• il y a 3 mois
La journaliste, Noémie Halioua, parle des remarques désobligeantes reçues par Harmonie Comyn depuis la mort de son mari : «Pour s’en prendre à une veuve, il faut être quelqu’un de haineux».

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Transcription
00:00Oui, tout à fait. On ne lui pardonne pas son discours qui était à la fois très fort sur le champ de l'émotion.
00:07Il y avait de la colère, mais c'était aussi un discours très raisonné, très raisonnable,
00:11puisqu'elle a pris le temps de dénoncer tout le système qui a permis et qui a mené jusqu'à la mort de son mari.
00:17Elle dénonce ce système de justice qui a permis qu'un homme qui a été multi-condamné dix fois
00:23puisse ensuite se retrouver dans une voiture et l'utiliser dans un refus d'obtempérer pour reprendre la vie à son mari.
00:29Elle dénonce tout ce système, si vous voulez, qui est inacceptable et qui a fait que la femme qu'elle est aujourd'hui
00:34se retrouve veuve sans son mari, sans le père de ses enfants.
00:37Elle a dénoncé beaucoup de choses dans son discours. Ce n'est pas un discours politique au sens politicien,
00:41mais il est politique au sens où elle met les choses sur la table.
00:44Et ça, bien sûr, ça ne peut pas lui être pardonné par tous ceux qui ont la haine dans le cœur.
00:49Déjà parce que pour s'attaquer à une veuve, il faut vraiment être quelqu'un de haineux.
00:54Mais on ne lui pardonne pas aussi ce qu'elle dénonce à raison.
00:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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