L'Orchestre National de France interprète La Damnation de Faust op. 24 H 111 de Berlioz sous la direction de Cristian Măcelaru. Concert enregistré le 21 mars 2024 au Théâtre des Champs Elysées à Paris.
#Berlioz #Macelaru #Opera
1845 : musicien errant, compositeur sans public, Berlioz parcourt l’Europe centrale en tous sens. Chemin faisant, il se retourne vers ses passions de jeunesse. Il se souvient en particulier qu’il a composé en 1828 une œuvre qui n’était pas destinée à la scène mais à la satisfaction de ses passions : les Huit scènes de Faust, écrites sur des fragments versifiés de la traduction du Faust de Goethe qu’avait publiée Gérard de Nerval l’année précédente. Ces Huit scènes n’avaient pas de forme préétablie, chacune d’entre elles convoquait un effectif différent, mais Berlioz imagine cette fois une partition d’un type nouveau qui reprendra les Huit scènes de 1828 et leur donnera une tout autre ampleur : ce sera La Damnation de Faust, que Berlioz baptisera « opéra de concert » puis « légende dramatique ».
La Damnation est non pas seulement un drame en musique mais aussi le rêve d’un théâtre imaginaire. Sa dimension est plus vaste que celle des Huit scènes, on l’a dit, et son découpage moins disparate, mais l’œuvre nouvelle n’épouse aucune forme convenue. Comme la plupart des œuvres de Berlioz, il s’agit d’un prototype. « Je composai ma partition avec une facilité que j’ai bien rarement éprouvée pour mes autres ouvrages, raconte le musicien dans ses Mémoires. Je l’écrivais quand je pouvais et où je pouvais ; en voiture, en chemin de fer, sur les bateaux à vapeur, et même dans les villes, malgré les soins divers auxquels m’obligeaient les concerts que j’avais à y donner. » Si elle se donne, par les conditions de sa naissance et son propre déroulement, comme l’œuvre du voyage, la Damnation est aussi une fantaisie en action, à l’image de la Symphonie fantastique qui déjà empruntait au premier Faust de Gœthe le titre de l’un de ses mouvements (« Songe d’une nuit de sabbat »).
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1845 : musicien errant, compositeur sans public, Berlioz parcourt l’Europe centrale en tous sens. Chemin faisant, il se retourne vers ses passions de jeunesse. Il se souvient en particulier qu’il a composé en 1828 une œuvre qui n’était pas destinée à la scène mais à la satisfaction de ses passions : les Huit scènes de Faust, écrites sur des fragments versifiés de la traduction du Faust de Goethe qu’avait publiée Gérard de Nerval l’année précédente. Ces Huit scènes n’avaient pas de forme préétablie, chacune d’entre elles convoquait un effectif différent, mais Berlioz imagine cette fois une partition d’un type nouveau qui reprendra les Huit scènes de 1828 et leur donnera une tout autre ampleur : ce sera La Damnation de Faust, que Berlioz baptisera « opéra de concert » puis « légende dramatique ».
La Damnation est non pas seulement un drame en musique mais aussi le rêve d’un théâtre imaginaire. Sa dimension est plus vaste que celle des Huit scènes, on l’a dit, et son découpage moins disparate, mais l’œuvre nouvelle n’épouse aucune forme convenue. Comme la plupart des œuvres de Berlioz, il s’agit d’un prototype. « Je composai ma partition avec une facilité que j’ai bien rarement éprouvée pour mes autres ouvrages, raconte le musicien dans ses Mémoires. Je l’écrivais quand je pouvais et où je pouvais ; en voiture, en chemin de fer, sur les bateaux à vapeur, et même dans les villes, malgré les soins divers auxquels m’obligeaient les concerts que j’avais à y donner. » Si elle se donne, par les conditions de sa naissance et son propre déroulement, comme l’œuvre du voyage, la Damnation est aussi une fantaisie en action, à l’image de la Symphonie fantastique qui déjà empruntait au premier Faust de Gœthe le titre de l’un de ses mouvements (« Songe d’une nuit de sabbat »).
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