Le président de la République a enfin nommé un Premier ministre pour remplacer Gabriel Attal, démissionnaire depuis le 16 juillet. Choisi après une série de concertations entre le chef de l'État et les forces politiques principales du pays, Michel Barnier va avoir la lourde tâche de devoir composer avec une Assemblée nationale tripartite, sans la moindre majorité.
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00:00Qu'est-ce que j'attends du Président ? Qu'il dise ce soir qu'il a compris, qu'il a compris ce que les Français ont envoyé comme message.
00:06Il faut qu'il change de méthode et qu'il change de politique. Et ça se fera pas à coup de rafistolage, ça se fera pas à coup de débauchage de plat de lentilles
00:16qu'on offre aux uns aux autres. Les Français ont envie d'être respectés. Et à l'Assemblée nationale, on doit avoir du respect.
00:21— Donc il veut dire que pendant 5 ans, il n'a pas beaucoup respecté les Français, Emmanuel Macron.
00:26— Oui, c'est ce que je crois. C'est ce que les Français lui ont dit. Ils n'ont pas eu le sentiment d'être respectés. L'UN n'a pas suffisamment...
00:31— Oui, mais il est pourtant repassé. — Oui, il est repassé, peut-être par défaut. Et c'est ce que les Français ont voulu lui dire.
00:36— Vous n'êtes pas Macron-compatible, M. Barnier, pour Matignon ou quoi que ce soit, alors ?
00:40— Non, mais la question n'a jamais été celle-là. — Elle peut se poser à l'avenir.
00:45— Oui, oui. Écoutez... — Elle peut se poser à l'avenir, M. Barnier.
00:47— Franchement, je crois pas que cette question se pose. En tout cas, je ne suis pas...
00:51— Si elle se posait au nom justement d'une espèce d'alliance... — Non, mais vous êtes journaliste. Moi, je suis pas journaliste.
00:54Je vais faire des élucubrations... — Ah bah c'est une hypothèse. Ça peut être une hypothèse sérieuse.
01:00— Oui, oui. J'entends, je lis. Mais c'est pas le sujet. C'est pas le sujet. Moi, je suis pas...
01:04Il n'y a pas d'aventure. Il n'y a pas de place pour des aventures individuelles dans cette question.