Les prédateurs seront condamnés. | LE CRAYON
La Prédiction de Sandrine Josso, députée de la 7e circonscription de la Loire-Atlantique, droguée à son insu par le sénateur Joël Guerriau en novembre dernier.
Et celle de Caroline Darian. En novembre 2020, sa mère découvre que son mari l’a droguée à son insu pour abuser d’elle et la faire abuser par des hommes.
Caroline Darian est la fondatrice du mouvement de sensibilisation et de prévention « M’endors pas, stop à la soumission chimique », devenu depuis peu une association.
Ensemble, elles demandent une vraie prise de conscience et les moyens d’une prise en charge à la hauteur pour lutter contre ce fléau et accompagner les victimes.
Et celle de Caroline Darian. En novembre 2020, sa mère découvre que son mari l’a droguée à son insu pour abuser d’elle et la faire abuser par des hommes.
Caroline Darian est la fondatrice du mouvement de sensibilisation et de prévention « M’endors pas, stop à la soumission chimique », devenu depuis peu une association.
Ensemble, elles demandent une vraie prise de conscience et les moyens d’une prise en charge à la hauteur pour lutter contre ce fléau et accompagner les victimes.
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NewsTranscription
00:00Dans dix ans, on aura des prédateurs condamnés, vraiment condamnés,
00:04des victimes réparées.
00:06Qu'il y ait un vrai prélèvement qui soit fait,
00:08et pas forcément au sein des commissariats,
00:11au sein des unités médico-légales,
00:12mais qui soit fait hors les murs.
00:14La priorité, c'est que dans cinq ans,
00:16toute personne qui utilise la soumission chimique
00:20ou d'autres procédés pour atteindre l'intégrité d'une personne,
00:25la violer, soit sévèrement condamnée
00:28et que la condamnation soit si forte
00:31qu'aujourd'hui toute la société puisse se lier contre les prédateurs.
00:34Ce qui serait formidable dans dix ans aussi,
00:36c'est qu'on ait changé de prisme
00:39et que les victimes ne se sentent plus coupables
00:42quand elles dénoncent, qu'elles soient crues.
00:44Qu'on change le projecteur des victimes sur les auteurs.
00:47On aura aussi plus de condamnations
00:50qu'on a aujourd'hui de prédateurs sexuels.
00:52On n'aura pas forcément plus de victimes
00:54parce qu'on a déjà du mal à les identifier.
00:56Aujourd'hui, on a des cas de soumission chimique
00:58sans forcément d'agression sexuelle.
01:00Aujourd'hui, c'est des peines en coups de cinq ans
01:02jusqu'à 75 000 euros d'amende.
01:03Moi, ce que j'aimerais, c'est que dans dix ans,
01:05on ait fait sauter le virus, ce genre de condamnation,
01:07et que les auteurs y prennent très très cher.