GLOBEWATCH of August 18, 2024 on CRTV

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00:00Bonjour et bienvenue à cet entretien exclusif qu'accorde à la Cameroon Radio Television
00:16l'ancien président de la Confédération Africaine de Football qui est parmi les invités
00:22qui ont marqué et participé à la cérémonie des funérailles de l'ancien président de
00:28la Confédération Africaine de Football à Garoua, parmi les autres présences significatives
00:34ont marqué aussi la présence du président de la FIFA Gianni Infantino et le président
00:40actuel de la Confédération Africaine de Football Patrick Msepe, nous allons donc revisiter
00:45ensemble les oeuvres d'Issa Ayatou dans le monde du football africain et avec son successeur
00:53monsieur Amad Amad, bonjour et bienvenue, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation
00:58de la Cameroon Radio Television. Bonjour monsieur et surtout c'est votre travail à nous de
01:06vous aider aussi à communiquer ce qu'il faut faire savoir à la communauté. Vous étiez
01:18à Garoua pour rendre un dernier hommage à monsieur Issa Ayatou, ancien président
01:24de la Confédération Africaine de Football, pour vous c'était un devoir, une hommage
01:31appuyé ou une contribution de montrer au bon l'immense oeuvre d'Issa Ayatou. Vous l'avez
01:42bien résumé, en fin de compte, parler d'Issa Ayatou c'est parler d'un grand homme, d'un
02:00homme avec un destin extraordinaire. Ce n'est pas donné à tout le monde d'être un sportif
02:12et arriver au sommet de la gestion du sport d'une manière générale. Pas seulement pour
02:22le Cameroun mais pour notre continent l'Afrique et même surtout mondial. Relé je peux dire
02:31par son admission aussi au comité international olympique. Donc chapeau pour cette personnalité.
02:45Et en tant qu'ancien président de la CAF c'est un devoir pour moi d'être là. Et aussi surtout
02:58dans notre éducation islamique. La dernière chose à faire pour nous pendant notre passage sur terre
03:15c'est de rendre hommage à quelqu'un. Participer à son hommage mais surtout participer à la dernière
03:28prière mortuaire qu'on doit faire à un mort. Issa Ayatou était président de la CAF presque
03:38trois décennies, trente ans. En tant que successeur, acteur de football africain, qu'est-ce que vous
03:48considérez comme le travail singulier d'Issa Ayatou ? Dans quelle manière il a influencé, contribué
03:56à la croissance du marché footballistique africain ? Vous savez en tant que dirigeant je ne retiens
04:09que ce qu'une personne a apporté de manière positive dans sa gestion. On ne peut rien dire
04:19que de positif parce que lorsqu'on est dirigeant on est un être humain et après votre passage,
04:27moi en tant que successeur je ne peux que retenir ce qui était très bien et il y en a tellement.
04:36Comme vous dites trois décennies, ça a amené le football africain d'un niveau assez élevé.
04:49C'est vrai que nous n'avons pas eu la coupe du monde, nous n'avons pas eu, mais c'est pas ça seulement.
04:54Le football ne se situe pas tout simplement par rapport aux résultats sportifs mais aussi par
05:05rapport à ce que ce football apporte sur le plan économique, culturel mais surtout image et éducatif.
05:13Donc on ne peut que le féliciter et garder à la mémoire de la jeunesse cet acquis.
05:25Concrètement il s'agit de quoi ? Au niveau des compétitions, au niveau du business de football ?
05:34Je m'excuse pour éviter de ne pas remettre certains points. Je ne vais pas relever parce
05:40que c'est un travail que doit faire plutôt même, je vous encourage, vous les médias africains de
05:45faire la bibliographie de cette personne et c'est ça notre problème.
05:49On souhaiterait également d'avoir un témoignage privilégié de votre part, qu'est-ce qui vous a marqué ?
05:56Le témoignage que je vous dis, il y en a tellement, il a créé beaucoup de compétitions, il a apporté
06:02le nouveauté qui n'existait pas avant dans sa gestion, le sponsoring, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
06:11Et c'est pour ça que je vous dis, je me contente de globaliser pour éviter d'omettre parce que ce n'est pas bien.
06:21Si c'est de la part de quelqu'un d'autre, oui, mais moi en tant qu'ancien président de la CAF,
06:27je ne peux pas me permettre d'intervenir ou mettre certains points qui sont importants.
06:32Je ne peux pas garder tout ça en tête.
06:35Parlons maintenant du passage d'Issa Yatou à la Fédération Internationale des Football Associations, la FIFA,
06:45où en tant qu'Africain, il fut le premier d'être le président de la FIFA, même à titre intérimaire.
06:55Pour vous les Africains du monde du sport, l'administration du sport par exemple, c'était quelque chose d'extraordinaire ?
07:05Si vous avez suivi même l'intervention d'un Européen qui est président de la FIFA actuellement,
07:10Gianni Infantino.
07:11Gianni Infantino, il l'a bien spécifié même pendant son hommage, sa reconnaissance par rapport à cette période très compliquée
07:20où le président Issa Yatou a su manœuvrer la barque, on peut dire le bateau FIFA, à une destination nouvelle qui est une FIFA Nouvelle Erre.
07:35Ça doit être une fierté africaine.
07:38Et dommage, c'est pas que je ne reproche, dommage, nous les Africains nous-mêmes, nous ne savons pas valoriser ces acquis-là.
07:48Et ça c'est le rôle des gens de la communication.
07:53Mais nous ne savons pas.
07:55Mais voilà, aujourd'hui, il faut que nous arrivions à capitaliser ces acquis-là.
08:02Et surtout, aujourd'hui c'est l'histoire.
08:06Et dans cette histoire, on ne va retenir que les meilleurs moments qu'on a eu avec lui.
08:16Mes trois dernières questions, M. le Président.
08:19La première, vous avez succédé, Issa Yatou, à la Confédération Africaine du Football.
08:26Si ce n'est pas une question de polémique, quelle est la CAF que vous avez trouvée ?
08:35Lorsqu'on succède à quelqu'un, ne croyez pas que tout est nul là-dedans.
08:40Il y a des acquis.
08:42Et si vous avez bien suivi, à aucun moment j'avais critiqué, que ce soit lui, mon prédécesseur, ou celui qui m'a succédé.
08:57Je ne suis pas dans cet état d'esprit-là.
09:01Pour moi, je suis arrivé à la tête de la Confédération, c'est Dieu qui a fait ainsi, je le prends comme ça.
09:09Je suis parti avec un mandat, un seul mandat.
09:13Vous avez vu ce qui s'est passé.
09:16Je ne ferai pas de commentaires par rapport à soi.
09:19C'est mon destin, je l'assume.
09:23Et aujourd'hui, je suis dans une autre phase de ma vie qui était avant d'arriver.
09:31J'ai été au gouvernement, j'ai été vice-président du Sénat chez moi.
09:35J'ai démissionné lorsque j'ai été élu à la CAF.
09:39Aucun texte ne m'oblige à faire ça.
09:43Mais je l'ai fait par respect à notre continent, par respect à la Confédération africaine de football.
09:51Là, je suis revenu prendre des responsabilités chez moi.
09:56Autre chose que dans le football, je me suis présenté à la dernière élection législative dans mon pays.
10:03Depuis quelques moments, j'ai été élu député de Madagascar.
10:10Depuis le départ d'Issa Yatour comme président de la Confédération africaine de football,
10:17il y a une reproche qui est faite à tous ses prédécesseurs ou bien ses successeurs, autant pour moi,
10:25qui n'arrivent pas à stabiliser la période et le moment où la Coupe d'Afrique des Nations, la compétition phare, doit être jouée.
10:38Nous jonglons entre janvier, juin, décembre.
10:43En français facile, on accuse les successeurs d'Issa Yatour d'installer l'instabilité.
10:51Contexte, la canne doit être jouée. C'est une accusation légitime ?
10:58Moi, lorsque j'entends ça, ça me révolte.
11:05Et surtout de votre part, parce qu'on suit le raisonnement européen.
11:16La différence ? Notre continent est très diversifié dans tous les domaines.
11:27Météo, climat, même morphologie des gens.
11:35Parce qu'on ne peut pas dire que l'africain est toujours un noir. Non.
11:39Il y a d'Africains blancs.
11:41Donc on est un peuple très diversifié dans tous les domaines, même géographiquement et sur sa population.
11:48Economiquement, culturellement, linguistiquement.
11:51Exact. Et là, si vous dites qu'il faut stabiliser une organisation de la canne, c'est aller à l'encontre de la nature africaine.
12:04Si vous voulez une belle Coupe d'Afrique des Nations, même ici en Afrique centrale,
12:12la météo n'est pas pareille entre le Cameroun, par exemple, et Brazzaville.
12:17Et Tchad.
12:19Et Tchad. Pire qu'entre le nord, le Maghreb, la partie ouest, et chez nous, par exemple, l'Afrique australe,
12:30vous savez qu'en été européen, parce que c'est autre chose l'été africain et l'été européen,
12:38et même l'été maghrébin, c'est comme l'Europe l'été maghrébin.
12:43Donc, si vous voulez une belle Coupe d'Afrique des Nations, il faut accepter cette diversité.
12:51Faut tenir compte des réalités du continent.
12:54Exact.
12:56C'est ça qu'on a déverrouillé.
12:58Pour que ceux qui ont la possibilité d'organiser la canne en juin-juillet,
13:05où nos joueurs qui sont en Europe ne sont plus disponibles, on le fera cette date-là.
13:13Mais dans des pays où c'est impossible d'organiser, comme au Cameroun, comme en Côte d'Ivoire,
13:19c'est impossible d'organiser la canne en juin-juillet.
13:22C'est l'inverse.
13:24Donc, on ouvre, on garde le mois de janvier et février.
13:32Donc, essayons de protéger notre Afrique, notre continent, avec sa diversité.
13:41Mais ne pas influencer par d'autres gens qui ne nous connaissent pas
13:55et qui n'ont jamais accepté de nous connaître et de nous reconnaître surtout.
14:00Donc, faisons notre football, nous, en tant qu'Africains.
14:04Monsieur le Président, la dernière question.
14:07J'ai suivi beaucoup d'adjectifs et de mots pour qualifier Issa Yatou,
14:12monsieur intègre, monsieur propre, monsieur d'éthique.
14:17L'autre l'appelle même le pape du football africain ou bien le prince du football africain.
14:24Vous, Ahmad Hamad, ancien président de la Confédération africaine du football,
14:30la plus grande confédération dans le monde du football avec 54 ou bien 55 membres d'association.
14:41Quel est votre verbe ou bien quelle est votre description d'Issa Yatou ?
14:47D'ailleurs, le monsieur, il est un roi dans son pays.
14:51Monsieur ?
14:52Il est un roi de son origine.
14:57C'est pas ça ?
14:58Tout à fait.
14:59Oui.
15:00Et de deux, je l'ai toujours pris comme un parent.
15:05Et j'écoute certains parler n'importe quoi, mais entre moi et lui,
15:14il n'y a jamais eu d'altercation ou de mots déplacés,
15:21que ce soit de ma part ou de sa part envers moi.
15:27Comme je vous dis, je l'ai toujours respecté comme un parent.
15:32Le reste, c'était une compétition électorale et c'est normal.
15:37Monsieur l'ancien président de la Confédération africaine du football, Ahmad Hamad,
15:43merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation de la Cameroon Radio Television
15:48et nous vous souhaitons un bon retour à Antananarif ou bien au Madagascar.
15:54Merci. Et merci pour vous aussi.
15:57Comme je vous ai dit tout à l'heure, notre présence, je pense, c'est à double titre.
16:07Manifester un soutien à la famille, surtout, qui sont encore là,
16:13parce que la présence de tous ses compagnons et lui rendre hommage,
16:21c'est le plus important aujourd'hui.
16:24Et gardons ce qui est positif, surtout positif de ce grand monsieur,
16:31où je ne pense pas qu'un autre être humain puisse avoir ce même parcours que lui.
16:40Merci beaucoup, monsieur le président.
16:43Tarek Bouchamawi, bienvenue à Globewatch.
16:46Merci.
16:48Vous étiez à Garoua pour donner vos derniers respects au président Issa Hayatou.
16:55Cela devait être un grand moment d'honneur pour vous,
17:00parce que de voyager de telle longue distance signifie que vous avez eu un attachement fort à lui, n'est-ce pas ?
17:06C'est un devoir et pas une obligation,
17:11mais je dois le faire parce que j'ai été très proche du président Issa Hayatou
17:16et je me considère aussi proche de sa famille,
17:20donc c'était un devoir pour moi d'être présent,
17:23de venir tout au long du voyage,
17:25de trouver l'arrangement pour le faire tout au long du voyage,
17:28d'atteindre les funérailles,
17:30de montrer ma compassion à la famille et à tous ses amis,
17:34et à toutes les personnes qui l'aiment.
17:36Vous avez dit que vous connaissiez Issa Hayatou depuis un moment très long.
17:41Dans quels moyens et quelles règles avez-vous joué que vous connaissiez Issa Hayatou ?
17:46J'ai rencontré le Dr Hayatou pour la première fois en octobre 2001,
17:55à Cairo, en Égypte,
18:00par des gens,
18:02et puis, lentement, il m'a invité à visiter ma première campagne de campagne en 2002 à Mali.
18:08Il m'a emmené dans l'un des comités,
18:14c'était le comité de la campagne des Nations Unies,
18:16et lentement, j'ai construit mon chemin vers la campagne, vers CAF.
18:23Vous êtes entré à CAF, et vous étiez un membre d'exécutif de CAF,
18:27et à un moment, à FIFA 2.
18:29Quand, possiblement, vous avez commencé vos rencontres avec Issa Hayatou,
18:33quelles étaient ses attitudes quand il s'agissait de la décision ?
18:37Le président Hayatou, pour moi,
18:42n'était pas seulement la pierre du football en Afrique,
18:46mais, en parlant avec lui pendant une longue période,
18:52il m'a beaucoup rappelé mon ancien père.
18:55Je viens de Tunisie, de Cameroun,
18:58mais nous avons la même famille,
19:04le même background,
19:06parce que nous avons les mêmes principes,
19:09nous savons ce que c'est d'être un leader,
19:12et nous respectons cela,
19:14nous respectons l'héritage.
19:16Pour moi, la transition n'a pas été difficile quand je suis arrivé à CAF.
19:20J'ai bien ajusté,
19:22et j'ai beaucoup appris de lui,
19:26et j'ai apprécié toute sa position.
19:28C'était tout à propos du leadership,
19:32des principes,
19:34et de la vision à long terme.
19:36Il n'a jamais pris une décision sans raison,
19:39c'était tout basé sur des fonds solides.
19:41Comme je l'ai dit au début,
19:43vous étiez à Garoua,
19:45où le funérail d'Issa Hayatou s'est déroulé,
19:47un prince de la ville.
19:49Vous avez écouté attentivement le président FIFA,
19:52Gianni Infantino,
19:54délivrer une élogie,
19:56vous avez écouté attentivement
19:58le président de la Confédération du football africain,
20:01délivrer sa propre élogie.
20:04Quand vous écoutez ces deux discours,
20:07que pensez-vous
20:09que c'était la meilleure contribution
20:11d'Issa Hayatou face au football africain ?
20:13Ce n'est pas seulement
20:15ce que ces spécialistes
20:17l'ont dit,
20:19car je vous l'ai dit,
20:21j'ai connu le Dr Hayatou depuis longtemps,
20:23donc je sais ce qu'il s'agit.
20:26Pas seulement la leadership,
20:28mais aussi la façon dont il a toujours défendu
20:30l'intérêt du CAF et du football.
20:32C'était la ligne rouge,
20:34que nous devons respecter.
20:38J'ai attendu tellement de rencontres,
20:40même au niveau du FIFA.
20:42Pour lui, l'intérêt du CAF
20:44et du football africain
20:46n'était pas négociable.
20:48Peu importe ce qui se passe,
20:50l'intérêt du football
20:54et de la Confédération
20:56n'étaient pas négociables.
20:58Quand on regarde l'expansion du football,
21:00le marketing du football,
21:02le temps qu'il faut
21:04pour jouer la Coupe d'Afrique,
21:06et les compétitions
21:08organisées par le CAF,
21:10que ce soit la Ligue des femmes,
21:12la Ligue des hommes,
21:14le football de la jeunesse,
21:16la création d'Issa Hayatou,
21:18quand on regarde toutes ces choses,
21:20près de 30 ans dans l'office,
21:22où est-ce que vous voyez concrètement
21:24le plus grand accomplissement
21:26ou légacie ?
21:28En tant que footballeur,
21:30car je me considère comme un footballeur
21:32et passionné du football,
21:34j'ai suivi le football depuis longtemps,
21:36depuis ma jeunesse,
21:38et j'ai suivi le CAF
21:40depuis les débuts.
21:42J'ai appris beaucoup sur sa performance
21:44et la façon dont il a construit les choses au CAF.
21:46Je me souviens,
21:48quand Docteur Hayatou a été élu en 1988,
21:50le CAF n'avait pas beaucoup
21:52de ressources à ce moment-là,
21:54pas même un contrat
21:56de marketing
21:58ou de TV rights,
22:00c'était pour des pénalités à ce moment-là.
22:02Donc,
22:04depuis 1988
22:06jusqu'en 2017,
22:08nous avons vu
22:10qu'en fait, le dernier contrat
22:12signé par le CAF,
22:14c'était pour un milliard d'euros,
22:16ce qui n'est jamais arrivé.
22:18C'est pour cette raison que le CAF
22:20a pris la décision
22:22de canceller ce contrat
22:24et de l'enlever.
22:26Ils n'auront jamais pu
22:28obtenir un autre contrat après ça.
22:30Il a toujours
22:32écouté
22:34différentes personnes
22:36qui avaient
22:38une vision
22:40et qui étaient passionnés du football
22:42et ont essayé d'expandir.
22:44Mais en même temps,
22:46il s'est rendu compte
22:48que le CAF
22:50devait toujours être protégé
22:52et qu'il était politiquement
22:54très solide.
22:56Il s'est rendu compte
22:58qu'il y avait une bonne balance.
23:00Le CAF est grand.
23:02Il y a le Nord, l'Ouest,
23:04le Sud, le Centre.
23:06Donc, il était toujours
23:08très déterminé
23:10à respecter la balance
23:12entre toutes ces régions.
23:14Au cours des années
23:16que j'étais près de lui,
23:18j'ai appris beaucoup.
23:20Il me rappelle beaucoup
23:22de mon père.
23:24Pour moi,
23:26comme Cameroonien,
23:28je dois être très fier.
23:30Depuis qu'Issa Yatou a quitté
23:32le CAF en 2017,
23:34s'il y a une chose
23:36que nous ne savons pas,
23:38c'est le timing
23:40de l'annonce
23:42de l'Afrique du Sud.
23:44Dans les années d'Issa Yatou,
23:46il a dit
23:48que le mois de janvier
23:50et février sont les meilleurs
23:52car c'est la nature qui décide
23:54sur la base que la majorité
23:56des pays africains
23:58sont au sud de l'Afrique du Sud.
24:00C'est le meilleur moment
24:02où il ne pleut pas.
24:04Tout au long des saisons,
24:06il pleut.
24:08Est-ce que c'est la difficulté
24:10de l'administration
24:12dans la gestion
24:14de l'Afrique du Sud
24:16comme un jouet du continent
24:18depuis qu'Issa Yatou est parti?
24:20Nous ne savons pas
24:22quand nous pourrons jouer l'Afrique du Sud.
24:26Pour moi,
24:28le CAF n'est pas seulement
24:30une institution,
24:32mais aussi une famille.
24:34Grâce au CAF,
24:36j'ai voyagé
24:38et j'ai apprécié
24:40d'avoir des amis partout.
24:42J'ai beaucoup appris
24:44quand j'ai entré au CAF.
24:46Le timing
24:48de l'Afrique du Sud,
24:50au début,
24:52je ne comprenais pas
24:54car je pensais
24:56que nous devions jouer
24:58en juin,
25:00mais le docteur Yatou
25:02nous a expliqué
25:04et il avait raison.
25:06Il nous a dit
25:08que nous devions jouer
25:10dans différents pays,
25:12même au nord.
25:14C'est très chaud.
25:16J'étais en Égypte
25:18en 2019
25:20et nous avons joué
25:22jusqu'à 3-5 jours.
25:24Jusqu'à 5 jours,
25:26c'était si chaud.
25:28Je pense que le timing
25:30de janvier, février
25:32ou fin décembre
25:34n'a pas changé.