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Revue de Presse du 16 Aout 2024 avec Mouhamed Alimou Ba

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00:00La grève des médias, mardi, et Bassirou Dioumaï Faï qui est pour des solutions aux difficultés économiques que traversent les entreprises de presse sénégalaises.
00:12Va-t-on vers le déchet entre le régime en place et la presse sénégalaise, en tout cas le gouvernement,
00:18ce qui est être dans les dispositions d'examiner les doléances ou plus exactement la situation de la presse nationale ?
00:25À un conseil des ministres de Mercredi, le Président demande aux ministres de tutelle de veiller à l'application intégrale du code de la presse,
00:33mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse dans un esprit permanent d'ouverture et de concertation.
00:40Le patronat qui semble avoir pris au mot le Président s'est réuni de toutes les façons aujourd'hui même pour débriefer,
00:47mais déjà comme le relève enquête quotidien, réaction et médiation, tous assumus des figures éminentes de la société civile travaillent discrètement pour rapprocher les deux parties.
00:58Le professeur Babacar Gueye à l'Unité notamment s'active pour que les deux parties discutent et dépassent le problème.
01:04Le professeur Gueye qui a reçu une bonne partie des représentants des médias, dont des membres du CEDEPS et du CIMPIX, les politiques ne sont pas restées.
01:14Sur la touche, notre toujours enquête dans un communiqué reçu à la rédaction de l'enquête,
01:19le PIT considère les actes subis par la presse sénégalaise comme un recul démocratique de 20 ans pour le PIT.
01:27Au-delà du symbole d'une démocratie attaquée dans le vif, les deux principaux enjeux restent l'emploi et la précarisation des milliers de travailleurs,
01:38qui ont la mission d'informer des vies juives et primordiales dans une société démocratique.
01:44Sud Quotidien parle de parfois de dégèle, le ministre de la Communication à l'UNSAL lance aujourd'hui même la plateforme de déclaration des médias du Sénégal
01:53destinée à encadrer et dynamiser le secteur des médias. Sur cela relève que Bass joue le père de la nation dans cette affaire.
02:01Pendant ce temps, que fait notre médiateur national ? Le journaliste se demande d'Imbakandi où est-il ?
02:08En tout cas, il est à fond, il reste dans un silence lourd, un silence détonnant.
02:13Relève le journal, intriguant même, aucune initiative jusque-là malgré toute l'attention entre les deux acteurs.
02:20Commentaire d'Ibou Fall, dans le journal Le Quotidien, Ibou Fall écrit ce qu'il suit,
02:30les pleurnicheries annuelles sur l'aide à la presse, les larmoiements quinquennaux pour les amnesties fiscales,
02:37les suppliques semestrielles pour être reçus au palais de la République, les ententes coriales avec les sociétés publiques,
02:44ça dure depuis plus de 40 ans et ça ne donne rien, ça nous affuble tout ce temps nous autres de la presse,
02:51des haïens, du pauvre qui vit, de charity business, des hommes de pouvoir avec des gros lots démocratiques autour du cou
02:58pour raisonner un cas de tribulation électorale.
03:01Et le certificat de bonne vie émeure selon que votre titre de travail du jour convient à votre bailleur de forme.
03:07Depuis sa vie, la pitié que ça inspire à des gens qui regardent la populace des médias de home,
03:13or relève le commentateur, le journalisme et tout sauf cela, sa déontologie tombe en inquiétude vers le respect dû à celui qui exerce ce métier,
03:22sans doute le plus beau du monde.
03:24Revenons à la vraie vie ou au nouveau pouvoir pour aider ces ouailles à patienter.
03:29Repeint le tableau de la République aux couleurs de la catastrophe.
03:33Je note encore le commentateur, le journal Le Quotidien lui a ouvert ses colonnes à Ibrahima Bahoum,
03:43le journal qui ouvre ses colonnes à Ibrahima Bahoum, le journaliste, a écrit de son côté
03:49ce qui suit le ton et le contenu d'un certain discours primatorial laisse cette impression
03:54qu'on chercherait à faire taire tous ceux qui ne sont pas des projets, le cas échéant.
04:00Il se réfondait donc à demander comment les journalistes en sont arrivés à accepter cet étiquetage,
04:06tout en restant dans les rédactions, et bien il dit que tombé dans ces pièges, participerait d'une certaine amnésie,
04:14sauf à décider d'habiller sa carrière d'expérience des alternances, à montrer qu'elle perdait vite de l'heure,
04:20éclat au rythme des saisons dans l'agenda républicain.
04:24Fin de citation.
04:26Au port autonome de Dakar, 700 jeunes envoyés dans la rue par le directeur général Walid Youf Boudian.
04:34Les syndicalistes sont fous de rage, note le journal Le Quotidien.
04:38Oui, une vague de colère déferle au port autonome de Dakar, relève le journal.
04:43Les travailleurs du port sont dans tous leurs états.
04:46La raison de leur courroux, la suspension du renouvellement des contrats a duré déterminé,
04:52arrivée à terme mettant au semenge à plus de 700 jeunes Sénégalais, pères et mères de famille.
04:58Cette suspension du renouvellement des CDD résulte selon la publication de la mission d'audit des ressources humaines du port
05:06et des services rattachés, lancés et confiés en cabinets externes, sélectionnés sur appel d'offres.
05:12Passant au crible, ce marché des prestations intellectuelles,
05:15les syndicalistes du port autonome de Dakar disent avoir décelé une quirielle de manquement,
05:21entre autres, le cadre des syndicats des travailleurs dénonce la violation des passations du marché
05:26de la charte de transparence et d'éthique en matière de marché public.
05:30A preuve, souligne-t-il, dans un communiqué, le marché de l'audit a été attribué au cabinet manager consulté,
05:36donc associé, dont le directeur est un employé du port, un des conseillers techniques du DG
05:42et ancien directeur des ressources humaines, note encore le journal.
05:48Le commentateur du quotidien, le biétiste, relève que c'est le projet qui a les preuves du pouvoir.
05:54Finalement, relève le journal, le projet est toujours en rodage, même quand les autorités de l'État
06:00déclarent faire preuve de transparence.
06:02Eh bien, il y a des gens qui déclarent ne pas les prendre au sérieux.
06:05C'est le cas des employés du port de Dakar, mais brutalement à pied,
06:08quand le directeur déclare qu'il veut les remplacer en suivant les procédures.
06:12Les syndicalistes l'accusent de tous les maux.
06:15C'est le difficile apprentissage du pouvoir.
06:17On se gaussait du premier ministre qui ne pouvait voyager.
06:20Quand il le fait, on dit qu'il a pris l'avion présidentiel.
06:23Eh bien, pour des gens qui se moquent de la vie des autres.
06:27Fin de citation.
06:29En première page du journal, inquiète, le prix de l'huile, du sucre et de l'huile
06:35qui ne baisse pas, ni baisse ni contrôle, relève le journal.
06:38Le confrère note que le 24 juin dernier, les prix du riz, de l'huile et du sucre
06:43est publié près de deux mois après.
06:45Aucune effectivité sur le terrain.
06:47Les parades des détaillants pour ne pas appliquer les prises impossibles
06:50décidées par l'État.
06:51Reportage du journal.
06:53L'une à quoi Diop assure que les prix sont en deçà de ceux de l'État.
06:57Les boutiquiers détaillants le contredisent.
07:00Tout cela a retrouvé en page intérieure du journal.
07:04Donc, inquiète.
07:06En première page du journal, le quotidien,
07:10depuis son départ du pouvoir, depuis qu'il a quitté le pouvoir,
07:14note le journal, à l'issue de ses mandats,
07:16l'ancien président Macky Sall n'a pu encore bénéficier
07:19des moyens matériels et humains que la Constitution accorde
07:22à tout ancien chef d'État.
07:24Contrairement à ses prédécesseurs qui, eux, n'ont fait l'objet d'aucune privation.
07:28Eh bien, Macky est obligé, pour le moment, de prendre lui-même en charge
07:31de ses moyens de déplacement et sa sécurité.
07:34Tout cela sans qu'aucune explication ne lui soit fournue.
07:37Babacar.

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