• le mois dernier
Arthur de Watrigant, suite à la mort de Kamilya causée par un rodéo urbain, a déclaré : «Il y a une défiance envers la justice. Pour beaucoup de gens, la justice ne garantit plus la paix. Le risque, c’est la vengeance» 

Category

🗞
News
Transcription
00:00Le constat, c'est qu'il y a une petite fille innocente qui jamais va se réveiller,
00:03et une autre personne présumée innocente, mais poursuivie, va se réveiller chez lui.
00:08Donc forcément pour 95% d'une majorité des gens,
00:11c'est quelque chose de très dur à entendre, voire même d'incompréhensible.
00:14Alors on entend toutes les raisons juridiques,
00:17évidemment il y a la loi et elle doit être là, on est dans un état de droit très bien,
00:20et heureusement, sauf que l'état de droit doit toujours rester le correctif de la souveraineté populaire
00:25et non dévitaliser cette dernière.
00:27Or qu'est-ce qu'on voit malheureusement,
00:29c'est que cet état de droit est de plus en plus remis en question
00:32parce qu'il y a une défiance de plus en plus importante vis-à-vis de la justice.
00:36Or s'il y a une justice en France, en tout cas dans notre civilisation occidentale,
00:39la première vertu de la justice, c'est de garantir la paix.
00:43Or on voit que la justice, pour beaucoup de gens, ne garantit plus la paix,
00:47et le drame c'est que quand on n'a plus ce sentiment-là,
00:49ou quand on n'a plus le consentement à cette justice, le risque c'est la vengeance.
00:52Or notre civilisation fait qu'on a une justice parce qu'on ne doit pas se venger.
00:56Et cette incompréhension des chiffres assez effrayants,
00:59comme le fait que 41% des personnes qui sont condamnées à des peines fermes
01:02ne vont pas en prison, même si là, il n'est pas condamné, il va y avoir un jugement,
01:07tout ça mélangé fait que, plus un syndicat, la magistrature,
01:10qui prend des positions politiques assez gauchistes, pour ne pas dire autre chose,
01:15tout ça fait qu'on a un sentiment de ne plus être en sécurité
01:18et de ne plus consentir, c'est-à-dire de ne plus reconnaître la légitimité du judiciaire.
01:23Et ce qui est pour moi très grave aujourd'hui.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations