Avec Jacques Baud, auteur du livre "L'art de la guerre russe. Comment l'Occident a conduit l'Ukraine en échec" aux éditions Max Milo, Alain Houpert, sénateur de la Côte-d’Or membre de la Commission des affaires étrangères
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00:00Sud Radio Berkhoff dans tous ses états
00:03Nous sommes en guerre
00:05La deuxième ville d'Ukraine
00:07A nouveau sous le feu de l'armée russe
00:09Et bien il résulte une dégradation historique encore une fois
00:12Qu'une seule personne capable d'aider Maéva à combattre ces démons
00:15Je m'appelle Pascal Swetens, mais vous pouvez aussi m'appeler Pascal, le grand frère
00:19Plusieurs frappes aériennes se sont abattues sur Kharkiv
00:22La noix, la quoi, la noix, regarde bien la quoi
00:24Qu'est-ce que c'est, vas-y dis-moi
00:25Je sais pas, elle est éclatée au sol
00:26Éclatée au sol ça, tu déconnes ou quoi ?
00:28Mais je sais pas, moi tu me l'es prise avec tes noix là
00:29Ça voudrait dire 60 milliards
00:31Vous voyez ce que ça fait déjà, 1 million Armina
00:33Exclusif du feu
00:34Qu'est-ce que tu retiens de cette journée ?
00:35Euh, bah que je suis une noix
00:38Ouais voilà
00:39Nous sommes en guerre
00:40Eh oui, eh oui, nous sommes en guerre
00:42L'immortelle crise du président Macron
00:45C'était au moment du Covid évidemment
00:47Mais la guerre, elle a étendu ses domaines
00:49Et on va commencer évidemment
00:51Par parler de ce qui se passe en Ukraine, en Russie
00:56Kursk d'un côté, Lviv de l'autre
00:59Les bombardements, les incursions
01:01On en parle, ça fait, vous vous rappelez
01:04Depuis un certain mois de mars 2022
01:06Nous sommes en septembre 2024
01:09Et nous en parlons avec Jacques Beau
01:13Que nous avons toujours plaisir à recevoir
01:15Jacques Beau qui a écrit notamment sur le Proche-Orient
01:18Le déluge de l'Axa, c'est ça
01:22Et puis sur la guerre de la guerre russe
01:24Alors c'est intéressant parce qu'on va parler là de l'Ukraine
01:27L'art de la guerre russe, comment l'Occident a conduit l'Ukraine en échec
01:31Aux éditions Max Milot, bien sûr
01:33Alors Jacques Beau, justement, il s'est passé deux mois
01:38Euh, on voit ce qui se passe
01:41Alors il y a eu cette, on avait parlé de la contre-offensive
01:45La fameuse contre-offensive qui avait tout, qui allait tout bouleverser
01:49Qui n'a pas bouleversé grand chose
01:51Et puis il y a eu l'attaque sur Kursk
01:53Et puis il y a le bombardement qui continue un peu partout
01:56Et le Donbass, apparemment, on dit que les Russes avancent beaucoup plus facilement
02:01Même qu'avant au Donbass
02:02Il y a les appuis de l'OTAN, on en parle
02:04Hein, Jens Stoltenberg, je rappelle simplement
02:07Que le 5 juillet dernier, le Secrétaire Général de l'OTAN
02:10Jens Stoltenberg avait donné un aperçu du programme du sommet
02:13Le soutien à l'Ukraine rend de priorité absolue
02:18A dit Stoltenberg, le Secrétaire Général de l'OTAN
02:21Je rappelle aussi que le 28 août
02:23Le Conseil OTAN-Ukraine s'est réuni
02:25A la suite des récentes frappes aériennes russes
02:27Alors les Alliés ont fermement condamné les frappes aveugles
02:30Et ils ont convenu, je rappelle
02:32De fournir en sorte d'une aide à la sécurité
02:34Une de plus d'au moins 40 milliards d'euros au cours de l'année prochaine
02:37Davantage de batteries patriotes
02:40Davantage d'avions, etc.
02:42Alors, au fond, on a l'impression que
02:45Il faut que, je veux dire, c'est bien
02:48Il faut que tout finisse pour tout recommencer
02:50Qu'est-ce qu'il se passe exactement aujourd'hui ?
02:52D'abord, peut-être sur le front militaire
02:54Vous prenez un peu, Jacques Bou ?
02:56Alors, bonjour !
02:58Sur le front militaire, eh bien, beaucoup a été dit
03:01Mais, pour simplifier les choses
03:04Les Ukrainiens, d'abord, il faut savoir
03:07Que si vous lisez, d'ailleurs, mon livre « Guerre et Paix »
03:09Qui a été publié en octobre de l'année passée
03:11Je parlais déjà d'une offensive possible contre Koursk
03:15En fait, il y avait trois offensives
03:17Qui étaient, pour la fameuse contre-offensive que vous avez évoquée
03:19Les Ukrainiens avaient trois directions privilégiées
03:22La direction de Kherson
03:24Celle de Zaporozhye
03:26Et celle qui était située entre Belgorod et la frontière du Belarus
03:30Qui, en fait, est sur Koursk
03:32Et, en fait, si on regardait les rapports de force
03:35Qui ont fuité par les services de renseignement américains
03:38On s'est apercevé que les rapports de force
03:40Qui étaient les plus favorables aux Ukrainiens
03:42Étaient dans la région de Koursk
03:44Mais, ils n'ont pas attaqué à Koursk
03:46Pourquoi ils n'ont pas attaqué à Koursk ?
03:48Une raison très très simple
03:50C'est que le terrain ne s'y prête pas
03:52Le terrain ne se prête pas à des grandes opérations mécanisées
03:54C'est un terrain d'infanterie
03:56Qui se prête à des opérations d'infanterie
03:58Des incursions d'infanterie
04:00Mais pas à des incursions mécanisées
04:02Et c'est la raison pour laquelle
04:04Les Ukrainiens se sont tournés vers Zaporozhye
04:07Et ont essayé de faire ces grandes opérations
04:09Avec le matériel et les chars qui venaient de recevoir
04:11Des Américains et des Allemands notamment
04:13Les Abrahams et autres
04:15Et les Léopard 2
04:18Ils avaient reçu de l'Europe
04:20Donc, ils se sont allés à Zaporozhye
04:22Ils ont cassé la figure à Zaporozhye
04:24Maintenant, en réalité, ils font plus ou moins
04:26Ce qu'ils avaient déjà eu à l'esprit de faire
04:28C'est-à-dire attaquer la région de Koursk
04:30Avec une autre idée cependant
04:32Et d'ailleurs, je l'avais écrit dans mon livre
04:34A l'époque là
04:36Il y a presque une année
04:38J'avais écrit
04:40Si les Ukrainiens attaquent là
04:42C'est plutôt pour tenter de déstabiliser la Russie
04:44Que d'avoir un succès militaire
04:46Et c'est exactement ce qui s'est passé
04:48Si on a lu ou écouté
04:50D'ailleurs, nos médias
04:52Ont dit
04:54Mais les commentateurs ont peu relevé
04:56Que Zelensky avait dit
04:58Que l'objectif stratégique pour l'Ukraine
05:00C'est de porter la guerre sur le territoire russe
05:02Et il le dit depuis le début de cette année
05:04Et c'est donc ce qu'il a fait
05:06De différentes manières
05:08Des actes terroristes d'ailleurs
05:10Des attaques contre des stations radars
05:12Ukrainiennes
05:14Sur le sol russe
05:16Et celle-là est la principale attaque
05:18Substantielle
05:20Pour déstabiliser un peu le front russe
05:22Alors l'idée
05:24C'est pas vraiment déstabiliser le front russe
05:26D'ailleurs stratégiquement, c'est pas complètement idiot
05:28Sauf que ça se passe à un mauvais moment
05:30Et avec des mauvais moyens
05:32Mais l'idée générale n'est pas mauvaise
05:34C'est de dire
05:36Si on amène la guerre sur le territoire russe
05:38Ca va déstabiliser le pouvoir politique de Poutine
05:40Parce que la population
05:42On n'a pas l'argent et les moyens
05:44Et c'est là qu'est le problème
05:46Parce qu'il faut une adéquation entre l'idée stratégique
05:48Et les moyens qu'on met en oeuvre
05:50Et c'est là où les ukrainiens ont finalement
05:52Frotté si j'ose dire
05:54Parce que l'idée à la base n'est pas mauvaise
05:56Mais ils n'ont pas les moyens de le faire
05:58Et vouloir
06:00C'est le problème qu'il y a entre la Russie et l'Ukraine
06:02Vous pouvez pas faire une guerre d'attrition
06:04Avec la Russie si vous avez moins de moyens
06:06Que la Russie
06:08La Russie a les moyens de se payer une guerre d'attrition
06:10Là c'est pas le cas
06:12Comment expliquer justement
06:14Jacques Beau
06:16En même temps c'est très intéressant
06:18On voit très bien ce qui se passe
06:20Au niveau du Donbass
06:22Enfin on peut dire
06:24Sans être taxé de prendre parti
06:26Ou de choisir un camp
06:28Que pour le moment la situation
06:30Est plus favorable aux russes qu'aux ukrainiens
06:32Très clairement
06:34Et ça pour des raisons tout simplement arithmétiques
06:36C'est à dire que pour attaquer
06:38A Kursk
06:40Les ukrainiens n'avaient pas assez de moyens
06:42Donc d'une part ils ont dû retirer des moyens
06:44Dans les zones de combats principales
06:46Si on regarde
06:48Les taux de pertes qu'il y a actuellement
06:50Sur l'ensemble du territoire ukrainien
06:52On s'aperçoit que les pertes sont dans
06:54Le secteur du Donbass
06:56C'est à dire que c'est là que se déroulent les combats
06:58Encore et toujours
07:00Par conséquent ouvrir
07:02Un autre front si j'ose dire
07:04Il fallait prélever
07:06Des troupes sur la zone des combats principaux
07:08Pour les mettre sur un terrain secondaire
07:10Et par conséquent
07:12Les ukrainiens ont dilué leur force
07:14Ce faisant et ils ont dilué d'une autre manière
07:16Parce qu'ils ont étendu
07:18La ligne de front qui était d'environ 900 km
07:20Ils l'ont étendue de 150 km
07:22Donc ils ont étendu leur ligne logistique
07:24Leur structure de conduite etc
07:26Ils ont un peu dégarni le Donbass
07:28Ils ont dégarni le Donbass
07:30Pour faire l'offensive à Kursk
07:32Une offensive qui n'a pas
07:34De synergie avec les autres
07:36Si vous regardez la carte vous voyez que c'est très distant
07:38Des opérations principales
07:40Du point de vue de la stratégie c'est un peu
07:42Du point de vue de l'art opératif je dirais
07:44C'est très mauvais
07:46Et donc on a
07:48Il était pratiquement
07:50Automatique que les ukrainiens
07:52Aillent dans un problème
07:54Et d'ailleurs aujourd'hui si on regarde aujourd'hui
07:56Ce qui se passe sur le terrain on s'aperçoit que les ukrainiens sont en train de retirer
07:58Les troupes de Kursk pour les remettre
08:00Dans le Donbass
08:02Alors justement
08:04On va faire un peu de géopolitique
08:06Encore qu'on est dans la stratégie
08:08En même temps que tout cela ce que vous décrivez
08:10On voit que l'OTAN
08:12Va de plus en plus martialement
08:14La priorité absolue
08:16Est à l'Ukraine
08:18Nous allons continuer, nous allons fournir
08:20Est-ce que par rapport à la ligne rouge
08:22Que s'était donnée les américains
08:24Evidemment qui sont les principaux bailleurs de fond
08:26De l'OTAN et puis tous les autres
08:28Est-ce que des lignes rouges ont été franchies
08:30Au point de la fournir autour d'armements
08:32Je ne prends pas de l'argent etc
08:34Et d'où vient, est-ce que c'est parce qu'ils se rendent compte
08:36Parce que comme vous, comme d'autres
08:38Que la situation n'est pas aussi favorable
08:40Que les discours martiaux sont de plus en plus martelés
08:42Alors oui
08:44Et d'ailleurs
08:46Vous avez cité mon livre l'art de la guerre russe
08:48Là-dedans il y a des descriptions très factuelles
08:50De toutes les lignes rouges qui ont été franchies par les occidentaux
08:52Au départ ils ne voulaient pas
08:54Fournir d'aide militaire à l'Ukraine
08:56Ils l'ont fait, ils ne voulaient pas fournir de missiles
08:58Ils l'ont fait, ils ne voulaient pas fournir de chars
09:00Ils l'ont fait, bref, c'est eux qui ont défini
09:02Ces lignes rouges, ce n'est pas les russes
09:04Les russes finalement
09:06N'ont défini qu'une seule, et encore ils ne l'ont pas
09:08Définie très nettement mais
09:10Dans le discours
09:12On peut le subodorer
09:14C'est le fait d'attaquer dans la profondeur
09:16Du territoire russe, ça c'est une ligne rouge
09:18Russe
09:20Et ça peut s'expliquer assez facilement
09:22Mais toutes les autres lignes rouges
09:24Sur les matériels qui ont été fournis à l'Ukraine
09:26Ce ne sont pas des lignes rouges russes
09:28Ce sont des lignes rouges occidentales
09:30Et c'est eux qui les ont systématiquement franchies
09:32On va continuer à en parler avec Jacques Baud
09:34Après cette pause
09:36Qu'est-ce qui se passe là-dessus
09:38Parce qu'on a l'impression effectivement qu'on est là
09:40Dans une espèce de, je ne sais pas comment dire
09:42De karma
09:44De destin implacable
09:46Et nous on est là, on regarde, on témoigne
09:48Jusque où ? Jusque à quand ?
09:50Les Français
09:52Parlent au français
09:54Je n'aime pas
09:56La blanquette de veau
09:58Je n'aime pas la blanquette de veau
10:04Et Jacques Baud aussi, nous sommes tous aussi
10:06Dans tous nos états
10:08Depuis cette guerre et depuis d'autres choses
10:10Alors on est en train de parler de l'attitude
10:12De l'Amérique, de l'OTAN
10:14De l'Europe, Jacques Baud
10:16On voudrait savoir, parce qu'on entend
10:18Encore une fois, on a commencé à parler
10:20De ces bruits de bottes
10:22De ces attitudes, ces effets de manche
10:24Qui ne sont pas seulement des effets de manche
10:26Au fond, aujourd'hui
10:28Est-ce qu'il y a
10:30Vous rencontrez beaucoup de gens, vous m'avez dit d'ailleurs
10:32Vous avez parlé il n'y a pas si longtemps
10:34Avec Robert Kennedy Jr. qui commande le CNR
10:36Mais aujourd'hui
10:38Est-ce que, non pas peut-être
10:40Dit ouvertement, est-ce qu'il y a
10:42Un changement d'attitude de l'Occident
10:44En général
10:46De l'OTAN et de l'Amérique en particulier vis-à-vis de la guerre
10:48C'est-à-dire que l'OTAN aujourd'hui est assis
10:50Dans deux chaises, si j'ose dire
10:52D'une part, il est assis entre le narratif qu'il a eu jusqu'à maintenant
10:54Et c'est ce qui explique
10:56Les déclarations enflammées
10:58De l'OTAN, etc.
11:00Et puis, la réalité
11:02Et la réalité est que
11:04Malgré toutes les promesses
11:06Parce que je vous rappelle qu'en mars 2022
11:08Pour faire renoncer
11:10A Zelensky de signer l'accord
11:12Avec la Russie, on lui a promis
11:14Une aide jusque nécessaire
11:16N'est-ce pas ?
11:18En fait, parce qu'on avait à l'époque
11:20L'idée que
11:22On pourrait vaincre
11:24La Russie très rapidement
11:26Grâce aux sanctions
11:28On est toujours dans cette dynamique-là
11:30Aujourd'hui on s'aperçoit que ça ne va pas marcher
11:32Et que cette guerre traîne en longueur
11:34Et que les capacités de l'OTAN
11:36Ne suffisent pas
11:38A répondre à la situation
11:40Donc on fait des tas de promesses à l'Ukraine
11:42Et les Ukrainiens
11:44S'en aperçoivent aujourd'hui
11:46D'ailleurs, tout récemment
11:48Les Ukrainiens ont demandé
11:50Des nouveaux missiles Atakms
11:52Pour attaquer dans la profondeur
11:54Du territoire russe
11:56Les Américains ont dit qu'on n'en a tout simplement plus
11:58Parce qu'ils ne sont plus fabriqués
12:00Ils ne peuvent pas les fournir
12:02Parce qu'ils ne sont plus fabriqués
12:04Il y a beaucoup de systèmes d'armes
12:06Extrêmement complexes
12:08Qui ne parviennent pas
12:10Pour les missiles Patriot, par exemple
12:12Zelensky, au début de cette année
12:14A demandé 25
12:16Unités
12:18C'est à dire, grosso modo
12:20Ça représente quelque chose comme
12:22600 missiles
12:24Et bien, l'OTAN
12:26N'était pas en mesure de les fournir
12:28Ils ont dû racler les fonds de tiroirs
12:30Lorsque le président
12:32Tchèque
12:34Pavel, a fait cette initiative
12:36De fournir à la fin mars
12:38Fin avril
12:40De cette année
12:42200 millions d'obus pour l'Ukraine
12:44Ils sont finalement en raclant
12:46Les fonds de tiroirs
12:48A avoir 300 000
12:50En raclant dans le monde entier
12:52Et encore, beaucoup de ces obus
12:54Étaient totalement inopérants
12:56Parce qu'ils avaient été mal stockés
12:58Donc l'OTAN n'a plus les capacités
13:00Il y a un problème de moyens
13:02Ensuite, il y a un problème structurel
13:04L'OTAN ne peut pas s'engager
13:06Pour ça, quand on dit l'OTAN
13:08J'ai dit, soyez prudents avec cette expression
13:10Pourquoi il ne peut pas s'engager ?
13:12Parce que l'alliance n'est pas impliquée
13:14Et si l'alliance était impliquée, il y aurait des conséquences beaucoup plus grandes
13:16C'est la raison pour laquelle
13:18Tous les pays occidentaux
13:20La plupart des pays occidentaux
13:22Ont fait des accords de défense bilatéraux
13:24Avec l'Ukraine
13:26Et finalement, s'il y a une aide fournie à l'Ukraine
13:28Elle se fait dans le cadre des accords bilatéraux
13:30Et non pas dans le cadre de l'OTAN
13:32Et c'est ça qui est très important de comprendre
13:34C'est à dire que l'OTAN n'a pas un accord
13:36Il n'y a pas un accord OTAN-Ukraine
13:38Et l'OTAN
13:40Et les Etats-Unis d'ailleurs s'y refuseraient
13:42Parce que ça engagerait
13:44L'Alliance Atlantique
13:46Ce fameux article 5
13:48Et probablement la capacité nucléaire
13:50Et c'est la raison pour laquelle
13:52Et ce qui montre d'ailleurs les limites de l'OTAN
13:54Puisqu'il a fallu faire des accords bilatéraux
13:56Pour répondre aux besoins de l'Ukraine
13:58Et surtout que nous on dit toujours
14:00La France n'est pas en guerre avec la Russie
14:02Mais on a quand même un accord de sécurité
14:04Et puis il y a un autre phénomène
14:06Que j'ai vu l'autre jour d'ailleurs
14:08Qui m'a frappé parce que c'est totalement nouveau
14:10C'est dans la presse
14:12Ukrainienne
14:14Un article
14:16Qui dit
14:18La guerre avec la Russie
14:20Poutine a raison
14:22Sur un point
14:24C'est que la guerre avec la Russie
14:26N'est pas simplement une guerre pour l'Ukraine
14:28C'est une guerre de l'Ouest
14:30Et de la Russie et non pas une guerre
14:32Pour l'Ukraine
14:34Et c'est dans le Kiev Post
14:36Exactement
14:38Donc ça veut dire qu'aujourd'hui
14:40Les Ukrainiens
14:42Réalisent
14:44La guerre par procuration
14:46Qui ont été l'objet
14:48D'une guerre par procuration
14:50Et qu'aujourd'hui qui se trouve
14:52Face à une défaite
14:54Qui pointe le bout de son nez
14:56Et bien que c'est eux qui sont les dindons
14:58De la farce en réalité
15:00Avec 500 000 morts pour rien
15:02500 000 morts pour rien
15:04Et puis une économie qui est détruite
15:06Ou qui ne fonctionne plus
15:08Et donc on a vraiment une situation
15:10Qui est catastrophique pour l'Ukraine
15:12Et que les Occidentaux, notamment les Européens
15:14Parce que les Américains
15:16Sont aperçus déjà
15:18A la fin 2022
15:20Les Européens commencent vraiment à s'en apercevoir
15:22Les Européens ne commencent pas à s'en apercevoir
15:24Les Européens continuent
15:26Parce qu'ils sont pris dans leur narratif
15:28Et c'est ce qu'aujourd'hui je pense qu'il va y avoir
15:30Et que peut-être ça explique
15:32Par exemple la démission de Kouleba
15:34Le ministre des affaires étrangères ukrainien
15:36Qui a eu lieu hier
15:38Donc ça montre que probablement
15:40Il y a quelque chose qui est en train de bouger en Ukraine
15:42Et qu'on commence à s'apercevoir
15:44Maintenant que la température monte
15:46Si vous me passez l'expression
15:48Non pas sur le champ de bataille parce que ça a toujours été haute
15:50Mais à Kiev même probablement
15:52Qu'aujourd'hui les Ukrainiens commencent à se dire
15:54Mais est-ce que vraiment nos alliés sont vraiment nos alliés
15:56Est-ce qu'il ne faut pas arrêter les frais
15:58Merci Jacques Baud
16:00Merci de vos éclaircissements
16:02Je rappelle d'ailleurs votre livre
16:04Vraiment qu'il faut lire
16:06Sur l'art de la guerre
16:08Effectivement paru aux éditions Max Milot
16:10Et on voit très très très bien encore une fois
16:12Dans nos médias et autres hélas
16:14La différence entre le narratif
16:16Et la réalité
16:18Et la différence dont parlait Korzybski
16:20Entre la carte et le territoire
16:22Il faut quand même mieux voir le territoire
16:24Et le connaître que la carte
16:26Merci à vous
16:28Et je vous rappelle que notre standard est ouvert
16:30Si vous avez une réaction ou une question
16:32Au 0826 300 300
16:34On se retrouve juste après la publicité
16:36Pour Sa Balance
16:38Et aujourd'hui on reçoit Alain Houpert
16:40Sénateur de la Côte d'Or
16:42Et membre de la commission des affaires étrangères
16:44Les carottes sont cuites
16:46Encore faut-il qu'il y ait des carottes
16:48Mais il y en a
16:50Vous croyez ?
16:56Berkhoff dans tous ses états
16:58Sa balance pas mal sur Sud Radio
17:00On nous cache tout
17:02On nous dit rien
17:04Plus on apprend
17:06Plus on ne sait rien
17:10On nous informe
17:12Vraiment sur rien
17:14André on nous cache tout, on nous dit rien
17:16C'était Jacques Dutronc mais dites-moi
17:18Est-ce qu'on connait vraiment nous
17:20Français, la situation économique de la France
17:22Alors on sait qu'il y a un déficit
17:24Mais lequel ?
17:26Lequel effectivement
17:28On peut se poser la question
17:30Parce que rappelez-vous
17:32On disait les présidents du gouvernement
17:34C'était sûr
17:36Le déficit
17:38Allait au pire
17:40Être à 4,9%
17:42Du PIB
17:44En 2023
17:46Hélas
17:48Hélas
17:50Il s'est finalement établi en 2023
17:52À 5,5%
17:54Du PIB
17:56Et la dette publique
17:58Elle est aussi supérieure aux attentes
18:00Elle est à 110,6%
18:02Du PIB
18:04Et la balance commerciale
18:06Elle s'améliore mais elle reste dans le rouge
18:08À 62 milliards
18:10D'euros
18:12Alors cette situation budgétaire
18:14On nous disait mais rappelez-vous
18:16Bruno Le Maire qui a d'ailleurs comme chacun sait
18:18Je le rappelle
18:20A mis à genoux l'économie russe
18:22Il a dit j'ai sauvé l'économie française
18:24Et puis là encore une fois
18:26Patatras c'est pas tout à fait
18:28Le cas
18:30Et on va en parler parce que au Sénat
18:32Le rapporteur du budget
18:34Du Sénat, le sénateur
18:36Husson, Jean-François Husson
18:38Rapporteur général du budget de l'État
18:40Et effectivement
18:42Le pouvoir législatif
18:44Est là pour contrôler
18:46Donc le sénateur de Meurthe-et-Moselle
18:48A dit ceci
18:50Publiquement
18:52La situation financière catastrophique
18:54Et de la responsabilité
18:56Exclusive de l'exécutif
18:58Écoutez ce que disait
19:00Notamment Jean-François Husson
19:02Et bien il résulte une dégradation historique
19:04Encore une fois des comptes de la nation
19:06Le solde public serait
19:08D'après la direction générale du Trésor
19:10De 5,6%
19:12Du PIB en 2024
19:14Au lieu de 5,1%
19:16Lors du programme de stabilité
19:18En avril et on nous annonce
19:20La même note de la direction générale du Trésor
19:22Pour finir en 2025
19:24A 6,2
19:26Ça voudrait dire
19:2860 milliards et 50%
19:30D'augmentation de la dérive
19:32Exclusive du PEU
19:3450% d'augmentation
19:36De la dérive en 2025
19:38Ce n'est plus une chute
19:40C'est un toboggan
19:42Alain Huppert bonjour
19:44Est-ce que
19:46Nous avons Alain Huppert ?
19:48Nous n'avons pas Alain Huppert
19:50Allo
19:52Ah bonjour Alain
19:54On a un coup que vous avez perdu
19:56Bonjour
19:58Bonjour Alain Huppert
20:00Sénateur je rappelle l'ère
20:02De la Cote d'Or
20:04Dites-moi
20:06Comment il se fait que Jean-François Husson
20:08Le rapporteur général
20:10Est obligé de sonner l'alarme
20:12Parce que c'est ces chiffres
20:14Qu'on nous a à peine communiqué
20:16Et on nous dit à regarder
20:18C'est pas du tout 4,9 ou 5,1
20:20C'est 5,5
20:22Et puis maintenant ce sera
20:246 l'année prochaine
20:26Mais ça traduit quoi Alain Huppert ?
20:28C'est un coup de colère
20:30De Jean-François Husson
20:32Et du sénateur Reynal
20:34Qui est le président
20:36De la commission des finances
20:38Parce que souvenez-vous
20:40Il y a quelques mois
20:42Nous avions demandé les chiffres à Bercy
20:44Et il y avait une rétention des chiffres
20:46Et ils viennent de sortir
20:48C'est un déficit abyssal
20:50Il y a le déficit et il y a la dette
20:52C'est la dette
20:543 000 milliards
20:563 300 milliards
20:583 300 000 000
21:00En début d'année nous étions
21:02A 3 000 milliards
21:04Là nous sommes à 3 300 milliards
21:06Quand monsieur Macron
21:08Est arrivé nous étions à 2 000 milliards
21:10Quand monsieur Hollande
21:12Est arrivé nous étions à 1 000 milliards
21:14Donc moi je suis
21:16Sénateur depuis 2008
21:18Je ne vois qu'à chaque fois
21:20Des milliards qui s'empilent
21:22C'est le résultat du quoi qu'il en coûte
21:24Le quoi qu'il en coûte on constate
21:26Qu'on va le payer
21:28Je suis très heureux qu'une grande partie
21:30Des responsables de ce fiasco ne soient plus là
21:32Il y avait Olivier Véran
21:34Qui avait pris des mesures
21:36Il avait dénoncé une excessive
21:38Donc il n'a pas été réélu
21:40Bruno Le Maire qui est toujours là
21:42Mais il n'a jamais cessé
21:44De nous expliquer que nous étions des imbéciles
21:46Puisque nous dénonçons des dérives
21:48De l'économie
21:50Il va retourner à ses romans
21:52Il a même dit qu'il allait en signer en Suisse
21:54Elisabeth Born qui est
21:56Le matador du 49.3
21:58Est parti
22:00Et il y a surtout tous ces députés macronistes
22:02Il n'y en a plus de 100 qui sont partis
22:04Ce sont des amateurs
22:06Qui suivaient aveuglement
22:08Les gouvernements au fil de ces années
22:10Sans prendre le temps d'étudier de près
22:12Ce qu'on leur demandait de voter
22:14Voilà c'est le résultat du quoi qu'il en coûte
22:18Bruno Le Maire
22:20Comment vous expliquez quand même cette espèce de fuite
22:22Ces gens ne sont pas tous
22:24Sourds et aveugles
22:26Qu'est-ce qui fait qu'ils ne voient pas
22:28C'est quoi ? C'est l'Ukraine ?
22:30C'est les milliards ?
22:32On en parle toujours
22:34On dit où va notre argent ?
22:36Mais ces milliards, c'est une entienne
22:38Qui revient depuis des décennies j'allais dire
22:40Mais là, cette espèce de chute
22:42Amisale, cette espèce
22:46De feuilleton
22:48C'est quand même
22:50Hallucinatoire de voir ça
22:52Mais ça va où ?
22:54Et qu'est-ce qui fait que ce quoi qu'il en coûte
22:56Est arrivé à ce stade ?
22:58Quand on parle de milliards
23:00De trillions
23:02C'est des chiffres qu'on a du mal
23:04A aborder
23:06Puis les chiffres c'est un peu comme les lampadaires
23:08Pour les alcooliques
23:10Ca sert plus à soutenir qu'à éclairer
23:12Vous parliez tout à l'heure
23:14De l'Ukraine
23:16Avec un spécialiste
23:18Monsieur Macron
23:20A donné 3 milliards
23:22L'Europe a donné
23:2450 milliards
23:26A hauteur de 18%
23:28Des 50 milliards
23:30Donc la France a donné
23:3218 milliards
23:38Et il faut savoir que cet argent qui va en Ukraine
23:40Il sert à quoi ? A payer des armes
23:42Et des armes qui sont achetées aux américains
23:4480% de tout ce qu'on donne
23:46Repart aux Etats-Unis
23:48Donc on est en train de financer l'économie
23:50Militaire américaine
23:52Il y a l'Ukraine
23:54Il y a le reste
23:56De ce quoi qu'il en coûte
24:02On est au bord du gouffre
24:04Et voilà la plaisanterie que vous connaissez
24:06Très bien on va faire un pas en avant
24:08Et puis nous avons
24:10Il y a quand même
24:12Une impoverie politique
24:14Nous avons un gouvernement démissionnaire
24:16Et ses ministres
24:18Démissionnaires siègent à l'Assemblée
24:20Et votent pour
24:22La présidente de l'Assemblée
24:24Donc il y a un problème de représentation parlementaire
24:26Il y a un problème
24:28De séparation des pouvoirs
24:30Puisque l'exécutif est au Parlement
24:32Et vote en même temps
24:34Et ça fait quand même 60 jours
24:36Que nous attendons un nouveau gouvernement
24:38Avec des ministres
24:40Qui sont soi-disant
24:42Qui font le travail
24:44Est-ce que c'est l'Elysée qui fait le travail ?
24:46Est-ce que c'est Bruno Le Maire ?
24:48Bruno Le Maire
24:50Nous a montré
24:52C'est 7 années d'incompétence
24:54Et il a fait
24:567 années d'incompétence et à chaque fois
24:58Qu'il venait au Sénat
25:00Il nous expliquait
25:02Que nous n'avons rien compris à leur génie
25:04Leur génie c'est quoi ?
25:06C'est la dette
25:08C'est les taxes
25:10C'est accuser
25:12Les citoyens
25:14C'est accuser
25:16Les collectivités territoriales
25:18Parce que dans
25:20Sa dernière déclaration
25:22Il accusait les collectivités territoriales
25:24D'avoir un déficit de 9 milliards
25:26Je rappelle que c'est un déficit
25:28C'est une dette
25:30Sur du court terme
25:32C'est une dette qui est faite
25:34Pour l'aménagement du territoire
25:36Et puis les collectivités territoriales
25:38Ne peuvent pas voter un budget
25:40Qui n'est pas équilibré
25:42Contrairement à l'Etat
25:44Les collectivités sont obligées
25:46D'avoir un budget équilibré
25:48La dette de l'Etat c'est une dette qu'on va payer
25:50Que nos enfants vont payer
25:52Moi j'ai honte
25:54Pour nos enfants
25:56C'est pas à nos enfants de payer les conneries du présent
25:58Et du passé
26:00Ce qui est étonnant
26:02Dans cette histoire
26:04J'ai sorti sous forme
26:06De satire
26:08Hier en disant
26:10Le premier ministre Emmanuel Macron
26:12On l'a déjà
26:14On l'a déjà
26:16On l'a déjà
26:18On l'a déjà
26:20On l'a déjà
26:22On l'a déjà
26:24On l'a déjà
26:26On l'a déjà
26:28On l'a déjà
26:30On l'a déjà
26:32On l'a déjà
26:34On l'a déjà
26:36On l'a déjà
26:38On l'a déjà
26:40On l'a déjà
26:42On l'a déjà
26:44On l'a déjà
26:46On l'a déjà
26:48On l'a déjà
26:50On l'a déjà
26:52On l'a déjà
26:54On l'a déjà
26:56On l'a déjà
26:58On l'a déjà
27:00On l'a déjà
27:02On l'a déjà
27:04On l'a déjà
27:06On l'a déjà
27:08On l'a déjà
27:10On l'a déjà
27:12On l'a déjà
27:14On l'a déjà
27:16On l'a déjà
27:18On l'a déjà
27:20On l'a déjà
27:22On l'a déjà
27:24On l'a déjà
27:26On l'a déjà
27:28On l'a déjà
27:30On l'a déjà
27:32On l'a déjà
27:34On l'a déjà
27:36On l'a déjà
27:38On l'a déjà
27:40On l'a déjà
27:42On l'a déjà
27:44On l'a déjà
27:46On l'a déjà
27:48On l'a déjà
27:50On l'a déjà
27:52On l'a déjà
27:54On l'a déjà
27:56On l'a déjà
27:58On l'a déjà
28:00On l'a déjà
28:02On l'a déjà
28:04On l'a déjà
28:06On l'a déjà
28:08On l'a déjà
28:10On l'a déjà
28:12On l'a déjà
28:14On l'a déjà
28:16On l'a déjà
28:18On l'a déjà
28:20On l'a déjà
28:22On l'a déjà
28:24On l'a déjà
28:26On l'a déjà
28:28On l'a déjà
28:30On l'a déjà
28:32On l'a déjà
28:34On l'a déjà
28:36On l'a déjà
28:38On l'a déjà
28:40On l'a déjà
28:42On l'a déjà
28:44On l'a déjà
28:46On l'a déjà
28:48On l'a déjà
28:50On l'a déjà
28:52On l'a déjà
28:54On l'a déjà
28:56On l'a déjà
28:58On l'a déjà
29:00On l'a déjà
29:02On l'a déjà
29:04On l'a déjà
29:06On l'a déjà
29:08On l'a déjà
29:10On l'a déjà
29:12On l'a déjà
29:14On l'a déjà
29:16On l'a déjà
29:18On l'a déjà
29:20On l'a déjà
29:22On l'a déjà
29:24On l'a déjà
29:26On l'a déjà
29:28On l'a déjà
29:30On l'a déjà
29:32On l'a déjà
29:34On l'a déjà
29:36On l'a déjà
29:38On l'a déjà
29:40On l'a déjà
29:42On l'a déjà
29:44On l'a déjà
29:46On l'a déjà
29:48On l'a déjà
29:50On l'a déjà
29:52On l'a déjà
29:54On l'a déjà
29:56On l'a déjà
29:58Quand les gens vont au supermarché
30:00pour remplir leurs calonderie
30:02pour poser quelque chose
30:04pour recevoir les impôts
30:06ça va être compliqué
30:08C'est à dire que
30:10effectivement on peut se poser des questions
30:12et ne pas rentrer dans des spéculations
30:14Macron va-t-il partir ou pas
30:16destituée ou pas
30:18ce sont
30:20des spéculations
30:22la France Assoumise a lancé
30:24une motion, une pétition
30:26Mais bon, autrement quand même, à un moment donné, où d'où peut venir, à votre avis, vraiment, je parle aux citoyens, à l'homme, aux sénateurs,
30:35d'où peut venir le sursaut ? C'est ça qu'on ne voit pas aujourd'hui.
30:38Ok, tout le monde dit ça, les français sont en colère, les français, ceci, cela, le ras-le-bol, etc.
30:44Mais on ne voit pas, on ne voit, alors vous allez me dire, mais c'est comme ça, l'histoire elle est faite,
30:48à un moment donné, la goutte d'eau qui fait déborder le vase, certes, mais le sursaut, il devrait, sinon, devenir d'où, à votre avis, Alain Huppert ?
31:00Il y a l'honneur, qu'aurait fait le général de Gaulle.
31:04Un bon mot ça, c'est une bonne expression.
31:07L'honneur et l'humilité. Donc quand on n'est pas dans l'humilité et dans l'humanité, on fout l'honneur.
31:17Et l'honneur, je pense que ce serait que le président change, que ce président démissionne, tout le monde en a marre,
31:27tout le monde en a marre de voir ce genre d'attitude, cet égo, c'est l'ego qui gouverne, voilà, c'est raison, vous avez tort.
31:39Le tout à l'ego, si je peux me permettre.
31:43Oui, le tout à l'ego. Pour nettoyer les égouts, il faut tirer la chasse d'eau. Voilà, donc tirons la chasse d'eau.
31:51La chasse est ouverte, dis donc, Alain Huppert, vous y allez fort, mais de temps en temps, il faut y aller fort, peut-être.
31:58Merci beaucoup, je le rappelle, le sénateur de Côte d'Or, Alain Huppert.
32:05Merci, au revoir.
32:07Vous avez une réaction, une question à ce que vous venez d'entendre, n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 300 300, on attend vos appels, à tout de suite.
32:21Et nous avons, je crois, un auditeur.
32:23Et oui, tout à fait, nous avons un auditeur qui voulait réagir à ce qu'on vient d'entendre, alors c'est Dust de Haute-Garonne, bonjour Dust.
32:29Oui, bonjour Dust, on se connaît, déjà.
32:31Oui, on se connaît, bonjour André, bonjour, je suis de radio, bonjour à votre invité, à toute l'équipe.
32:37Alors, à propos de la dette, j'ai des détails à souligner, nous, sur cette planète, la plupart des états sont extrêmement endettés,
32:45la carte de la dette des Américains.
32:48Nous voulons savoir qui c'est qui se gagne sur nos dettes à tous, parce qu'il doit y avoir un bon système, qui pisse bien l'argent, donc ça, ça marche.
32:57Et du coup, par rapport à l'autre, j'ai bien compris que c'était mal, voire très mal de penser qu'on pouvait taxer les riches.
33:04Donc, pour qu'on ait des écologies, il faut continuer de détruire notre pétale, notre école, notre justice.
33:12Et j'ai l'impression, après 2-3 séjours à l'hôpital que j'étais ces dernières années, que le boulot est quasiment fait.
33:19Donc, une fois que ça sera terminé, et qu'on sera au niveau de l'Argentine, on fera plus loin pour payer.
33:24On fera, pardon ?
33:26Pour payer.
33:27Oui, comment on fera pour payer ?
33:29Oui.
33:30Mais, je vais vous dire, Dust, c'est vrai, ce qui est vrai, c'est que vous dites en même temps, l'histoire de taxer les riches, bien sûr.
33:36De toute façon, il faut taxer, ou il y a à taxer.
33:40Mais le vrai problème, il n'est pas là, parce que vous savez très très très bien, hélas, je ne dis pas, il faudrait un gouvernement mondial,
33:46mais ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, et encore, il ne le ferait pas.
33:50Vous savez très bien que les gens qui sont organisés, surtout quand ils ont des moyens,
33:54ils sont déjà dans les paradis fiscaux, ou dans les endroits où ils peuvent s'organiser.
34:02Je crois qu'il y a quand même un problème qui peut se poser, et qui est le vrai problème démocratique de notre pays, et de beaucoup d'autres,
34:09il n'y a pas que la France, vous avez tout à fait raison de dire que la plupart des pays sont endettés,
34:14c'est que où va l'argent ?
34:16Et le vrai problème, et je le dis, je le redis, nous sommes, vous, moi, tous les autres, les copropriétaires de la Maison France.
34:23Quand vous êtes copropriétaire d'une maison ou d'un appartement, vous avez le syndic que vous avez élu.
34:29Ce syndic, vous le voyez au moins une fois par an, et ils vous disent qu'il a été dépensé,
34:33puisque vous avez des charges de copropriété que vous payez, en tout cas tous ceux qui sont propriétaires.
34:37En tout cas, nous sommes propriétaires du pays, nous sommes propriétaires de la France.
34:41Et bien pourquoi une fois par an, il n'y a pas un audit des dépenses ?
34:44Où va cet argent ? Où vont ces milliards ? Encore une fois, on connaît les budgets.
34:49Où vont ces milliards ? Où sont-ils allés ? Il faudrait voir tout.
34:53Auditer les associations, où va l'argent ? Où il va de tel endroit à tel endroit ?
34:57Il ne s'agit même pas, même pas si vous voulez, de magouille.
35:01Il s'agit de dépenses inconsidérées et de gestion inconsidérée.
35:07Et bien qu'on le sache. On ne dit pas du tout qu'ils sont malhonnêtes.
35:10On dit simplement qu'on veut savoir. L'extraordinaire question démocratique,
35:14on dit qu'on est en démocratie, mais attendez, en démocratie, la moindre des choses,
35:18c'est de savoir si on me demande de payer mes impôts, je suis tout à fait d'accord,
35:21payer mes impôts, mais ça va, où va l'argent ?
35:24Simplement, dites-moi, je ne vais même pas contester au départ, au moins le savoir.
35:30Et voyez, Dost, il est là, le problème. Le problème, c'est que cette dette-là
35:34est faite par un certain nombre de gens, pas tous, qui ont perdu le sens du collectif.
35:39Et le problème, il est là. Où retrouver et par qui retrouver le sens de la nation,
35:45du collectif ? On n'est pas tout seul, ce n'est pas seulement pour ma poche,
35:49je ne dis même pas pour mes enfants, mes petits-enfants,
35:54mais c'est aussi pour la collectivité, vous ne croyez pas, Dost ?
35:58Oui, oui, bien sûr, je suis d'accord avec vous.
36:01Et notamment, j'ai un petit exemple qui m'est monté en tête,
36:05au niveau de la non-démocratie sur les dépenses, c'est au niveau des communautés communes,
36:10où je suis en train de m'apercevoir qu'en fait, je n'ai aucun pouvoir démocratique,
36:16et parfois, je vois des énergissements, en tout cas sur la mienne, de communautés communes,
36:21qui sont très discutables, notamment certains investissements de loisirs,
36:26mal placés, pas vraiment placés là où il faudrait pour qu'ils aient des impacts sociaux,
36:31et effectivement, à ce niveau-là, les communautés communes, c'est une élection de grands électeurs.
36:37Et vous ne pouvez rien dire, et vous ne le savez même pas, et vous ne pouvez rien dire, c'est ça ?
36:42Clairement.
36:43Et c'est ça qui est grave. La démocratie, elle commence effectivement à niveau de la commune,
36:47au niveau du village, au niveau même de le quartier, et voilà, on en est là.
36:51Merci Dust.
36:52Merci beaucoup, bonne journée.
37:01Oui, juste une... juste... quand vous dire ça, je ne sais pas quand vous dire ça,
37:08parce que vous avez vu, hier, nous avons parlé du maire de Metz, François Grodidier,
37:13qui, avec la recrudissance, hélas, des tabassages, des viols, des agressions dans les parkings,
37:19se dit qu'il faudrait réserver une partie des parkings de Metz, notamment, dont il est le maire,
37:24aux femmes, pour qu'elles ne se fassent pas agresser, parce que c'est presque devenu quotidien.
37:28Eh bien, là, vous voyez, on n'arrête pas le progrès.
37:31Le maire de Londres a lancé une ligne de bus expérimentale dans le nord de la capitale anglaise
37:37pour faire en sorte que les citadins de configurations juives se sentent en sécurité lorsqu'ils voyagent.
37:43Alors, qu'est-ce que ça veut dire ?
37:45Ben, bon, c'est intéressant. Demain, ce sera quoi ?
37:47Demain, ce sera les... je ne sais pas, moi, les bouddhistes, les...
37:51et puis, ce sera, ensuite, les... les roux, ce sera quoi ?
37:55Voilà, ce qui se passe en Angleterre.
37:57Aujourd'hui, en Angleterre, le bus 310, qui circule toutes les 20 minutes,
38:01rouille en Stamford Hill, à Hackney, et Golders Green, à Barnett.
38:04Cette nouvelle ligne a été lancée à Londres en réponse aux demandes de longue date, de longue date,
38:10et maintenant de la communauté juive de la ville, c'est le BBC qui le rapporte.
38:13Le maire de Londres, Salik Khan, a déclaré à BBC que la création de cette ligne,
38:18qui fonctionne de 7h à 19h tous les jours, était l'une des promesses de ses promesses de réélection.
38:24Précisant que les communautés juives de Stamford Hill et de Golden Green
38:28font pression depuis 16 ans maintenant pour qu'un lien direct soit établi entre ces deux quartiers.
38:33Pourquoi ? Parce qu'il y a une augmentation, disent-ils, de l'antisémitisme depuis le 7 octobre.
38:38Nous sommes agressés, nous sommes caillassés.
38:41Nous avons des gens qui ne quittent plus leur domicile parce qu'ils s'inquiétaient.
38:46Pour la sécurité, effectivement, le pourcentage des attentats a explosé.
38:51Alors, on en est effectivement dans des pays que ce soit en Angleterre ou en France.
38:55Alors, si on est femme, si on est juif, si on est homosexuel,
39:00si on est, je ne sais pas, bouddhiste,
39:03eh bien, on va créer des bus spécifiques, des parkings spécifiques.
39:08Peut-être demain, des trottoirs spécifiques.
39:11Peut-être demain, je ne sais pas moi, des magasins spécifiques.
39:15Comme ça nous rappelle une belle époque.
39:18Une époque où nous étions très occupés.
39:20Intéressant comment va le progrès du monde, n'est-ce pas ?