Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fixé vendredi parmi ses priorités de "maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes", revaloriser le travail et ne pas augmenter la dette de la France, dans sa première interview télévisée. Il poursuit ce samedi 7 septembre ses consultations en vue de former un gouvernement, au moment où la gauche se mobilise dans la rue pour dénoncer cette nomination.
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00:00Michel Barnier est donc arrivé à l'Assemblée nationale. Il est accueilli par la Présidente de l'Assemblée nationale, Yael Brown-Pivet. Loïc Besson, vous êtes sur place.
00:13Émilie Zapalski, on voit cette image. Elle est importante parce que la Présidente de l'Assemblée nationale a demandé une convocation pour une Assemblée extraordinaire.
00:22Oui, parce que ça fait un moment qu'il ne se passe rien, justement, à l'Assemblée. Alors évidemment, il y avait la période estivale, mais on sent bien qu'il y a la question du budget qui arrive rapidement.
00:31Il va falloir trancher. Il y a la question de la dette dont Michel Barnier a bien évidemment parlé. Donc il y a cette envie de s'y mettre, ces députés qui ont été élus.
00:40Ils ont besoin de travailler. Pour le moment, ils n'avaient même pas le droit de se réunir quelque part à l'Assemblée nationale. Donc il y a ça.
00:47Et puis il y a la question des priorités. Quels sont les textes ? Il y a des textes qui sont en suspens depuis un moment. Je pense à l'agriculture, je pense aux entreprises.
00:55Il y a la question du logement aussi qui revient quand même beaucoup sur le tapis. Donc il y a cette idée de savoir quel va pouvoir être l'agenda de Michel Barnier face aux contraintes dont on a parlé,
01:06c'est-à-dire d'arriver à travailler des sujets sans être censuré très rapidement.