Sébastien Chenu, député Rassemblement national du Nord, était l'invité de C'est pas tous les jours dimanche sur BFMTV.
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00:00Sébastien Chouinu, comment est-ce que vous expliquez ce paradoxe si précisément, comme c'est écrit, puisque c'est une phrase que vous venez de prononcer,
00:04la justice de notre pays est laxiste, comment se fait-il que les prisons françaises n'aient jamais été aussi remplies ?
00:09Mais très simplement parce que la délinquance a tellement augmenté qu'il y a évidemment beaucoup plus de gens en prison.
00:14Et donc il y a des condamnations, puisque vous laissez entendre au fond que les condamnations ne suivent pas, que personne n'est jamais en détention.
00:20Ne dites pas n'importe quoi. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de condamnations. Je vous ai expliqué qu'avant de faire deux ans de prison ferme,
00:25il faut en avoir fait pour faire deux ans de prison ferme, il faut avoir volé un stylo ou une orange pour être condamné à deux ans de prison ferme.
00:30Je vous ai dit qu'avant deux ans de prison ferme, il n'y avait pas de condamnations effectives, que les gens ne voyaient pas les barreaux.
00:36Je ne vous ai pas dit que personne n'était enfermé dans notre pays. Pourquoi il y a aussi beaucoup de monde dans les prisons ?
00:4025% des places sont occupées par des délinquants étrangers. Donc oui, on a besoin de places de prison.
00:46On a d'un autre côté des gens qui n'ont rien à faire sur notre sol parce qu'ils ont commis des infractions très graves qui les ont mis sous les barreaux.
00:53Mais tout ça n'a pas été géré. Il n'y a aucune politique qui n'a été menée dans le sens de plus de fermeté durant ces années.
00:59Pas plus sous Emmanuel Macron que sous ceux qui l'ont précédé.
01:02Et je pense que là, nous touchons du doigt les limites de ce que notre société peut supporter.
01:06C'est ce que disent bien souvent d'ailleurs les familles des victimes qui sont finalement les seules à prendre la perpétuité.
01:10Ceux qui prennent la perpétuité aujourd'hui dans notre société, c'est les familles de victimes.