00:04:13 - Mais Tom, vous avez acheté des actions ?
00:04:15 - Malheureusement, je voudrais bien pouvoir acheter des actions, mais là je me contente de moi-même.
00:04:20 - Contentez de vous-même, achetez vous-même.
00:04:25 Avec Jean Dorido qui est avec nous. - Bonsoir les amis.
00:04:28 - Notre docteur en psychologie, j'ai cherché le mot, j'allais dire professeur, docteur.
00:04:33 - J'enseigne, je suis en premier semestre.
00:04:36 - Je suis en repos, je reprends septembre.
00:04:38 - La chemise blanche, encore et toujours, l'élégance absolue, à sa taille.
00:04:42 - Merci de l'avoir appelée. - Ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
00:04:44 Et bien sûr, Thomas, notre réalisateur qu'on embrasse, qui est avec nous dans un instant.
00:04:52 Sébastien Delaude nous fera son beau coup de gueule. Bonsoir Sébastien.
00:04:57 - Bonsoir. - Bonsoir à tous.
00:05:00 - Bonsoir Sébastien. - Cher Sébastien, de quoi parle-t-on dans un instant ?
00:05:04 - Écoutez, moi je voulais pousser un coup de gueule sur que M. Macron soit le président de la France et non de l'Europe.
00:05:11 - D'accord, vous bougez pas, on revient dans un instant. On écoute votre message sur notre répondeur.
00:05:16 - Bonjour, bon j'habite dans les Hauts-de-Seine.
00:05:20 On est en train de parler de la restriction de nouveau, les modifications pour le soin chômage.
00:05:25 Alors ça veut dire qu'un pauvre con qui va se retrouver au chômage va devoir faire des calculs à l'horizon et avoir moins d'indemnités.
00:05:32 Mais qu'est-ce qu'on fait pour ceux qui sont au chômage depuis des années, qui s'engraissent et qui ne font rien ?
00:05:40 Est-ce qu'on va les sanctionner aussi finalement ? Ce serait peut-être temps.
00:05:43 On cherche tellement de personnel pour les JO, on pourrait peut-être les mettre au boulot.
00:05:46 Ce serait une bonne question. Merci, bonne journée.
00:05:49 - Ah bah elle rigole pas. - Elle rigole pas.
00:05:51 - Elle fera sans doute d'accord avec ce que prévoit le gouvernement.
00:05:55 Mais elle va même plus loin. Moi je ne suis pas persuadé alors que mon tempérament pourrait me pousser à être d'accord avec elle.
00:06:03 Je crois qu'il y a des chômeurs qui sont tristes de ne pas travailler.
00:06:07 - La grande majorité d'ailleurs. - C'est essentiel.
00:06:10 - Tom Collins, Jean Doré, montrez-moi.
00:06:12 - Et puis je veux dire ensuite qu'effectivement il y a une petite musique depuis quelques mois.
00:06:16 On a l'impression effectivement que le taux de chômage baisse de manière drastique.
00:06:19 Et donc finalement quasiment personne serait privé d'emploi volontairement.
00:06:23 C'est absolument pas le cas.
00:06:25 Je veux dire il y a pas mal de secteurs dans lesquels c'est très difficile d'être recruté.
00:06:29 Ou alors vous avez des contrats qui ne sont pas des contrats stables.
00:06:32 Des gens qui doivent enchaîner plusieurs missions, etc.
00:06:35 Donc voilà, ce ne sont pas du tout les situations idylliques qu'on pourrait présenter parfois.
00:06:38 - Jean Dorilo. - Eh bah c'est vrai que le souci c'est que bien sûr que quand on rencontre des resquilleurs,
00:06:44 bah ça agace, il y a toujours trop de resquilleurs.
00:06:46 Et puis on croise aussi parfois des personnes qui sont vraiment dans la galère.
00:06:49 Et qui n'ont pas de job et pour qui c'est très très dur.
00:06:52 Et c'est ça qui est compliqué en fait.
00:06:54 - Les profiteurs ternissent toujours l'imaginaire des autres. - Bah exactement.
00:06:58 Tout le monde paye pour les quelques resquilleurs qui passent à travers les mailles du filet.
00:07:02 - Qui doivent être quand même de moins en moins nombreux à mon avis.
00:07:04 Parce que les profiteurs... - Oh il y en a fait, c'est un métier.
00:07:06 - Oui, il y en a toujours. - Il y a toujours des fraudeurs.
00:07:08 - Il y en a toujours trop. - Mais voilà, c'est vraiment pas le tableau général il me semble.
00:07:11 - Moi j'ai des noms.
00:07:13 - Mais en vrai je vous regarde pas Philippe David.
00:07:19 - Vous vous êtes pas rémunéré donc c'est pas pareil.
00:07:22 - Je fais don de ma personne.
00:07:24 - Sébastien Delode est avec nous.
00:07:28 Sébastien, monsieur Macron, vous lui dites "soyez le président de la France et non celui de l'Europe".
00:07:35 - Oui tout à fait, tout à fait.
00:07:37 Écoutez, moi je regrette un petit peu qu'il soit allé suite aux émeutes qu'il y a eu dans les zones des départements de France,
00:07:44 à Nouvelle-Calédonie.
00:07:46 Je regrette qu'il soit allé lui personnellement, on a un ministre de l'Intérieur, on a des ministres de la Justice,
00:07:51 on a tout ce qu'il faut pour y aller.
00:07:53 Monsieur Macron, il doit s'occuper de la France et des Français.
00:07:58 Certes peut-être avec l'Europe, mais dans d'autres conditions parce que là,
00:08:04 moi j'étais vigneron, un artisan vigneron, et voilà, je sais trop ce que c'est.
00:08:11 On le voit au retour de la Nouvelle-Calédonie, on le voit en train de fêter je ne sais quoi ou je ne sais qui,
00:08:16 Ghenzamba, M. Darmanin, enfin voilà.
00:08:19 Bon voilà, c'est pas la place d'un président.
00:08:21 Moi je respecte beaucoup la fonction de tous,
00:08:25 mais on n'est pas là pour faire de la fanfaronade ou des trucs.
00:08:32 Il y a trop de problèmes actuellement, je trouve ça inadmissible.
00:08:37 La discrétion.
00:08:39 J'étais assez d'accord avec le point de vue de notre auditeur,
00:08:43 mais finalement l'exemple qu'il prend ne me paraît pas totalement pertinent.
00:08:48 En allant en Nouvelle-Calédonie, qu'on l'approuve ou non, il s'occupe de la France.
00:08:53 Oui, oui.
00:08:55 Attendez, il va répondre. Vous voulez répondre Sébastien ?
00:08:58 Quand les médias parlent, nous allons faire rapatrier des touristes français.
00:09:05 Moi je suis de l'autre côté, ça veut dire que quand il y a un problème dans l'autre,
00:09:09 je rapatrie des touristes des Pérous.
00:09:12 Les Pérou et les Orientales.
00:09:14 Non, mais à un moment donné.
00:09:16 C'est pas faux.
00:09:18 Plutôt d'accord avec notre auditeur Sébastien, il y a une espèce d'inflation dans ce gouvernement.
00:09:23 On a vu un débat sur l'Europe, on attendait Mme Valérie Hayé.
00:09:28 En fait on a eu le Premier ministre Gabriel Attal, on se demandait ce qu'il faisait là.
00:09:31 Effectivement, ce qui se passe en Nouvelle-Calédonie, c'est plutôt au chef de l'exécutif Gabriel Attal
00:09:36 de se déplacer plutôt qu'au président.
00:09:38 Maintenant on entend parler d'un éventuel débat à la veille du scrutin européen
00:09:42 entre le président Macron et Marine Le Pen.
00:09:45 C'est vrai qu'il y a un souci quand même de fonction.
00:09:48 On se demande qui représente quoi dans cette histoire.
00:09:50 Deux secondes.
00:09:51 Moi ça ne m'a pas choqué qu'il se déplace, au contraire je trouvais que c'était plutôt important
00:09:53 qu'il le fasse à ce moment-là. C'est même arrivé un peu tardivement.
00:09:55 C'est mon avis personnel.
00:09:57 En tout cas Sébastien, vous restez avec nous puisque vous êtes notre Vraie Voix du jour.
00:10:01 Vous allez pouvoir commenter les débats et bien entendu jouer au Qui-sait-qui qui l'a dit.
00:10:06 Dans un instant, les trois mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu et puis le réquisiteur du procureur.
00:10:10 Edouard Philippe Agarth, le président.
00:10:13 Ah, ça ne sera pas la première fois.
00:10:15 Nous dans les Vraies Voix, très content de vous retrouver aujourd'hui
00:10:19 et pour nous accompagner avec Philippe David du plus jeune au plus jeune.
00:10:23 Vous êtes adorable.
00:10:25 Philippe Bilger est avec nous.
00:10:27 26 ans sur la balance.
00:10:29 Des métiers.
00:10:31 Des années de métier, de diplomatie.
00:10:33 Je devrais finir au quai d'Orsay, moi c'est à continuer.
00:10:36 Tom Conan est avec nous et puis Jean Dorido, docteur en psychologie.
00:10:39 Et vous, 0826 300 300.
00:10:41 Dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu qui vient d'entrer dans ce studio à le temps.
00:10:47 Bonsoir Félix Mathieu.
00:10:49 Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:10:51 De quoi parlons-nous ?
00:10:53 On va débattre avec Marine Le Pen qui poursuit Emmanuel Macron jusqu'en Allemagne.
00:10:56 D'Israël qui promet une enquête et qui reconnaît des faits graves après la frappe sur un camp à Rafa.
00:11:01 Et puis cette substance qui ressemble à de la cocaïne mais qui est en vente légalement.
00:11:06 Ça inquiète les addictologues.
00:11:08 En trois mots, ça donne débat, frappe et sniffie.
00:11:11 On en parle dans un instant, tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:11:14 Les Vraies Voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:11:20 Philippe agace le camp présidentiel mais pas Philippe Bilger mais Édouard Philippe.
00:11:24 Édouard Philippe en effet, a beaucoup agacé le président à propos de sa mise en garde sur la Nouvelle Calédonie.
00:11:33 Puisque on lui reconnaît des mérites à l'ancien Premier Ministre dans les avertissements qu'il a donnés,
00:11:39 qui sont avérés exacts si j'ose dire.
00:11:42 Deuxième élément, il a jugé pour compléter ce qu'a dit Félix avec pertinence,
00:11:48 comme d'habitude, il a jugé surprenante la proposition du président de faire un débat avec Marine Le Pen.
00:11:59 Je trouve que la démarche d'Édouard Philippe est très fine, il est dedans et en même temps subtilement dehors.
00:12:06 - Jean Dorido ?
00:12:07 - Oui, de toute façon, il fait partie des personnes qui travaillent depuis un bout de temps
00:12:11 à la prochaine échéance présidentielle en 2027 et puis notre président le supporte difficilement, c'est sûr.
00:12:18 - Après c'est subtile, c'est pas si subtil, on voit quand même arriver que c'est gros sabot.
00:12:22 Moi je déteste pas le personnage mais je trouve justement qu'il pourrait afficher ses ambitions de manière plus claire.
00:12:27 - Il le fallait.
00:12:28 - Oui mais l'effet de surprise va un peu retomber à plat ensuite, même stratégiquement je veux dire.
00:12:32 Il faudrait plutôt surprendre les gens parce qu'on va s'endormir sinon.
00:12:36 - Il cherche pas à surprendre sur sa candidature, il surprend sur les modalités.
00:12:42 - Allez tout de suite les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:12:45 - Les vrais voix Sud Radio.
00:12:47 - 3 mots dans l'actu Félix qui sont débat, frappe et signifie.
00:12:51 - L'idée d'un débat avec Marine Le Pen poursuit le président Macron jusque dans sa visite d'État en Allemagne.
00:12:55 Même son ancien premier ministre, Édouard Philippe, se dit surpris par l'idée.
00:12:59 Israël reconnaît des faits graves et dit investiguer.
00:13:01 Après la frappe qui aurait tué une quarantaine de personnes dans un camp à Rafale,
00:13:04 armée dit avoir visé des terroristes qui se cachaient sous terre.
00:13:07 Et puis c'est une poudre qui se sniffe par le nez pour un effet énergisant.
00:13:11 Mais contrairement à la cocaïne, elle est légale.
00:13:13 La poudre snifie inquiète les addictologues.
00:13:16 - Les vrais voix Sud Radio.
00:13:19 - C'est la première visite d'État d'un président français en Allemagne depuis Jacques Chirac il y a 24 ans.
00:13:27 À Berlin, Emmanuel Macron a remis la Légion d'honneur aux époux Klarsfeld,
00:13:31 saluant leur traque sans relâche contre les nazis après la guerre.
00:13:34 Direction ensuite l'Est de l'Allemagne avec au programme un appel à la jeunesse pour plus d'Europe.
00:13:40 Emmanuel Macron qui au passage défend donc son idée émise ce week-end dans les colonnes du Parisien.
00:13:44 Aujourd'hui en France, celle d'un débat avec Marine Le Pen.
00:13:47 - Contrairement à beaucoup, je ne m'abutis pas à l'idée que le Rassemblement National serait un parti comme les autres.
00:13:52 Et donc quand il est placé en tête des sondages, je considère que ce parti, qui par ses idées menace l'Europe,
00:13:58 précisément parce qu'il est anti-européen par construction et nationalisme,
00:14:02 et bien c'est la responsabilité du président de la République de lever ses ambiguïtés.
00:14:06 C'est dans ce cadre là que j'ai proposé ce débat.
00:14:09 Exceptionnel, mais assumé. Et strictement dans ce cadre là.
00:14:12 Donc, vive le pluralisme, et vive tous les candidats,
00:14:16 mais vive aussi la défense de l'idée de République, la démocratie et l'Europe,
00:14:19 et ne faisons pas de confusion en mettant tout le monde sur le même pied.
00:14:21 Proposition présidentielle qui en laisse certains sceptiques.
00:14:24 Vous en parliez jusque dans son propre camp, effectivement, l'enthousiasme d'Edouard Philippe,
00:14:29 interrogé sur cette idée d'un débat Macron-Le Pen, enthousiasme tout relatif, c'était sur LCI.
00:14:34 - Alors, permettez-moi de faire une différence.
00:14:38 Que le Premier ministre, qui est le chef de la majorité, discute avec le chef d'un parti politique,
00:14:45 débatte avec le chef d'un parti politique, ça ne me paraît pas scandaleux, ça me paraît assez normal.
00:14:49 Que le chef de l'Etat explique que, dans un cadre, par ailleurs, électoral,
00:14:54 il se propose de débattre avec une personnalité politique,
00:14:57 il se prépare sans doute à l'élection présidentielle, mais enfin, c'est plus surprenant.
00:15:01 Et c'est un peu plus surprenant, je ne sais pas si c'est nécessaire, c'est un peu plus surprenant, voilà.
00:15:06 - Je ne viens pas quand on me siffle à réagir, en tout cas de son côté.
00:15:09 Marine Le Pen, elle réitère sa condition à un hypothétique débat,
00:15:12 que le président Macron mette sa démission ou bien une dissolution de l'Assemblée dans la balance
00:15:16 en cas de défaite aux européennes, ce qui nous amène au rolling ifop fiducial
00:15:20 pour Sud Radio LCI et Le Figaro, où effectivement la liste erraine de Jordan Bardella
00:15:24 fait la course en tête et continue même à grimper 33,5% des intentions de vote désormais.
00:15:29 Suivent la liste Renaissance de Valérie Ayé à 16%, suivie de Raphaël Glucksmann à 14,5%.
00:15:35 Toutes les autres listes sont à retrouver, comme chaque jour, sur sudradio.fr.
00:15:39 Le rolling est mis à jour à 17h.
00:15:40 - Puis l'attitude constante d'Emmanuel Macron, il s'engage à fond,
00:15:44 il veut demeurer intouchable malgré l'engagement partisan.
00:15:49 - Est-ce que c'est pas un camouflet pour Valérie Ayé ? On en voit à taille, maintenant Macron veut y aller.
00:15:53 - Non mais là c'est quand même absolument ahurissant de la part de notre président,
00:15:59 qui s'est fait le héros avec un H bien sûr de l'égalité femmes-hommes,
00:16:05 et vraiment, mais c'est quand même, c'est une honte de ne pas avoir envoyé Valérie Ayé débattre
00:16:11 face à Jordane Bardella, c'est vraiment écoutez, poussez-vous de là que je m'y mette,
00:16:15 on va envoyer un mec quand même, parce que la fiche, je sais pas, elle peut pas être assez compétente.
00:16:19 C'est quand même, je sais pas, les bras en tombent de voir qu'à notre époque...
00:16:24 - Elle a fait le débat, pardon, elle a fait le débat.
00:16:27 - La grosse affiche c'était "Atta le Bardella", sur France Télévisions.
00:16:32 - Les femmes ont le droit d'être mauvaises, c'est aussi l'égalité.
00:16:35 - Oui, les féministes qui disaient ça, on aura atteint, c'est quand même que c'était Mme Giroux qui disait
00:16:39 "On aura atteint l'égalité femmes-hommes quand il y aura des femmes incompétentes à des postes de valeur".
00:16:43 - Mais après on comprend en creux la vraie raison de tout ça, pourquoi on a mis en avant Attal,
00:16:47 puis après effectivement Macron, parce que justement, historiquement, je pense qu'ils veulent pas assumer,
00:16:51 et c'est quand même une bonne chose il me semble, l'idée d'avoir fait prospérer l'ERN sans avoir réagi
00:16:57 alors qu'ils pouvaient le faire.
00:16:59 - Mais peut-être, il a tenté de misogyne, c'est pas impossible.
00:17:02 - Ça me semble pas scandaleux tout de même.
00:17:04 - Les amis, le deuxième mot, Philippe, frappe Israël qui dit examiner les faits
00:17:11 après l'attaque meurtrière sur un camp à Rafa.
00:17:14 - La défense civile de Gaza évoque une quarantaine de morts suite à cette frappe israélienne qui a mis le feu à des tentes.
00:17:19 L'ONU réclame une enquête complète et transparente, ainsi que des mesures pour mieux protéger les civils.
00:17:24 Tout à l'heure, le porte-parole du gouvernement israélien Avi Iman a reconnu la gravité des faits,
00:17:28 tout en promettant une enquête sur les circonstances.
00:17:31 - Nous avons poursuivi deux commandants du Hamas responsables de très nombreuses attaques en Judée, en Samarie et à Gaza.
00:17:40 Selon les premières informations, un incendie s'est déclaré après l'attaque.
00:17:45 Ces terroristes se cachaient sous terre et il semblerait qu'il y ait eu des victimes civiles.
00:17:50 Nous étudions la question, c'était vraiment grave.
00:17:53 Toute perte de vie civile est grave et affreuse.
00:17:56 Nous cherchons à poursuivre le Hamas et à limiter les pertes civiles.
00:18:00 Nous enquêterons si une enquête est nécessaire.
00:18:05 Avi Iman, le porte-parole du gouvernement israélien.
00:18:08 Troisième mot signifie un produit qui rappelle la cocaïne, mais il est en vente libre.
00:18:12 Une poudre énergisante vendue en toute légalité dans les bureaux de tabac et le Cinal par le nez,
00:18:16 avec la promesse d'effet immédiat qui dure 20 à 30 minutes, fabriqué à base de kératine, de taurine ou encore de caféine.
00:18:23 Son utilisation questionne, même si ses composants sont légaux a priori.
00:18:27 Professeur Nicolas Simon, addictologue à l'assistance publique des hôpitaux de Marseille,
00:18:31 cette poudre est la porte ouverte à la banalisation du geste.
00:18:34 Ça ouvre l'idée que finalement, ce n'est que des produits vides,
00:18:38 c'est quelque chose de commun et qui ne pose pas de problème.
00:18:42 Et donc on peut s'administrer des produits comme ça.
00:18:44 Il faut savoir que c'est un moyen très efficace de faire passer dans le sang et dans le cerveau des produits très très rapidement.
00:18:51 Il peut y avoir une incontinence, il peut y avoir des effets indésirables
00:18:55 et c'est un problème qu'on ne manquera pas de voir chez des gens plus sensibles que d'autres.
00:18:59 On peut se traduire peut-être par la technique de jardin, mais ça peut être potentiellement plus problématique que ça.
00:19:04 Des propos recueillis par Jules Boscherini pour Sud Radio.
00:19:07 Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:08 Allez, pour rester avec nous dans un instant, le grand débat du jour,
00:19:10 le gouvernement qui annonce un durcissement des conditions d'obtention et de durée de l'assurance chômage à partir du 1er décembre 2024.
00:19:17 Alors parlons vrai, est-ce que la principale cause du chômage, ce sont les chômeurs ?
00:19:21 En contrepartie, on ne doit pas octroyer aux salariés une baisse des cotisations chômage,
00:19:25 les droits baissant pour ceux-ci en cas de perte d'emploi.
00:19:28 Est-ce que la difficulté des seniors à retrouver un emploi est prise en compte suffisamment dans cette réforme ?
00:19:33 Et à cette question, pour relancer l'emploi, réduire les inémités chômage, est-ce la bonne solution ?
00:19:38 Vous dites non à 85%. Vous voulez réagir ?
00:19:41 Aux dates en vos appels au 0826 300 300.
00:19:43 Notre invitée dans un instant, Victoire Besch, qui est avec nous,
00:19:46 membre de la direction nationale de la CGT chômeurs et précaires.
00:19:49 Petite question avant de partir en pub, est-ce que le système d'anonymisation du chômage est aujourd'hui trop généreux ?
00:19:55 Avec la moitié des allocataires d'allocations chômage qui touchent moins de 200 euros par mois, je dirais que non.
00:20:00 On en parle dans un instant, vous êtes les bienvenus.
00:20:02 Le standard est ouvert. Aude est avec nous, 0826 300 300. On vous attend.
00:20:06 David, Cécile de Ménibus.
00:20:08 On vous souhaite la bienvenue, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter.
00:20:12 Une écoute en montant, qui monte comme ça sur le digital.
00:20:15 On a frôlé les 5 millions au mois d'avril et avec un petit peu de chance,
00:20:20 là il y a un jour de plus en mai qu'en avril, on va peut-être titiller encore plus,
00:20:23 voir passer les 5 millions en numérique.
00:20:25 Vous titillez ?
00:20:26 Oui, absolument.
00:20:27 Attention les deux stagiaires là.
00:20:29 Allez, on vous souhaite la bienvenue, 0826 300 300.
00:20:35 Philippe Ilgea, Jean Dorido et Tom Connan sont avec nous.
00:20:38 Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:40 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:43 Quand nous sommes arrivés au pouvoir en 2017 avec Emmanuel Macron,
00:20:46 et qu'il avait promis de mettre fin au chômage de masse,
00:20:48 tout le monde nous a rionnés en disant que ça serait impossible.
00:20:50 Et bien force est de constater qu'aujourd'hui, le chômage de masse a disparu.
00:20:53 On a peur de la précarité, ça fait quand même peur, bien sûr.
00:20:55 Monsieur Macron disait qu'il suffisait de traverser la rue,
00:20:57 moi je pense qu'il suffit de rester sur sa chaise, de prendre son téléphone, pour trouver un emploi.
00:21:01 Tu as ouvert en France des gens qui se font un plan de chômage et non pas un plan de carrière.
00:21:06 Mettre la tête sous l'eau à quelqu'un pour lui apprendre à nager, ça n'a jamais marché.
00:21:09 Ça pousse les gens à être dans la survie.
00:21:11 Nos chefs d'entreprise, petits patrons de PME, TPE, ils le disent tous,
00:21:15 je cherche à recruter, j'ai plein de postes ouverts, mais je n'ai pas de candidat.
00:21:18 Et en même temps, j'entends qu'on a encore 7,5% de chômage.
00:21:21 Les partenaires sociaux dénoncent le nouveau durcissement de ces règles d'indemnisation
00:21:25 annoncées par le Premier ministre ce samedi.
00:21:28 L'objectif de Gabriel Attal, ramener 90 000 personnes à l'emploi
00:21:31 en économisant 3,6 milliards d'euros.
00:21:34 Alors parlons vrai, est-ce que la principale cause du chômage, ce sont les chômeurs ?
00:21:38 Puisque en contrepartie, on ne devrait pas octroyer, en cas de réforme,
00:21:41 une baisse des cotisations aux salariés, puisqu'ils auront droit à moins d'indemnisation
00:21:45 en cas de perte d'emploi.
00:21:47 Est-ce que la difficulté d'essayer d'avoir un emploi est suffisamment prise en compte
00:21:51 dans cette réforme ?
00:21:52 Et à cette question, pour relancer l'emploi, réduire les indemnités de chômage,
00:21:55 est-ce la bonne solution ?
00:21:56 Vous dites non à 85%, vous voulez réagir ?
00:21:59 Au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:22:02 C'est un sondage qui a bien monté depuis tout à l'heure.
00:22:05 Et on accueille Victoire Bech, qui est avec nous, un membre de la direction nationale
00:22:08 de la CGT chômeurs et précaires.
00:22:10 Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:22:12 - Merci à vous.
00:22:13 - Philippe Bilger, d'abord le tour de table, et ensuite à vous.
00:22:15 - Je ne serai pas choqué en soi par la volonté de réforme du gouvernement.
00:22:20 Ce qui me perturbe tout de même, c'est le fait que j'ai l'impression que le gouvernement
00:22:26 a des visées qui ne sont plus sociales du tout, mais purement quantitatives et économiques.
00:22:33 Comme si en réalité, il fallait forcément désigner l'ensemble des chômeurs
00:22:39 comme des paresseux qui ne désirent pas travailler.
00:22:42 Et que le seul objectif de ce gouvernement, d'ailleurs même transféré sur les seniors
00:22:48 par certains côtés, c'est de faire baisser artificiellement, finalement au détriment
00:22:54 de gens, comme le dira probablement ma voisine, d'aggraver le sort des précaires.
00:23:02 - Jean Dorudo.
00:23:03 - Alors moi, les sujets qui me préoccupent par rapport à cette question du chômage,
00:23:08 c'est d'abord la notion de travailleurs pauvres.
00:23:10 On a quand même inventé en France cette notion de travailleurs pauvres.
00:23:13 On retourne au 19e siècle avec des personnes payées à la tâche,
00:23:16 qui n'ont aucune protection sociale.
00:23:18 Et puis, c'est aussi la question des seniors, parce que c'est quand même un vrai souci.
00:23:23 On recule l'âge de la retraite, mais les gens perdent leur job arrivé à 50 ans,
00:23:27 ils ne retrouvent plus de travail.
00:23:29 Et ça me semble être très problématique.
00:23:30 Je crois que le projet de loi fait de la casse sociale encore sur les plus de 50 ans.
00:23:36 Et puis, le troisième point, c'est le chômage des jeunes qui ne sont pas qualifiés,
00:23:42 qui n'ont aucune qualification et dont la France ne sait pas quoi faire.
00:23:46 Et ça, c'est quand même un souci.
00:23:48 C'est pas en réduisant les indemnités qu'on le retrouvera du job.
00:23:51 - Tom Collins.
00:23:52 - Oui, alors moi, je pense effectivement que la situation, c'est qu'il y a une précarité
00:23:54 qui s'aggrave depuis des années.
00:23:56 Il y a une augmentation du coût du logement,
00:23:58 il y a une augmentation des denrées alimentaires,
00:24:00 il y a une augmentation d'à peu près tous les postes de dépenses,
00:24:03 y compris les dépenses contraintes pour la plupart des gens.
00:24:06 Alors évidemment, ceux qui ont des niveaux de revenus suffisants
00:24:08 peuvent l'absorber, parfois sans difficulté, parfois avec un peu de difficulté.
00:24:12 Et puis ensuite, il y a ceux qui ne peuvent pas du tout l'absorber
00:24:15 et qui, du coup, se restreignent dans des dépenses essentielles,
00:24:17 des dépenses de santé, de logement, je l'ai dit, ou des dépenses alimentaires.
00:24:21 - Enfin, souvent, on fait des réductions sur les dépenses de santé aussi.
00:24:24 - Voilà. Et donc, en réalité, ce qui se passe, c'est qu'il y a énormément de personnes
00:24:27 qui enchaînent des contrats bi-précaires, des contrats qui ne sont pas stables,
00:24:31 des gens qui enchaînent des CDD, des intermittents, des auto-entrepreneurs, etc.
00:24:36 J'en connais un nombre incalculable autour de moi,
00:24:38 dans beaucoup de situations et dans beaucoup de secteurs économiques.
00:24:41 Donc, j'ai l'impression que ces réformes-là, qui d'ailleurs s'additionnent,
00:24:44 vont aggraver encore cette précarité et pour, effectivement,
00:24:47 brandir derrière, peut-être, un chiffre du chômage
00:24:50 qui aura prétendument été réduit.
00:24:52 - Alors, je fais un récapitulatif.
00:24:53 Aujourd'hui, l'ouverture des droits, c'est six mois de travail au cours des 24 derniers mois.
00:24:59 Et désormais, ce sera huit mois sur une période de 20 mois.
00:25:02 Et la durée maximale d'indemnisation est réduite de 18 à 15 mois,
00:25:06 pour les moins de 57 ans, entre autres.
00:25:10 En tout cas, notre invité est avec nous, Victoire Baech,
00:25:12 membre de la Direction nationale de la CGT, chômeur et précaire.
00:25:15 J'imagine que ces annonces vous font froid dans le dos.
00:25:19 - Les annonces, elles s'inscrivent dans la droite ligne
00:25:21 de ce qui est fait depuis 2019 par le gouvernement,
00:25:23 qui a décidé de faire des chômeurs la tête de turc
00:25:27 de la question du chômage de masse en France.
00:25:31 Et ça, c'est une hypocrisie sans nom,
00:25:34 quand on sait que, depuis les années 2000,
00:25:36 il y a eu une augmentation drastique du nombre de contrats courts
00:25:41 par les entreprises, et qui ne sont pas justifiés
00:25:43 par des besoins économiques, et qui sont même dérogatoires
00:25:45 aux droits du travail, qui stipulent que les CDD
00:25:48 ne peuvent être utilisées que dans le cadre d'un remplacement
00:25:51 ou d'une augmentation ponctuelle de l'activité.
00:25:55 Or, aujourd'hui, 90% des embauches se font soit en CDD,
00:25:58 soit en intérim, soit ce type de contrat court de moins d'un mois.
00:26:02 - Alors, il y a beaucoup d'employés aujourd'hui
00:26:04 qui refusent le CDI, et il y a aussi un monde du travail
00:26:09 qui est en train de se transformer.
00:26:11 Ce n'est pas que de la faute des entrepreneurs,
00:26:13 parce que les entrepreneurs, certains n'ont pas non plus
00:26:16 les moyens avec les charges de pouvoir employer
00:26:19 sur des longues durées du personnel.
00:26:21 Il y a aussi un vrai problème là-dessus. Vous l'entendez ?
00:26:24 - Je pense en effet qu'il y a une culture d'entreprise
00:26:28 qui est aujourd'hui, les conditions de travail
00:26:29 se sont tellement dégradées, qu'il y a certaines personnes
00:26:32 qui refusent de rester dans les postes actuels.
00:26:34 Ceci étant dit, l'énorme majorité des gens aujourd'hui
00:26:37 cherchent un CDI, une certaine stabilité de l'emploi.
00:26:39 Donc, le discours sur la précarité choisie
00:26:42 est un discours mensonger. Il suffirait finalement
00:26:45 d'interviewer la plupart des privés d'emploi
00:26:48 que vous rencontrez dans les agences France Travail
00:26:50 pour vous en convaincre.
00:26:52 Par ailleurs, sur la difficulté des entreprises à embaucher,
00:26:55 n'oublions pas que la grande majorité aujourd'hui
00:26:57 des salariés sont salariés soit de grands groupes
00:27:00 qui versent des dividendes à leurs actionnaires faramineux.
00:27:04 Je n'ai plus le chiffre en tête exactement,
00:27:06 si 97 milliards d'euros en 2023 pour les entreprises du CAC 40
00:27:10 et que énormément, enfin entre 55...
00:27:13 - Ce n'est pas la majorité non plus.
00:27:14 - Entre 55 et 60% des PME sont des entreprises sous-traitantes
00:27:18 de ces grands groupes. Par conséquent, on peut considérer
00:27:20 que leurs difficultés de trésorerie sont liées aux prix trop bas
00:27:24 que les grands groupes leur imposent pour la fourniture
00:27:27 des services ou des denrées qu'ils leur fournissent.
00:27:31 Donc, c'est une fausse question, la question des TPE et des PME.
00:27:35 - Vous êtes chômeur, vous allez avoir, vous craignez une baisse
00:27:38 de la durée d'indemnisation. Venez témoigner au 0826 300 300.
00:27:42 - Philippe Biger. - J'avais cru comprendre que, justement,
00:27:45 le délai d'huit mois était destiné peut-être à diminuer
00:27:49 le nombre de contrats courts en obligeant, pour obliger les gens
00:27:54 à choisir des contrats un peu plus longs.
00:27:57 Est-ce que tout ça apparaît absurde à votre avis ?
00:28:00 - C'est totalement absurde. - Ou ai-je mal compris ?
00:28:02 - C'est totalement absurde à partir du moment où, de toute façon,
00:28:04 les contrats longs, enfin en CDI, il y en a de moins en moins.
00:28:08 Donc, en fait, si vous voulez, dans ces cas-là, taper sur les entreprises
00:28:11 et contraigner-les à abandonner le recours systématique aux contrats courts.
00:28:18 Aujourd'hui, y compris la Dares le dit, je veux dire, dans son dernier
00:28:21 rapport intermédiaire qu'elle a fait sur les bilans des réformes
00:28:25 d'assurances précédentes, elle écrit "les caractéristiques structurelles
00:28:28 des entreprises et en particulier leur secteur d'activité n'expliquent
00:28:31 que la moitié du recours aux contrats courts, l'autre moitié relevant
00:28:35 de stratégies propres aux entreprises en matière de gestion
00:28:38 des ressources humaines". C'est-à-dire qu'y compris la Dares,
00:28:41 dont on ne peut pas accuser d'être des gauchistes.
00:28:44 - En français, c'est quoi la Dares ? - C'est la direction...
00:28:47 Ah, je voulais dire exactement.
00:28:49 - Mais après, y a des statuts d'employés qui existent,
00:28:53 forcément les entreprises, ils sont dans leurs droits aussi.
00:28:58 Après, la succession, y a plein d'entreprises qui succèdent
00:29:01 les CDD, ce qui est totalement interdit, mais c'est quand même
00:29:03 le droit français, et donc forcément, elles s'en servent.
00:29:06 - C'est la direction de l'animation, de la recherche, des études
00:29:08 et des statistiques, ça y est, j'avais un trou.
00:29:10 - Moi, sur quoi je voudrais insister, pour rejoindre aussi ce que disait Madame,
00:29:14 c'est le fait qu'il y a effectivement une culture d'entreprise,
00:29:16 une culture économique, qui est celle de la flexibilité, d'ailleurs,
00:29:19 qui apparaît comme un bon mot dans l'esprit des gens,
00:29:21 "flexible", ça a l'air sympathique, ça a l'air agréable,
00:29:24 on a tous envie d'une vie flexible et cool, mais en réalité,
00:29:27 la flexibilité, très souvent, ça anime la précarité,
00:29:30 et c'est surtout incompatible avec le reste, encore une fois,
00:29:33 des contraintes de la vie sociale ordinaire, c'est-à-dire que
00:29:36 la flexibilité, c'est sympa, mais derrière, il n'y a pas de flexibilité
00:29:39 du banquier quand vous devez rembourser des traites de crédit,
00:29:42 ou du bailleur quand vous devez payer votre loyer,
00:29:45 ou même de l'épicier lorsque vous devez payer votre paquet de pâques, etc.
00:29:50 Donc en réalité, c'est totalement incohérent, et c'est tout le problème.
00:29:54 Il y a plein de dépenses qui sont contraintes, et je ne reviens même pas
00:29:56 sur la Mutuelle, pour ceux qui ont une Mutuelle,
00:29:59 l'assurance pour assurer leur scooter, etc.
00:30:01 Tout ça est absolument incompressible, et donc ça ne rencontre pas,
00:30:04 ça ne matche pas, comme on dit en anglais, le fait d'avoir
00:30:07 une flexibilité qui se développe par ailleurs, de manière colossale,
00:30:10 dans beaucoup d'industries, dans beaucoup de secteurs économiques,
00:30:12 voire même, il y a même des secteurs entiers qui fonctionnent
00:30:15 à 80% avec des contrats précaires. Il faut quand même le savoir.
00:30:19 Direction Lodac, notre vraie voix du jour, rebonsoir Sébastien.
00:30:22 Oui, bonsoir.
00:30:24 Alors, est-ce que vous pensez qu'il faut durcir les conditions
00:30:27 d'indemnisation des chômeurs, les laisser telles quelles,
00:30:29 voire les améliorer, si on pouvait, d'un point de vue financier ?
00:30:32 Ah ben, je pense qu'il faut les améliorer.
00:30:36 Personne n'est dupe quant à l'accès et cette demande permanente
00:30:45 de main-d'oeuvre qu'on accepte de beaucoup de personnes étrangères
00:30:51 pour les souperir, en fait. Le problème, il est là.
00:30:54 C'est-à-dire qu'on va continuer. En 40 ans, on a perdu
00:30:57 toutes nos industries, toutes nos entreprises qui employaient
00:31:01 de la main-d'oeuvre, qui étaient rémunératrices et tout ça.
00:31:05 Et maintenant, les mêmes qui ont fait ça pendant 40 ans
00:31:07 reviennent en chevalier blanc en nous annonçant
00:31:09 une réindustrialisation magique, exceptionnelle.
00:31:12 M. Macron ou M. Le Maire qui nous annonce, comme il a fait
00:31:19 pour mettre à genoux l'économie russe en deux mois,
00:31:23 qui nous annonce 3,6 milliards d'économies, 90 000 emplois.
00:31:27 Depuis que M. Macron est là, on est passé de 5,5% de chômeurs
00:31:32 à 7% actuellement.
00:31:34 On n'était pas à 5,5% quand il est arrivé.
00:31:37 On était au-dessus de 7% quand il est arrivé.
00:31:39 Mais par contre, attention, parce que je crois que le nombre
00:31:42 de personnes au RSA a augmenté suite aux personnes
00:31:45 qui passent en fin de droit, qu'on bascule dans le RSA.
00:31:47 Enfin, on était supérieur à condition qu'ils comptent
00:31:50 les mêmes catégories. Parce que si on compte toutes
00:31:52 les catégories comme on comptait au départ,
00:31:54 on était largement au-dessus.
00:31:56 Il faut savoir de quoi il parle.
00:31:59 Et personne n'est plus là-dessus, en tout cas pas moi.
00:32:01 La chose, c'est qu'en 7 ans, il a été capable de nous créer
00:32:05 90 000 emplois. Et là, comme par magie, un caca dans les doigts,
00:32:08 il va les créer. Donc ces personnes-là, en quelques mois,
00:32:13 nous rallongent la durée de travail de deux ans,
00:32:16 sont capables de donner 500 euros aux sénateurs,
00:32:19 300 euros aux députés, tout ça. Et ils viennent taper
00:32:22 sur les personnes qui, à partir d'un certain âge,
00:32:25 ont de plus en plus de difficultés. Moi, ce qui me sort
00:32:28 par les yeux, c'est de penser que les jeunes sont au chômage
00:32:31 par choix. On a toujours quelques brebis galeuses.
00:32:35 Dans toutes les politiques, on n'en a pas trouvé quelques-unes.
00:32:39 Donc il faut, à un moment donné, il faut juste
00:32:42 recentrer les choses et travailler pour la France.
00:32:46 - Bougez pas, Sébastien. Victoire, Bèche.
00:32:50 Si vous étiez forcément autour de la table des négociations,
00:32:54 qu'est-ce que vous pourriez proposer ? Parce qu'on a l'impression
00:32:57 qu'il y a deux Frances qui s'opposent.
00:33:00 Qu'est-ce qu'on peut proposer ? Qu'est-ce qu'on pourrait imaginer
00:33:03 pour le retour à l'emploi ? - Alors, de créer des emplois ?
00:33:07 - Bah oui ! - D'arrêter de supprimer...
00:33:09 - Il y en a des emplois. Il y a quand même beaucoup d'entreprises
00:33:12 qui cherchent aujourd'hui des...
00:33:15 - Alors, ça, il faut s'interroger là-dessus.
00:33:17 - Sébastien nous disait, qui appelle Deloade, qui était vigneron,
00:33:19 qui dit par exemple "on est obligés de faire venir de la main-d'oeuvre étrangère
00:33:22 pour faire les vendanges", par exemple, alors qu'il y a des millions de chômeurs en France.
00:33:25 - Alors, là c'est intéressant. Je vous renvoie à une étude de Pôle emploi
00:33:28 qui avait sorti une étude en février 2022, et qui disait que
00:33:31 sur les offres d'emploi qui apparaissaient sur le site internet
00:33:34 de Pôle emploi, d'Ancêtres de France Travail,
00:33:37 seulement 6% d'entre elles étaient non pourvues.
00:33:40 Et parmi ces 6%, aucune n'était non pourvue faute de candidats.
00:33:44 Parmi les 6%, 3% il me semble-t-il
00:33:47 étaient non pourvues pour abandon de recrutement,
00:33:50 donc les entreprises n'avaient plus besoin d'embaucher,
00:33:53 donc elles n'embauchaient plus, et les 3% restants, c'était
00:33:56 manque de formation des candidats et manque de motivation des candidats.
00:33:59 Une notion qu'il faudrait déterminer, puisque je ne sais pas trop
00:34:02 ce que ça signifie, manque de motivation. Par conséquent,
00:34:05 il est prouvé par Pôle emploi lui-même que toutes les offres d'emploi
00:34:08 ont reçu des candidats. Et que, il y a...
00:34:11 Et donc, ce sont bien les employeurs qui ont refusé
00:34:14 d'embaucher les personnes qui se sont présentées.
00:34:17 Donc il faut dire la vérité. Je veux dire,
00:34:20 toutes les offres d'emploi retrouvent des candidats.
00:34:23 Il y a quelques années, c'était il y a 2 ans, avec la Ville de Paris
00:34:26 qui a 4500 postes vacants, budgétés mais vacants,
00:34:29 nous avions organisé, avec les syndicats CGT de la Ville de Paris,
00:34:32 un bureau d'embauche. Donc nous avions récolté des CV,
00:34:35 on en avait récolté je crois 800 sur une semaine.
00:34:38 Sur ces 800, 50 personnes ont été embauchées.
00:34:41 Et ce sont des CV qui avaient été sélectionnés justement parce qu'elles correspondaient
00:34:44 au profil des offres qui étaient non pourvues.
00:34:47 Or, seulement une partie,
00:34:50 une petite partie d'entre elles, avait été embauchée. Pourquoi ?
00:34:53 Expliquez-moi pourquoi la Ville de Paris refuse d'embaucher ces gens
00:34:56 qui viennent et qui ont envie de travailler et qui postulent.
00:34:59 La Ville de Paris ne les embauche pas. Et d'ailleurs, nous dit que le service
00:35:02 se dégrade puisqu'il y a un manque de personnel. - Victoire, si je puis me permettre,
00:35:05 si je vous écoute, on a l'impression qu'il n'y a pas du tout
00:35:08 de chômeurs qui profitent du système.
00:35:11 J'ai l'impression que tout le monde cherche du travail et que
00:35:14 personne ne... Mais il y a forcément,
00:35:17 vous ne pouvez pas nier quand même qu'il y a une infime partie, même si elle est
00:35:20 infime, de gens qui profitent de ce système quand même.
00:35:23 Vous ne pouvez pas dire le contraire. - Après, qu'est-ce que vous appelez
00:35:26 infime si vous parlez de 0,05% ?
00:35:29 - Mais moi je les connais, il y en a forcément,
00:35:32 on en a tous autour de nous. - Remettre en cause finalement
00:35:35 un système de protection sociale pour sanctionner
00:35:38 une extrêmement grande minorité... - Non, non, le but n'est pas de sanctionner,
00:35:41 je ne dis pas ça. - Là, en l'occurrence, c'est ce qui arrive, puisque là,
00:35:44 vous avez par exemple le durcissement
00:35:47 des règles pour pouvoir bénéficier de l'assurance chômage
00:35:50 qui passe donc à 8 mois sur les 20 derniers mois,
00:35:53 va impacter un nombre de personnes mais incalculable. Et notamment
00:35:56 les travailleurs précaires. Si on fait le calcul, même aujourd'hui,
00:35:59 c'est déjà un problème. Un intérimaire travaille en moyenne
00:36:02 je crois que c'est 607 heures ou 610 heures par an.
00:36:05 Aujourd'hui, à 6 mois, c'est 910 heures minimum.
00:36:08 Donc vous vous rendez compte que si vous passez à 8 mois, le nombre
00:36:11 d'intérimaires qui eux sont des travailleurs, là on ne peut pas
00:36:14 les accuser de ne pas vouloir travailler,
00:36:17 ce sont des travailleurs, et maintenant, eux, entre deux périodes
00:36:20 d'intérim, où les CDD, c'est la même chose,
00:36:23 ne seront plus indemnisés par l'assurance chômage. Donc vous avez un patronat
00:36:26 qui génère de la précarité pour pouvoir ajuster la main-d'oeuvre
00:36:29 aux besoins de rentabilité de leur entreprise.
00:36:32 Et ensuite, vous reprochez finalement à l'assurance chômage
00:36:35 de faire le pont
00:36:38 dans les périodes où ils ne travaillaient pas pour pouvoir
00:36:41 quand même permettre à ces personnes de survivre. Et aujourd'hui,
00:36:44 vous les sanctionnez, donc c'est bien une sanction.
00:36:47 Une offre d'emploi n'existe pas dans l'absolu.
00:36:50 Elle existe aussi dans la mesure où elle est quand même corrélée
00:36:53 un minimum avec la qualification de la personne
00:36:56 et avec le lieu. C'est facile de dire
00:36:59 qu'il y a une boîte à Brest qui recherche un masque
00:37:02 où il y a des juristes à Paris... - Là, je vous dis juste que les formations
00:37:05 - il y a plein de formations à France Travail -
00:37:08 elles sont souvent assez peu pourvues, c'est ça aussi le problème.
00:37:11 Ce qui est intéressant, c'est aussi d'aller se reformer pour trouver
00:37:14 un travail qui correspond. - L'enjeu pour certaines personnes, c'est quand même de trouver un travail
00:37:17 qui correspond de près ou de loin avec ces qualifications, qui soit à peu près
00:37:20 dans son synchon géographique, ce qui souvent n'est pas le cas.
00:37:23 C'est pour ça que ce n'est pas du tout volontaire. - Merci en tout cas, Victor Fichte
00:37:26 d'avoir été avec nous, un membre de la direction nationale de la CGT
00:37:29 chômeur et précaire. On vous souhaite la bienvenue
00:37:32 dans un instant, on garde Sébastien, le quiz de l'actu.
00:37:35 - Le qui, c'est qui qui l'a dit ? - Bienvenue à tous, on est ensemble
00:37:38 jusqu'à 19h. - Et vraie voix Sud Radio, 17h20
00:37:41 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:44 - Et bienvenue chez vous, et nous
00:37:47 on est bienvenus chez vous, j'espère aussi, on est ravis
00:37:50 en tout cas. Vous avez un très joli salon, bravo monsieur.
00:37:53 Quel goût de fou, vous avez un beau bureau, vous l'avez rangé
00:37:56 parce que bien sûr on rentre chez les gens, Philippe, déjà.
00:37:59 - On a la certitude qu'ils sont bienvenus chez nous.
00:38:02 - Voilà, nous ça c'est sûr. Ça, c'est gagné.
00:38:05 Tom Connan est avec nous, et bien sûr
00:38:08 notre ami Jean... - Dorido.
00:38:11 - Non, on en est où là ? - C'est pas lui.
00:38:14 - Non, c'est pas ça, je cherchais... Ah oui, le quiz de l'actu !
00:38:17 Jean Dorido ! Je cherchais...
00:38:20 Je suis partie dans un truc là. - Vous aviez pu oublier. - J'ai complètement oublié
00:38:23 que c'était le quiz de l'actu. Ah et ben voilà, je cherchais, du coup
00:38:26 j'ai tout fini. Pardon Jean Dorido, le quiz de l'actu.
00:38:29 - Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:32 - Et avec Sébastien qui est avec nous, quand je pense que
00:38:35 j'ai raté ce quiz de l'actu, mon cher Sébastien,
00:38:38 alors que c'est quand même le moment crucial où tout se fait dans cette
00:38:41 émission. Et ça va Sébastien ?
00:38:44 - Ça va, ça va très bien. - Bon ben très bien, allez le quiz de l'actu tout de suite,
00:38:47 on démarre tout de suite avec la première question.
00:38:50 Question qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points. En Nouvelle-Calédonie, le chef
00:38:53 de l'État doit s'interdire la tentation de l'ultimatum.
00:38:56 - Sébastien. - Edouard Philippe. - Non.
00:38:59 - Mais c'est un ancien Premier ministre aussi. - Valph.
00:39:02 - Non. - Plus loin, Jean-Marc Léaud.
00:39:05 - Plus loin. - J'ai plus... - Plus loin. - Bonne réponse de Sébastien.
00:39:08 - Lionel Jospin. - Ah ben oui.
00:39:11 - Bravo. - Eh oui. - Il existe. - Incroyable.
00:39:14 Autre question à 3 points. Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:17 Je suis fasciné de voir certaines forces politiques
00:39:20 à gauche trouver des discours odieux quand ils sont
00:39:23 prononcés dans l'hexagone, mais légitimer quand ils viennent
00:39:26 de Nouméa. Si on disait à Paris "on va limiter le corps
00:39:29 électoral, sinon on va être remplacés", ça ne semblerait pas bizarre ?
00:39:32 - Sébastien. - Dupont-Maurici. - Non. - Non.
00:39:35 - Barjo Maréchal. - Non. - Barjo Bela. - Non.
00:39:38 - Chenu. - Non. - Barjo Maréchal. - Non.
00:39:41 - Plus haut. - Plus haut. - Marine Le Pen. - Non.
00:39:44 - Plus haut. - Plus haut. - Plus haut. - Jules Perle.
00:39:47 - Pas... - Bergeri. - Non. - Attal. - Non. - C'est qui le grand Manitou
00:39:50 de la France ? - Macron. - Ben voilà. - Bonne réponse de Philippe Bilger.
00:39:53 - On l'a complètement oublié.
00:39:56 - Alors que c'est quand même le mec le plus important de...
00:39:59 - Là on a presque réussi à l'avoir de manière spontanée. - On a complètement...
00:40:02 - Allez les amis, qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points.
00:40:05 Il y a aujourd'hui en France, pas toujours mais parfois, un lien entre
00:40:08 insécurité et immigration. Il faut être aveugle pour affirmer le contraire.
00:40:12 - Sébastien.
00:40:15 - C'est une femme. - C'est une femme.
00:40:18 - C'est une femme. - Sébastien. - Non.
00:40:21 - C'est une dame de Renaissance. - Oui.
00:40:24 - Aïe. - Non. - Elle est porte-parole
00:40:27 des députés Renaissance. - Prisca. - Non. - Non.
00:40:30 - Elle est porte-parole des députés Renaissance.
00:40:33 - Je béberge quelque chose.
00:40:36 - Bonne brésion, Philippe Bilger.
00:40:39 - On l'accorde. - Merci.
00:40:42 - J'ai décidé de calmer le jeu.
00:40:45 - Qui c'est qui qui l'a dit ? 1 point.
00:40:48 - Écoutez bien Sébastien. - Sur la retraite internationale
00:40:51 d'Olivier Giroud. À un moment, il faut savoir s'arrêter.
00:40:54 On parle des Bleus, pas de l'EHPAD des Magnolia.
00:40:57 - Oh, ça chique. - Et ce n'est pas Claude François.
00:41:00 - Pas sympa. - C'est pas sportif.
00:41:03 - Ah si. - Bah, c'est pas sympa.
00:41:06 - Sébastien. - Non. - Non.
00:41:09 - Non. - Non. - Ah non, c'est un ancien joueur
00:41:12 et grand entraîneur. - Le patron des Bleus.
00:41:15 - Non. - Pas Deschamps ? - Bah si, c'est Didier Deschamps.
00:41:18 - Ah, Didier Deschamps. - Je suis chouette pour une fois.
00:41:21 - Vous avez entendu des Magnolia.
00:41:24 (rires)
00:41:27 - Allez, la dernière question pour deux points.
00:41:30 Qui c'est qui qui l'a dit sur les élections européennes ?
00:41:33 Manifestement, nous n'arrivons pas aujourd'hui à répondre pleinement aux attentes
00:41:36 des Français. Il faudra que collectivement, on s'interroge.
00:41:39 - Sébastien. - Oh bah... - Non.
00:41:42 - C'est quelqu'un de Renaissance. - C'est encore une femme de Renaissance.
00:41:45 - Non. - Non. - Plus haut.
00:41:48 - Troisième personnage de l'État.
00:41:51 - Il l'a dit en première. - Il l'a dit en première.
00:41:54 - Je t'ai pas dit ce que t'as dit. - Pas loin.
00:41:57 - C'est Philippe Bilger, le vainqueur, avec 6 points.
00:42:00 Jean Doridon, 3 points. Il portait "Disparu".
00:42:03 Là, c'était pas Claude François, c'était...
00:42:06 - Je crois qu'il est fâché de s'y mettre. - Absolument.
00:42:09 - Allez les amis, merci beaucoup Sébastien d'avoir joué avec nous
00:42:12 et merci beaucoup d'avoir participé à cette émission. Dans un instant,
00:42:15 dans quelques minutes, le tour de table de l'actu
00:42:18 des Vrais Voix avec Philippe Bilger. - Gabriel Attal, trop indulgent
00:42:21 avec Priska Tevno. - Jean Doridon.
00:42:24 - Le naufrage du SNU. - Tom Connam. - Moi, j'ai parlé de la fin de vie.
00:42:27 - Ça a l'air top. Allez, on fait un point dans un instant.
00:42:30 0826-300-300, Haute vous attend, bien entendu,
00:42:33 vous êtes les bienvenus.
00:42:36 - Les Vrais Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David,
00:42:39 Cécile de Ménibus. - Et on est ravis d'accueillir
00:42:42 nos Vrais Voix du jour. Philippe Bilger est avec nous, Tom Connam...
00:42:45 Oh, Connam... Je vais déjà arriver aujourd'hui.
00:42:48 Qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a un truc dans mon café, Philippe ?
00:42:51 - Ah non, non, j'ai rien mis dedans. J'ai envie que c'était un thé.
00:42:54 - C'était plus quelqu'un d'autre.
00:42:57 Jean Doridon est avec nous. Et puis, bien entendu,
00:43:00 vous, 0826-300-300, dans un instant,
00:43:03 vous avez la parole avec Félix Mathieu de... Nous partons en Dordogne.
00:43:06 - Oui, avec les sangliers qui pullulent. Résultat des champs
00:43:09 de maïs à peine semés se retrouvent complètement retournés.
00:43:12 L'AFDSE a fait venir le préfet dans le champ pour constater
00:43:15 les dégâts dans un des champs concernés. Il y en a beaucoup. On en parle dans un instant.
00:43:18 - Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village
00:43:21 et ce soir, ce sera un grand village, même une grande ville
00:43:24 puisque je vous emmène avec moi à Nantes. Nantes, où en 2028
00:43:27 doit ouvrir à la Cité des Imaginaires un grand musée
00:43:30 Jules Verne pour le bicentenaire de la naissance de l'écrivain
00:43:33 qui était né dans la Cité des Ducs. Une ouverture
00:43:36 qui ne fait pas l'unanimité puisqu'un collectif, surnom que se donnent
00:43:39 les groupuscules d'extrême-gauche, demande à la mairie d'annuler
00:43:42 cette ouverture avec des arguments chocs, je vous en ai préparé
00:43:45 un florilège. La ville de Nantes s'honorerait à mettre en avant
00:43:48 d'autres figures de l'histoire locale que cet écrivain blanc
00:43:51 et bourgeois, aux récits problématiques et qui étaient
00:43:54 à la fois racistes et antisémites. Difficile de trouver
00:43:57 un seul de ces 82 romans qui ne portent pas des traces
00:44:00 indélébiles d'idéologies sexistes, racialistes et colonialistes
00:44:03 tout en vénérant les machines et le progrès
00:44:06 du capitalisme prédateur au XIXe siècle.
00:44:09 La métropole nantaise et ses élus ne peuvent fermer les yeux sur la place
00:44:12 et le rôle de l'imaginaire vergnin dans l'histoire coloniale
00:44:15 et dans la crise écologique contemporaine. Leur net plus
00:44:18 à la quête d'attractivité ni à l'invention d'une fake culture
00:44:21 basée sur un exotisme de pacotille et sur une
00:44:24 culture littéraire colonialiste". Alors soit
00:44:27 Jules Verne était anti-dreyfusard et avait écrit
00:44:30 des choses sur les peuples des pays colonisés qui ne passeraient pas aujourd'hui.
00:44:33 Mais rappelons qu'il les écrivait avec les yeux d'un homme
00:44:36 du XIXe siècle, à une époque où un certain Jules Ferry
00:44:39 homme de gauche, qui rendit d'ailleurs l'école laïque et gratuite
00:44:42 obligatoire pour tous les enfants de France, déclarait à la
00:44:45 Chambre des députés "les races supérieures ont sur les races inférieures
00:44:48 un droit qu'elles exercent et ce droit, par une transformation
00:44:51 particulière, est en même temps un devoir de civilisation".
00:44:54 Va-t-on débaptiser les écoles et les rues Jules Ferry ?
00:44:57 Pour la vénération des machines et le progrès du capitalisme
00:45:00 prédateur, Jules Verne a juste vu avec un siècle
00:45:03 d'avance que l'homme irait un jour sur la lune, arrivera à
00:45:06 descendre jusqu'à 20 000 lieues sous les mers, ou ferait le tour du monde
00:45:09 non pas en 80 jours, mais en plus ou moins de 24 heures en avion
00:45:12 supersonique. Mais le plus grave dans son cas est peut-être
00:45:15 qu'il était blanc et bourgeois. Laissons donc ces détracteurs
00:45:18 creuser, au rythme où ils vont, ils auront fait avant 2028
00:45:21 un voyage au centre de la Terre. Philippe Bilger.
00:45:24 - J'approuve totalement votre propos
00:45:27 Philippe, mais je dirais le plus grave
00:45:30 c'est que je pense que cette dérive
00:45:33 va augmenter, s'universalise
00:45:36 et que je ne vois aujourd'hui
00:45:39 aucun moyen de la stopper.
00:45:42 Toutes les polémiques qui naissent de cela
00:45:45 et ô combien pertinentes pour la vôtre, il n'y a aucune
00:45:48 raison que ces dérives absurdes s'arrêtent.
00:45:51 - Jean de Ruglo. - Alors écoutez, je vais faire preuve d'optimisme, je ne suis pas
00:45:54 d'accord avec Philippe Bilger, je vous rejoins sur ce que vous dites sur
00:45:57 Jules Verne, ça fait partie du patrimoine et c'est vrai
00:46:00 que c'est vraiment un souci, cette
00:46:03 relecture de l'histoire avec un regard
00:46:06 actuel. J'ai le sentiment que cette espèce de
00:46:09 folie wokiste arrive au bout
00:46:12 et on n'en a plus pour longtemps.
00:46:15 - C'est toute la question de la cancel culture, moi j'y suis un peu réfractaire
00:46:18 dans le principe. Après, il ne faut pas confondre wokisme
00:46:21 et cancel culture, ce sont quand même deux choses un peu différentes. Le wokisme
00:46:24 n'existe pas en réalité, il y a des figures wokistes, il y a des propositions
00:46:27 - Ça se chevauche un peu les enfants.
00:46:30 - Il n'y a pas un mouvement wokiste
00:46:33 au général, il y a des choses qui peuvent être très bien quand c'est la défense
00:46:36 des droits des femmes, des LGBT etc. Ça peut être du wokisme
00:46:39 et ça me semble être très bon quand ça revient à relire
00:46:42 l'ensemble de la culture mondiale et à vouloir caviarder
00:46:45 l'ensemble des oeuvres écrites dans des contextes très spécifiques
00:46:48 qui peuvent être colonialistes, racistes etc. Effectivement, là c'est absurde.
00:46:51 - Allez, tout de suite, direction la Dordogne
00:46:54 avec vous Félix Mathieu, vous avez la parole.
00:46:57 - La Dordogne où les champs se retrouvent ravagés par des sangliers
00:47:00 qui pullulent. Les représentants du monde agricole ont même invité le préfet
00:47:03 à enfiler ses bottes pour constater les dégâts sur place dans une culture
00:47:06 de maïs. Culture totalement retournée. Trois jours
00:47:09 après avoir été semées à du sac, les sangliers ont dévoré
00:47:12 quasiment tous les grains de la parcelle. Alors pour en parler, nous sommes en ligne
00:47:15 avec le président de la FDSEA en Dordogne. Bonsoir Joël Fréret.
00:47:18 - Oui, bonsoir à vous. - Merci d'être avec nous
00:47:21 dans les vraies voix sur Sud Radio. La situation est vraiment
00:47:24 critique en Dordogne et pas seulement sur cette exploitation.
00:47:27 - Alors en fait, ce qui se passe depuis
00:47:30 plusieurs années, c'est qu'il y a une augmentation des effectifs
00:47:33 de gibiers et particulièrement
00:47:36 de sangliers et
00:47:39 en fait, on se retrouve à avoir une augmentation des dégâts
00:47:42 et de parcelles détruites tout le long du cycle
00:47:45 des cultures.
00:47:48 Du semi jusqu'à même aux cultures qui sont
00:47:51 prêtes à récolter. - Mais comment ça se fait qu'il y ait une augmentation ?
00:47:54 Il n'y a pas de régulation finalement des espèces ?
00:47:57 - Eh bien en fait, il y a une régulation qui est faite.
00:48:00 Il y a les chasseurs qui
00:48:03 prélèvent, mais en fait
00:48:06 au fil des années
00:48:09 ces populations se sont complètement
00:48:12 développées. Et en fait, on prélève en Dordogne
00:48:15 20 000 sangliers, mais il faudrait
00:48:18 en prélever 30 000. - Ah oui. - C'est énorme.
00:48:21 - C'est énorme. - M. le Président, il y a une très belle
00:48:24 nouvelle d'Alphonse Dodet qui parlait du préfet
00:48:27 au sang. Vous, vous l'avez eu le préfet ?
00:48:30 Il est venu nous voir de très près.
00:48:33 - Oui, on l'a amené pour qu'il constate les dégâts
00:48:36 et qu'il prenne des mesures
00:48:39 des arrêtés, des mesures qui
00:48:42 permettront de
00:48:45 prélever et de tuer un peu plus
00:48:48 de sangliers qu'il y en ait aujourd'hui. Parce qu'en fait
00:48:51 les agriculteurs ne vont plus tenir
00:48:54 sur le terrain. Il va y avoir des agriculteurs
00:48:57 plus qu'excédés. Si vous voyez
00:49:00 que cette année en plus, il y a les conditions
00:49:03 climatiques inédites
00:49:06 où il pleut depuis le mois d'octobre.
00:49:09 Donc les agriculteurs n'ont pas envie
00:49:12 de ressemer leur culture début juin après les avoir
00:49:15 semées déjà en mi-avril. - Jean Dorigo. - Mais alors du coup
00:49:18 concrètement, là aujourd'hui il y a trop de sangliers,
00:49:21 est-ce que ça veut dire qu'il n'y a pas assez de chasseurs ou pas assez de jours de chasse ?
00:49:24 - Est-ce qu'il y aurait des chasseurs hors période de chasse ?
00:49:27 - Alors la période de chasse en fait
00:49:30 elle s'arrête du 1er avril au 15 août
00:49:33 et il faut mettre en place des
00:49:36 batues administratives supplémentaires à partir du
00:49:39 1er avril. Et après on a mis en place
00:49:42 le piégeage qui consiste à piéger
00:49:45 les sangliers dans des filets
00:49:48 et aujourd'hui ce n'est
00:49:51 mise en place que dans certaines zones. Et on demande, on a demandé
00:49:54 au préfet justement que ce piégeage soit
00:49:57 généralisé à tout le département. - Est-ce que ça veut dire que ça met en
00:50:00 péril aujourd'hui les exploitations ?
00:50:03 - Ecoutez, économiquement
00:50:06 vous voyez déjà qu'il y avait des manifestations qu'il y a eu en
00:50:09 janvier,
00:50:12 les agriculteurs étaient quand même dans
00:50:15 un désarroi assez important
00:50:18 au niveau de l'augmentation des charges, des revenus.
00:50:21 Donc si aujourd'hui en plus
00:50:24 du désarroi, charges et prix
00:50:27 on vous enlève la récolte
00:50:30 je pense que ça va être
00:50:33 la goutte d'eau
00:50:36 qui va faire exploser sur les exploitations.
00:50:39 - Merci beaucoup Joël Fréret d'avoir été avec nous, président de la
00:50:42 FDSEA en Dordogne. - Avec plaisir, il n'y a pas de soucis.
00:50:45 - Et puis on vous rappellera pour avoir la suite bien entendu. Vous restez avec nous
00:50:48 dans quelques instants, le tour de table de l'actu avec Philippe Bilger.
00:50:51 - Gabriel Attal, trop indulgent.
00:50:54 - Tom Collins. - La fin de vie avec le témoignage d'une femme assez bouleversante.
00:50:57 - Jean Dorido. - L'expérience d'un ado, Timéo,
00:51:00 sur Service National Universel, une catastrophe.
00:51:03 - On en parle dans un instant, soyez les bienvenus 0826 300 300
00:51:06 on est ravis de vous accueillir tous les jours, la porte est ouverte à 17h19h.
00:51:09 - Les vraies voix Sud Radio
00:51:12 17h20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:51:15 - Les vraies voix chaque jour
00:51:18 permettent bien entendu de débattre, vous êtes de plus en plus nombreux
00:51:21 merci beaucoup en tout cas de nous accorder votre confiance
00:51:24 à l'ensemble de bien sûr, de la grille
00:51:27 des programmes, nos amis, du matin au soir et du soir au matin
00:51:30 Philippe David. - Absolument, du jour de la nuit, du lundi
00:51:33 au dimanche et du lundi au dimanche.
00:51:36 - Voilà, c'est bien, c'est intéressant.
00:51:39 - C'est du lundi au dimanche.
00:51:42 - La plupart des jours finalement.
00:51:45 - C'est tout le temps en fait.
00:51:48 - C'est tout le temps, à un moment donné, c'est comme ça.
00:51:51 - Allez, on n'est pas très clair, mais on vous l'a dit déjà, la clarté dans la confusion.
00:51:54 - Ou l'inverse, on s'éprouve tout de suite le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:51:57 - Oh, dites, je vais envoyer les actualités, vous venez les voir dans la cabine.
00:52:00 - Je vais vous raconter une histoire pas banale.
00:52:03 - Et vous, vous ne me racontez pas votre petite journée ?
00:52:06 - On a assez perdu le temps comme ça.
00:52:09 - Et Philippe Bilger, votre tour de table, c'est sûr, prisqu'à Thévenaud
00:52:12 - Porte-parole du gouvernement.
00:52:15 - Oui, Gabrielle Attal, elle l'aime beaucoup.
00:52:18 - Et il a insisté pour qu'elle vienne au gouvernement
00:52:21 - Où elle est une porte-parole, objectivement, qui n'éblouit pas.
00:52:24 - En revanche, elle a, par ailleurs, dans la gestion de son cabinet
00:52:29 - Un management très brutal
00:52:32 - Des insultes, des invectives
00:52:35 - Des mépris, des humiliations
00:52:38 - Et en particulier, elle a traité deux de ses collaboratrices
00:52:41 - Tenez-vous bien, ma chère Cécile, vous qui êtes aux antipodes de putes.
00:52:46 - Ah oui, quand même.
00:52:47 - Et donc, c'est tout de même assez désagréable
00:52:50 - C'est le mois d'octubre.
00:52:51 - Mais apparemment, le Premier ministre ne bronche pas
00:52:54 - Il la soutient, il la garde.
00:52:57 - Peut-être va-t-il bouger tout de même.
00:52:59 - Jean Dorido.
00:53:00 - Alors écoutez, sans rire, je reste sans voix, vraiment
00:53:04 - Et en même temps, c'est l'occasion de rappeler qu'il y a des milieux professionnels
00:53:08 - Qui sont vraiment restés au Moyen-Âge en termes de respect des collaborateurs
00:53:14 - Et la politique en fait partie.
00:53:16 - Ça, c'est une réalité. On parlait des boîtes du CAC 40 tout à l'heure
00:53:20 - Vous allez dans n'importe quelle boîte du CAC 40, il y a un droit du travail qui est respecté
00:53:24 - Il y a des managers qui traitent correctement leurs collaborateurs
00:53:27 - C'est drastique, parfois.
00:53:29 - Oui, parce qu'il y a quand même une lucidité, une espèce de conscience professionnelle
00:53:33 - Pas de réunion lundi matin
00:53:34 - Qui est absolument au top
00:53:36 - Et du coup, si vous voulez, je balance, dans le milieu associatif
00:53:40 - Qu'il y a parfois cousin de la vie politique, où on trouve des habitudes managériales
00:53:45 - Mais qui sont d'un autre temps, et insulter des collaboratrices
00:53:49 - Franchement, ça mériterait le renvoi de cette personne, Manu Militari.
00:53:54 - C'est vrai que c'est assez choquant, parce qu'il y a des personnes qui s'exonèrent
00:53:57 - Un petit peu de certaines obligations, de loyauté, de respect
00:54:01 - Et effectivement de professionnalisme, je suis assez d'accord
00:54:03 - Mais parce que ça relève de sphères où il y a un entre-soi
00:54:06 - Où les gens se sentent tous tuissages
00:54:09 - Et donc c'est des règles qui sont considérées comme dérogatoires, alors qu'on devrait tous s'y soumettre
00:54:13 - En tout cas, si ces sujets sont avérés, c'est une très bonne réunion
00:54:17 - C'est très grave
00:54:18 - Ces termes graffieux sont avérés
00:54:20 - Ah oui, mais c'est très très grave, pour l'image du président, je trouve ça un peu dingue
00:54:25 - Elles les auraient traitées de péripathéticiennes, c'est pas pareil
00:54:29 - Non, c'est pas...
00:54:30 - On va rappeler d'ailleurs pour les travailleurs et travailleuses du sexe qui nous écoutent
00:54:33 - Que ça n'est pas une insulte
00:54:35 - Absolument, évidemment
00:54:36 - Très bonne réflexion, mon cher Jean Dorido
00:54:40 - Sur le SNU, par exemple
00:54:42 - Oui, sur le SNU, on va continuer
00:54:44 - Décidément, c'est la fin du gouvernement
00:54:45 - C'est la fête du gouvernement, mais qui aime bien châtie bien, ou pas
00:54:48 - Mais non, c'est un fait, c'est le Parisien aujourd'hui en France
00:54:50 - Qui rapporte l'expérience de Thiméo
00:54:52 - Thiméo, c'est un ado de 15 ans
00:54:54 - Et il a voulu faire son SNU, vous savez, le Service National Universel
00:54:58 - Alors, le profil de Thiméo, c'est vraiment l'ado rêvé
00:55:02 - Il est chez les scouts, il est bénévole au restaurant du coeur
00:55:06 - Oui, garçon bien
00:55:07 - C'est le gamin, voilà, en or
00:55:09 - C'est mon fils, en fait
00:55:11 - Et il raconte son expérience du SNU, mais alors avec un encadrement
00:55:18 - Vraiment de... En fait, c'est comme des cahiers de trafiquants de drogue
00:55:22 - Des soirées à fumer des pétards
00:55:24 - Des mômes qui font des photos encagoulées avec le majeur dressé
00:55:30 - Des passages à tabac dans le dortoir
00:55:33 - A si bien que lui, il a écopé, parce qu'il est devenu une espèce de tête de turc
00:55:37 - Il est écopé d'un cocar
00:55:39 - Et 5 jours d'ITT, je crois
00:55:41 - Et 5 jours d'ITT
00:55:43 - Et si vous voulez, même les encadrants expliquent que finalement, tout était à volo dans ce SNU
00:55:49 - Il n'y avait pas d'encadrement formé
00:55:51 - Parce que maintenant, si vous voulez, on manque tellement d'encadrants
00:55:54 - Qu'on va recruter des gens n'importe où
00:55:56 - Et en fait, ça rappelle à quel point, si vous voulez, encadrer des jeunes
00:56:00 - C'est un savoir-faire, ça ne s'invente pas
00:56:02 - C'est un métier, oui
00:56:03 - C'est quand même un fait, on a eu l'armée qui a encadré des millions de conscrits
00:56:08 - Qui leur filaient des flingues, qui leur apprenaient le tir sans avoir jamais le moindre accident
00:56:13 - Et aujourd'hui, on a un président qui a claqué dans les doigts, qui dit "On va faire un SNU, ça va être bien"
00:56:17 - Non, les gens ne savent pas faire, ça renvoie même aux questions concernant la PJJ
00:56:21 - La Prodiction Judiciaire de la Jeunesse, où on voit à quel point, là aussi, les éducateurs ne sont pas formés
00:56:26 - Et en fait, c'est un désastre, un naufrage
00:56:29 - Et c'est important que ça se sache
00:56:31 - Et puis on espère que ça va changer
00:56:33 - C'était plutôt une bonne idée de vous le dire
00:56:35 - Et je vous passe, pardon, Cécile, oui vous avez raison, et je vous passe des histoires de harcèlement et d'agression sexuelle
00:56:40 - Qui ont eu lieu dans d'autres SNU, enfin c'est vraiment, c'est une catastrophe
00:56:45 - Le SNU, moi je l'ai toujours préféré habillé, il faut être judiciaire
00:56:49 - Donc vous avez totalement raison, mon cher Jean-Luc
00:56:52 - Tom Collins ?
00:56:53 - Est-ce que c'est anecdotique ces points-là ?
00:56:55 - Ah bah évidemment, que le gouvernement dit "Oui, c'est vraiment, c'est très très circonscrit, c'est très rare"
00:57:02 - Mais une fois, c'est une fois de trop !
00:57:04 - Surtout quand on veut l'imposer, à peu près
00:57:07 - Et puis en plus, voilà, qu'on le donne en exemple
00:57:09 - Il faut éprouver l'organisation et ensuite la déployer
00:57:13 - Allez, vous restez avec nous dans un instant, avec vous Tom, on parle de quoi ?
00:57:16 - Oui, je vais pas être la fin de vie d'un témoignage assez bouleversant là-dessus
00:57:18 - On en parle dans un instant, et c'est bien de parler de ce sujet qui est vraiment d'actu aujourd'hui
00:57:21 - Allez, bienvenue à tous !
00:57:23 - Bienvenue dans les Vraies Voix, Philippe Bilger est avec nous, Jean Dorido, Tom Conan, bien entendu
00:57:33 - Et on vient d'apprendre une information qui nous désole, hein
00:57:36 - Roland Garros, mes amis, Nadal sorti au premier tour
00:57:39 - En trois sects
00:57:40 - C'est bien triste
00:57:41 - C'est une catastrophe
00:57:42 - Mais il a droit à une ovation
00:57:44 - Bah oui, forcément, forcément
00:57:46 - Il a 14 titres
00:57:47 - C'est énorme
00:57:48 - Les autres vont enfin avoir une chance à Roland Garros
00:57:50 - Il va falloir que l'un de vous quatre se dévoue, il faut y aller, vous avez des baskets, vous avez des jouets
00:57:54 - On est toujours sur moi au cas où
00:57:55 - Vous avez joué au tennis depuis combien de temps ?
00:57:57 - J'ai joué au tennis, figurez-vous
00:57:58 - Il y a combien de temps ?
00:57:59 - En pension, c'était il y a longtemps maintenant
00:58:01 - Bah ça fait 30 ans que j'ai plus joué au tennis
00:58:03 - Dès que vous sortez de l'émission, vous reprenez des cours, je vous dis tout de suite
00:58:05 - J'ai même été en compète, j'étais pas hyper bien classé
00:58:08 - Vous étiez combien ?
00:58:09 - J'étais 15-4
00:58:10 - Oh la la, mais vous, du coup, je suis au golf-scout
00:58:14 - Philippe Dijon, vous avez joué au tennis, vous ?
00:58:16 - J'ai arrêté à 50 ans, on m'a cherché
00:58:18 - Vous aviez eu trop de revers ?
00:58:19 - Vous étiez classé ?
00:58:20 - Euh, non, j'étais pas classé, j'étais déclassé
00:58:23 - Et vous, Philippe David ?
00:58:25 - Oui, j'étais classé aussi
00:58:26 - Ah ouais ?
00:58:27 - Mes meilleurs perfs étaient à 15-4 aussi
00:58:29 - J'étais 32
00:58:31 - Eh bah moi j'ai dit à quelqu'un que j'étais classé, que j'étais 15-2
00:58:33 - Il s'est entraîné pendant deux mois, qu'il est arrivé, je savais même pas faire un revers
00:58:37 - Il m'a pu parler pendant six mois
00:58:40 - Et comment vous vous êtes tenu et vous avez été habillé ?
00:58:42 - J'ai été habillé
00:58:43 - C'était à l'époque où on portait des chaussures gracieuses ?
00:58:46 - On portait des chaussures gracieuses, effectivement
00:58:48 - Envers Cécile, il vous a mis une volée
00:58:50 - Ah ouais, ouais, une double volée, je peux vous assurer que j'étais...
00:58:52 - Magnifique
00:58:53 - Il était furieux, moi ça m'a fait beaucoup rire, mais visiblement ça ne faisait rire que moi
00:58:56 - Bref, revenons sur un sujet important, Tom Conan, bien entendu, qui est un sujet dont on parle beaucoup aujourd'hui
00:59:03 - Oui, alors c'est un témoignage qui est bouleversant d'une femme qui s'était déjà exprimée il y a quelques mois
00:59:07 - C'est un témoignage que j'ai lu dans Le Parisien, qui est Delphine, qui a 43 ans et qui a une maladie que moi je n'ignorais
00:59:13 - Qui est le gène de Huntington, donc c'est une porteuse du gène de Huntington, effectivement, qui est une maladie...
00:59:18 - La maladie, c'est la choré de Huntington
00:59:20 - Ouais, la choré de Huntington, exactement
00:59:22 - Et en fait, elle est concernée doublement, si j'ose dire, parce qu'elle a accompagné sa propre mère il y a quelques années
00:59:28 pour qu'elle puisse faire un suicide assisté en Suisse, où comme vous le savez c'est autorisé
00:59:33 et donc elle-même, elle milite pour la fin de vie, pour que celle-ci soit possible en France
00:59:38 parce qu'elle a programmé, alors qu'elle a 43 ans, sa propre mort environ à 50 ans
00:59:43 ce qui n'est pas un âge arbitraire, mais en gros c'est le moment où elle considère que sans doute ses facultés seront tellement atteintes
00:59:49 qu'elle ne pourra plus s'exprimer normalement, être autonome, elle ne veut pas être une charge pour sa fille, etc.
00:59:54 Donc c'est quand même quelque chose de très difficile, surtout qu'elle l'assume, auprès notamment de ses enfants
01:00:00 et donc effectivement, là c'est un des exemples, c'est un exemple peut-être un peu paroxystique, mais qui existe
01:00:05 qui est sans doute une illustration de la légitimité de cette loi, même si moi-même personnellement, à titre personnel
01:00:12 j'ai quelques réserves sur le fait d'encourager le suicide assisté
01:00:18 déjà le terme en lui-même est un peu difficile à assumer, surtout qu'il y a déjà d'autres dispositifs, comme vous le savez, qui existent
01:00:23 la loi Leonetti, puis ensuite les réformes successives. Mais c'est vrai que ce genre de témoignages
01:00:28 tellement francs, tellement criants de vérité, donne à penser et effectivement
01:00:34 m'encourage à m'intéresser encore plus à ce sujet pour qu'il y ait un cadre plus adapté.
01:00:40 On peut demeurer hostile à ce que prépare le gouvernement et être très touché, comme le dit Tom, par cette tragédie personnelle.
01:00:49 - Jean Lerideau ? - C'est un sujet extrêmement grave. - L'avis du psy ? - L'avis du psy, c'est qu'on ne peut pas,
01:00:56 seule l'expérience fait la différence, on ne peut pas porter ni de jugement, ni même avoir un avis
01:01:02 sur des situations tellement singulières, tellement tragiques, tellement dramatiques. Pour autant, cette fameuse loi
01:01:08 sur la fin de vie, elle suscite des débats, tant mieux qu'il y ait des débats, il y a, comment dire, c'est tout à fait respectable
01:01:16 le choix de quelqu'un de mettre fin à ses jours. Je pense à Stéphane Zweig par exemple, qui s'est suicidé.
01:01:23 Pour autant, ça reste quelque chose précisément de singulier, d'intime et de personnel.
01:01:31 Et là, en ce moment, en France, on est en train de débattre sur une question de choix collectif, un choix de société.
01:01:38 Comment est-ce qu'on adresse précisément cette fin de vie ? Et ce sont deux questions très différentes, me semble-t-il, l'une de l'autre.
01:01:45 J'ai l'impression, le point qui me semble crucial, j'ai vu dans l'UMA récemment, qu'il y avait plusieurs personnalités du gauche.
01:01:52 C'est donc vous, alors ! On se demandait qui viseur dans l'humanité !
01:01:56 Il y a des choses très intéressantes, et effectivement, il y a beaucoup de personnes, à la fois de droite et de gauche,
01:02:01 pour des raisons différentes, qui sont hostiles à cette idée de suicide assisté. C'est absolument pas quelque chose de manichéen.
01:02:06 C'est transpartisan, c'est sûr.
01:02:08 Exactement, et pour des raisons religieuses, des raisons qui ne sont pas religieuses, etc.
01:02:11 Et l'une des raisons qui me sautent quand même aux yeux, c'est que, et d'ailleurs, cette femme dont je parlais,
01:02:15 Delphine, cette femme admirable de 43 ans, elle disait avec elle-même, je cite, "je ne veux pas être un boulet pour ma fille".
01:02:22 Donc on comprend effectivement assez bien que ça puisse être quelque chose qui l'encourage en effet à programmer,
01:02:27 comme elle le dit, sa propre mort. Mais la question, c'est, est-ce que c'est vraiment une bonne raison ?
01:02:31 À supposer qu'il puisse y avoir des bonnes raisons.
01:02:33 Mais moi, ce qui m'inquiète effectivement dans l'idée d'un suicide assisté, l'idée d'un choix collectif,
01:02:38 comme disait Jean, qui aille dans ce sens, c'est que finalement des personnes aillent ensuite se faire prescrire,
01:02:45 si j'ose dire, ce suicide assisté, parce qu'eux, ils ne souhaitent pas effectivement être un boulet pour la société,
01:02:51 pour leur famille, etc. Mais est-ce que c'est vraiment ça la raison première qui doit présider à ce choix ?
01:02:55 Il ne me semble pas. C'est-à-dire qu'il ne faudrait pas que ça exonère non plus les institutions et la collectivité en général,
01:03:03 de s'occuper des gens en malade, des gens en souffrance, etc.
01:03:08 C'est-à-dire que si ça se fait pour des raisons qui sont comptables, économiques et opportunistes,
01:03:13 ça me semble être la pire des choses. Et parfois, ça peut être intégré par les malades,
01:03:17 se disant, voilà, je ne peux pas être une charge pour la sécurité sociale, par exemple,
01:03:21 et donc effectivement, je vais aller dans ce sens. Ça, ça me semble être la pire des raisons.
01:03:24 C'est intéressant, Jean, qui a de la culture, à parler de Stéphane Zweig.
01:03:28 Il est intéressant de savoir que le couple avait décidé de se suicider en même temps.
01:03:34 Il se suicide et elle attend deux heures parce qu'elle a des lettres à écrire.
01:03:39 Et elle a le courage, deux heures après, alors que lui est mort,
01:03:44 elle pourrait rompre sa promesse. Elle se suicide à son tour.
01:03:48 Merci beaucoup, Tom Conan. Dans un instant, à Lyon, un Marocain sous OQTF a blessé quatre personnes au couteau,
01:03:56 hier après-midi, on va en parler, bien entendu, dans un instant.
01:03:59 Juste un petit mot, c'est qu'on va vous offrir des cadeaux, c'est important.
01:04:03 Voilà, un petit peu de plaisir, ça fait du bien.
01:04:05 C'est le moment donc de jouer aux jeux Sud Radio pour gagner un pack Lexon
01:04:09 avec des objets design et connectés, du Bubble Lump avec chargeur et induction,
01:04:14 des radios Tico et des enceintes Bluetooth, Mino T rechargeable
01:04:19 et le Mac Bank, une batterie sans fil externe, compacte et magnétique.
01:04:23 Oui, c'est ça qui est bien. Alors, vous allez pouvoir remporter l'un de ces magnifiques cadeaux.
01:04:29 Le principe, c'est 0 826 300 300. Entre 0 et 10, Philippe Bilger, donnez-moi un chiffre.
01:04:37 Huitième appel au standard, 0 826 300 300.
01:04:42 Et on revient dans un instant avec le coup de projecteur des vraies voix, tout de suite.
01:04:46 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:04:52 Très bien entouré avec des personnalités que nous apprécions beaucoup, Cécile et David.
01:04:58 Chaque dimanche donné commence par soi-même.
01:05:02 Excusez-moi, ça vous pose un problème ? Il y a un truc qui va pas ?
01:05:06 Non.
01:05:07 Bon, je vais quand même vous citer quand même, on n'est pas en détirant.
01:05:10 On est un peu en dessous.
01:05:12 Philippe Bilger avec nous, Jean Dorido et Tom Conan, bien entendu.
01:05:16 On est ravis de vous accueillir tout de suite. Le coup de projecteur des vraies voix.
01:05:19 Les vraies voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
01:05:24 À quel moment les OQTF vont devenir des obligations ? À quel moment l'État va faire son boulot ?
01:05:29 On fera respecter la loi, mais nous notre objectif c'est de régulariser les personnes qui travaillent ici, qui cotisent ici, qui paient des impôts ici.
01:05:36 D'un partenariat, vous interpellez un étranger qui est en situation régulière, vous le mettez en garde à vue et vous le reconduisez immédiatement.
01:05:42 C'est un enjeu politique parce qu'il faut de la volonté. Emmanuel Macron avait affiché il y a deux ans qu'il voulait 100% d'OQTF exécuté.
01:05:48 On en est bien loin aujourd'hui. On est de mémoire à 92% d'OQTF qui ne sont pas exécutés.
01:05:53 Un Marocain de 27 ans, blessé 4 personnes au couteau hier après-midi dans le métro de Lyon, il va être transféré en psychiatrie à l'issue de sa garde à vue,
01:06:04 qui a été levée pour cette raison, déjà hospitalisé à plusieurs reprises. Il était sous le coup d'une OQTF assez ancienne, comme a dit la procureure.
01:06:13 Il était sur le territoire depuis 2022, c'est ce qu'a dit la préfecture de Vienne.
01:06:18 Alors, parlons vrai, est-ce que ce énième cri commis par quelqu'un sous OQTF ne démontre pas l'impuissance de l'État ?
01:06:25 Alors, vrai, parlons vrai, quelle solution ? Passer à un accord avec un État tiers, comme le Royaume-Uni a fait avec le Rwanda, pour expulser des étrangers indésirables ou dangereux ?
01:06:33 Est-ce qu'il faut mettre la pression aux pays d'origine qui devraient récupérer leurs ressortissants ?
01:06:37 Et à cette question, sommes-nous dans l'impasse pour faire respecter les OQTF ? Vous dites oui à 78%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
01:06:46 La préfecture de la Vienne, bien entendu, vous aurez compris. François Noël Buffet est avec nous, président de la commission des lois du Sénat,
01:06:53 qui a présidé cette commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration. Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:06:59 Juste avant de revenir à vous, Philippe Bilger, forcément ce retour de ce sujet de l'OQTF.
01:07:05 - Alors, et je ne voudrais pas faire d'ironie, ce serait mal placé, il y a tellement d'OQTF qui ne sont pas exécutés,
01:07:15 qu'on aurait plus vite fait de dénombrer celles qui le sont. Alors je ne constate pas que tous les arguments prodigués par le gouvernement
01:07:28 pour justifier cet amateurisme ou en définitive cet échec, sont absurdes. Il y a des difficultés dans les rapports avec les pays étrangers concernés,
01:07:41 mais je continue à penser que si le gouvernement, celui d'aujourd'hui, malgré sa bonne volonté, était véritablement animé par une volonté politique,
01:07:54 et une capacité d'entrer dans un rapport de force clair et net avec des voisins qui devraient accueillir ces personnes, on aurait de meilleurs résultats.
01:08:05 Ça devient extravagant tout de même, parce que l'OQTF en tant que tel démontre de plus en plus à quel point elle peut être source de délits ou de crimes.
01:08:17 - Oui, j'ai tendance à rejoindre Philippe Bilger dans son analyse. Ça donne vraiment le sentiment qu'il n'y a pas de vraie volonté politique pour que ces OQTF soient appliqués.
01:08:30 Ça c'est vraiment problématique. Et puis il y a aussi un autre problème, me semble-t-il, c'est qu'on a en France des associations qui militent pour que ces OQTF ne soient pas respectés.
01:08:48 Et c'est quand même, tant que ça reste dans le cadre de la loi, ça va, mais quand ça frise l'illégalité, c'est quand même un vrai vrai souci.
01:08:57 Et sans compter ces passages à l'acte qui sont de plus en plus tragiques et problématiques.
01:09:03 - Après il y a un équilibre à trouver entre l'impératif de sécurité et le respect des libertés publiques.
01:09:09 Au-delà de l'aspect politique et de la volonté politique qui peut manquer, il y a quand même ce vrai impératif juridique.
01:09:17 À un moment donné, toute personne qui se trouve sur le territoire français, étranger, pas étranger, en situation irrégulière ou pas régulière...
01:09:25 - Irrégulière ou régulière ? Parce que irrégulière ou pas régulière, c'est la même chose !
01:09:29 - Oui, pardon, je m'étais embrouillé moi-même.
01:09:31 A jouit de droit, jouit d'un centre de droit, de liberté publique, quel que soit encore une fois son statut, et c'est plutôt heureux.
01:09:36 Donc en fait, c'est cet état de fait qui rend la situation aussi plus compliquée.
01:09:40 - François-Noël Buffet, vous êtes président de la commission des lois du Sénat, vous avez présidé la commission mixte-paritaire pour le projet de loi immigration.
01:09:46 On a l'impression que, loi immigration ou pas loi immigration, les OQTF ne seront jamais ou presque appliqués.
01:09:54 - Je vais vous donner un chiffre, enfin deux plus haut.
01:09:57 Plus de 100 000 OQTF en 2023 ont été prononcés, et en éloignement forcé, 11 722 ont été exécutés.
01:10:06 Voilà, ça fait à peu près... - 11% !
01:10:09 - C'est un petit pourcentage, c'est pas grand chose.
01:10:11 - Ça doit être près de 10%, c'est plus de 100 000, ça dépend si c'est 110 000 ou 103 000, mais c'est à peu près 10% quoi, si c'est juste au-dessus de 100 000, c'est ça.
01:10:17 - Sachant que la majorité des gens, ou des exécutions aujourd'hui des OQTF, concernent principalement des personnes étrangères qui ont été condamnées pénalement,
01:10:27 qui ont exécuté leur peine, qu'on fait passer par le centre de rétention administrative et qu'on renvoie dans le pays d'origine.
01:10:33 Mais le problème de fond, il est effectivement, je suis d'accord avec vos intervenants, c'est d'abord un choix politique.
01:10:39 La volonté d'obtenir des résultats et de se doter des éléments juridiques qui le permettent.
01:10:45 Mais en ce qui concerne l'immigration irrégulière et les OQTF, c'est bien sûr une procédure rapide, c'est une chose, mais c'est les accords avec les pays d'origine.
01:10:55 Et tant que nous n'aurons pas établi un rapport de force avec les pays sources, on sera en difficulté.
01:11:02 Et quel que soit d'ailleurs ces pays, il y a cette nécessité d'établir ce rapport de force.
01:11:09 C'est d'abord un courage politique, mais c'est aussi la volonté de poser sur la table l'ensemble des dossiers qui nous intéressent avec le pays d'origine.
01:11:19 Ça, ça fait l'objet en réalité d'une négociation pour dire les choses telles qu'elles sont.
01:11:23 Et là, dans ces cas-là, ça ne peut se faire qu'au plus haut niveau.
01:11:26 C'est pas forcément une mise à l'intérieur, ça n'est pas forcément tel ou tel ministre qui s'occupe de l'immigration.
01:11:31 C'est une décision qui relève du Premier ministre, voire du chef de l'État, puisqu'il est celui qui est en relation institutionnellement avec les pays sources.
01:11:42 C'est fondamental.
01:11:44 François-Noël de Buffet, est-ce qu'on peut vraisemblablement durcir le ton avec certains pays ?
01:11:49 Est-ce que c'est en matière de diplomatie ? Est-ce que finalement on ne va pas avoir un retour de bâton d'une manière ou d'une autre ?
01:11:56 Nous sommes en train, la Commission des lois, j'ai mis en place la semaine dernière,
01:12:00 il n'y a qu'un jour, pardon, une mission confiée à deux collègues pour étudier toutes les conventions qui lient la France avec un pays étranger,
01:12:08 et notamment sur tous ces sujets d'immigration.
01:12:11 Donc, nous allons faire un point très très précis à la rentrée de septembre, parce que le travail vient de débuter, il est important,
01:12:17 un point très précis sur l'ensemble de ces conventions, ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas,
01:12:22 ce qui paraît complètement exorbitant aujourd'hui, de ce qui ne le paraît pas.
01:12:26 Mais vous avez raison de dire que est-ce qu'on peut se fâcher avec tout le monde ?
01:12:29 La question, ce n'est pas de se fâcher ou de ne pas se fâcher, la question c'est d'équilibrer les forces.
01:12:34 Tant que vous ne dites rien et que vous acceptez les choses telles qu'elles sont, ça ne risque pas de bouger.
01:12:40 On peut avoir des accords, moi ce n'est pas quelque chose qui me choque qu'on ait des accords sur l'immigration,
01:12:46 mais attention, lorsque l'on parle d'immigration irrégulière ou d'étrangers en situation irrégulière qui ont commis des infractions pénales sur le territoire,
01:12:52 et ainsi de suite, là il ne peut pas y avoir de négociation, c'est de la fermeté absolue et pas de discussion possible.
01:12:58 Mais tout ça, ça fait partie d'une négociation, il faut l'accepter, mais il faut accepter surtout de la porter, et ça c'est du courage politique.
01:13:05 - Philippe Bilge. - Monsieur le Président, à partir des chiffres que vous avez vous-même donnés,
01:13:10 c'est-à-dire 10% d'OQTF exécutés, est-ce que vous ne craignez pas que cette relative impuissance de l'État
01:13:20 dans l'exécution de ces ordonnances, influe très négativement sur l'esprit public ?
01:13:28 Est-ce que vous y voyez des conséquences délétères ?
01:13:34 - Évidemment, évidemment que ça crée des conséquences délétères, que ça favorise certains partis politiques pour ne pas les citer,
01:13:42 pour ne pas donner de nom, et que ça crée de surcroît dans l'opinion publique, on ne parle pas d'une frustration,
01:13:50 mais vraiment une absence de confiance dans la politique migratoire de la France.
01:13:55 Le problème de notre pays, en matière migratoire, c'est d'avoir une politique qui soit cohérente.
01:14:02 Une politique cohérente, c'est qu'est-ce qu'on veut pour l'immigration régulière, qu'est-ce qu'on ne veut pas pour l'immigration irrégulière,
01:14:07 comment on la traite, et l'asile, c'est une autre affaire.
01:14:10 Tant qu'on n'aura pas un système juridique qui soit complet, c'est-à-dire cohérent dans les choix que nous devons faire,
01:14:16 on n'y arrivera pas, car il y aura toujours un maillon faible.
01:14:19 Et c'est toujours la force de la chaîne, c'est un principe que de dire ça, s'apprécie en fonction du maillon le plus faible.
01:14:24 Or, notre maillon le plus faible, c'est le traitement de l'immigration irrégulière,
01:14:27 et notre maillon qui est un peu moins faible, mais qui mérite d'être renforcé, c'est nos choix stratégiques en matière d'immigration régulière.
01:14:33 Tant que nous n'aurons pas ce débat-là, et cette question-là, on n'y arrivera pas.
01:14:38 Et ce qu'on a essayé de faire dans le dernier texte d'immigration au Sénat,
01:14:41 on n'est pas arrivé au bout du match, au bout du jeu, si je puis dire, et de surcroît.
01:14:45 En plus, nous avons eu des difficultés constitutionnelles.
01:14:49 Il faudra remettre le travail sur la table.
01:14:52 - Précisément, M. le Président, je vous entends évoquer les questions des accords avec les pays dont sont originaires les personnes frappées de QTF.
01:15:02 Là, en l'occurrence, le suspect de cette attaque au couteau à Lyon étant un homme marocain,
01:15:09 j'ai le sentiment qu'il y a de très bonnes relations entre la France et le Royaume-Sérifien.
01:15:15 - Nous partons ce dernier temps.
01:15:17 - On a énormément de Français qui sont originaires du Maroc, qui ont de la famille au Maroc,
01:15:22 on a énormément de tourisme au Maroc.
01:15:24 Où en est-on des accords entre la France et le Maroc sur la reconduction des citoyens marocains frappés par une QTF ?
01:15:34 - Il y a un peu moins de deux ans, les relations avec le Royaume du Maroc étaient compliquées sur ce sujet-là.
01:15:41 Elles sont en train de s'améliorer.
01:15:44 C'est quelque chose qui avance.
01:15:46 Ça reste plus erratique avec l'Algérie.
01:15:50 Mais le problème, c'est que nous avons des à-coups, en réalité, si je puis utiliser cette expression.
01:15:56 En fonction des circonstances internationales, en fonction des besoins des uns et des autres,
01:16:00 des intérêts des uns et des autres, ça marche ou ça ne marche pas.
01:16:04 Et ça, c'est ce qu'il faut à tout prix régler via ces accords internationaux que j'appelle de mes voeux.
01:16:10 Et cette négociation internationale dont nous avons besoin, à défaut, nous serons en difficulté.
01:16:14 Mais ceci n'empêche pas que nous ayons une politique migratoire beaucoup plus large,
01:16:19 un contrôle à la frontière beaucoup plus important,
01:16:21 des conditions pour arriver sur le territoire national beaucoup plus serrées.
01:16:25 Elles ont été améliorées à l'occasion du Yannick Tex, mais ça n'est pas encore totalement efficace.
01:16:30 C'est un tout, une fois de plus, c'est un tout.
01:16:33 Et la réalité, c'est qu'il faut dire clairement que lorsqu'un étranger en situation irrégulière sur le territoire national
01:16:39 commet un délit ou un crime, il ne peut pas rester sur le territoire national.
01:16:43 Et que sur les circonstances, ce serait une règle, à mon avis, assez simple, compréhensible de tout le monde,
01:16:49 mais qui, par ailleurs, une fois de plus, devra s'appuyer sur un accord avec le pays source.
01:16:53 - Tom Connery. - Oui, alors moi, au-delà de la question des EQTF, monsieur le Président,
01:16:57 la question que je me pose quand même, c'est est-ce qu'il n'y a pas quand même une contradiction,
01:17:01 ou en tout cas une possible contradiction, entre d'un côté, effectivement, le fait de vouloir restreindre l'immigration
01:17:07 et de vouloir appliquer, évidemment, les EQTF de manière plus complète,
01:17:12 et le fait que, par ailleurs, il y a quand même, comme on le sait, un vieillissement plus général de la population européenne.
01:17:18 Ça, c'est quand même une vraie question.
01:17:21 Et donc, à un moment donné, est-ce que ce n'est pas un enjeu qui vient dans les discussions qui peuvent exister
01:17:25 entre, par exemple, le chef de l'État, par hypothèse, et d'autres pays, dont se ressortissant les EQTF ?
01:17:31 - Mais bien sûr, je ne dis pas qu'il faut une immigration zéro. Je ne dis pas ça.
01:17:37 C'est une utopie, c'est même un mensonge, c'est même un abus de confiance que de dire ça.
01:17:41 En revanche, nous avons besoin de déterminer qui nous voulons accueillir sur le territoire.
01:17:46 Par exemple, moi, je pense que la priorité est une immigration économique, pour des raisons, parce que nous avons besoin de tout cela.
01:17:52 Donc, on définit des principes, on définit des métiers en tension, on définit des conditions,
01:17:56 et puis on accepte de baisser notre niveau d'accueil sur d'autres raisons, notamment ce que l'on appelle le regroupement familial,
01:18:04 qui, d'ailleurs, est un peu en baisse, il faut admettre les choses.
01:18:08 Les étudiants sont très très nombreux, et le nombre d'étudiants a fortement augmenté.
01:18:12 La question est de savoir si effectivement, non pas qu'ils ne viennent pas, mais s'ils étudient vraiment ou pas, quelles sont les bonnes raisons.
01:18:18 Donc, il faut définir des priorités.
01:18:20 Et une fois que vous avez défini des priorités, les choses sont déjà beaucoup plus simples,
01:18:23 parce que le message que vous envoyez à l'étranger, il est déjà beaucoup plus clair.
01:18:26 Et puis le message que vous envoyez aux Français, il est également aussi beaucoup plus clair.
01:18:30 Et on établit des conditions qui vont bien, le respect des valeurs de l'art et publique, le travail, bon, pas de difficultés là-dessus.
01:18:37 Et en disant, si ce n'est pas respecté, le titre de séjour, il s'arrête.
01:18:41 Et puis c'est tout. Donc, c'est en réalité assez simple.
01:18:43 Mais on n'a jamais déterminé, dans notre pays, quelle immigration on voulait sur notre territoire.
01:18:48 On n'a jamais fait le choix.
01:18:50 Merci beaucoup François Noël Buffet, vous êtes président de la commission des lois du Sénat,
01:18:54 qui a présidée cette commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration.
01:18:59 Merci en tout cas de nous avoir accordé du temps.
01:19:02 Puisque nous avons offert un cadeau il y a quelques instants,
01:19:05 nous avons le gagnant au téléphone. Frédéric, qui est avec nous de Castres.
01:19:10 Bonsoir Frédéric.
01:19:11 Bonsoir Frédéric.
01:19:12 Bonsoir Philippe, bonsoir Fécile, bonsoir toute l'équipe.
01:19:15 Frédéric, vous nous appelez pourquoi ? On n'a pas bien compris.
01:19:19 Non, ce n'est pas la boucherie s'il vous plaît.
01:19:22 Apparemment, j'ai gagné quelque chose.
01:19:24 Oui, vous avez gagné un week-end chez Philippe David.
01:19:27 C'est cool.
01:19:28 C'est un cadeau de rêve.
01:19:29 C'est pas mal ça.
01:19:30 Mais non, vous avez gagné un très beau cadeau offert par Lexone.
01:19:35 Écoutez bien, notez sur votre petite carte.
01:19:39 Une bubble lamp, une enceinte Mino T, une radio Tico et une lampe Bag Light.
01:19:46 Excellent.
01:19:47 Parfait, merci. Je ne sais pas à quoi ça correspond, mais je suis très content.
01:19:51 Je vais l'aimer tout ce soir.
01:19:52 Vous allez voir, vous allez être très très heureux quand vous allez le recevoir.
01:19:56 Et on est très heureux avec Lexone de vous offrir ce joli cadeau avec Sud Radio.
01:20:00 Vous faites quoi dans la vie ?
01:20:02 Frédéric ?
01:20:03 Je travaille dans l'aéronautique.
01:20:04 Vous travaillez dans l'aéronautique, vous ne savez pas ce que c'est qu'une bubble lamp et tout ça ?
01:20:08 C'est un couple.
01:20:10 Il y a combien d'ailes sur un avion ?
01:20:13 Et vous pouvez confirmer, pour travailler dans l'aéronautique, que Les Vraies Voix, c'est une émission qui vole haut ?
01:20:19 Bravo, oui.
01:20:21 Il y a surtout des lunaires.
01:20:23 Je ne suis pas sûre, il a dit bravo, oui.
01:20:25 Non mais là, il ne m'a pas coupé les ailes, ne vous inquiétez pas.
01:20:29 Frédéric, merci en tout cas d'avoir joué avec nous et merci de notre fidélité.
01:20:33 On vous retrouve très bientôt Frédéric, j'espère que vous nous rappellerez.
01:20:37 Tous les soirs, je vous écoute tous les soirs et j'écoute aussi tous les matins sur mes trajets.
01:20:42 Je dis bravo Frédéric !
01:20:44 Bravo !
01:20:45 Frédéric, on vous embrasse, passez une très belle soirée.
01:20:48 Merci beaucoup, merci beaucoup Philippe Bilger, merci beaucoup Tom Connan, merci beaucoup Jean Dorido.
01:20:52 Ce fut un plaisir pour débuter cette semaine avec vous.
01:20:55 Dans un instant, on va vous parler citoyenneté.
01:20:58 On va vous parler de tout et 80% des femmes, des jeunes femmes de 18 à 24 ans sont sifflées dans la rue.
01:21:05 Elles en ont assez, on peut le comprendre.
01:21:07 Et puis on reviendra aussi sur une belle initiative d'un restaurateur, d'un chef exactement,
01:21:13 qui organise un repas pour tous.
01:21:15 C'est un très bon restaurant, un très bon chef et surtout c'est une très chouette personnalité.
01:21:21 Il sera avec nous dans quelques instants avec le G500.

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