Synagogue: l'audition du suspect a démarré, après avoir été repoussée en raison de son état de santé
L'homme suspecté d'avoir tenté de mettre le feu à la synagogue de La Grande-Motte (Hérault) ce samedi 24 août a commencé à être entendu par les enquêteurs lundi. Blessé lors de son interpellation, il est sorti de l'hôpital.
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00:00Oui, les enquêteurs tentent de comprendre ce qui a motivé ce passage à l'acte.
00:03Dans un premier temps, ils n'ont pu l'interroger que très brièvement car cet homme, ce principal suspect,
00:07il est blessé suite aux échanges de tirs qui ont eu lieu lors de son interpellation samedi soir dans le quartier Pisse 20 à Nîmes.
00:14À l'arrivée des hommes du RAID et de la BRI, cet homme a ouvert le feu, les policiers ont répliqué,
00:18ce qui a occasionné des blessures au bras. Il a été opéré et finalement donc son interrogatoire peut vraiment véritablement démarrer dès maintenant.
00:26On sait dans un premier temps, grâce aux images de vidéosurveillance, que cet homme a a priori agi seul,
00:31parce qu'il était seul sur ces images de vidéosurveillance, mais les enquêteurs tentent de savoir s'il n'y a pas eu des complicités,
00:36notamment parce qu'il a incendié sa propre voiture au niveau de la synagogue de la Grande Motte
00:41et qu'il a été retrouvé à 45 kilomètres de là, à Nîmes, dans le quartier Pisse 20.
00:45Il s'agit donc de savoir comment il a été transporté ici.
00:47C'est la raison pour laquelle il y a trois autres gardes à vue, notamment deux locataires de l'appartement où se trouvait cet homme samedi soir.
00:54Ils n'étaient pas présents au moment de l'interpellation. Ils ont été arrêtés quelques temps après.
00:58Une troisième personne, dont on ignore le profil, a été également arrêtée, ce qui fait quatre gardes à vue au total, des hommes âgés entre 29 et 40 ans.
01:05Et ce qui concerne les trois autres personnes, elles sont soupçonnées d'avoir échangé avant ou après ce passage à l'acte.
01:11Les enquêteurs, puisque c'est le parquet national antiterroriste qui s'est saisi de cette affaire, ont jusqu'à quatre jours pour les interroger,
01:17c'est-à-dire au plus tard, jusque dans la nuit de mercredi à jeudi.