Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver après une petite semaine de congé 12h-14h, c'est votre Midi News Week-end qui débute deux heures d'informations non-stop avec des témoignages, des reportages et des débats au plus près de vos préoccupations.
00:00:15Je vous présente mon équipe du vendredi dans quelques instants mais tout de suite le sommaire de notre première heure.
00:00:21A la une, encore et encore un refus d'obtempérer qui a une nouvelle fois mal tourné, cela s'est passé hier soir à Rony-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, un conducteur de scooter a été tué et percuté par un chauffard en fuite.
00:00:33On sera avec Gaël James, secrétaire général de Synergie Officier, on va raconter et on débat évidemment avec mes invités.
00:00:39Sécurité a renforcé ce week-end en France, Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet hier soir, de nombreux événements du week-end vont être placés sous haute surveillance à l'image de la parade olympique à Paris ou encore de la braderie de Lille.
00:00:54Enfin, on parlera également politique, les écologistes iront bien voir Michel Barnier après la composition du gouvernement, gouvernement auquel ils ne participeront pas.
00:01:05C'est Marine Tendelier qui l'a annoncé ce matin, on l'écoutera et on en parlera avec mes invités évidemment mais tout de suite on fait un premier tour de l'information avec Félicité Kindoki que je salue avec beaucoup de plaisir en ce vendredi.
00:01:16Bonjour Félicité.
00:01:17Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:01:18Vous l'avez dit Thierry tout à l'heure, nouveau refus d'obtempérer hier soir à Rony-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
00:01:24Le véhicule qui a pris la fuite a percuté un livreur à scooter dans sa course.
00:01:28La victime âgée de 40 ans est décédée malgré une prise en charge.
00:01:31Le véhicule du mis en cause a été retrouvé incendié à proximité.
00:01:35Trois personnes étaient à bord, une enquête est ouverte.
00:01:39A compter du 1er octobre, la vitesse maximale sur le périphérique parisien passe à 70 à 50 km heure.
00:01:47Effectivement de 70 à 50 km heure.
00:01:49L'annonce a été faite par la maire de Paris, Anne Hidalgo.
00:01:52La région Île-de-France a fait part de son opposition.
00:01:55Certains artisans pensent être directement impactés par cette mesure.
00:01:58Fabrice Elner et Adrien Spiteri ont suivi un électricien sur cet anneau routier.
00:02:03Là on rentre sur le périphérique à Porte-de-Montreuil.
00:02:06Stevens nous accueille à bord de son véhicule et le trajet s'annonce compliqué.
00:02:11Le GPS me dit 40 minutes pour faire 10 kilomètres.
00:02:16L'enfer des embouteillages sur le périphérique parisien, c'est le quotidien de cet électricien.
00:02:21Une grande partie de sa clientèle se trouve dans la capitale.
00:02:25Alors forcément, l'abaissement de la vitesse à 50 km heure sur cet anneau routier à compter du 1er octobre n'est pas une bonne nouvelle.
00:02:33C'est encore nous mettre un frein dans nos déplacements.
00:02:36Les artisans ont besoin d'avoir une tonne ou deux tonnes derrière pour se déplacer avec leur matériel.
00:02:40Utiliser sa voiture pour travailler, une obligation pour lui et ses collègues.
00:02:44La mesure risque donc d'avoir rapidement des conséquences négatives pour son entreprise.
00:02:49On va être obligé de majorer forcément notre déplacement et notre stationnement.
00:02:54Il faut payer à un moment donné.
00:02:56Le passage de 80 à 70 km par heure en 2014 avait déjà impacté son activité.
00:03:02Aujourd'hui, le ras-le-bol est total.
00:03:04Je pense que d'ici quelques années, peut-être changer complètement de voie.
00:03:07Après presque une heure de trajet, Stevens arrive enfin à destination avec...
00:03:1115 minutes de retard, c'est acceptable.
00:03:14Comme Stevens, la région Île-de-France a fait part de son opposition à cette mesure.
00:03:18La maire de Paris dit vouloir réduire la pollution mais aussi le bruit autour du périphérique.
00:03:25Scandale en Guadeloupe alors que les Guadeloupéens se plaignent de la mauvaise gestion de la régie de l'eau.
00:03:30Un rapport du CNS révèle un trou dans la caisse de 48,7 millions d'euros.
00:03:35L'administration parle de défaillance comptable du syndicat mix qui gère l'assainissement de l'eau.
00:03:40En conséquence, l'État a décidé de suspendre le versement de 12 millions d'euros de subventions.
00:03:47Le pape François a conclu à Singapour le plus long voyage de son pontificat.
00:03:52A 87 ans, le Saint-Père a réalisé une tournée de 12 jours dans 4 pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie.
00:03:58Lors de laquelle il a rassuré sur son état de santé.
00:04:01Lors de son dernier discours, il s'est adressé à quelques 600 jeunes de confessions différentes.
00:04:05Il les a encouragés à sortir de leur zone de confort en prenant des risques.
00:04:11Et vous êtes terminé.
00:04:12C'est tout, c'était la qualité.
00:04:14Et vous ne me passez pas la balle.
00:04:15C'est à vous.
00:04:17Et moi je vous passerai la balle dans 15 minutes, ma chère félicité.
00:04:20Absolument.
00:04:21Allez, à tout à l'heure, merci beaucoup.
00:04:22Je vous présente mon équipe du vendredi.
00:04:23Je suis retrouvé avec beaucoup de plaisir, madame Emmanuelle Fadel, une fidèle de l'émission.
00:04:25Vous allez bien Naïma ?
00:04:26Bonjour Thierry.
00:04:27Bonjour Naïma.
00:04:28Joachim Leflocq, Imane.
00:04:30Bonjour.
00:04:31On s'apprend du plaisir à venir au Mini-News.
00:04:32Exactement.
00:04:33Merci.
00:04:34En cette rentrée scolaire en plus.
00:04:35En cette rentrée scolaire, évidemment.
00:04:36Et rentrée de vacances pour vous.
00:04:37Et on a quelques sujets, évidemment.
00:04:38Et rentrée de vacances pour moi, évidemment.
00:04:39Michel Thaupe, fidèle.
00:04:40Bonjour cher Thierry.
00:04:41Vous allez bien ?
00:04:42Très bien et vous ?
00:04:43Ravie de vous accueillir.
00:04:44En pleine forme.
00:04:45Et je suis très heureux de vous retrouver.
00:04:46Maddy Seydi, communicante.
00:04:47Vous aussi, vous prenez vos habitudes dans le Mini-News le week-end.
00:04:49C'est un plaisir de vous avoir.
00:04:51On va commencer, hélas, je le disais dans le sommaire, par encore un nouveau refus d'obtempérer.
00:04:59Ça s'est produit hier soir à Renis-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
00:05:03C'est un véhicule qui a pris la fuite et qui a percuté un scooter dans sa course.
00:05:07Le conducteur du deux-roues a été retrouvé par les forces de l'ordre, gisant sur le sol,
00:05:10malgré sa prise en charge.
00:05:11Il est décédé.
00:05:12On raconte tout cela.
00:05:13Et c'est Marine Sabourin qui raconte tout cela.
00:05:15Ce sera avec Gaël James, secrétaire général de Synergie Officier,
00:05:19qui réagira sur ce nouveau, nouveau refus d'obtempérer.
00:05:24C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.
00:05:28Il est aux alentours de 22h30 hier lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.
00:05:34Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.
00:05:37Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin,
00:05:40un homme en deux-roues gisant au sol.
00:05:43Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.
00:05:48Donc le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps
00:05:51et par la suite a refusé d'obtempérer.
00:05:54Donc les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue,
00:05:57qui les a distancés et qui a, dans sa fuite,
00:06:01quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Brony-sous-Bois,
00:06:04percuté un scooter.
00:06:06La victime est un homme, livreur de repas à domicile,
00:06:09âgé d'une quarantaine d'années.
00:06:11La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée à proximité des faits.
00:06:15L'automobiliste est toujours activement recherché.
00:06:18Et avant de faire réagir mes invités du vendredi,
00:06:21nous sommes avec Gaëlle James, secrétaire générale de Synergie Officier.
00:06:24Bonjour Gaëlle, merci d'être avec nous.
00:06:27Est-ce que vous avez des dernières informations sur ce refus d'obtempérer,
00:06:30avant que je vous interroge sur la suite évidemment ?
00:06:33Alors non, malheureusement, bonjour à tous déjà.
00:06:36Non, malheureusement, à l'heure où je vous parle,
00:06:38nous n'avons pas d'autres informations concernant déjà le délinquant qui a pris la fuite,
00:06:44c'est-à-dire son profil et son identité.
00:06:47Nous n'avons pas d'informations concernant les éventuelles traces
00:06:51qu'on pourrait retrouver sur le véhicule qui est brûlé à 80%.
00:06:55Donc les enquêteurs vont faire leur travail
00:06:57et je pense qu'on aura évidemment plus d'informations plus tard.
00:07:01La façon dont j'ai lancé ce sujet, hélas,
00:07:03je disais encore, encore et encore un refus d'obtempérer.
00:07:06Comment on explique ces refus d'obtempérer qui se succèdent,
00:07:09qui se multiplient et que nous cessons de commenter, hélas ?
00:07:14Alors j'ai envie de vous dire que j'ai l'impression que c'est un jour sans fin,
00:07:18c'est-à-dire que plus les jours passent, plus il y a de refus d'obtempérer.
00:07:22Ce sont des délinquants qui agissent en toute puissance,
00:07:26en toute impunité, qui n'ont plus peur de l'autorité,
00:07:31c'est-à-dire de l'autorité des forces de l'ordre,
00:07:34aussi du coup de l'autorité de l'État.
00:07:36Et aujourd'hui, il faudrait vraiment un choc d'autorité
00:07:40pour arrêter ces phénomènes qui envahissent notre pays.
00:07:46C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les refus d'obtempérer,
00:07:48plus ça va, plus ils sont qualifiés de graves.
00:07:51On le voit encore malheureusement avec ce refus d'obtempérer d'hier soir.
00:07:55Les refus d'obtempérer graves ont augmenté de 70 % en 10 ans.
00:08:00C'est quand même pas anodin.
00:08:01C'est-à-dire que tous les jours, les gens qui se promènent dans les villes
00:08:04peuvent être victimes d'un délinquant qui fait un refus d'obtempérer.
00:08:08Et je trouve ça lamentable que le gouvernement ne réagisse pas
00:08:13et se dise pas à un moment donné, ça suffit,
00:08:15on va prendre des mesures pour que tout cela s'arrête
00:08:18et que les Français se sentent en sécurité dans notre pays.
00:08:21Je ne comprends pas.
00:08:23Et malheureusement, les faits se sont succédés cet été
00:08:27et rien ne bouge.
00:08:29Qu'est-ce que vous demandez très concrètement Gaëlle ?
00:08:32Alors effectivement, rien ne bouge.
00:08:35J'étais même intervenue sur votre antenne malheureusement
00:08:38après le décès de ce gendarme.
00:08:40Ce que nous demandons déjà, c'est une vraie volonté politique.
00:08:45C'est-à-dire déjà de soutenir sa police qui fait son travail.
00:08:48On nous demande de ne plus chasser les refus d'obtempérer.
00:08:52Soit, mais non, à un moment donné, c'est un refus d'obtempérer,
00:08:55c'est un délit, il faut arrêter le délinquant.
00:08:58Arrêter le délinquant qui commet une infraction.
00:09:01À partir du moment où il est interpellé,
00:09:03il faut qu'il y ait une volonté politique,
00:09:05c'est-à-dire qu'il y ait une ligne de conduite
00:09:07en direction de la justice,
00:09:09au magistrat pour dire les refus d'obtempérer.
00:09:12Il y en a trop, maintenant il faut sanctionner.
00:09:14Il faut une justice dissuasive.
00:09:16Et à partir de ce moment-là, il faut des places de prison
00:09:19pour que ces délinquants finissent derrière les barreaux.
00:09:22Ce n'est pas plus simple que ça.
00:09:24Restez avec nous Gaëlle, on ouvre le débat avec mes invités.
00:09:27Et puis je reviendrai vers vous dans quelques instants.
00:09:30Madi, j'ai l'impression de faire toujours le même débat
00:09:32et de poser toujours les mêmes questions.
00:09:34Mais malheureusement, je n'ai pas de réponse.
00:09:36Oui, malheureusement, depuis cet été en particulier,
00:09:38il y en a de plus en plus.
00:09:40Et au regard de comment on les traite,
00:09:42je crois qu'il y en aura d'autres, c'est terrible.
00:09:44Pourtant Rony, c'est une ville plutôt calme de Seine-Saint-Denis.
00:09:47Malheureusement, c'est encore un innocent,
00:09:49un père de famille probablement, qui avait 40 ans.
00:09:51En plus, qui travaillait, puisqu'il était en train de livrer.
00:09:55Qui perd sa vie dans des conditions tellement graves.
00:09:58Mais tout a été dit tout à l'heure,
00:10:00c'est qu'il faut une vraie justice aussi dans ce pays.
00:10:02Parce qu'en réalité, les policiers essayent de faire leur boulot
00:10:04avec les moyens dont ils disposent.
00:10:06Mais en réalité, ils ne peuvent pas les poursuivre.
00:10:08Dès qu'il y a un accident, on l'a vu avec l'affaire Nahel,
00:10:11c'est très compliqué pour eux.
00:10:13Donc il faut une vraie volonté politique,
00:10:15mais aussi des vraies sanctions.
00:10:17Parce qu'aujourd'hui, ces jeunes n'ont plus peur de la police.
00:10:19Mais ils n'ont pas peur aussi de la justice.
00:10:21Si finalement, on leur retire le permis pendant 4 mois,
00:10:23ou tout simplement, ils ont un rappel à l'ordre,
00:10:26malheureusement, ce n'est pas très dissuasif.
00:10:28C'est le moins qu'on puisse dire.
00:10:30Michel, on en a commenté un des refus d'automne
00:10:32qui est dramatique et lâche.
00:10:34Je pense qu'il ne faut pas se lasser de les commenter
00:10:36tant qu'il n'y aura pas...
00:10:38Bien sûr, c'est important de le rappeler.
00:10:40Il y a des décisions politiques prises très très fortes.
00:10:42En fait, lorsqu'il y a des faits d'une telle gravité,
00:10:46moi j'attendrai du ministre de la Justice
00:10:48qui prenne la parole.
00:10:51C'est vrai qu'on est en période de transition là.
00:10:53Oui, on entend tous les jours des ministres en éditionnaire
00:10:56s'exprimer sur des sujets nettement moins graves.
00:10:59Je suis désolé.
00:11:01Lorsqu'il y a mort d'une personne
00:11:03et qu'effectivement une enquête judiciaire
00:11:05je dis bien judiciaire est ouverte,
00:11:07parce que quand la police judiciaire fait son travail,
00:11:09la recherche du criminel, ça relève de la justice.
00:11:13Moi j'attendrai déjà que le ministre de la Justice
00:11:15s'exprime à chaque fois qu'il y a un refus de l'automne péri
00:11:19qui a des conséquences très graves.
00:11:21On a vu Gérald Darmanin s'épancher,
00:11:23s'exprimer très souvent pendant des années.
00:11:26Il avait raison de le faire,
00:11:27mais quid du ministre de la Justice ?
00:11:29Ça c'est la première chose.
00:11:30La deuxième chose, s'il y a un type de délit,
00:11:33voire de crime sur lequel les peines planchées
00:11:36ont un sens et ont de l'intérêt,
00:11:38c'est les refus d'automne péri.
00:11:40Si sur les 23 000 refus d'automne péri,
00:11:43il y avait systématiquement des peines planchées
00:11:46et des amendes effectivement payées par les délinquants en cause,
00:11:53peut-être commencerait-on à avoir un début d'effet dissuasif.
00:11:57On en est loin, parce qu'effectivement,
00:11:59comme le disait Madame James,
00:12:00il n'y a pas de volonté politique.
00:12:02Mais la volonté politique,
00:12:03c'est au ministre de la Justice de l'incarner,
00:12:05il a une capacité de donner des instructions au procureur
00:12:08pour que la justice soit plus rapide et plus ferme.
00:12:11Et ensuite, il faut qu'il rétablisse les peines planchées
00:12:14qui, encore une fois,
00:12:15sur ce type d'infractions, de délits, voire de crimes,
00:12:18seraient, je trouve, extrêmement utiles.
00:12:20Je poserai la question à Gaël James qui nous écoute
00:12:22et qui suit ce débat,
00:12:23mais je suppose que Gaël James attend avec impatience
00:12:25la nomination du futur ministre de l'Intérieur
00:12:27et, évidemment, effet domino du ministre de la Justice,
00:12:30Naïmah Ippadel.
00:12:31Parce qu'il va falloir...
00:12:33On passe notre temps à commenter ces refus d'automne péri.
00:12:36Moi, en tant que journaliste,
00:12:37j'ai l'impression de poser les mêmes questions,
00:12:38évidemment, de ne pas avoir la réponse
00:12:39et de toujours dire,
00:12:40oui, il faut plus de justice,
00:12:41il faut plus de sanctions.
00:12:43Mais, en fait, ça ne suit pas.
00:12:44Et ça ne suit pas.
00:12:45Ça ne suit pas.
00:12:46Effectivement, ce n'est pas un fait divers,
00:12:47mais un fait de société.
00:12:48Quand vous avez plus de 25 000 refus d'automne péri par an,
00:12:51c'est que ce n'est plus un fait divers,
00:12:53c'est un fait de société.
00:12:55Mais vous savez, ce qu'on constate, malheureusement,
00:12:58c'est que l'État,
00:12:59l'État qui nous doit sécurité et protection,
00:13:01en fait, aborde ces questions de refus d'automne péri
00:13:04avec des vrais chauffards de la route,
00:13:06parce qu'ils tuent en n'étant pas stoppés dans leur élan.
00:13:11Ils l'abordent, en fait, d'une manière fataliste.
00:13:14Et c'est ça qui est le drame pour nous, citoyens.
00:13:16C'est que nous, citoyens, on attend que l'État réponde
00:13:19et ne soit pas dans une espèce de posture fataliste.
00:13:22Et effectivement, il y a des moyens de répondre.
00:13:24C'est-à-dire que la justice doit être au rendez-vous
00:13:26avec des sanctions fortes.
00:13:27On sait que les refus d'automne péri
00:13:29sont majoritairement le fait de mineurs qui commencent
00:13:32et qui, malheureusement,
00:13:33le fait qu'ils ne soient pas arrêtés dans leur élan,
00:13:35qu'ils ne soient pas stoppés avec des peines fortes,
00:13:38font qu'ils continuent
00:13:39et qu'ils s'installent dans cette délinquance.
00:13:41Et ce qui est inadmissible,
00:13:42c'est que l'État que représentent nos forces de l'ordre,
00:13:46aujourd'hui, n'a plus aucune autorité.
00:13:48Donc, on espère que le ministre,
00:13:50le futur ministre, cher Thierry, soit à la hauteur,
00:13:52comme il faut le dire,
00:13:54comme Gérard Darmanin a été à la hauteur au niveau de l'appui.
00:13:57J'ai autre chose à dire.
00:13:58Oui, je vous ai entendu, Gaëlle Jeph.
00:14:00Je vous donne la parole juste après, Joachim.
00:14:01Gaëlle, vous souhaitez réagir ?
00:14:03Alors, oui, je souhaite réagir à ce qui vient d'être dit
00:14:07et je partage totalement ses propos.
00:14:09C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les Français,
00:14:11on est dans une sorte de fatalisme.
00:14:13Et je ne vois aucune indignation
00:14:16de la part de ceux qui se sont exprimés
00:14:19lors de la mort de Naël.
00:14:21Je vous rappelle quand même que la France était en proie
00:14:24à des violences urbaines suite à la mort de ce jeune.
00:14:27Et aujourd'hui, on a eu quand même un gendarme tué,
00:14:30il n'y a pas si longtemps.
00:14:31Là, un livreur qui faisait simplement son travail
00:14:33qui a été tué aussi.
00:14:34Et je n'ai pas vu de violences urbaines.
00:14:36Je n'ai pas vu certaines personnalités politiques
00:14:39ou du show-biz s'exprimer sur ces morts.
00:14:42Et je trouve ça aussi assez lamentable et scandaleux
00:14:46de prôner, si vous voulez, plutôt en faveur
00:14:49de cette délinquance qui pourrit nos quartiers
00:14:51et de ne pas s'exprimer sur des gens qui travaillent,
00:14:54qui assurent la sécurité de nos Français,
00:14:56c'est-à-dire concernant le gendarme,
00:14:58et de ce pauvre livreur qui devait être aussi père de famille.
00:15:01Et j'en suis scandalisée.
00:15:03Et vous avez raison, parce que les réactions
00:15:05n'ont pas été nombreuses.
00:15:07Joachim.
00:15:08Ce qui me sidère dans cette affaire,
00:15:09c'est qu'on voit encore une fois que ce sont les classes populaires
00:15:11qui sont les premières à payer le prix
00:15:14de l'insécurité galopante dans notre pays.
00:15:16La victime, en l'occurrence, était un livreur.
00:15:19Et j'aimerais que les personnes qui prétendent défendre
00:15:21les classes populaires, à gauche notamment,
00:15:23en reviennent un peu à leurs fondamentaux.
00:15:24Par exemple, la constitution de 1793
00:15:27que certains à gauche aiment beaucoup,
00:15:28et qui faisait de la sûreté un droit naturel
00:15:32et très scriptible.
00:15:33Et par ailleurs, on voit bien,
00:15:34ça a été dit par les différents intervenants,
00:15:36que ce n'est pas juste un cas isolé,
00:15:38ce n'est pas un énième fait divers,
00:15:39ça s'inscrit dans un écosystème de violence.
00:15:4125 000 refus de premper et réparer en effet,
00:15:431000 agressions par jour,
00:15:45des coups et blessures volontaires
00:15:46qui ont été multipliés par 5 depuis 1996.
00:15:48Et face à ça, on ne peut pas juste rester
00:15:50dans la posture passive et stérile du commentaire.
00:15:52Il faut enfin qu'une volonté politique
00:15:54se manifeste au sommet de l'État.
00:15:56De Gaulle disait à raison, je crois,
00:15:57il n'y a pas de fatalité historique sauf pour les lâches.
00:16:00Et je pense qu'en matière de lutte contre la sécurité,
00:16:02il y aura énormément de choses à faire
00:16:03pour mettre en œuvre,
00:16:04non pas juste un choc de l'autorité,
00:16:06mais un bing-bang de l'autorité,
00:16:07comme disait Jean-Richard Hottel,
00:16:08il y a peu dans le Figaro.
00:16:09Il y a plein de choses à faire
00:16:10en matière pénale, en matière judiciaire,
00:16:12en matière migratoire, en matière éducative.
00:16:14Mais tout ça, ça implique de savoir ce que l'on veut
00:16:16et de vouloir ce que l'on veut.
00:16:18Gaël, vous restez avec nous
00:16:19parce que sécurité renforcée ce week-end
00:16:21partout en France.
00:16:22J'ai envie de vous entendre également là-dessus.
00:16:23Mais vous savez la tradition
00:16:25d'un mini-news week-end à 12h15,
00:16:26quasiment 12h16, je suis en retard,
00:16:28ça commence bien.
00:16:29On va faire un tour de l'information
00:16:31et féliciter Kindo qui,
00:16:32on vous retrouve dans quelques instants, Gaël.
00:16:34Merci Thierry.
00:16:35Bonjour à tous.
00:16:36Nouvelle agression antisémite lundi dernier en Essonne.
00:16:39Un jeune homme de 19 ans a été menacé
00:16:41alors qu'il rentrait chez lui en bus,
00:16:43sa kippa sur la tête.
00:16:44Des individus ont commencé à le menacer
00:16:46avant d'être suivis par l'un d'entre eux
00:16:48en descendant du bus.
00:16:49C'est un passager qui est venu à son secours.
00:16:51Scandale en Guadeloupe
00:16:53alors que les Guadeloupéens se plaignent
00:16:55de la mauvaise gestion de la régie de l'eau.
00:16:57Un rapport du CNS révèle un trou dans la caisse
00:17:00de 48,7 millions d'euros.
00:17:02L'administration parle de défaillance comptable
00:17:05du syndicat Mix qui gère l'assainissement de l'eau.
00:17:07En conséquence, l'État a décidé de suspendre
00:17:09le versement de 12 millions d'euros de subventions.
00:17:12Et puis, le pape François a conclu à Singapour
00:17:15le plus long voyage de son pontificat.
00:17:17À 87 ans, le Saint-Père a réalisé une tournée
00:17:20de 12 jours dans 4 pays d'Asie du Sud-Est
00:17:22et de l'Océanie, lors de laquelle il a rassuré
00:17:25sur son état de santé.
00:17:27Lors de son dernier discours, il s'est adressé
00:17:29à quelques 600 jeunes de confessions différentes.
00:17:31Il les a encouragés à sortir de leur zone de confort
00:17:33en prenant des risques.
00:17:35Merci, merci beaucoup, félicité.
00:17:37Allez, à tout à l'heure.
00:17:38Et nous sommes toujours avec Gaël James,
00:17:40secrétaire général de Synergie Officier.
00:17:42Je voulais vous avoir encore également sur ce sujet.
00:17:44Sécurité, je le disais, renforcée XXL
00:17:47ce week-end en France.
00:17:49Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet
00:17:51et il a à nouveau communiqué il y a quelques instants.
00:17:54On va le découvrir.
00:17:55Martin Mazur va vous mettre à l'écran, justement,
00:17:58sa communication sur X.
00:18:00Gérald Darmanin dit, samedi, les Français viendront
00:18:02célébrer les médaillés olympiques et paralympiques
00:18:04sur les Champs-Elysées.
00:18:05Nous déployons un dispositif de sécurité exceptionnel
00:18:08avec plus de 4000 policiers et gendarmes.
00:18:10J'ai demandé au préfet de police de préciser
00:18:12cette année le dispositif.
00:18:14Il y aura également d'autres événements
00:18:16qui sont placés sous surveillance,
00:18:17notamment la braderie de Lille
00:18:19et certains matchs de Ligue 1.
00:18:21Il faut être inquiet, Gaëlle James,
00:18:23ou c'est une mesure normale dans le contexte du moment ?
00:18:26Non, pas d'inquiétude.
00:18:29Il faut bien rassurer tout le monde.
00:18:31Comme on dit, on ne lâche rien.
00:18:34Cette période de Jeux olympiques et paralympiques
00:18:37était exceptionnelle.
00:18:38C'était un enjeu majeur pour la France.
00:18:40Effectivement, toutes les forces de l'ordre
00:18:42étaient impliquées dans cet événement.
00:18:44Aujourd'hui, j'ai envie de vous dire,
00:18:46c'est un petit peu la fin,
00:18:48notamment sur le défilé des Champs-Elysées.
00:18:51Donc il est normal aujourd'hui
00:18:52que nos forces de l'ordre soient mobilisées.
00:18:55Ils sont très bien mobilisés.
00:18:58C'est un engagement exceptionnel de leur part.
00:19:00Ils le font vraiment très très bien.
00:19:03Ils sont tous très motivés, très compétents.
00:19:05Donc non, pas d'inquiétude.
00:19:06C'est tout à fait normal
00:19:08que ce genre d'événement soit encadré,
00:19:10soit sécurisé, encore une fois,
00:19:12pour la sécurité des Français.
00:19:14Donc c'est tout à fait normal.
00:19:16Restez avec nous Gaëlle.
00:19:17On poursuit.
00:19:18Michel Taubes, c'est vrai qu'on a vécu
00:19:20une parenthèse enchantée,
00:19:22on a cessé de le dire,
00:19:23durant ces JO,
00:19:24où évidemment on s'est sentis en pleine sécurité,
00:19:27notamment à Paris,
00:19:29avec évidemment un événement important,
00:19:32donc des mesures importantes.
00:19:34On se disait, ça n'allait pas durer.
00:19:36Mais là, il faut qu'effectivement
00:19:38on puisse conserver ce climat
00:19:40de sécurité, de confiance
00:19:42dans lequel nous avons pu vivre.
00:19:43En fait, ce qui s'est passé pendant l'été
00:19:45est quand même très intéressant.
00:19:46Parce que comme le disait M. Imane tout à l'heure,
00:19:48le floc Imane, pardon,
00:19:50lorsque la sécurité est garantie,
00:19:52la vie est belle et les libertés fonctionnent.
00:19:55Et en fait, une des raisons principales
00:19:57pour laquelle nous avons vécu
00:19:59une parenthèse enchantée,
00:20:00c'est parce que la sécurité a été assurée,
00:20:03parce que les forces de police étaient présentes.
00:20:06Et ce n'est pas l'inverse, en fait.
00:20:08C'est pas...
00:20:09Déployer les forces de sécurité
00:20:10n'est pas une conséquence de la parenthèse.
00:20:12Non, elle a rendu possible
00:20:14cette parenthèse enchantée.
00:20:15Et d'ailleurs, demain,
00:20:16nous allons vivre un petit peu
00:20:18l'apothéose ou l'épilogue.
00:20:20Avec un événement
00:20:22qui n'est pas évident à gérer.
00:20:24Parce que sur tous les Champs-Elysées,
00:20:25il y aura énormément de visiteurs.
00:20:27Il y a 70 000 personnes
00:20:28qui, en deux heures,
00:20:29ont réservé leur place
00:20:31pour assister à cette parade olympique.
00:20:34Donc, c'est effectivement un week-end important.
00:20:36Il y a la braderie de Lille,
00:20:37il y a les synagogues,
00:20:39les églises,
00:20:40qui demandent aussi malheureusement
00:20:41beaucoup de protections en ce moment.
00:20:42Donc, effectivement,
00:20:43on est dans une période très sensible.
00:20:45Il y a des faits de terrorisme et d'attaques.
00:20:47En Allemagne, on l'a vu.
00:20:49En France, effectivement,
00:20:50le climat est très, très compliqué.
00:20:51J'espère que les policiers et les gendarmes
00:20:53pourront prendre des vacances également.
00:20:55Parce que je sais...
00:20:56Parce qu'à un moment donné,
00:20:57ils vont devoir prendre des vacances.
00:20:58Voilà.
00:20:59Et on n'a pas arrêté de le dire.
00:21:00Très, très rude épreuve.
00:21:01Mais encore une fois,
00:21:02lorsque la sécurité est assurée,
00:21:04la vie est belle
00:21:05et la liberté est possible pour tout le monde.
00:21:07Et c'est pas le contraire.
00:21:09Naïma.
00:21:10Non, puisque ce qu'on attend de l'État,
00:21:12effectivement,
00:21:13c'est que...
00:21:14Et ça, c'est extrêmement important.
00:21:15C'est qu'encore une fois,
00:21:16comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:21:17c'est-à-dire que quand on transfère
00:21:18sa sécurité et sa protection,
00:21:19c'est qu'on attend qu'ils nous les garantissent
00:21:22pour pouvoir vivre en liberté
00:21:24et en toute quiétude.
00:21:26Et effectivement, moi,
00:21:27il y a une jeune fille
00:21:28qui cet été a pu se balader,
00:21:30faire des brasseries avec ses copines.
00:21:32Elles se sont senties extrêmement en sécurité.
00:21:37Et elles m'ont dit que ça a changé leur vie.
00:21:40Donc, ce qu'on espère aussi...
00:21:41Alors, je sais qu'on en a discuté
00:21:43avec Rudy Mana dernièrement,
00:21:44un petit peu en aparté.
00:21:45Il paraît qu'il faudrait embaucher 40 000 policiers,
00:21:50enfin, 40 000 forces de l'ordre
00:21:51pour pouvoir nous assurer une sécurité tout le temps.
00:21:54C'est ce qu'on espère.
00:21:55Mais il faut certainement aller vers ça
00:21:56parce qu'on aspire à vivre en toute quiétude.
00:22:00On a beaucoup parlé, Gaëlle,
00:22:01vous confirmez,
00:22:02de chiffres donnés par Naïma Empadé
00:22:05et votre collègue Rudy Mana.
00:22:06On a beaucoup parlé, effectivement,
00:22:08de cette parenthèse enchantée,
00:22:10de cette nécessité de vivre plus en sécurité,
00:22:13même si on ne peut pas avoir,
00:22:14on le sait bien,
00:22:15un policier derrière chaque personne.
00:22:17Et puis, on le sait aussi,
00:22:18vous allez devoir prendre des vacances
00:22:19parce qu'encore une fois,
00:22:20il faut vous rendre hommage.
00:22:22Les Jeux se seront bien déroulés
00:22:24parce qu'il y a eu une mobilisation
00:22:26à nul autre pareil de tous vos collègues.
00:22:30Alors, effectivement,
00:22:31je rejoins tout à fait les propos qui ont été dits.
00:22:35C'est vraiment une bulle.
00:22:37C'était une bulle, ces JO.
00:22:40Avec mon équipe,
00:22:41je me suis déplacée sur tous les points des JO
00:22:44sur la capitale.
00:22:45Et c'est vrai qu'on voyait les Français
00:22:48remercier les forces de l'ordre
00:22:50simplement de leur présence.
00:22:52Et j'ai une petite anecdote.
00:22:53Il y a même des jeunes femmes
00:22:54qui sont allées voir des policiers
00:22:56avec qui je discutais
00:22:57en leur disant merci
00:22:58parce qu'aujourd'hui,
00:22:59je peux aller boire un verre dans Paris.
00:23:00Exactement.
00:23:01Et je peux mettre la tenue que je veux.
00:23:03Je ne suis pas obligée
00:23:04d'être en survêtement et en basket
00:23:05pour aller boire un verre.
00:23:06Et rien que pour ça, je vous remercie.
00:23:08Dans ces propos, tout est dit.
00:23:09C'est-à-dire que pour vivre normalement,
00:23:12même pas pour vivre dans un monde de bisounours,
00:23:14j'ai envie de vous dire,
00:23:15pour vivre normalement,
00:23:16il faut la sécurité.
00:23:18Et la sécurité, c'est quoi ?
00:23:19Ce sont des forces de l'ordre dans les rues.
00:23:21Comme vous le disiez,
00:23:22il ne faut pas un policier derrière chaque Français.
00:23:25Mais il faut une présence policière
00:23:27ou même une présence de gendarmes.
00:23:29Mais il faut que les Français
00:23:31se sentent en sécurité.
00:23:33Et il faut que la justice fasse aussi son travail.
00:23:36À partir de ce moment-là,
00:23:37le pays ira vraiment mieux.
00:23:40Vraiment.
00:23:42Merci beaucoup Gaëlle James
00:23:43d'avoir été notre invitée secrétaire générale
00:23:45de Synergie Officier.
00:23:46Merci.
00:23:47Merci mille fois encore.
00:23:48Bravo pour tout ce que vos collègues
00:23:50ont pu faire cet été
00:23:52pour qu'on puisse vivre ces Jeux pleinement
00:23:54et en toute sécurité,
00:23:55comme vous l'avez souligné.
00:23:56On marque une pause
00:23:57et on se retrouve dans quelques instants
00:23:58avec mes invités du vendredi.
00:24:02Il est 12h30.
00:24:03Merci de nous accueillir.
00:24:04C'est Mini-News Week-end.
00:24:05Nous sommes vendredi
00:24:06et nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:24:08Je vous présente mes invités du jour
00:24:10dans quelques instants.
00:24:11Mais tout de suite,
00:24:12nouveau tour de l'information
00:24:13avec Félicité Kindoki,
00:24:14que je re-salue.
00:24:15Merci.
00:24:16Merci beaucoup Thierry.
00:24:17Bonjour à tous.
00:24:18Sécurité renforcée ce week-end en France.
00:24:20Gérald Darmanin a envoyé un télégramme
00:24:22au préfet hier soir
00:24:23devant les nombreux événements organisés
00:24:25comme la parade olympique à Paris,
00:24:27la braderie de Lille
00:24:28ou encore plusieurs matchs de Ligue 1.
00:24:30Avec la menace terroriste
00:24:31et les contestations radicales,
00:24:32un nouvel effort de mobilisation
00:24:34est demandé aux forces de l'ordre.
00:24:36Nouveau refus d'obtempérer hier soir
00:24:38à Rony-sous-Bois,
00:24:39en Seine-Saint-Denis.
00:24:40Le véhicule qui a pris la fuite
00:24:41a percuté un livreur à scooter
00:24:43dans sa course.
00:24:44La victime, âgée de 40 ans,
00:24:45est décédée malgré une prise en charge.
00:24:47Le véhicule du mis en cause
00:24:48a été retrouvé incendié à proximité.
00:24:50Trois personnes étaient à bord.
00:24:52Une enquête est ouverte.
00:24:53Le procès des viols de Mazan
00:24:55suspendu jusqu'à lundi.
00:24:57Une décision prise en raison de l'accident
00:24:59et de l'état de santé du principal accusé,
00:25:01Dominique Pellicot.
00:25:03Le mis en cause souffre d'une surinfection.
00:25:05Il est dispensé de séance
00:25:07depuis le début de la semaine.
00:25:09Si son état ne s'améliore pas,
00:25:10l'affaire risque d'être renvoyée.
00:25:13Merci, félicité.
00:25:14On se retrouve dans 15 minutes.
00:25:16Vous prenez le rythme à force.
00:25:18A tout à l'heure, félicité.
00:25:19Je vous présente mes invités du jour.
00:25:21Naïma M. Fadel,
00:25:22Joachim Lefloch,
00:25:23Imad,
00:25:24Michel Taubé,
00:25:25Madi Saedi.
00:25:26On va prendre, si vous voulez bien,
00:25:27la direction de la rue des Rosiers
00:25:29à Paris en ce vendredi
00:25:31avec un rassemblement des Mères de l'Espoir.
00:25:33La date du 7 octobre
00:25:35approche.
00:25:36L'attaque du Hamas contre Israël.
00:25:38Nous sommes le 13.
00:25:40La date du 7 octobre
00:25:42approche.
00:25:43Un groupe de rescapés,
00:25:44Denis Rose,
00:25:45dont plusieurs membres
00:25:47du Kiboutz,
00:25:48vont témoigner de leur histoire
00:25:49et de celle des membres de leur famille
00:25:51d'otages en ce moment même.
00:25:53Nous sommes avec Sandra Ifrah,
00:25:54porte-parole de Women United for Peace.
00:25:56Bonjour, Sandra.
00:25:57Merci d'être avec nous.
00:25:59Ce n'est pas la première fois
00:26:00que je vous invite dans Mini-News Weekend.
00:26:02C'est un rassemblement pour, évidemment,
00:26:04ne pas oublier le 7 octobre.
00:26:06De toute façon,
00:26:07il est impossible d'oublier
00:26:08comment oublier cette horreur.
00:26:10C'est important de se rassembler.
00:26:12Racontez-nous, Sandra.
00:26:14Exactement.
00:26:16Nous sommes là tous les vendredis à midi
00:26:18dans différents lieux
00:26:20pour rappeler que des otages
00:26:22sont encore détenus
00:26:24par les terroristes,
00:26:26les criminels du Hamas.
00:26:28Aujourd'hui, il y a 101 otages,
00:26:30dont deux français, franco-français,
00:26:32comme vous et moi.
00:26:33Il y a des femmes,
00:26:34dix femmes,
00:26:35qui n'ont rien demandé,
00:26:36qui étaient des humanistes.
00:26:37Et je rappelle la mémoire aussi
00:26:38de deux enfants.
00:26:39On n'a aucune nouvelle
00:26:40depuis le 7 octobre.
00:26:42Kfir et son frère,
00:26:44un an et cinq ans.
00:26:46Nous sommes là,
00:26:47nous n'allons rien lâcher.
00:26:48Nous serons là tous les vendredis
00:26:50pour ne pas oublier
00:26:52les 101 otages
00:26:53détenus dans les mains du Hamas.
00:26:55Je le disais, Sandra,
00:26:56beaucoup de témoignages
00:26:57au cours de ce rassemblement.
00:26:59Racontez-nous.
00:27:00Il y a un groupe de rescapés
00:27:01du kibouz de Niros.
00:27:02C'est cela qui est présent
00:27:04aujourd'hui, en ce vendredi.
00:27:06Racontez-nous un petit peu
00:27:07ce qui va se passer.
00:27:09Ils sont là, derrière nous.
00:27:11C'est un parmi les nombreux kibouz
00:27:13qui a été massacré
00:27:15par ces terroristes,
00:27:17avec plus de 40 victimes,
00:27:19avec des personnes également
00:27:21qui ont été amputées
00:27:23ou autres.
00:27:24Il ne faut pas l'oublier.
00:27:25Il y a eu à la fois des morts
00:27:26et des amputations.
00:27:28Ils sont là.
00:27:29Ce sont des jeunes
00:27:30qui ont envie de transmettre
00:27:32un message d'espoir,
00:27:34qui ont également envie
00:27:35de transmettre un espoir,
00:27:36non pas que à la communauté juive,
00:27:38mais à toute la communauté
00:27:40au niveau national,
00:27:41à tous les Français républicains
00:27:43qui sont attachés à nos valeurs,
00:27:45à notre civilisation.
00:27:47Aujourd'hui, ce que j'aimerais aussi demander,
00:27:49c'est faire un appel
00:27:51au niveau national.
00:27:53C'est du terrorisme qu'on a vécu,
00:27:55comme le 11 septembre,
00:27:56comme le Bataclan.
00:27:57Nous allons bientôt fêter,
00:27:58comme vous le disiez,
00:27:59les un an de cet horrible pogrom,
00:28:01massacre.
00:28:02Et c'est toute la communauté
00:28:04au niveau national
00:28:06qui doit être mobilisée.
00:28:08C'est un devoir que nous avons,
00:28:10justement, de combattre ce fléau,
00:28:12le terrorisme, en Israël,
00:28:14mais qui peut très bien réarriver aussi
00:28:16en France, en Europe
00:28:17ou dans les pays démocratiques.
00:28:19Sandra, vous l'avez rappelé,
00:28:20je l'ai rappelé également,
00:28:21le 7 octobre, c'est bientôt.
00:28:23Est-ce qu'il y a quelque chose de prévu,
00:28:25d'organisé ?
00:28:26Racontez-nous.
00:28:30Tout à fait.
00:28:31Nous allons organiser le 6 octobre,
00:28:33le dimanche 6 octobre,
00:28:35à 15h à Paris,
00:28:36le lieu à venir,
00:28:37et je vous donnerai les informations
00:28:39dans quelques jours,
00:28:40un grand rassemblement unitaire
00:28:42avec toutes les associations,
00:28:44communautaires et non communautaires,
00:28:46avec tous les partenaires,
00:28:48toutes les personnes qui sont attachées
00:28:50à Israël,
00:28:51qui sont attachées aussi
00:28:52contre la lutte,
00:28:53contre le terrorisme,
00:28:54contre l'antisémitisme
00:28:55que l'on vit de manière trop permanente
00:28:57aujourd'hui en France.
00:28:58Donc je fais un appel,
00:29:00venez nous rejoindre,
00:29:01venez montrer votre envie
00:29:03d'aider la communauté juive de France,
00:29:05de montrer votre soutien
00:29:06au peuple d'Israël,
00:29:08pour lutter contre ce fléau
00:29:10qui est trop important aujourd'hui,
00:29:12le terrorisme et la lutte
00:29:13contre l'antisémitisme.
00:29:14Il y aura un plateau d'artistes,
00:29:16on a contacté,
00:29:17on attend des noms plus précis,
00:29:18donc c'est un autre appel aussi,
00:29:20tous les artistes juifs ou non juifs
00:29:22à nous rejoindre pour la liberté,
00:29:24pour la civilisation,
00:29:25et pour montrer que depuis le 7 octobre,
00:29:28tous ensemble,
00:29:29on est là pour justement s'unir
00:29:32et montrer notre force,
00:29:34notre union face au terrorisme
00:29:36et la lutte contre l'antisémitisme
00:29:38et notre amour pour Israël,
00:29:40seule démocratie,
00:29:41je rappelle, dans la région.
00:29:43Sandra, vous reviendrez dans Mininews
00:29:45pour nous annoncer évidemment
00:29:46les invités dont vous nous parlez,
00:29:48je compte sur vous, évidemment.
00:29:50Avec plaisir.
00:29:53Avec grand plaisir,
00:29:54merci de votre invitation,
00:29:55merci aussi d'avoir fait le déplacement
00:29:57pour venir ici,
00:29:59avec l'Aviso,
00:30:00avec le CRIF,
00:30:01pour rappeler,
00:30:02je vous rappelle,
00:30:03tous les vendredis à midi et quart,
00:30:05pour venir nous soutenir
00:30:07et penser aux otages,
00:30:08dont deux franco-israéliens,
00:30:10comme vous et moi,
00:30:12et on pense très fort à eux
00:30:14et à leur famille, évidemment.
00:30:15Sandra Ifrah,
00:30:16porte-parole de Women United for Peace,
00:30:18c'était notre invitée dans Mininews,
00:30:20merci beaucoup
00:30:21et je vous libère
00:30:22puisque l'événement
00:30:23est en train de se dérouler en direct.
00:30:25Petite réaction,
00:30:27c'est important de se mobiliser,
00:30:29évidemment.
00:30:30C'est important,
00:30:31c'est important de se mobiliser,
00:30:32c'est important de commémorer
00:30:34et ce type de rassemblement,
00:30:35il devrait être d'utilité publique,
00:30:36parce qu'en réalité,
00:30:38évidemment, Israël est frappé,
00:30:40des français et juifs sont frappés,
00:30:41mais tout le monde peut être frappé.
00:30:43C'est vraiment une cause
00:30:44qui doit transcender le culte,
00:30:46la religion,
00:30:47nous sommes des français.
00:30:49Il faut rappeler
00:30:50qu'Israël a été frappé
00:30:51par une organisation terroriste,
00:30:53qu'est le Hamas,
00:30:54et ce qui me chagrine,
00:30:55c'est que malheureusement,
00:30:56dans ce genre de manifestation,
00:30:57on n'est pas si nombreux que ça,
00:30:59on devrait peut-être
00:31:00être beaucoup plus nombreux.
00:31:01La France a été frappée
00:31:02par le terrorisme au Bataclan,
00:31:04ça a levé des foules,
00:31:06ça a levé des masses de français,
00:31:08et même de non-français,
00:31:10et je trouve que cette cause,
00:31:11elle devrait être d'utilité publique,
00:31:13parce que ce sont d'abord des humains
00:31:15qui sont frappés.
00:31:16La vérité, c'est que
00:31:17quand des actes comme ça se passent,
00:31:19finalement pas si loin de nous,
00:31:21quand on se tait,
00:31:22on prend le risque
00:31:23de les avoir chez nous aussi.
00:31:24On l'a déjà eu,
00:31:25et je trouve qu'il est très important
00:31:26de continuer à commémorer,
00:31:27de se rappeler,
00:31:28de ne pas oublier.
00:31:29D'ailleurs, il reste encore deux français
00:31:31qui sont toujours en otage,
00:31:34et évidemment,
00:31:35je soutiens ce mouvement,
00:31:38je veux témoigner ma solidarité
00:31:41aux familles juives,
00:31:42israéliennes,
00:31:43mais également aux français.
00:31:45C'est important de se rappeler,
00:31:46c'est important de continuer
00:31:48à porter cette parole,
00:31:49parce qu'on est dans un pays
00:31:50où malheureusement,
00:31:51il continue à y avoir
00:31:52des actes d'antisémitisme,
00:31:53mais on a aussi cette responsabilité
00:31:55de transmettre à nos enfants
00:31:56pour leur dire que finalement,
00:31:57l'antisémitisme,
00:31:58c'est un dédit,
00:31:59ce n'est pas une opinion,
00:32:00et je crois qu'ils continuent
00:32:01à le faire,
00:32:02ils le font de manière brillante,
00:32:03et il faut les soutenir.
00:32:04Joachim.
00:32:05Au-delà de la seule question
00:32:06des otages,
00:32:07je rappelle toujours sur ce sujet
00:32:08que la révolution française
00:32:09a émancipé les juifs
00:32:10dès 1791.
00:32:11Les français de confession juive
00:32:13sont au cœur
00:32:14de notre imaginaire national,
00:32:15et lorsqu'on s'en prend à eux,
00:32:17ça équivaut, si vous voulez,
00:32:19à laisser se déchirer
00:32:20quelque chose
00:32:21dans notre tissu commun
00:32:22que je trouve essentiel
00:32:23à préserver,
00:32:24et c'est exactement ce à quoi
00:32:25on assiste aujourd'hui,
00:32:26parce qu'il y a une explosion
00:32:27en effet des actes antisémites,
00:32:28vous l'avez rappelé
00:32:29depuis le 7 octobre,
00:32:30et on sait que les français
00:32:31de confession juive
00:32:32représentent 1% de la population,
00:32:33mais 60% des actes antisémites.
00:32:35Donc cette situation
00:32:36est évidemment extrêmement grave,
00:32:37et j'aimerais sur ce sujet
00:32:38comme sur autant d'autres
00:32:39qu'une volonté politique
00:32:40extrêmement ferme
00:32:41se manifeste
00:32:42au sommet de l'État.
00:32:43Bien sûr.
00:32:44C'est exactement l'inverse
00:32:45de ce qu'on a aujourd'hui,
00:32:46puisqu'on ne s'en prend pas
00:32:47aux causes réelles profondes
00:32:48de l'antisémitisme
00:32:49qui n'a plus rien à voir
00:32:50avec l'antisémitisme historique.
00:32:51Si vous voulez,
00:32:52l'antisémite moyen aujourd'hui
00:32:53ce n'est pas un lecteur
00:32:54de Heureux Batet
00:32:55ou de Charles Maurras,
00:32:56on le sait très bien,
00:32:57donc il faudrait agir
00:32:58contre l'obscurantisme islamiste
00:32:59qui sévit,
00:33:00contre l'immigration de masse
00:33:01qui est, je crois,
00:33:02un des principaux carburants
00:33:03de l'antisémitisme.
00:33:04Et j'en veux aussi beaucoup
00:33:05à l'actuel gouvernement
00:33:06qui s'est quand même allié
00:33:07avec des gens assez peu recommandables
00:33:08aux dernières élections législatives,
00:33:10alors même qu'ils diabolisaient
00:33:11leurs discours tout au long de l'année.
00:33:13Donc je pense qu'il y a
00:33:14une schizophrénie au sommet de l'État
00:33:15qui n'est pas de nature
00:33:16à nous aider à résoudre ce problème.
00:33:17Et pendant que vous commentiez
00:33:19et vous répondiez à mes questions,
00:33:21on voit les images
00:33:22puisque nous sommes en direct
00:33:23de la rue des Rosiers
00:33:25pour ce rassemblement
00:33:27avec les portraits
00:33:29d'otages qui sont dressés
00:33:32aux quatre coins de cette rue
00:33:34des Rosiers,
00:33:35Naïmène, Fadel.
00:33:36Oui, et puis ce pogrom
00:33:37du 7 octobre,
00:33:39ces terribles actes terroristes
00:33:43ont produit quand même
00:33:44quelque chose d'insupportable,
00:33:47c'est qu'ils ont permis
00:33:48l'incortation du conflit
00:33:50israélo-hamas,
00:33:52ici en France,
00:33:53mais pas pour du côté des victimes,
00:33:55c'est-à-dire de ces femmes,
00:33:57vieillards, enfants,
00:33:59qui ont subi des atrocités.
00:34:02Il faut rappeler que les kibbutz
00:34:04qui sont à la frontière de Gaza,
00:34:06c'était des kibbutz de gauche,
00:34:07c'était des artisans de la paix,
00:34:09que même ce festival
00:34:11était un festival pour la paix,
00:34:13c'est-à-dire que ces personnes-là
00:34:14employaient non seulement
00:34:15des Palestiniens,
00:34:16mais les soignaient aussi,
00:34:18c'est ça qu'il faut rappeler.
00:34:19Mais ce qui est terrifiant,
00:34:20et je rejoins aussi
00:34:21ce qu'a dit Joachim,
00:34:23c'est qu'il n'y a pas eu
00:34:24un élan national
00:34:26qu'on attendait.
00:34:27Au contraire,
00:34:28il y a eu quand même
00:34:29cette importation,
00:34:30et on va les nommer,
00:34:33le mouvement El-Efi
00:34:35a utilisé cette cause
00:34:37pour en faire un sujet électoral.
00:34:41C'est-à-dire qu'ils n'ont eu de cesse,
00:34:42que ce soit pendant les législatives
00:34:45et les européennes,
00:34:49ils n'ont eu de cesse
00:34:50d'en faire un élément de discours
00:34:52pour aller draguer un électorat.
00:34:55C'est terrifiant ce qui s'est passé.
00:34:56C'est-à-dire qu'ils n'ont eu de cesse
00:34:58de vouloir diviser les Français
00:35:00sur cette cause.
00:35:01Et ils ont apporté aussi,
00:35:03ils ont fait exploser aussi
00:35:04l'antisémitisme, il faut le dire.
00:35:05Aujourd'hui, comme vous voyez, Thierry,
00:35:07que nos compatriotes sont obligés
00:35:09de cacher leur kippa,
00:35:10de cacher leur nom,
00:35:11de ne plus pouvoir commander un Uber
00:35:14avec leurs membres,
00:35:15c'est terrifiant.
00:35:16C'est terrifiant, vous voyez.
00:35:17Moi, j'ai écouté ce matin
00:35:18ce jeune homme qui s'est fait agresser,
00:35:20je crois que c'était lundi,
00:35:22il a dit,
00:35:23en fait, je me fais insulter tout le temps,
00:35:25mais j'accepte,
00:35:27c'est devenu banal pour moi.
00:35:28Vous imaginez ça ?
00:35:29Mais moi, ça m'insupporte
00:35:31et ça doit nous insupporter.
00:35:33Et je reçois ce qu'a dit Mahdi,
00:35:35ça doit devenir une cause nationale aujourd'hui.
00:35:37Moi, je l'ai soulevé à plusieurs reprises.
00:35:39L'antisémitisme, aujourd'hui,
00:35:41doit devenir une cause nationale.
00:35:43Et j'espère que M. le Président de la République,
00:35:45qui a bien manqué par le passé,
00:35:47sera là le 6 octobre
00:35:49pour soutenir nos compatriotes
00:35:51de confession juive
00:35:53Michel Thau ?
00:35:54Ce qui s'est passé depuis le 7 octobre
00:35:56amène tous les juifs de France
00:35:58à changer d'attitude.
00:36:00Moi, il y a un mois,
00:36:02c'était sur ce plateau,
00:36:04lorsqu'on a découvert ce qui s'était passé
00:36:06à la synagogue de la Grande Motte,
00:36:08j'ai confessé en public que je suis de confession juive.
00:36:10C'était avec moi d'ailleurs.
00:36:12Avec vous, cher Thierry.
00:36:14Et en fait, moi, ma judaïté, c'est ma vie privée.
00:36:16Ma religion, c'est ma vie privée.
00:36:18Mais malheureusement, nous sommes à une époque
00:36:20où, effectivement,
00:36:22moi, je vis presque comme une lâcheté de ne pas l'avoir dit plus tôt.
00:36:24Parce que, effectivement,
00:36:26face à des concitoyens de confession juive
00:36:28qui se font agresser, harceler,
00:36:30qui sont obligés de déménager,
00:36:32je me dis,
00:36:34je ne peux pas rester silencieux.
00:36:36Donc ça, c'est quelque chose qui, pour moi,
00:36:38a été un ébranlement complet.
00:36:40La deuxième chose que je voudrais dire, c'est que
00:36:42le 7 octobre,
00:36:44la synagogue de la Grande Motte,
00:36:46celle de Rouen, également, en mai dernier,
00:36:48et tous les faits d'antisémitisme,
00:36:50ça ne s'attaque pas qu'aux Juifs.
00:36:52Ça ne vise pas que les Juifs.
00:36:54Ça vise tous les Français.
00:36:56Ça vise l'Occident, ça vise les valeurs de liberté.
00:36:58Malheureusement, les Juifs sont souvent
00:37:00le meilleur baromètre d'une société
00:37:02qui est en train de se disloquer.
00:37:04Et donc, lorsque vous avez une poussée
00:37:06de haine antisémite, c'est pas que les Juifs
00:37:08qui en sont les victimes, c'est tous les concitoyens
00:37:10de quelque soit, j'ai envie de dire,
00:37:12leur religion, dans leur liberté
00:37:14et dans leur condition de femmes libres
00:37:16qui refusent d'être soumises,
00:37:18de personnes citoyennes
00:37:20respectueuses d'autrui
00:37:22qui sont attachées au pluralisme.
00:37:24Et la troisième chose que je veux dire,
00:37:26moi depuis novembre dernier, je crois que c'était
00:37:28le 11 novembre dernier, j'avais commis un édito
00:37:30pour appeler à ce que le 7 octobre
00:37:32devienne une journée nationale
00:37:34et mondiale contre l'antisémitisme.
00:37:36Parce que la réalité,
00:37:38c'est que l'antisémitisme
00:37:40est un racisme bien particulier.
00:37:42On pensait qu'il avait disparu.
00:37:44Malheureusement il est de retour
00:37:46et de façon massive.
00:37:48Donc moi j'en appelle aux autorités pour que
00:37:50le 7 octobre devienne
00:37:52une journée nationale, européenne
00:37:54et mondiale contre l'antisémitisme.
00:37:56Et que dans tous les établissements
00:37:58de France, on explique
00:38:00aux enfants, non pas ce que c'est que le racisme
00:38:02mais ce que c'est que l'antisémitisme
00:38:04et pourquoi il faut lutter contre l'antisémitisme.
00:38:06Au moins ce sera utile et j'espère
00:38:08qu'avec les efforts de Naïma El Fadel
00:38:10que le Président de la République
00:38:12cette fois-ci sera présent
00:38:14le 6 octobre ou prendra la parole
00:38:16pour soutenir ce genre d'initiatives.
00:38:18Et on rappelle donc ce rendez-vous
00:38:20que nous a donné Sandra Ifrad
00:38:22à Women United for Peace.
00:38:24Un grand rassemblement, un grand rendez-vous.
00:38:26Elle nous en donnera plus de détails
00:38:28dans notre émission évidemment le 6 octobre.
00:38:30Tout de suite on fait un tour d'informations
00:38:32avec Félicité Kindoki.
00:38:34Merci Thierry. Bonjour à tous.
00:38:36En Allemagne, un Syrien âgé de 27 ans
00:38:38soupçonné de liens avec l'islam radical
00:38:40a été arrêté pour avoir préparé
00:38:42une attaque à la machette
00:38:44ciblant des soldats de l'armée allemande
00:38:46dans une ville de Bavière où les militaires
00:38:48y passaient leur pause-déjeuner.
00:38:50Le suspect souhaitait en tuer le plus grand nombre possible.
00:38:52Les Pyrénées-Orientales sont touchées
00:38:54par un violent incendie qui a ravagé
00:38:56plus de 400 hectares de forêt dans le massif
00:38:58des Apres. Celui-ci a été fixé
00:39:00cette nuit mais reste sous la surveillance
00:39:02des pompiers. Le feu qui s'est déclaré
00:39:04hier après-midi, attisé par un vent violent
00:39:06a nécessité l'évacuation de 80 habitants.
00:39:08Cinq sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés.
00:39:10Et puis aux Etats-Unis,
00:39:12la campagne présidentielle se poursuit
00:39:14mais Donald Trump refuse un
00:39:16troisième débat avec Kamala Harris,
00:39:18l'ancien président, a rejeté l'idée
00:39:20défendue par sa rivale démocrate
00:39:22alors que tous deux continuent d'écumer
00:39:24les états décisifs en vue de l'élection présidentielle.
00:39:26Merci, félicité.
00:39:28Allez, on va terminer notre première heure.
00:39:30On se parle politique. Vous voulez qu'on se parle pas un peu politique ?
00:39:32Ça vous dérange pas Naïma,
00:39:34d'échanger avec Joachim pendant que je présente l'émission ?
00:39:36Mais enfin, c'est incroyable.
00:39:38Je vous laisse, il y a une semaine, je reviens de vacances,
00:39:40ça y est, vous êtes dissipée.
00:39:42On dit ça sur l'antisémitisme.
00:39:44Mais incroyable, on va mettre des règles dans cette émission.
00:39:46Allez, on va parler politique. Je décide, on va parler politique.
00:39:48Puisque Olivier Faure, vous le savez,
00:39:50a décliné une rencontre avec
00:39:52Michel Barnier, il n'a pas envie de
00:39:54discuter avec Michel Barnier. En revanche,
00:39:56en revanche, la petite nouveauté, c'est que Marine Tendelier,
00:39:58elle, elle dit pas non, une fois que
00:40:00le gouvernement sera constitué.
00:40:02Elle l'a déclaré chez nos confrères de France Info, on l'écoute
00:40:04et on vous fait réagir très rapidement. On ne va pas beaucoup parler politique
00:40:06pour le moment, mais on va en parler un petit peu
00:40:08quand même, si vous voulez bien. On écoute Marine Tendelier.
00:40:10C'est logique de rencontrer
00:40:12M. Barnier après la composition de ce gouvernement
00:40:14pour ne laisser aucune
00:40:16ambiguïté sur le fait qu'on pourrait le rejoindre ou pas
00:40:18pour des gens malhonnêtes qui diraient, ah, c'est la preuve
00:40:20qu'il négocie quand même. Nous, on va laisser
00:40:22composer son gouvernement, je pense qu'on ne sera pas déçus du voyage
00:40:24mais ensuite, on peut
00:40:26ne pas participer à un gouvernement
00:40:28mais avoir envie de lui proposer des choses quand même.
00:40:30Quand on est dans un état d'urgence sociale,
00:40:32écologique, économique, démocratique comme on l'est,
00:40:34on ne peut pas, en tant que responsable politique, dire
00:40:36allez, bon courage. Nous n'irons pas les mains vides parce qu'évidemment
00:40:38on aura le programme du Nouveau Front Populaire qui répond
00:40:40à beaucoup d'urgences que je viens de vous citer
00:40:42mais nous sommes un mouvement écologiste
00:40:44et en tant que secrétaire nationale des écologistes
00:40:46mon rôle, avec Cyril Châtelain,
00:40:48avec Guillaume Gantard, est aussi d'aller
00:40:50transmettre les alertes écologistes
00:40:52de ce pays. Donc Olivier Faure
00:40:54non, Marine Tendelier, why not ?
00:40:56Olivier Faure
00:40:58en refusant
00:41:00d'une part de rencontrer
00:41:02Michel Barnier, évidemment d'entrer au gouvernement
00:41:04encore plus de soutenir Bernard Cazeneuve
00:41:06il y a quelques semaines, il a définitivement
00:41:08enterré le Parti Socialiste. Il a
00:41:10tué le Parti Socialiste qui a été pendant
00:41:12des décennies un parti de gouvernement
00:41:14et il l'a transformé en
00:41:16petit parti de
00:41:18protestation et
00:41:20un appadisse en fait des insoumis
00:41:22et de Jean-Luc Mélenchon. Et je trouve
00:41:24Marine Tendelier beaucoup plus subtil. Alors évidemment
00:41:26c'est plus pour...
00:41:28Elle a dit non au gouvernement.
00:41:30Mais elle ne dit pas non.
00:41:32Dommage pour la cause du climat, parce que vous avez
00:41:34des écologistes plus pragmatiques, je pense
00:41:36à un Jean-Marc Governatory
00:41:38et il y en a d'autres qui pourraient, pourquoi pas
00:41:40rentrer dans un gouvernement qui appliquerait
00:41:42on va dire une écologie non pas
00:41:44culpabilisatrice, mais plus d'action
00:41:46positive, de création d'emplois.
00:41:48Mais bon, qu'est-ce que vous voulez, on a une gauche
00:41:50qui est complètement
00:41:52cornerisée, qui est radicalisée
00:41:54et qui surtout
00:41:56est complètement dans les mains de Jean-Luc Mélenchon
00:41:58qui va en faire à mon avis son
00:42:00petit objet en vue
00:42:02de 2027.
00:42:04Tiens donc, vous croyez ?
00:42:06Je vous taquine.
00:42:08Oui, mais on voit bien que la situation en effet
00:42:10des socialistes et des écologistes
00:42:12est extrêmement compliquée, parce qu'ils sont pris au piège
00:42:14d'une alliance de la carpe
00:42:16et du lapin dont leur survie
00:42:18politique dépend. Maintenant en effet
00:42:20on peut se réjouir qu'il y a un pragmatisme peut-être un peu plus
00:42:22grand chez certains qui ne disent pas juste
00:42:24on va appliquer tout le programme, rien que le
00:42:26programme, mais qui acceptent de dialoguer
00:42:28ce qui est la moindre des choses.
00:42:30C'est ce qu'on attend des politiques.
00:42:32On attend qu'il y ait un dialogue.
00:42:34Maintenant je ne sais pas si les Français
00:42:36dans leur majorité attendent les solutions
00:42:38d'Europe Ecologie, les verts au pouvoir.
00:42:40Il faut souligner qu'elle accepte de rencontrer
00:42:42Michel Barnier.
00:42:44Elle ne ferme pas la porte.
00:42:46Qui a fait 4% en dernière élection présidentielle
00:42:48à peine plus aux dernières élections européennes
00:42:50qui ont
00:42:52un discours assez problématique sur la question de la République
00:42:54selon moi, même s'ils sont peut-être plus respectables
00:42:56que d'autres.
00:42:58On salue l'initiative.
00:43:00Ils ont le mérite, ils ne tournent pas
00:43:02dans le piège de Mélenchon, ils acceptent le dialogue
00:43:04Et c'est vrai qu'elle se différencie
00:43:06et c'est tout à son honneur.
00:43:08Olivier Faure c'est complètement discrédité
00:43:10parce que pour le coup là il montre
00:43:12bien que lui il est sous l'emprise
00:43:14de Mélenchon et elle
00:43:16je pense que Mélenchon ne doit pas être content
00:43:18qu'elle y aille mais elle y va. Alors effectivement
00:43:20je ne rentrerai pas au gouvernement
00:43:22mais elle y va
00:43:24et elle dit on vient avec nos propositions.
00:43:26Alors ce qui m'a étonnée c'est qu'elle vient avec les propositions du Nouveau Front Populaire.
00:43:28Alors là on s'interroge
00:43:30parce que pour le coup
00:43:32le Nouveau Front Populaire il y a les filles
00:43:34dedans et Faure qui eux
00:43:36ne veulent rien entendre
00:43:38ne veulent pas entendre de
00:43:40Michel Barnier. Donc ça va être intéressant
00:43:42mais en tout cas moi je suis
00:43:44républicaine et je suis
00:43:46vraiment très légitimiste
00:43:48et je trouve que c'est bien qu'elle y aille.
00:43:50Je serais tenté de demander à Martin Mazur de nous mettre
00:43:52la belle photo du Nouveau Front Populaire où ils étaient tous unis
00:43:54toutes allées pour le mieux dans le meilleur des mondes
00:43:56et on voit bien
00:43:58Il y a quand même
00:44:00Ils s'en mettront ensemble aux prochaines élections quand même
00:44:02ça avait déjà explosé après 2002
00:44:04Vous voyez comme il est réactif Martin Mazur
00:44:08Regardez il y avait l'unité
00:44:10il y avait Mathilde Panot qui levait le poing
00:44:12C'est plus tout à fait la même
00:44:14Une alliance de circonstances
00:44:16Evidemment Olivier Faure en agissant
00:44:18ainsi a tué l'EPS
00:44:20Je pense qu'il était très préoccupé par garder
00:44:22sa circonscription c'était très important
00:44:24En revanche je pense qu'il faut saluer
00:44:26la position d'Europe Ecologie
00:44:28des Verts qui agit
00:44:30de manière pragmatique, de manière républicaine
00:44:32pour aller discuter. Mais comme l'a dit
00:44:34justement Naïma Imphadel
00:44:36ce qui est compliqué c'est qu'elle arrive avec un programme
00:44:38en disant on va arriver avec le programme NFP
00:44:40et à mon avis là c'est perdu d'avance
00:44:42Allez on marque, c'est l'habitant
00:44:44Vous voulez dire quelque chose ?
00:44:46Non non
00:44:48C'est la mi-temps de Medi-News
00:44:52On se retrouve dans quelques instants
00:44:54on aura Sophie Audugé qui sera
00:44:56notre invitée également qui va nous rejoindre
00:44:58parce qu'on va beaucoup parler éducation
00:45:00avec cette affaire de cette fille de 3 ans
00:45:02frappée par son institutrice à Paris
00:45:04L'avocat
00:45:06de l'institutrice
00:45:08est invité de Pascal Praud ce matin
00:45:10et on parlera également d'un autre sujet
00:45:12ce directeur d'un établissement privé catholique
00:45:14de Pau qui a été sanctionné pour atteinte
00:45:16à la laïcité. Restez avec nous, on a beaucoup de choses
00:45:18à vous raconter dans Medi-News. A tout de suite
00:45:24Il est 13h, rebonjour, merci de nous accueillir
00:45:26bon appétit si vous êtes à table évidemment
00:45:28c'est votre Medi-News week-end partie 2
00:45:30je vous représente mon équipe d'invités
00:45:32du vendredi, les vendredistes
00:45:34on va les appeler vendredistes puisque ce mercredi je les appelle les mercredistes
00:45:36mais tout de suite le sommaire
00:45:38de notre deuxième heure
00:45:40on va vous reparler de cette fillette
00:45:42de 3 ans frappée par son institutrice
00:45:44à Paris, cela s'est passé dans le 15ème
00:45:46arrondissement, je le rappelle, une enquête pénale
00:45:48et une enquête administrative ont été ouvertes
00:45:50la vidéo publiée
00:45:52lundi sur les réseaux sociaux a été visionnée
00:45:54plus d'un million de fois
00:45:56on écoutera l'avocat
00:45:58de l'enseignante qui était l'invité ce matin
00:46:00de Pascal Praud et Sophie Audugé
00:46:02directrice de SOS Education
00:46:04sera avec nous. Autre sujet
00:46:06concernant l'enseignement, on va beaucoup parler
00:46:08d'enseignement dans cette deuxième heure
00:46:10on va vous raconter ce qui est arrivé
00:46:12à un directeur d'un établissement privé catholique
00:46:14de Pau, il a été tout simplement
00:46:16sanctionné pour atteinte à la laïcité
00:46:18on lui reproche d'avoir donné
00:46:20des cours de catéchisme
00:46:22on en parle, enfin
00:46:24on va vous parler également immigration
00:46:26et le choix de la Suède. La Suède propose
00:46:28une allocation massive aux migrants
00:46:30pour qu'ils rentrent dans leur pays d'origine
00:46:32est-ce la bonne idée ? On sera avec
00:46:34Alexandre Delvalet
00:46:36géopolitologue, voilà
00:46:38on en débat, vous connaissez notre menu
00:46:40et tout de suite on va faire un tour
00:46:42360 de l'information avec Félicité Kindoki
00:46:44que je salue et qui nous accompagne
00:46:46avec beaucoup de bonheur en ce vendredi
00:46:48Merci beaucoup Thierry, rebonjour
00:46:50à vous. Sécurité renforcée
00:46:52ce week-end en France
00:46:544000 gendarmes seront mobilisés demain
00:46:56après la demande de Gérald Darmanin
00:46:58au préfet hier soir face aux nombreux
00:47:00événements organisés comme la parade
00:47:02olympique à Paris, la braderie de Lille
00:47:04et encore plusieurs matchs de Ligue 1
00:47:06avec la menace terroriste et les contestations
00:47:08radicales, un nouvel effort de mobilisation
00:47:10est demandé aux forces de l'ordre
00:47:12Un rassemblement
00:47:14en hommage aux otages israéliens
00:47:16détenus par le Hamas palestinien
00:47:18a lieu en ce moment rue des Rosiers à Paris
00:47:20de nombreuses personnes se sont réunies
00:47:22en arborant des pancartes avec les photos des captifs
00:47:24de l'attaque du 7 octobre dernier
00:47:26la porte-parole de l'association
00:47:28Women United for Peace a tenu
00:47:30à rappeler l'importance de ces rassemblements pacifiques
00:47:32écoutez
00:47:34nous sommes là tous les vendredis à midi
00:47:36dans différents lieux pour rappeler
00:47:38que des otages sont encore
00:47:40détenus
00:47:42par les terroristes, les criminels
00:47:44du Hamas, aujourd'hui
00:47:46il y a 101 otages dont
00:47:48deux français, franco-français comme vous et moi
00:47:50il y a des femmes, 10 femmes
00:47:52qui n'ont rien demandé, qui étaient des humanistes
00:47:54et je rappelle la mémoire aussi de
00:47:56deux enfants, on n'a aucune nouvelle
00:47:58depuis le 7 octobre, Kfir
00:48:00et son frère, 1 an
00:48:02et 5 ans, donc nous sommes là
00:48:04nous n'allons rien lâcher, nous serons là
00:48:06tous les vendredis pour
00:48:08ne pas oublier les 101 otages
00:48:10détenus dans les mains du Hamas
00:48:12Le pape François
00:48:14a conclu à Singapour
00:48:16le plus long voyage de son pontificat
00:48:18à 87 ans, le Saint-Père
00:48:20a réalisé une tournée de 12 jours
00:48:22dans 4 pays d'Asie du Sud-Est et d'Océanie
00:48:24lors de laquelle il a rassuré sur son état
00:48:26de santé, lors de son dernier discours
00:48:28il s'est adressé à quelques 600 jeunes
00:48:30de confessions différentes, il les a
00:48:32encouragés à sortir de leur zone de confort
00:48:34en prenant des risques
00:48:36Et on finit avec une polémique
00:48:38en Irlande du Nord, au sujet
00:48:40d'une statue d'Elisabeth II
00:48:42de nombreux habitants ont été scandalisés
00:48:44en découvrant la sculpture en bronze réalisée
00:48:46par l'artiste Anthony Brennan
00:48:48selon eux, l'oeuvre du jardin du château
00:48:50ne ressemblerait pas du tout
00:48:52à la monarque décédée en septembre 2022
00:48:54au Royaume-Uni, la polémique
00:48:56enfle.
00:48:58C'est un bon cas. Merci, félicité.
00:49:00Merci à vous.
00:49:02Dans 15 minutes.
00:49:04Je représente mon équipe de vendredi
00:49:06avec moi, de plus d'une heure déjà, Naïmem Fadel
00:49:08Joachim Lefloquimad, Michel Taub
00:49:10Maïdi Seidi et nous a rejoints
00:49:12Sophie Audugé, directrice de SOS
00:49:14Éducation. Ça tombe bien, on a beaucoup de sujets
00:49:16Éducation. Oui, bonjour.
00:49:18Voilà, ça tombe bien, vous voyez.
00:49:20Merci de nous avoir rejoints. Dans minuit
00:49:22je voudrais que l'on revienne sur cette affaire de
00:49:24l'enseignante, dont on vous a déjà beaucoup, beaucoup, beaucoup
00:49:26parlé. Cette fille de 3 ans frappée dans une école
00:49:28maternelle du 15ème arrondissement de
00:49:30Paris par une institutrice. La vidéo
00:49:32publiée, je le disais, sur les réseaux sociaux a été
00:49:34visionnée plus d'un million de fois, plus d'un million
00:49:36de fois. Il y a eu beaucoup de réactions.
00:49:38La ministre de l'Éducation
00:49:40des missionnaires, Nicole Belloubet, a
00:49:42demandé dès mardi, vous le savez aussi,
00:49:44à l'ouverture d'une procédure disciplinaire
00:49:46et la suspension de l'enseignante.
00:49:48L'avocat de l'enseignante était
00:49:50l'invité ce matin de Pascal Praud. Je vous propose
00:49:52de l'écouter et ensuite on ouvre le débat
00:49:54avec mes invités et avec Sophie
00:49:56Audugé. On écoute l'avocat.
00:49:58Je ne supporte pas qu'on jette l'opprobre
00:50:00sur ces enseignants
00:50:02au motif que, effectivement,
00:50:04même parmi ceux
00:50:06les plus irréprochables, il peut
00:50:08y avoir des gestes malheureux,
00:50:10terribles, fautifs.
00:50:12Ça reste un cas isolé.
00:50:14C'est la raison pour laquelle j'ai parlé
00:50:16d'anecdotes et que
00:50:18ça ne mérite pas d'en faire
00:50:20une affaire d'État. On est tous
00:50:22émus, on est tous touchés lorsque
00:50:24un enfant est
00:50:26violenté. C'est normal qu'on soit
00:50:28simple citoyen et parent
00:50:30mais ce lynchage médiatique,
00:50:32la faire passer pour un monstre,
00:50:34ça, c'est insupportable.
00:50:36Je commence avec vous, Sophie Audugé, en tant que
00:50:38directrice de SOS Éducation. Comment réagissez-vous
00:50:40au propos de
00:50:42l'avocat de cette institutrice ?
00:50:44Il parle
00:50:46d'anecdotes.
00:50:48Je pense qu'il s'est repris
00:50:50sur les termes d'anecdotes.
00:50:52Je pense que
00:50:54sur cette
00:50:56situation, il faut
00:50:58prendre
00:51:00un peu de
00:51:02mesure et de hauteur. Évidemment, c'est
00:51:04insupportable pour
00:51:06n'importe quelle personne normalement constituée
00:51:08de voir un enfant maltraité
00:51:10et violenté. C'est insupportable.
00:51:12Et il n'y a aucune
00:51:14excuse
00:51:16aux actes, évidemment.
00:51:18Et encore plus dans un espace qui est
00:51:20celle de l'institution scolaire, et encore plus
00:51:22d'un geste fait par une enseignante sur un enfant
00:51:24qui est son élève.
00:51:26Encore plus parce qu'il est
00:51:28encore plus petit.
00:51:30Il y a tout un ensemble de circonstances
00:51:32aggravantes qui vient évidemment
00:51:34accentuer
00:51:36le côté à la fois indicible
00:51:38et insupportable des images.
00:51:40Ça, évidemment qu'il faut le reconnaître
00:51:42et il faut le condamner sans aucun
00:51:44élément de doute.
00:51:46Une fois qu'on a dit ça,
00:51:48il y a dans cette
00:51:50situation une volonté
00:51:52déterminée de faire monter
00:51:54l'affaire. Ce n'est pas un hasard
00:51:56si la vidéo a été
00:51:58publiée par l'avocate, ce qui pose
00:52:00des questions réellement.
00:52:02C'est quand même aussi une interrogation
00:52:04que l'avocate connaissait et l'enfant
00:52:06et la maman avant cette situation.
00:52:08Aujourd'hui, il y a une enquête
00:52:10et
00:52:12la justice fera son travail.
00:52:14Moi, ce que je voulais partager avec vous,
00:52:16aujourd'hui, c'est une information
00:52:18qui a été peu diffusée et qui me semble
00:52:20intéressante à diffuser.
00:52:22C'est dans un rapport qui a été un rapport
00:52:24important, un rapport du sénateur
00:52:26Erwann Balanant, un rapport
00:52:28sur le harcèlement
00:52:30qui date de 2020. Ce rapport
00:52:32disait notamment, et je vais
00:52:34le reprendre, si ces violences des
00:52:36enseignants sur les enfants ou adolescents
00:52:38sont difficiles à quantifier, leur
00:52:40existence n'est pas méconnue par l'éducation
00:52:42nationale, puisqu'en 2004,
00:52:44un rapport interne avait
00:52:46été dédié aux brutalités
00:52:48et harcèlements physiques et psychologiques
00:52:50exercés sur des enfants par des
00:52:52personnels du ministère, en 2004.
00:52:54Ce rapport met en lumière le fait que les enfants
00:52:56victimes et leurs familles connaissent un véritable parcours
00:52:58du combattant pour dénoncer ces violences,
00:53:00la parole de l'enfant étant
00:53:02mise en cause. Il dénonce
00:53:04également la loi du silence.
00:53:06Je voudrais préciser que
00:53:08ce rapport de 2020 comportait
00:53:10une proposition du sénateur,
00:53:12qui est la proposition numéro 25
00:53:14de la commission parlementaire.
00:53:16On fait des rapports de qualité en France,
00:53:18mais on n'en fait rien.
00:53:20Je veux quand même qu'il soit dit qu'en 2020,
00:53:22il y a eu un rapport d'Erwann Balanant
00:53:24sur les situations de maltraitance à l'école,
00:53:26toutes les formes, des enfants sur
00:53:28eux, les harcèlements, etc., mais qu'il y
00:53:30avait un passage dédié, justement,
00:53:32aux violences des professionnels
00:53:34de l'éducation nationale sur les
00:53:36enfants, qui a donné lieu à rappeler
00:53:38qu'il y avait un rapport de 2004 qui n'a
00:53:40jamais été suivi des faits,
00:53:42qu'aucune autre étude
00:53:44n'a été menée et que c'est resté
00:53:46lettre morte. Et la proposition numéro
00:53:4825, qui date de 2020, était
00:53:50de réaliser une nouvelle étude cherchant
00:53:52à appréhender le phénomène des violences exercées
00:53:54par les adultes du ministère
00:53:56sur les élèves et à détailler
00:53:58les mesures nécessaires pour y lutter.
00:54:00Je ne pense pas que ça ait été fait.
00:54:02Je joue le débat avec mes
00:54:04autres invités, mais j'aimerais...
00:54:06C'est intéressant de l'écouter.
00:54:08Jean-Michel Blanquer, qui était l'invité
00:54:10de notre ami Laurence Ferry.
00:54:12Écoutez ce qu'il dit, justement, sur cette affaire.
00:54:14Elle est claire, nette et précis. Écoutez-le.
00:54:16À l'éducation nationale,
00:54:18personne ne tape personne.
00:54:20Ça résume les choses.
00:54:22Les adultes ne tapent pas les enfants.
00:54:24Évidemment, les enfants ne tapent pas les adultes.
00:54:26Et les enfants, non plus, ne se tapent pas entre eux.
00:54:28C'est les règles à respecter.
00:54:30Ce genre d'événement ne doit pas nous faire oublier que
00:54:32nous devons le respect aux professeurs.
00:54:34C'est un principe cardinal.
00:54:36Les parents doivent toujours être
00:54:38dans ce respect.
00:54:40C'est une espèce de contagion positive du respect
00:54:42qu'on doit rechercher.
00:54:44Tour de table avec vous. Je commence avec vous, Michel.
00:54:46C'est intéressant parce que
00:54:48ce que dit Jean-Michel Blanquer est un petit peu
00:54:50non pas démenti, mais
00:54:52contredit par le rapport parlementaire
00:54:54que vous inventez.
00:54:56C'est pour ça que je voulais qu'on écoute Jean-Michel Blanquer.
00:54:58Quand j'ai écouté ce qu'il a dit, j'ai absolument...
00:55:00Il n'y a pas de comportement d'enseignant
00:55:02qui aurait été
00:55:04de façon assez récurrente
00:55:06pour qu'un député ou un parlementaire
00:55:08en fasse l'état dans un rapport
00:55:10et appelle à ce qu'il y ait des évolutions
00:55:12dans la doctrine de l'éducation nationale.
00:55:14Il y a le discours officiel qui est de dire
00:55:16évidemment, et ça tout le monde est d'accord,
00:55:18il n'y a pas de débat à avoir.
00:55:20Mais malheureusement, débat quand même
00:55:22parce que manifestement,
00:55:24je pense qu'une des raisons pour lesquelles
00:55:26cette vidéo a eu un tel impact,
00:55:28c'est parce qu'effectivement,
00:55:30elle met peut-être le doigt sur une réalité
00:55:32dont on n'a jamais vraiment voulu parler,
00:55:34à savoir que dans l'éducation nationale,
00:55:36public-privé,
00:55:38il y a peut-être des faits de violence
00:55:40plus récurrents que ce que l'on croit
00:55:42et que cela appelle peut-être à une prise de conscience
00:55:44de la communauté éducative.
00:55:46J'espère, j'en suis convaincu que
00:55:48rares sont les faits de violence,
00:55:50mais manifestement, ce député
00:55:52le dit le solide,
00:55:54donc ça appelle peut-être à une réaction
00:55:56collective de la société.
00:55:58Et puis, je le disais,
00:56:00plus d'un million de vues, c'est énorme.
00:56:02Petit tour de table avec vous,
00:56:04Joachim.
00:56:06On en revient toujours au même problème,
00:56:08à savoir que la machine de l'éducation nationale
00:56:10est extrêmement lente à faire bouger,
00:56:12qu'il y a une politique du pas de vague
00:56:14qui continue à sévir, d'autant plus
00:56:16quand il n'y a pas de volonté politique
00:56:18pour l'école qui se manifeste au sommet de l'État.
00:56:20Maintenant, j'ai quand même été très gêné
00:56:22et consterné par ce à quoi on est assisté
00:56:24en tout cas, il faut rappeler qu'on ne tape jamais
00:56:26un élève, encore moins une fillette de 3 ans
00:56:28qui arrive à l'école pour la première fois.
00:56:30Maintenant, pardonnez-moi, mais j'ai quand même trouvé
00:56:32qu'il y a une disproportion dans la réaction
00:56:34par rapport à certains faits d'actualité
00:56:36très peu mis en lumière
00:56:38et qui le méritent davantage.
00:56:40Les mêmes qui défendent en permanence
00:56:42les formes de l'État de droit
00:56:44sont les premiers à dire qu'il faut court-circuiter la justice,
00:56:46court-circuiter l'inspection générale
00:56:48de l'éducation nationale,
00:56:50court-circuiter l'enquête qui est en train d'avoir lieu.
00:56:52Et ça, je trouve que
00:56:54c'est une dérive grave quand on passe de la justice
00:56:56à l'instinct judiciaire, ce n'est pas la même chose
00:56:58de livrer des enseignants comme ça à la vindicte
00:57:00des meutes, donc je trouve que c'est très problématique.
00:57:02Et par ailleurs, on voit bien dans cette affaire
00:57:04que certains se servent de ce cas
00:57:06qui est quand même malgré tout
00:57:08isolé, là pour le coup, ce n'est pas un fait de société,
00:57:10c'est un fait divers, se servent de ça pour instruire
00:57:12un procès à l'endroit de l'école de son entièreté.
00:57:14Alors même que l'école va déjà extrêmement mal,
00:57:16est de plus en plus mal vue par la société
00:57:18et qu'il y a beaucoup de problèmes.
00:57:20Et moi, si vous voulez, j'ai vu aussi dans cette affaire
00:57:22le symptôme d'un corps professoral
00:57:24qui est de plus en plus à la dérive
00:57:26et c'est normal qu'on assiste malheureusement
00:57:28à de plus en plus de craquages quand on a
00:57:30des enseignants qui sont malheureusement
00:57:32mal formés, qui ne sont pas rémunérés
00:57:34à la hauteur de leur mission,
00:57:36qui ont le troisième pire
00:57:38climat disciplinaire de l'OCDE
00:57:40selon PISA et les classes
00:57:42les plus chargées de l'OCDE là encore.
00:57:44C'est sur ces mots qu'il faut agir à la racine
00:57:46sinon on aura de plus en plus d'incidents de ce type.
00:57:48Naïma, je vous fais réagir
00:57:50et Médhi, dans quelques instants, je voudrais qu'on écoute
00:57:52la maman de la fillette qui s'est exprimée
00:57:54chez notre ami Cyril Aduna qui parle d'un
00:57:56véritable traumatisme. Écoutez-la.
00:58:00Votre petite fille, vous l'avez remise
00:58:02à l'école ou pas ? Non, elle ne veut pas.
00:58:04Elle ne veut plus ? Elle ne veut pas sortir.
00:58:06Donc elle est traumatisée ? Vraiment, elle ne veut pas.
00:58:08C'est le deuxième jour d'école ?
00:58:10C'est le deuxième jour, c'est ça.
00:58:12Après le troisième jour, oui.
00:58:14Ce que veulent savoir aussi les spectateurs,
00:58:16qu'est-ce que vous a dit l'établissement ?
00:58:18En fait, l'établissement, il m'a dit
00:58:20tu peux changer ta fille de l'école.
00:58:22C'est n'importe quoi ça.
00:58:24Oui.
00:58:26C'est toujours comme ça.
00:58:28À chaque fois, c'est le gamin qui doit changer d'école.
00:58:30Quand on dit qu'on marche sur la tête dans ce pays,
00:58:32ils se sont excusés, ils vous ont dit ?
00:58:34Oui. Ils vous ont dit quoi ?
00:58:36À mon avis, il devrait être très très mal qu'il s'aille pris
00:58:38une telle ampleur. C'est ça en fait.
00:58:40Parce que pour eux, c'est catastrophique.
00:58:42Changer d'école, dit la maman
00:58:44de cette fillette. C'est vrai qu'on marche un peu
00:58:46sur la tête et c'est vrai qu'il a raison.
00:58:48Oui, effectivement.
00:58:50Mais moi, je rejoins ce qu'a dit Joachim.
00:58:52Je trouve que cette
00:58:54surmédiatisation est vraiment
00:58:56très gênante.
00:58:58Je pense que c'était normal
00:59:00que la maman aille demander
00:59:02des comptes notamment à la directrice
00:59:04et puis qu'éventuellement elle porte plainte
00:59:06et puis elle avait la vidéo.
00:59:08Mais cette surmédiatisation,
00:59:10elle a quelque chose de gênant.
00:59:12C'est vraiment
00:59:14à la vindicte populaire
00:59:16et je trouve ça extrêmement gênant.
00:59:18Et ça jette aussi la natale sur
00:59:20l'ensemble des professeurs.
00:59:22Il faut rappeler que beaucoup de professeurs sont aussi agressés
00:59:24et que nous avons eu aussi des professeurs
00:59:26qui ont été tués.
00:59:28Donc, prenons attention.
00:59:30Et puis, il y a quelque chose aussi. D'ailleurs, je l'ai dit à l'avocate
00:59:32de cette
00:59:34maman, de cette petite fille.
00:59:36Ce qui m'a gênée aussi, c'est cette image
00:59:38de la maman qui filme.
00:59:40Qui prend le temps de filmer.
00:59:42Et ça montre aussi quelque chose de notre société.
00:59:44C'est que vous avez beaucoup aujourd'hui qui sont promptes
00:59:46à filmer des scènes
00:59:48d'agression sans réagir
00:59:50pour mettre après, pour diffuser sur les réseaux sociaux.
00:59:52Moi, j'attendais de cette maman qu'elle réagisse,
00:59:54qu'elle aille voir la maîtresse pour
00:59:56l'arrêter dans son élan.
00:59:58Je vois qu'on écoute une deuxième fois l'avocat
01:00:00de cette institutrice
01:00:02et vous allez comprendre pourquoi je souhaite
01:00:04que vous l'écoutiez.
01:00:06Il y a une enquête judiciaire.
01:00:08Vous savez bien comment ça se passe.
01:00:10Les procès ne se feront pas sur les plateaux de télé.
01:00:12Les procès se font dans les prétoires.
01:00:14L'affaire est grave
01:00:16et donc ça mérite effectivement
01:00:18qu'elle soit auditionnée et qu'elle réserve
01:00:20ses déclarations, ses explications
01:00:22sur les faits à la justice.
01:00:24Et la justice fera son travail.
01:00:26Ensuite, vous êtes là
01:00:28pour décrypter une situation,
01:00:30décrypter un malaise.
01:00:32On en parle. Là-dessus,
01:00:34moi, je n'ai pas de difficultés,
01:00:36mais on ne peut pas tout mélanger.
01:00:38Et moi, je ne suis pas de ceux
01:00:40qui passent de plateau en plateau
01:00:42pour faire des procès,
01:00:44pour tenir des procès sur des plateaux.
01:00:46Mélie, une réaction sur
01:00:48les propos de l'avocat.
01:00:50On ne peut pas lui donner totalement de temps non plus.
01:00:52Oui, je suis d'accord. Je suis toujours très gênée
01:00:54par ces procès médiatiques aujourd'hui,
01:00:56notamment avec les réseaux sociaux. Ça va très vite.
01:00:58Donc très vite, il suffit d'avoir un bout
01:01:00de vidéo. On ne sait pas forcément ce qui s'est passé
01:01:02et ça s'emballe très vite.
01:01:04Je suis toujours très gênée
01:01:06avec ce genre de cas.
01:01:08Néanmoins, je dois
01:01:10reconnaître que j'ai été choquée
01:01:12par l'attitude de la maîtresse.
01:01:14Et ce n'est pas tant l'attitude, parce que
01:01:16on est aussi dans une époque où aujourd'hui,
01:01:18donner une fessée, c'est interdit. Et moi, je fais partie d'une génération
01:01:20qui a reçu des fessées, comme les grands-mères.
01:01:22Et honnêtement, je n'ai jamais été
01:01:24une gamine malheureuse. Bien au contraire.
01:01:26Néanmoins, le fait que l'enfant
01:01:28soit si petit, c'est
01:01:30un premier jour d'école. Beaucoup d'enfants pleurent à la rentrée.
01:01:32Donc,
01:01:34je suis d'autant plus gênée par les propos,
01:01:36pas tant de l'avocat qui a raison,
01:01:38sur le procès médiatique, mais par ceux
01:01:40de Jean-Michel Blanquer, qui dit qu'on ne tape pas d'enfants.
01:01:42En l'occurrence, ça existe. Et on ne tape pas de professeurs.
01:01:44Il a dit le principe.
01:01:46J'étais avec lui sur le plateau.
01:01:48Il y a quand même beaucoup de professeurs.
01:01:50Nous, on a un principe, c'est que les enfants ne tapent pas les professeurs
01:01:52et les professeurs ne tapent pas les enfants.
01:01:54Mais il n'a pas dit que ça n'existait pas.
01:01:56Il y a un principe et il y a la réalité, c'est que des professeurs se font agresser
01:01:58tous les jours dans les écoles.
01:02:00Les enfants se font taper, je pense que c'est plutôt rare.
01:02:02Moi, j'en ai quasiment jamais vu, à part ce cas-là.
01:02:04Donc, oui, je suis gênée par le procès médiatique
01:02:06qu'il y a fait, même si, effectivement,
01:02:08c'est choquant qu'un enfant aussi petit
01:02:10soit frappé par sa maîtresse.
01:02:12Il est 13h16. On fait un nouveau tour
01:02:14d'informations. Féliciter Kindoky.
01:02:16Bonjour Thierry, bonjour à vous tous.
01:02:18Sécurité est renforcée ce week-end
01:02:20en France. 4000 gendarmes
01:02:22seront mobilisés demain après la demande
01:02:24de Gérald Darmanin au préfet, hier soir,
01:02:26face aux nombreux événements organisés,
01:02:28comme la parade olympique à Paris,
01:02:30la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs
01:02:32de Ligue 1. Avec la menace terroriste
01:02:34et les contestations radicales, un nouvel effort
01:02:36de mobilisation est demandé aux forces de l'ordre.
01:02:38Nouveau refus d'obtempérer,
01:02:40hier soir, à Rony-sous-Bois,
01:02:42en Seine-Saint-Denis. Le véhicule qui a pris
01:02:44la fuite a percuté un livreur à scooter
01:02:46dans sa course. La victime âgée de 40 ans
01:02:48est décédée malgré une prise en charge.
01:02:50Le véhicule du mis en cause a été retrouvé
01:02:52incendié à proximité.
01:02:54Trois personnes étaient à bord. Une enquête est ouverte.
01:02:56Et puis, le procès des viols de Mazan
01:02:58suspendu jusqu'à lundi.
01:03:00Une décision prise en raison de l'état de santé
01:03:02du principal accusé, Dominique Pellicot.
01:03:04Le mis en cause souffre d'une surinfection.
01:03:06Il est dispensé de séance
01:03:08depuis le début de la semaine. Si son état
01:03:10ne s'améliore pas, l'affaire risque d'être renvoyée.
01:03:12Merci beaucoup, félicité.
01:03:14On revient très rapidement
01:03:16sur cette affaire de cette fillette
01:03:18parce que je voudrais vous parler d'une autre histoire
01:03:20qui se passe du côté de Pau. Mais réaction, Sophie.
01:03:22Oui, non, je voulais dire qu'effectivement
01:03:24Jean-Michel Blanquer dit
01:03:26qu'effectivement on ne frappe pas à l'école.
01:03:28Bien sûr, on est tous d'accord là-dessus.
01:03:30Le fait est qu'il y a une violence endémique à l'école
01:03:32qu'on dénonce tous depuis bien longtemps,
01:03:34qu'elle touche toutes les sphères de l'école,
01:03:36les enfants entre eux, les parents envers les professeurs
01:03:38et les professeurs et le milieu éducatif
01:03:40envers certains enfants. Je voudrais rappeler
01:03:42quand même
01:03:44l'histoire d'Evael
01:03:46qui s'est suicidée
01:03:48après un harcèlement dont
01:03:50son ancienne ante était
01:03:52une très grande actrice
01:03:54et aujourd'hui moi je pense
01:03:56à Evael et je pense à ses parents
01:03:58qui se sont battus
01:04:00pour justement que le Pas-de-Vague ne soit pas
01:04:02ne reste pas sans voix
01:04:04puisque Evael
01:04:06elle n'a pas trouvé d'autre issue que de se donner la mort
01:04:08son nom n'a pas été prononcé
01:04:10depuis le début de cette affaire et je tenais vraiment
01:04:12à ce qu'on pense à elle
01:04:14et à ce qu'on pense à ses parents.
01:04:16C'est important de le rappeler. Autre affaire sur laquelle
01:04:18j'aimerais vous faire réagir très rapidement avant la pause
01:04:20c'est l'affaire d'un établissement privé catholique
01:04:22qui a été sanctionné pour atteinte à la laïcité
01:04:24ça se passe à Pau, à l'Immaculée Conception
01:04:26on voit tout ça avec Sarah Fanzari
01:04:28réaction juste après.
01:04:30L'affaire a commencé
01:04:32en début d'année lorsque 5 syndicats
01:04:34de l'enseignement public et privé
01:04:36ont dénoncé le non-respect des obligations
01:04:38contractuelles qui lient l'ensemble
01:04:40scolaire Immaculée Conception Beaufren
01:04:42de Pau à l'Etat.
01:04:44Le quotidien Libération
01:04:46a dévoilé que des cours de catéchisme
01:04:48étaient obligatoires et évalués
01:04:50avec des censures d'ouvrage
01:04:52et la présence d'intervenants réactionnaires
01:04:54accompagnés d'entraves
01:04:56à la liberté de conscience
01:04:58des faits que l'ancien directeur
01:05:00conteste.
01:05:02C'est bien là qu'est l'incompréhension
01:05:04je n'impose rien du tout. Nous tenons
01:05:06à des cours de culture religieuse en sixième et en seconde
01:05:08on a beau expliquer qu'il y a des dispenses
01:05:10toujours possibles, des parents d'élèves
01:05:12ont beau l'attester
01:05:14à visage découvert
01:05:16rien de niché.
01:05:18L'avocat de Christian Espesso a annoncé qu'il
01:05:20comptait saisir le tribunal administratif
01:05:22de Bordeaux pour recours en annulation
01:05:24pour excès de pouvoir du rectorat.
01:05:26Complète sur le dossier
01:05:28je me dois de vous préciser qu'on a essayé
01:05:30de contacter Eleveche et le rectorat
01:05:32pour élargir évidemment le débat
01:05:34et qu'ils n'ont pas répondu à nos
01:05:36sollicitations. Réaction
01:05:38Sophie sur cette histoire.
01:05:40Il faudrait avoir tous les éléments.
01:05:42Je dirais que
01:05:44ce qui a tué
01:05:46l'école de la République
01:05:48l'école laïque, gratuite
01:05:50et obligatoire c'est évidemment
01:05:52les syndicats aujourd'hui
01:05:54qui attaquent non-stop
01:05:56et qui veulent se payer du privé.
01:05:58Du privé ou du public élitiste
01:06:00d'ailleurs parce qu'ils tapent aussi sur le privé
01:06:02qui a de bons résultats.
01:06:04La réalité aujourd'hui c'est que dans
01:06:06une très grosse majorité d'établissements
01:06:08scolaires on n'arrive plus à instruire
01:06:10qu'une partie très importante
01:06:1250% des enfants n'accèdent plus
01:06:14ne serait-ce qu'à la lecture dans un pays
01:06:16qui est la France qui est inconcevable
01:06:18et que face à cela
01:06:20il y a une colère, une hargne
01:06:22des syndicats
01:06:24de certains syndicats il faut préciser, c'est toujours les mêmes
01:06:26les cinq là ce sont toujours les mêmes
01:06:28qui attaquent tout le monde, qui ont attaqué le gouvernement
01:06:30pour non-réalisation des trois séances d'éducation
01:06:32à la sexualité à l'école
01:06:34qui ont fait l'affaire Stanislas
01:06:36en faisant d'une affaire
01:06:38qui devait être traitée et qui allait être
01:06:40traitée d'ailleurs par la justice
01:06:42une affaire médiatique
01:06:44et tout ça, ça se jette
01:06:46en pâture
01:06:48des chefs d'établissement
01:06:50qui sont souvent
01:06:52alors on verra, souvent dans leurs bons droits
01:06:54ce qu'il explique, il a tout à fait raison, c'est que
01:06:56s'ils découvrent que dans les établissements privés
01:06:58catholiques, il y a des cours de culture
01:07:00catholique, je suis désolée
01:07:02ça coule de source, c'est une réalité
01:07:04ça coule de source
01:07:06Michel, Joachim et Naïma
01:07:08rapidement, rapidement
01:07:10lesquels syndicats
01:07:12ont quand même appelé
01:07:14à soutenir le programme politique du nouveau
01:07:16Front Populaire sur les questions
01:07:18de l'éducation, donc on a des syndicats
01:07:20d'enseignement qui sont en fait des militants
01:07:22politiques d'une conception de
01:07:24l'éducation extrêmement dangereuse
01:07:26pour nos enfants, cette semaine ils ont préféré
01:07:28faire grève que le soutenir
01:07:30la mise en place d'évaluation
01:07:32de nos enfants
01:07:34Joachim, rapidement
01:07:36La laïcité doit bien évidemment être défendue, puisqu'elle est le fil rouge
01:07:38de la République et ce qui permet la transmission
01:07:40des savoirs comme la liberté de conscience
01:07:42maintenant on n'est pas du tout dans la défense de la laïcité
01:07:44parce que les mêmes syndicats
01:07:46qui sont extrêmement fermes lorsqu'on a des dérives
01:07:48au sein de l'enseignement privé catholique
01:07:50sont contre la loi de 2004, étaient contre
01:07:52l'interdiction de la baïa, n'avaient pas dit un mot
01:07:54au moment de l'affaire du fleur de crayon en 89
01:07:56et par ailleurs je constate, comme vous l'avez très bien
01:07:58expliqué, qu'à travers cette affaire
01:08:00on ne défend pas juste la laïcité
01:08:02on s'en prend au dernier bastion d'excellence
01:08:04et on perdure dans un système éducatif
01:08:06profondément malade
01:08:08on parle quand même d'un établissement qui a 100%
01:08:10de réussite au bac, il faudrait aussi valoriser ça
01:08:12plutôt que de vouloir répartir les chèques
01:08:14et détruire le peu qui est encore debout
01:08:16dans notre pays
01:08:18ce que je rajouterais pour ma part, c'est que
01:08:20c'est aujourd'hui l'école privée qui remplit ce rôle
01:08:22d'égalité de traitement du citoyen
01:08:24et notamment d'égalité d'accès au savoir
01:08:26des enfants, aujourd'hui
01:08:28c'est pas pour rien que beaucoup d'enfants
01:08:30des quartiers populaires sont inscrits
01:08:32à l'école catholique, et moi je vois
01:08:34dans ma ville, où c'est 60%
01:08:36aujourd'hui, avec des taux de réussite
01:08:38effectivement très importants, parce qu'elle ne les regarde pas
01:08:40avec misérabilisme, elle a envie
01:08:42qu'ils accèdent comme les autres
01:08:44vraiment à cette méritocratie, à ce savoir-faire
01:08:46et à cette connaissance.
01:08:48Les amis, on marque une pause, c'est la dernière ligne droite dans quelques
01:08:50instants, je vous amènerai en Suède
01:08:52Vous voulez venir en Suède avec moi ?
01:08:54Avec une politique
01:08:56d'immigration qui a été mise en place, on verra
01:08:58ce que ça donne
01:09:00On sera avec un invité
01:09:02dont je retrouve le nom
01:09:04qui s'appelle Alexandre Delval
01:09:06qui est géopolitologue. A tout de suite pour la
01:09:08dernière ligne droite de Mininews, nous sommes ensemble
01:09:10jusqu'à 14h.
01:09:14Il est quasiment 13h30
01:09:16c'est déjà la dernière ligne droite
01:09:18pour Mininews, ça passe très vite, on a
01:09:20beaucoup de sujets encore abordés d'ici
01:09:22à la fin de cette émission, mais tout de suite on fait un tour
01:09:24de l'information avec Félicité Kindoki, toujours fidèle au rendez-vous
01:09:26Félicité !
01:09:28Bonjour Thierry, bonjour à tous
01:09:30En Allemagne, un Syrien de 27 ans
01:09:32soupçonné de lien avec l'islam radical
01:09:34a été arrêté pour avoir préparé
01:09:36une attaque à la machette ciblant
01:09:38des soldats de l'armée allemande dans une ville
01:09:40de Bavière, où les militaires y passaient
01:09:42leur pause déjeuner, le suspect
01:09:44souhaitant en tuer le plus grand nombre possible
01:09:46Les Pyrénées-Orientales
01:09:48ont été touchées par un violent incendie
01:09:50qui a ravagé plus de 400 hectares de forêt
01:09:52dans le massif des Abres, celui-ci a été
01:09:54fixé cette nuit, mais reste sous la
01:09:56surveillance des pompiers, le feu
01:09:58qui s'est déclaré hier après-midi, attisé par un
01:10:00vent violent, a nécessité l'évacuation
01:10:02de 80 habitants, 5 sapeurs-pompiers
01:10:04ont été légèrement blessés
01:10:06Et puis aux Etats-Unis, la campagne présidentielle
01:10:08se poursuit, mais Donald Trump
01:10:10refuse un troisième débat avec Kamala Harris
01:10:12l'ancien président a rejeté l'idée
01:10:14défendue par sa rivale démocrate
01:10:16alors que tous deux continuent d'écumer
01:10:18les états décisifs en vue de l'élection
01:10:20présidentielle
01:10:22Merci Félicité, à dans 15 minutes
01:10:24Allez, je vous représente
01:10:26mes invités du jour, on a Imam Fadel, Joachim Loflock
01:10:28Imad, Michel Taub, Mahdi Saidi
01:10:30et Sophie Audugé et Célia Barotte
01:10:32nous rejoindront dans quelques
01:10:34instants. On va parler
01:10:36immigration et évoquer ce qui se passe
01:10:38en Suède, on sera dans quelques instants
01:10:40avec Alexandre Delval, géopolitologue
01:10:42qui sera avec nous, notre invité
01:10:44La Suède qui propose une
01:10:46allocation massive aux migrants
01:10:48pour qu'ils rentrent dans leur pays d'origine
01:10:50concrètement, le gouvernement suédois veut
01:10:52l'allocation actuelle pour atteindre les 30 000 euros
01:10:54par personne, explication
01:10:56Kylian Salé et ensuite j'interroge
01:10:58Alexandre Delval et j'interroge également mes invités
01:11:00du vendredi
01:11:02Augmenter l'aide au retour des migrants
01:11:04et rendre plus attractive l'allocation
01:11:06voici la dernière proposition du gouvernement
01:11:08suédois, car selon le ministre
01:11:10des Migrations, une seule
01:11:12personne a accepté l'allocation l'an dernier
01:11:16La bourse est relativement peu connue
01:11:18elle est petite et très peu de gens l'utilisent
01:11:20Le nombre de personnes
01:11:22qui retournent volontairement dans leur
01:11:24pays d'origine pourrait augmenter
01:11:26si les niveaux d'indemnisation étaient
01:11:28revus à la hausse et si l'on apprenait
01:11:30qu'il est possible de bénéficier de cette
01:11:32subvention et d'une aide pratique
01:11:34Concrètement, depuis 1984
01:11:36l'allocation est de maximum
01:11:38879 euros par adulte
01:11:40Le gouvernement suédois
01:11:42veut porter cette somme au-delà des 30 000 euros
01:11:44dès 2026, le but
01:11:46réduire le nombre de chômeurs
01:11:48de longue durée dans le pays
01:11:50Il y a environ 100 000 personnes en Suède
01:11:52qui sont nées dans d'autres pays et qui sont des chômeurs
01:11:54de longue durée. Enfin, plusieurs
01:11:56centaines de milliers de personnes sont incapables
01:11:58de subvenir à leurs besoins
01:12:00c'est-à-dire qu'elles ont un emploi
01:12:02mais leurs revenus sont si faibles qu'elles doivent encore
01:12:04demander des allocations pour s'en sortir
01:12:06C'est donc là que se trouvent les personnes
01:12:08qui, selon nous, pourraient être intéressées
01:12:10Un rapport commandé en août
01:12:12par le gouvernement déconseille
01:12:14néanmoins cette mesure, qu'il juge
01:12:16peu efficace au regard de son coût
01:12:18Bonjour Alexandre Delval
01:12:20Merci d'être avec nous, vous êtes géopolitologue
01:12:22Je vais aller assez vite parce que je sais que vous êtes
01:12:24un employeur très chargé
01:12:26Je n'ai pas 50 000 questions à vous poser mais j'en ai au moins
01:12:28deux. Bonnes ou mauvaises idées d'abord ?
01:12:30Ce n'est pas forcément
01:12:32une mauvaise idée, même si
01:12:34elle est très peu applicable
01:12:36D'ailleurs, elle avait été appliquée, vous vous rappelez
01:12:38en France, peut-être, je ne sais pas si vous avez mon âge
01:12:40mais quand j'avais une dizaine d'années
01:12:42un certain Raymond Barre avait fait la même chose
01:12:44La politique d'aide au retour
01:12:46donc c'est une mesure, contrairement
01:12:48à ce que dit la presse, qui n'est pas une mesure essentiellement
01:12:50de droite dure ou d'extrême droite
01:12:52C'est une mesure qui a été
01:12:54utilisée dans plusieurs pays par des centristes
01:12:56D'ailleurs, la lutte contre l'immigration
01:12:58massive ou illégale ou assistée
01:13:00a commencé avec le précédent gouvernement
01:13:02social-démocrate
01:13:04Alors là, la presse était moins alarmiste
01:13:06quand ça venait de l'ancienne
01:13:08première ministre sociale-démocrate
01:13:10C'est une augmentation
01:13:12qui va peut-être inciter un peu plus
01:13:14de personnes à partir, mais ça ne va pas
01:13:16inciter une famille qui a fait souche
01:13:18qui a bénéficié du regroupement
01:13:20familial et qui touche beaucoup
01:13:22plus si elle a beaucoup d'enfants
01:13:24Ça ne va inciter à repartir
01:13:26dans leur pays que des personnes qui n'ont pas
01:13:28fait souche parce qu'ils n'ont pas
01:13:30fait rapatrier toute leur famille
01:13:32Ils sont plutôt un travailleur individuel
01:13:34Celui-là peut être
01:13:36intéressé et encore
01:13:38mais ça ne va pas marcher
01:13:40contre l'immigration qui provoque
01:13:42le plus de chômage, c'est-à-dire l'immigration
01:13:44de peuplement, l'immigration familiale
01:13:46qui est permise par
01:13:48le regroupement familial, grand tabou
01:13:50qu'on a levé exceptionnellement
01:13:52en France
01:13:54dans certains territoires
01:13:56extrêmement
01:13:58exposés au problème migratoire illégal et légal
01:14:00avec les naissances
01:14:02dans plusieurs territoires
01:14:04en Guyane, en Haït etc.
01:14:06en provenance des Comores, mais cette mesure
01:14:08si elle a été enlevée là
01:14:10où il y a une submersion migratoire
01:14:12ça montre bien que cette mesure
01:14:14constitue un appel d'air à une
01:14:16immigration non productive
01:14:18La fond d'Apolle
01:14:20le think tank fond d'Apolle a fait
01:14:22deux études sur ce sujet
01:14:24qui montrent que 54%
01:14:26des gens issus de l'immigration
01:14:28qui bénéficient d'aide sociale
01:14:30ne travaillent pas parce qu'ils se reposent
01:14:32sur les aides sociales
01:14:34et 85% des gens
01:14:36négatifs entre guillemets
01:14:38ont un emploi stable
01:14:40c'est l'assistanat le vrai problème
01:14:42l'immigration n'est pas mauvaise en elle-même
01:14:44le problème c'est l'assistanat
01:14:46lorsque l'assistanat est une pompe aspirante
01:14:48à des personnes
01:14:50à qui on ne peut pas reprocher d'ailleurs
01:14:52de profiter du système, il est là le problème
01:14:54Alexandre, autre cas
01:14:56Olaf Scholz, on l'a vu
01:14:58a prononcé un discours
01:15:00assez passionné devant le Budenstag
01:15:02c'était mercredi si je m'abuse
01:15:04où en fait il a évoqué la réintroduction
01:15:06des contrôles aux frontières, c'est une idée un peu proche
01:15:08du RN si je m'abuse
01:15:10Je pense pas que c'est que le RN
01:15:12encore une fois je suis déjà un vieux
01:15:14pour les jeunes qui nous regardent
01:15:16mais quand j'avais une dizaine d'années
01:15:18c'était des gouvernements centristes
01:15:20autour de Raymond Barr
01:15:22qui voulaient réduire drastiquement
01:15:24l'immigration et c'était la plupart
01:15:26des pays européens qui lançaient des slogans
01:15:28à partir de 1974
01:15:30fin de l'immigration massive
01:15:32réduction au minimum
01:15:34de l'immigration
01:15:36le curseur médiatique
01:15:38a changé mais ce n'est pas
01:15:40l'extrême droite qui a porté ces thèmes
01:15:42et la grande erreur de la droite modérée
01:15:44ou de la gauche
01:15:46républicaine c'est d'avoir
01:15:48laissé ces thèmes
01:15:50à l'extrême droite et de faire croire que
01:15:52ce serait être d'extrême droite
01:15:54que de contrôler l'immigration
01:15:56Monsieur Trudeau qui est très politiquement correct
01:15:58à ce que je sache
01:16:00vous n'êtes pas d'extrême droite
01:16:02et au Canada vous avez des tests de santé
01:16:04et vous avez des tests de connaissance
01:16:06de langue et des tests de connaissance
01:16:08professionnels parce que le Canada
01:16:10va faire devenir une immigration
01:16:12utile, bénéfique, comme disait M. Sarkozy
01:16:14une immigration choisie
01:16:16il n'y a aucun tabou là-dedans
01:16:18et il n'y a rien, absolument rien
01:16:20d'extrême droite ou même de droite dure
01:16:22à vouloir contrôler ce qui arrive
01:16:24dans un pays et la moindre de choses
01:16:26quand on arrive dans un pays, moi je suis fils
01:16:28d'immigrant, c'est d'arriver légalement
01:16:30et ce qu'a fait l'Australie
01:16:32a bloqué les arrivées illégales
01:16:34l'Australie n'est pas un pays fasciste
01:16:36les gouvernements d'ailleurs de plusieurs bords
01:16:38ont mis en application cette mesure
01:16:40les contrôles sont faits dans des hot spots extérieurs
01:16:42à l'Australie et il n'y a plus de mort en mer
01:16:44il n'y a plus de mort depuis que
01:16:46la politique no way a été appliquée
01:16:48en Australie qui était une politique
01:16:50d'immigration illégale, zéro
01:16:52encore une fois c'est pas l'immigration
01:16:54le problème, le problème c'est quand l'immigration
01:16:56est incontrôlée et non intégrée
01:16:58le problème donc c'est l'intégration
01:17:00et on ne peut intégrer que ceux
01:17:02qui ont envie de s'intégrer
01:17:04quelqu'un qui vient avec une idée de lâcher arrière
01:17:06mais il n'y a pas que l'islamisme qui pose des problèmes
01:17:08quelqu'un qui vient avec des mœurs fondamentalement
01:17:10tribales ou
01:17:12moyen âgeux ou tout simplement
01:17:14différents, hostiles
01:17:16au libéralisme démocratique
01:17:18vous ne pouvez pas les intégrer si ils ont
01:17:20la liberté de se regrouper massivement
01:17:22et d'avoir un contre modèle
01:17:24le problème aussi c'est la sélection
01:17:26à la source. Vous avez le temps de rester un peu
01:17:28avec nous Alexandre, je voudrais
01:17:30qu'on fasse un petit tour de table
01:17:32c'est pas de la sélection
01:17:34ethnique, c'est la sélection sur les
01:17:36valeurs, il faudrait des systèmes
01:17:38de détection qui permettent de faire
01:17:40venir dans nos pays qui sont des
01:17:42démocraties libérales ouvertes, ceux qui
01:17:44partagent nos valeurs fondamentales
01:17:46et ceci n'est absolument pas fait
01:17:48j'en ai parlé avec la responsable de l'OFPRA
01:17:50il n'y a aucun contrôle à la
01:17:52source sur les valeurs fondamentales
01:17:54aucune nation nous enseigne la géopolitique
01:17:56ne peut vivre sans valeurs fondamentales
01:17:58partagées et il n'y a pas d'exception
01:18:00à faire, il n'y a pas de tolérance envers ceux
01:18:02qui ne respectent pas le mode de vie
01:18:04d'un pays donné. Restez avec nous
01:18:06quelques instants, je voudrais qu'on ouvre le débat avec mes invités
01:18:08Michel. D'abord juste une petite nuance
01:18:10je salue Alexandre Delval dont les livres
01:18:12sont vraiment à lire pour comprendre
01:18:14tous les enjeux migratoires que l'on connait
01:18:16actuellement mais quand même
01:18:18vous parliez de Raymond Barr
01:18:20c'est Lionel Stoleru
01:18:22un homme de centre droit qui a introduit
01:18:24le premier, le regroupement familial
01:18:26et vous avez raison de dénoncer
01:18:28ce tabou du regroupement familial
01:18:30mais enfin quand même, on a une longue histoire
01:18:32en France sur le regroupement familial
01:18:34deuxième chose, sur la Suède
01:18:36ce qui est intéressant en Suède
01:18:38c'est que qui gouverne aujourd'hui en Suède
01:18:40vous avez une coalition avec un Premier Ministre
01:18:42modéré qui est allié
01:18:44à des libéraux et à des centristes
01:18:46avec le soutien
01:18:48passif de l'extrême droite
01:18:50ce qui a permis
01:18:52d'éviter d'avoir des sociodémocrates au pouvoir
01:18:54et donc l'actuel gouvernement
01:18:56certes ça a commencé avec des sociodémocrates
01:18:58mais l'actuel gouvernement pourrait servir
01:19:00d'exemple en termes d'architecture
01:19:02politicienne pour le prochain gouvernement
01:19:04de Michel Barnier pour prendre des mesures
01:19:06audacieuses en matière migratoire
01:19:08avec la complaisance et le soutien de l'extrême droite
01:19:10et dernier point, les 30 000 euros
01:19:12d'aide au retour des migrants
01:19:14ça coûterait beaucoup plus cher
01:19:16de les maintenir sur le sol suédois
01:19:18ou sur le sol français
01:19:20parce que des migrants qui ne sont pas en capacité de travailler
01:19:22qui vivent des aides sociales
01:19:24ça coûte beaucoup plus
01:19:26que 30 000 euros, ça coûte sur 5 ans
01:19:2810 ans, 20 ans, 30 ans
01:19:30des centaines de milliers d'euros
01:19:32et donc je comprends cette mesure du gouvernement suédois
01:19:34Retour dans le passé, j'aimerais
01:19:36vous montrer une petite séquence
01:19:38entre Jacques Chirac et François Mitterrand
01:19:40puis on va se replonger en avril 88
01:19:42où le thème avait été abordé
01:19:44Retour sur l'histoire
01:19:46Il y a eu une formidable
01:19:48aspiration à faire venir chez nous des
01:19:50immigrés sans doute parce qu'on les payait
01:19:52moins bien que les autres, moins bien que les
01:19:54français, que les travailleurs français
01:19:56on est allés les chercher par charter
01:19:58et par camion tout entier, on les a déversés
01:20:00en France dans nos grandes usines
01:20:02particulièrement de la région parisienne
01:20:04le gouvernement Moroy a pris des dispositions
01:20:06pour faciliter leur réinsertion dans leur
01:20:08pays d'origine
01:20:10leur donnant des certains avantages
01:20:12pour qu'ils puissent d'eux-mêmes partir
01:20:14c'est-à-dire qu'il faut réduire le nombre
01:20:16bien entendu, mais il faut
01:20:18le faire dans le respect du droit et dans le respect des
01:20:20personnes, voilà ce que je voulais dire
01:20:22pour commencer
01:20:26Je sens comme une évolution
01:20:28Monsieur Mitterrand
01:20:30dans votre propos sur ces sujets
01:20:32à rapport à ce que j'avais cru
01:20:34entendre dans le passé
01:20:36mais
01:20:38je reconnais que les circonstances peuvent y appeler
01:20:40Alexandre
01:20:42nous sommes en avril
01:20:441988, voyez l'intérêt de la séquence
01:20:46Oui
01:20:48absolument, mais moi ça me fait penser à autre chose
01:20:50le gouvernement suédois pendant
01:20:52des années, depuis les années 80 a eu
01:20:54la même attitude que le parti socialiste français
01:20:56de ce cher
01:20:58Monsieur Mitterrand et cette politique
01:21:00était une politique
01:21:02d'assistanat
01:21:04et la fondation Fondapol
01:21:06a montré que l'assistanat est contre-productif
01:21:08ça c'est très intéressant
01:21:10plus vous assistez quelqu'un
01:21:12pensez à des suédois, plus il va
01:21:14s'intégrer, plus il va être reconnaissant
01:21:16et bien non, la Fondapol
01:21:18pas l'ERN, pas les fascistes
01:21:20suédois ou tout ce que vous voulez, pas l'AFD
01:21:22la Fondapol a montré avec
01:21:24une étude faite par des suédois sociodémocrates
01:21:26que l'expérience d'extrême
01:21:28générosité sociale et financière
01:21:30de la Suède
01:21:32a été contre-productive
01:21:34alors ça paraît étonnant, pourquoi ?
01:21:36Charles Schulz, le grand spécialiste de la self-esteem
01:21:38qui est un universitaire
01:21:40a montré que plus on est exigeant
01:21:42avec quelqu'un
01:21:44d'un autre groupe très différent
01:21:46plus cette personne va vous respecter
01:21:48et surtout plus on respecte ses propres
01:21:50valeurs, sa patrie
01:21:52et plus on est exigeant envers l'autre
01:21:54plus il va vouloir faire un effort
01:21:56si on lui donne tout, sans contrepartie
01:21:58ce qu'ont fait les socialistes
01:22:00de cette ancienne personne
01:22:02qui était un ancien collaborateur de Pétain
01:22:04qui menait la lutte antifasciste
01:22:06et qui est devenu le président du PS
01:22:08et personne ne rappelle au PS
01:22:10cette généalogie alors qu'on le fait
01:22:12pour d'autres qui n'ont pas cette généalogie
01:22:14ça c'était juste un petit aparté
01:22:16mais le PS français a fait la même erreur
01:22:18que la Suède
01:22:20s'ils vous donnaient tout sans contrepartie
01:22:22la personne bizarrement vous méprise
01:22:24j'incite nos auditeurs à voir la Fondapol
01:22:26les deux rapports et aussi
01:22:28les études de William Schultz, grand spécialiste
01:22:30des groupes et de la self-esteem
01:22:32Merci beaucoup Alexandre Delval
01:22:34on arrive quasiment au terme de l'émission
01:22:36j'ai un dernier sujet que j'aimerais évoquer, merci en tous les cas
01:22:38pour votre regard, oui, dernier sujet
01:22:40puisque Célia Barotte nous a rejoint
01:22:42on va parler très rapidement, je voulais y consacrer
01:22:44un peu plus de temps, mais on a été très long
01:22:46sur d'autres sujets, on va parler
01:22:48du, oui, vous ne m'en voulez pas quand même
01:22:50on va parler du fameux service
01:22:52national universel, le fameux SNU
01:22:54l'heure est au bilan
01:22:56et c'est moyen
01:22:58moyen et moyen
01:23:00et je vois que notre amie Sophie Audugé
01:23:02va vous écouter avec une grande attention
01:23:04Oui, 5 ans après son lancement
01:23:06c'est donc l'heure du premier bilan
01:23:08pour le service national universel, dans son rapport
01:23:10la cour des comptes estime que les
01:23:12objectifs de ce dispositif demeurent
01:23:14incertains et mal compris par le
01:23:16grand public, en particulier par les
01:23:18jeunes qui en constituent pourtant la cible
01:23:20le SNU est basé sur le volontariat
01:23:22et la cour regrette qu'en matière de
01:23:24mixité sociale comme
01:23:26d'engagement, les ambitions du dispositif
01:23:28ne sont pas atteintes, elle écrit que
01:23:30les milieux d'origine des jeunes participants
01:23:32se caractérisent depuis 2019 par
01:23:34une sur-représentation des jeunes dont
01:23:36les parents servent ou ont servi dans
01:23:38les corps en uniforme et de catégories
01:23:40socio-professionnelles plus favorisées
01:23:42les participants sont majoritairement
01:23:44scolarisés en filière générale et technologique
01:23:46autre point dans ce
01:23:48rapport, c'est le coût, le chiffrage dans
01:23:50sa configuration actuelle est généralisé
01:23:52à l'ensemble d'une classe d'âge, soit
01:23:54environ 850 000 jeunes
01:23:56et ce coût, ce chiffrage
01:23:58il est de 2 milliards d'euros mais il ne
01:24:00correspond pas à une évaluation du
01:24:02coût global du dispositif par les pouvoirs
01:24:04publics, le coût du fonctionnement annuel
01:24:06du dispositif généralisé serait selon
01:24:08les sages plutôt de 3 à 5
01:24:10milliards d'euros, alors l'une des solutions
01:24:12avancées est par exemple de
01:24:14créer des centres pérennes
01:24:16pour accueillir tout au long de
01:24:18l'année ces séjours de cohésion
01:24:20pour simplifier la gestion du
01:24:22dispositif et rationaliser certains
01:24:24coûts, enfin cette incertitude
01:24:26sur les objectifs n'empêche pas de constater
01:24:28un taux de satisfaction élevé
01:24:30chez les jeunes ayant participé au séjour
01:24:32de cohésion, 96%
01:24:34des jeunes interrogés en
01:24:362023-2024 se déclarent ainsi
01:24:38satisfaits selon l'Institut National
01:24:40de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire
01:24:42Merci pour ce bilan, commentaire, réaction
01:24:44Sophie ?
01:24:46Vous n'avez pas beaucoup de temps pour l'interrogation orale
01:24:48Evidemment, 96%
01:24:50des jeunes qui y vont de manière volontaire
01:24:52et qui sont issus de familles
01:24:54plutôt convaincus
01:24:56avec effectivement un système
01:24:58d'autorité à la maison qui est déjà
01:25:00en place
01:25:02bon, évidemment, je veux dire
01:25:04ils se rencontrent dans un endroit où ils s'attendaient à aller
01:25:06le problème c'est que ce n'est pas la cible
01:25:08évidemment que le budget
01:25:10on s'interroge vraiment s'il ne serait pas mieux utilisé
01:25:12ailleurs dans l'éducation nationale
01:25:14et puis, je suis désolée mais ces 12
01:25:16journées, je crois
01:25:18qu'il faut être clair quand on a un jeune
01:25:20qui ne veut pas
01:25:22suivre à l'école, qui ne respecte
01:25:24pas l'autorité
01:25:26qui ne respecte rien de ce qui est
01:25:28le principe même de la cohésion sociale
01:25:30qui se construit au fil des années
01:25:32pendant 10 ans sur les bancs de l'école publique
01:25:34on ne voit pas comment en 12 jours
01:25:36on le transformerait
01:25:38d'autant plus si c'est volontaire et qu'il doit y aller
01:25:40Joachim, rapidement
01:25:42Je pense que c'est précisément de ce genre de dispositif
01:25:44tout à fait cosmétique et à défait d'annonce
01:25:46que notre système
01:25:48éducatif
01:25:50se délite aujourd'hui, effectivement cet argent
01:25:52pourrait être investi dans des endroits où il serait
01:25:54beaucoup plus pertinent et si on veut mettre en
01:25:56oeuvre un vrai rétablissement de l'autorité à l'école
01:25:58ce n'est pas en singeant l'école de la Troisième République
01:26:00qu'on va le faire, c'est en prenant des mesures
01:26:02extrêmement fermes au quotidien pour
01:26:04remettre de l'ordre dans chaque mètre carré de nos établissements
01:26:06par exemple avec des peines planchées
01:26:08en conseil de discipline, avec
01:26:10des centres éducatifs fermés généralisés dans
01:26:12chaque établissement, avec l'automaticité
01:26:14de la protection fonctionnelle pour les personnes à menacer
01:26:16il y a plein de choses qu'on pourrait faire et ça, ça vaudrait mieux
01:26:18que deux semaines par an de SNU
01:26:20où il y a beaucoup de dérives par ailleurs, documentées par Le Figaro
01:26:22avec par exemple des drapeaux français
01:26:24piétinés, des marseillaises sifflées
01:26:26des violences, du harcèlement
01:26:28des agressions, des bisuitages
01:26:30on en a parlé, les bisuitages
01:26:32tout ça ça existe donc j'attends vraiment
01:26:34rien de ce dispositif et
01:26:36je déplore le fait que le gouvernement
01:26:38s'enorgueillisse à ce point et en fasse quelque chose
01:26:40d'essentiel pour l'avenir de l'école
01:26:42Madi, Naïma et Michel
01:26:44Michel je voulais vous donner la parole mais j'ai pas le temps
01:26:46On en reparlera
01:26:48On en reparlera, on reviendra, vous m'en voulez pas
01:26:50Oui, avec Anthony Fabrice
01:26:52Bon, écoutez
01:26:54c'est la fin de ce Mini-News
01:26:56merci de m'avoir accompagné, pour ma rentrée
01:26:58c'était un plaisir de vous avoir, merci à l'équipe qui m'a entouré
01:27:00Martin Mazur, qui me parlait
01:27:02gentiment à l'oreillette, Sébastien Mandotti
01:27:04Biba Filo et Émilie
01:27:06Dubot, qui va nous rejoindre, qui va rejoindre l'équipe de
01:27:08Mini-News Weekend que je salue
01:27:10féliciter Kindo qui évidemment, Naël Benhamou
01:27:12et Margaux Calvé, merci à la programmation
01:27:14Nicolas Nissim et Stéphane Fatoretto
01:27:16Je n'ai pas les noms des équipes en régie
01:27:18mais je les salue tous, évidemment
01:27:20et bravo pour tout, tout de suite c'est Nelly Denach
01:27:22et 180 minutes d'info et j'aurai le plaisir
01:27:24de vous accompagner dorénavant tous les vendredis
01:27:26pour Punchline à partir de
01:27:2817h, à tout à l'heure, restez-nous fidèles
01:27:30je compte sur vous, bye bye