Pierre-Jean Ternamian, radiologue et membre de l’URPS, était ce dimanche 18 août l’invité de La Matinale été sur CNEWS. Alors que le nombre d’internes est au plus bas, il s’insurge des mesures adoptées : «Cette note plancher de 14 est une ânerie sans nom (...) On va mettre des médecins qui n’ont pas été formés en France, qui ont parfois des difficultés de compréhension de la langue française.»
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00:00Écoutez, je n'ai pas la réponse, je pense que c'est une anderie sans nom.
00:04C'est dramatique vu déjà que la médecine est sous tension,
00:08la médecine générale spécialiste est aussi encore plus sous tension.
00:12Vous avez une plus grande difficulté à trouver un médecin traitant
00:15et on marche sur la tête dans ce système.
00:18Mais donc c'est inquiétant aujourd'hui, ce qui est en train de se passer.
00:21Parce que les internes d'aujourd'hui sont nos futurs médecins.
00:24S'il y a moins d'internes, il y aura moins de médecins.
00:26Or, on en manque déjà.
00:28Oui, mais on a déjà vu apparaître.
00:31Alors, il y a des négociations qui se font actuellement,
00:33mais on vous a déjà trouvé la réponse.
00:36On va mettre des faisant fonction d'interne, des FFI.
00:39C'est donc des médecins qui n'ont pas été formés en France,
00:41qui ont des difficultés de faire une compréhension de la langue française.
00:44Ce n'est pas une réponse correcte.
00:46Alors qu'on a 1510 personnes qui auraient pu être, on va dire, sur le marché.
00:51Sachant que cette mesure impacte dans 4 ans.
00:54Et s'il n'y a pas de correction pour l'an prochain,
00:57ça va être une véritable saignée, on va dire,
01:00du nombre de médecins présents sur le territoire aptes à exercer.