• il y a 3 mois
L'ancien préfet Michel Aubouin réagit à l'agression mortelle par arme blanche ayant eu lieu ce dimanche 11 août à Besançon : «On a un vrai problème d’importation de cette violence par couteau».

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Transcription
00:00Le motif dérisoire pour la bagarre, le coup de poing, etc.
00:03Ça, c'est pas nouveau.
00:05Malheureusement, vous voyez sur la route les autobus qui s'empoignent, etc.
00:09Donc, le sujet est là.
00:12C'est un sujet dont on parle maintenant et qu'il faudrait commencer à étudier
00:16un peu sérieusement.
00:17C'est l'introduction de cette violence par couteau.
00:20Parce qu'en fait, c'est pas une...
00:22Surtout, 21 centimètres à la main, c'est plus un poignard qu'un couteau.
00:27Et donc, on a importé une violence de personnes qui vivent avec des couteaux.
00:35Alors, eux-mêmes disent d'ailleurs qu'ils vivent avec des couteaux
00:37parce qu'ils ne veulent pas être menacés.
00:38Donc, chacun a son couteau.
00:39Mais enfin, c'est des armes blanches, violentes.
00:43Et on n'a plus le système de contrôle, y compris sur la voie publique,
00:45d'ailleurs, de couteaux.
00:47Moi, je me souviens, quand j'étais enfant, par exemple,
00:49on avait aussi des opinels sur nous.
00:51On n'avait pas le droit d'avoir une lame plus grande que la paume de sa main.
00:54À faute de quoi, les gendarmes pouvaient nous arrêter.
00:56On n'a plus ça.
00:57Ça n'existe plus.
00:58On fait plutôt contrôle à l'entrée des lycées, des collèges, etc.
01:01sur les armes blanches.
01:02Quand on en fait, par hasard, on en trouve des dizaines.
01:05Mais on a un vrai problème de l'importation de cette violence par couteau,
01:08parce que ça serait au point, bon, après tout,
01:11mais au couteau, ça fait des morts à chaque fois.
01:13C'est un vrai problème de société.

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