France 87-98 États-Unis : Faut-il avoir des regrets ? - L'Équipe du Soir - extrait

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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/08/2024.

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00:00Les larmes de Victor Wembanyama. Malheureusement, l'équipe de France de basket n'a pas réussi à battre la Team USA, les Etats-Unis, un écart de 11 points à l'arrivée, médaille d'argent donc pour nos Français vice-champions olympiques.
00:22Les Américains restent champions olympiques mais on a le record de médailles, Atlanta est battue les amis, 16 médailles d'or, c'est une de plus qu'Atlanta et on la doit à Althea Lorrain, la 16ème en taekwondo et puis la formidable médaille d'argent de Sirena Sambamayela en athlétisme au sprint 100 m.
00:44L'histoire de l'athlétisme français entre dans l'histoire d'ailleurs. On est comment en prenant l'antenne les amis présidents ?
00:54Je suis stupéfait par le comportement des Américains à la fin de ce match contre la France, je trouve arrogant même si ça fera peut-être débat sur notre plateau mais je trouve qu'il y a une façon de vivre la victoire qui témoigne peut-être de la peur qu'ils ont eu de passer à côté en finale.
01:06Je trouve qu'il n'est pas à la hauteur de la réception que la France leur a offert pendant ces Jeux parce qu'ils ont été acclamés tout au long de la compétition, les Français ont beaucoup d'amour pour cette équipe.
01:15Ils ont battu la France, bravo à eux, ils ont une grande équipe et c'est des grands joueurs mais je trouve que dans l'esprit-là, dans ce que je vois ces dernières minutes, ça me choque un peu.
01:23J'ai préféré de très loin le comportement des voleyeurs français avec les Polonais tout à l'heure alors que leurs joueurs étaient tout aussi extatiques.
01:30Ça c'est l'autre fait marquant du jour, on va y revenir évidemment, nos voleyeurs extraordinaires qui ont donc de nouveau remporté la médaille d'or, ils sont doubles champions olympiques désormais.
01:38Georges, vous en avez après les Américains aussi ou pas ?
01:42Non mais bon, j'ai le sentiment qu'on est passé quand même pas si loin d'un truc incroyable.
01:46Mais je pense que ce qui doit quand même dominer c'est la fierté parce qu'on a fait le jeu jusqu'au bout face aux Américains.
01:52On vous demandera si vous avez des regrets. Charlotte, vous ressortez dans quel état de cette soirée, de cette journée ?
01:57Incroyable, on va en parler mais je pense qu'en fait on ne se rend pas compte que les Américains ils sont dans notre fer.
02:03Tous les sports, c'est l'attitude des Américains, on les connaît donc forcément il y avait du chambrage avant cette compétition.
02:09Mais ils ne sont pas arrivés en touriste donc c'est mérité cette victoire mais les Français étaient vraiment pas loin.
02:15Pas loin, pas loin, 11 points, Timothée !
02:19Je trouve ça très difficile d'avoir des regrets dans la mesure où tu as fait le match qu'il fallait et tu es tombé sur une équipe qui était extrêmement à droite
02:29mais c'est parce que c'est les Etats-Unis et que ce n'est pas leur standard parce que le match que fait Curry ce n'est pas un match standard mais très fort.
02:37Très très fort, on verra les stats avec Tanguy qui va nous donner toutes les images, tous les chiffres dans quelques instants.
02:44Et alors Yanna, vous pouvez lui dire ce que vous voulez, il est sur un nuage et lui il est heureux, vous ne lui enlèverez pas ça.
02:50Ça fait 4 ans que ça dure !
02:51Hubert Henault qu'on est heureux d'avoir avec nous, ça va Hubert ?
02:54Très bien merci, bonsoir à tous.
02:55On est content de vous avoir pour cette performance et oui bravo parce que vous faites partie de l'histoire du volley français,
03:00deux fois vice-champion d'Europe avec les Bleus notamment.
03:03Alors en club, on ne peut pas donner son palmarès parce qu'il a tout gagné en club Hubert, à la fois comme joueur et même comme entraîneur, vous avez gagné la Coupe de France.
03:10Hubert, vous êtes sur quel nuage là avec les Bleus ?
03:13Le plus haut possible parce que ce qu'ils ont fait déjà il y a 4 ans, j'ai eu la chance de commenter il y a 3 ans à Tokyo, c'était incroyable
03:21parce qu'on n'avait jamais passé les quarts de finale, on n'était jamais allé.
03:24Là on arrive directement, on va en finale, on gagne, c'était incroyable.
03:27Et de pouvoir gagner chez toi, parce que moi j'ai vécu le quart et la demi dans cette aréna, c'était incroyable.
03:35J'avais avec la Marseillaise, avec tout, c'était incroyable.
03:39Et aujourd'hui c'était juste l'apothéose, les gars ce qu'ils ont fait en demi contre l'Italie, tu les nettoies 3-0 et là tu joues les Polonais,
03:50qui est la meilleure équipe au monde, et tu gagnes 3-0 comme ça, c'est fantastique.
03:55C'est la meilleure équipe au monde.
03:56Mais maintenant tu peux le dire, on l'est parce que deux fois de suite c'est plus du tout.
04:00Il n'y a plus de doute.
04:01Exactement.
04:02Ce sera là le temps fort de l'équipe du soir évidemment.
04:04Stéphane, on va y revenir, les Volayeurs qui sont déjà au Club France où Anne-Sophie nous attend.
04:08Anne-Sophie, ils sont sur quel nuage au niveau de la fête les Volayeurs ? J'ai l'impression qu'ils ne sont pas près d'atterrir.
04:16Je ne sais pas trop où ils sont actuellement mais on les a quittés il y a quelques heures déjà en zone mixte.
04:22Ils sont passés en zone mixte, il y avait énormément de joie, un petit peu d'euphorie, quelques gouttes d'alcool évidemment,
04:29aussi à consommer avec modération.
04:31On vous montre les messages dans quelques instants mais les Bleus du Volet vont être fêtés sur la scène intérieure ce soir
04:36et ça va être une fête de dingue à coup sûr parce qu'ils sont remontés comme des fous pour faire la fête avec tout le Club France.
04:43Un petit peu de fatalisme mais on n'est pas abattus, on félicite la médaille d'argent de cette équipe de France de basket qu'on fêtera aussi.
04:50On espère demain, nous on va rentrer pour faire la fête.
04:54On vous accompagne comme d'habitude Anne-Sophie, ça va être grandiose pour les Volayeurs, on va les écouter à votre micro également.
05:00C'était génial, on l'a entendu monsieur derrière.
05:03Rentrez vite Anne-Sophie.
05:04On a peu de droits à notre 10 secondes de gloire.
05:06Il y a le droit, il y a le droit.
05:09Ils ont d'autant plus le droit de se lâcher les Volayeurs que sur ce que j'ai lu dans l'équipe ce matin,
05:13ils avaient été d'un calme absolu entre les victoires en quart, en demi et la finale en ne voulant surtout pas sortir de leur bulle
05:23ou avoir une quelconque dérivation que ce soit.
05:26Donc ce soir ils peuvent y aller.
05:28Ils rentrent dans l'histoire.
05:29Une équipe qui est double championne de l'Olympique, je crois qu'il n'y a que les Russes et les Américains qui l'ont fait ce soir.
05:33C'est vous dire le niveau.
05:34Les Américains c'était 84-88 donc ça commence à remonter.
05:37Les Volayeurs ont provoqué cette joie au Club France avant de débriefer la défaite malheureusement de nos basketteurs face aux Américains.
06:08Extraordinaire Volayeurs.
06:22On les aime on peut le dire nos Volayeurs.
06:24Franchement on suit leur aventure sur la chaîne.
06:26C'est toujours un bonheur de les voir et aujourd'hui ils nous ont offert un bonheur immense.
06:29On va y revenir très longuement évidemment dans cette équipe du soir.
06:32Avant cela on débriefe comme promis.
06:34Cette finale du basket affiche attendue par la planète entière.
06:38Tout le monde voulait être à Bercy d'ailleurs pour cette finale.
06:41On verra quelques clichés avec les stars qui étaient présentes.
06:44Après cette défaite donc de 11 points.
06:46Tanguy, non pas les images mais les stats avec vous.
06:49Les images ça coûte un peu cher.
06:51Victoire 98-87 de ces Américains sur le sol français face à nos bleus.
06:58Curry, Stéphane de son prénom, nous a fait très très mal.
07:0124 points.
07:02Tous ces points c'était à 3 points.
07:048 sur 12.
07:05C'est vraiment lui le factor X de cette finale.
07:08Il a fini par un 4 sur 4 c'est ça Tanguy ?
07:10J'ai pas les stats.
07:12Il mettait que des 3 points lui.
07:14Il faut vérifier le passeport.
07:15Vous êtes sûr qu'il n'est pas français ?
07:17Non je ne crois pas.
07:18Il n'y a pas de réclamation importante.
07:20Aucune et on reviendra sur cette fin de match que vous avez trouvé moyenne du côté des Américains Stéphane.
07:24Avant cela 11 points l'écart.
07:26On y a cru pendant tout le match.
07:28Est-ce que ça vous laisse des regrets cette finale face aux Américains ?
07:31Habillage à la française.
07:33On commence par Georges.
07:34Est-ce que vous avez des regrets ?
07:35Oui.
07:36Vous n'avez pas l'air convaincu Georges ?
07:38Si quand même.
07:39On est passé pas loin d'un truc qui aurait été au niveau de France 98.
07:42Je pense franchement.
07:44Battre les Etats-Unis en finale des peuples.
07:46Charlotte vous avez des regrets ou pas ?
07:48Non pas de regrets.
07:49Avec une préparation compliquée.
07:51Des phases de poules aussi.
07:53Mais contre les Etats-Unis qui sont largement au-dessus.
07:55Donc pas de regrets.
07:56On va développer de toute façon.
07:58Timothée ?
07:59Pas de regrets.
08:00Pas de regrets non plus.
08:01Hubert ?
08:02Oui.
08:03Parce que moi j'estime qu'une finale tu peux la gagner.
08:05Donc il y a des regrets.
08:07Il n'y a eu pas beaucoup de lancers francs réussis.
08:10Je pense que c'est peut-être là qu'on a péché.
08:12Mais face à une équipe américaine qui ne te laisse rien passer.
08:15Ça tue.
08:16Président des regrets ou pas ?
08:18Oui.
08:19Parce que j'y ai vraiment cru.
08:20J'y ai vraiment cru.
08:21Et j'ai cru dans le quatrième carton.
08:22Donc j'ai cru tard quand même dans ce match.
08:23Ils ont quand même gagné le troisième carton les Français.
08:25Ils l'ont gagné de 3 points d'ailleurs.
08:27Le troisième carton.
08:29De 2 points.
08:30Il a raison Hubert.
08:31C'est incroyable le manque d'adresse de l'équipe de France ce soir.
08:35Et notamment sur lancers francs.
08:37Il suffisait peut-être d'avoir 10% de réussite en plus sur lancers francs.
08:42Et ça a changé la nature du match.
08:44Donc c'est...
08:45Oui oui on a...
08:46C'est marrant parce que je crois que le score est plus lourd qu'à Tokyo.
08:48Oui.
08:4987-80 de Tokyo.
08:50C'est peut-être une mauvaise mémoire.
08:51Mais j'ai plus de regrets qu'après Tokyo.
08:53Plus accroché.
08:54Tu es d'accord ?
08:55Vincent Poirier est connecté avec nous.
08:56C'est notre consultant de luxe depuis le début de ses Jeux olympiques.
08:58Vice-champion olympique à Tokyo évidemment.
09:01Vincent.
09:02Merci d'être en direct avec nous Vincent.
09:04On se demandait s'il fallait avoir des regrets après cette finale.
09:06Est-ce que vous vous sortez de cette finale avec des regrets ?
09:11Je pense qu'on va en avoir.
09:13On a loupé des lancers francs.
09:15On a fait des pertes de balle à des moments cruciaux.
09:19Et je pense que sur un match comme ça,
09:21on n'a pas vu non plus une team USA surdominer le match.
09:24Je pense qu'ils étaient prenables.
09:26Je pense qu'on peut avoir des regrets.
09:28Après, on a quand même fait un beau parcours.
09:31C'est le jeu.
09:32Avoir des regrets en finale face aux Etats-Unis,
09:35c'est le signe que la France a réussi malgré tout une grande finale ?
09:38Ou bien il en manquait vraiment ?
09:41Les regrets vont jusqu'où Vincent ?
09:46Les regrets ne vont pas trop loin.
09:47On tombe sur un Steph Curry qui plante 3-4-3 points de Steph Curry.
09:53On ne peut pas forcément y faire grand-chose.
09:56Je pense que c'est surtout les lancers francs qu'on loupe
09:58qui nous permettraient de rester beaucoup plus proches au score.
10:02On fait deux pertes de balle dans un moment important d'affilée.
10:07Après, avoir des regrets face à une team USA,
10:10c'est quand même un haut niveau.
10:13Il faut retenir le meilleur.
10:16C'était un beau parcours.
10:17Malheureusement, ça ne finit pas comme on voulait.
10:21Ils reviennent à moins 6 à 4 minutes de la fin.
10:24C'est à ce moment-là qu'ils perdent deux fois le ballon
10:27sur des actions où il n'y a pas une intensité défensive américaine.
10:33On sait que le sport de haut niveau,
10:34on l'a vu tout au long de ses jeux, c'est rien.
10:36C'est un centième ou centimètre haie.
10:37C'est deux ballons perdus au volet.
10:39C'est un ace gagnant au volet.
10:41C'est deux ballons perdus au basket.
10:44À ce moment-là, c'est vrai qu'il y avait une frénésie.
10:46On pensait vraiment qu'on pouvait aller taquiner ces Américains.
10:49On parle beaucoup des lancers francs.
10:50Les stats exactes, ça donne quoi Tanguy ?
10:5210 sur 17 pour les Français.
10:54Ce n'est pas terrible.
10:5559% de réussite sur lancers francs.
10:58Les États-Unis, c'est 8 sur 8.
11:00100% de réussite au lancer et sur les ballons perdus.
11:0313 ballons perdus pour les bleus
11:05contre 17 quand même pour les États-Unis.
11:07Alors, combien le lancer franc, vous m'avez dit ?
11:0910 sur 17.
11:1010 sur 17.
11:1159% contre 100% pour les Américains.
11:138 sur 8 pour les Américains.
11:14Vincent, une stat normale,
11:16on devrait être à combien au niveau des lancers francs
11:18des Français sans pourtant faire un 100% ?
11:21Mais le minimum, ça aurait dû être quoi ?
11:25Je pense que 13, 14 sur 17 déjà, ça aurait été pas mal.
11:30Je pense que ça nous rajoute une petite marge en plus
11:35sur les dernières minutes.
11:37Après, c'est le basket, ça fait partie du jeu.
11:40Mais c'est des lancers, c'est des choses…
11:43Il faut concrétiser les actions.
11:45On va sur la ligne.
11:47Dans des moments importants,
11:49c'est vrai que si on ne met pas le panier,
11:51c'est deux points importants pour nous.
11:53En finale des Jeux olympiques,
11:55c'est des petits détails qui font la différence.
11:59Timothée ?
12:00Non, moi, j'ai la sensation que…
12:03Et ça m'a tenu tout au long de la rencontre
12:05parce qu'en fait, c'est dès le début du match
12:07que je me suis fait cette remarque
12:09que cette finale, on l'a perdue en demi.
12:11Non pas nous en jouant en demi,
12:13c'est les États-Unis en jouant à la Serbie.
12:15Ils étaient un peu faciles face à la Serbie
12:17pendant une mi-temps, on en avait parlé.
12:19Ils se sont reconcentrés,
12:21ils se sont refocalisés sur leur basket,
12:23un peu moins sur le show.
12:25Et là, même si, il ne faut pas en douter,
12:27quand c'est Team USA, un jour de finale,
12:29ils étaient dedans, mais peut-être
12:31qu'ils avaient eu une piqûre de rappel
12:33contre la Serbie, qui font qu'ils sont
12:35arrivés costauds face à une défense française
12:37qui pourtant… En fait, j'avais rien
12:39à leur reprocher à la mi-temps.
12:41Il y a eu un retour des vestiaires
12:43des Américains cliniques.
12:45Et c'est un sport de statistiques, les statistiques sont là.
12:47Moi, je ne pense pas que c'est le match
12:49de la Serbie qui a fait la différence.
12:51Je pense que les Américains, de toute façon,
12:53ils étaient possédés, programmés pour cette finale.
12:55Ils avaient envie de nous marcher dessus.
12:57Ils avaient encore en tête le fait
12:59qu'on les avait battus en face de poule
13:01à Tokyo. Ils avaient en tête quelques
13:03moments un peu chauds qu'il y a eu parfois
13:05avec des joueurs français, même en NBA.
13:07On avait entendu des propos de Kevin Durant,
13:09notamment, qu'il n'appréciait pas forcément
13:11les NBA aussi, siffler.
13:13Il y avait un sentiment, quand même,
13:15que pour eux, on était leur némésiste sur ce tournoi.
13:17Il fallait absolument qu'ils viennent
13:19nous chercher. Moi, mes regrets, c'est juste
13:21que j'ai l'impression
13:23qu'en fait, on a mis tout
13:25ce qu'il fallait dans ce match. C'est-à-dire que quand je vois
13:27le début de la rencontre, on me dit, ça y est, on a le niveau d'intensité
13:29qu'il faut pour affronter les États-Unis. On a retrouvé
13:31Wemba Nyama, enfin, en tout cas, le Wemba Nyama
13:33qu'on espérait avant les Jeux Olympiques,
13:35avec son rendement, avec son impact
13:37dans le jeu.
13:39Il nous manque, c'est la reste.
13:41Comment on ne peut pas avoir de regrets après ?
13:43Cette occasion-là, elle se représentera
13:45plus jamais de jouer la finale des Jeux
13:47à Paris.
13:49Après, on peut se dire, on va les gagner à Los Angeles.
13:51Mais bien sûr, parce qu'on aura
13:53peut-être un collectif avec un Victor Wemba Nyama
13:55qui sera plus installé
13:57dans cette équipe. Mais là, on a l'impression
13:59que tout, même le récit de cette compétition
14:01écrivait quelque chose d'incroyable.
14:03Le shoot de Straszl contre le Japon, la montée
14:05en puissance contre le Canada,
14:07la demi-finale contre l'Allemagne,
14:09c'était parfait !
14:11Moi, franchement, j'y croyais vraiment
14:13avant la rencontre. Et j'ai l'impression
14:15qu'ils nous ont laissé en vie plusieurs fois,
14:17ils nous ont laissé des balles, et on ne les a pas
14:19forcément saisies. Mais malgré tout,
14:21on peut être fiers de leur performance.
14:23Cordinier, il avait combien de points, Tanguy ?
14:251 point.
14:271 en ce franc.
14:290 points.
14:31Cordinier, qui était notre
14:33shooter impérial pendant deux matchs.
14:35Je pense que s'imaginer en némésis des Etats-Unis,
14:37c'est se donner beaucoup d'importance. Vraiment.
14:39T'es en finale,
14:41donc t'es leur adversaire du soir. Mais très clairement,
14:43je pense que les Etats-Unis, quand ils regardaient le tableau au départ,
14:45ils se disaient, Canada, Allemagne
14:47et peut-être quelqu'un d'autre. Je ne suis vraiment
14:49pas sûr qu'ils aient donné une telle importance
14:51à l'équipe de France. Je pense qu'on se trompe un peu
14:53et que c'est peut-être notre prisme
14:55français qui vous ça.
14:57Vincent, est-ce que,
14:59pour vous, il y a une relation spéciale
15:01de la part des Américains envers nous
15:03ou pas ?
15:05Je pense, oui. Je pense.
15:07Ça fait un moment qu'on les rencontre en compétition.
15:09Les matchs sont toujours serrés.
15:11Les matchs ont toujours d'une autre intensité.
15:13Ils savent que quand ils jouent l'équipe de France,
15:15ça va être un match relevé.
15:17Ils l'ont encore prouvé ce soir.
15:19Donc, oui,
15:21je pense qu'il y a des déclarations
15:23qu'ils ont faites. Il a dit
15:25qu'il n'aimait pas Gershon,
15:27qu'il est français, qu'on avait gagné.
15:29Je pense que, si,
15:31quand ils jouent l'équipe de France,
15:33ils ont quand même ce petit truc.
15:35Ils se disent que ça va être un gros match.
15:37Ça va être important.
15:39On voit la réaction de Stephane
15:41et de Curry quand ils marquent, etc.
15:43Ça les libère.
15:45C'est que, quelque part,
15:47ils avaient quand même cette tension
15:49de perdre, entre guillemets.
15:51Je pense qu'ils respectent l'équipe de France.
15:53Après, je pense
15:55qu'ils vont tout droit vers la finale.
15:57Peu importe qui est en face.
15:59Ça leur importe peu.
16:01Après, ce genre de choses.
16:03Est-ce que vous partagez ce sentiment
16:05d'avoir vu dans le visage des Américains
16:07un peu de crainte pendant le match ?
16:09De libération à la fin, en se disant
16:11qu'on était pas mal embarqués.
16:13Je pense qu'ils sont très forts.
16:15Ils sont très sûrs d'eux. Ils ont raison de l'être.
16:17Ce sont des joueurs extraordinairement talentueux.
16:19On l'a encore vu ce soir.
16:21Je pense qu'à un moment donné,
16:23il y a eu un peu de doute.
16:25Les shoots de Curry,
16:27c'est quand même enfiler
16:29quatre tirs à trois points
16:31dans la dernière minute d'une finale olympique.
16:33Même s'il a un palmarès NBA
16:35ou des grands moments dans sa carrière,
16:37c'est quelque chose d'unique.
16:39Je trouve qu'à la fin,
16:41la façon dont ils ont carrément snobé
16:43les Français,
16:45ils les ont laissés dans leur coin.
16:47Ça, c'est la rivalité.
16:49La rivalité, elle s'arrête.
16:51La rivalité est énorme entre les Français et les Polonais au volet.
16:53À la fin du match, quand même,
16:55tu es vainqueur, tu vas voir l'adversaire,
16:57tu salules.
16:59Là, je les ai trouvés...
17:01C'est vrai, il y a un côté un peu...
17:03Je ne sais pas, Vincent.
17:05On a peut-être pu s'en parler,
17:07mais il y a un côté un peu grimiste comme ça aussi.
17:09À la fin des matchs de basket,
17:11on vient encore un peu se toiser.
17:13On le voit bien.
17:15On regarde l'autre derrière.
17:17On peut demander à Vincent, peut-être.
17:19Ça vous a marqué ou pas, Vincent,
17:21la réaction des Américains après match ?
17:23Non, ce n'est pas un match.
17:25On n'est pas là pour se faire des potes.
17:27On n'est pas là...
17:29Ils viennent de gagner, les Américains.
17:31On vient de perdre.
17:33On n'a pas envie d'aller forcément serrer la main.
17:35Ça a été un match intense,
17:37avec des tensions, des belles actions.
17:39Je pense que c'est des choses qui arrivent.
17:43Je ne vois pas ça forcément négatif.
17:47C'est un match de haute intensité.
17:49Ça révèle un peu
17:51la tension entre les deux équipes.
17:55Cette animosité
17:57et ce jeu qu'il y a
17:59entre ces deux équipes.
18:01Ce n'est pas un problème.
18:03On a vu Kevin Durant
18:05consoler Wemba Nyama
18:07à un moment sur des images.
18:09Il pleurait Wemba Nyama.
18:11C'est l'élu, celui qui est adoubé
18:13par tous les joueurs américains
18:15pour être la future star de la NBA.
18:17Il a été choisi déjà, Wemba.
18:19Le sectionneur des Bleus a expliqué
18:21que c'est leur talent incroyable
18:23qui a fini par faire la différence,
18:25celui des Américains.
18:27On a fait un grand match,
18:29mais malgré tout, entaché de petites erreurs
18:31et d'une ou deux pertes de balles en contre-attaque.
18:33Des lancers ratés, malheureusement.
18:35On en parlait il y a quelques instants.
18:3710 sur 17 aux lancers francs.
18:39Il résume le ressentiment général.
18:41On a vu le même match.
18:43C'est ce qu'on dit dans tous les sports.
18:45C'est d'abord assurer les choses faciles.
18:47Je ne dis pas qu'un lancer franc,
18:49c'est facile, mais il n'y a rien.
18:51Si tu dois te concentrer sur ton tir,
18:53il n'y a pas d'obstacle.
18:55Souvent, c'est ce qu'on dit.
18:57Peut-être que là, il a voulu aussi souligner
18:59que les choses faciles n'ont pas été bien réalisées.
19:01Après les pertes de balles,
19:03je me disais aussi,
19:05et même les chèques au lancer,
19:07il y a une telle débauche d'énergie
19:09à mettre pour défendre face à cela
19:11que peut-être que forcément,
19:13il te manque un peu cette fraîcheur.
19:15Est-ce que c'est une explication ?
19:17L'intensité face aux Américains,
19:19qui à un moment a des conséquences
19:21sur la réussite, quels que soient les tirs.
19:23Ce n'est pas si facile à lancer franc,
19:25vous confirmez, parce que nous, ça a l'air facile.
19:27Il n'y a personne devant, il y a juste à tirer.
19:29C'est autre chose.
19:31Oui, c'est sûr. On l'a vu contre la Serbie.
19:33C'était un match où pendant 30 minutes,
19:35Team USA s'est fait un peu dominer.
19:37Sur le dernier quartant,
19:39ils ont accéléré.
19:41On sentait que la Serbie avait perdu
19:43le contrôle du match
19:45et que ça tombait à l'eau.
19:47C'est là où Team USA a vraiment accéléré.
19:49C'était un peu le cas là.
19:51L'équipe de France est quand même restée à mon 10.
19:53Ça revenait un peu.
19:55Sur les dernières minutes du match,
19:57c'est crucial.
19:59C'est vrai qu'il n'y a rien fait de la différence
20:01et on n'a rien pu faire.
20:03Forcément, c'est des matchs intenses.
20:05C'est des matchs qui, comme je l'ai dit avant,
20:07se jouent sur 40 minutes.
20:09Malheureusement, c'est vrai que sur la fin,
20:11c'est compliqué.
20:13Ils ont été trop forts pour nous.
20:15Le dernier shoot de Curry,
20:17il est incroyable.
20:19Sur deux défenseurs,
20:21il shoot en cloche et ça rentre.
20:23C'est un gros coup de massue.
20:25Tu ne peux rien y faire.
20:27C'est la loi du sport.
20:29C'est un match de 40 minutes.
20:31C'est comme ça que tu bats les Américains.
20:33Si tu leur laisses un peu d'élan
20:35et un peu s'imposer,
20:37c'est là où ça devient compliqué.
20:39On est d'accord.
20:41On va récapituler cette stat.
20:43Stéphane Curry,
20:458 paniers à 3 points.
20:478 sur 12.
20:49Et l'équipe de France
20:51a réussi combien de paniers à 3 points
20:53sur l'ensemble du match ?
20:55Je vous pose la question.
20:57Il doit y avoir Wemba Niama qui a dû en réussir 3.
20:59Je dirais 5.
21:01C'est un peu plus.
21:036 ou 7.
21:05On n'en a pas mis beaucoup, mais quand même.
21:079 au total.
21:09Stéphane Curry, 8.
21:11Un de moins que l'ensemble de l'équipe de France.
21:13Il nous manquait cet homme providentiel,
21:15Vincent, ce soir,
21:17pour réussir plus de 3 points.
21:19Est-ce qu'il aurait pu faire une différence ?
21:23Pas forcément un homme en particulier.
21:25Je pense que
21:27tous les joueurs sont capables
21:29de mettre des 3 points dans cette équipe.
21:31Je pense à Nico, à Evan,
21:33à Nando, etc.
21:35Victor, Gershon aussi.
21:37Je pense qu'il nous a manqué, sur la deuxième mi-temps,
21:39un peu plus de fixation intérieure.
21:41En première mi-temps, on a réussi à trouver des fautes,
21:43on a réussi à trouver des paniers faciles,
21:45à bousculer un peu leur défense.
21:47Je pense qu'en deuxième mi-temps,
21:49il nous a manqué un peu de percussion à l'intérieur
21:51où derrière, on aurait pu avoir
21:53des shoots un peu plus faciles.
21:55On s'est fait contrer sur la shoot
21:57d'Isaiah aussi.
21:59Des shoots compliqués d'Evan.
22:01Je pense qu'on a manqué
22:03de shoots ouverts,
22:05de shoots en confiance,
22:07de shoots faciles,
22:09qui nous auraient permis peut-être
22:11de recoller au score.
22:13Le phénomène, Stéphane Curie, regardez tous,
22:15les amis, sa zone de tir.
22:17Là où il a tiré,
22:19tout simplement, on va le voir
22:21sur la petite infographie qu'on vous a préparée.
22:23Évidemment, en vert,
22:25c'est là où ça marque.
22:27Et puis, près du...
22:29Le rond, c'est là où ça marque.
22:31Il a tiré qu'une seule fois
22:33à deux points, en gros.
22:35On n'est pas surpris.
22:37C'est le Stéphane Curie qu'on connaît.
22:39Il a même un peu changé
22:41la façon de jouer en NBA depuis quelques années
22:43où désormais, il y a plein de shoots extérieurs
22:45dans tous les sens, peut-être un peu plus
22:47qu'avant où le jeu était plus à l'intérieur
22:49en NBA.
22:51Là, on insiste sur Stéphane Curie.
22:53Le problème, c'est qu'il a
22:55des shoots ouverts aussi parce qu'on est obligé
22:57d'avoir une durante sur tout le monde.
22:59Justement, les joueurs en NBA ont évolué
23:01et tous les joueurs sont des shooters.
23:03Devin Booker est capable de prendre flou à trois points aussi.
23:05Kevin Durant aussi, il l'a fait pendant le match.
23:07Lebron James aussi, il est capable de le faire.
23:09Anthony Edwards, en sortie de banc, aussi, il est capable de le faire.
23:11Là, c'est Stéphane Curie, effectivement,
23:13dans le money time, qui se réveille.
23:15Le malheur français, c'est qu'on a vu effectivement,
23:17comme le dit Jean, Stéphane Curie qu'on connaît,
23:19sauf que depuis le début du tournoi,
23:21on le retrouvait un petit peu moins.
23:23Et il s'est réveillé au moment T.
23:25Wemba Niyama s'est réveillé aussi.
23:27Super match de Wemba Niyama,
23:29on va en parler dans un instant.
23:31Écoutons les supporters, tiens,
23:33après cette défaite, malheureusement,
23:35de l'équipe de France.
23:37Au micro, Dan-Sophie.
23:39D'abord, les forces de poule étaient tellement décevantes.
23:41Une équipe qui a du mal, qui s'essouffle,
23:43qui n'a pas d'alternative.
23:45Et puis là, mais qui s'est complètement transformée
23:47pendant ces matchs contre le Canada,
23:49contre l'Allemagne.
23:51Personne ne pensait qu'on allait gagner.
23:53Les gens qui ont porté cette équipe de France,
23:55les vieux-pères comme Batoum, comme Fournier,
23:57qui ont montré. Franchement, on ne peut être que
23:59tellement fiers de ce qui s'est passé.
24:01On est fiers parce que c'est quand même la France.
24:03On est un peu tristes, déçus,
24:05mais ils ont quand même très bien joué.
24:07C'était très bien, on est fiers d'eux.
24:09C'est la fierté qui domine.
24:11On a bien joué, c'est dommage,
24:13mais au moins, on a montré qu'on était là
24:15face aux USA.
24:17Ils ont fait un très beau tournoi.
24:19Après, malheureusement, il y a Stéphane Curie
24:21qui nous a complètement tués.
24:23Bravo à l'équipe de France.
24:25Ils ont fait un très beau parcours.
24:27On les supporte quand il arrive.
24:29On est très fiers de l'équipe de France.
24:31Ils ont bien remonté.
24:33Ils ont été trop forts et on les soutient toujours.
24:35Des regrets, mais de la fierté.
24:37Il était trop fort, Stéphane Curie.
24:39Ils nous ont régalé.
24:41On a vécu un grand moment de sport ce soir.
24:43On s'est régalé.
24:45Sortir là-dessus, ils seront déçus.
24:47Ils ont été devant quand même à des moments
24:49dans la partie.
24:51A 21h54 précisément.
24:53Au moins un moment.
24:55A 21h54.
24:57L'équipe de France a mené face aux USA.
24:59Charlotte, est-ce que vous avez vécu
25:01une soirée qui était fidèle à ce que vous attendiez ?
25:03Il y a la défaite, c'est vrai,
25:05mais est-ce que c'était une grande soirée
25:07comme vous l'espériez ?
25:09On ressort de cette soirée avec le sentiment
25:11d'avoir vécu quelque chose de spécial.
25:13Ils sont super bien rentrés dans le match.
25:15Une demi-finale compliquée pour les USA.
25:17Ce n'est plus une équipe en mode diesel.
25:19Je pense que l'équipe de France a été là.
25:21Ce qu'on attend des joueurs
25:23dans ces moments-là, c'est d'être à 100%.
25:25Déjà, c'est dur.
25:27D'être tous à 100%.
25:29On parlait des lancers francs,
25:31de moins de 3 points.
25:33Ivan Fournier pouvait en mettre plus.
25:35Tout ça, c'est provoqué par l'équipe adverse
25:37de faire ces petites erreurs-là.
25:39Le pressing était différent.
25:41Même les lancers francs, quand on est tout seul,
25:43c'est compliqué de se mettre dans sa bulle.
25:45C'est une question de jeu des Américains
25:47qui était supérieure.
25:49Ce risque-là était logique.
25:51C'est sûr que les larmes de Victor,
25:53qui s'est rappelé de toute sa compétition,
25:55il est exigeant.
25:57Même s'il est jeune, il aurait voulu faire mieux
25:59comme tous les autres.
26:01Mais de voir ses larmes,
26:03ça va lui amener quelque chose en plus
26:05pour les autres compétitions.
26:07C'est les larmes de Basile Boli
26:09et les larmes de Victor Ndoye.
26:11Dans 4 ans, peut-être avant,
26:13il va nous mener loin, ce garçon.
26:15Sur ce qu'on a vu, sur ce tour de voie-là,
26:17c'est pour ça qu'on est heureux quand même.
26:19En tout cas, même si c'est difficile
26:21de penser autrement qu'à la France
26:23dans ce moment-là,
26:25c'était un match sur NBC en prime time aux Etats-Unis.
26:27Le match qu'il a fait
26:29devant tous les foyers américains,
26:31alors qu'il est arrivé déjà par la grande porte
26:33l'année dernière au Spurs,
26:35il s'installe encore un peu plus
26:37dans l'esprit des Américains
26:39comme la star de demain
26:41quand tu arrives à tenir tête comme ça
26:43à Lebron James sur une finale olympique.
26:45Il a montré qu'il était l'élu
26:47une fois de plus encore.
26:49On va demander à Vincent
26:51et après on reverra l'une des images
26:53de cette finale et même de ce tournoi de basket
26:55qui va rentrer, on va l'encadrer
26:57et la mettre dans la légende même du basket.
26:59Vous l'avez deviné.
27:01On peut en faire un poster.
27:03Vincent, sur la finale de Wembanyama,
27:05est-ce qu'on sort d'une grande finale
27:07de Wembanyama qui appelle
27:09pour un avenir radieux comme on lui promet ?
27:11Oui, je pense qu'il n'a pas besoin
27:13de cette finale pour lui prédire
27:15un avenir glorieux.
27:17Il a répondu présent sur un gros moment
27:19de basket, sur une compétition importante
27:21et une finale.
27:23Ça prouve que les matchs
27:25où il est passé un peu
27:27à travers avant ça
27:29n'affectent pas son mental
27:31et que dans les moments importants
27:33il sera là.
27:35C'est de bon augure
27:37mais j'avais aucun doute là-dessus.
27:39C'est un garçon très intelligent,
27:41très ordonné
27:43et très exigeant envers lui-même.
27:45Je n'ai pas de doute
27:47quant à son avenir
27:49sur des gros matchs comme ça de performer.
27:51C'est vrai qu'on a été marqué par ses larmes
27:53de tristesse aujourd'hui. Il y avait les larmes
27:55de joie après l'Allemagne en demi-finale.
27:57C'était des émotions très fortes.
27:59C'est la première grande compétition
28:01de Wembanyama, ce qu'on oublie.
28:03Il y a un an, il jouait au Metz
28:05encore en championnat de France
28:07victoire Wembanyama.
28:09Au Metz, c'est les nôtres.
28:11Les mots très politaines.
28:13Les stades de Wembanyama
28:15avant le poster géant qu'on va tous encadrer.
28:17C'est le meilleur marqueur du match.
28:1926 points ce soir dans cette finale.
28:21Les deux équipes confondues.
28:23De l'autre côté, c'est Curie le meilleur marqueur avec 24 points.
28:257 rebonds également pour
28:27notre victoire nationale.
28:29Le petit souci ce soir, c'est à 3 points.
28:313 sur 8.
28:33C'est pas Stéphane Curie.
28:35On lui demande tellement de choses
28:37victoire Wembanyama.
28:39Maintenant, on attend de lui qu'il chute à 3 points
28:41avec la même adresse que Stéphane Curie
28:43ou n'importe quel joueur NBA.
28:45Il est capable de faire tellement de choses bien.
28:47Un Français meilleur marqueur d'une finale olympique
28:49de basket, je pense que c'est du jamais vu.
28:51J'ai un pivot qui chute à 3 points.
28:53C'est pas banal.
28:55C'est un garçon. 20 ans.
28:57Est-ce qu'on en demande trop
28:59à Victor Wembanyama ?
29:01On voit cette fameuse photo qu'on vous avait promis.
29:05Est-ce qu'on en demande trop ?
29:07Oui et non.
29:09Oui, parce qu'il est humain.
29:11Des fois, il ne peut pas tout faire.
29:13Non, parce qu'il a tellement de qualité.
29:17C'est tellement flagrant.
29:19Tout le monde a envie de le voir
29:21briller et faire ce qu'il sait faire.
29:25Pourquoi pas ?
29:27C'est un joueur qui est capable de beaucoup de choses.
29:29Beaucoup d'aspects du jeu.
29:31Pourquoi lui mettre des limites ?
29:33Pourquoi ne pas lui laisser
29:35simplement jouer son meilleur basket ?
29:37Après, il y a des matchs 3 sur 8.
29:39Ça arrive.
29:41C'est un sport d'adresse. Tout le monde n'est pas Stephen Curry.
29:43Pour un jeune
29:45de son âge,
29:47de son envergure, de sa taille,
29:49faire tout ce qu'il fait, c'est extraordinaire.
29:51On va tous découvrir ensemble.
29:53Vincent, vous avez les images aussi.
29:55Cette séquence.
29:57Yabouzélé face à Lebron James.
29:59Photos qui vont rentrer
30:01dans la légende du basket.
30:03On est d'accord.
30:05On appelle ça un poster.
30:07Le poster de Yabouzélé sur Lebron James.
30:09Je trouve que cette photo,
30:11si on la montre il y a un mois,
30:13on se dit qu'on est rentré dans le métaverse.
30:15Yabouzélé qui posterise Lebron James.
30:17Et Bercy qui crie MVP.
30:19C'est la revanche
30:21de Sydney 2000.
30:23Fred Weiss qui s'était fait posteriser
30:25par Vince Carter.
30:27On enlève définitivement ça
30:29des Américains.
30:31Yabouzélé qui posterise le meilleur joueur
30:33de l'histoire du basket.
30:35Yabouzélé sur ce tournoi.
30:37Avec ces photos qui vont tourner aussi.
30:39C'est dommage.
30:41On voit 4 photos qui sont proposées.
30:43ESPN a sorti
30:45une autre prise de vue.
30:47On est derrière Yabouzélé.
30:49James est vraiment posterisé dans la peinture.
30:51On va vous trouver ça.
30:53Vincent,
30:55le grand basketteur,
30:57que vous êtes évidemment vice-champion olympique.
30:59Comment vous avez réagi
31:01quand vous avez vu cette image-là ?
31:05Pour la petite anecdote,
31:07avant le match, je l'ai appelé.
31:09Et je lui ai dit s'il te plaît dunk sur les bonnes.
31:11Du coup, j'ai crié quand ça s'est passé.
31:13Je lui ai envoyé un message
31:15alors qu'il était en match.
31:17J'ai crié.
31:19C'était un grand moment de basket.
31:21Je pense que tous les gens
31:23qui ont regardé à ce moment-là ont crié.
31:25Parce que c'est sur les bonnes.
31:27C'est en finale des JO.
31:29Vu que c'est mon gars,
31:31j'étais très content pour lui.
31:33Il a fait un gros match.
31:35Il a fait des gros jeux olympiques.
31:37Il a été très performant.
31:39Il a montré à tout le monde la valeur qu'il avait.
31:41Je suis très content pour lui.
31:43Je le félicite pour ça.
31:45Vous n'êtes pas surpris.
31:47Vous avez joué avec lui au Réal.
31:49C'était mon premier.
31:51C'est mon ami à moi à l'entraînement.
31:53Quand quelqu'un monte au dunk,
31:55c'est compliqué de l'arrêter.
31:57Quand je l'ai vu partir
31:59sur une feinte de handoff
32:01et que j'ai vu Lebron arriver,
32:03je me suis dit que ça allait bien se passer
32:05pour la France.
32:07Maintenant, on sait quelle légende
32:09mettre à cette photo-là.
32:11C'est Vincent Poirier qui a commandé
32:13cette image.
32:15Sur ordre.
32:17Exactement.
32:19Vous pouvez nous refaire
32:21votre cri ou pas à ce moment-là ?
32:25J'ai la petite qui dort.
32:27Je ne peux pas crier.
32:29Ce n'est pas une bonne idée.
32:31Tanguy, vous avez les autres photos ?
32:33On en a retrouvé une
32:35qui vous montre peut-être
32:37ce qu'a fait Gershon Yabousselé
32:39sur les bandes jumps.
32:41On va essayer de se connecter à la table.
32:43Il y en a d'autres qui tournent.
32:45Celle-ci est déjà bien parlante.
32:47Il y en a d'autres, je crois.
32:49Celle-ci, elle est énorme.
32:53Il est vraiment au sol dans la peinture.
32:55C'est le poster par excellence.
32:57Si on avait été champions olympiques,
32:59cette photo-là, c'était le visu
33:01contre le Brésil.
33:03C'était la vie de l'équipe.
33:05Exceptionnel.
33:07On peut arrêter là-dessus.
33:09Ça mérite.
33:11Avec cette médaille d'argent,
33:13on est champions olympiques.
33:15Demain, on espère que ce sera
33:17la médaille d'or cette fois-ci.
33:19Ce sera peut-être encore plus dur
33:21pour les filles.
33:23Merci infiniment, Vincent,
33:25d'avoir partagé ce tournoi olympique
33:27avec nous.
33:29C'était un bonheur.
33:31Avec grand plaisir.
33:33A très vite.
33:35Merci infiniment, Vincent.
33:37Que je t'aime, que je t'aime.
33:39On va célébrer au Club France
33:41les voleilleurs du Bereno.
33:43Les voici.
33:45Dans un état de trance absolu.
33:47Ils nous ont offert une finale
33:49extraordinaire face à la Pologne.
33:51Ils ont éteint.
33:53Comme les Italiens en demi-finale.
33:55Ils sont en forme.
33:57Ils sont au Club France.
33:59On les retrouve juste après.
34:01On va revenir sur cette finale
34:03avec Carine Gappette.
34:05Restez bien avec nous.
34:07L'équipe du soir spéciale
34:09se finit dans un cri
34:11quand c'est moi qui dis.

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