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NewsTranscription
00:00Mais on va parler, là, de Jeanne d'Arc.
00:03Pourquoi Jeanne d'Arc ?
00:04Eh bien parce que...
00:05Il paraît que c'est un travesti, Jeanne d'Arc.
00:07Ah bon ?
00:08Écoutez.
00:09Sud Radio Bercov, dans tous ses états,
00:12les perles du jour.
00:23Oui, oui, et c'est Mylène Farmer qui parlait de Jeanne d'Arc.
00:26Elle ne parlait évidemment pas de Jeanne d'Arc, Mylène Farmer.
00:30Mais alors c'est très intéressant,
00:31le directeur artistique des Jeux Olympiques,
00:33vous vous rappelez, la cérémonie d'ouverture,
00:35qui a été tellement commentée de part et d'autre,
00:38et quelle polémique c'est la cérémonie aussi de fermeture, etc.,
00:42qui a d'ailleurs un talent, Thomas Joly,
00:44quel que soit ce qu'on peut penser de lui.
00:46Mais là, cet intéressant vient de donner un entretien au journal Le Monde,
00:50alors justement, et où il dit,
00:53parce qu'il ne parlait que de l'artistique,
00:55et là, il revendique la dimension politique.
00:58Voilà, et il dit, vous voyez, je le dis, voilà,
01:01il dit ceci, c'est très joli,
01:03notre culture est faite de cette fluidité de genre.
01:07Voilà, la culture française, c'est la fluidité de genre.
01:11Oui, d'ailleurs, Molière, c'est la fluidité,
01:13Racine, etc., fluidité de genre.
01:16Bon, et puis il dit cette chose formidable,
01:19ma mission a été de dire qui nous sommes,
01:21dans tous les tableaux apparaissent des corps différents,
01:23de la diversité, les femmes, les hommes maquillés ou costumés,
01:25le théâtre était partout, très bien.
01:27Et il ajoute, toujours dans cet entretien au Monde,
01:31les rois français se poudraient et portaient des talons,
01:34Jeanne d'Arc, une des plus grandes travesties de notre histoire,
01:38n'a-t-elle pas été condamnée parce qu'elle était vécue en homme ?
01:42Donc, pour Thomas Joly, Jeanne d'Arc, c'était une drag queen.
01:48Oui, enfin, un peu à l'avance sur son temps,
01:50mais c'était une drag queen.
01:52Alors, quand on entend ça, est-ce qu'on peut rappeler à ces gens,
01:56est-ce qu'ils peuvent se documenter un tout petit peu ?
02:00Est-ce qu'ils peuvent écouter ce qu'est l'histoire de France ?
02:03Non pas que ça me choque qu'il dise ça, c'est pas ça du tout.
02:06C'est qu'il dit des conneries, des conneries et des erreurs historiques manifestes.
02:10Parce que Jeanne d'Arc, il faut lire n'importe quel historien quand même,
02:15lorsqu'elle a rejoint l'armée française pour m'aider dans les campagnes militaires,
02:19s'habiller en homme lui permettait de se protéger plus efficacement.
02:22Oui, à l'époque, comment on était guéri avec le jute au corps, les côtes de maille, etc.
02:28Les vêtements masculins de l'époque étaient plus adaptés à la guerre,
02:31offrant une meilleure protection sur le champ de bataille.
02:34En outre, soyons clairs, cela réduisait les risques d'agression sexuelle
02:37dans des environnements majoritairement masculins.
02:40C'est ce qu'a écrit un internaute.
02:42En portant des habits d'homme, Jeanne d'Arc se conformait aux normes militaires de l'époque,
02:47où seuls les hommes étaient soldats.
02:49Seuls les hommes étaient soldats.
02:51Ses vêtements renforçaient son image de chef de guerre
02:53et lui permettaient d'être pris au sérieux par les soldats et les officiers.
02:57Et puis, la légitimité religieuse.
03:00Évidemment, Thomas Jolisse ne sait pas ce que c'est qu'une légitimité religieuse,
03:02ça n'existe plus, paraît-il.
03:04Mais Jeanne d'Arc a souvent déclaré que c'était une directive divine
03:07qui l'avait poussée à adopter s'éveillement les voix qu'elle avait entendues à Don Rémi.
03:11Elle pensait qu'elle suivait la volonté de Dieu et que cela faisait partie de sa mission.
03:16Et enfin, et ce n'est pas négligeable, protection symbolique contre les accusations de sorcellerie.
03:24En s'habillant comme un homme, elle défiait les conventions sociales et religieuses de l'époque,
03:28mais elle le faisait toujours en invoquant un devoir sacré.
03:31Elle ne faisait pas des changements de genre, c'est pas du tout ça.
03:35C'est qu'elle était obligée, sinon elle aurait brûlé.
03:38Elle aurait brûlé, effectivement, vive sur l'échafaud.
03:42Voyons, est-ce qu'on peut rappeler à ces gens qui veulent faire,
03:46qu'ils fassent l'artiste, qu'ils fassent des représentations plus ou moins réussies,
03:52plus ou moins ratées, mais qu'ils transportent ça en disant
03:56mais non, mais non, vous savez, Jeanne d'Arc, l'une des plus grandes travesties de notre histoire.
04:01Pourquoi raconter des imbécilités et des fake news aussi bêtes ?
04:06C'est bête, c'est ça, c'est idiot.
04:10C'est-à-dire, on peut défendre une cause, la cause des gens,
04:14la cause genreiste, la cause woke, la cause tout ce qu'on veut,
04:17mais en la défendant, en déformant l'histoire,
04:21et pire qu'un crime, c'est une faute et c'est une imbécilité.
04:25Alors franchement, ce qu'on demande d'abord à ces gens,
04:28c'est de lire un tout petit peu, le talent c'est très bien,
04:32mais la documentation et la connaissance, c'est encore mieux.
04:40Quand je lis en ta lettre, je me perçois que l'orthographe de toi, ça fait deux.
04:46C'est toi que j'aime, ne prends qu'un M, par-dessus tout,
04:52ne me dis point, il en manque un, que tu t'en fous,
04:59je t'en supplie, point sur lui, fais-moi confiance.
05:05Une chanson de Serge Gainsbourg, effectivement, sur l'orthographe,
05:08en lisant ta lettre.
05:10Alors vous disiez, c'est amusant quand même, c'est drôle, il se bat,
05:13mais pas du tout, c'est le réel.
05:15Et quel réel, encore plus aujourd'hui.
05:17Écoutez ce que disait, le 3 septembre, il y a quelques jours,
05:22sur CNews, Myriam Meyer est professeur de français et de latin.
05:28Ce que je sais, je peux donner cet exemple,
05:30quand nous corrigeons le brevet, on nous convoque le matin,
05:32et on nous dit, voilà les consignes de correction.
05:35Ici, on attend que l'élève écrive la, L, A.
05:37S'il a écrit L'A, vous comptez bon quand même,
05:41parce qu'il a eu l'idée du son.
05:43Parce qu'il a eu l'idée du ?
05:44L'idée du son, c'est un la.
05:46Bon, il a mis un la, il n'a peut-être pas orthographié correctement.
05:49Et vous, vous êtes professeur, vous dites, non, c'est hors de question.
05:51Mais qui dit ça ?
05:53Mais ça, c'est des consignes qui viennent directement d'en haut.
05:56Des consignes qui viennent directement d'en haut, voilà.
05:59Je dis la, la forêt, et il écrit L'A,
06:03mais oui, c'est bien, c'est bien.
06:04Mais enfin, ne le sanctionnez pas, c'est le son.
06:08La, L'A, et la, ça se prononce de la même façon.
06:12Et par exemple, si je veux parler de l'eau,
06:15l'eau, l'eau qu'on boit, l'eau thermale,
06:18et je vais écrire l'eau, L, O, H.
06:21Eh bien alors, le son n'est pas bon.
06:24J'ai dit l'eau, L, O, H, et l'eau, L'EAU.
06:28Où est le problème ?
06:29Quand on arrive à ce stade, et voilà Myriam Meyer,
06:32professeur de français et de latin,
06:34obligée d'obéir aux injonctions venues d'en haut.
06:37Est-ce que c'est d'en haut de son collège,
06:40ou est-ce que c'est d'en haut de son lycée,
06:42ou est-ce qu'en haut de monsieur je-ne-sais-quel-ministre,
06:45ou sous-ministre, ou néo-ministre, c'est quoi ?
06:48Vous imaginez qu'on arrive à ce degré de rachitisme du bulbe
06:54qui consiste à dire, ah, c'est le son.
06:57Ah oui, A, c'est la même chose.
06:58Je vais écrire comment, là ? L, A ?
07:00Non, L apostrophe A.
07:01Ah, bien sûr, c'est tellement mieux.
07:03Vous avez raison, c'est vrai.
07:04Le son, voilà, voilà.
07:06Alors maintenant, je vais vous dire,
07:08essayez, on va faire du phonétique,
07:10on va s'amuser beaucoup, voilà.
07:12On va transcrire tout en phonétique.
07:14Voilà, ça se passe en 2024,
07:17à l'éducation nationale,
07:19dans les lycées-collèges français,
07:23voilà, on étudie le français et le latin.
07:26Mais le français, la culture française,
07:28ça n'existe pas.
07:29Comme dit Thomas Joly,
07:31c'est de la fluidité de genre.
07:33Alors soyons fluides dans l'oral.
07:36Disons la, lo, le, li,
07:38et finissons sur l'intelligence française
07:41régulée par babibobu.
07:43Voilà, ça, c'est la fin de la culture,
07:46et c'est bon.
07:59Et Alain Barrière, bien sûr.
08:08Mais alors là, c'est une merveilleuse
08:09chanson d'amour, celle d'Alain Barrière.
08:11Mais nous, alors, c'est une chanson.
08:14C'est pas une chansée.
08:15Vous savez, on a réuni, enfin,
08:16les internautes ont réuni un certain
08:18nombre d'allocations de premiers ministres.
08:20Vous savez, quand ils arrivent,
08:21voilà, ils arrivent, ils sont nommés
08:23premiers ministres.
08:24Alors on ne parle que des premiers ministres
08:25de Macron, mais c'était vrai avant aussi.
08:27Donc Édouard Philippe,
08:29donc Jean Castex,
08:31donc Elisabeth Borne,
08:33donc aujourd'hui
08:35Michel Barnier,
08:37Gabriel Attal, bien sûr,
08:39son prédécesseur.
08:41Et écoutez, juste comme ça,
08:43très rapidement, vous allez voir
08:45la première fois qu'il passe à la télévision
08:47en général TF1
08:49ou France 2, bien sûr,
08:51pour annoncer le serment
08:53sur la montagne, écoutez.
08:56Le sectarisme
08:58est une preuve de faiblesse. Donc il faut
09:00ouvrir la table à tous ceux qui le voudront.
09:02Ma méthode, c'est de dire la vérité.
09:03Il faut dire la vérité.
09:04Être lucide sur le constat.
09:06Il faut être lucide.
09:06Compris quand c'est difficile.
09:08Je dirai la vérité même si elle est
09:10difficile.
09:11Je le dis avec beaucoup d'humilité.
09:13Avec beaucoup d'humilité.
09:15Beaucoup d'humilité.
09:16Le gouvernement sera rassembleur
09:18de compétences.
09:19Réunir autour de la même table des hommes et des femmes
09:21qui ont des compétences.
09:23Choisis parce qu'elles sont compétentes.
09:25À la recherche de solutions.
09:27Chercher des solutions.
09:27Je veux qu'on trouve les bonnes solutions.
09:29Proposer des solutions.
09:30Trouver des solutions aux problèmes qui préoccupent les Français.
09:33Tout ne peut pas se décider
09:35depuis Paris.
09:36Les bonnes idées, elles ne viennent pas
09:38toujours d'en haut.
09:38Depuis Paris.
09:39On les trouve sur le terrain.
09:41Je crois au territoire.
09:42Sur le terrain.
09:43Les territoires.
09:44En rencontrant les partenaires sociaux.
09:45Les partenaires sociaux
09:47dans les territoires.
09:48Les syndicats en associant
09:49les organisations syndicales.
09:51Et puis les élus locaux.
09:52Les élus locaux.
09:52Les élus locaux.
09:54Comme ils sont bien regardés.
09:55D'abord, humilité.
09:56Oui, mais je viens avec humilité.
09:57Je suis humble.
09:59Et puis, je ne pense qu'aux compétences.
10:00Je vais rassembler les compétences.
10:02Bien sûr, il n'y aura que des compétences.
10:04Ensuite, les solutions.
10:05Oui, oui, oui.
10:05Nous allons trouver des solutions.
10:06Ne vous inquiétez pas.
10:07Et puis le territoire.
10:08Oui, il n'y a pas que Paris.
10:09Il n'y a pas que Paris.
10:10Ils sont tous parisiens, etc.
10:11Ils ont tous grandi, etc.
10:12Paris, l'ENA et compagnie.
10:14Non, non.
10:14Il y a les territoires.
10:15On va s'occuper des territoires.
10:16On va consulter les territoires.
10:18Absolument.
10:19Et puis les partis.
10:21Et puis les syndicats.
10:22Nous sommes là pour ça.
10:23Et c'est extraordinaire.
10:25Le même langage.
10:26Le même discours.
10:28Les mêmes thèmes.
10:29Je t'aime.
10:30Moi non plus.
10:32Les mêmes locutions.
10:34Les mêmes éléments qu'on retrouve.
10:37Voilà.
10:38Et à chaque fois, ils nous annoncent.
10:39Ça y est, c'est l'annonce faite au mari.
10:41Marie, M-A, deux R-I-S.
10:42Là, je fais un peu d'orthographe.
10:44Et voilà.
10:46Écoutez, ça va être merveilleux.
10:48Vous allez voir, moi, je ne suis pas du tout comme les autres.
10:50Non, non, non.
10:50Pas du tout comme les autres.
10:52Je parle comme les autres.
10:52Mais je vous assure qu'au fond.
10:54Au fond.
10:55Je vous assure.
10:56Dans mon fort intérieur, je suis vraiment humble.
10:59Je vais vraiment chercher les compétences.
11:01Je vais chercher des solutions.
11:03Je ne suis pas du tout parisien.
11:04Non, non, non.
11:05Je vais voir tout le monde.
11:06Je respecte tout le monde.
11:08J'écoute tout le monde.
11:11Voilà.
11:11Voilà.
11:11C'est pour ça que nous avons toujours eu, depuis toujours,
11:15à Matignon, des anges.
11:18Des anges.
11:19Des gens extraordinaires.
11:20Malheureusement, ils ont été entravés.
11:22Par qui ?
11:23Par des consignes venues d'en haut, comme disait cette chère professeure.