La Direction de l'arbitrage veut « favoriser le spectacle et le jeu » - Foot - L1
?' l'occasion de la présentation d'Amaury Delerue, nouveau manager-instructeur des arbitres et de Mickaël Landreau, désormais conseiller sportif des arbitres, le directeur de l'arbitrage, Antony Gautier, a détaillé mardi les directives pour cette saison, visant à favoriser au maximum le spectacle et le jeu.
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00:00Sur la partie protection de l'image du football, vous l'avez compris aussi, la déclinaison de ce qui s'est fait à l'euro, c'est vraiment un sujet majeur.
00:07Mais j'ai envie de dire sur celui-ci, le combat, nous ne le gagnerons pas seul, puisqu'il y a évidemment une responsabilité qui est un combat à l'arbitre,
00:16mais il y a aussi une responsabilité majeure qui est d'évoluer au capitaine, et donc c'est véritablement avec les clubs, avec l'ensemble des acteurs d'une rencontre,
00:27que cet objectif de protection de l'image du jeu, de l'image du football au sens large, pourra évidemment être atteint.
00:37Nous avons demandé aux arbitres de pouvoir agir de façon à augmenter autant que faire se peut le temps des rencontres,
00:46en travaillant dans un premier temps sur la diminution des interruptions d'une rencontre.
00:52Les arbitres peuvent agir à leur niveau sur l'exécution notamment des remises en jeu, et nous leur avons donné la consigne de pouvoir accélérer l'exécution notamment des coups francs
01:05aux abords de la surface de réparation, mais également des pénaltys. Et donc, dans la mesure du possible, les arbitres devront pouvoir mettre en place un processus d'exécution du coup franc
01:17qui a comme objectif de réduire la durée d'interruption des rencontres sur ces phases de jeu. Et d'un autre côté, pour éviter de trop nombreuses interruptions,
01:27nous leur avons demandé de pouvoir décider d'intervenir uniquement dans le cadre de fautes avérées, c'est-à-dire que, comme on peut voir sur d'autres compétitions majeures,
01:44d'accepter les micro-contacts, ce qui ne veut pas dire accepter les micro-fautes, parce que quand on parle de micro-fautes, c'est qu'il y a une faute, mais les micro-contacts qui sont inhérents
01:53évidemment au football et qui doivent permettre de ne pas interrompre une rencontre et d'avoir une fluidité la plus grande possible sur les rencontres.
02:02Donc, nous avons demandé aux arbitres de pouvoir avoir ce haut niveau de tolérance sur ces micro-contacts qui ne méritent pas d'être sanctionnés.
02:11Et concernant le temps additionnel, vous connaissez un peu les différents éléments qui entrent en compte dans son calcul.
02:21Moi, je voulais insister sur deux éléments parmi ceux qui figurent dans les lois du jeu. C'est le temps lié aux vérifications de l'assistance vidéo à l'arbitrage
02:34qui est décompté de façon très précise dans la fixation du temps additionnel. Donc ça, c'est une consigne qui a été donnée.
02:44Et nous avons également demandé aux arbitres de pouvoir intégrer, comme c'est prévu dans les lois du jeu, le temps perdu lors de la célébration d'un but.
02:54Mais nous avons souhaité que les arbitres puissent agir avec discernement, avec intelligence, sans tomber dans ce qui a pu être fait par exemple lors de la Coupe du monde au Qatar en 2022,
03:08de façon à aussi prendre en considération les demandes ou les inquiétudes de l'UNFP par rapport au temps de jeu que l'UNFP estime toujours plus important pour les joueurs.
03:23Donc nous allons agir sur le temps additionnel avec un équilibre. Et nous avons déjà identifié sur la saison 2023-2024 une augmentation évidemment significative,
03:37mais qui reste mesurée par rapport à celle que l'on peut constater sur d'autres compétitions internationales majeures, avec un temps additionnel qui est arrivé en moyenne sur la saison 2023-2024 à 7 minutes 28 secondes, 28-29.
03:57Là vous êtes en nombre décimaux, donc il faut faire le calcul si vous voulez passer en minutes et en secondes, donc ça fait 7 minutes 28 ou 7 minutes 29, et vous avez le temps de la saison 2022-2023 où là on était à 5 minutes 23 à peu près.
04:16Oui Luc ? Comment ? Oui absolument, tout à fait, exactement, c'est sur l'ensemble de la rencontre.