Sébastien Chenu, vice-président du RN : «Avec le départ de Gabriel Attal, c'est la macronie qui meurt».
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00:00Oui, avec Gabriel Attal, c'est la Macronie qui meurt, qui s'en va.
00:03Il ferme la porte de la Macronie, cette Macronie qui désormais va se battre
00:07entre Édouard Philippe, Gérald Darmanin, Gabriel Attal,
00:10ils veulent tous être candidats à la présidentielle.
00:12C'était un peu arrogant, il faut bien le dire.
00:13Gabriel Attal parlait de sa vie, de son œuvre, une œuvre de huit mois.
00:17J'aurais aimé qu'il parle de son bilan.
00:19J'ai parlé des finances publiques, mais je me rappelle de Gabriel Attal
00:22nous disant qu'il allait désmicardiser la France.
00:24On n'a pas vu grand-chose de ce côté-là.
00:26Donc, si vous voulez, c'était arrogant.
00:28C'était assez éloigné du bilan que vivent les Français de son ouvrage.
00:33De l'autre côté, on avait un Michel Barnier qui, je crois, lui a répondu
00:37et l'a taclé et l'a renvoyé un peu dans les cordes.
00:39C'était un peu lunaire, il faut bien dire, cette passation de pouvoir.
00:42Il a dit, Gabriel Attal a dit que la politique française était malade.
00:45Vous le rejoignez sur ce plan ?
00:48Malade de la Macronie.
00:50Je pense qu'Emmanuel Macron, Gabriel Attal ont fait énormément de mal
00:54à la vie politique française.
00:55Les désistements des législatives, les macronistes faisant élire des LFI,
00:59les LFI faisant élire des macronistes ont mis le pays dans cette situation,
01:03ont brouillé considérablement les repères.
01:06Ils ont beaucoup abîmé la politique française.
01:09Nous, nous considérons que notre boulot, c'est d'être les garants de ce qui reste.
01:13Quand on défend les institutions, quand on empêche le chaos
01:16en permettant la nomination d'un Premier ministre,
01:18nous sommes les garants d'un certain ordre politique,
01:22d'une certaine stabilité politique.