La question de l'inceste dans le procès de Mazan

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Attention : ce sujet traite de violences sexuelles et sexistes. Certains passages peuvent heurter la sensibilité.

Quelle est la place de l’inceste dans le procès Mazan ?

Le procès qui se tient à Avignon jusqu’en décembre fait énormément de bruit.
L’affaire est aussi hors-norme que sordide, et pourtant on a énormément entendu le mot “banal” pour parler de la cinquantaine d’hommes accusés de viols ou pour la partie civile.

On parle aussi bien sûr énormément de “soumission chimique”. Caroline Darian, fille de Gisèle et Dominique Pelicot, a lancé l’association #MendorsPas pour lutter contre ce “phénomène”.

C’est le fait d’avoir recours à des substances - médicaments, drogues - pour soumettre une victime à son bon vouloir, ce qui apparaît comme étant le principal mode opératoire.

Pourtant s’il y a une chose que montre ce procès, c’est la terrible banalité des violences sexuelles et sexistes, au sein de foyers qui semblaient totalement “normaux” d’un point de vue extérieur.

Dans un rapport rendu en 2018 au gouvernement, on apprenait que sur les 108.000 victimes de viol ou de tentatives de viols déclarées en 2017, tous genres confondus, 91% connaissaient l’agresseur et 45% de agresseurs étaient le conjoint ou l’ex-conjoint.

Et dans ce procès, l’inceste est aussi très présent.

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