• il y a 2 mois
Les conséquences du mauvais temps du printemps se font ressentir au moment des récoltes. Dans les exploitations maraichères, les arboriculteurs sont affolés par la faible quantité de fruits qui peuvent être cueillis.

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Transcription
00:00Dans un arbre comme ça, il y a 3, 4 pommes, 4 pommes, quelques fruits.
00:04Quand je dis quelques fruits, je devrais avoir entre 150 pommes à 170 pommes par arbre.
00:12Le constat de Jean-Yves est sans appel.
00:14Cette année, sa récolte a été très mauvaise, conséquence d'un printemps capricieux.
00:18Le réchauffement climatique fait qu'en février et mars, les arbres se mettent en fleurs beaucoup plus rapidement.
00:25Donc ils deviennent beaucoup plus vulnérables au changement climatique.
00:29Dès qu'on a en avril une gelée, comme ils sont en pleine fleur, aussitôt ils gèlent.
00:36Au total, Jean-Yves accuse une perte de 95% sur l'ensemble des 13 variétés de pommes présentes sur son exploitation.
00:42Dans le garage où il stocke ses fruits, les caisses sont pratiquement vides.
00:46Il ne pensait pas devoir subir une période de gel tous les deux ans.
00:49Je ne serai pas du tout à l'équilibre entre dépenses et recettes.
00:52Je vais devoir prendre sur ma retraite pour combler le fond de l'exploitation.
00:58Parce que sinon, l'exploitation écoule directement.
01:01Jean-Yves envisage de bientôt prendre sa retraite, mais il ne trouve pour l'instant pas de repreneur.

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