Une intervention est en cours à la mairie d'Angoulême où un homme s'est introduit avec un bidon d'essence à l'intérieur du bâtiment. Les autorités appellent à éviter le secteur, l'homme a été neutralisé.
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00:00Alors, sur les faits, je vais pouvoir valider la grande majorité des éléments qui nous ont déjà été communiqués.
00:07On est sur une personne qui intervient aux alentours de midi, qui ne se signale pas particulièrement au niveau des personnels de la mairie,
00:15qui est tout de même interpellée par son comportement parce qu'il est extrêmement taisant et il n'a pas à être à l'endroit où il est.
00:21Et on a le bon réflexe d'une secrétaire de mairie qui actionne un bouton d'alarme, ce qui va engendrer l'intervention des policiers municipaux,
00:30qui vont là aussi très vite évaluer la situation au regard du comportement de l'intéressé, des premières mises à feu qu'il fait dans les bureaux auxquels il a eu accès,
00:42à charge pour eux, d'essayer de le neutraliser parce qu'il est déjà engagé en fait dans son opération de destruction par voie d'incendie,
00:52que les premières injonctions n'ont pas pour conséquence de le faire changer dans son comportement, qu'il y a même usage d'un tonfa qui ne le fait pas non plus s'arrêter.
01:03Et lorsque finalement les policiers municipaux sont acculés avec cet homme qui est armé d'une chaîne enflammée, l'un d'entre eux fait usage de son arme.
01:18— Combien de coups ? — Deux coups. Deux coups. Pardon. Alors c'est un élément que vous n'aviez pas forcément et qui mérite encore d'être vérifié
01:29puisque comme je l'évoquais tout à l'heure, les constatations vont être en cours. Mais des premiers éléments auditions recueillies, c'est la différence entre ce qui se dit
01:36un instanté et ce qu'on arrive à recueillir par procès verbal, il était effectivement armé d'une chaîne avec des bouts de tissu au bout de cette chaîne
01:48pour lui permettre d'enflammer plus facilement les locaux et le mobilier attenant.