Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, après l'entrevue avec le président de la République en vue de la nomination d'un Premier ministre : «Un premier signal extrêmement favorable».
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00:00Pour cette rentrée, j'avais décidé d'être positive
00:02et j'avais choisi de voir, dans tous les symboles qui étaient présents ce matin,
00:07des choses positives.
00:08Notamment le fait que dans l'ordre protocolaire, nous soyons reçus les premiers.
00:12Deuxièmement, qu'on nous ait fait la proposition d'être reçus séparément ou ensemble
00:16et que, d'instinct, on n'a pas eu à se parler beaucoup entre chefs de parti avec Lucie.
00:21En trois secondes, la décision était évidente pour tout le monde de venir ensemble, bien sûr,
00:24et de mettre comme condition que nous puissions venir avec Lucie,
00:28ce qui en fait était aussi proposé par le Président de la République, ça tombe bien.
00:32Et donc je trouve que le fait qu'il nous propose de venir ensemble,
00:36qu'il nous propose de venir avec notre candidate Lucie Castex au poste de Premier ministre,
00:39est un premier signal extrêmement favorable.
00:43Deuxièmement, on sort de ce rendez-vous avec d'autres bonnes nouvelles.
00:48La première, c'est qu'Emmanuel Macron n'a pas employé le mot de rupture,
00:52mais a reconnu qu'à la question extrêmement claire qu'il avait posée aux Français,
00:57on ne lui avait pas demandé de le faire, il a décidé tout seul, il a demandé
01:00« voulez-vous une cohabitation, oui ou non ? »
01:03Il a été forcé de reconnaître que la réponse avait été oui.
01:07C'est-à-dire qu'on peut dire qu'il n'y a pas de majorité absolue,
01:09mais la réponse à la cohabitation oui ou non, il y avait une majorité très très absolue pour le oui.
01:15Nous lui avons aussi signifié, on lui a rappelé chacun notre tour,
01:19les forces politiques et Lucie, que 73% des Français voulaient une rupture avec le macronisme,
01:25une rupture politique.
01:26Ce n'est pas que les électeurs du NFP, c'est aussi beaucoup d'électeurs qui n'ont pas voté pour nous,
01:31et aussi des électeurs qui n'ont pas voté du tout.
01:33On voit bien que quand les Français se déplacent massivement aux urnes, il faut les écouter.
01:40Parce que s'ils ont retrouvé ce goût de la démocratie, ce goût des urnes,
01:44et qu'on les en dégoûte immédiatement, alors on ne fera qu'aggraver la crise démocratique
01:48sans avoir résolu la crise sociale, la crise environnementale, etc.