A la une de ce journal, le point sur la guerre en Ukraine et en Russie avec notamment l'augmentation des effectifs de l’armée russe.
Un sujet numérique ensuite avec l’UE qui entend créer une base de données qui rassemblerait les informations patrimoniales de tous les ressortissants continentaux.
Et enfin, une page budgétaire avec Michel Barnier qui va tant bien que mal tenter de présenter un projet de loi de finances dans un contexte politique très délicat.
Un sujet numérique ensuite avec l’UE qui entend créer une base de données qui rassemblerait les informations patrimoniales de tous les ressortissants continentaux.
Et enfin, une page budgétaire avec Michel Barnier qui va tant bien que mal tenter de présenter un projet de loi de finances dans un contexte politique très délicat.
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00:00♪ Générique ♪
00:14Monsieur, bonsoir.
00:15À la une de ce journal, le point sur la guerre en Ukraine et en Russie
00:18avec notamment l'augmentation des effectifs de l'armée russe.
00:22Un sujet numérique ensuite avec l'UE qui entend créer une base de données
00:26qui rassemblerait les informations patrimoniales de tous les ressortissants continentaux.
00:31Et enfin, une page budgétaire avec Michel Barnier
00:34qui va tant bien que mal tenter de présenter un projet de loi de finances
00:38dans un contexte politique très délicat.
00:40♪ Générique ♪
00:44Une affaire de nombre.
00:45Alors que la Russie a annoncé la levée de nouveaux effectifs,
00:49le nombre total de morts et de blessés dans la guerre en Ukraine aurait atteint le million.
00:53C'est une barre symbolique qu'il sera difficile de confirmer
00:56mais que le Wall Street Journal n'hésite pas à avancer.
00:59La guerre en Ukraine aurait fait en deux ans et demi un million de morts et de blessés.
01:05Côté civils, les différents chiffres donnent généralement moins de 30 000 victimes ukrainiennes et russes,
01:11c'est-à-dire moins que de civils palestiniens en moins d'un an de guerre.
01:16Les chiffres des victimes militaires russes et ukrainiennes dans le conflit
01:20sont évidemment complexes à décrypter, chaque camp minorant ses pertes et exagérant celles de ses adversaires.
01:26Au jeu du nombre, l'avantage demeure naturellement côté russe,
01:30le pays disposant au début du conflit d'une population plus de trois fois supérieure à celle de l'Ukraine.
01:36Lundi, le président Vladimir Poutine a signé un décret ordonnant à l'armée de recruter 180 000 nouveaux soldats,
01:44ce qui constitue la troisième augmentation d'effectifs depuis le début de la guerre.
01:49L'hiver prochain, la Russie pourra ainsi s'appuyer sur un effectif total de plus de 2 300 000 militaires,
01:55dont 1,5 million de soldats.
01:57Depuis le début du conflit, le renseignement américain évoque le chiffre,
02:01très probablement gonflé, de 315 000 russes tués ou blessés depuis le début de la guerre.
02:06La France chiffre, elle, le nombre de morts russes à 150 000, Kiev parle de 500 000.
02:12L'Ukraine disait aussi n'avoir perdu que 30 000 soldats en février 2024.
02:17Autant de chiffres invérifiables dans le flou de la propagande des États et des médias.
02:22En revanche, le temps en matière d'effectifs semble jouer pour la Russie,
02:27qui dispose d'une plus grande population alors que l'Ukraine ne parvient plus à attirer de nouveaux volontaires internationaux.
02:34Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitry Peskov,
02:37l'augmentation des effectifs voulus par la Russie n'est pas liée qu'au conflit ukrainien.
02:42Il justifie le décret présidentiel par les multiples menaces qui pèseraient sur Moscou aux frontières occidentales et orientales.
02:49Reste que le théâtre ukrainien semble demeurer le principal moteur de cette recherche de soldats.
02:55Les sommes déboursées par les autorités russes pour recruter sont par ailleurs de plus en plus importantes
03:01et un volontaire peut parfois espérer gagner en un an, ce qu'il mettrait parfois dix ans à gagner dans un emploi civil.
03:08Les affiches publicitaires en faveur de l'engagement s'étalent sur les murs moscovites
03:12avec une somme de 5 200 000 roubles pour la première année de service dans l'armée, soit environ 50 000 euros.
03:19Un joli pactole auquel s'ajoutent des vidéos de propagande qui mettent en avant les valeurs du pays.
03:39Des illusions et des smoothies bananes,
03:42nos hommes sont faits.
03:45Du bruit brillant et des streams,
03:50des pâtes sucrées et des marques de vêtements,
03:54nos hommes sont faits.
03:57De quoi es-tu fait ?
04:00Réunis-toi avec ceux qui sont faits de l'honneur, de la valeur et de la courage.
04:05Réunis-toi avec toi.
04:08Plus de 1000 hommes s'engageraient quotidiennement selon Moscou, probablement plus pour les sous que pour le clip,
04:13des chiffres toujours difficilement vérifiables.
04:16L'augmentation considérable de la rémunération des militaires peut rendre cette échelle de valeur possible,
04:21mais semble aussi montrer que les vocations ont dû se tarir pour en arriver à de tels budgets.
04:26Outre l'appât du gain et la possible fibre patriotique,
04:29les nouveaux militaires russes sont exemptés d'impôts,
04:32obtiennent des crédits à taux préférentiel et des prestations familiales,
04:35mais parfois même des garanties d'embauche au retour du front.
04:38Une manne financière massive est ainsi mise au service de la guerre
04:41et Moscou peut compter sur une économie qui tourne pour maintenir un tel rythme quelques années encore.
04:47Un temps dont ne dispose pas Kiev, qui n'a pas de marge de manœuvre en matière de ressources humaines.
04:52Moscou, en sortant le porte-monnaie, s'évite également de devoir lancer une impopulaire campagne de mobilisation.
04:58La guerre peut donc encore durer.
05:01Une fois le conflit terminé, l'Ukraine comme la Russie paieront cher ses saignées en matière de population.
05:08L'Ukraine particulièrement, à considérer sa plus petite taille démographique,
05:12mais la Russie également, qui aura aussi la lourde tâche de sortir de l'économie de guerre,
05:16de réintégrer ses soldats dans la vie civile et de relancer sa démographie.
05:25Bruxelles veut tout savoir.
05:27L'Union Européenne a pour projet la création d'une base de données géante sur les Européens.
05:31Explication Lucas Chancerelle.
05:33C'est un scandale tu par le système.
05:36Selon les informations du média Souverain Tech, l'Union Européenne veut créer une base de données sur le patrimoine des Européens.
05:43Une annonce divulguée au départ par le magazine allemand Focus.
05:47Serait concerné par ce registre un large panel du patrimoine des individus.
05:52L'objectif étant de donner une photographie complète des actifs des citoyens européens.
05:57Comptes bancaires, immobiliers, véhicules, mais aussi or et œuvres d'art.
06:02La liste exacte des actifs recensés dépendra des résultats de l'étude de faisabilité et des décisions législatives ultérieures.
06:10En d'autres termes, le flicage généralisé de votre épargne, déjà présent au niveau français,
06:16va s'étendre aux instances bruxelloises.
06:19Nommé pudiquement registre européen des actifs,
06:22ce rassemblement d'informations serait prétendument utilisé pour lutter contre la fraude fiscale ou le blanchiment d'argent.
06:30L'Union Européenne veut aussi invoquer le suivi des actifs des oligarques russes.
06:35C'est du moins la version officielle.
06:38Mais derrière, les doutes et les craintes se multiplient.
06:43À quelle fin pourraient être véritablement utilisées ces données ?
06:47C'est la question que nous avons posée à Bertrand Leblanc-Barbediem, président de Souveraine Tech.
06:53L'identité numérique, le portefeuille numérique, une fois que tous ces outils vont dialoguer les uns avec les autres,
06:59qu'est-ce qui sera en jeu ? Évidemment, les libertés publiques.
07:03Et il me semble qu'en premier lieu, notre devoir, c'est de les préserver à l'échelle de notre pays,
07:10avant qu'elles soient étendues et probablement bafouées à l'échelle du continent.
07:14Sans surprise, les opposants à de tels projets soulignent le fait qu'un registre puisse être utilisé à mauvais escient.
07:21Par exemple, en temps de crise, pour utiliser les actifs des citoyens afin de rembourser leurs dettes,
07:27comme l'appelle de ses vœux Sandrine Rousseau.
07:30La France est un des pays où il y a une épargne qui nous permettrait très bien de reprendre la main sur notre dette.
07:38À contraindre les épargnants ?
07:40Absolument.
07:42Ainsi, au-delà du flicage du fruit du travail des Français par les technocrates bruxellois,
07:47on peut aussi s'étonner de voir l'Union Européenne s'arroger une compétence qu'elle n'a pas,
07:52à savoir la compétence fiscale, notamment et normalement dévolue aux États souverains.
07:58Une manœuvre qui rappelle le passage en force de la Commission pour s'emparer de prérogatives de santé
08:05pendant la période du Covid-19.
08:07De là à craindre que l'Union Européenne espère bientôt lever un impôt sur les foyers français,
08:12il n'y a qu'un pas, un pas pas encore franchi.
08:16En effet, face au potentiel tollé, il convient de préciser que l'Union Européenne a pour l'instant temporisé,
08:23en annonçant par la voix de son porte-parole Eric Mamère que le sujet n'était pas encore à l'ordre du jour.
08:29Il n'en reste pas moins à l'étude à la demande du Parlement européen au nom de la « transparence financière ».
08:36Bertrand Leblanc, barbedième, rappelle que ce n'est pas la première fois que les projets de la sorte sont niés,
08:43puis finalement sortis du chapeau.
08:46Si vous voulez, on peut nous accuser de paranoïa,
08:50mais généralement en s'agissant de l'Union Européenne, il n'y a jamais vraiment de fumée sans feu.
08:53Il s'est passé exactement la même chose avec les données de santé.
08:58Tout ça se fait au nom de la transparence financière,
09:01mais on voit bien le mouvement croissant d'intégration politique qui se produit à l'échelle communautaire,
09:08qui est en quelque sorte ultra-virée, c'est-à-dire en dehors du champ des compétences de cette institution-là,
09:14et qui de plus en plus cherche à se substituer au pouvoir des nations souveraines.
09:19On voit à l'échelle de l'Union Européenne un mouvement habituellement centrifuge
09:23qui cherche à dépourvoir les nations de leur pouvoir traditionnel,
09:26et je crois que c'est assez préoccupant parce que ça ne se produit pas que dans ce domaine.
09:30De telles perspectives soulèvent de nombreuses interrogations.
09:33Qui sera responsable de l'hébergement des datas ?
09:36Après que l'Union Européenne a offert les données de santé des Européens au géant américain Microsoft,
09:42on peut s'attendre au pire.
09:44C'est ce que dénonçait la députée européenne RN, Virginie Joron.
09:49La souveraineté, même au niveau d'une compétence qui est quand même nationale,
09:54la sécurité sociale, les données de santé, c'est un danger j'ai envie de dire.
09:58Vu l'exploitation après du privé sur les données de santé,
10:01qui sont après revendues à peut-être des assureurs, des banquiers, ou une exploitation.
10:06Reste également la question de l'égalité devant de telles mesures.
10:10Pas sûr que M. Barnard-Arnault ou Mme Ursula von der Leyen
10:15soient concernés par cette disposition du registre européen du patrimoine.
10:19Bertrand Leblanc-Barbediem nous répond.
10:22Je me suis dit, s'agissant de patrimoine, allons voir quel est le patrimoine d'Ursula von der Leyen.
10:29Et il y a effectivement en ligne un formulaire que doit remplir tout responsable au niveau de la commission,
10:39dans lequel il fait état de son patrimoine, et particulièrement du patrimoine étant de nature
10:44à éveiller des soupçons quant à des conflits d'intérêts.
10:47Mais pas que. Et sur toutes les mentions qui sont demandées,
10:50sur toutes les questions qui sont posées à Ursula von der Leyen,
10:53il y a un tampon rouge, ça ne s'invente pas, vous pourrez les voir,
10:56un tampon rouge, une mention rouge, en capitale, non applicable, non applicable, non applicable.
11:00Ça veut dire que la vision objective à date du patrimoine d'Ursula von der Leyen
11:05est sans doute pas celle que pourrait avoir cette base de registre
11:08sur des citoyens lambda comme vous et moi.
11:11Une fois de plus, deux poids, deux mesures.
11:15Ce qui est préoccupant, c'est qu'on a une élite technocratique
11:19qui est en train d'appliquer des règles aux citoyens
11:22qu'elle est incapable de s'appliquer elle-même,
11:25ou en tous les cas auxquels elle est tout à fait capable de se soustraire.
11:34Michel Barnier avance à reculons un budget présenté hors délai,
11:38refuse de transmettre des documents aux parlementaires et des oppositions qui s'agitent.
11:42Renaud de Bourloeuf revient sur le petit mélodrame budgétaire.
11:45Pour ses débuts à Matignon, Michel Barnier avance à un pas de sénateur.
11:49Selon les services du nouveau Premier ministre,
11:51la présentation du budget 2025 à l'Assemblée nationale devrait se faire le 9 octobre,
11:55c'est-à-dire plus d'une semaine après la date butoir du 1er octobre.
11:58Rappelons que le budget doit être voté et adopté avant le 31 décembre
12:02afin de pouvoir, à partir du 1er janvier,
12:05assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics.
12:07Concrètement, les dépenses publiques ne pourraient plus être payées sans cette loi de finances.
12:11Le projet de loi doit donc être présenté au Conseil des ministres avant le 1er mardi d'octobre.
12:15Les parlementaires auront ensuite 70 jours pour déposer des amendements.
12:18Le calendrier est chamboulé par la démission du gouvernement et la nomination du Premier ministre.
12:22Mais Michel Barnier ne semble pas pressé et prend son temps.
12:25Lundi, le député LFI Éric Ocré, le président de la commission des finances de la Chambre basse,
12:29et le député Liott Charles de Courson, rapporteur du budget,
12:32attendaient les lettres plafond des documents qui définissent les crédits accordés à chaque ministère.
12:37Hier lundi, dans la matinée, les services de Matignon ont annoncé que ce courrier serait envoyé dans la journée.
12:42Une heure plus tard, déjà un pas en arrière.
12:44Matignon précise que ce ne seront pas les lettres de plafond,
12:47mais un courrier sur le projet de budget qui sera envoyé.
12:50De plus, un autre document, normalement envoyé mi-juillet,
12:52qui résume les grandes lignes du budget de l'État, devrait être transmis en fin de semaine.
12:56De quoi plonger dans la perplexité les deux intéressés, Éric Ocré et Charles de Courson,
13:00qui disent n'apprendre ces informations que par la presse.
13:03Finalement, lundi soir, Éric Ocré l'a reçu très tardivement, selon ses mots,
13:07un courrier signé Michel Barnier lui promettant une version provisoire du budget,
13:10établi sur la base des lettres plafond arrêtées par le gouvernement Attal en août.
13:14Rien de ce qui était attendu.
13:16Mais surtout, Éric Ocré s'est ouvertement demandé pourquoi les lettres plafond ne lui étaient pas communiquées,
13:21alors qu'il les a réclamées depuis le mois d'août.
13:23Ce mardi, il s'est rendu à Matignon avec Charles de Courson pour réclamer ses documents.
13:27Michel Barnier serait mieux aspiré de dire, voilà, il y a un budget qui a été construit,
13:31c'est pas tout à fait le mien, je le dis, mais je le mets en discussion dès maintenant,
13:37comme ça on va respecter les délais du 1er octobre.
13:40Une heure plus tard, ils sont repartis bredouilles et fustigent la violation d'un droit constitutionnel.
13:44Quelle est cette démocratie qui prive les représentants du peuple,
13:47et notamment le président de la commission des finances et le rapporteur général,
13:49d'avoir accès à des documents auxquels ils ont droit depuis maintenant des mois.
13:53On est en colère, voilà, et on est inquiet par cette dérive antidémocratique,
13:57et en tout cas contraire au droit du Parlement.
14:01De quoi se demander pourquoi le gouvernement entrave ainsi le travail des parlementaires,
14:04alors que, selon des sources au sein de l'exécutif,
14:06Michel Barnier souhaiterait s'en tenir à la ligne déjà fixée par Gabriel Attal.
14:10S'agit-il de gagner du temps afin de limiter la possibilité de déposer les amendements ?
14:14Cela n'évitera pas une probable adoption par 49.3.
14:20Le Tour de France, en bref.
14:22Macron, destitution, ce mardi 17 septembre.
14:28La procédure de destitution d'Emmanuel Macron par la France insoumise
14:31a été jugée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale.
14:34Une procédure très symbolique, qui n'a aucune chance d'aboutir,
14:38et qui pourrait remettre une pièce dans la machine à s'embrouiller au nouveau Front populaire,
14:42alors que les socialistes ont affirmé qu'ils ne voteraient pas la destitution.
14:46La patronne des députés LFI, Mathilde Panot, estime de son côté, je cite,
14:51« Voter contre la recevabilité, c'est s'opposer au débat ».
14:56Après son séjour au Quai d'Orsay, Stéphane Séjourné va rejoindre Bruxelles.
15:00Lundi, le ministre des Affaires étrangères démissionnaire a été nommé
15:03commissaire européen pour la France par Emmanuel Macron.
15:06Il disposera du portefeuille de la stratégie industrielle.
15:10Jugé peu convaincant à la diplomatie, l'ex-compagnon de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal
15:15est donc recasé à Bruxelles, aux côtés d'Ursula von der Leyen.
15:19Stéphane Séjourné, qui éprouve des difficultés à s'exprimer correctement en français,
15:23pourra faire comme son glorieux prédécesseur Thierry Breton et parler en anglais.
15:29Héritage néant, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal avait fait de la réforme du brevet
15:34l'une de ses mesures phares lors de son passage éclair de moins de six mois à l'Éducation nationale.
15:40Cette réforme ne sera pas appliquée.
15:42Lundi 16 septembre, le ministre démissionnaire de l'Éducation, Nicole Belloubet,
15:47a annoncé l'abandon du projet de rendre l'examen obligatoire pour passer en seconde
15:52et d'en modifier les conditions d'obtention dès la session prochaine.
15:55C'est au prochain gouvernement qu'il reviendra de poursuivre ou d'enterrer cette réforme.
15:59Gabriel Attal qui change de ministère plus vite que son nombre,
16:03véritable Lucky Luke de l'exécutif, n'aura jamais atteint deux ans dans un même ministère.
16:10Après les EHPAD, les crèches.
16:12Victor Castanet, qui avait dénoncé les dérives du système des EHPAD,
16:15dans son livre Les Faussoyeurs, qui visait notamment le groupe Orpea,
16:19sort un nouvel ouvrage, Les Ogres, dans la même verve sur les crèches privées.
16:24Des cas de sous-nutrition et de mauvais traitement des enfants sont dénoncés
16:27dans un livre qui s'en prend particulièrement au groupe privé People and Baby.
16:32Le ministre démissionnaire Orberger, dont la fille fréquentait un tel établissement,
16:36est mis en cause dans le livre où elle est accusée de s'être entendue
16:40avec Elsa Hervey, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches.
16:44Et cela pour éviter une tempête médiatique.
16:47Si la course au profit semble avoir provoqué des dysfonctionnements parfois graves,
16:51il convient de noter que, comme dans le cas des EHPAD,
16:54l'ouvrage Choc et le Scandale, qui en découle dans un exercice cathartique collectif,
16:59laisse peu de place aux contradictoires.
17:05Et l'actualité internationale en bref.
17:09La guerre en Palestine est partie pour durer.
17:13Lundi, le chef du bureau politique du Hamas, Yahya Sinwar,
17:16a affirmé que son mouvement était prêt pour une longue guerre d'usure contre Israël.
17:20Il s'adressait aux rebelles houthis du Yémen,
17:23qui revendiquaient un tir de missile dimanche sur Israël.
17:26Le chef du Hamas lançait un appel à tous les autres alliés,
17:28notamment au Liban et en Irak,
17:30et assure que ce front de soutien leur assurera la victoire.
17:32A Beyrouth, le Hezbollah, allié du Hamas, a affirmé ne pas vouloir entrer en guerre,
17:36mais être prêt à toute riposte en cas d'attaque israélienne.
17:40Intel repousse ses investissements en Europe.
17:43Le géant américain de semi-constructeurs repousse de deux ans ses projets d'usine en Allemagne et en Pologne.
17:47Une décision justifiée par ses précisions d'évolution de la demande.
17:51C'est un coup dur pour Berlin, qui proposait un financement de 10 milliards de dollars,
17:54également pour Varsovie,
17:56qui venait tout juste de proposer une aide publique de 1,8 milliard de dollars
17:59pour un projet industriel chiffré à 4,6 milliards de dollars
18:02sur un nouveau site à Mykinia, dans l'ouest de la Pologne.
18:06Le pays du soleil levant vieillit.
18:08Lundi, à Tokyo, le ministère des Affaires intérieures et des Communications a publié des données
18:12selon lesquelles, en 2024, près de 30% de la population japonaise est âgée de plus de 65 ans.
18:18Notons que le pays compte 95 000 centenaires.
18:21C'est d'ailleurs une japonaise, Tomiko Itooka, née le 23 mai 1908 et âgée de 116 ans,
18:26qui est la doyenne de l'humanité.
18:28D'année en année, la démographie de ce pays, peuplée de 125 millions d'habitants,
18:32vieillit et ne cesse de diminuer.
18:341923 a été l'année de la natalité la plus faible, avec seulement 758 600 naissances.
18:43Ce soir, choc du monde et un zoom, mais également un portrait de Stéphane Bern par le directeur de l'OGIM.
18:48Merci pour votre fidélité, à demain, bonsoir.
18:51Retrouvez votre journal avec Terre de France, la collection entièrement fabriquée en France
18:56et qui défend nos valeurs traditionnelles.
18:58terre-de-france.fr
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