• il y a 3 mois
Retrouvez le replay de l'avant course de ça va frotter du 15/08/2024.

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Sport
Transcription
00:00Allez, on les attend évidemment aujourd'hui. Alex Baudin pour cette étape prenne du Tour du Mouvin, Périgord, Nouvelle-Aquitaine, la troisième étape, maillot jaune sur les épaules, le Français qui est allé chercher son premier succès hier et puis l'ancien champion de France, le vice-champion olympique Valentin Madouas sera aussi sur la ligne de départ.
00:26Il a été très actif sur la première étape, il est encore placé au général Valentin Madouas.
00:30Évidemment, ça fait partie des Français qu'on attendra.
00:33On est ravis de vous retrouver sur le plateau de Ça va frotter, ravis de vous retrouver avec Pierre Roland.
00:37Ça va Pierre ? Bonjour, très bien.
00:38C'est le blanc du meilleur jeune aujourd'hui.
00:40Effectivement, ça claque bien, Valentin Madouas, fils champion olympique, ça claque.
00:46Ça va Cyril ? Très bien.
00:48On attend l'étape prenne ?
00:49Oui, on l'attend avec impatience, mais elle est déjà partie.
00:52Elle est déjà partie, on fera un point de course, bien sûr, juste après.
00:55Oui, très bien.
00:56Ça va toujours très bien, j'ai l'impression.
00:58C'est l'étape prenne aujourd'hui ?
00:59Oui.
01:00D'accord.
01:01Bon, ok.
01:02Et demain, il y a encore une étape prenne ?
01:03Une étape prenne encore.
01:04Pourtant, c'est souvent le lendemain, le dernier jour que ça se…
01:07Eh bien, oui.
01:08On en parlera.
01:09Le limousin, c'est l'étape prenne tous les jours.
01:11Allez, on va se dire que ça va être l'étape princesse, si vous voulez, aujourd'hui.
01:14Comme vous voulez.
01:15Et pourquoi pas une étape de roi ?
01:17C'est vrai, ça sera l'étape…
01:18On peut y aller, on peut faire le prochain débat, si vous voulez, de Ça va frotter sur ce nom.
01:24On regarde ce qui s'est passé déjà hier sur l'étape des princes.
01:27Hier et avant-hier, peut-être.
01:29Parce qu'on en est à la troisième journée.
01:31Donc, il y a eu deux étapes.
01:33Une première étape en creuse, où l'on a vu une échappée assez royale,
01:38puisque nous avions aux avant-postes deux coureurs de l'équipe Décathlon et G2R,
01:42mais on avait aussi le vice-champion olympique Valentin Madouas.
01:45Et finalement, ils ont été repris.
01:46Et à l'arrivée, c'est Taolar qui a finalement réussi à s'imposer,
01:51le coureur vénézuélien de la formation Cara Rural.
01:55Hier, nouvelle étape, et une étape rondement menée,
01:59où on a vu Taolar finalement céder,
02:02mais où surtout, on a vu à un peu plus de 7 km de l'arrivée,
02:05Baudin, juste avant l'orage, enfin l'orage, il l'a pris quand même, vous le voyez,
02:08s'évader pour terminer en solitaire.
02:11Et avec, s'il vous plaît quand même, 24 secondes d'avance sur ses poursuivants,
02:15ce qui lui permet d'endosser le match.
02:17On a vu une chute également qui est intervenue dans le final de cette étape,
02:22c'est vous dire si c'était mouvementé.
02:24Mais quoi qu'il en soit, Baudin a fait finalement la bonne affaire,
02:28puisqu'il remporte l'étape, son premier succès chez les professionnels.
02:31Il prend également une sérieuse option sur la victoire,
02:33puisqu'il possède par le jeu des bonifications,
02:3529 secondes d'avance sur Horlouis Taolar,
02:38et 33 secondes sur Axel Zinglet, Alexis Guérin, Mirko Maestri,
02:43Louis Barré et Valentin Madouas.
02:46Voilà donc en ce qui concerne les coureurs placés,
02:48donc pratiquement tous à plus d'une demi-minute.
02:51Cyril, on a déjà un énorme écart au classement général,
02:53il y a encore des choses à faire d'après vous ?
02:55Oui, il y a cette étape d'aujourd'hui et celle de demain.
02:59On a souvent vu le dernier jour les maillots changer d'épaule,
03:03mais c'est vrai que sur une étape comme aujourd'hui,
03:06avec beaucoup de difficultés, avec une grosse étape de mouvement,
03:13une volonté pour certaines équipes de passer à l'offensif,
03:16ça pourrait encore changer.
03:1830 secondes, comme le disait Baudin hier,
03:21c'est beaucoup et pas beaucoup à la fois.
03:24L'équipe d'Ecathlon AG2R qui a prouvé en tout cas que le collectif était présent,
03:27on verra si c'est suffisant ou pas.
03:30Vous faites une passe parfaite à Patrick Chassé,
03:32qui est à côté de vous, pour un point course.
03:34On n'attend pas Patrick ?
03:36Il est déjà là, ça tombe bien.
03:38En ce qui concerne l'étape d'aujourd'hui,
03:41l'étape reine, princesse comme vous voulez,
03:44c'est une étape qui va circuler sur les routes de Corrèze.
03:48Qui dit Corrèze, dit souvent des ascensions rugueuses,
03:51plus longues peut-être que celles que nous avons eues jusqu'à présent,
03:54réparties dans le final.
03:57Au cours de cette étape, un peu comme on l'a vu les jours précédents,
04:01on a une échappée.
04:03Le chiffre de la semaine, c'est 8,
04:05parce que pour toutes les échappées que l'on a au cours de ce tour du limousin,
04:09à chaque fois, l'échappée matinale, c'est 8 coureurs.
04:12Parmi lesquels, on retrouve 5 Français qui sont dans l'échappée.
04:165 Français.
04:17Alain Boileau, Jean-Louis Leni, Joris Delboeuf, Théo Delacroix.
04:21Ces deux-là sont de la même équipe.
04:23Saint-Michel, Mavic, Aubert 93.
04:25Et également Alain Joussomme.
04:28En ce qui concerne les échappées,
04:30à noter qu'il y a également Luca Mozzato.
04:32Il est italien, mais il appartient à l'équipe Arkea BNB Hotel.
04:37Avec Kevin Kuhn, le suisse d'une équipe Worldtour.
04:40Kuhn qui est chez Intermarché Wanti.
04:42En ce qui concerne les échappées,
04:442 minutes 40, on leur a laissé une certaine marge de manœuvre.
04:47Pour l'instant, parce qu'on n'a pas encore abordé les principales difficultés.
04:50Je ne vous ai pas totalement suivi, Patrick.
04:52Peut-être que si, mais peut-être pas assez bien.
04:54Pas de groupama FDJ, pas de cofidis devant ?
04:56Non, effectivement.
04:58Les équipes qui font partie des équipes qu'on attend,
05:01en tout cas aujourd'hui, ne sont pas représentées.
05:03Mais encore une fois,
05:05on rentre seulement, pour l'instant,
05:07on a fait 65 km de course,
05:09on rentre seulement dans la partie difficile
05:11de cette étape.
05:13Une étape qui fait environ 190 km.
05:15Donc vous voyez qu'on a le temps de voir venir.
05:17On va revenir à cette étape dans quelques instants, évidemment.
05:20Mais vous savez que dans ça va frotter,
05:22ce qu'on adore, c'est pouvoir parler d'autre chose
05:24que de nos courses également.
05:26Et parfois de sujets aussi qui concernent
05:28toute la planète cyclisme sur route.
05:30Aujourd'hui, on va parler des oreillettes.
05:32Ce n'est pas la première fois qu'on en parle ici.
05:34Mais il se passe des choses,
05:36des déclarations sont faites, des tests sont faits,
05:38surtout en ce moment, sur des courses.
05:40Et ça donne lieu à des conséquences,
05:42conclusions et peut-être aussi
05:44à des avis encore qui divergent.
05:46Les oreillettes, vous le savez,
05:48sont sur toutes les courses UCI aujourd'hui,
05:50hormis les championnats nationaux, internationaux
05:52et donc aussi les Jeux olympiques.
05:54Et on a fait des tests, on a vu ça d'ailleurs
05:56la semaine dernière, Pierre, avec vous,
05:58sur le tour de Burgos.
06:00C'est l'UCI qui avait déjà parlé de ces mesures.
06:02Restriction des oreillettes annoncée
06:04en juin dans un communiqué de l'UCI.
06:06Test lors des prochaines épreuves.
06:08Ils annonçaient plusieurs étapes sur le tour de Burgos
06:10et trois sur le tour de Pologne,
06:12deux sur Burgos, on les a vécues ensemble.
06:14Pierre, après, je vais vous redemander votre ressenti
06:16sur ces deux étapes. Il y avait sur le tour de Burgos
06:18une étape sans oreillettes du tout, c'est la première
06:20qu'on a vécue, d'ailleurs on n'a pas trop vu le changement
06:22au commentaire. Et puis la dernière
06:24avec deux coureurs par équipe qui avaient une oreillette
06:26et ils portaient tous les deux un brassard.
06:28Ça nous permettait aussi, à nous,
06:30au commentaire d'ailleurs, de les identifier et de savoir
06:32un petit peu, notamment dans les échappées,
06:34qui avait l'oreillette, qui ne l'avait pas, etc.
06:36En tout cas, on en est là aujourd'hui, on teste des choses.
06:38Avant de revenir vraiment sur tout ça,
06:40je voudrais juste votre avis,
06:42Cyril, est-ce que vous êtes content, vous,
06:44de voir qu'il y a des choses qui sont faites,
06:46testées en tout cas, en course
06:48et après on parlera de ce qui se passe avec Pierre.
06:50Oui, c'est facile de me lancer
06:52sur cette question.
06:54Ah bon ?
06:56Oui,
06:58moi j'ai toujours été contre,
07:00donc le problème, il est simple.
07:02Je trouve qu'on aurait pu se poser la question
07:04beaucoup plus tôt, mais puisqu'on la pose aujourd'hui,
07:06elle est posée de façon très concrète
07:08par l'Union cycliste internationale,
07:10avec des orientations bien précises.
07:12On est dans une période de test,
07:14donc par obligation, il va y avoir
07:16un certain nombre de contestations,
07:18chacun ayant des intérêts personnels
07:20à avoir ou à ne pas avoir les oreillettes.
07:22Oui, en fait, c'est déjà un débat qui est clivant
07:24à la base, donc évidemment, il le sera de plus en plus
07:26ce qui va se passer. Pierre, moi je voudrais
07:28avant tout votre ressenti sur ce qu'on a vécu sur Burgos,
07:30justement, avec ces deux étapes.
07:32Est-ce que ça a changé vraiment
07:34d'après vous, aux commentaires, ça a changé quelque chose ?
07:36Alors, la première étape, non,
07:38parce que c'était une étape dénuée de toutes difficultés,
07:40pas de vent, rien,
07:42une échappée de trois, contrôlée,
07:44aucune incidence, pas d'incidence,
07:46quelques accrochages, mais le lot
07:48d'une première journée de course.
07:50La dernière étape, c'était différent,
07:52deux concurrents
07:54par équipe,
07:56avec ce fameux brassard qu'on voit,
07:58un peu brassard de capitaine, mais c'est
08:00pour nous, les identifiés, mais également pour
08:02les commissaires. Les commissaires, on sait
08:04il y a le brassard, il y a une oreillette, il n'y a pas de brassard,
08:06il n'y a pas d'oreillette, simple, pour respecter la règle.
08:08D'ailleurs, juste pour préciser, c'était les équipes à l'intérieur
08:10qui décidaient, et d'ailleurs,
08:12souvent, on l'a mis à quelqu'un qui jouait
08:14le général, ou l'échappée, ou l'étape,
08:16on le voit avec un coureur qui était devant,
08:18sur le bras de Sepp Kuss, qui était leader à ce moment-là.
08:20On peut rappeler la nature
08:22du débat, la nature du débat,
08:24c'est quand même, les oreillettes, qu'est-ce que c'est ?
08:26Les oreillettes, c'est une liaison directe
08:28avec la voiture du directeur sportif,
08:30la première voiture, la voiture numéro
08:32deux, qui intervient avec les coureurs.
08:34Les coureurs peuvent également échanger
08:36avec un émetteur entre eux, donc
08:38ils peuvent parler, ils écoutent, on peut
08:40leur donner des informations, donc
08:42c'est une distraction, c'est
08:44un élément qui a été mis en place, par rapport à la sécurité,
08:46que les coureurs, ils étaient poussés
08:48à toujours aller à l'avant, donc
08:50on les poussait indirectement à la faute,
08:52dans le peloton,
08:54et ça mettait un stress,
08:56ça mettait des informations, tout le monde
08:58a la même information, tout le monde a une tablette,
09:00avec tout le parcours, les changements de direction,
09:02les ronds-points, et du coup, dans les oreillettes,
09:04c'est toute la journée devant, devant, devant,
09:06ça fait ça, et ça fait le
09:08strike qu'on a connu sur le
09:10Pays Basque. Donc voilà, l'UCI veut essayer
09:12de par des tests,
09:14réduire l'utilisation des radios,
09:16peut-être l'interdire, peut-être mettre
09:18radios-courses, il y a plein
09:20d'options envisagées.
09:22Sur le Tour de Burgos, très honnêtement,
09:24on a vu très peu de différences, ça
09:26n'a pas du tout influencé la course,
09:28le dernier jour, un tout petit peu, mais c'était très léger,
09:30parce que, voilà, l'échappée,
09:32ça s'est fait reprendre à 150 mètres,
09:34est-ce que sans radio, peut-être, elle va au bout, cette échappée ?
09:36On ne sait pas, on ne le saura jamais,
09:38mais voilà, il y a des tests qui sont faits,
09:40ça le mérite d'être tenté.
09:42– Ce n'est pas la première fois, quand même,
09:44que l'on a ce genre de discussion,
09:46et même d'opposition, puisque j'en reviens
09:48au point de départ de votre propos,
09:50il y a quand même, effectivement,
09:52des gens qui se répondent, par réseaux sociaux interposés,
09:54le président de l'UCI…
09:56– On va regarder, justement, ça…
09:58– À l'égard, effectivement, de Plugueul,
10:00le maitre-jeur général, moi, je remets juste dans le contexte,
10:02on est en 2024,
10:04les oreillettes, elles existent depuis
10:06les années 90, en 2009,
10:08déjà, l'Union cycliste internationale
10:10avait voulu les interdire,
10:12rappelez-vous, le 14 juillet 2009,
10:14étape du Tour de France,
10:16qui allait de Limoges, tiens, dans le limousin,
10:18à Isoudun,
10:20Isoudun, c'est le drame, si je puis dire,
10:22puisque finalement, à ce moment-là,
10:24les coureurs n'avaient pas voulu,
10:26sur l'injonction de leur manager et de leur directeur sportif,
10:28faire l'étape, je ne parle pas de toutes les équipes,
10:30mais d'une majorité d'équipes,
10:32et on avait eu une étape qui avait été courue
10:34à moins de 40 km heure, c'était une grève perlée,
10:36une grève déguisée, tout simplement,
10:38et on avait juste disputé un sprint
10:40qui n'est certainement pas le plus glorieux,
10:42c'est-à-dire Mark Cavendish,
10:44voilà donc où on en était en 2009,
10:46et en 2024, on en est
10:48exactement au même point,
10:50c'est-à-dire avec l'UCI qui veut changer les choses,
10:52mais avec des équipes qui sont prêtes à faire la résistance.
10:54On va regarder, oui, vous avez raison,
10:56parce que, justement, hier, il y a eu des choses
10:58qui ont été dites sur les réseaux, vous avez parlé de Richard Plugeux,
11:00notamment le manager de la Vismai,
11:02on va regarder pourquoi. Déjà, ça se passe sur le Tour de Pologne,
11:04qui se passe en même temps que le Tour du Limousin,
11:06Périgord, Nouvelle Aquitaine,
11:08aujourd'hui, le Tour de Pologne,
11:10il y a eu cette chute
11:12d'essais coureurs, et derrière,
11:14on aperçoit le vélo qui est là,
11:16le coureur qui est encore dans le fossé,
11:18en fait, c'est le temps qu'on met pour aller aussi
11:20lui porter assistance, etc.
11:22Et ça, ça a été, en fait,
11:24justement, après, repris par Richard Plugeux
11:26sur les réseaux sociaux,
11:28on va regarder sa déclaration à côté,
11:30le manager de la Vismai,
11:32Lise Baik, évidemment, on aurait pu choisir d'autres déclarations,
11:34il y en a d'autres qu'on a aussi
11:36dans les tablettes, mais c'était le cas aujourd'hui,
11:38je ne peux pas continuer avec cette interdiction
11:40de radio, cela transforme la course en une farce
11:42complète, comme nous l'avons vu aux Jeux Olympiques,
11:44où les pilotes ne peuvent pas appeler la voiture pour une assistance
11:46de base, j'espère que personne
11:48n'a été trop gravement blessé
11:50aujourd'hui. Les pilotes, c'est les coureurs.
11:52Oui.
11:54Oui, bah,
11:56il prêche, voilà, il défend...
11:58Pas de pincette, hein ? Non, non,
12:00ça n'a pas pris de pincette, d'ailleurs,
12:02David Lappartient a réagi. On va regarder ça après.
12:04Ben oui, oui,
12:06c'est facile,
12:08quand il y a un mouvement
12:10un peu novateur, qu'on essaye de mettre des choses
12:12en place, de tirer un boulet
12:14dès qu'il y a le moindre accroc. Des chutes dans le vélo,
12:16il y en a toujours eu, il y en aura toujours,
12:18c'est une évidence, on peut réduire.
12:20Mais là, c'est votre passé d'ancien cycliste
12:22que je fais témoigner également,
12:24c'est-à-dire que ce que dit Richard Pluguet aujourd'hui,
12:26vous, vous ne vous sentiez pas forcément concerné
12:28par ce qu'il met en avant, l'aspect
12:30sécurité, l'aspect course ?
12:32Là, c'est des tests,
12:34c'est des tests, il faut trouver un juste milieu.
12:36Le juste milieu, moi,
12:38de mon point de vue, si j'ai à donner mon point de vue,
12:40si on parle de sécurité,
12:42on met des oreillettes aux coureurs et on leur met
12:44Radio Tour, c'est-à-dire
12:46Radio Tour, c'est ce que les directeurs
12:48sportifs entendent, c'est
12:50« Messieurs les coureurs, vous entrez dans une descente
12:52sinueuse, soyez prudents,
12:54Monsieur les coureurs,
12:56quand vous arrivez dans la prochaine agglomération,
12:58dodane, prononcez, rétrécissement. »
13:00Ça, c'est de la sécurité, on est d'accord.
13:02Ça, c'est envisageable de le mettre
13:04en place assez facilement,
13:06au moindre coup,
13:08ce n'est pas quelque chose de compliqué.
13:10Là, on est sur une forme de test, je pense
13:12qu'on va y venir à cette formule.
13:14On va regarder la déclaration, puisqu'on l'attend
13:16tous, de David Lappartient, le président de l'UCI,
13:18qui a répondu directement à Richard
13:20Plugueux, justement,
13:22sur les réseaux sociaux.
13:24C'est vrai qu'on est vraiment dans un match
13:26où on est en train de se dire « chacun défend un petit peu
13:28ce qu'il a à défendre ». Salut Richard,
13:30vous avez parlé en flagrant délit de fake news,
13:32les accidents d'aujourd'hui autour de Pologne n'ont rien à voir
13:34avec l'absence de radio, et vous le savez.
13:36Les coureurs ont été pris en charge selon les normes.
13:38Notre priorité à l'UCI, c'est la sécurité.
13:40Vous voulez garder les radios allumées pour donner
13:42des instructions, pas pour des raisons de sécurité.
13:44Assumez-en la responsabilité.
13:46Continuons à travailler ensemble.
13:48Vous dites bien sur la sécurité.
13:50Il a totalement raison, David Lappartient.
13:52En aucun cas, les oreillettes servent la sécurité.
13:54Vous savez très bien,
13:56je l'ai dit mille fois ici et ailleurs,
13:58à partir du moment
14:00où vous parlez à quelqu'un
14:02qui est dans un poste de pilotage,
14:04soit vélo, voiture, moto, etc.,
14:06vous captez l'attention.
14:08Et à partir du moment
14:10où vous captez l'attention,
14:12c'est la vigilance du pilotage
14:14qui est remise en cause.
14:16Et c'est une des grandes raisons pour lesquelles il y a autant de chutes.
14:18Sans parler des freins qui font énormément de bruit
14:20et que vous n'entendez pas les vrais bruits
14:22de la course.
14:24Si vous ne retirez pas les oreillettes,
14:26il y a toujours des chutes.
14:28Il n'y a pas de système autre que les retirer,
14:30sinon c'est bâtard.
14:32Et ça va compliquer les choses.
14:34Donc, laissons la course se dérouler
14:36comme elle doit se dérouler
14:38et laissons les coureurs
14:40tranquilles sur leurs vélos.
14:42Vous savez, quand on dit, on va leur dire,
14:44vous rentrez dans un village,
14:46il y a des dos d'âmes. Je veux bien.
14:48Ils ont déjà tout étudié dans le bus,
14:50voire dans leur chambre d'hôtel.
14:52Ils ont les GPS, ils ont Goggle,
14:54tout ce que vous voulez.
14:56Ils savent très bien, aujourd'hui,
14:58que quand vous rentrez dans une ville,
15:00vous allez avoir des rétrécissements,
15:02du mobilier urbain.
15:04Vous le savez, vous n'avez pas besoin qu'on vous le dise.
15:06Et qu'on vous le dise 40 milliards de fois
15:08dans l'étape. Et comme disait Pierre,
15:10les gars remontez devant, il y a un virage.
15:12Les gars remontez devant, il y a une descente.
15:14Et tout le monde vient s'engloutiner devant
15:16et vous voyez d'ailleurs les 5 ou 6 trains
15:18qui se mettent en tête du peloton
15:20et là derrière, si ça tombe, ça fait strike.
15:22Arrêtez, laissez le coureur
15:24vivre sa course.
15:26Je vais aller plus loin que ça.
15:28Quand il dit que les Jeux Olympiques
15:30ont été une farce,
15:32il faut qu'il aille voir un psy,
15:34ce monsieur-là.
15:36Ou peut-être,
15:38qu'il aille tout simplement...
15:40On a un message pour toi, Richard.
15:42Elle est là,
15:44elle a raison. Il faut que tu prennes
15:46un peu de vacances, que tu te détendes.
15:48Il est temps que tu respires.
15:50Tu vas pas te fâcher avec un français l'été dernier.
15:52Tu vas pas te fâcher avec tous les français.
15:54Donc on t'invite à te détendre.
15:56Vous avez mis combien de temps à faire ce petit mot-là ?
15:58Parce qu'en fait, il y a un message
16:00qu'on pourrait lui adresser. Je me l'applique à moi-même.
16:02C'est quand j'ai un tweet à faire maintenant,
16:04je l'écris le soir, je referme.
16:06Le lendemain, je rouvre mon téléphone.
16:08Oui, ok, je peux l'envoyer.
16:10Non mais plus sérieusement,
16:12dans ce qu'a répondu David Lappartient,
16:14pour moi, il y a deux mots qui sont importants.
16:16Deux mots qui sont importants, c'est
16:18quand il répond à Richard Plugueux,
16:20il dit, vous le savez.
16:22Vous diffusez une fake news,
16:24et vous le savez.
16:26C'est-à-dire que ce que fait Richard Plugueux
16:28n'est pas innocent. On peut en rire, bien sûr.
16:30Mais ce n'est pas innocent.
16:32C'est-à-dire qu'on pose sur un vrai problème
16:34un mauvais diagnostic.
16:36Ça se fait très couramment en politique, bien sûr.
16:38On exploite un phénomène actuel,
16:40un fait de société,
16:42et puis on va dire, c'est la faute de machin, etc.
16:44Donc là, c'est la faute
16:46de l'absence d'oreillettes.
16:48Et l'autre terme qui me plaisait aussi
16:50dans cette réponse, c'est « normes ».
16:52Ça répondait aux normes de sécurité.
16:54Mais là, il faut que David Lappartient aille plus loin.
16:56Les normes de sécurité,
16:58je suis désolé, mais elles ne sont
17:00pas claires dans le cyclisme. Peut-être pour la plus
17:02grande joie des amateurs de cyclisme,
17:04mais elles ne sont pas très claires.
17:06Que se passe-t-il ? Alors, on a vu que ça progresse.
17:08Quand il y a des chutes, trop de chutes,
17:10on neutralise la course
17:12pour permettre aux ambulances d'emmener
17:14les blessés de revenir et d'assurer
17:16la sécurité. Mais ça, ce n'est qu'un exemple.
17:18Là, les oreillettes,
17:20bien sûr que c'est complètement débile, cette réponse.
17:22Vous avez vu la route sur laquelle a eu lieu cette chute ?
17:24Elle n'est pas plus large qu'une route du limousin.
17:26Donc, il est évident qu'on ne circule
17:28pas facilement sur ces routes-là
17:30pour venir porter secours à ces coureurs.
17:32Ça met forcément un certain temps.
17:34Franchement, je voudrais quand même
17:36que le débat soit un petit peu...
17:38Le débat des oreillettes est un vrai débat.
17:40Le débat de la sécurité aussi. Il serait quand même important
17:42que Plugueux, Richard Plugueux,
17:44mais aussi tous les autres managers d'équipe,
17:46y compris ceux qui l'affirment, ceux qui se taisent,
17:48ceux qui n'osent pas prendre position,
17:50rentrent dans ce débat
17:52et que l'on ait
17:54effectivement un débat serein parce que finalement,
17:56étant donné que ça fait 30 ans qu'on a des oreillettes,
17:58je pense que maintenant, on peut réfléchir aux choses
18:00sans se mettre sur la figure.
18:02Il faut resserrer le débat dessus.
18:04Lui, il parle de tactique
18:06aussi, Richard Plugueux.
18:08Ça veut dire quoi dans les équipes ?
18:10Quel est l'intérêt pour les équipes aujourd'hui
18:12de garder cette oreillette ?
18:14C'est de donner de l'information
18:16directe et de ne pas
18:18laisser les coureurs
18:20naviguer
18:22librement avec leur instinct,
18:24avoir une information continue.
18:26Richard Plugueux, comme Ineos,
18:28comme toutes ces grosses équipes avec des budgets monstrueux,
18:30s'ils veulent, ils mettent
18:32une personne tous les 5 kilomètres
18:34pour donner une information. Il n'y a pas de souci.
18:36Ils pourront le faire. Ils vont se taffer. Ils vont s'équiper.
18:38Mais
18:40c'est...
18:42C'est particulier.
18:44C'est vrai que c'est un débat de fond,
18:46mais il va falloir trancher.
18:48Cyril.
18:50Il y a autre chose
18:52qui appartient. Vous voulez les oreillettes
18:54pour donner des ordres,
18:56pas pour la sécurité.
18:58C'est la vraie réalité.
19:00Les oreillettes ne servent pas
19:02à la sécurité.
19:04Ils servent aux patrons
19:06d'équipe à diriger
19:08leurs coureurs comme eux l'entendent.
19:10Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'ils auraient peur
19:12derrière que les coureurs...
19:14Ils vont peut-être faire une faute. Ils ne vont pas gagner.
19:16On ne peut pas se permettre, quand on met
19:1850 ou 60 millions d'investissement
19:20dans une équipe, de laisser
19:22de simples aléas décider
19:24de l'avenir de la course. Je vous rappelle qu'il dirige
19:26quand même l'équipe qui a, avec, bien sûr,
19:28l'une des deux équipes, qui a tous les plus
19:30grands talents d'aujourd'hui
19:32du vélo et les talents de demain.
19:34Donc,
19:36ces gens-là, ces équipes-là,
19:38vu que leur budget est quasiment
19:40illimité, font des projections
19:42sur le présent et sur l'avenir.
19:44Donc, il est hors de question, effectivement.
19:46Et pourquoi il dit que c'est n'importe quoi, la course
19:48olympique ? Il dit que c'est n'importe quoi.
19:50C'est une course, attention, qui était sous équipe nationale
19:52et pas sous équipe de marque.
19:54Est-ce qu'on aurait pu faire ça sans oreillettes sous équipe de marque ?
19:56Une course aussi importante ? Personnellement,
19:58je ne pense pas. Je pense qu'ils auraient fait de l'obstruction
20:00comme ils l'avaient fait il y a très longtemps.
20:02Je pense sincèrement que, en ce qui
20:04concerne Richard,
20:06Plugueux et compagnie, ce qu'ils veulent,
20:08eux, c'est uniquement empêcher
20:10toute évolution parce que, pour l'instant,
20:12ils sont en position dominante et donc qu'il n'y a
20:14pas de raison de changer quoi que ce soit quand on est
20:16au sommet de la hiérarchie. C'est simple.
20:18Christophe Laporte est allé chercher une médaille de bronze
20:20sur les Jeux olympiques.
20:22Oui, mais qui s'en souviendra,
20:24chez Visma, il n'avait pas le maillot.
20:26Est-ce que le sponsor sera content ?
20:28A mon avis, il s'en fiche un peu.
20:30Mais c'est bien. C'est bien d'avoir
20:32un médaillé. Mais je ne pense
20:34pas que Plugueux en tire un quelconque avantage.
20:36Je vais aller un tout petit peu plus loin.
20:38Est-ce qu'on laisse d'abord Romain Bardet aller plus loin ?
20:40Parce qu'on était dans les déclarations.
20:42Oui, mais c'est juste trois secondes.
20:44Les équipes, elles ont horreur
20:46des équipes nationales et si elles
20:48pouvaient faire en sorte que les Jeux olympiques soient de marque
20:50ou les championnats du monde de marque,
20:52ils signent tout de suite. Parce qu'il n'y a pas de sponsor.
20:54Voilà, parce que c'est un maillot qui n'est pas le leur.
20:56On va regarder la déclaration de Romain Bardet
20:58pour voir un peu la vie des coureurs aussi
21:00ou quelques-uns. Parce qu'évidemment, on n'a pas sonné
21:02tout le temps, vous comprendrez bien. Mais c'est vrai
21:04que la plupart du temps, on entend quand même ce son de là.
21:06Romain Bardet qui a dit ça cette année. Il faut nous laisser les reines
21:08de la course dans le feu de l'action. On se retrouve
21:10souvent dans des situations de stress extrêmes pour rien.
21:12Les oreillettes créent des coureurs robotisés, téléguidés
21:14et des situations en danger
21:16artificiel. C'est les coureurs qui
21:18veulent reprendre le plot ou pas ? Bien sûr.
21:20Bien sûr que Romain Bardet, c'est
21:22l'exemple type du coureur qui n'aurait pas le même
21:24palmarès s'il n'y aurait pas de radio.
21:26Parce que c'est un coureur d'instinct.
21:28C'est un coureur qui prend des initiatives, qui prend des risques.
21:30Certainement que dans sa carrière, il a été
21:32bridé par les radios, qu'il n'a peut-être pas
21:34été à 100% dans
21:36ses démarches.
21:38Pas de radio,
21:40ça rendrait la course magnifique.
21:42Regardez les Jeux Olympiques qu'on a eus.
21:44Si on met des radios aux Jeux Olympiques, c'est plus
21:46du tout la même course.
21:48La porte, on en parlait. La porte, il a sprinté.
21:50Il ne sait pas qu'il sprint
21:52pour le podium.
21:54Et ça donne
21:56l'instinct. On voit la vraie valeur
21:58des coureurs. Madouas, c'est pareil.
22:00C'est un coureur qui s'exprime mieux sans
22:02radio parce qu'il a
22:04la course.
22:06Il a ça. Je trouve que ça nous
22:08prive de tous ces coureurs-là et ça
22:10prive également
22:12du capitaine de route et de l'importance
22:14du capitaine de route. Je pense que Cyril,
22:16dans sa carrière de manager et
22:18directeur sportif, il a connu des capitaines de route
22:20qui avaient une importance et un rôle
22:22prépondérant. Du coup, ça ne valorise
22:24pas les coureurs fins
22:26et intelligents. On favorise des robots.
22:28Et puis, la vitalité d'un sport, c'est de savoir
22:30changer ses règles et de prendre
22:32des risques. Parfois, on se trompe.
22:34Je prends souvent l'exemple des sports mécaniques
22:36où on n'hésite pas à interdire
22:38ceci, autoriser cela, revenir,
22:40repartir, etc.
22:42Je ne dis pas qu'il faut faire exactement
22:44la même chose, mais la vitalité d'un sport,
22:46c'est d'essayer des choses.
22:48On fait une expérience, ça marche. Parfois, on fait
22:50des découvertes étonnantes. Parfois, on fait,
22:52rappelez-vous, le Golden Sprint.
22:54Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne invention.
22:56Il y a des courses qui essayent de le faire. Mais ce n'est pas grave
22:58si ça ne fonctionne pas. Je vais aller plus loin, Patrick.
23:00Est-ce qu'aujourd'hui, l'UCI est en mesure
23:02d'interdire les oreillettes ?
23:04Est-ce que l'UCI peut concrètement,
23:06par exemple, en début d'année prochaine, dire
23:08« Ok, on interdit les oreillettes ».
23:10Est-ce que c'est possible ? Est-ce que ce n'est même pas possible ? Est-ce que c'est crédible ?
23:12Est-ce que ce sport, à un moment,
23:14va devenir suffisamment mature
23:16vu justement les budgets qui sont
23:18en jeu ? Moi, je trouve
23:20quand même qu'on a une batterie
23:22d'enfants gâtés qui dirigent
23:24des équipes. On a un peu l'impression
23:26que c'est leur petite PME. Enfin, la petite PME
23:28avec quelques dizaines de millions.
23:30Mais où, finalement, ils refusent tout pouvoir,
23:32toute ingérence. Parce que, justement, le pouvoir
23:34n'est pas assez fort dans le cyclisme.
23:36Je parlais des sports mécaniques. La FIA
23:38a un pouvoir fort.
23:40En revanche, l'UCI
23:42n'a pas de pouvoir fort. Pourquoi ? Parce que l'UCI
23:44déjà n'est pas propriétaire de ses courses.
23:46Parce que l'UCI n'est que, finalement,
23:48un gendarme
23:50qui est là et qui essaye,
23:52parfois, d'ailleurs, de ne pas être trop intrusif.
23:54On a des commissions indépendantes
23:56pour la lutte anti-dopage, pour maintenir la sécurité,
23:58etc. Donc, vous voyez quand même que c'est difficile
24:00dans ce cas-là d'avoir le pouvoir. Et, finalement,
24:02les équipes n'ont pas peur de l'Union Cycliste
24:04Internationale. Elles se disent qu'on est plus fort
24:06que l'UCI. On peut, nous aussi, s'opposer
24:08parce qu'on pèse tout simplement
24:10plus lourd dans la balance.
24:12Oui. Là, je
24:14n'irai pas jusque-là. Je pense
24:16quand même que les patrons, c'est l'UCI.
24:18Les équipes passent. L'UCI reste.
24:20Donc, c'est possible. Donc, c'est possible.
24:22Sauf qu'il ne faut pas le faire
24:2415 jours avant le début de la saison.
24:26Si vous réunissez tout le monde en mai
24:28et que vous dites l'année prochaine
24:30qu'il n'y aura pas d'oreillette et que ce sera dans la convention
24:32pour que vous puissiez être en World Tour,
24:34le problème, il est réglé.
24:36Le problème,
24:38il est réglé. On verra, en tout cas,
24:40évidemment... Mais il faut avoir le courage politique
24:42de le faire.
24:44En tout cas, c'est bien parce que vous avez tous donné votre avis.
24:46On a tous fait le tour
24:48de ce débat
24:50qui est lourd. On espère que vous l'avez bien suivi
24:52et compris. Je rappelle que la loi
24:54interdit les oreillettes en France.
24:56Allez, ça s'est glissé, en plus.
24:58On retourne à notre course
25:00du jour, évidemment, puisque vous êtes là aussi pour suivre
25:02l'étape des princesses
25:04du Tour du Monde.
25:06On ne savait pas comment l'appeler.
25:08Est-ce qu'il faut l'appeler l'étape Renne ? Patrick Chassé n'était pas d'accord.
25:10On commence à la renommer
25:12un petit peu. On va déjà regarder où en sont
25:14nos quatre têtes d'affiches qu'on suit
25:16depuis le début de cette compétition,
25:18depuis mardi.
25:20Vous allez voir qu'il y a des choses à faire encore.
25:22Aujourd'hui, on n'avait pas mis Alex Boudin dans nos têtes d'affiches.
25:24Le leader, vainqueur, hier,
25:26de cette deuxième étape, Axel Zinglet
25:28qui était à 33 secondes.
25:30Tout comme Valentin Madoise, Benoît Cosnefroy
25:32à 39 secondes. Vraiment plus loin non plus.
25:34Et puis, les leaders, ils naissent toujours à 7,
25:3613. On l'a compris.
25:38Vous attendez qui, Pierre, sur cette étape ?
25:40On attend tous...
25:42Parmi ces quatre-là.
25:44Valentin Madoise, forcément. On attend qu'il fasse un numéro
25:46sur un parcours qui lui
25:48correspond à merveille. Après,
25:50il va falloir faire avec ses équipiers
25:52à voir s'ils sont capables de faire
25:54sauter la course.
25:56On la regarde cette étape des princesses, Patrick ?
25:58Si vous voulez. Attention à ne pas confondre avec
26:00le tour féminin, le tour des femmes.
26:02Qui a lieu en même temps.
26:08...
26:12Alors, effectivement,
26:14on part de Mansac.
26:16Mansac qui avait accueilli il y a quelques années
26:18une étape du
26:20Tour du Limousin. Mais là,
26:22on a simplement pris le départ. Et je vous l'ai dit,
26:24c'est un départ sur les premiers kilomètres.
26:26Les 60 premiers kilomètres
26:28dénués pratiquement de toute difficulté.
26:30Il va falloir attendre
26:32Beaulieu-sur-Dordogne.
26:34Je vais y arriver.
26:36Et la côte de Lauvergne-Yassou
26:38comme première difficulté pour peut-être voir
26:40effectivement la fatigue apparaître.
26:42Et puis ensuite, et bien, il y aura
26:44deux côtes de deuxième
26:46catégorie. La côte des Tours
26:48et la côte de
26:50Bassignac-le-Haut. Entre
26:52chaque côte, vous avez vu, il y a des sprints intermédiaires.
26:54J'en profite pour rappeler qu'il y a
26:56des secondes à prendre, trois secondes
26:58à celui qui passe en tête sur ce sprint
27:00intermédiaire. Ensuite, et bien,
27:02il y aura un premier passage sur
27:04la ligne d'arrivée à Argenta. Premier passage sur la ligne et ensuite eh bien
27:10il reste encore 48 km à couvrir avec deux côtes, la côte de
27:16Lauzeloup et la côte de Servières. La côte de Lauzeloup qui est certainement
27:20la plus difficile puisqu'elle est longue de 4,2 km à 6,5 %.
27:25La côte de Servières est longue également mais avec des pourcentages
27:28moindres. Il est évident que ces deux côtes vont
27:31probablement dessiner le final de cette étape.
27:34Alex Baudin qui est donc en tête de cette compétition. Il reste deux jours
27:39dont cette étape aujourd'hui étape importante. Alex Baudin pour l'équipe
27:43d'Ecatlon AG2R et puis derrière vous l'avez vu un Cofidis et Groupama
27:47bien représentés par Axel Zinglet et Valentin Madoas. Nous avons demandé à
27:51nos directeurs sportifs de Savas Frotté de se mettre dans la peau de ceux qui
27:55sont dans la voiture derrière les coureurs aujourd'hui pour voir un petit
27:58peu comment on va faire de manière tactique pour soit garder le maillot
28:02soit essayer de prendre le maillot des épaules d'Alex Baudin. Pierre Roland
28:06aujourd'hui vous avez décidé vous d'être au volant de l'Ecatlon AG2R
28:10Savas Frotté voiture avec le maillot jaune sur les épaules
28:13évidemment. Comment garde-t-on le maillot jaune aujourd'hui Pierre ?
28:17Tout simplement, déjà je félicite mes coureurs parce qu'ils ont fait un
28:20travail extraordinaire depuis deux jours.
28:25Le tour de France a été compliqué mais voilà on a repris notre marche en avant
28:32on a gagné la Poly Normande, on est leader de ce cours du limousin
28:37Périgord Nouvelle Aquitaine. Les garçons, on a cinq coureurs placés dans le temps
28:42pas dans le temps du premier mais dans le temps à 39 secondes
28:4635 secondes donc on est l'équipe la mieux représentée, on est la mieux armée
28:49c'est impossible d'être battu aujourd'hui donc si on est débordé tout
28:53simplement Cosnefroi, il se glisse dans les coups, il anéantit les tentatives
28:58ça c'est dans un scénario idéal. Dorian, tu restes au cas où il y a un
29:03sprint mais normalement on a Dorian Godon, on a juste, c'est facile
29:09de contrôler, on a juste à contrôler les velléités et de toute façon le
29:14collectif on est tout simplement. Alors on contrôle comment ? Un peu de tête de
29:17peloton ? Cosnefroi dans les coups ? On filtre une échappée, on laisse pas
29:21partir de Groupama, on laisse pas partir de Cofidis, d'Arkea, ça je crois
29:26qu'on a laissé quand même un Arkea partir mais c'est Luca Mazzato
29:30donc le sprinter, j'ai envie de dire ça va. On contrôle et surtout on est très
29:36très vigilant à 40 km de l'arrivée au pied de l'avant-dernière difficulté
29:40c'est là que ça va accélérer. Allez on va écouter Benoît Cosnefroi vous
29:45répondre, Pierre Roland justement sur la stratégie du jour ce micro de Louis Favre
29:51Je pense que c'est une belle avance en tout cas on n'est pas dans le stress des
29:55bonifications voilà en tout cas on sait qu'aux bonifications on peut pas se faire
29:59remonter ça c'est déjà un grand luxe sur le tour de limousin et c'est pas
30:04grand chose 30 secondes mais c'est énorme c'est pas souvent qu'il y ait des
30:07écarts aussi importants donc je préfère les avoir de notre côté
30:12qu'être à l'inverse 30 secondes derrière. Il y a plus de 3500 de dénive
30:17aujourd'hui sur toute l'étape ça va être très usant il va falloir suivre
30:20toutes les attaques comment faire ?
30:23Oui suivre toutes les attaques bien sûr après il y a pas mal de monde à suivre
30:28on est je pense 39 à moins d'une minute au général donc il y a pas mal de monde
30:34à surveiller après on sait un peu les plus gros adversaires je pense à
30:39Valentin, à Axel et il y en a quelques uns comme ça qu'il faut vraiment marquer
30:45après on va pas pouvoir sauter sur tout ce qui bouge et il va falloir être
30:48intelligent dans la gestion de course pour ne pas stresser justement et
30:53pouvoir garder le calme et le collectif en place.
30:55La vision de la Décathlon AG2R la mondiale, Tim en tête donc de ce tour du
31:00limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine, la France entière est pendue à vos
31:03lèvres Cyril Guimard pour que vous nous disiez vous comment on peut battre cette
31:07équipe du côté de la groupe AMA-UVG et de l'équipe Cofidis par exemple ?
31:11Ça sera très difficile, Pierre nous a parlé de sa stratégie, il fera qu'on la note
31:19après l'arrivée d'ailleurs, non je pense qu'on peut les déstabiliser mais pas
31:25une seule équipe si vous avez de violentes réactions ou d'attaques de
31:30tentatives de mouvements de l'équipe groupe AMA-UVG, si elle est seule on fera pas
31:36sauter AG2R donc il faut que ce soit plusieurs équipes qui dans les cinq
31:41ans 60 derniers kilomètres fassent tout pour faire exploser le peloton et
31:46surtout arriver à faire en sorte qu'un minimum d'équipiers puissent
31:50rester avec Axel, s'ils sont encore quatre ou cinq à 40 bornes de l'arrivée
31:56l'affaire elle est pliée, avec Alex Bodin, donc il n'y a pas
32:03cinq ans de solution, il faut être plusieurs équipes à
32:06mettre en route et en même temps. Patrick ? Est-ce que ça arrive ça encore, est-ce
32:10que ça se produit souvent ça, est-ce qu'on le voit encore assez souvent, les
32:14équipes on disait justement qu'elles étaient quand même, faisaient un petit
32:17peu leur stratégie avec ou sans oreillette dans leur coin et on ne se
32:21préoccupe pas tellement de comment vont se comporter les autres opposants ?
32:23Oui c'est en partie vrai, sauf que ce sont souvent les coureurs qui peuvent
32:29décider en course, parce qu'il y a des amitiés entre des coureurs de
32:34différentes équipes, il y a des stratégies qui ont été plus ou moins mises en place
32:39avant le départ de l'étape, mais c'est à un moment deux ou trois leaders d'équipe
32:44qui disent bon là on y va on va essayer de les faire sauter. On va écouter
32:47quelqu'un qu'on n'a pas nommé, parce qu'on n'a pas trop nommé son équipe, mais
32:50elle pourrait faire partie des équipes que vous êtes en train de mentionner,
32:52c'est la Total Energy avec Jordan Jégat, Jordan qui est à 39 secondes très
32:56exactement, pourquoi ne pas voir la Total Energy que vous voyez à l'écran
33:00d'ailleurs, insméli à cette lutte. Voilà c'est ça, ça va être d'essayer de
33:04remonter au classement avec l'objectif premier de gagner l'étape, donc on va
33:09faire au mieux, après j'ai déjà une grosse équipe, mais on va faire au mieux
33:13pour viser la victoire. Est-ce que vous êtes à 40 secondes de
33:18retard sur le leader Alex Bourdin, est-ce que c'est un écart irratrapable ça ?
33:21Je pense que sur le Tour de Limousin, c'est quand même un gros écart, il n'y a pas
33:25beaucoup de difficultés, mais pas des gros pourcentages, donc c'est
33:30vrai que 40 secondes c'est assez compliqué, mais on va tout
33:34faire pour essayer en tout cas. Les petites phrases positives à la fin
33:38Patrick, point course à nouveau parce que ? Oui parce qu'on a effectivement un
33:41coureur de Total Energy qui est devant, alors c'est pas le plus dangereux, je
33:44vous le dis tout de suite au classement général, d'ailleurs il n'y en
33:47a qu'un seul qui est réellement dangereux au classement général, en tout
33:50cas le Total Energy c'est Alain Joussem qui représente cette équipe aux
33:54avant-postes, on a deux World Team qui sont représentés, Kevin Kuhn pour
33:58Intermarché Wanti et Luca Mozzato pour Arkea B&B Hotel, le mieux placé c'est
34:03Joris Delboeuf qui est à 39 secondes au classement général,
34:08qui appartient à l'équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93 et qui en plus a un
34:11équipier avec lui dans cet échappé, c'est Théo Delacroix, voilà donc en ce qui
34:14concerne et puis à noter quand même qu'il y a aussi Alexandre Balmer, le
34:17suisse de l'équipe Core Attack qui lui est à 1,08 au classement général.
34:22Allez on fait les pronos rapidement messieurs, en 30 secondes c'est plié,
34:25après on bascule sur cette étape reine des princesses, des princes, des rois,
34:29Pierre Hollande qui va gagner cette étape importante aujourd'hui ?
34:31Alex Baudin qui double la mise et qui assomme le tour de limousine.
34:35En même temps vous ne pouvez pas changer de casquette, Cyril ?
34:37Moi je mettrais Palleni, qui est le plus présent de l'équipe Groupama sur les deux premières étapes.
34:46Patrick ?
34:47Moi je reste avec Total Energy, Mathieu Burgodeau.
34:49Allez on va se retrouver tout de suite pour ce direct, ça va frotter, c'est pour après également.

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