Absent dans le box à l'ouverture de l'audience, Dominique Pelicot a refusé d’être extrait du centre pénitentiaire du Pontet, ce lundi matin 16 septembre, a fait savoir le président de la Cour, Roger Arata. Il souffre "d’une infection rénale, de calculs à la vessie, et de problèmes à la prostate".
Le président Arata confirme la désignation de deux experts, composé de médecins légistes et de cliniciens, pour évaluer la "compatibilité" de Dominique Pelicot à comparaître. Leurs conclusions seront communiquées à la Cour en fin de journée. L’audience est suspendue jusqu’à mardi matin. À la reprise, le président décidera des suites du procès : nouvelle suspension, reprise des débats ou renvoi de l’affaire.
Le président Arata confirme la désignation de deux experts, composé de médecins légistes et de cliniciens, pour évaluer la "compatibilité" de Dominique Pelicot à comparaître. Leurs conclusions seront communiquées à la Cour en fin de journée. L’audience est suspendue jusqu’à mardi matin. À la reprise, le président décidera des suites du procès : nouvelle suspension, reprise des débats ou renvoi de l’affaire.
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00:00Il y a ici une situation véritablement scandaleuse
00:03et nous appelons à nos voeux qu'elle soit réglée le plus vite possible désormais.
00:30Il n'est toujours pas hospitalisé, aucun bilan sanguin n'est décidé.
00:55Il a fallu que samedi matin j'aille à la détention pour le voir,
00:58il était dans le même état, il était fiévreux, affaibli, il était fébrile
01:04et donc j'ai alerté qui de droit pour dire que ça devait s'arrêter.
01:07C'est quelque chose qui est impensable.
01:10Donc voilà, il a fallu qu'hier après-midi il soit extrait pour l'hospitalisation,
01:14pour le bilan sanguin, ce par quoi on aurait dû commencer des 8 jours avant.
01:18Et on en arrive là aujourd'hui en nous disant qu'il y a un caillou dans la vessie,
01:21qu'il y a une infection du rein, que manifestement aussi il y a une infection de la prostate,
01:25mais pourquoi avoir attendu 8 jours ?
01:27Les mots manquent pour exprimer l'anormalité de la situation dans laquelle nous nous trouvons à l'heure actuelle.
01:34Voilà une semaine aujourd'hui que nous savons que Dominique Pellicot se plaint de problème de santé,
01:41une semaine qui semble avoir été perdue sans que celui-ci soit pris en charge comme il aurait dû l'être
01:47et voilà une semaine aujourd'hui de perdu sans que nous sachions si ce procès peut se poursuivre ou non.
01:53Une expertise a été ordonnée, nous aurons les résultats en fin de journée
01:57et nous espérons vivement que cette expertise permettra d'envisager la poursuite du procès
02:02parce que s'il résultait de cette expertise que ce procès ne peut pas se poursuivre
02:07en raison d'un retard dans la prise en charge de Dominique Pellicot,
02:11eh bien on serait véritablement dans une situation qui serait une situation de scandale.
02:15Ce procès, vous le savez, est une épreuve de tous les jours pour nos clients,
02:19pour Gisèle Pellicot et toute sa famille qui chaque jour se présentent avec courage dans cette salle d'audience
02:25pour affronter les regards, pour croiser les accusés, pour venir déposer.
02:30Cette épreuve est en train de devenir un supplice chinois.
02:35Un supplice chinois depuis une semaine où on ne sait pas si la suspension va être prorogée,
02:41si de la suspension nous basculerions vers un renvoi.
02:44Le renvoi c'est probablement ce qui serait le pire
02:47parce qu'on repartirait à zéro avec la nécessité pour nos clients de revenir,
02:52quand on ne le sait pas, mais redéposer, tout recommencer à zéro.
02:56Le renvoi serait catastrophique, d'abord il serait catastrophique pour la partie civile
03:00parce que pour les accusés ce serait la continuation de la situation,
03:04pour ceux qui sont détenus ce serait la continuation de la détention
03:08et puis ensuite ce serait catastrophique dans la mesure où ce tribunal a eu à gérer et gère ce dossier,
03:14ce procès avec beaucoup de qualité et il faudrait repartir sur une nouvelle gestion
03:18parce qu'on repartira à zéro, on n'est pas là dans une suspension classique, on repartira à zéro.
03:22Donc oui le renvoi serait quelque chose d'extrêmement préjudiciable.
03:26Moi j'ai un accusé qui est détenu et bien évidemment je solliciterai sa remise en liberté
03:31et je pense qu'au bout de trois ans et demi il est évident qu'on pourrait envisager des remises en liberté
03:37compte tenu du délai qui deviendrait manifestement irraisonnable.
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