Retrouvez le replay de l'avant course de ça va frotter du 11/09/2024.
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00:00Soyez les bienvenus, pour vous qui êtes fidèles à la chaîne L'Équipe, c'est une journée très triste aujourd'hui, immensément triste même, parce que Didier Rousteing nous a quittés, le président emblématique à vie de l'équipe du soir s'en est allé, c'est un moment extrêmement douloureux pour toute la chaîne,
00:24lui qui a incarné si bien la chaîne depuis 1999 déjà, on a une pensée évidemment pour sa famille, ses proches, tous ceux qui l'ont connu de près ou de loin et qu'il a marqué tout au long de ce parcours exemplaire,
00:36Didier c'était un personnage, un journaliste qui a révolutionné même la narration du football à la télévision, il a marqué l'histoire de la chaîne depuis qu'il y est, depuis 1999,
00:48et évidemment cette journée sera spéciale pour tous ceux qui regardent la chaîne, qui l'ont connu et qui vont partager cette tristesse tout au long de cette journée,
00:58il sera question d'hommage à Didier tout au long de cette journée, évidemment dans toutes les émissions, ce soir, parce que vous le savez Didier Rousteing a commenté son premier match de l'équipe de France à 21 ans,
01:08et bien vous pourrez revivre l'un de ses faits marquants au commentaire, c'était en 1984, la demi-finale du championnat d'Europe des Nations France-Portugal,
01:17oui c'était Didier Rousteing qui commentait cette affiche qui est restée dans la légende du football français et puis dans la foulée évidemment,
01:24équipe du soir spéciale pour lui rendre hommage autour de Lévi-Emmenard et de tous les chroniqueurs qui ont partagé des moments si spéciaux à ses côtés dans l'équipe du soir.
01:35Le logo noir vous l'apercevez également, c'est pour rendre hommage à Didier tout au long de cette journée, et on partage cette tristesse et cette douleur tous ensemble aujourd'hui,
01:45et voilà une pensée pour tous ceux qui de près ou de loin l'ont connu et sont attristés terriblement par cette nouvelle aujourd'hui.
01:54La journée commence avec ces championnats d'Europe de cyclisme aujourd'hui, et puis l'équipe de Greg prendra le relais pour toute l'actualité, pour les hommages qui vont se succéder aujourd'hui.
02:07Championnat d'Europe de cyclisme, c'est difficile mais la vie continue et on va en venir à ces championnats d'Europe de cyclisme qui ont lieu en Belgique avec Christophe Ribelaud qui est avec nous,
02:19Pierre Roland et Patrick Chassé.
02:23On peut peut-être faire une transition en disant que Didier aimait passionnément le foot mais il aimait aussi le vélo, et je ne dis pas ça parce qu'on parle de vélo,
02:32mais il était à l'arrivée du Tour de France l'année dernière sur les Champs-Elysées, il en parlait avec passion, avec beaucoup d'humilité aussi parce qu'il reconnaissait qu'il n'était pas un spécialiste,
02:42et j'ai envie de sortir de ce climat qui nous plombe, et je voudrais juste dire que j'ai eu deux coups de fil en venant ici, et c'était deux jeunes qui sont loin d'avoir leur majorité,
02:59et qui m'ont parlé, ils m'ont dit c'est terrible Didier, il n'aimait pas que les gens de sa génération qu'il avait connu à l'époque de Maradona mais beaucoup plus récemment aussi,
03:10et c'est bizarre que ces deux réactions soient venues de deux jeunes gens qui m'ont appelé alors que j'étais dans le train.
03:16Personnage mythique Didier de la profession, il a aidé beaucoup de jeunes aussi, c'est l'occasion de le dire, de beaucoup de jeunes qui à un moment ou un autre ont voulu faire ce métier,
03:26et Didier en a aidé beaucoup parmi eux.
03:30Championnat d'Europe de cyclisme, on va y venir dans quelques instants Patrick, avec la semaine qui va débuter avec les chronos dans quelques instants,
03:38mais il y a un autre sujet qu'on va aborder avant de venir à ce championnat d'Europe plus précisément, parce qu'on a récemment encore dans d'autres sports parlé de la lutte contre le dopage,
03:48le cyclisme s'y a-t-il évidemment, on en est où Patrick, et on va voir un document exceptionnel ensemble pour faire un point là-dessus.
03:55Oui effectivement, le dopage on en parle beaucoup ces derniers temps, en tennis, dans d'autres sports, en tennis évidemment parce que quand ça touche des grandes personnalités,
04:04forcément ça a un impact, ça fait débat, dans le vélo on en parle depuis toujours, il ne faut pas oublier que le vélo est à l'origine avec l'affaire Fessina de la création de l'agence mondiale anti-dopage,
04:14et on s'est posé, on a voulu se poser la question aussi de savoir pourquoi, où on en est, il y a de la suspicion évidemment, elle colle, elle est indécrottable je dirais des grands résultats du vélo,
04:24mais on en est où réellement dans la lutte anti-dopage, et il y a un mouvement qui existe qui s'appelle le mouvement pour un cyclisme crédible,
04:30qui lui est apparu au moment où le Tour de France s'est lancé de Londres il y a une vingtaine d'années, et justement ce mouvement qui regroupe une majorité d'équipes pro,
04:39veille en partie, en grande partie à ce que la lutte reste ensemble, et son président Roger Leger, ancien coureur, ancien manager d'équipe,
04:48dit souvent il faut garder la lumière allumée en référence à tous ces scandales qui ont émaillé les années de plomb dans le vélo il y a quelques années.
04:55Garder la lumière allumée, et bien c'est le thème de ce document exceptionnel, et on en revient ensuite aux premières courses de ces championnats d'Europe avec les chronos,
05:02le chrono femme puis le chrono homme.
05:05Mon nom est Thorusoft, j'ai été champion du monde en 2010, et j'ai remporté deux maillots verts sur le Tour de France.
05:14C'est dur de donner un chiffre, mais je dirais que j'ai fait 400 ou 500 tests anti-dopage.
05:21Quand vous êtes cycliste, on doit en faire beaucoup, c'est le prix à payer.
05:27On a dans le temps été un sport qui, comme le sparadrap du capitaine Haddock, on va dire le dopage nous collait à la peau, parfois un peu à juste titre aussi, il faut le reconnaître.
05:36Nous sommes aujourd'hui passé d'un sport qui était stigmatisé pour le dopage, à le sport de l'anti-dopage.
05:43Le cyclisme a une meilleure image, mais c'est pas pour ça qu'il ne faut pas faire attention.
05:48Bien sûr qu'il a une meilleure image, mais c'est pas pour ça qu'il faut pas faire attention.
05:53Le cyclisme a une meilleure image, mais c'est pas pour ça qu'il faut pas faire attention.
05:56Bien sûr qu'il a une meilleure image qu'il y a 15 ans, c'est sûr et certain, mais il faut garder la lumière allumée.
06:03Il faut garder la lumière allumée, et notamment dans les périodes sans soubresaut.
06:08Bien sûr, les contrôles négatifs c'est super, mais il faut aller plus loin.
06:22Je dois faire le clap ? Comme ça ? Comme un alligator ?
06:33Je m'appelle Nicolas Rodensky, je suis responsable des enquêtes et du renseignement à l'International Testing Agency.
06:41On se concentre sur un triangle composé de renseignements, de tests et de sciences,
06:47pour s'assurer que chaque composant s'efforce de travailler avec les autres pour avoir une vue d'ensemble.
06:53Quand on définit notre planning de contrôle sur une saison, on tient compte de beaucoup de paramètres.
06:58On tient compte du niveau de performance de l'athlète, on tient compte de l'historique de contrôle,
07:04on tient compte de l'équipe à laquelle il appartient, on tient compte de son pays d'origine,
07:09parce que peut-être qu'une agence nationale antidopage ne pourra pas tester cet athlète autant que pourrait le faire une autre.
07:15Donc on tient compte d'énormément de critères.
07:22Un test antidopage, c'est fastidieux, mais il faut quand même le faire.
07:27Une fois passé la ligne d'arrivée, quelqu'un vous conduit au test.
07:32Vous signez un papier et cette personne ne vous lâche pas.
07:35Elle doit vous garder à l'œil pour que vous ne preniez rien qui puisse cacher ce que vous avez pris.
07:47Cette personne vous suit, vous faites le test, la personne est présente, vous vous changez,
07:53et ils ont besoin de deux choses, de votre urine et aussi de votre sang.
08:01Si vous devez uriner, vous pissez dans un flacon et les yeux de la personne qui vous accompagne ne vous lâchent pas.
08:10Comme ça, impossible de tricher pendant que vous urinez.
08:17Là c'est bon.
08:20Maintenant, vous fermez le flacon et vous serrez très fort.
08:26Vous versez l'échantillon vous-même dans deux flacons A et B, vous les fermez et vous signez les papiers.
08:33Si vous arrivez à pisser rapidement, ça prend 20 minutes.
08:36Et ensuite l'échantillon arrive au laboratoire.
08:39Une fois qu'il est passé sur la machine, on obtient des résultats qui sont lus par un opérateur.
08:45Aujourd'hui, on fait intervenir de l'intelligence artificielle aussi.
08:48Et dès l'instant où il y a une suspicion sur cet échantillon-là,
08:52l'opérateur va retourner à l'échantillon, le sortir du congélateur, prélever à nouveau un alico et effectuer une analyse.
09:00Et si les deux analyses corroborent, le directeur du laboratoire va dire présence d'amphétamines ou d'EPO, etc.
09:07Et l'information provient à notre département juridique.
09:10Et c'est à ce moment-là qu'ils vont prendre contact avec l'athlète et lui dire
09:14« Écoutez, on a trouvé dans votre échantillon de l'amphétamine ou de l'EPO. Est-ce que vous voulez participer à l'échantillon B ? »
09:20Et puis l'athlète, avec l'accept, dit « Non, j'ai pris de l'EPO. J'accepte. »
09:25Ou certains disent « Non, non, non. Il y a une erreur de laboratoire. Donc, il va challenger le résultat. »
09:30Et à ce moment-là, on fait la même opération que je viens de mentionner, mais avec l'échantillon B.
09:34Et puis si les deux, l'A et le B, sont identiques, à ce moment-là, après, c'est un débat qui a lieu à la cour.
09:42Et dans certains cas, l'athlète gagne. Dans certains cas, l'athlète perd.
09:47On vous teste quand vous gagnez. On vous teste quand vous portez le maillot de leader.
09:53Et vous avez des contrôles hors compétition, de l'UCI. L'agence antidopage norvégienne m'a aussi souvent contrôlé.
10:02C'est triste, mais on doit faire tout notre possible pour que les gens de l'extérieur, les spectateurs ou les médias, croient en ce sport et croient en nous.
10:12On a mis en place une politique de stockage des échantillons très stricte dès 2015.
10:19On a un volume d'échantillons stockés sur long terme, aujourd'hui, qui doit être, je pense, pas loin des 10 000 échantillons,
10:26avec pour objectif, à terme, de faire des réanalyses.
10:31Les techniques d'analyse, aujourd'hui, elles évoluent. On a des instruments plus sensibles, plus spécifiques.
10:37Et ce qu'on ne détecte pas aujourd'hui, on va probablement le détecter dans 5 voire 10 ans.
10:43Et c'est pour ça que le CIO et d'autres fédérations, il y a beaucoup d'organisations maintenant qui ont cette stratégie de stockage des échantillons,
10:51et puis qui veulent vraiment s'assurer que les athlètes qui sont sur le podium, ils méritent leur médaille.
10:59C'est vrai qu'on n'a pas beaucoup de contrôles positifs. Est-ce que ça veut dire, ipso facto, qu'il n'y a plus de deux pages ?
11:05Ce serait naïf, mais on prend toujours Armstrong comme référence.
11:09Sa défense, c'était, moi j'ai été contrôlé 500 fois, j'ai toujours été négatif, donc je ne triche pas.
11:17Il y a aussi des criminels qui gagnent beaucoup d'argent.
11:22Ils motivent les cyclistes à faire les mauvais choix.
11:25Ils entrent dans la tête des plus vulnérables et gagnent beaucoup d'argent.
11:30On se bat contre ça.
11:33C'est entre autres pour ça que le MPCC soutient l'ITA.
11:40Pendant très longtemps, le programme antidopage se résumait à un test positif ou négatif.
11:46Mais si la science ne connaît pas tous les nouveaux produits dopants, si on teste au mauvais moment,
11:52le mauvais athlète pour le mauvais produit, ça passera à travers les mailles du filet.
11:58Donc ce qu'on suggère, c'est qu'il faut aller au-delà des seuls tests.
12:02Il faut développer des programmes antidopage basés sur les renseignements.
12:07Depuis hier, sur le Tour, un sale mot est sur toutes les lèvres, dopage.
12:11Un vent de tempête qui vient de la frontière belge où l'un des soigneurs de l'équipe a été arrêté
12:15en possession d'une importante quantité de produits interdits.
12:19Après l'affaire Festina, on pensait que ça allait s'arrêter.
12:22Six ans plus tard, on a eu l'affaire Poirot.
12:25Combien de coureurs vont être suspendus ?
12:27C'est une demi-douzaine de coureurs qui devaient participer au Tour de France et qui sont sur cette liste.
12:32On pensait aussi qu'après Poirot, ça allait s'arrêter.
12:35Parce que l'antidopage progressait, il a toujours progressé.
12:38Ulrich, Zubeldia, Maillot derrière Armstrong, Vinokourov de l'autre côté.
12:43Il y a encore Christophe Moreau dans ce groupe, Ivan Basso.
12:47Les réseaux ne sont pas propres au vélo.
12:49Ils sont généralement des réseaux mafieux dans différents sports.
12:53La collaboration, l'investigation avec la police, la gendarmerie, Interpol, avec les douanes.
12:59C'est tout ça qui doit être mis en relation.
13:01Plusieurs skieurs de fonds pris en flagrant délit d'opage ce matin en marge des championnats du monde de ski nordique
13:06avec une descente de la police autrichienne en pleine auto-transfusion sanguine.
13:11Plusieurs cyclistes seraient également concernés par cette enquête de grande ampleur.
13:15Il y a encore des voix empruntées.
13:18Ces personnes tentent de s'arranger avec les règles pour pouvoir tricher.
13:23On a donc un grand ennemi. Il faut quelque chose de puissant contre lui.
13:27La lutte contre l'antidopage ne faisait pas d'investigation.
13:30Mais l'ITA a vraiment maintenant des pros de l'investigation
13:33qui doivent quand même donner un petit peu les chocottes à ceux qui auraient envie de tricher.
13:49Je suis responsable des enquêtes et du renseignement à l'ITA.
13:53Avant, j'ai été enquêteur criminel à la sécurité intérieure aux Etats-Unis pendant environ 12 ou 13 ans.
14:01Je menais des enquêtes criminelles sur le crime organisé transnational.
14:06Et depuis deux ans, notre but est de dupliquer cette mentalité à la lutte anti-dopage.
14:19Dans le dopage, il y a des niveaux.
14:21Les novices, si vous les testez, vous les attrapez.
14:24Ils n'ont pas la subtilité, ils n'ont pas les connaissances scientifiques pour ne pas s'attraper les mailles du filet.
14:31Mais plus vous montez dans les niveaux élevés, plus c'est subtil, plus c'est difficile.
14:37C'est là où on a vraiment besoin de soutien.
14:39Des équipes ont pour rôle de garder une longueur d'avance sur la médecine qui détecte le dopage dans le sport.
14:46C'est donc en développement constant.
14:48Je pense que pour l'instant, ça se résume encore au jeu du chat et de la souris.
14:54En fait, il y a des modes.
14:56Les athlètes, c'est-à-dire les gens qui sont en train de faire du dopage,
14:59c'est-à-dire les gens qui sont en train de faire du dopage,
15:03Comme moi, j'ai commencé mon doctorat, les athlètes prenaient l'épéo par voie sous-cutanée.
15:08C'est la façon la plus efficace, la moins chère, pour assurer que ça fonctionne bien.
15:12Par contre, on détecte.
15:14Donc, ce qu'ils ont fait, c'est qu'ils ont simplement transformé la voie sous-cutanée par intraveineuse.
15:18C'est moins efficace, on a moins de bénéfices.
15:21Par contre, c'est moins détectable.
15:23C'est-à-dire qu'on détecte.
15:25On entend maintenant d'anciens cyclistes raconter que les gens savaient.
15:29Mais il y a forcément une merta, quand vous êtes au courant.
15:33Personnellement, je ne suis pas allé demander autour de moi
15:37quoi faire, quoi prendre, qui prenait quoi.
15:40C'était peut-être un moyen d'y survivre.
15:43Je ne sais pas.
15:45Je ne sais pas.
15:47Je ne sais pas.
15:49Je ne sais pas.
15:51Je ne sais pas.
15:53Je ne sais pas.
15:55C'était peut-être un moyen d'y survivre.
15:57Et je ne savais rien, et je ne voulais rien savoir.
16:00Si j'avais su, j'aurais eu l'impression d'être déjà battu, avant même de commencer la course.
16:05Pour moi, le plus difficile, c'est de réunir les infos.
16:09C'est d'encourager les gens à fournir des informations.
16:12Est-ce qu'ils ont les mêmes camps d'entraînement ?
16:14Est-ce qu'ils ont les mêmes coachs ?
16:16Est-ce qu'ils ont les mêmes médecins ?
16:18Donc, il y a toute cette information-là qu'il faut avoir.
16:20Des fois, elle est structurée.
16:23Les gens peuvent se confier à nous de plusieurs manières.
16:26Ils peuvent parler de façon anonyme sur la plateforme Reveal.
16:30On doit aussi aller chercher l'info au lieu d'attendre qu'elle nous arrive, via cette plateforme.
16:36On doit aller parler aux personnes qui ont peut-être vu quelque chose d'intéressant.
16:41Nous, des fois, en étant dans le monde du vélo, on entend deux, trois choses.
16:45On remonte à l'ITA. Après, ils en font bien ce qu'ils ont à en faire.
16:48Mais c'est important qu'on leur remonte des informations qui peuvent nous venir du terrain.
16:52Je pense qu'il n'y a pas une seule forme de lutte contre le dopage.
16:55Il y a plusieurs formes, mais l'investigation est essentielle.
16:59Même si on a des informations, on doit les transformer en actes.
17:02Il faut qu'on se dise qu'on va aller tester dans cet endroit, dans cette ville, pour cette substance,
17:09dans ce pays, dans ce sport, pour s'assurer que c'est réalisable.
17:16Ensuite, ça implique une enquête.
17:19Il faut avoir l'expertise, les compétences d'un enquêteur expérimenté,
17:25pour savoir comment interviewer quelqu'un, pour recueillir des preuves en vue d'engager des poursuites.
17:33C'est vrai que c'était des choses qui étaient moyennement faites jusqu'à maintenant, faute de budget.
17:39Il y a eu une augmentation significative du budget.
17:42Il faut avaler tout ça et que ça se mette vraiment en marche.
17:45Ça, ça va vraiment dans le bon sens.
17:47On a augmenté de 35 %, ce qui est beaucoup dans des périodes compliquées pour nos équipes,
17:52pour nos organisateurs.
17:54Tout le monde a compris l'intérêt d'y aller.
17:56Mais le programme est complètement géré de manière indépendante par l'ITA.
18:01La crédibilité est aussi au prix de l'indépendance.
18:05Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a manqué de ressources pendant de nombreuses années.
18:10Et aujourd'hui, on voit cet essor, cet investissement, on voit le dévouement pour ce qu'on essaie de faire.
18:17Il faut les meilleurs enquêteurs, les meilleurs spécialistes du renseignement
18:21et les meilleurs analystes disponibles pour se concentrer sur la lutte antidopage dans le sport.
18:29Le travail de renseignement et des investigations est primordial.
18:33Donc on a mis l'accent sur cet axe, en complément également avec le renforcement du programme de contrôle.
18:40Et enfin, le dernier aspect, le dernier axe sur lequel on a mis l'accent, c'est la data analysis, donc l'analyse de données.
18:47En tant qu'équipe, on consacre moins de 1 % de notre budget à la lutte antidopage.
18:53C'est grâce au MPCC qui a vraiment poussé à augmenter le budget.
18:57Donc on a déjà fait un pas en avant, mais il faut aller encore plus loin.
19:02Beaucoup d'équipes dépensent plus pour les réseaux sociaux, l'activation ou l'hébergement.
19:07Alors que le plus important, c'est d'être crédibles aux yeux du monde, de nos sponsors, de nos fans.
19:14Donc ensemble, il faudrait qu'on augmente réellement ce budget.
19:18Même si c'est beaucoup d'argent, je pense qu'il faut en mettre plus encore.
19:21Mais pour l'instant, c'est cela.
19:23Par contre, est-ce qu'on peut faire plus ? Est-ce qu'on peut être acteur ? Oui.
19:26Et donc, effectivement, il y a la lutte antidopage qui est déjà en place.
19:30Et nous, les managers qui sont membres du MPCC, nous voulons aller plus loin.
19:40J'entends encore parfois « Ouais, t'as été ancien cycliste, donc tu as dû t'adopter, non ? »
19:47C'est triste.
19:49Mais je comprends que les gens pensent ça.
19:52Parce que ça a souvent été vrai.
19:55Vous avez le choix. Soit vous vous disputez, soit vous ignorez la question.
20:00C'est le prix à payer en tant que cycliste.
20:04Le premier tour que j'ai dirigé, c'est en 2007. On était en plein dans la bagarre.
20:072007, c'est l'année de création du MPCC.
20:09Avoir vu, dans la tourmente, certains managers se lever en disant « Nous, on peut aller au-delà des règles.
20:14On veut aller encore plus loin pour montrer aux gens parce qu'on doit plus se prouver que les autres. »
20:18Ça part de ça, en fait. C'est qu'il faut plus se prouver que les autres, toujours plus se prouver que les autres.
20:22Et j'avais trouvé ça absolument formidable.
20:25La suspicion qui est latente, on peut, je crois, de manière claire, la diminuer.
20:30En étant acteur de la lutte anti-deux-pages.
20:32Et non pas en subissant la lutte anti-deux-pages.
20:34Subir la lutte anti-deux-pages, vous me demandez de faire un contrôle, je fais un contrôle, je suis négatif, bon, c'est ça.
20:38Par contre, d'être acteur, c'est autre chose.
20:41Le MPCC, c'est le regroupement de beaucoup d'équipes.
20:56Les équipes Poitour, les équipes Pro Team, c'est-à-dire 70% du peloton mondial.
21:01Ce sont 51 managers qui représentent des équipes et des coureurs,
21:06qui représentent les médecins responsables des équipes,
21:09qui représentent leurs sponsors.
21:11Donc c'est une vraie représentation internationale avec seul objet,
21:17c'est l'image du cyclisme et la crédibilité de ses résultats.
21:21Le MPCC ne se limite pas à dire tolérance zéro, arrêtons le dopage.
21:26Le MPCC jouait déjà un rôle avant.
21:29N'abusons pas des médicaments, même s'ils sont autorisés.
21:33Et avant que les médicaments ne soient sur la liste de la main,
21:37déjà au sein du MPCC, on s'était mis d'accord pour ne pas utiliser de médicaments.
21:42Parce que ça peut améliorer les performances,
21:45et parce que ça peut être la première étape vers une prise de produits extrêmement dopants.
21:57Si Thibaut Pineau en 2019, sur le Tour de France,
22:00avait utilisé tout ce que la médecine peut faire pour mettre quelqu'un sur pied,
22:04avec des méthodes légales, autorisées par l'Agence mondiale anti-dopage,
22:10il n'aurait peut-être pas abandonné.
22:14De dire qu'un tel ou tel coureur est sorti du Tour de France,
22:18alors que s'il était dans un autre sport, il resterait tranquillement,
22:22ça peut être compliqué à gérer en termes de communication.
22:25Mais je pense que le jeu en vaut la chandelle.
22:27Le MPCC a un rôle important parce que le MPCC a d'abord été toujours une structure d'alerte.
22:32On avait des combats communs sur l'interdiction d'ultramadol,
22:35sur le fait que les corticoïdes soient dans la liste des produits interdits,
22:38sur plein d'autres choses, qu'on n'embauche pas d'une manière générale
22:41des coureurs qui ont été convaincus de dopage,
22:44même si dans le règlement UCI, on est obligé d'appliquer la règle anti-dopage.
22:48Une fois une sanction purgée, on ne peut pas interdire à l'athlète de revenir.
22:53Alors que le MPCC va plus loin, et sur une base volontaire,
22:56on ne recrute pas d'athlètes qui ont été convaincus de dopage.
23:00Effectivement, je trouve qu'il y a des choses incompréhensibles.
23:03On a six équipes Poitou qui sont les six premières équipes mondiales
23:08et qui ne sont pas MPCC, alors qu'ils ont un devoir majeur
23:13sur l'image que l'on donne, sur la crédibilité des résultats.
23:17Et donc je lance encore un appel au nom du cyclisme,
23:21au nom des coureurs qui sont MPCC,
23:24que le reste du peloton adhère à la philosophie du MPCC
23:28parce que c'est une piste pour crédibiliser notre sport
23:33et diminuer, tant que faire se peut, la suspicion.
23:36Le MPCC ne sera jamais en conflit avec le système anti-dopage.
23:42Au contraire, le MPCC promeut de meilleurs systèmes anti-dopage,
23:47davantage de tests, il soutient l'ITA fermement et unanimement.
23:51On entretient une excellente relation avec le MPCC.
23:54On salue leur volonté de travailler pour un sport propre,
23:58de soutenir les démarches de l'ITA aujourd'hui.
24:01Tout ne doit pas venir de nous, en tant que force de l'ordre.
24:05Il faut également qu'il y ait le désir de la part des sportifs eux-mêmes
24:10de se impliquer dans ce sport, de garder ce sport propre.
24:14D'où l'importance du MPCC, c'est plus qu'un mouvement, c'est un acteur.
24:19D'une façon, on doit soutenir nos cyclistes.
24:22S'ils font tout dans les règles, ils peuvent gagner.
24:25Moi, en tant que manager, j'ai eu, d'abord pendant longtemps,
24:28des coureurs jeunes qui m'arrivaient à 19 ans,
24:31des coureurs qui arrivaient d'Australie, de Norvège, des Etats-Unis.
24:34Les parents nous confient pendant 8 mois,
24:37et donc on a une vraie responsabilité.
24:40De l'autre côté, c'est Khrushchev !
24:42Khrushchev gagne !
24:44Quand il est sorti de derrière, tout le monde a fait une course complètement claire.
25:03Quand je suis arrivé dans son équipe à 21 ans,
25:07j'étais jeune et je ne savais pas à quoi m'attendre dans ce monde de fous.
25:12Dès le premier jour, il m'a dit,
25:15une chose est plus importante que le vélo, la lutte ou la victoire,
25:19c'est ta santé, prends-en soin.
25:22Et je pense que cette leçon, dès le premier jour, a beaucoup compté.
25:27Il voulait faire les choses différemment dans ce sport.
25:30Et ce sport en avait besoin à l'époque, mais aussi aujourd'hui.
25:35La lutte contre la triche, dans quelques domaines de la vie,
25:39que ce soit dans le sport ou pas, elle est absolument nécessaire.
25:43Garder la lumière allumée est pour moi quelque chose d'essentiel.
25:46C'est pour ça que la philosophie du MPCC est très importante.
25:54Garder la lumière allumée, les coulisses de la lutte anti-dopage dans le cyclisme.
25:58Un mot rapidement là-dessus, Patrick, avant d'en venir au championnat d'Europe.
26:02Le chrono junior qui est en cours et on enchaînera avec le chrono femme puis homme.
26:07Vous l'avez compris, on n'est pas dans le sensationnalisme sur ce qu'on vient de voir.
26:11C'était un peu l'objet de ce petit documentaire.
26:15C'était d'être didactique.
26:18Et d'ailleurs, je me félicite qu'il soit diffusé aussi dans les équipes de jeunes,
26:22amateurs et surtout les équipes continentales,
26:25pour montrer un petit peu comment ça se passe.
26:27Les bons usages, ça s'apprend au plus jeune âge.
26:30Et avec la voix de Patrick Chassé.
26:33Reconnu.
26:34Très posé.
26:35Ce n'est pas le commentaire d'un sprit.
26:37Ce ne sera peut-être pas le même ton que tout à l'heure.
26:39On l'espère.
26:40Si je pense.
26:41On marque une courte pause et on est de retour pour le chrono femme.
26:45On est en Belgique cette semaine pour les championnats d'Europe.
27:01Heureux de vous accueillir en Belgique pour lancer les championnats d'Europe de cyclisme.
27:05C'est une terre de cyclisme.
27:07Et évidemment, pour cette édition 2024.
27:11Et un Français qui est champion d'Europe en titre.
27:13Christophe Laporte.
27:15La course élite.
27:17Femme et homme.
27:18Le contre la montre aujourd'hui.
27:19Et puis la course en ligne.
27:21Ce sera pour ce week-end.
27:23On est avec Christophe Riblon.
27:25Pierre Roland et Patrick Chassé.
27:27Patrick, on commence par vous.
27:29Une présentation courte et efficace de ce lieu qui accueille ces championnats d'Europe.
27:34On découvre le programme quand même.
27:36Le programme, d'abord les épreuves chrono.
27:38C'est en deux fois deux jours en ce qui nous concerne.
27:40Puisque aujourd'hui et demain ce sont les chronos.
27:42Avec le relais mixte demain.
27:44Dont les Français sont tenant du titre.
27:46Mais ils ne seront pas là.
27:48On aura l'occasion d'en parler.
27:50Et puis les courses en ligne.
27:52Ce sera ce week-end tout simplement.
27:54Les femmes et les hommes.
27:57Et on en profite pour vous dire que sur l'équipe live.
27:59Vous pourrez suivre en intégralité ces courses en ligne.
28:02On est en Belgique.
28:04Entre les championnats d'Europe qui retrouvent la Belgique.
28:07D'ailleurs Patrick.
28:08Les championnats d'Europe en réalité depuis que ce championnat.
28:12Il faut savoir que longtemps le championnat d'Europe était réservé aux espoirs.
28:15Dans les années 90, les années 2000.
28:17C'était les juniors, les espoirs.
28:19Il y avait un championnat d'Europe.
28:20Mais il n'y avait pas de championnat d'Europe élite.
28:22Et puis finalement.
28:24David Lapartiere avant d'être le président de l'UCI.
28:27En même temps qu'il était également le président de la fédération française de cyclisme.
28:32A été aussi le président de l'UECI.
28:34L'Union Européenne de Cyclisme.
28:36Et il a dit que ce serait bien qu'il y ait un championnat d'Europe pour les élites.
28:39Et donc depuis 2016.
28:41Il y a toutes ces catégories.
28:43Espoir junior, espoir élite etc.
28:46Le premier champion d'Europe Peter Sagan.
28:48Oui effectivement.
28:49Mais alors pour vous corriger.
28:50C'est quand même la première fois.
28:52Que l'on voit en Belgique.
28:53Depuis que les championnats d'Europe.
28:55En 2016 ont eu lieu.
28:58L'année dernière c'était aux Pays-Bas.
28:59À Drenthe.
29:00Avant il y a eu l'Allemagne.
29:01À Munich.
29:02La France avait accueilli les premiers.
29:04Bah oui c'était l'idée de Lapartiere.
29:05Donc forcément.
29:06On était où ?
29:07Bah chez lui à Plumelec.
29:08Et puis ça c'était en 2016.
29:09Et puis il y a eu également à Ploué.
29:12Ça c'est un peu plus récent.
29:13C'était en 2020.
29:14Voilà.
29:15Mais bon c'est l'Europe.
29:16Donc on va forcément revenir un jour ou l'autre.
29:18Où ça ? En France ?
29:19Ah oui l'année prochaine.
29:20Ça vient d'être attribué.
29:21Ça sera en Ardèche.
29:23Chez l'ami Jean-Luc Delpêche.
29:25Qui organise les boucles Drôme-Ardèche.
29:27Magnifique.
29:28Puisque vous parlez de la France.
29:29Parlons d'équipe de France alors.
29:30On va la découvrir.
29:31Cette sélection de Thomas Vaucleur.
29:32Et on voit à quel point il est magique.
29:36Thomas Vaucleur depuis qu'il est sélectionneur.
29:37Un palmarès absolument incroyable.
29:39Découvrons l'équipe qui l'a choisi.
29:41Tiens avec vous Pierre.
29:43Cette équipe de France.
29:44On va découvrir d'abord.
29:45L'équipe de France.
29:47Élite homme.
29:48Les choix de Thomas Vaucleur.
29:49Et bien tout simplement.
29:50Le choix de Thomas Vaucleur.
29:51C'est de mettre Christophe Laporte.
29:54Le vainqueur sortant.
29:55Qui a remporté d'une brillante manière.
29:57J'espère qu'on aura l'occasion de revoir le final.
29:59Avec Patrick au commentaire.
30:01C'était extraordinaire.
30:02C'était formidable.
30:03C'était incroyable.
30:04Et voilà du côté de Thomas.
30:07On a pris une équipe un peu similaire.
30:09A l'année dernière.
30:11Avec un Arnaud Desmars.
30:12Le circuit de la course en ligne.
30:14Il est très difficile au milieu.
30:15Avec des bosses.
30:16Des pavés.
30:17Des monts pavés.
30:18Des monts qui seront asphaltés.
30:20Et après le final devient presque de plus en plus facile.
30:23Donc très dur au milieu.
30:25Est-ce que les sprinters vont passer ?
30:26C'est pour ça que du côté de Thomas Vaucleur.
30:28On a clairement joué sur deux cartes.
30:31Avec Arnaud Desmars.
30:32Au cas où il y a un regroupement.
30:33Et Christophe Laporte.
30:35S'il y a une course de mouvement.
30:36Et également au sprinter.
30:37Parce qu'il est fort.
30:39Et le saisie-bâche là Christophe.
30:41Ce ne serait pas la victoire de Christophe Laporte l'année dernière ?
30:44Si.
30:45Moi je n'étais pas au commentaire l'année dernière.
30:48J'ai surtout vu Patrick en cabine.
30:50Très énervé pour l'arrivée.
30:52C'était chouette.
30:54Parce qu'en plus le scénario n'était pas du tout écrit comme ça.
30:56Normalement Christophe devait attendre le final.
30:58Il a choisi d'attaquer.
31:00Je ne sais plus à 12 ou 13 kilomètres de l'arrivée.
31:02Quelque chose comme ça.
31:03Et voilà il a réussi à aller au bout.
31:05Mais vraiment quand Patrick dit incroyable au commentaire.
31:07C'était vraiment incroyable.
31:08Parce que sur ces images là.
31:09Regardez.
31:10Il a 20 ou 30 mètres d'avance.
31:11Ça fait déjà une dizaine de kilomètres qu'il est devant tout seul.
31:14Et on pense vraiment qu'il va se faire reprendre.
31:16Donc c'est Olaf Koy qui roule.
31:18Comment il s'appelle le belge ?
31:20Arnaud.
31:21C'était Delie qui roulait pour Van Aert.
31:24Et on a Olaf Koy en troisième position.
31:26Et là on est quasiment sûr qu'il va se faire reprendre.
31:28Mais il fait se faire reprendre.
31:30Et puis il prend la corde dans ce dernier virage à gauche.
31:32Et en prenant la corde surtout il arrive à résister parfaitement à Van Aert.
31:35Regardez Van Aert qui vient buter.
31:37C'était des images magnifiques.
31:39Il résiste à Van Aert.
31:41C'est-à-dire que ce n'est pas une seconde on peut imaginer.
31:43À Van Aert qui s'est fait emmener.
31:44En plus ce n'est pas Van Aert qui avait fait un effort.
31:45Il s'est fait emmener par Arnaud Delie.
31:47C'est l'une des plus belles courses que vous ayez commenté Patrick ?
31:49Je ne suis pas très fier de mon commentaire.
31:52Je vous suis reconnaissant de ne pas l'avoir rediffusé.
31:54C'est incroyable.
31:56Souvent dans une victoire on essaie de donner 2-3 infos.
31:58Moi je n'en donne aucune.
32:00C'est dans l'émotion.
32:02C'est ça qui compte.
32:04C'est de l'inédit.
32:06C'est-à-dire que dans ce cas de figure vous leur faites...
32:08Je parle sous contrôle de mes consultants.
32:10Vous leur faites 10 fois avec d'autres coureurs.
32:12A chaque fois c'est forcément au regroupement un autre qui va s'imposer.
32:15Le mec vient de faire 12 bornes.
32:17Il a fait tout le circuit.
32:19C'est terminé.
32:21Pas lui.
32:23Il est resté planté à 10 secondes.
32:25Avec toute une équipe belge qui roulait pour Wout Van Aert.
32:28Un Arnaud Delie qui était surpuissant.
32:30D'ailleurs Delie termine 4ème.
32:32On ne sait pas.
32:34Peut-être qu'on aurait mieux fait de jouer sur Delie ce jour-là.
32:36Mais ça a été un final impressionnant.
32:38Christophe Laporte.
32:40Champion d'Europe en titre.
32:42Il remet son titre en jeu.
32:44Parce qu'il fait partie de cette équipe de France.
32:46Ce sera dimanche pour la course en ligne.
32:48Dimanche le rendez-vous.
32:50C'est à 15h10 pour cette course en ligne.
32:52L'équipe de France féminine.
32:54On y vient.
32:56Christophe, c'est vous qui allez prendre la main.
32:58Pour l'équipe de France féminine.
33:00Quel nom on coche sur cette équipe de France ?
33:02Il y en a 3 qui ressortent peut-être.
33:04Pour aller jouer.
33:06On rappelle qu'on parle des courses du week-end.
33:08Les courses en ligne.
33:10Pas aujourd'hui.
33:12On a un peu le même type d'équipe que chez les hommes.
33:14On a des filles qui vont vite au sprint.
33:16Victoire Berthaud.
33:18Clara Copponi aussi.
33:20On a Audrey Cordorago.
33:22Qui est là en course d'expérience.
33:24En capitaine de route.
33:26On a aussi une équipe qui est capable de faire la course au milieu.
33:28Parce qu'elles ont le même parcours.
33:30Avec des tours en moins.
33:32Elles ont un peu moins de kilomètres.
33:34162 pour les filles.
33:36On en aura 223 pour les hommes.
33:38À un moment donné.
33:40Suivant les scénarios de course.
33:42On peut s'adapter à tout avec cette équipe.
33:44La course en ligne.
33:46C'est samedi.
33:48Notez pour l'horaire.
33:50A 13h30.
33:52Ce sera à suivre en intégralité sur l'équipe live.
33:54Votre plateforme.
33:56Sur le site ou l'application L'équipe.
33:58On en vient au contre la montre.
34:00Les premières filles vont se lancer dans quelques instants.
34:02Pour le premier événement.
34:04De ces championnats d'Europe.
34:06L'équipe de France.
34:08A priori.
34:10L'équipe de France ne décrochera pas de médaille.
34:12Aujourd'hui.
34:14C'est important Patrick.
34:16D'expliquer à nos téléspectateurs.
34:18Le choix qui a été fait par la fédération française.
34:20De cyclisme.
34:22Alors que Cavania par exemple.
34:24Avait réussi une belle deuxième place.
34:26Chez les hommes.
34:28En 2020.
34:30Le choix a été fait autrement.
34:32Effectivement.
34:34On voit sur ce tableau que ça n'est jamais arrivé.
34:36Mais on voit quand même qu'on est tout le temps placé.
34:38Soit avec Audrey Cordon-Argot.
34:40Soit avec Juliette Labousse.
34:42Le choix il faut bien le préciser.
34:44Après une année olympique.
34:46On aurait pu aussi imaginer.
34:48Que les athlètes avaient envie de souffler.
34:50Qu'ils étaient moins motivés.
34:52Après avoir tout focalisé sur les JO.
34:54Qui se déroulaient sur leur terre.
34:56En réalité ce n'est pas ça.
34:58Ça en dit long quand même.
35:00Ça en dit long sur cette nation.
35:02Qui d'année en année.
35:04Sur les championnats d'Europe.
35:06C'est un très bon cas d'étude.
35:08N'a cessé de s'améliorer.
35:10Depuis que ce championnat d'Europe existe.
35:12A l'instigation d'un français.
35:14Je l'ai dit tout à l'heure.
35:16Et finalement on n'est pas capable.
35:18D'être présent dans toutes ces épreuves.
35:20Parce qu'au total.
35:22C'est une douzaine d'épreuves qu'on a.
35:24Sur l'ensemble.
35:26C'est une fête dans laquelle.
35:28Dans un pays voisin.
35:30Si c'était au bout du monde.
35:32Pour les championnats d'Europe.
35:34Ce n'est pas souvent.
35:36C'est incroyable qu'on ne soit pas capable.
35:38Ils étaient logés où ?
35:40Au village ?
35:42Ils étaient où les athlètes français du vélo ?
35:44Château ?
35:46C'est quoi cette question ?
35:48C'est pour entendre la réponse.
35:50Et entendre qu'ils avaient loué un château spécial.
35:52C'est un peu agaçant.
35:54L'aspect sportif pour tout le monde.
35:56Pour les supporters d'abord.
35:58Précisons-le.
36:00Sur les épreuves individuelles.
36:02Certes on n'a jamais été médaillé.
36:04Mais demain il y a le contre-la-montre mixte.
36:06Et là on est champion d'Europe sortant.
36:08Et on n'aura pas d'équipe de France au départ.
36:10Et le grand favori de ce contre-la-montre.
36:12Il court dans une équipe française.
36:14Stéphane Kung.
36:16Groupama FDJ est annoncé.
36:18Le Suisse comme un grand favori.
36:20Mais ce sont d'abord les filles qui lancent.
36:22On se retrouve juste après ça.
36:24Pour la première concurrente à s'élancer.