• il y a 2 mois
Avec Tom Benoit, essayiste, entrepreneur et fondateur de Géostratégie magazine, Loïc Guezo, expert en cybersécurité, vice-président du CLUSIF, association référente de la sécurité numérique en France

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2024-09-19##

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00:00Rôti 2 étoiles.
00:01Ici Sud Radio, les français parlent au français, je n'aime pas la blanquette de veau, je n'aime
00:13pas la blanquette de veau.
00:15Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18Écoutez bien, écoutez bien, concentrez-vous éditeurs de Sud Radio, l'heure est grave.
00:25Non, non, je vous assure, ce n'est pas moi qui le dis.
00:28Écoutez, la situation budgétaire du pays que je découvre, découvre, est très grave.
00:34J'ai demandé tous les éléments pour en apprécier l'exacte réalité.
00:38Cette situation mérite mieux que des petites phrases, elle exige de la responsabilité.
00:42C'est très bien dit, c'est de Michel Barnier qui doit, qui doit former son gouvernement.
00:50Anne Maceran, ne vois-tu rien venir ? Non, non, non, je ne vois qu'un président qui
00:56boudroie et un premier ministre qui sous-droit.
00:59Enfin, je ne sais pas.
01:00On va le savoir, on va en parler et ça devient très intéressant parce que le président
01:06effectivement de la commission des finances, donc le président de la cour des comptes,
01:13la cour des comptes, premier président de la cour des comptes, Pierre Moscovici, sonne
01:18l'alarme.
01:19Il la sonne, je trouve, un peu après la bataille, mais enfin, après tout, nul n'est censé
01:24vraiment courir à point.
01:26Écoutez.
01:27Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
01:31Paye tes dettes, paye tes dettes, une, deux.
01:33Paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux.
01:35Paye tes dettes, paye tes dettes, c'est mieux.
01:38Sans ça, ça n'ira pas.
01:40Ça n'ira pas, ça n'ira pas, ça n'ira pas.
01:42Attention, ça ne va pas, déjà.
01:45Écoutez donc Pierre Moscovici, président de la cour des comptes.
01:50Pour respecter à minima les nouvelles règles budgétaires européennes, ce qui, je le rappelle,
01:55est un devoir et un engagement, nous devrions faire des économies de 30 milliards en 2025,
02:01de 100 milliards à l'horizon 2028.
02:04Ce serait brutal.
02:05À vous d'évaluer si c'est politiquement faisable.
02:08Je ne connais plus rien à la politique.
02:10Ce serait socialement peut-être un peu difficile.
02:13Et en tout cas, économiquement, ce serait guerre cohérent.
02:16Parce que retirer 100 milliards d'euros de la consommation publique et privée,
02:20c'est tout de même un facteur dépressif,
02:22qui lui-même risquerait d'entraîner une chute des recettes,
02:25et donc d'entraîner de nouvelles économies.
02:27Et oui, et oui.
02:29Alors voilà, attention, attention.
02:31Il parle à la commission des finances.
02:32Pierre Moscovici, il y en a 30 milliards en 2025,
02:35100 milliards en 2028.
02:37Et il ajoute, oui, je ne sais pas si politiquement c'est faisable,
02:40je ne connais plus rien à la politique.
02:42Ce qu'en termes galants, ces choses-là sont dites.
02:44Et Tom Benoit.
02:46Alors, en fond, on a vu, donc, Michel Barnier, il dit,
02:50oui, ça va, je découvre.
02:52Intéressant, parce qu'il découvre.
02:54On a découvert ça depuis longtemps, lui aussi, bien sûr.
02:56Et puis, formation de gouvernement, avec quelques difficultés,
03:01on va même, on a été même jusqu'à dire qu'il allait démissionner,
03:07avant d'avoir commencé.
03:09Alors, où en est-on exactement, au fond,
03:12cette, on en parle tout le temps,
03:15de cette espèce d'abîme qui est là.
03:18Tom Benoit.
03:22Nous avons effectivement plus de 3100 milliards de date
03:25qui a déjà été émise,
03:27qui est donc de la monnaie circulante, finalement,
03:29on pourrait dire, sur les marchés,
03:31puisque la monnaie moderne est une énorme date,
03:34la date des pays occidentaux.
03:36Je note à ce niveau-là que les Américains
03:38sont à peu près dans la même situation que nous.
03:40Ils ont beaucoup de déficit, ils ont beaucoup de date,
03:42les Italiens également,
03:44pour parler d'un pays européen.
03:46Sauf que si on parle des Américains,
03:48ils ont aussi dans l'intervalle des entrées de capitaux à long terme.
03:51Nous n'en avons pas.
03:52Si on parle des Italiens,
03:54l'Italie redevient le quatrième plus gros exportateur du monde cette année.
03:59Quatrième plus gros exportateur du monde, l'Italie.
04:02Absolument.
04:03Elle fait partie des pays,
04:05si vous faites abstraction, on va dire,
04:08des exportations énergétiques,
04:10puisque l'Italie est très dépendante de l'importation
04:12de matières premières énergétiques.
04:14Comme nous.
04:15Comme nous, également, mais beaucoup plus,
04:17puisque nous, dans l'absolu, pourrions avoir
04:19ou caresser l'espoir d'avoir les droites.
04:21Avec le nucléaire, notamment.
04:23Elle fait partie des plus gros exportateurs.
04:26De plus, vous avez des secteurs de l'économie italienne
04:30comme le vrai luxe.
04:32C'est-à-dire le luxe archaïque
04:34qui repose sur le savoir-faire
04:36et pas simplement sur l'image de la manufacture
04:39qui délocalise et qui fait fabriquer.
04:41En Bulgarie, vous voyez peut-être
04:43de qui je pourrais parler.
04:45Et ces secteurs,
04:47il y a six ou sept secteurs à peu près,
04:49la pharmacie également,
04:51le mobilier qui est beaucoup exporté,
04:53notamment aux Etats-Unis,
04:55dépassent les exportations d'automobiles
04:57et de machines-outils allemandes
04:59si on les additionne cette dernière année.
05:01Intéressant de rappeler le rôle de l'Italie.
05:03Mais Tom Benoit, je voudrais revenir
05:05aux paroles de Pierre Moscovici
05:07quand il dit, écoutez aujourd'hui,
05:09en termes, voilà,
05:11il faudrait 30 milliards en moins économisés,
05:1430 milliards en 2025, 100 milliards en 2028.
05:17Qu'est-ce que ça veut dire en termes
05:19économiser sur quoi, de quoi, en quoi ?
05:21Parce qu'on entend effectivement
05:23les conseils, on entend les recommandations,
05:25on entend les cris d'alarme.
05:27Mais ça veut dire quoi concrètement ?
05:29Michel Barnier qui arrive,
05:31dont il bénéficie du doute,
05:33qu'est-ce qu'il peut faire ?
05:35Absolument rien, puisque, j'y venais justement,
05:37la réalité c'est que nous avons déjà
05:39ces 3100 milliards de dettes,
05:41majoritairement extérieures,
05:43mais que nous sommes, comme beaucoup
05:45de pays européens surendettés,
05:47que le plan qui est actuellement déployé
05:49de se surendetter à échelle européenne.
05:51C'est l'objet du rapport de Mario Draghi
05:53qui a été rendu la semaine passée,
05:55400 pages, 170 propositions,
05:57on en parlait hier chez nous, très certainement,
05:59et qui ont donc pour objet
06:01de convaincre les nations, les États-nations
06:03de mutualiser leurs dettes.
06:05En détournons, en détournons, en détournons.
06:07En détournons, mais surtout comme un seul homme,
06:09ça veut dire qu'on va émettre de la dette euro,
06:11ça va plus être de la dette libellée en euro,
06:13mais qui sera la dette de la France, la dette de l'Allemagne,
06:15ça va être une énorme dette euro.
06:17On va créer un collatéral qui sera probablement
06:19l'épargne privée, peut-être également
06:21les biens publics d'une certaine façon,
06:23je rappelle au passage, c'est une digression,
06:25les biens publics ont été cédés que cette dernière année
06:27qui battait déjà un record par rapport
06:29à l'année précédente, bilan là aussi
06:31de M. Bruno Le Maire, ministre des Finances,
06:33il a quand même un nom et une responsabilité.
06:35Et le plan est celui-ci,
06:37donc que M. Barnier
06:39ou M. Moscovici qui,
06:41je ne serai pas désobligeant en disant
06:43qu'ils semblent en quelque sorte apercevoir
06:45pour la première fois l'aspect dramatique
06:47de la situation, donc se réveiller un petit peu,
06:49constate le drame,
06:51ne suffit pas. La réalité c'est de dire
06:53est-ce que vous êtes ok, est-ce que vous donnez
06:55votre feu vert, votre aval pour que l'on trouve
06:57une solution en reprenant la main
06:59sur notre endettement et que l'on crée
07:01une vraie commission des dépenses
07:03et des réductions des dépenses nationalistes
07:05avec des accents nationalistes
07:07ou est-ce que vous...
07:09Au niveau de la France, c'est ça ?
07:11Le nationalisme c'est au niveau de la France et au niveau des Etats.
07:13Moi je peux être nationaliste pour l'Italie également,
07:15mais quand j'entends Michel Barnier, puisque vous le convoquiez précédemment,
07:17dire l'homme des oxymores,
07:19je suis angoliste social,
07:21je suis un européen
07:23souverainiste, ça n'est pas
07:25possible, ça n'existe pas.
07:27Vous n'êtes pas viril et féminin à la fois,
07:29vous n'êtes pas gaulliste social, vous n'êtes pas
07:31libéral social, vous n'êtes pas nationaliste
07:33européen, ça n'est pas
07:35possible. Donc la réalité
07:37c'est que soit on prend la main sur notre
07:39dette et là on a une vraie Banque de France
07:41et on peut dans l'absolu, dans l'absolu,
07:43parce qu'avant ça on va relancer nos
07:45exportations et faire des politiques vraiment libérales.
07:47Et faire de vraies politiques
07:49également d'économie. Mais on peut également
07:51se servir de notre épargne
07:53et également de l'épargne qu'on aura attirée
07:55et qu'on aura conservée, parce qu'actuellement
07:57on la fait fuir l'épargne. Quand vous dites
07:59aux gens, entre les lignes,
08:01on va se servir de votre épargne pour
08:03émettre de la dette euro, je peux vous assurer
08:05cher André qu'il y a beaucoup de personnes qui se disent
08:07ça, ça ne me plaît pas beaucoup, que mon épargne soit
08:09illiquide au bénéfice de l'Europe
08:11qui est totalement en dérive, et Mario Draghi
08:13l'avoue lui-même. Donc je vais
08:15trouver une solution tout à fait personnelle pour
08:17sortir de l'Union Européenne. Donc si on
08:19avait des politiques qui visent plutôt à conserver l'épargne
08:21et des politiques de prospérité,
08:23on pourrait se servir de notre épargne pour
08:25avoir la main sur notre dette.
08:27Pour être sûr qu'elle ne s'évapore pas et qu'elle ne va pas.
08:29Absolument. Et pour anuser, pour s'endetter
08:31mais à échelle nationale, pas à échelle européenne.
08:33Mais ce n'est pas beaucoup le plan de
08:35M. Barnier, ni de celles
08:37et ceux qui auraient pu être Premier
08:39Ministre à la place de M. Barnier. Ni apparemment
08:41celui de M. Macron. Ni celui de M.
08:43Macron, puisque M. Macron n'a
08:45qu'un ennemi, cela se voit, c'est
08:47le pouvoir à échelle nationale.
08:49M. Macron l'a déclaré en Marche
08:51du Sommet ChoseFrance, il ne serait pas contre
08:53la cession
08:55d'un grand organisme bancaire
08:57à des concurrents ou des rivaux
08:59étrangers. En matière de souveraineté,
09:01ça en dit beaucoup, je crois.
09:03Et donc effectivement,
09:05vous dites, bon,
09:07cette marche de manœuvre où on prend le taureau
09:09par les cornes, et on se dit on fait
09:11une politique de redressement national à ce
09:13niveau-là, au niveau de la dette, ou alors
09:15on continue effectivement à parler...
09:17Il y a des solutions, c'est-à-dire que demain
09:19si vous créez une commission, on va dire,
09:21mais qui ne soit pas une commission purement symbolique,
09:23de gens tout à fait honnêtes
09:25et qui cherchent à faire des économies,
09:27c'est-à-dire que dans l'absolu,
09:29si on arrive devant les Français en disant
09:31bon, vous avez promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts,
09:33c'est tout de même ce qu'avait annoncé Bruno Le Maire,
09:35et je le disais l'année passée même à votre micro,
09:37que ça ne serait pas le cas et qu'il y aurait des augmentations
09:39d'impôts. Et que dans l'intervalle, vous dites aujourd'hui,
09:41il va y en avoir, mais que la semaine passée,
09:43ce même M. Macron, auquel vous faisiez référence,
09:45organisait, comment dire,
09:47une sauterie aux Champs-Elysées
09:49qui coûte sa petite fortune,
09:51ça peut être très mal accueilli
09:53auprès des Français. Donc si vous avez une commission
09:55qui table réellement sur les économies,
09:57c'est-à-dire de ce qui ne sert pas,
09:59de ce qui n'est pas utile pour la nation,
10:01de ce qui n'est pas utile pour le pays,
10:03là vous pouvez faire avancer les choses.
10:05Vous pouvez également envisager, moi j'ai fait des suggestions,
10:07vous pourriez imaginer la création
10:09par exemple d'une
10:11S.A.R.L. nationaliste, c'est-à-dire
10:13qui permette de réduire
10:15considérablement, on va dire par exemple
10:17à 10% sur l'impôt sur les sociétés et 5% sur les divisants.
10:19Une S.A.R.L. à l'échelle française ?
10:21Ah oui, mais avec des codes nationalistes,
10:23je veux dire, vous créez une S.A.R.L. nationaliste
10:25et vous dites ça, cette S.A.R.L. nationaliste
10:27va favoriser les jeunes Français
10:29non héritiers qui entreprennent.
10:31Donc ils auront une S.A.R.L., ils auront des
10:33prélèvements, ils auront la
10:35TVA à 20%, et
10:37ils auront par contre seulement 10% d'IS
10:39et 5% sur les dividendes. Cette
10:41S.A.R.L. nationaliste va favoriser
10:43également les entreprises qui font
10:45disons, allez mettons, plus de 80% de leur
10:47chiffre d'affaires avec des chaînes courtes
10:49de production et de consommation.
10:51Il serait bon, on va en parler
10:53de Tom Benoit, il serait bon que
10:55Michel Barnier vous appelle, on lance à l'appel
10:57Michel Barnier, appelez Tom Benoit, c'est un
10:59bon conseiller, en tout cas écoutez-le, je crois
11:01que vous ne perdrez pas votre temps, mais nous avons je crois
11:03Pierre, nous avons Pierre
11:05qui nous appelle. Bonjour Pierre !
11:07Oui, bonjour André,
11:09bonjour à votre invité, merci de
11:11me prendre au fil, ça fait longtemps qu'on
11:13ne s'était pas parlé. Moi je dis, il y a deux questions
11:15que s'est-il passé et qui sont les coupables ?
11:17Alors les coupables, c'est nos gouvernants
11:19qui se sont, qui ont cherché
11:21à financer la croissance
11:23à crédit, parce que c'est le plus facile
11:25imaginez dans un ménage, vous voulez
11:27acheter une voiture, vous vous endettez
11:29ça fait de la croissance au niveau économique.
11:31C'est pareil depuis 40 ans,
11:33on finance la croissance à crédit, c'est facile
11:35et ça peut rapporter gros, alors qu'est-ce que ça veut dire
11:37que ça rapporte gros ? Ça veut dire qu'on gagne les élections.
11:39Voilà, donc ça marche et ça
11:41d'accord, oui, je me sens.
11:43Et puis un jour ça marche plus.
11:45Et donc là aujourd'hui, il va falloir
11:47payer les pots cassés, mais
11:49si on se dit, on n'explique pas aux Français
11:51ce qui s'est passé et qui sont les coupables
11:53et bien c'est pas ceux qui ont...
11:55Oui mais attendez Pierre, vous croyez qu'expliquer aux Français ce qui s'est passé
11:57et qui sont les coupables va arranger ? C'est très bien
11:59non mais moi j'ai rien contre, au contraire.
12:01Le problème c'est que ça va arranger quoi ?
12:03Je sais pas, Tom Benoît, que vous en pensez ?
12:05Bon déjà, bonjour Pierre, mais
12:07relancer la croissance ou générer de la
12:09croissance avec de l'endettement n'est pas tout à fait
12:11ce qui a été fait malheureusement durant ces dernières
12:13années, il y a eu beaucoup de dépenses inutiles surtout.
12:15Et la particularité, quand on compare
12:17un ménage à l'État, c'est que
12:19vous, si vous vous apercevez
12:21que vous ne pouvez pas dépenser plus, et bien ce que
12:23vous allez faire, c'est que vous allez immédiatement
12:25réduire vos dépenses, à échelle d'un ménage.
12:27Si vous êtes un État, la première des choses
12:29que vous allez faire, c'est de vous dire, je vais aller
12:31voir mon employeur, et mon employeur, celui qui me donne
12:33de l'argent, ou mon client en quelque sorte,
12:35sont les contribuables, et je vais leur
12:37dire, augmentez-moi, et vous n'avez pas le choix.
12:39C'est ce que fait l'État en disant, on crée
12:41une taxe ici. Quoi qu'il en coûte.
12:43Quoi qu'il en soit.
12:45Bruno Le Maire vous dit, quoi qu'il en soit,
12:47il n'y aura pas d'augmentation d'impôts,
12:49mais si nous avons besoin, et il l'a
12:51demi-avoué lorsqu'il y avait la polémique
12:53sur la taxation des énergéticiens,
12:55qui était une taxation détournée simplement pour
12:57l'EDF, une fois de plus, qui met l'EDF sous l'eau,
12:59c'est pour générer du cash.
13:01L'État a besoin d'argent frais.
13:03Ce qui est extraordinaire, c'est que 84%
13:05des dépenses de l'État vont aux
13:07institutions publiques.
13:09SNCF,
13:11télévision, presse,
13:13télévision, presse et compagnie.
13:15Ce qui est extraordinaire, enfin, c'est quand on regarde ça.
13:17Mais alors, on va
13:19continuer à en parler avec vous, Tom Benoit,
13:21après cette petite pause. A tout de suite.
13:23Sud Radio
13:25Parlons vrai.
13:27Les vrais
13:29Sud Radio, Bercov dans tous
13:31ses états.
13:33Michel Barnier
13:35serait en train de former
13:37son gouvernement. Mais qu'est-ce que ça
13:39va changer, qu'est-ce que ça peut changer
13:41au fait que la dette publique de la France
13:43a grimpé à 110,7%
13:45du PIB à la fin du premier trimestre
13:47contre 109,9%
13:49à la fin de 2023 ?
13:51Qu'est-ce que ça va changer au fait que la
13:53dette publique de la France atteint désormais
13:55oui, on l'a dit, 110% ?
13:57Qu'est-ce qui va changer au fait que l'entêtement
13:59public du pays a
14:01augmenté de 58,3
14:03milliards d'euros pour s'établir ? On l'a dit
14:05avec Tom Benoit, 3 159
14:07milliards d'euros
14:09et je ne parle pas du déficit
14:11commercial qui s'est affiché
14:13à 89,6
14:15milliards d'euros, pratiquement 100 milliards
14:17d'euros, le deuxième le plus élevé de l'histoire.
14:19Qu'est-ce que ça va changer ? Alors quoi ?
14:21On va taper
14:23sur l'épargne, on va taper sur l'emprunt,
14:25on va faire quoi ? Nous, Français, on ne tapera
14:27sur rien du tout parce que nous n'avons plus de pouvoir
14:29par contre la Commission Européenne et la Banque Centrale Européenne
14:31vont taper dans l'épargne, absolument
14:33en créant un produit d'épargne européen
14:35j'ai été l'un des seuls à en parler
14:37au départ, il y a 8 mois, lorsque
14:39le grand projet de l'Union des Marchés des Capitaux
14:41parce que c'est le nom, le masque de la ponction
14:43de l'épargne, a été présenté
14:45par Christian Noyer et soutenu
14:47par Mario Draghi. On vous crée
14:49un produit d'épargne à échelle européenne
14:51on mobilise votre épargne pendant un terme
14:53assez long, vous ne pouvez plus vous en servir
14:55votre épargne n'est plus liquide, si vous n'allez pas sur le produit
14:57on vous inventera 1000 taxations
14:59sur les rentes, c'est-à-dire sur l'épargne
15:01pour que vous soyez contraints de souscrire au produit
15:03et on s'endette à échelle européenne.
15:05Donc que Mme Pécresse, que M. Retailleau
15:07soient ministre de l'Intérieur ou à Bercy
15:09personnellement, je ne dirais pas que ça
15:11me met dans tous mes états, mais ça
15:13ne m'intéresse pas. Les plans de Mme Pécresse
15:15à Bercy, il n'y en a pas.
15:17On n'aura pas de plan pour reprendre la main sur la dette
15:19il n'y a pas d'instinct nationaliste
15:21au sein de ces parties.
15:23Aucune marge de manœuvre pour un gouvernement français
15:25vous dites aujourd'hui. Il n'y a pas de volonté
15:27de marge de manœuvre. M. Barnier est disposé
15:29à la tête de l'État parce qu'il est
15:31européiste convaincu avant toute chose
15:33et qu'il fallait un européiste convaincu
15:35à la tête de l'État français. Parce que sinon
15:37l'Europe, l'Union Européenne est en phase de se
15:39disloquer évidemment. Donc vous dites
15:41un peu, ça me fait penser en vous écoutant
15:43aux parrains de Mario Puzo
15:45mis en scène par Francis Ford Coppola
15:47où Marlon Brando dit
15:49je lui ai fait une offre qu'il ne peut pas
15:51refuser. Il y avait un peu plus de panache
15:53chez Brando mais les méthodes de mafieux
15:55ils ressemblent, je suis d'accord avec vous. Et lorsque j'entends
15:57Draghi nous dire la semaine passée
15:59s'il n'y a pas d'hyper-endettement
16:01européen, l'Europe connaîtra
16:03une lente agonie. En effet
16:05ça rappelle des méthodes de mafieux, des paroles
16:07de mafieux en tout cas. Soit le cancer
16:09soit banquer.
16:11Vous voulez dire qu'ils nous laissent le choix
16:13entre, même pas les soins palliatifs
16:15l'agonie ou le droit de mourir
16:17dans l'indignité. Ils avouent
16:19d'avoir failli, d'avoir raté
16:21parce que la réalité est là. L'année
16:23passée encore, lorsque je faisais
16:25le constat du poids des monnaies nationales
16:27avant l'euro et le poids du PIB des Etats
16:29européens avant l'euro en opposant
16:31ceci à aujourd'hui, donc à hier
16:33on me disait, non il ne faut
16:35pas en parler, l'Europe a très bien marché
16:37ce que vous dites est faux. Et aujourd'hui Mario Draghi
16:39vous dit l'Union Européenne est en faillite
16:41l'Europe est en décrochage total
16:43sur l'exportation des produits manufacturés
16:45sur le PIB, l'Europe est en
16:47décrochage vis-à-vis de tous les autres blocs
16:49ça veut dire que ces gens là qui vous disent
16:51nous vous avons gouverné avec des méthodes qui
16:53visaient à vous faire croire
16:55à insinuer que l'Europe marchait
16:57ces gens là vous ont menti
16:59à vous vous avoir menti puisqu'ils vous disent
17:01il n'y a plus rien dans les caisses, ça ne marche pas
17:03nous avons perdu tous nos savoir-faire
17:05les semi-conducteurs les plus avancés par exemple
17:07ont été à l'avant-garde
17:09dans les années 80, aujourd'hui nous sommes
17:11totalement largués sur ces secteurs-là
17:13et sur le reste, ils vous disaient
17:15pour ça on va faire encore plus d'Europe
17:17et on ne peut plus vraiment vous imposer parce que si on
17:19augmente l'impôt sur la production
17:21on gêne davantage l'activité.
17:23Ça promet Tom Benoit, merci de
17:25nous éclaircissement, évidemment c'est
17:27un peu sombre mais on aimerait
17:29que ce ne soit pas toujours la faillite
17:31nous voici, mais nous verrons, en tout cas
17:33nous nous retrouverons ensemble pour en reparler
17:35Avec grand plaisir André, merci
17:37Sud Radio André Bercoff
17:39Ça balance pas mal
17:41Bercoff dans tous ses états
17:43ça balance pas mal sur Sud Radio
17:45Raccrocher c'est une horreur
17:53Hello
17:55Raccrocher c'est une horreur
17:57la chanson de Jane Birkin
17:59composée évidemment par Serge Gainsbourg
18:01Raccrocher
18:03c'est une horreur, et oui
18:05quand on l'utilise
18:07c'est devenu quelque chose de très
18:09préoccupant
18:11on utilise son beeper, son walkie-talkie
18:13il y a eu
18:15depuis deux jours
18:17cette incroyable
18:19attaque effectivement
18:21sur les moyens de communication
18:23notamment utilisé par
18:25le Hezbollah, rappelez-vous effectivement
18:27le discours de
18:29Hassan Nasrallah, le grand
18:31leader du Hezbollah en disant
18:33qu'au téléphone portable il faut utiliser des beepers
18:35donc, le Hezbollah a acheté
18:37des milliers et des milliers de beepers
18:39des walkie-talkies, etc
18:41et il s'est passé ce que vous savez depuis
18:43hier et avant-hier
18:45explosions hier
18:47avant-hier, etc
18:49des morts, des milliers de blessés
18:51mais comment peut-on faire cela ?
18:53comment, au fait
18:55est-ce que le lithium
18:57parce que, peut exploser ou pas ?
18:59j'explique, d'abord je suis
19:01heureux d'accueillir Loïc Guizot, bonjour
19:03monsieur Guizot
19:05vous êtes expert en cybersécurité
19:07et vice-président du CLUSIF
19:09association référente de la sécurité
19:11numérique en France, alors effectivement
19:13depuis 48 heures
19:15on se pose énormément des questions
19:17et je vous communique
19:19simplement quelque chose qui a été
19:21dit par
19:23le New York Times, enfin publié par le New York Times
19:25hier soir, très tard
19:27ils disent, Israël a créé
19:29une société écrans pour produire
19:31des téléavertisseurs explosifs qui ont ensuite
19:33été expédiés au Liban
19:35selon la publication
19:37selon le New York Times, Back Consulting
19:39vous savez, c'est cette société hongroise
19:41qui a fabriqué les beepers
19:43et c'était pour le compte de
19:45Gold Apollo, la société taïwanaise
19:47on l'a dit, on l'a cité
19:49donc, alors
19:51d'après le New York Times, encore une fois
19:53elle ferait partie de la divination israélienne
19:55donc
19:57une société écrans avec d'autres
19:59pour cacher l'identité réelle des personnes
20:01qui ont créé les
20:03téléavertisseurs, évidemment Israël
20:05ni
20:07toute responsabilité
20:09ne confirmera probablement pas
20:11ceci, donc on a l'impression
20:13que le Hezbollah
20:15se protégeant par une technologie
20:17dépassée comme l'IPR et les walkie-talkies
20:19ont bâti eux-mêmes, enfin
20:21ont bâti eux-mêmes, ont laissé faire
20:23alors comment ça se passe Louis Guizot, vous voudrez
20:25comprendre comment on arrive à mettre
20:27des explosifs, du lithium, etc
20:29dans les batteries de lithium
20:31de quoi s'agit-il exactement ?
20:33En fait on est
20:35sur une attaque qui est déjà
20:37inédite de par
20:39son mode opératoire et son ampleur
20:41ce que vous avez
20:43souligné, c'est très important, c'est qu'en fait
20:45on n'est pas sur une attaque cyber
20:47comme on peut en entendre parler, on est sur quelque chose
20:49qui est beaucoup plus physique
20:51terre à terre, on a en fait
20:53un détournement de la chaîne d'approvisionnement
20:55d'équipements de confiance
20:57on parle des
20:59pager et éventuellement des talkie-walkie
21:01et donc
21:03le Hezbollah a d'abord été
21:05espionné
21:07traditionnellement par Israël
21:09sur ces moyens modernes de communication
21:11qui a fait que la direction du Hezbollah
21:13a décidé
21:15de quitter ces environnements modernes
21:17jugés comme facilement piratables
21:19par Israël pour renouveler
21:21sa flotte d'équipements de communication
21:23et passer une commande groupée
21:25de 5000 équipements
21:27sur lesquels Israël aurait réussi
21:29à avoir un contrôle
21:31total et donc
21:33insérer une mini-charge
21:35explosive, télécommandable à distance
21:37dans ces pagers.
21:39Alors justement
21:41comment...
21:43on fait des hypothèses
21:45vous n'étiez pas là, moi non plus et personne n'était là
21:47comment physiquement
21:49pratiquement ont-ils pu procéder
21:51à votre avis ?
21:53Il faut avoir un accès
21:55physique complet à l'équipement
21:57en fin de fabrication
21:59sur lequel on va
22:01vraisemblablement, les schémas qui
22:03sont possibles, c'est
22:05l'insertion d'une charge de quelques
22:07dizaines de grammes d'explosifs
22:09reliés à
22:11un dispositif type un contacteur
22:13électronique, le tout
22:15masqué et qui n'est pas visible de l'extérieur
22:17par un contrôle visuel simple
22:19sur le beeper
22:21contacteur qui va être
22:23radio-télécommandé
22:25sous réception d'un message
22:27un message de contrôle du réseau
22:29des beepers
22:31On vous appelle et vous répondez, c'est ça, vous beepez
22:33Ou simplement
22:35le beeper reçoit un message
22:37de service, comme on avait il y a
22:39quelques années quand vous aviez un message sur votre messagerie
22:41quand vous aviez un premier portable, vous aviez une petite
22:43LED qui se mettait à basculer du vert
22:45au rouge
22:47ça c'est un message de contrôle qui peut être détourné
22:49au lieu de passer du vert au rouge, on
22:51alimente la charge explosive
22:53qui est pré-installée dans l'équipement
22:55Alors justement
22:57ça nous pose question
22:59au-delà de ça, est-ce que ça peut s'étendre
23:01est-ce que ce procédé-là qui est physique
23:03comme vous dites, c'est pas de la cyber-sécurité
23:05mais ça fait partie
23:07parce qu'on a parlé aussi
23:09de
23:11téléphones, enfin de
23:13téléphones ou même d'interphones
23:15ou même d'ordinateurs, et ce que je veux dire
23:17est-ce que chacun d'entre nous
23:19sans faire de la paranoïa
23:21est-ce qu'on peut aujourd'hui piéger
23:23un certain nombre
23:25d'instruments de notre vie quotidienne
23:27aller au-delà évidemment
23:29de la guerre Hezbollah-Israël
23:31est-ce que c'est effectivement piégeable
23:33et rendu
23:35arme létale ?
23:37Alors dans l'absolu
23:39c'est un scénario qui est tout à fait possible
23:41on a vu régulièrement par le passé
23:43des opérations menées par des services de divers pays
23:45piégeant un équipement
23:47de la vie de tous les jours
23:49une chambre d'hôtel, un téléphone
23:51soit pour espionner
23:53soit pour exploser
23:55donc la démonstration est faite depuis longtemps
23:57là l'ambiguïté et le doute
23:59qu'il faut lever c'est que peut-être
24:01ces beepers auraient été
24:03rendus explosifs
24:05par une attaque cyber qui aurait fait
24:07surcharger par l'activité
24:09trop forte de l'équipement
24:11la température de la pile
24:13la batterie en lithium qui aura explosé
24:15là c'est je pense un parallèle
24:17qui est malheureux
24:19on peut effectivement piéger
24:21des équipements de monsieur tout le monde
24:23mais ça nécessite quand même
24:25beaucoup de ressources
24:27en amont et évidemment qu'aujourd'hui
24:29sauf erreur de conception
24:31mais les batteries
24:33enfin difficulté d'usage
24:35mais les batteries en lithium n'explosent pas
24:37comme ça sur une simple commande
24:39reçue sur un iPhone évidemment
24:41justement parce que
24:43il y a un consensus
24:45un certain nombre d'experts
24:47disent ceci d'ailleurs qui vous rejoignent
24:49qui disent ce que vous avez dit
24:51ce n'est pas un simple piratage visant à faire surchauffer
24:53les batteries de ces appareils rudimentaires
24:55mais très certainement
24:57une opération dite d'attaque sur la chaîne logistique
24:59ce que vous venez de dire
25:01mais alors justement c'est intéressant
25:03il y a un expert en batterie qui dit
25:05la probabilité que ce soit
25:07des explosifs paraît très forte
25:09une batterie qui explose dégage
25:11normalement des flammes or sur les vidéos
25:13on n'en voit pas apparaître
25:15et si les batteries peuvent exploser en cas
25:17de surchauffe dans des circonstances exceptionnelles
25:19les détonations qui en résultent sont de faible
25:21intensité et alors là elle n'était pas
25:23de faible intensité, on l'a vu
25:25on le voit sur les images
25:27et donc vous dites qu'il y a une possibilité
25:29quand même de faire ça par le côté
25:31cyber, par une attaque
25:33cyber ?
25:35Non, ce que cette attaque
25:37si on oublie le côté Israël
25:39Hezbollah et le côté militaire
25:41de la chose, ça relève
25:43quand même un point important que
25:45les experts cherchent à
25:47partager par une sensibilisation
25:49c'est que la plupart
25:51des objets de notre vie connectée
25:53et les usines qui sont
25:55potentiellement des
25:57bombes à retardement pour certaines
25:59avec des processus très lourds
26:01sont de plus en plus connectés
26:03et là effectivement se pose le problème
26:05d'un piratage
26:07cyber qui peut nuire au fonctionnement
26:09de ces objets, là je ne parle pas d'une explosion
26:11directe comme on l'a vu là
26:13mais un dysfonctionnement d'un système
26:15vital de production d'énergie
26:17de transport d'eau
26:19de ventilation dans un hôpital
26:21donc là ça remet en perspective
26:23toutes ces possibilités
26:25avérées de piratage cyber
26:27dans nos sociétés hyperconnectées
26:29Oui c'est un peu le talon d'Achille
26:31le trou dans la raquette, il y a quelque chose
26:33qui peut effectivement
26:35il y a une faille dans laquelle on peut s'introduire
26:37et ce qui a frappé
26:39le Guizot c'est
26:41l'ampleur, vous le disiez au début
26:43l'ampleur de la chose, c'est quand même
26:45quelques milliers et on a vu que le
26:47lendemain ils sont attaqués au Tokiwoki
26:49c'est le même système en fait
26:51par rapport au Pager et par rapport
26:53au Bipper
26:55On a peu d'infos sur le Tokiwoki mais vraisemblablement
26:57c'est le même système avec peut-être
26:59une problématique de proximité qui doit être
27:01meilleure pour déclencher
27:03le système sur le Tokiwoki
27:05on aura des informations plus tard
27:07Normalement là ce qui est inédit
27:09c'est l'ampleur, le timing
27:23s'engouffrer dans une sorte
27:25de brèche ouverte
27:27par la volonté du Hezbollah
27:29de quitter les technologies modernes
27:31pour se rééquiper avec une flotte
27:33complète réapprovisionnée
27:35de 5000 Bippers
27:37et être capable de les intercepter
27:39de les modifier
27:41et de mener une opération
27:43à un instant T
27:45Ce qui témoigne quand même d'une
27:47sophistication en tout cas
27:49dans la manoeuvre qui n'est pas
27:51mince effectivement, quel que soit
27:53si vous en pensez sur un autre plan
27:55Merci Loïseau, merci beaucoup
27:57de vos éclaircissements
27:59Merci
28:01Et on revient tout de suite avec André Bercoff
28:03qui va nous parler un petit peu de vin
28:05pour sortir de cette grisaille économique
28:07et de cette grisaille d'attentat
28:23Et alors je ne peux pas vous dire
28:25dans quel état j'aire
28:27Vous imaginez ?
28:29Vous imaginez ?
28:31Écoutez-moi bien auditeurs de Sud Radio
28:33La France devrait perdre son statut
28:35de premier producteur mondial
28:37de vin en 2024
28:39Si on ne solle pas le toxin
28:41là-dessus, on fait quoi ?
28:43Sud Radio Bercoff dans tous ses états
28:45Les perles du jour
28:53J'ai un ami de l'allemand
28:55de l'allemand
28:57Sud Radio
28:59Allemand, oui, oui
29:01Allemand, allemand
29:03Vous imaginez ? Les chanteurs étaient complètement bourrés
29:05Vous voyez un peu le titre
29:07Faut pas, faut pas, boire avec
29:09modération, n'oubliez pas
29:11Mais quand même, quand même, quand même
29:13on a appris cette nouvelle
29:15En recul de 18%
29:17la production viticole française
29:19devrait laisser le statut de premier producteur
29:21mondial à l'Italie en 2024
29:23Nous allons être dépassés, nous
29:25le vin, le sang de la France
29:27on va être dépassés par les Italiens
29:29Eh bien, écoutez, oui, voilà
29:31la production viticole en France
29:33s'élèverait à 39,3 millions
29:35d'hectolitres en recul de
29:3718% selon le service
29:39de statistique du ministère
29:41Les Italiens
29:43ils ont eu une désastreuse récolte l'an passé
29:45En revanche, cette année, ils sont entre
29:4741 et 42 millions d'hectolitres
29:49Vous voyez, ils nous dépassent comme ça, ils nous coiffent au poteau
29:51Mais, voilà
29:53C'est quand même
29:55assez
29:57je ne dirais pas triste
29:59mais enfin, un peu préoccupant, qu'est-ce qui se passe
30:01Eh bien,
30:03où sont les baisses ?
30:05C'est intéressant, ça va vous intéresser
30:07Du côté français, les baisses les plus marquées
30:09concernent les vignobles du Jura
30:11moins 71% sur un an
30:13où un gel très sévère, le mildiou,
30:15réduit significativement la production
30:17Très bonne récolte 2023
30:19Mais en volume produit,
30:21le repis le plus important touche
30:23le grand des vignobles, les Charentes
30:25où la production devrait chuter de 35%
30:27Les autres vignobles les plus
30:29touchés sont le Val-de-Loire, moins 30%
30:31et Bourgogne-Beaujolais
30:33qui perdrait un quart de sa production
30:35Le mildiou
30:37et la grêle
30:39pour le Beaujolais, voilà
30:41Écoutez, c'est
30:43quand même
30:45On ne va pas s'intrister, il y a encore du vin
30:47du bon vin à boire
30:49Effectivement, d'ailleurs, vous savez que
30:51dans le bordelais, pratiquement 60%
30:53de la production est passée aux Chinois
30:55Voilà, comme disait
30:57d'ailleurs un sage
30:59Il disait, Dieu a créé le monde
31:01mais le reste, c'est les Chinois
31:03Eh bien, vous voyez, ça atteint même le vin
31:05ce qui est quand même préoccupant
31:07mais que ça ne vous empêche pas
31:09bientôt, c'est l'heure de l'apéro
31:11de consommer, mais toujours
31:13avec modération
31:15Sud Radio Bercov
31:17dans tous ses états
31:29Money, money, money de Abba
31:31Eh oui, on en parle
31:33à l'argent, on en a parlé avec Tom Benoit
31:35Michel Barnier, ça le préoccupe
31:37il dit, la crise est très grave
31:39qu'est-ce qu'on va faire, qu'est-ce qu'on va devenir
31:41La Cour des Comptes
31:43Pierre Moscovici
31:45sonne l'alarme un peu tard
31:47mais il n'est jamais trop tard pour bien défaire
31:49Eh bien, vous savez
31:51garder de l'argent liquide chez soi
31:53c'est une pratique très courante en France
31:55on se dit, qu'est-ce qui va se passer avec les banques, etc
31:57la numérisation, le tout numérique
31:59vive le cash
32:01gardons un peu d'argent chez soi
32:03et même un certain nombre de députés
32:05européens avaient des valises entières
32:07oui, c'était pour garder de l'argent chez eux
32:09pas du tout par les lobbyistes
32:11eh bien
32:13méfiance ou précaution, enfin on ne va pas rentrer
32:15dans le détail, mais
32:17plutôt que déposer leurs économies à la banque
32:19de nombreux français se mettent de plusieurs
32:21années à thésauriser
32:23voilà, on le conserve
32:25commode, badeleine
32:27on parlait du célèbre badeleine, mais là c'est dans un coffre
32:29ou sous un matelas
32:31ou dans un grenier
32:33eh bien les français semblent aujourd'hui préférer leur domicile
32:35aux différents livrets d'épargne
32:37alors, elle n'est pas interdite
32:39vous pouvez tout à fait faire ça, mettre votre argent
32:41vos billets
32:43vos monnaies sonnantes ou trébuchantes
32:45ou les deux, mais
32:47mais attention
32:49si l'accumulation de liquide chez soi
32:51n'est pas interdite, elle est en revanche
32:53encadrée, faites attention
32:55parce que, alors que l'argent
32:57conservé sur un camp de courant ou un livret
32:59est garanti à hauteur de 100 000 euros
33:01par personne, l'argent détenu
33:03chez soi ne doit pas
33:05dépasser la somme de 10 000 euros
33:07par personne, attention
33:09donc, si un jour quelqu'un
33:11sur une plainte hôte débarque chez vous
33:13et fait une fouille
33:1510 000 euros, pas plus, voilà
33:17l'administration fiscale reste très vigilante
33:19à la circulation des espèces sur le territoire
33:21parce que
33:23oui, enfin, en principe
33:25la détention de grosses sommes d'argent liquide
33:27peuvent être révélatrices d'activités illégales
33:29telles que le trafic de stupéfiants
33:31d'armes, le travail au noir
33:33etc, etc
33:35alors c'est intéressant à savoir
33:37parce que ça, ça intéresse beaucoup et on en parlait
33:39au début d'émission
33:41sur l'épargne des français
33:43l'épargne des français, ça intéresse
33:45on cherche des impôts, on cherche à taxer
33:47on n'aura plus bientôt, comme disait
33:49Michel Audiard, que l'impôt sur les eaux
33:51mais
33:53le montant d'argent liquide
33:55liquide, liquide, détenu par
33:57les particuliers français était, tenez-vous bien
33:59de 132,5
34:01milliards en 2012
34:03et en 2020, 8 ans après
34:05la somme atteint
34:07225 milliards d'euros
34:09soit environ 3000 euros
34:11par personne, mais c'est pas comme ça que ça se passe
34:13bien sûr, il y en a qui ont beaucoup, il y en a qui ont
34:15beaucoup moins, et donc
34:17voilà
34:19c'est risqué, et puis
34:21les billets conservés à la maison
34:23il peut y avoir des cambriolages, il faut faire attention
34:25ils recherchent les cambrioleurs
34:27le coffre, le coffre, le coffre
34:29et, je dois dire
34:31j'attire votre attention sur le fait que
34:33les assurances d'habitation n'indemnisent
34:35généralement pas les vols d'argent liquide
34:37faut le savoir
34:39donc, actuellement
34:41donc c'est bien, peut-être
34:43vous faites ce que vous voulez d'autre argent
34:45et heureusement, parce que le problème
34:47de quoi ont peur les français, on peut les comprendre
34:49c'est qu'un jour ils allaient à la banque et on leur dit
34:51écoutez, je veux retirer 5000 euros
34:535000 euros, non monsieur, attendez, attendez
34:55j'ai 15 000 euros, 20 000 euros sur mon compte
34:57ah non, non, vous pouvez retirer
34:591000 euros, 2000 euros, mais pas plus
35:01et oui, on a vu ça en Chypre
35:03on a vu ça en Grèce, on a vu ça
35:05dans suffisamment de pays pour qu'on se pose des questions
35:07voilà, mais simplement sachez
35:09que plus de 10 000 euros
35:11que vous avez emmagasinés, c'est à vos risques
35:13et périls, sinon
35:15je parle à ceux qui ont
35:17non seulement au Nanty, mais ceux qui
35:19thésorisent, il y a l'or
35:21les lingots, voilà, monnaie
35:23monnaie, monnaie, comme disait Abba
35:25et je vais vous dire, un citoyen
35:27averti en vaut
35:2910 aujourd'hui avec
35:31l'inflation, comme vous le savez

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