Retrouvez le replay de l'après course de ça va frotter du 15/09/2024.
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00:00Team Merlier, c'est le héros du jour, le Belge qui devient champion d'Europe à domicile.
00:13Ce n'était pas le Belge le plus attendu, on attendait plutôt Philippe Seine du côté
00:17de la Belgique, mais c'est bien Team Merlier qui s'impose devant Olaf Kooij, le Néerlandais,
00:21le premier Français.
00:22Christophe Laporte termine 9e.
00:23On va débriefer ce sprint qui a donc donné le titre à la Belgique avec Pierre Roland,
00:28Christophe Riblon, Patrick Chassé est en place également, on va aller le retrouver
00:32dans quelques instants.
00:33On attend le protocole qui va démarrer dans les minutes qui viennent, ce sera un moment
00:36fort pour Team Merlier à domicile donc, et on est devant le camping-car de l'équipe
00:43de France.
00:44Non ?
00:45Le bus ?
00:46C'est un camping-car.
00:47Oui, un petit camping-car.
00:48J'allais dire le quart de l'équipe de France, mais c'est Thomas Vaucleur de dos avec la
00:51casquette, on a hâte de l'entendre au micro de Pierre Bricogne, ce sera dans quelques
00:54instants.
00:55On est en train de débriefer son dirigeant avec le président de la fédération qui est
01:00avec Thomas Vaucleur, on va laisser l'équipe de France débriefer d'abord entre eux évidemment
01:05et Thomas Vaucleur sera avec Claire dans quelques instants, on a le temps du coup d'écouter
01:10le...
01:11Ben non, regardez, Thomas Vaucleur en direct avec Claire, parfait Claire !
01:13Eh oui, j'ai senti, mais Saoud, il vous a entendu je pense, Thomas, il s'est dit, ah
01:19c'est le moment, j'y vais.
01:20Il est en train de manger une pomme, il se restaure, Thomas, c'est quoi le sentiment ?
01:25Qu'est-ce que vous avez envie de retenir là ?
01:26La fierté du travail accompli par les coureurs, franchement chacun a fait, a tenu le rôle
01:35que je leur avais en particulier, d'un point de vue collectif ou individuel, voilà, tenu
01:40et après voilà, ça s'est fait, je pense qu'on a vu de la cohérence et puis après
01:46ben, ils se font enfermer, Chris qui, si la Belgique vient pas couper, met avec Dessy,
01:52c'est la dernière ligne droite, franchement chacun, je suis très très très fier de
01:56l'équipe.
01:57Vous parlez du sprint là ?
01:58Ouais, je parle juste du sprint là, ça fait 9-10 peut-être, un truc comme ça, bon ben
02:00voilà, il faut accepter le résultat quand l'état d'esprit est comme ça, que chacun
02:04a respecté, enfin, franchement, ils ont fait tous leur taf et quand ça a bougé on était
02:10là, Chris quand on est solide a bougé, il a peut-être même fait peur de son propre
02:13AME là tout à l'heure, il était costaud, moi je le voyais moins bien que vous à la
02:17télé parce qu'on a des problèmes de connexion des fois mais je pense qu'il était vraiment
02:22le plus fort des 6 quoi, Pedersen avait peut-être déjà fait plus d'efforts, ouais franchement
02:25je suis très très très fier de cette équipe et puis il faut accepter quoi, voilà, y'aura
02:29pas une victoire, une médaille à chaque fois et c'est pas pour autant que là, en
02:34termes d'état d'esprit et de déroulement de la journée, je pense qu'on voulait rendre
02:39la course incertaine, un peu difficile, un peu incontrôlable avec, voilà, donner envie
02:45aux autres équipes aussi et quand on a Rémi Cavagna qui a pour mission de refaire un
02:50reset au kilomètre 100 alors même qu'on a un coureur devant qui passe plus, ben voilà
02:53ça...
02:54Vous avez monté d'ailleurs plusieurs fois, prévenir Mathis.
02:55Oui parce que c'est pas facile pour Mathis à son âge d'affronter le regard des autres
02:59en se disant ben si t'es devant pourquoi tu roules pas, ben s'il roule pas c'est parce
03:02qu'il applique les consignes et Rémi, eh bien il a fait ce qu'il devait faire et ensuite
03:07Mathis il était encore là avant même de l'arriver à donner un coup de main et il
03:10s'est écarté quatre deux bornes quoi, donc voilà, franchement oui, le résultat est frustrant,
03:15Bruno et Chris ils sont très frustrés mais moi je suis très très fier d'eux et j'ai
03:21que des félicitations et aucun reproche à leur faire, voilà.
03:23On a vu Hugo Page aussi, pas mal à l'avant.
03:26Hugo il a...
03:27C'est sa première on le rappelle.
03:29Première en élite et c'est vrai qu'il est...
03:31Il a failli venir l'an dernier, il y a deux ans aussi et là il est dans une phase vraiment
03:36où ses dernières courses il en voyait, peut-être que ça se voyait moins mais je savais qu'il
03:41marchait.
03:42Adrien Petit, eh bien qui avait l'assurance pour mettre les mecs à l'aise au niveau du
03:46placement.
03:47Eddy Levitouz qui était là aussi pour redresser, pour rattraper un ou deux coups quand c'est
03:51parti.
03:52Et puis Sandy, voilà, avec son punch qui était même là des coups pour relancer quand
03:58ça...
03:59Enfin ouais, j'en oublie peut-être.
04:00Chris qui est fidèle à lui, qui était dans les leaders mondiaux et puis Arnaud qui s'est
04:06concentré ensuite sur le sprint et puis voilà, j'ai le sourire parce que je suis fier des
04:10mecs, voilà.
04:11Et puis on ne va pas gagner et faire podium à chaque fois mais à chaque fois on a le
04:15devoir de tout mettre en place pour faire du mieux possible et aujourd'hui c'est ce
04:18qui s'est passé.
04:19On rappelle qu'il y a déjà eu deux médailles bien sûr sur les Jeux et qu'en plus il reste
04:22le championnat du monde.
04:23On vous souhaite le meilleur encore une fois.
04:24Merci beaucoup Thomas Wöckler.
04:25Merci.
04:26Magnifique d'entendre Thomas Wöckler avec cette lucidité ainsi près de la fin de la
04:32course.
04:33Très très fier, ce sont ses mots.
04:34On va débriefer évidemment la course de l'équipe de France.
04:36Images à l'appui pour revenir sur ce qu'ils ont fait de bien aujourd'hui.
04:39Il a manqué juste le sprint mais on profite du podium.
04:42Honneur au vainqueur, le Belge donc, Tim Merlier, avant que l'hymne belge ne retentisse devant
04:47ce monde impressionnant.
04:49On attendait 250 000 spectateurs, le bord des routes et impressionnant ce monde qui
04:54est resté évidemment pour Tim Merlier.
04:57Le nouveau champion d'Europe, il succède donc à Christophe Laporte.
05:10David Lapartien, le président de l'UCI, de l'OSF, qu'on a aperçu également, l'hymne
05:21belge va retentir pour Tim Merlier.
05:30Pas encore.
05:31Christophe me regarde.
05:32Il y a d'abord les fleurs.
05:33Habitué des protocoles.
05:34Des fleurs.
05:35J'ai compris votre clin d'oeil Christophe.
05:38Le bouquet n'est pas le plus beau bouquet pour l'oeil.
05:42Ce n'est pas digne d'un champion d'Europe.
05:46C'est dur de trouver des fleurs peut-être à cette période de l'année.
05:51Ou alors c'est une spécialité locale Pierre.
05:54C'est des enfants qui l'ont cueillie à la sortie de l'école.
06:02On a deux visages qu'on a l'habitude de voir avec Merlier et Olaf Kooy.
06:05On a moins l'habitude de voir Madis Mikel et il est très ému.
06:10Et l'hymne belge s'allume.
06:35C'est l'hymne belge.
07:06Le nouveau champion d'Europe Tim Merlier devant Olaf Kooy et l'Estonien Mikkels.
07:21On va l'écouter Tim Merlier.
07:22C'était il y a quelques instants avant le protocole et Patrick Chassé qui ne boudait pas.
07:27Mais qui était toujours en place en cabine pour pouvoir traduire Tim Merlier.
07:32Tim Merlier.
07:34C'est vrai, vous êtes champion d'Europe.
07:36Quelle est votre réaction ?
07:37Incroyable.
07:38Les premières deux heures n'étaient pas si bon pour moi.
07:44Rien avant de ce qui s'est passé comme je l'espérais.
07:48Mais au final pour ça finalement on a été bien contrebalancés par cette victoire.
07:53Au fil des kilomètres, j'y croyais de plus en plus.
08:24Effectivement j'ai réussi à me dégager du peloton dans les derniers mètres juste au bon moment.
08:29Il y avait vent de face.
08:34J'avais juste demandé à mes équipiers de me remonter.
08:42Après je devais me débrouiller tout seul.
08:44Mais ça s'est fait de mon côté.
08:48Ça signifie beaucoup pour moi.
08:54J'avais déjà été champion de Belgique.
09:01J'étais très déçu après les derniers championnats de Belgique.
09:09J'ai pris deux gros chutes les deux dernières semaines.
09:14Je n'étais pas sûr mais finalement je suis là.
09:18Et il est bien là.
09:19Et vous venez nous rejoindre Patrick pour continuer à débriefer cette médaille d'or pour Tim Merlier le Belge.
09:24Et donc Christophe Laporte qui termine meilleur français avec une neuvième place.
09:28On va revenir sur le sprint d'Arnaud Desmars et on l'espère au micro de Claire également dans quelques instants.
09:33Mais revivons ce sprint magistral réussi par Tim Merlier.
09:38Avec vous Pierre et Christophe.
09:41Qu'est-ce qu'il a fait de mieux que les autres pour s'imposer quasiment aussi facilement ?
09:46Déjà il n'est pas venu à la corde.
09:48Comme je l'avais dit il y avait une courbe sur la gauche dans les derniers 300, derniers mètres.
09:52Il n'est pas venu s'enquiller à la corde ou un peu tout le monde est venu bouchonner.
09:55Ou ça a bouchonné ou d'ailleurs les français se sont fait enfermer aussi.
09:58Ou Philippe Seine s'est un petit peu fait enfermer aussi.
10:00Lui il a choisi la voie de droite et surtout pour se retrouver plein centre de la route.
10:04Avoir vraiment de la place et pouvoir s'exprimer à 100%.
10:07En fait il a choisi l'inverse de là où la trajectoire idéale était.
10:11Plus malin plutôt que plus fort ?
10:14Non.
10:15Il a fait les sprints comme il les aime.
10:17Décollé de l'arrière il fait des sprints très longs.
10:20Mais surtout tout simplement il était surpuissant comme d'habitude.
10:26Quand il est dans cette position, qu'il a l'ouverture, c'était le plus fort.
10:31Tout simplement dans les 150 derniers mètres c'était le plus rapide, le plus puissant.
10:35Il n'y avait pas photo.
10:36On voit bien les choix différents pris par Philippe Seine et par Merlier.
10:42En fait ils se sont tous les deux emmenés.
10:43On les voit à 500, 600 mètres sur la vue de face.
10:45On a l'impression que toute l'équipe de Belgique est en fil.
10:47Les Belges et Philippe Seine vont eux aller chercher le point de corde.
10:52Merlier va plus aller chercher le centre de la route pour pouvoir justement se décaler.
10:56Donc il avait encore cette lucidité dans le final à essayer de trouver la meilleure opportunité.
11:00Et surtout une ouverture.
11:01Parce que souvent les sprinters, ce qui les frustre,
11:03et là où ils n'arrivent pas à s'exprimer à 100%,
11:05c'est qu'en fait ils sont un petit peu bloqués parce qu'ils n'ont pas le passage.
11:07En tout cas il se créait lui-même son propre passage.
11:12Et là, en l'occurrence, c'était à l'opposé de Philippe Seine et Consort.
11:17Le vent de face aussi.
11:18Il faut attendre le dernier moment.
11:20Il faut savoir être patient.
11:22Mais il faut trouver l'ouverture.
11:23On a dit ce qu'a fait Merlier et ce que n'a pas eu les Français.
11:28On continue la discussion Pierre.
11:30Le temps de régler votre micro également.
11:32Mais on a vu cette joie intense chez Tim Merlier.
11:35Et bien revivons ce moment.
11:36Comme si vous étiez tout près de Tim Merlier.
11:39C'était tellement fort pour lui.
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14:55C'est l'heure.
14:56Quel est votre sentiment ?
15:02Je n'avais pas les meilleures jambes du monde, mais j'ai fait un bon sprint.
15:10C'est le vélo, ça fait.
15:13On a fait un très bon boulot avec l'équipe, qui ont essayé de me ramener
15:25J'ai essayé de me ramener devant, mais comme je vous l'ai dit, je n'avais pas les meilleures jambes, donc c'est comme ça.
15:34Vous êtes déçu ? Vous êtes vraiment déçu ?
15:38Oui, bien sûr. Moi je voulais gagner ici, mais malheureusement il y en a qu'un qui gagne.
15:45Ce n'était pas mon meilleur jour, c'est comme ça, c'est le vélo.
15:55Est-ce que vous aviez des doutes qu'il allait y avoir un coup à la fin, un moment où vous étiez un peu effrayé ?
16:00Il y avait un moment où il y avait une échappée avec des dégâts sérieux, mais il y avait encore beaucoup de route à faire, donc on savait qu'on avait la possibilité de revenir.
16:13On n'a jamais paniqué. Merci.
16:16Je fais appel aux grands spécialistes de vélo et du monde du vélo que vous êtes.
16:21Philippe Seyne, il ne peut pas décrocher un petit sourire pour son copain qui vient d'être champion d'Europe ?
16:25Non, il est assez déçu.
16:27Même un rictus alors ?
16:29Non, ils ne sont pas dans la même équipe, ils sont en confrontation toute l'année, et là on a clairement vu qu'ils avaient chacun leur carte blanche pour faire chacun leur sprint.
16:37D'accord, mais une fois que l'autre a gagné, non ?
16:39Oui, mais ça c'est un sprinter, ils sont rarement contents pour les autres.
16:43Est-ce que vous imaginez qu'Arnaud Desmars gagne le sprint et que Christophe Laporte dise qu'il n'a pas gagné ?
16:57Ce n'est pas le même rôle.
16:58Ce n'est pas le même rôle, c'est la même chose. Il a son coéquipier sous le maillot de l'équipe de Belgique.
17:02Christophe Laporte est le poisson pilote d'Arnaud Desmars, là on n'a jamais dit que Tim Merlier était le poisson pilote.
17:07Oui, mais quand même, on est content que l'équipe de Belgique sur ces terres ait gagné le titre.
17:12En Belgique, on est rarement content que son coéquipier gagne.
17:14Et bien ça c'est une grande différence il me semble avec beaucoup d'autres pays.
17:17Je ne sais pas s'il y a eu plusieurs histoires comme ça, mais on est rarement content que son coéquipier gagne.
17:21Tu comprends ce que je veux dire quand même, c'est incroyable.
17:23Alors, pour résumer un petit peu Philippe Seine et le personnage qu'il est, est-ce qu'on a un petit peu de temps ?
17:30J'ai l'impression que vous allez dire quelque chose de poliment, mais pas trop.
17:33Non, non, du tout, du tout. Vous savez, il y a une plateforme qui a vulgarisé le Tour de France ces deux dernières années.
17:41Et l'édition 2023, on a eu un focus sur Philippe Seine.
17:45On peut le dire, Netflix a le droit.
17:48Je ne sais pas ce qu'on a le droit de dire, mais sur Netflix il y a eu un magnifique reportage.
17:53Et Philippe Seine a été l'un des personnages clés.
17:56Et on a pu se rendre compte à quel point il était assez détestable et à quel point il avait un égo surdimensionné,
18:03à quel point il avait un manque de respect pour ses adversaires.
18:07Même s'il y a un peu de scénarisation, on veut bien le croire.
18:10Voilà, on voit bien, on a compris.
18:12Alors, c'est des champions, ils sont là pour gagner.
18:15Moi, toute la journée dans la cabine, j'ai dit comment ils vont faire l'équipe de Belgique avec Jordi Meus qui a gagné sur le Tour de France,
18:21l'étape des Champs-Élysées, Merlier qui est un immense champion, champion de Belgique.
18:25On a vu le sprint qu'il est capable de faire.
18:27Et Philippe Seine qui a un égo surdimensionné.
18:29Eh bien, on a eu la solution.
18:30Ils ont fait chacun leur sprint de leur côté.
18:32Et c'est tout.
18:33Ils s'en moquent littéralement.
18:35Ils auraient préféré que ce soit Mathieu Van Der Poel qui gagne, je vais vous dire.
18:38Oui, c'est sûr.
18:39Mathieu Van Der Poel qui court avec lui en équipe de marque toute l'année.
18:41Après, quand on a autant de talent en Belgique qu'on en a actuellement et pas seulement dans le registre du sprint,
18:47on comprend que ça finisse par exacerber les rivalités.
18:50En termes de frustration, on peut parler aussi de Tim Merlier.
18:53Tim Merlier, il aurait bien aimé aller gagner des étapes sur le Tour de France.
18:57Notre ancien confrère de l'équipe pour Salut, Jean-Luc Gatelier, il me rappelle qu'effectivement, il n'a pas été.
19:03C'est vrai que j'avais oublié.
19:04Il n'a pas été sélectionné sur le Tour de France, Tim Merlier.
19:06Pourquoi il n'a pas été sélectionné ?
19:07Parce que c'était tout pour le leader de cette équipe Evenpool, Remco Evenpool qui, lui, visait le classement général.
19:14Donc, vous voyez, on est tout le temps en train.
19:16C'est peut-être la première fois, d'ailleurs, qu'on n'avait pas de sprinter pour l'équipe Soudal Quick-Step sur le Tour de France.
19:21Il faut imaginer que la Belgique est un petit pays sur le plan de la taille du pays,
19:28mais qu'ils sont dans un âge d'or assez incroyable actuellement en termes de champions.
19:33On oublie que normalement, dans cette sélection belge sur les championnats d'Europe, il y aurait dû avoir Wout van Aert.
19:39Encore un autre égo à gérer.
19:43Elle est monstrueuse, sachant qu'à la maison, il y a Remco Evenpool et il y en a plein d'autres.
19:47Arnaud Delis ?
19:48Arnaud Delis, oui. Il est du côté du Québec, du Canada.
19:52Bref, il faut que Netflix vienne faire leur série sur toute l'année, pas seulement sur le Tour de France.
19:57Avec la Belgique, ça suffit.
19:59La densité est énorme du côté de la Belgique. C'est impressionnant.
20:03La Belgique décroche un premier titre de champion d'Europe chez les garçons sur la route.
20:08Après trois podiums.
20:09Après trois podiums.
20:10Ça faisait trois ans qu'ils étaient sur le podium.
20:12Tim Merlier, d'ailleurs, était monté déjà sur le podium dans le passé.
20:15Un peu comme les Français.
20:16Les Français ont fait trois fois sur le podium avant de gagner avec Christophe Laporte.
20:20Cette fois-ci, ce sont les Belges.
20:22C'était un peu le malheureux, Patrick, aujourd'hui, au départ.
20:25Tim Merlier. Merlière, vous dites, d'ailleurs.
20:27Si vous prononcez en flamand ou en wallon, on va dire.
20:31Mais bon, il est flamand.
20:32Moi, je dis Merlier.
20:33C'est le même qui a crevé à 100 km de l'arrivée.
20:37Avec cette mésaventure, on pensait qu'elle lui serait non pas fatale, mais extrêmement préjudiciable.
20:42Il a réussi à rejouer.
20:44Déjà, il a réussi à rester sur son vélo.
20:45Regardez, ce n'était pas évident.
20:47Il décroche parce qu'avec des tubeless dans les virages, quand on a crevé, ce n'est pas facile de rester sur le vélo.
20:54Et là, il va perdre du temps, quand même, avant d'être dépanné.
20:57Même s'il y avait un assistant qui était là à la sortie de ce virage.
21:01Ça tombait bien, mais bon, on était à la sortie.
21:04Oui, c'est Pierre qui l'a noté.
21:07Déjà, Tim Merlier fait du cyclocross l'hiver.
21:09Alors, il en fait beaucoup moins.
21:10Il en fait très peu.
21:11Il en fait une quinzaine dans l'hiver, moins que les spécialistes.
21:15Déjà, ça l'aide.
21:16Il fait une descente de cyclocross et bien joué de la part de la délégation d'avoir mis un assistant avec des roues.
21:21On a optimisé un petit peu le changement, mais nul doute qu'il est rentré avant le kilomètre 31 de l'arrivée.
21:28Il a dû revenir dans le peloton avec du matériel.
21:31Il a dû rechanger certainement de vélo dans le final, une fois toutes les difficultés passées,
21:37pour récupérer son vélo numéro un avec son matériel adéquat pour sprinter.
21:42Christophe, vous pourriez sourire quand Pierre fait une bonne analyse ?
21:45Il n'a pas digéré le sprint d'Arnaud Desmarres.
21:48Non, on n'est pas belles, j'en ai pensé.
21:50Non, on s'entend très bien.
21:51De toute façon, on est tout à fait d'accord.
21:54Moi, je ne suis pas du tout étonné de la réaction de Philippe.
21:58C'est parce que vous ne regardez pas assez le vélo.
22:00C'est pour ça que vous êtes un petit peu outré.
22:01Non, mais je suis surpris.
22:02Et puis Patrick fait ce blanc.
22:03Il va avoir un ego surprenant.
22:06Il le faut pour être un grand champion, mais au moins il se quissait par un petit sourire.
22:10Au moins, il est honnête.
22:11En même temps, il est honnête.
22:12Ça ne fonctionne jamais comme ça en Belgique.
22:14On a d'autres cas.
22:15Il est un petit peu naïf.
22:16On a d'autres sujets pour rigoler en Belgique.
22:18En Belgique, il n'y a nul doute que les journalistes vont aller le voir.
22:22Ils vont aller le titiller.
22:23Demain, ça va faire la une.
22:24Philippe Seine, il faisait la tête.
22:26Son copain qui gagne, son copain entre guillemets.
22:29On va aller chercher un petit peu les petites histoires.
22:31On aime bien et on l'entretient.
22:33Ça fait qu'on a des dégâts qui ne peuvent pas se voir.
22:36Quand on regarde la vue d'hélicoptère, Philippe Seine, il n'a rien à reprocher à Merlier.
22:40Philippe Seine, à la limite, c'est lui qui a été le mieux emmené.
22:42C'est juste que comme il l'a dit dans son interview, il n'avait pas les jambes aujourd'hui.
22:45On l'a bien vu dans le sprint.
22:46Là où d'habitude, il a vraiment un punch.
22:49Il arrive vraiment à prendre de la vitesse.
22:51Là, il a vraiment coincé dans les 50 derniers mètres.
22:53On en vient à l'équipe de France.
22:54Est-ce que Arnaud Desmars a manqué de jambes ?
22:56On va l'écouter dans quelques instants au micro de Claire pour débriefer ce sprint.
23:00Mais on va le revoir tout d'abord.
23:01Allez, on se retrouve au dernier kilomètre.
23:04Et vous allez analyser Pierre, Christophe et Patrick.
23:07Pourquoi, même s'il était emmené par Christophe Laporte,
23:10Arnaud Desmars n'a jamais pu trouver l'ouverture pour aller jouer ce sprint.
23:16Là, on est donc...
23:17On passe la flamme rouge.
23:18On est à la flamme rouge.
23:19Ils sont à droite de l'image, sur la gauche de la route, juste derrière les Italiens,
23:23juste derrière Jonathan Milan.
23:24Pour l'instant, ils sont placés idéalement.
23:25Christophe Laporte, qui est le poisson pilote d'Arnaud Desmars, n'a pas encore fait son effort.
23:30Il prend un petit peu de vent juste pour placer Arnaud Desmars là où il faut.
23:33Et là, ça va commencer à se compliquer.
23:35C'est quand on va attaquer ces courbes-là.
23:36Là, on va se mettre sur la droite de la route.
23:38Donc là, il y a de la place.
23:39Et c'est peut-être à ce moment-là où Christophe Laporte aurait peut-être dû y aller pour Arnaud.
23:44Je ne sais pas. Alors, on est encore un peu loin.
23:45On est à 500-600 mètres.
23:46Il était sûrement un peu émoussé de son championnat aussi.
23:50Arnaud Desmars, casque rouge, si vous voulez le repérer.
23:52Voilà. Et du coup, on voit que là, tout s'est rabattu sur la gauche.
23:56Tout s'est rabattu sur eux.
23:57Et là, obligatoirement, ils se retrouvent un petit peu enfermés.
23:59On n'a plus vraiment la place de lancer.
24:01On est enfermés.
24:02Et du coup, là, ça devient beaucoup plus compliqué d'aller sprinter.
24:06Ça veut dire, Pierre, qu'il était tout simplement du mauvais côté de la route ?
24:08Non, mais en fait, il y a la vague.
24:12La première vague, c'est les Belges qui reviennent par l'extérieur.
24:16Après, il y a les Norvégiens pour Alexandre Christophe.
24:18Et eux, ils se retrouvent entre la barrière et les coureurs.
24:21Ils ne peuvent pas passer.
24:22Ils ne sprintent pas. Ils sprintent dans les roues.
24:24Alors ça, pour un sprinter, pour en avoir côtoyé comme Christophe,
24:27il n'y a rien de plus frustrant.
24:28Pour un sprinter, de ne pas se livrer.
24:31Parce que là, ils ne se sont pas livrés.
24:32Alors, est-ce que c'est un manque de jambes, un manque de communication,
24:35un manque du fait de courir ensemble,
24:39parce qu'ils ne courent pas dans la même équipe,
24:40tout le reste de l'année,
24:41ou tout simplement, on était moussés
24:44et on n'a pas su prendre le vent quand il le fallait ?
24:47On écoute le concerné, Arnaud Desmars, au micro de Claire
24:50pour mieux comprendre ce sprint qu'il n'a pas pu discuter
24:53dans les meilleures conditions pour aller chercher la victoire.
24:56Arnaud, c'est quoi ? Il y a un peu de déception, j'imagine.
24:59Oui, la déception, parce qu'on a fait une très belle course.
25:02On voulait être offensifs, c'est ce qu'on a fait.
25:04Dans le final, on était encore bien groupés.
25:06Au kilomètre, on est en super position.
25:08Et puis finalement, on se fait enfermer.
25:11Christophe, on voulait se lancer.
25:12Et puis finalement, on fait roue dans roue.
25:14Donc, on n'a même pas pu se compter.
25:16Donc, c'est hyper rageant.
25:18Qu'est-ce que vous pensez, justement, dans le sprint ?
25:20Si vous nous décrivez un petit peu plus.
25:22Justement, on était très bien dans la roue des Italiens au kilomètre,
25:25dans la roue de Milan.
25:27On va être au top pour pouvoir lancer.
25:29Et puis finalement, ça s'écrase un petit peu.
25:31Et puis surtout, ça lance sur notre droite.
25:33Et puis, on est enfermés à la corde.
25:35Et on ne peut pas reprouver notre effort.
25:38Et du coup, on ne scrimpe pas.
25:41On subit les gars qui remontent.
25:44Et puis oui, c'est dommage.
25:45Ce qui a été chouette, c'est qu'on ne vous a pas vus de la journée.
25:47Donc ça, en général, c'est plutôt bon signe.
25:49Après, je me suis faufilé comme j'avais prévu de faire.
25:55Et puis voilà, j'étais en embuscade au cas où il fallait relancer après Christophe.
25:58Et finalement, ce coup-là a été très loin.
26:02Et puis voilà.
26:04D'ailleurs, on a essayé de casser un petit peu les coups.
26:06Mais il n'y a pas eu non plus beaucoup d'attaques.
26:08J'ai une toute dernière question.
26:10A chaque équipe de France construite par Thomas,
26:12on a l'impression qu'il se passe quelque chose.
26:14Christophe fait son coup.
26:15Il revient se placer avec vous pour travailler pour vous, etc.
26:18Il se passe vraiment.
26:19C'est quoi le secret ?
26:20Qu'est-ce qui se passe avec Thomas Beclerc ?
26:21Et avec ce que vous arrivez à véhiculer tous ensemble ?
26:23Je pense qu'il a tout ce qu'il fait.
26:25Maintenant, ce n'est plus de la chance.
26:27Au fur et à mesure qu'il enchaîne.
26:29Mais je pense qu'il arrive à fédérer le groupe entre nous.
26:32Justement, on est adversaires toute l'année.
26:34Je pense que le plus dur, c'est vraiment de fédérer les uns les autres.
26:38On a vu la Belgique.
26:39Là, dans le final, ils étaient un petit peu deux trains.
26:41Donc voilà, l'équipe de France, c'est notre force.
26:44Même si on est adversaires, on arrive à être loyaux pour bosser les uns les autres.
26:49Merci.
26:50Merci.
26:51Ça, c'est intéressant ce qu'il vient de dire à la fin.
26:54C'est intéressant parce que…
26:56Je vais trahir un petit secret.
26:58On se parlait hors antenne.
26:59Je ne vais pas donner de nom.
27:00Mais mes camarades ont dit que c'est quand même extraordinaire.
27:04Dans cette équipe de France, il y a des coureurs qui se livrent sur cette course
27:08comme ils ne se sont peut-être jamais livrés au cours de la saison
27:12sous leur maillot d'équipe.
27:13Ça veut dire que finalement, Thomas Vauclair parvient à obtenir de certains coureurs
27:20qu'ils se subliment alors que pendant toute l'année, parfois,
27:23ils n'arrivent pas à le faire aussi bien.
27:25Il y en a peut-être qui doivent se remettre en question.
27:28Mais en tout cas, Thomas, on comprend.
27:30On va trahir un secret de peluchinelle.
27:32Qu'il soit sollicité aussi par des équipes pour devenir directeur sportif de ces équipes.
27:38Je pense du côté de Décathlon à G2R, par exemple.
27:42On aimerait bien avoir Thomas Vauclair.
27:44Ce serait une mauvaise nouvelle en tout cas pour l'équipe de France.
27:49Parce qu'il ne pourra pas faire les deux.
27:51Imaginez un petit peu que l'on perde à la tête de l'équipe de France Thomas Vauclair.
27:55Je plains celui qui devra le remplacer quand même.
27:58Ce sera difficile. Il y aura une grosse pression.
28:00On répète ce que vous venez de dire des fois qu'on n'est pas attentif
28:04du côté de ceux qui nous regardent.
28:06Pour Thomas Vauclair, le sélectionneur de l'équipe de France,
28:08une équipe comme Décathlon à G2R, ne serait pas...
28:13Evidemment, ça fait longtemps qu'ils veulent l'avoir.
28:15Il n'y a pas qu'elle.
28:17Il y a d'autres formations qui aimeraient bien l'avoir, évidemment.
28:20Mais on pense à cette équipe parce qu'elle est dans une dynamique de succès.
28:24Et vous imaginez bien que peut-être même à l'étranger,
28:26tout le monde a observé le travail fait par Thomas Vauclair.
28:29Ça ne passe pas inaperçu. On n'est pas chauvin à ce point-là.
28:33Et on va continuer la discussion sur la stratégie de l'équipe de France
28:36qui était parfaite jusqu'au sprint.
28:38C'est l'occasion de souligner, encore une fois,
28:40le travail et la stratégie formidables de Thomas Vauclair.
28:43L'ambiance, justement, Claire, qui est au plus près de l'équipe de France,
28:45avec Charles-Antoine Norat, qui nous offre ses images en direct
28:48après ce championnat d'Europe de cyclisme.
28:50L'ambiance dans l'équipe de France.
28:52Qu'est-ce que vous pouvez nous dire pour appuyer ce que vient nous dire Patrick ?
28:57Là, je pense que vous le voyez à l'image.
28:59Notamment, les coureurs sont encore là.
29:01Vous voyez Thomas Vauclair. Derrière, il y a Sandy Dujardin.
29:03Il y a encore Arnaud Desmarres qui est là également.
29:05Et on ne sent pas du tout. Tout le monde se parle.
29:07Tout le monde est là. Tout le monde discute, etc.
29:09Et puis, regardez Mathis Leber, qu'on a beaucoup vu à l'avant,
29:12notamment de cette course, qui a accepté d'attendre quelques secondes
29:14parce qu'on rentre à la maison, évidemment, Mathis.
29:17On était sur un thème assez simple.
29:19Qu'est-ce qui se passe dans l'équipe de France pour qu'il y ait toujours une aussi bonne ambiance ?
29:22On n'a pas vu ça dans toutes les nations aujourd'hui.
29:24C'est quoi le truc en plus ?
29:25En fait, on a une bonne cohésion.
29:27C'est vrai que c'est quand même des coureurs.
29:29On ne court pas souvent ensemble en équipe.
29:33Moi, je ne viens pas souvent dans l'équipe de France.
29:35Donc, c'est quand même assez nouveau.
29:37C'était la tactique de Thomas.
29:39Je me suis fait un petit peu gronder avec les autres coureurs parfois.
29:43Mais c'est le jeu. Il fallait garder son calme.
29:45Justement, qu'est-ce qu'on t'a dit la première fois que tu es arrivé en équipe de France ?
29:48C'est une espèce de baptême ?
29:49Genre, il faut absolument que ça se passe bien.
29:50Ici, il y a une bonne ambiance.
29:51Qu'est-ce qui se passe ?
29:53Il n'y a pas de pression avec Thomas.
29:55Il n'y a jamais de pression.
29:57Et franchement, c'est vraiment cool de venir avec l'équipe de France
30:01parce qu'il fait sa stratégie.
30:03On a juste à faire notre travail.
30:05Moi, je suis heureux d'être ici.
30:07C'est vu. En tout cas, bravo pour ta course également, Mathis.
30:09Merci beaucoup.
30:10Merci.
30:11Mathis Leber.
30:12Et c'est l'occasion de rebondir sur l'interview de Mathis Leber
30:15parce que c'est le premier Français qu'on a vu s'illustrer dans cette stratégie aujourd'hui.
30:20Patrick, la première séquence pour revivre la course de l'équipe de France
30:24et cette stratégie qui a été ultra performante jusqu'au bout pour l'équipe de France.
30:29Mathis Leber qui est devant.
30:31Oui, il est dans cet échappé qui va partir très tôt.
30:34Cet échappé est sorti après 9-10 kilomètres de course.
30:38Et regardez, on est déjà en train de s'engueuler avec Ivo Oliveira
30:42parce qu'il n'était pas au courant au départ.
30:45Il n'était pas au courant parce qu'il n'y avait pas d'oreillette.
30:47Derrière, on a Rémi Cavagna qui roule en tête du peloton.
30:49On a demandé de la part de Thomas Vauclair à Rémi Cavagna de durcir la course, de rouler.
30:53On ne voulait pas que l'écart passe à 2-3 minutes
30:56parce que sinon on risquait d'avoir une course un petit peu plan-plan
30:59pour reprendre l'expression préférée de Pierre Roland.
31:02Et finalement, on lui a demandé de se relever.
31:05Non, pas de se relever, de rester à l'arrière de cet échappé.
31:08Et ça, ça a déplu, ça a créé de la tension.
31:11On n'a pas arrêté de s'engueuler dans cet échappé.
31:13Quand on s'engueule, on est moins efficace.
31:15Et la séquence dont vous parlez, on l'a compris Patrick,
31:17c'est lorsque Thomas Vauclair, on est à 180 kilomètres de l'arrivée.
31:21Thomas Vauclair qui va s'adresser à Mathis Leber.
31:26Allez, on y va.
31:28C'est une course, c'est pas grave.
31:30Ça redescend à 40 secondes.
31:33C'est pas les mêmes.
31:35Si ça revient et qu'il y a le feu, tu as le droit de repasser.
31:39Là, c'est Rémi qui roule tout seul.
31:41Ok, tu ne peux pas se mouiller avec.
31:43Ok, tu m'appuies sur ton dos.
31:45C'est très bien, c'est parfait comme ça.
31:47C'est bien mon gars.
31:49On retourne au plateau.
31:51Allez, mec.
31:54Derrière, tu ne fous rien.
31:56Il lui dit, attention, l'écart derrière.
31:58On a Cavania qui roule tout seul.
32:00Parce qu'on ne voulait pas mettre 2-3 coureurs.
32:02Il lui dit, tu roules.
32:03Mais attention, si l'écart redescend trop, tu repasses.
32:05Et sinon, tu restes derrière.
32:07Donc c'était assez subtil quand même.
32:09Et j'avoue qu'au début, nous, on était un petit peu perplexes.
32:12On a mis un petit peu de temps à comprendre.
32:14Et cette explication, elle était bienvenue de la part de Thomas Vauclair.
32:17Il faut savoir qu'au moment où il monte à la hauteur de son coureur,
32:20ça fait quand même déjà 20 bornes que notre ami Rémi Cavania,
32:23le TGV Clermont-Ferrand, il envoie à 300 à l'heure.
32:26Et on a vu Laporte qui est venue parler à Cavania également.
32:29Beaucoup de communication dans cette équipe de France.
32:31A la fois de la part du sélectionneur et entre coureurs.
32:33C'est fluide.
32:34Pas d'oreillettes.
32:35Pas d'oreillettes sur les championnats.
32:37Championnat du monde, championnat d'Europe, championnat de France.
32:40Et même les Jeux Olympiques.
32:42Pas d'oreillettes.
32:43C'est les exceptions tout le reste de l'année.
32:45On a des oreillettes, on peut communiquer beaucoup plus facilement.
32:47C'est aussi la raison pour laquelle Thomas Vauclair,
32:50il a mis un moment à monter à voir Mathis Leber.
32:53Il faut un écart de plus d'une minute pour autoriser une voiture à dépasser le peloton.
32:57Donc une fois qu'il y a eu une minute tranque,
32:59il a pu doubler et il a pu aller faire passer son information.
33:02Et l'équipe de France qui tout au long de la journée, Christophe,
33:04a essayé de durcir la course, de créer des brèches,
33:07d'éparpiller le peloton, de placer des attaques.
33:11Et notamment avec un autre coureur qui a tenté le coup lui aussi.
33:16On était à combien de kilomètres ?
33:18A 88 kilomètres de l'arrivée avec Hugo Page cette fois.
33:20Oui, Hugo Page il a fait un bon numéro aussi aujourd'hui.
33:22L'image de toute l'équipe de France.
33:24Tout le monde individuellement a été à la hauteur.
33:27Heureusement qu'ils étaient là, l'équipe de France.
33:29Il y avait l'équipe de France et les Néerlandais aussi.
33:32Avec Van Der Poel et d'autres qui ont fait la course.
33:35Parce que sinon, clairement, on se dirigeait vraiment vers une course de sprinter.
33:39Donc voilà, ils ont été là.
33:41Ils avaient clairement un plan établi.
33:43Le plan établi, c'était de refaire un point zéro.
33:46C'est-à-dire qu'il y ait un regroupement général à peu près au bout de 100 kilomètres.
33:51Quand on arrivait sur les pavés et les monts.
33:53Et c'est exactement ce qui s'est passé.
33:55Pour après, redonner une dynamique à la course.
33:57Donner envie à tout le monde d'attaquer.
33:59Et recréer de la course. C'est exactement ce qui s'est passé.
34:01On s'est retrouvé dans une situation idéale avec Christophe Laporte qui était à l'avant.
34:05On n'avait plus que 6 coureurs.
34:07Et là, vraiment, moi j'y ai cru.
34:09J'ai vraiment cru que cette échappée était la bonne.
34:12Malheureusement, c'est revenu avec l'Italie.
34:15Et après, on se met dans un autre mode. Un mode sprint.
34:17Ça n'a pas fonctionné.
34:18Mais en tout cas, franchement, au niveau de la stratégie globale générale et du comportement des coureurs,
34:22il n'y a rien à leur reprocher aujourd'hui.
34:24Moi, je voudrais juste revenir sur l'histoire de l'absence d'oreillette.
34:27Ça fait réfléchir.
34:28Rappelez-vous cette belle course qu'on a vécue cet été.
34:30Et il n'y avait pas d'oreillette non plus.
34:32C'était tout simplement la course olympique.
34:34Pareil, course passionnante, pas d'oreillette.
34:36Je ne dis pas qu'il ne faut jamais d'oreillette.
34:37Je ne veux même pas relancer le débat.
34:39Quand on a une course qui est sur un terrain plat ou relativement plat,
34:43et c'était le cas aujourd'hui.
34:44Le dénivelé, il n'était pas dingo.
34:46Effectivement, on se dit que l'absence d'oreillette promet une course incertaine, une insécurité.
34:55Je ne sais pas dans ce débat s'il faut être pour ou contre.
34:58À vrai dire, j'ai mon avis, moi aussi.
34:59Vous êtes plutôt pour quand même.
35:00Plutôt pour les oreillettes ?
35:01Non, je serais plutôt contre.
35:02Plutôt pour qu'on les supprime.
35:04Pour qu'on les supprime, oui.
35:05Mais en attendant, est-ce qu'on est obligé de prendre une décision pour toutes les courses ?
35:09Est-ce que là, au championnat du monde, il n'y aura pas non plus d'oreillette ?
35:11Aux Jeux olympiques, il n'y avait pas d'oreillette.
35:13Au championnat d'Europe, il n'y avait pas d'oreillette.
35:15Vous allez voir qu'au championnat du monde, on aura également une très belle course.
35:18On pourrait imaginer qu'il y ait des oreillettes sur certaines courses et pas sur d'autres.
35:23Peut-être davantage que c'est le cas actuellement.
35:25Pourquoi pas ? C'est peut-être idiot comme réflexion.
35:29Mais est-ce qu'on ne pourrait pas limiter les oreillettes ?
35:31Par exemple, on a un leader dans l'équipe et il n'y a que lui qui a une oreillette.
35:34Ça fait partie des choses.
35:35En tout cas, peut-être pas le leader.
35:37Mais dans ce qui est justement proposé par l'Union cycliste internationale à partir de l'année prochaine,
35:42c'est qu'il y ait effectivement que l'on fasse un test avec deux coureurs dans l'équipe
35:47qui seraient entre guillemets les capitaines ou les coordinateurs qui auraient effectivement les oreillettes.
35:53Après, attention, on s'est rendu compte récemment que quand il y a un danger sur la route,
35:58on n'a pas le temps de forcément de faire passer la consigne à tous les autres coureurs.
36:01Ce sont un petit peu les limites justement de la réflexion qu'on peut avoir sur les partisans et les opposants aux oreillettes.
36:10En tout cas, c'est bien que la réflexion soit lancée pour cette histoire d'oreillettes depuis le temps.
36:15C'est en test.
36:17Ça a été testé sur le Tour de Burgos, sur le Tour de Pologne qu'on a eu sur la chaîne L'Équipe,
36:21les histoires d'une journée on n'en met pas, une journée on en met deux.
36:24Ils sont en train de faire un petit peu leur tambouille pour essayer de trouver la meilleure des formules.
36:28Mais la décision sera prise justement début d'année prochaine pour savoir justement comment on procède sur une saison entière.
36:33Et là, évidemment, on ne sera plus en test.
36:35Il faut savoir quand même que les équipes de marque, elles, globalement, sont assez hostiles, en tout cas les meilleures équipes,
36:42à ce qu'on supprime les oreillettes.
36:43Toujours pareil, quand on a un budget de 30, 40 millions, on n'a pas envie de se mettre en danger.
36:48Non, ça n'a strictement rien à voir.
36:50Ah !
36:51Non, ça n'a rien à voir.
36:52Rapidement, Christophe.
36:53Non, il faudra refaire une émission.
36:55Je ne vois pas en quoi, aujourd'hui, le fait d'avoir des oreillettes ou de ne pas en avoir, ça a changé la course.
37:00Si on écoute ce qui vient de se dire, on a l'impression qu'il y a des belles courses seulement quand on n'a pas d'oreillettes.
37:06Je suis désolé, mais non.
37:07Non, je n'ai pas dit ça.
37:09J'ai dit simplement que là, aussi bien sur la course olympique…
37:12Tu as dit vivement que c'est du monde où on n'aura pas d'oreillettes pour avoir une belle course.
37:15Non, en fait, je suis désolé, on a des magnifiques courses.
37:18Moi, je ne sais pas, j'ai regardé le Tour d'Espagne, le Tour de France.
37:21Toutes les grandes courses internationales, pour moi…
37:23Oui, mais cette incertitude que tu as vue quand tu vois effectivement Thomas Vauclair qui est obligé de monter à la voiture…
37:28Ça ne change pas grand-chose.
37:29Ça ne change pas grand-chose ?
37:30Mais non.
37:31Mais on se serait embêté en début de course.
37:33Mais n'importe… Mais non.
37:34Avec ou sans oreillettes, la stratégie est exactement la même.
37:37Thomas Vauclair, il ne va pas adapter sa stratégie parce qu'on n'a pas d'oreillettes.
37:39Il envoie les mêmes coureurs à l'avant.
37:41Il demande à ce qu'il y ait un point zéro au bout de 100 km.
37:43Qu'est-ce que ça…
37:44Il n'y a pas cette latence qu'il y a eu justement.
37:46Cette incertitude où on voit Mathis Leber qui le dit lui-même.
37:49Il dit « Je me suis quand même… »
37:50Alors, il s'est fait engueuler par les coureurs, mais il s'est fait aussi peut-être à un moment pas cérémonier.
37:54On voit qu'il était dans une grande équipe.
37:55Il veut garder la radio.
37:57Non, pas du tout.
37:58De toute façon, effectivement, il y a des équipes, y compris des équipes françaises, qui ont toujours été partisanes des oreillettes.
38:02Encore une fois, c'est un débat extrêmement…
38:04Je ne suis pas dans une équipe aujourd'hui.
38:05Je veux dire, c'est un avis de coureurs et d'anciens coureurs.
38:08Je trouve qu'on est dans un monde moderne et un sport moderne.
38:11Et en fait, je trouve que de ne pas pouvoir parler à ces athlètes, c'est juste une…
38:16Mais quand on a enlevé les turbocompresseurs dans les Formule 1, on n'était pas redevenu à la Ford T.
38:22Pas de mauvais espoir, Mathis.
38:23Parlons du matériel alors.
38:26Mais je suis désolé.
38:27Même si on a enlevé les turbocompresseurs et ce qu'on veut, on parle aux pilotes de Formule 1.
38:32Ils sont en relation permanente avec leurs ingénieurs.
38:34Les radios, on ne les enlève pas en Formule 1.
38:36On les limite quand même.
38:38Moi, je trouve que ça n'a pas de sens.
38:40En tout cas, de ce que j'en vois du vélo et de ce que je peux en constater,
38:43c'est que pour moi, ça n'a aucun impact sur les scénarios de course.
38:46Aujourd'hui, on n'a pas vu un coureur qu'on n'avait pas vu venir l'emporter
38:50parce qu'il n'y avait pas d'oreillette, parce qu'il a surpris le peloton.
38:52Parce que non, ça n'a aucun impact.
38:54Heureusement qu'on ne voulait pas faire de débat sur les oreillettes.
38:55Parce que sinon, ça aurait été quoi ?
38:57Il est dû avoir à pousser des coups de gueule, Christophe, aujourd'hui.
38:59Il y en a un qui nous attend dans quelques instants.
39:02C'était en direct tout à l'heure, si vous n'étiez pas là.
39:04Autre coup de gueule de Christophe Rimelon.
39:06Mais avant cela, on écoute Hugo Pache.
39:08C'était il y a quelques minutes.
39:09Désolé, Hugo.
39:11Hugo, c'est un sacré baptême de feu.
39:13Oui, c'était une sacrée course.
39:16Je pense que le résultat est assez anecdotique.
39:20Mais en tout cas, je pense que collectivement, on a fait une sacrée course.
39:23On a fait ce qu'on voulait faire, je pense.
39:26Notre but, c'est d'avoir une course difficile.
39:29Je pense qu'on n'a jamais trop paniqué.
39:32Dès qu'on n'était pas dans les coups, on a mis à rouler directement.
39:34Et sinon, on avait toujours quelqu'un dans les gros coups.
39:38Les gros coups avec les grosses nations représentées.
39:40On a fait une belle course.
39:42C'était chouette de porter le maillot de l'équipe de France pour la première fois.
39:45Donc vous, vous avez été à l'avant, etc.
39:48À des moments où vous essayez quoi ?
39:50À ce moment-là, quand on essaie de créer le mouvement de course ou de suivre ?
39:53On avait deux cases maîtresses.
39:56On avait Arnaud et Christophe.
39:58À un moment, j'ai sorti avec un gros groupe.
40:00Il y avait quand même pas mal de nations représentées.
40:02Je me suis dit qu'il fallait en garder sous les pédales.
40:05Il y a les gars qui sont derrière.
40:07Il faut juste y aller quand il y a les gros qui y vont.
40:10Pedersen a mis quelques unes.
40:12Je l'ai suivi, mais ça faisait mal aux jambes.
40:14J'ai une dernière question.
40:16Qu'est-ce que vous allez retenir de votre première avec ce maillot ?
40:19Beaucoup d'expérience.
40:22C'est spécial de courir avec des mecs contre qui on est habituellement adversaires.
40:26L'ambiance a été bonne pendant les quatre jours.
40:29On a fait ce qu'il fallait.
40:31Que du positif.
40:33Merci.
40:37Il aurait fallu les filmer.
40:39Christophe et Patrick étaient encore sur l'histoire de l'oreillette.
40:42Ils refont encore leur débat et leur désaccord.
40:45Pas tout de suite.
40:47Vous voulez un autre coup de gueule de Christophe qui est d'humeur ?
40:49C'est en pleine course.
40:51Il y a un coureur qui a tenté quelque chose.
40:53Christophe, allez savoir ce qu'il lui a pris.
40:56Voilà sa réaction.
40:58Non ?
41:00C'est pas ça ?
41:02Ah, le coup de gueule, c'était tout à l'heure.
41:05Christophe, expliquez-nous votre coup de gueule.
41:07Il y a ce malheureux coureur qui tente de s'échapper.
41:10Vous l'avez assassiné en direct tout à l'heure.
41:13Simon Pelot, le pauvre.
41:15En plus, je suis sûr qu'il nous regarde.
41:18Je n'ai rien contre Simon Pelot.
41:21C'est juste que là, on est dans un scénario de course.
41:24On voit bien que c'est organisé avec des équipes à l'avant.
41:27On est à plus de 20 km de l'arrivée.
41:29Je trouve juste que ce type d'attaque est inutile.
41:32La preuve, c'est que là, il a attaqué depuis 300 m.
41:35Il est déjà en train de se retourner et presque de se relever.
41:38Il se fait reprendre 400 m après.
41:40Quand on est à 20 km de l'arrivée, soit on s'accorde avec d'autres coureurs
41:43pour essayer de tenter quelque chose, soit si on veut tenter un truc personnellement.
41:46J'ai rien contre ça.
41:48On est à 21,5 km de l'arrivée.
41:51Malheureusement pour lui, s'il n'y a plus d'autres options,
41:54il faut faire ça dans les 4, 5, 6 derniers kilomètres
41:57si on veut qu'on ait un espoir que ça réussisse.
42:00Mais là, regardez, ce n'est pas que moi qui…
42:03Les images parlent d'elles-mêmes.
42:05Il a attaqué. Au bout de 300 m, il se relève et il revient dans le peloton.
42:08Il s'attendait à quoi ? À ce que l'équipe d'Italie le laisse partir ?
42:11Non, ils ne vont pas le laisser partir.
42:13J'ai juste dit que ça a permis à Patrick de parler de lui.
42:18Vous en penserez ce que vous voulez.
42:22C'était un clin d'œil.
42:24C'était l'occasion de dire à quel point vous l'aimez.
42:26Je ne veux pas taper sur les coureurs.
42:28C'est très bien. Il attaque.
42:30Le moment n'est pas judicieux.
42:32C'était bien de décrypter ces différentes attaques.
42:37Vous l'avez commenté tout à l'heure en direct.
42:40Patrick, vous voulez commenter un parcours ?
42:43J'ai eu peur. Je croyais que vous vouliez que j'apporte encore la contradiction à Christophe.
42:47Vous l'avez déjà assez fait.
42:49Avant la Coupe du monde de basket 8-23.
42:51Basket 3-3. L'équipe de France qui est en Mongolie pour cette Coupe du monde.
42:55Le parcours de l'année prochaine.
42:57Pourquoi ? Parce que c'est en France l'année prochaine les championnats d'Europe.
42:59Patrick, en quelques secondes. Vous avez 30 secondes.
43:0130 secondes.
43:03On est précurseurs sur la chaîne d'équipe.
43:05Si vous avez l'habitude de regarder les boucles de Romardèche,
43:07vous connaissez ce site qui est situé aux confins de la Drôme et de l'Ardèche.
43:12Côté Ardèche.
43:14Pour ce qui concerne les principales difficultés.
43:18Vous le savez, il y a effectivement les chronos et la course en ligne.
43:23On s'intéresse, on s'attarde plus exactement à la course en ligne.
43:26Le col du Moulin à Vent n'est pas sur le parcours des boucles Drôme-Ardèche.
43:32Le fameux Val d'Enfer.
43:34Avec du côté de Guildren-Grange.
43:36Du côté de Saint-Péret.
43:38Dans les vignes qu'on connaît bien.
43:40De Cornas aussi, il faut tous les citer.
43:42Sinon, on va avoir l'arcôme sur le dos.
43:44Effectivement, on a cette boucle qui est extrêmement difficile.
43:48Et c'est vrai que les championnats d'Europe, on avait l'habitude.
43:50Le Val d'Enfer et la montée vers Saint-Romain-de-l'Herbe.
43:52On avait l'habitude d'avoir des championnats d'Europe qui étaient souvent propices à des arrivées au sprint ou à des sprinteurs.
43:58On en a cité quelques-uns.
44:00Là, rien à voir.
44:02On va avoir une course avec un parcours d'enfer.
44:04Le jeu de mots est un peu facile.
44:06Mais qui nous réservera sûrement un puncher grimpeur comme Lorea.
44:08C'était parfait Patrick.
44:10On aura la chance de le vivre ensemble.
44:12Ce sera juste après les championnats du monde.
44:14Et pas juste avant comme c'était le cas cette année et ces précédentes années.
44:16Et ce sera à vivre ensemble l'année prochaine.
44:18Pour ce championnat d'Europe.
44:20Comme promis, le podium de la moto.
44:22Le bol d'or.
44:2487ème édition.
44:2620ème victoire au bol d'or pour Suzuki.
44:28C'est évidemment un record.
44:30Et Suzuki par la même occasion qui remporte le titre de champion du monde d'endurance.
44:32Puisque c'était la dernière manche de ce championnat du monde d'endurance.
44:34Bravo à la Suzuki numéro 12.
44:36Encore royale.
44:38Bravo à vous Patrick, Christophe et Pierre.
44:40Vous avez été parfaits comme Thomas Voeckler sur ce championnat d'Europe.
44:42Et comme Claire Bricoleau.
44:44Encore une fois, merci.
44:46Merci à tous.
44:48Merci à vous.
44:50Merci à vous.
44:52Merci à vous.
44:54Merci à vous.
44:56Merci à vous.
44:58Merci à vous.
45:00Merci à vous.
45:02Merci à vous.
45:04Merci à vous.
45:06Merci à vous.
45:08Merci à vous.
45:10Merci à vous.
45:12Merci à vous.
45:14Merci à vous.
45:16Merci à vous.
45:18Merci à vous.
45:20Merci à vous.
45:22Merci à vous.
45:24Merci à vous.