• il y a 3 mois
Dominique Pelicot, principal accusé dans l'affaire des viols de Mazan, qui n'était plus apparu à l'audience depuis mercredi dernier pour raisons de santé, a fait son retour devant la cour criminelle de Vaucluse ce mardi 17 septembre. Aidé d'une canne et vêtu d'une chemise épaisse grise, il affiche une meilleure mine que la dernière fois qu'il est apparu devant la cour. Il est installé dans un fauteuil plus confortable que le banc sur lequel il était assis depuis le début du procès. "Aujourd'hui, je maintiens que je suis un violeur comme tous ceux dans cette salle. Ils savaient tout et ne peuvent pas dire le contraire", a-t-il déclaré. 

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Transcription
00:00Assis dans son box, jambes croisées, Dominique Pellicot n'a pas nié les faits qui lui sont reprochés.
00:06Je suis coupable de ce que j'ai fait. Je regrette et je demande pardon. Tu as été merveilleuse.
00:12Au cours d'une journée d'audience encore une fois éprouvante,
00:15Dominique Pellicot a également assuré que tous les autres hommes qui ont violé sa femme étaient au courant de la soumission chimique.
00:21Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle. Ils savaient tous. Ils ne peuvent pas dire le contraire.
00:28Je n'ai manipulé que mon épouse, personne d'autre. Ma femme a été une victime, pas une complice.
00:34Tout s'est fait à son insu. J'ai trahi sa confiance et je l'ai peut-être perdue à jamais.
00:40Le principal accusé a également expliqué qu'il violait son épouse deux à trois fois par semaine.
00:45Des aveux terribles mais nécessaires selon son avocate.
00:48Il continue, il est là, il est présent, il parlera et répondra à toutes les questions qui lui seront posées et que chacun a envie de lui poser.
00:56L'état d'esprit pour répondre à votre question, c'est d'être coopératif et de pouvoir du mieux possible coopérer à ce qu'on appelle la manifestation de la vérité.
01:04Également interrogé sur les photos de sa fille en culotte retrouvées dans son ordinateur, Dominique Pellicot explique que ce n'est pas lui qui les a prises.
01:12Sa fille lui lance alors « tu mens » depuis son banc. Aujourd'hui, ce sont les autres accusés qui seront interrogés.

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