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NewsTranscription
00:00Vous le saviez, vous le saviez, qu'on avait un gastronome dans ce studio.
00:03Mais surtout un grand comédien qui remonte sur scène et seul cette fois-ci.
00:07Bonjour Antoine Dulleri.
00:08Bonjour cher Thomas.
00:10Merci beaucoup d'être là.
00:11Mais je suis ravi d'être là.
00:12Avant de parler de ceci n'est pas une lecture à votre nouveau spectacle,
00:16on va dresser d'abord votre portrait sonore.
00:17C'est la tradition ici des petits sons pour mieux vous connaître.
00:19Voici le premier.
00:30Lille de Bréa.
00:38Lille de Bréa, de François Stahl.
00:40François Stahl, mon copain François Stahl, que j'ai écouté cet été à Bréa d'ailleurs.
00:44Parce que c'est toute votre enfance, Lille de Bréa, en Bretagne.
00:47Je l'y suis depuis que je suis né.
00:48Mes parents sont mariés là-bas.
00:50Vous avez une maison là-bas ?
00:51Oui, j'ai une maison là-bas depuis 24 ans et avant j'avais la maison de mes grands-parents.
00:54J'ai vécu toute mon enfance, enfin l'adolescence,
00:57et j'allais les grandes vacances et les vacances de Pâques.
01:00Jusqu'à l'âge pratiquement de 22 ans, c'est quand même mes grands-parents.
01:02Donc c'est toute mon enfance, cette île sans voiture.
01:07Quand j'y vais, j'ai 12 ans.
01:09Sans pont, sans rien.
01:10Ah ben non, c'est pas comme Lille de Rey, c'est une vraie île.
01:12Vous y allez comment d'ailleurs ? Vous y allez en ferry ? Vous avez votre propre bateau ?
01:15On va jusqu'à l'Arc-Ouest, après Paimpol.
01:16Et puis non, non, je prends le bateau normal.
01:18C'est 10 minutes, c'est pas comme Belle-Île.
01:20Mais tout de suite, dès que je laisse tout de côté, j'oublie tout.
01:23Vacances, j'oublie tout.
01:25Et c'est vrai que le fait de ne pas avoir de voiture, d'un coup on est...
01:27Moi, quand je passais 2-3 mois là-bas,
01:29quand je rentrais après, je ne savais même plus ce que c'était qu'une voiture.
01:32C'était même presque dangereux de traverser, j'avais totalement oublié.
01:35Donc effectivement, une île brea, ça me touche beaucoup.
01:37Et puis j'ai vu que vous êtes issu en plus d'une famille de pêcheurs d'Islande,
01:41de commandants de paquebots, ça c'est à côté de votre mère.
01:43Vous avez un pied marin ?
01:44Madame Annick, ma maman qui nous écoute d'ailleurs.
01:47Ah, on la salue !
01:48Oui, ma grand-mère s'appelait Letroidec.
01:50Effectivement, il y avait une lignée de pêcheurs d'Islande,
01:52puisque à côté de Brea, il y a Paimpol.
01:54Effectivement, Paimpol, c'est là où Pierre Lottier a écrit
01:56« Pêcheurs d'Islande », il partait 9 mois comme ça pour aller à la pêche.
02:00C'était un métier extrêmement dur, mais magnifique.
02:03Allez, extrait suivant.
02:04En certains des rendez-vous, t'en dis un.
02:07Un jour même heure de bonne.
02:12On verra quand on l'aura, tantôt.
02:14Vous l'attenez la voix de Patrick Bruel un peu, ou pas ?
02:16Salut, c'est Patrick.
02:18C'est Patrick.
02:19Il faut que je fasse attention, parce que quelquefois de temps en temps,
02:20ça se mélange avec « Bonsoir, magnifique, bienvenue en dimanche ».
02:23Ah, c'est un mix entre les deux, « Bonsoir ».
02:25Patrick Duquerre.
02:27Patrick Duquerre, salut, salut.
02:28Alors, c'était des rendez-vous dans 10 ans ?
02:30Oui, alors ça, très beaux souvenirs.
02:32Vous avez joué dans le clip.
02:33Oui, j'ai joué dans le clip, parce que je connais Patrick depuis plus de 40 ans.
02:37Ce clip, il voulait le faire avec ses vrais copains d'enfance.
02:40Il s'est dit, mes copains d'enfance ne sont pas des acteurs.
02:42Donc, il a demandé à des copains acteurs.
02:45Il y avait Christian Charmetant, Thierry Rey, notre fameux médaillé olympique pour le judo,
02:49et Ma Pomme, c'est le cas de le dire.
02:51Et on a fait ce petit court-métrage, si je puis dire, tourné par Elie Chouraqui,
02:55il y a fort longtemps.
02:56Et maintenant, quand je revois le clip, ça m'amuse,
03:00parce que c'est vraiment un très très bon souvenir.
03:01Mais je me dis, non, j'ai...
03:03J'avais joué Guy, quand même.
03:05Ah, il y avait une coupe de cheveux intéressante.
03:07Il y avait la coupe de cheveux, oui.
03:08Mais c'est vrai qu'on m'a beaucoup parlé de ça.
03:09Ce qui est amusant, c'est qu'à l'époque, je jouais des rôles importants avec Huster,
03:15mais les gens ne me parlaient que de Patrick Bruel.
03:18Avant, on va parler de cinéma, justement, avec cet extrait.
03:34C'est mon premier film avec Claude.
03:37Claude, j'en ai fait six ou sept après.
03:39Et Claude m'a demandé de...
03:42Alors, c'est marrant parce que je ne voulais pas faire d'imitation,
03:44je me cachais un peu de mes dons d'imitateur.
03:46Et puis, quand Claude me voit, il me dit,
03:48il paraît que vous avez imité.
03:49Et donc, le premier film, vraiment,
03:51on me remarque que c'est un personnage comme ça,
03:53de restaurateur, imitateur, dans tout ça pour ça.
03:56C'est évidemment un souvenir absolument merveilleux.
03:58Et c'est Vincent Lindon, je crois, qui vous a recommandé à la directrice de casting.
04:01Oui, c'est Vincent, très gentiment, qui avait dit,
04:03tiens, il faudrait que tu rencontres Antoine Dulleri.
04:06Et j'ai rencontré, comme ça, grâce à lui, effectivement.
04:08Et je le remercie maintenant.
04:09Claude, et puis comme ça s'est bien passé,
04:11Claude m'a dit, on va refaire un film ensemble.
04:13C'était Les Misérables.
04:14Et il m'a fait ce cadeau magnifique.
04:16Et c'est là où j'ai rencontré Jean-Paul,
04:18qui était mon idole, mon héros.
04:20Et grâce à Claude, j'ai eu 27 ans d'amitié avec Jean-Paul.
04:23Et que vous imitez très bien aussi.
04:24Mais voilà !
04:26Mon cher Olivier !
04:28Voilà, j'aime beaucoup le pinard.
04:32C'est ce que je dis toujours.
04:34À l'Orient, l'indolence sous la cruauté,
04:36moitié loukou, moitié cigu.
04:38En quelque sorte, le Coran alternatif.
04:41J'adore !
04:43Quand est-ce que vous faites un spectacle d'imitation ?
04:45Je l'ai fait pendant 10 ans, mon cher Thomas.
04:47Ah pardon, excusez-moi.
04:49C'était pour vous tester.
04:51Quand est-ce que vous refaites un spectacle d'imitation ?
04:53On va l'en faire.
04:55J'ai fait pendant 10 ans un spectacle,
04:57d'imitation d'évocation,
04:59qui s'appelait Antoine Dulleri fait son cinéma,
05:01où avec mon co-auteur du prochain spectacle qu'on va évoquer,
05:05j'ai effectivement raconté mon admiration
05:10pour tous ces acteurs que j'ai
05:12pour la plupart connus
05:14et que j'ai fait revivre sur scène
05:16à travers un spectacle à la fois drôle,
05:18émouvant, et donc
05:20beaucoup sont venus me voir d'ailleurs, c'était très touchant.
05:22Jean-Paul était fan de mon spectacle,
05:24il l'avait vu 4 fois et il y avait tout ça,
05:26les galabrus, les noirs,
05:28ils ne sont pas tous venus parce que mon temps,
05:30le chanteur...
05:32Il y en a beaucoup qui sont morts, mais pas tous quand même.
05:34Prévost n'est pas mort.
05:36Tais-toi !
05:38Faites la tête aussi !
05:40Ta gueule ! Tais-toi avec ta série à la con !
05:42La tais-toi !
05:46C'est vrai que si tu veux tous ces gens-là,
05:48alors il y en a évidemment qui n'ont pas eu le temps de venir
05:50comme Johnny, mais tous ceux que j'imitais
05:52qui étaient évidemment encore de ce monde sont venus
05:54et ils ont bien apprécié parce que c'était
05:56une déclaration d'amour en fin de compte.
05:58J'ai hâte de découvrir Johnny dans un instant,
06:00on se le réserve.
06:02Et donc vous avez écrit un nouveau spectacle
06:04avec Pascal Serriès, c'est ça ?
06:07Et on va découvrir ça dans un instant sur Rampart.
06:09A tout de suite !